Algérie - Benmeradi Catégorique, «La règle du 49/51 sera maintenue»
Selon le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi, qui a ouvert hier, au pavillon S du palais des Expositions (Pins-Maritimes), le 1er Salon national inversé de la sous-traitance (Sanist), le gouvernement «va améliorer le climat des affaires», en termes de «dé bureaucratisation », notamment. Une intention que le ministre de l’Industrie a exprimée lors de sa récente visite en France, où il a rencontré quelque 180 chefs de petites et moyennes entreprises, compréhensifs, selon lui, quant au système juridique algérien. Certes, la règle du 49/51 qui régit le partenariat et l’investissement «ne change pas», affirme M. Benmeradi. Néanmoins, les règles de fonctionnement, notamment dans le domaine juridique, vont changer même si «rien n’est annoncé», précise-t-il, élusif sur la nature des changements envisagés, si ce n’est que l’exécutif œuvre à développer «un véritable guichet unique» au niveau de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) et consolider le pouvoir de décision des représentants institutionnels représentés. Revenant sur son déplacement en France, voulu consolider un partenariat efficient et qu’il a qualifié de «visite positive», Mohamed Benmeradi a précisé que le projet Renault «avance bien», dans la mesure où les deux parties discutent plusieurs aspects d’ordre économique et commercial dont les volumes et modalités de commercialisation des véhicules fabriqués ainsi que le taux d’intégration industrielle. Le développement d’une intégration industrielle nationale, il en est aussi question lors de ce Sanist qui se poursuit jusqu’au 28 avril 2011, sous l’égide de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) et du département de M. Benmeradi et auquel participent plus d’une cinquantaine d’entreprises algériennes multisectorielles, en quête de fournisseurs et prestataires de services sous-traitants. A ce propos, Mohamed Benmeradi, qui a ouvert le Sanist en compagnie de son collègue au commerce, Mustapha Benbada, et du secrétaire général du ministère de l’Energie et des Mines, Fayçal Abbas, a exprimé la disponibilité de l’exécutif à accompagner les entreprises pour la certification de leurs produits et consolider le réseau de sous-traitance nationale. Et ce, dans la mesure où, la production nationale bénéficiant de la préférence, l’on entend agir en vue de réduire une facture d’importation en pièces de rechange et équipements qui avoisine les 3 milliards d’euros, avec seulement moins de 1% de produits fabriqués en Algérie que l’entreprise Sonatrach utilise.
Source Le Soir d’Algérie Chérif Bennaceur
Le Pèlerin