«Les Algériens ont gagné 13 ans de longévité par rapport à 1980»
«En l’espace de 20 ans (1990/2010), l’Algérie a réalisé des résultats prodigieux dans le développement humain», selon le rapport mondial du PNUD présenté, hier, lors dune rencontre organisée par le CNES, par M.Mamadou Mbaye, représentant du PNUD à Alger, en présence de l’un de ses rédacteurs du bureau sur le développement humain, M. José Pineda Salazar.
Le pays a progressé en effet dans ce domaine qui constitue, dit-il, la vraie richesse d’un pays, avec un taux de 41,7 %, soit presque du simple au double, en termes d’accès aux soins, à l’éducation et au revenu. Sur un total de 135 pays, l’Algérie occupe la 9e place, grâce, dira, le représentant du PNUD, à la nouvelle orientation de la politique publique mise en œuvre.
L’indice de développement humain (HDI) version 2010 a démontré que l’Algérie a connu une augmentation sensible en termes de qualité de vie, de santé, d’éducation et de revenus, de l’ordre de 53 % entre 1980 et 2010. Selon le rapport du PNUD, l’Algérie qui n’a rien à envier aux pays développés, dans le développement humain, a connu une progression fulgurante dans l’espérance de vie. «Les Algériennes et les Algériens ont gagné 13 ans de longévité par rapport à 1980», a-t-il ajouté. Le taux de mortalité infantile a aussi reculé grâce à l’amélioration et la généralisation de la qualité des soins prodigués à la population dans sa globalité et diversité (urbaine et rurale). Le secteur de l’éducation a connu également une hausse en termes notamment de qualité et de gratuité de l’enseignement ainsi que de la démocratisation de l’accès à l’école.
M. Abdelhamid Temmar et Djamel Ould-Abbès, ne sont pas satisfaits pour autant, eu egard à leurs propos soulevés lors des débats. Le gouvernement algérien a fait plus d’efforts et selon eux, dans le développement humain et la croissance économique. M. Temmar s’étonne même comment le PNUD a fait pour obtenir de tels chiffres, qui ne reflètent pas, dit-il, la totalité des réalisations algériennes dans le domaine de la santé, de l’éducation et des revenus.
Le gouvernement algérien s’est investi et a investi des sommes colossales dans le développement humain, qui n’a pas d’égal, dit-il, dans la rive sud de la Méditerranée. Il ne comprend pas que le PNUD ne s’alimente pas à la source pour relever des statistiques fiables et vérifiables. M. Ould-Abbès est également monté au créneau pour donner d’autres chiffres sur le développement dans le secteur de la santé.
Lui aussi a mis l’accent sur la généralisation des soins dans les hôpitaux et l’accès aux médicaments pour la catégorie de la population démunie. Ce à quoi M. Mohamed Seghir Babès est intervenu pour remettre les pendules à l’heure, en annonçant une prochaine rencontre avec le PNUD à Alger avec l’invitation, dit-il, de son secrétaire général. «Nous allons ouvrir la boite noire du PNUD à cette occasion», a-t-il ajouté à la fin de la cérémonie organisée par l’institution qu’il présidé, le Conseil économique et social (CNES).
Source Horizons Meziane Atmani.
Le Pèlerin