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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 10:52

Algérie - La direction sous contrôle judiciaire - Sonatrach dans la tourmente
sonatrach.jpg

Il sera très difficile à la compagnie nationale des hydrocarbures de se relever après le coup qu’elle a subi mercredi dernier à travers l’inculpation de 4 de ses 5 principaux dirigeants, dont le PDG et 3 vice-présidents, et non des moindres, puisqu’il s’agit des responsables de l’activité amont, exploration et production, du responsable de l’activité commercialisation et du responsable de l’activité transport par canalisations.
Si le PDG a été placé sous contrôle judiciaire ainsi que le vice-président responsable de l’activité commercialisation, les deux autres vice-présidents ont été placés sous mandat de dépôt. Cinq autres cadres dirigeants et non des moindres, puisqu’ils se classent dans la hiérarchie juste sous la fonction de vice-président, ont aussi été placés sous contrôle judiciaire. Le 5e vice-président non concerné par l’affaire a été nommé PDG par intérim. Bien que la présomption d’innocence bénéficie aux principaux inculpés, il n’en demeure pas moins que cette affaire a pris une tournure extraordinaire avec la neutralisation de la direction générale, et ce, même si les principaux inculpés seront innocentés. L’augmentation du chiffre d’affaires et la multiplication des projets parallèlement à l’augmentation des prix du pétrole ont fait que beaucoup d’argent se retrouve sur la table. Si la procédure de l’avis d’appel d’offres a donné de très bons résultats en matière de concurrence, le système du gré à gré a continué à fonctionner même s’il obéit à des critères précis.
En 2006, déjà, une enquête de l’IGF avait révélé l’importance des contrats conclus de gré à gré entre Sonatrach et BRC. L’affaire serait toujours en instruction auprès du tribunal de Bir Mourad Raïs, près la cour d’Alger.Pour ne pas avoir été protégée suffisamment, la compagnie nationale des hydrocarbures se retrouve ainsi dans la tourmente avec une direction générale décapitée en 24 heures avec toutes les conséquences que cela pourrait avoir sur sa gestion future et sur son image de marque. L’abcès aurait pu être crevé en 2006 avec l’apparition de l’affaire des contrats de gré à gré entre Sonatrach et BRC. Il faut rappeler que Sonatrach a été créée en 1963. Elle emploie environ 120 000 personnes, y compris les filiales. Elle est classée comme la première entreprise en Afrique sur 500 entreprises industrielles et la 12e plus grande compagnie pétrolière au monde. Sa capacité de production en matière de pétrole brut est de 1 450 000 barils par jour. La production commerciale de gaz naturel est de 85 milliards de mètres cubes dont les trois quarts sont exportés.
Sonatrach est présente dans plusieurs pays à travers le monde : Espagne, Royaume-Uni, Pérou, Mali, Niger, Mauritanie, Egypte, Libye... Sonatrach a réalisé en 2008 un bénéfice net de 594,27 milliards de dinars.Elle a réalisé en 2008 une augmentation des investissements de 598 milliards de dinars contre 451 milliards de dinars en 2007, soit une augmentation de 32%. En 2008, Sonatrach a réalisé des exportations de 76,9 milliards de dollars contre 59,5 milliards de dollars en 2007 soit une hausse de près de 29,4%. La taxe sur les profits exceptionnels (TPE), prélevée sur les droits des associés et reversée au Trésor public, s’est élevée à 2,6 milliards de dollars. Sur le chapitre de la fiscalité pétrolière, Sonatrach a versé au Trésor public 6489 milliards de dinars, dont 3296 milliards au titre de la régularisation comptable des exercices 2006 et 2007. Pour 2009 et suite à la chute des prix du pétrole, les exportations se situeraient aux environs de 43 milliards de dollars. Les recettes des hydrocarbures représentent 98% des revenus extérieurs de l’Algérie. C’est grâce à ces recettes que l’Algérie a pu payer une dette extérieure qui avoisinait les 30 milliards de dollars et qui avait mis à genoux le pays durant deux décennies.
Une diversion ?
