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Même en Afrique, l’Algérie n’est pas leader dans la préservation de l’environnement et du bien-être des populations.
Selon un classement de 141 pays les plus « verts » de la planète, publié jeudi dernier par le Reader’s Digest dans ses éditions internationales, l’Algérie est classée à la 72e place, loin derrière la Tunisie (62e) et la Libye (64e). Sur le plan arabe, elle n’est pas non plus meilleure puisque le Reader’s Digest la classe à la 5e place derrière la Tunisie, la Libye, le Liban (67e) et la Jordanie (71e). A l’instar des pays africains, l’Algérie ne déroge pas à la règle. Les pays européens et ceux de l’Amérique latine occupent les premières places de l’échelle. Combinant des indicateurs de développement humain et de développement durable établis par l’ONU et le FMI, le Reader’s Digest place en tête des pays les plus « verts » du globe terrestre la Finlande, l’Islande et la Norvège. Les pays scandinaves monopolisent également les deux premières places du palmarès des 72 grandes villes les plus agréables à vivre (Stockholm et Oslo). Ces deux villes viennent devant Munich (Allemagne), Paris (France) et très loin devant les mégapoles asiatiques : Bangkok, Canton, Bombay, Shanghai et Pékin. Les 10 premières places du classement par pays sont revenues à des pays européens, à l’exception de la neuvième place qui revient à l’Uruguay. En revanche, l’Allemagne, le Royaume-Uni et les Etats-Unis sont classés respectivement aux 21e, 25e et 23e rangs. Ce classement a été établi selon le Reader’s Digest sur la base de critères environnementaux, tels que la qualité de l’air, de l’eau, la biodiversité ou les émissions de gaz à effet de serre. D’autres critères sociaux, comme le produit intérieur brut (PIB), l’accès à l’éducation, le taux de chômage et l’espérance de vie des individus ont été également pris en considération. Concernant les villes, la même source indique avoir établi le classement sur la base de données locales et celles fournies par l’Union internationale des transports publics (qui prend en compte les déchets, le recyclage, le prix de l’électricité, la pollution aux particules ou encore les espaces verts et les transports en commun).
Source El Watan
Le Pèlerin
