Etang d'Artats (ou Artax) - 1695 m et le Pic de Bassibié - 2114 m
votre serviteur ce jour là
Une belle journée, une belle randonnée qui démarre dans la forêt et qui monte au joli petit étang d'Artats.
Pour ceux qui le désirent, La balade peut se poursuivre en direction du Pla de Madame sur les crêtes du sud-est où la vue sur le Vicdessos est magnifique, voire le pic de Bassibié où la vue y est encore plus belle, le retour s'effectuant par le col de Lastris.
Ma Randonnée du 22 février 2008
La montée vers l'Artats
Il faisait froid ce matin là….j’avais effectué la veille le lac d’Appy…Oh rien de terrible mais les lieux étaient enneigés, j’étais en petite forme et j’y avais laissé quelque forces. Ce matin là je me retrouvais au départ de Gourbit à 10h20….Il était déjà tard en cette période de l’année où la nuit tombait vite…
Depuis le parking, je prenais la route goudronnée sur un peu plus d'un kilomètre jusqu'au terminus (en période d'affluence il est impossible de se garer au bout de la route)
Je m’engageais sur le sentier dallé et quelque peu glissant qui démarre en direction du sud-ouest dans la forêt
Je rencontrais de nombreux randonneurs qui se proposaient tous d’effectuer l’ascension du Pic de Bassibié 2114 mètres ….Plus tard je m’y retrouverai bien seul avec uniquement les traces de mes pas pour témoin.
Le sentier continuait et menait pratiquement au niveau du ruisseau, je bifurquais à droite en continuant quelques mètres sur une petite piste forestière, à l'approche de deux cairns situés sur la gauche. Je suivais le sentier qui montait dans le bois pour atteindre une large route forestière (1240 m). De cette route je me dirigeais vers le panneau fléché "Artax" situé en face.
La pente s'accentuait, le sentier sortait du bois pour atteindre une petite jasse située à 1500 m d'altitude environ.
Je continuais vers le sud-ouest en laissant sur ma droite un superbe orry. Je poursuivais à l'ouest dans l'herbe sur un sentier bien marqué, les cabanes et l'étang n’étaient plus très loin.
Là j’accédais à l’étang qui était entièrement gelé ….Il m’avait fallu 2h15 depuis Gourbit pour arriver là.
Je décidais de poursuivre jusqu’au Pla de Madame (1906 m) toutefois, je m’accordais un peu de repos afin de me restaurer et prendre quelques photos en amont du lac.
Le casse croute fut assez bref…d’autant plus qu’il se faisait tard et que les jambes commençaient à se refroidir
Je reprenais mon chemin pour accéder à la crête où un magnifique panorama s’étalait devant moi…Un 360° magnifique, qui me donnait une vue splendide
La Crète en haut
la magnifique chaine des Pyrénées
Sur le sud et la magnifique chaine des Pyrénées,
Au nord sur la vallée de l’Ariège
À l’est sur la vallée de Vic Dessos…Mais cela je connaissais pout y être déjà venu
Je prenais à droite vers le Pic de Bassibié, Oh certes il ne présente pas de difficulté majeure lorsqu’il n’est pas enneigé et lorsque l’on n’a pas accumulé la fatigue. Il est donné pour une demi heure depuis la crête que l’on suit jusqu’à un sommet tout rond …..Une antenne, un panneau solaire et aussi un magnifique sur les Pics de Bassiès et le massifs du Montcalm. Toute la vallée du Vicdessos et le Pays des Trois Seigneurs étaient sous mes yeux. .
le lac gelé vu d'en haut
le Pic de Bassibié au loin
On y est...presque..!!!
Le Voilà...!!!
Mais je n’avais guère le temps de lambiner….Mon arthrose aux genoux commençait à se faire sentir ….et il était déjà 16h00 passées… !!!!
La redescente et le lac en passant
Mes genoux tiraient de plus en plus et je n’avais pas pris le moindre cachet pour calmer la douleur….Je reprenais le chemin du retour en redescendant par la crête et m’en retournais par le col de Lastris (1427 m)
Je descendais sur le Roc de Querquéou (1840 m) et continuais sur les crêtes du Courtal Terrous pour atteindre le dit col de Lastris…pour enfin descendre au nord dans la forêt par le "Tour des Trois Seigneurs" au travers des hêtres
La descente fut plus laborieuse …et oui c’est en descendant que l’arthrose se fait le plus sentir
Le soleil s’était déjà caché; j’entrais en forêt et je sentais déjà l’obscurité s’abattre sur moi…Depuis le pic de Bassibié, je n’avais pas rencontré un chat.
La descente sur Gourbit s’avéra plus longue et plus pénible que prévue, d’autant plus que le chemin menant à Gourbit était particulièrement glissant et que je devais redoubler de prudence pour arriver à bon port
Je ne pouvais plus distinguer les moindres panneaux indicateurs….Vers 18h45, je ne pouvais distinguer que les lumières de Gourbit qui étaient pour moi d’un réconfort certain
J’arrivais au parking à 19h30…Il faisait nuit noire…Il n’y avait plus que ma voiture au Parking
Je regagnais Vèbre où je pris un long bain réparateur…Je garderai un souvenir inoubliable de cette journée….Douloureuse et magnifique à la fois...
Il faut parfois souffrir pour mériter le bonheur
Légendes de l'étang d'Artats (Source www.geocities.com)
Un soir, un vieillard s'était approché de la cabane d'un berger sur l'estive. Et celui-ci aurait renvoyé le mendiant reniant les lois de l'hospitalité en montagne. Aussitôt un orage effroyable se déclenche emportant sous des trombes d'eau le troupeau, son berger et sa cabane. Un pan de la montagne s'effondre même et vient barrer le torrent, ce qui provoque la naissance d'un lac engloutissant sous ses eaux toute l'estive et ses occupants. Plusieurs variantes de ce récit ont été relevées. L'une d'elles introduit Jésus et Saint Pierre, également habillés en mendiants, qui viennent demander au berger une écuelle pour boire dans le lac déjà formé. L'homme leur répond : «buvez avec la main ou faites comme les vaches !» Alors Jésus lui dit : «nous ne boirons pas ici et dorénavant personne n'y boira plus». A l'instant, l'eau de l'étang d'Artats devint noire, peuplée de crapauds et de salamandres. Heureusement, ce n'est qu'une légende et les truites sont plus nombreuses que les crapauds Dans une autre version Jésus est refoulé par les bergers, à l'exception du plus jeune qui accueille et nourrit le voyageur. Le lendemain, le Christ demande à ce jeune berger de rassembler son troupeau et de descendre vers la vallée sans se retourner quoi qu'il puisse se produire derrière lui. Mais le jeune homme se laisse vaincre par la curiosité lorsque des masses d'eau submergent les mauvais bergers et leurs animaux. Aussitôt, il est transformé en pierre. C'est le «roc del Mietjourn» (de Midi), un rocher ainsi baptisé par les habitants de Gourbit, car le soleil se place juste à son aplomb au milieu du jour de la Saint-Jean, au solstice d'été.
Le Pèlerin