La première entreprise africaine gangrenée par la quasi-totalité de ses dirigeants ! Ce que l’on raconte de l’Algérie en matière de corruption est bien en deçà de la réalité si l’on se réfère au scandale qui vient d’éclater à Sonatrach. Le président et quatre vice-présidents sur les cinq que compte la société sont impliqués dans des affaires liées au banditisme en col blanc. Heureusement qu’il en reste un cinquième, qui a été désigné pour assurer l’intérim. Ainsi, cette société, qui est notre fierté nationale, est devenue un repaire de corrompus. Des personnes impliquées ont même initié leurs enfants à la corruption, soulignant ainsi le degré d’immoralité dans lequel est tombé le pays. La crédibilité de Sonatrach sur la scène internationale en pâtira, elle qui a été considérée, jusqu’à une époque récente, comme un modèle pour le Tiers-Monde et un exemple à suivre pour les capacités managériales des Algériens. Depuis une dizaine d’années, elle est entrée dans une zone de turbulences, suite hasardeuse décidée par le ministre de l’Energie, Chakib Khelil. N’a-t-il pas ramené son cousin Réda Kemch, un trafiquant de voitures qui a fait de la prison en France, pour l’imposer comme directeur de cabinet du PDG ?
Mais cette décapitation de la direction de Sonatrach de façon aussi brutale ne cache-t-elle pas autre chose ? N’est-elle pas un pare-feu qui s’attaque à des niveaux intermédiaires pour empêcher d’aller à un niveau élevé ? L’on se rappelle l’affaire Khalifa. Ce n’est que le menu fretin qui a payé.Un très haut responsable a témoigné avoir falsifié des documents ; la présidente du tribunal ne l’a pas inquiété sous prétexte que c’est un témoin. Cela ne l’a pas empêché d’ordonner l’arrestation, en pleine audience, d’un autre témoin quelques jours plus tard. Le scandale de l’autoroute Est-Ouest est aussi significatif. Le secrétaire général du ministère des Travaux publics est inculpé.Est-ce que ses supérieurs ne savaient pas alors que des milliards de dollars étaient en jeu ?Aucun citoyen n’est en mesure d’accepter la version officielle.En liaison avec cette affaire, El Watan a révélé récemment que le trafiquant d’armes français Falcone, qui a maille à partir avec la justice de son pays, a séjourné en Algérie et eu affaire avec Chakib Khelil et Mohamed Béjaoui, l’ancien ministre des Affaires étrangères notamment.Aucune réaction officielle.Les chambres de béni-oui-oui qu’on appelle Assemblée nationale et Sénat n’ont rien trouvé à redire. « Les chiens aboient, la caravane passe » semble être la devise des maîtres du pays.Des seconds couteaux payeront pour l’ensemble, dans l’espoir de calmer l’opinion publique.Il est à craindre que le scandale de Sonatrach entre dans cette catégorie.
Source El Watan  Liès Sahar / Tayeb Belghiche
Le Pèlerin

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commentaires

Z
<br /> Un nouveau scandale de grande dimension impliquant Sonatrach sensuré par la presse algérienne francophone. Du courage Monsieur Mérabet .....<br /> <br /> <br /> ENERGIE<br /> <br /> <br /> Le nouveau<br /> Lobby “technologique” du<br /> captage et du stockage du CO2                                      Par:<br /> Y.Mérabet<br /> <br /> <br /> Au fait, le captage et le stockage du CO2 désignent une<br /> succession de procédés technologiques consistant à capter le dioxyde de carbone (CO2) présent dans les gaz rejetés par l'industrie, à le transporter et à l'injecter dans des formations<br /> géologiques. Les méthodes de séquestration sont loin d’avoir fait leur preuve sur le<br /> long terme et ce n’est qu’un prétexte pour la naissance de nouveau lobby “technologique”, après le lobby pétrolier qui contrôle toutes les nos réserves pétrolières, ce  véritable coupable de la libération massive du CO2 dans l’atmosphère.<br /> <br /> <br /> La mission principale du captage et stockage du CO2 (CSC)<br /> est la réduction des émissions de CO2 dues à la combustion de l’énergie fossile à des fins industrielles en premier lieu le charbon et le pétrole et les gaz conventionnels et non<br /> conventionnels.   