Algérie - Les Retraités laissés-pour-compte
Deux mots sur le dur quotidien de la majorité des retraités de la CNR. Déçu par tout le bruit qui se fait ces derniers temps au sujet de la revalorisation des retraites et ce manque d’empressement mis pour élire un conseil d’administration de la CNR (ou à le constituer).
En second lieu, il y a le peu d’intérêt à mettre en application ce que d'aucuns appellent d'une façon inconvenante «revalorisation». Car qui dit revalorisation dit aussi valeur plus grande ou tout simplement faire en sorte que ce changement ait une valeur (un pouvoir d'achat plus conséquent). La nouvelle augmentation ne servira même pas à combler la détérioration causée par l’inflation qui officiellement se situe à 5,6%. Le 1er mai 2010 est bien loin derrière nous et tout semble aller comme de coutume vers la rentrée sociale de septembre. Là, où nous serinera et à qui veut bien l’entendre que les retraités viennent de bénéficier d’un geste généreux de la part des responsables qui ne les ont pas oubliés. Je me demande si c’est encore la bonne méthode pour gérer cette cause. Avons-nous perdu nos droits dans ce cas ? Doit-on nous résigner à attendre un geste qui semblerait beaucoup à une aumône ? Dans ce cas, autant délocaliser cette caisse vers le ministère de la Solidarité, car nous sommes devenus une frange réduite à «faire la manche» au lieu de réclamer un droit. Dur quotidien de retraité dans un pays où l’argent ne manque pas. N’a-t-on pas le droit de réclamer une amélioration du pouvoir d'achat juste et effective au 1er mai de chaque année. La loi du 22 mars 99 consacre bien ce droit et elle porte le n° 99/03 pour qui serait intéressé. La FNTR est interpellée aujourd'hui, qu’elle sorte de son mutisme ! Nous sommes le 5 juin 2010 et rien n’est fait dans ce sens. M. Allaouchiche (que je ne connais pas) a été élu au poste de secrétaire général de la FNTR. Il est de son devoir de faire bouger les choses et non se contenter d’avancer des propositions que l’on assimilerait bien à un vœu pieu. La réalité est que les retraités sont devenus des laissés-pour-compte hormis certains privilégiés qui culminent à 15 fois le SNMG (SMIG). Ce qu’il faut aussi retenir, c’est que la majorité des retraités à travaillé dur et pour certains dans des conditions bien pénibles. Ils ont aussi cotisé durant toute leur vie professionnelle. Et si l’on veut être justes, leurs droits doivent être respectés et préservés ! Pour être dans la logique des choses, il faudrait que l’augmentation tienne compte de l’inflation qui «ronge» nos retraités et que nos dirigeants n’assimilent pas les retraités à des gens, qui attendent de leur part un acte de charité.
Source le Soir d’Algérie – Un lecteur assidu du Soir Retraite A. N. (Issers)
Le Pèlerin