Alger
C'est toi cette blancheur mon Alger...
Tellement inclinée,
Ces paresses, parmi l'encens et le benjoin,
Et ton azur sans rides, ô Méditerranée,
Qu'un azur implacable et sans tache rejoint !
C'est toi, c'est toi, c'est toi ce jet d'eau solitaire
Qui danse triste et bleu vers l'étoile du soir,
Ces flûtes qu'on ne peut entendre sans se taire
Et que semble briser un indicible espoir.
C'est toi, ces longues nuits aux étoiles intenses,
Que traversent sans fin de bleuâtres éclairs,
Tandis que débordant de lune et de silence,
Ta terrasse rêveuse écoute, au loin, la mer.
Anonyme
Que l’Auteur en soit remercié
Le Pèlerin