Quoi de neuf sur la wilaya de Tipasa ?
1. Inauguration de deux nouvelles sûretés urbaines à Fouka et à Bourkika
M. El Affani Abdelaziz, le directeur général par intérim de la Sûreté nationale, a présidé hier en présence du wali, à la salle omnisports de Tipasa, la cérémonie de clôture de la semaine d’information sur la police, qui a débuté le 04 juin dernier. Avant de se rendre au chef-lieu de wilaya, le DGSN a procédé à l’inauguration de deux sûretés urbaines, l’une à Fouka Marine, daïra de Fouka et l’autre à Bourkika, daïra d’Ahmeur El Ain. «Les projets des deux sûretés urbaines inaugurées à Fouka et à Bourkika, qui sont programmés dans le plan quinquennal 2005-2010, entrent dans le cadre de la stratégie de la DGSN qui veille, d’une part, sur la sécurisation de maximum de centres urbains à l’échelle nationale, et de l’autre sur un rapprochement effectif entre le citoyen et le corps de la police», fera savoir le chargé de la communication au niveau de la DGSN. Pour les cinq années à venir, la wilaya de Tipasa bénéficiera entre autres de 20 nouvelles sûretés urbaines. Leurs projets ont été inscrits dans le cadre du quinquennat 2010-2014. Sur un plan global, le chargé de la communication de la DGSN fera savoir, qu’outre le programme d’élargissement de la base structurelle de la police à travers les 48 wilayas en vue de veiller à la sûreté des personnes et des biens, leur stratégie s’appuie également sur la formation de ses effectifs pour s’adapter aux évolutions et aux mutations de la société. Cependant, l’effort consacré en ce sens est accompagné en parallèle par la modernisation des équipements et les moyens de lutte contre notamment les nouvelles formes de criminalité, dont la cybercriminalité. Par ailleurs, le directeur général de la Sûreté nationale a annoncé qu’un prototype d’un bus aménagé en centre de police mobile sera mis à l’essai à Alger. Cette superstructure a pour missions d’accueillir des citoyens, de servir éventuellement de support de sécurité dans les situations de crises, notamment les catastrophes naturelles, d’un point de relais lors des manifestations à caractère sportif et culturel ainsi que de dispositif de sécurité lors des manifestations politiques. Toutefois, souligne le chef de la police, que les résultats de son essai qui détermineront sa généralisation à l’échelle nationale.
Source Horizons Amirouche Lebbal.
2.Tipasa: Rattraper le retard
Les autorisations de programmes spéciaux dégagés au titre des quinquennats 1999-2004 et 2005-2009 au profit de la wilaya de Tipasa mettent en évidence les réalisations dans plusieurs secteurs , à l'image du secteur de l'eau potable qui a évolué de 62% à 93% pour une moyenne nationale de 92%.L'assainissement dont les réalisations sont passées de 83% à 96% comparées à une moyenne nationale de 87%.
Ces statistiques sont édifiantes et dénotent des efforts consentis dans ce domaine. De même que pour l'éclairage dont le raccordement au réseau national électrique est passé de 92% en 1999 à 96% en 2009, comparativement à une moyenne nationale de 96%, dénote quant à lui de l'importance accordée à ce secteur vital, tant pour l'économie que pour le bien-être des citoyens de la wilaya de Tipasa .Le raccordement au réseau national en gaz de ville est passé pour sa part de 23% à 44% pour une moyenne nationale de 36%.
Le réseau routier communal réalisé durant ces deux quinquennats est de 314 kilomètres. En fait, il s'agit d'un véritable maillage routier au bénéfice du désenclavement des douars isolés, situés sur les contreforts montagneux des djebels de Bou Maad, de Gouraya et de Sidi Simiane.
Lors de ces deux quinquennats, les budgets consacrés aux programmes communaux de développement ont évolué de 09 milliards de dinars au début du quinquennat 2005/2009 vers 19 milliards de dinars en 2009. La wilaya de TIPASA , née à la faveur du découpage promulgué en 2004 par la Loi 84/09 , a subi les séquelles d'un isolement territorial dû à son enclavement , d'une faiblesse des infrastructures économiques, d'une faiblesse des investissements touristiques et bien sûr d'une faiblesse d'infrastructures halieutiques , notamment les moyens de développement de la pêche .Cela explique en partie l'évolution du chômage qui était de 16% en 1984 , et qui a atteint 28% à fin 2004. Il faut rappeler aussi, que la wilaya souffrait durant le quinquennat 1999-2004 d'un déficit important en matière de logements. C'est à la lumière de ce déficit que la fin du quinquennat 2005/2009 vit la distribution de 22 291 logements dont 10 312 furent destinés à la résorption de l'habitat précaire. C'est aussi à ce titre que le quinquennat 2010-2014 verra une enveloppe de 85 milliards de dinars, consacrée au secteur de l'habitat et de l'urbanisme dans la wilaya. Dans le cadre de ces efforts de relogement au cours de ce futur quinquennat, la wilaya de Tipasa verra la réalisation de plus de 21 000 logements publics locatifs.
Source Le Quotidien d’Oran Larbi Houari
Le Pèlerin