Lundi 6 Octobre 2003 - Burgos - Castrojeriz
Départ 7h30 Arrivée 15h30 28 km / 695.8 km
Gérard et ses sandales
Jacques avait du se rendre à la poste retirer un colis. Les Suisses ainsi qu'Arvis avaient décidé de rester quelques heures de plus pour visiter Burgos. C'est donc avec Gérard que je reprenais le chemin dès 7h30 à la pointe du jour. La sortie de Burgos se fit sans trop de difficulté. Depuis quelques temps, Gérard avait troqué ses chaussures de randonnée pour une paire de sandales avec lesquelles il marchait fort bien d'ailleurs. Il trottait même. Nous avons marché sans trop nous poser de questions jusqu'à Tardajos où nous avons pris un petit déjeuner copieux après 2h15 de marche et ravitaillement.
Nous avons traversé Rabé de Las Calzadas avant de filer tout droit vers Hornillos del Camino où nous sommes arrivés sans toutefois nous attarder sur l'architecture de la ville. Nous commencions à avaler les kilomètres au détriment de l'aspect culturel et touristique de ces lieux qui pourtant ne manquaient pas d'attraits. Nous avons doublé un couple de Français alors que je marchais torse nu. La jeune dame m'a complimenté au sujet de mes mollets...Cela fait toujours plaisirs à entendre. Je lui retournais le compliment au sujet de sa coiffure (j'adore les mèches blondes).
Nota: les photos ont été prises en 2005 lorsque j'ai refait le chemin ...toujours à pied
Cette Meseta qui n'en finit plus
Et Hontanas surgit...
Nous attaquions La Meseta ce plateau argileux et calcaire si réputé, assez pelé, souvent très chaud. Le plateau se montra à nous comme nous nous l'imaginions jusqu'à Hontanas del Camino et son église. . J'y verrai de nombreux troupeaux de brebis. Nous traversions Hontanas ou nous trouverons un refuge mais sans rien à y manger. Nous trouverons toutefois un marchand ambulant à qui je prenais un jus de pomme et un paquet de madeleines. Mais passé ce village en fait nous longions une vallée fertile et souvent ombragée. Le chemin est fait de contrastes?.
Nous arrivions enfin à Castrojeriz où nous trouvions un refuge était assez confortable. Il était tenu par un couple hispano-britannique très sympathique et si je m'entendais bien avec notre hôtesse, j'avais toujours des difficultés avec son époux qui lui ne parlait que le Castillan. Je fis mes mouvements et pris une douche salvatrice. J'?avais toujours quelque peu mal aux bronches. Nous trouvions un supermarché chez qui nous avons fait quelques courses pour le lendemain et nous sommes rendus dans un petit restaurant ou nous avons bien mangé pour 7euros. J?avais fait de la bouteille de vin blanc mon alliée et elle ne me faisait guère de mal ; pourtant je me sifflais souvent la bouteille de 75cl seul, et je dormais de mieux en mieux.
Les Vestiges du Monastère San Anton..le chemin y passe dessous
Ci dessous le centre de Castrojeritz
Au restaurant j'ai rencontré Rainer, mon collègue de chambrée à Jaca. Il devait rentrer en Allemagne et ne reprendrai le chemin qu'en 2005.
Je m'endormais vers 23h00
Le Pèlerin
Dessus et dessous, avant d'arriver à Castrojeriz