C’est désormais une certitude. L’Algérie est malade de son "impuissance" offensive.
C’est désormais une certitude. L’Algérie est malade de son "impuissance" offensive. Face à une très modeste sélection du Luxembourg, les hommes du coach Benchikha ont pris les rênes du match dès l'entame de la rencontre, disputée mercredi soir. Une domination stérile qui n’aura révélé que des lacunes dans le secteur offensif.
Certes, les Algériens ont multiplié les attaques lancées surtout par le duo Ziani-Boudebouz, remuant mais qui a du mal à se trouver dans plusieurs séquences de jeu. Les dribbles étaient là. Les passes aussi. Quelques belles actions, mais sans aucune suite. Face aux buts adverses, les Verts éprouvent toujours de la peine à concrétiser des actions.
Et pourtant, les Algériens se sont procuré six nettes occasions de buts, par Boudebouz (60 et 66), Benyamina (62), Lacen (68), Mesloub (79) et surtout Meftah (88). Ce dernier, engouffré dans la surface de réparation, après une lumineuse passe de Zerdab, tire en force et rate le cadre.
Il est vrai aussi que le gardien luxembourgeois s’est illustré dans ce match en déviant en catastrophe de nombreux ballons. Toutefois, cela ne justifie en rien les ratages bêtes et absurdes de plusieurs actions qui ont été, à la fin, gâchées juste devant la surface de réparation de l’adversaire.
De leur côté, les Luxembourgeois, repliés dans leur camp, se sont contentés d'une seule action dangereuse à la 10è minute de jeu, lorsque Anthar Yahia suppléa son gardien M'Bolhi lobé par le capitaine Mario Mutsh. Une seule action qui a a failli se solder par un but !
Au-delà de cette énième panne de buts, les supporters des fennecs ont tous remarqué que l’Algérie a du mal à hisser son niveau de jeu. Face à des équipes qui défendent bien, nos joueurs n’arrivent quasiment pas à percuter dangereusement.
Nos attaquants s’illustrent souvent par leurs transparences. Très peu d’appels en profondeurs, de décrochages, ils n’arrivent que rarement à écarter le jeu et à créer des espaces. Benyamina, annoncé comme le sauveur n’a rien pu faire lui aussi. Evoluant tout seul en pointe durant prés d’une heure de jeu, il est carrément passé à côté de son match.
Mais il aura au moins le mérite de prouver que l’Algérie ne sait jamais bien jouer à chaque fois qu'elle évolue avec un seul attaquant en pointe. Ce système de jeu courtisé par Saâdane a été au bout du compte reconduit par Benchikha. Et pourtant, tout le monde attendait de ce coach une révolution tactique. Finalement, elle n’a pas eu lieu…
En prévision des prochains rendez-vous organisés pour le compte des éliminatoires de la CAN-2012, notamment le match incontournable face au Maroc le 25 mars prochain à Alger, les Fennecs n’ont nullement rassuré après le coup de sifflet final de cette rencontre amicale disputée au Luxembourg.
Le Pèlerin