Selon le degré de respect de la règlementation de la lutte contre le réchauffement climatique par les Etats, il pourrait être<br /> dans les autres secteurs de l’industrie, qui émettent beaucoup de CO2 comme la cimenterie, le raffinage, la sidérurgie, la pétrochimie, la transformation du pétrole et du gaz, etc. Une fois<br /> capté, le CO2 est transporté vers une formation géologique adaptée, dans laquelle il sera injecté afin de l'isoler à court terme de l'atmosphère. Les conséquences des modifications de la biomasse sont actuellement imprévisibles, car les processus<br /> bio-réactionnels ont étés peu étudiés dans les conditions correspondant à celle d’un stockage de gaz acides. Cette capture et ce stockage du CO2 à la manière ‘hypocrite’  dans un réservoir naturel, ne se passera pas sans conséquences graves dans le moyen et long terme, car cette pratique est  une source de fort déséquilibre thermodynamique (du coté mécanique), mais aussi peut perturber le fonctionnement biologique dans le réservoir. Du  coté écologie et lutte contre le réchauffement climatique, il est certain que cette ‘technologie laboratoire’ et loin de servir cette lutte, bien au contraire<br /> dans le long terme il faudrait s’attendre à des transformations imprévisibles dangereuses de l’écorce terrestre. La consommation de l’énergie fossile nécessaire au maintient du niveau de<br /> développement des pays fortement industrialisés et à l’accroissement du niveau de vie celui des pays émergeants, s’accompagnera par des émissions croissantes de rejets du CO2 dans l’atmosphère,<br /> qu’il faudrait le ‘cacher’ sous terre, au même titre que les déchets nucléaires. Cette pratique insolente pour le mépris de notre terre, nous rappelle celle ‘d’un homme malade qui cache ses crachats sous son lit’.  A cet effet, nous exprimons nos craintes sur<br /> l’invocation de la possibilité de<br /> séquestration qui pourrait conduire certains Etats à ne pas s’adopter à ce nouveau comportement mondial  de réduction du niveau de la consommation ou<br /> à ne pas soutenir des politiques énergiques en la matière, ainsi que le reste des résolutions sur la question du réchauffement climatique. Il y a également accord sur le fait que la<br /> séquestration, certes ‘ incontournable’ pour les pilleurs de la planète, sera chère et posera des problèmes d’environnement, elle restera qu’un<br /> moyen. « curatif » contre les émissions et une façon de tromper les écologistes. D’autres moyens que la nature a développés pour absorber le surplus<br /> du CO2 de l’atmosphère sont plus humains et justes, comme la reforestation par exemple.                                                               <br />                                                              Cela<br /> semble beaucoup moins absurde de planter des arbres que d’aller enterrer du CO2 sous terre, comme si la croute terrestre n’appartient plus à la terre! Quand on sait que le coût d’une (1) tonne de<br /> CO2 dégagé dans l’atmosphère fait des dégâts évalués à plus de 2000 $ et que des milliers, sinon des millions d’Ha de nos forêts ont été détruites ou brulés, sachant qu’une superficie de 300 Km2<br /> peut absorber 1 000 000 de tonnes de C02 en plus de  ses innombrables effets bénéfiques pour l’homme et la nature. Il serait quand même utile de<br /> replanter des arbres partout et là ou on le peut. La forêt reste le seul moyen pour absorber définitivement les rejets délibérés du C02 que l’homme méchant fait  jaillir de la terre. Certes le combat contre le réchauffement climatique est du long terme, que les pauvres doivent mener contre les riches, car ils ont besoin<br /> de vivre, mais viendra le jo<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> <br /> Re bonsoir Zino,<br /> Je ne connais pas très bien le sujet....Mais de façon intuitive je trouve cela assez idiot que de vouloir stocker le gaz carbonique sous terre...<br /> Il faut avoir un avis quantitatif que je n'ai pas....<br /> Planter des arbres me semble être une solution....Pas uniquement pour éliminer mathématiquement le gaz carbonique...Car il y a biens d'autres domaines pour lesquels il serait utile...Absobtion du<br /> CO2 naturellement mais aussi lutte contre l'avancée du désert amélioration du cadre de vie et de la santé des citoyens...et j'en passe<br /> Oui je crois que certains essaient de faire du fric...Vos propos me semblent frappés du bon sens<br /> Je vous souhaite une bonne soirée ...Il faut toujours aller jusqu'au bout de ces idées et mettre en œuvre tous les moyens pour les faire aboutir<br /> Bon courage<br /> Le Pèlerin<br /> <br /> <br /> <br />
Z
<br /> <br /> L'origine du scandale<br /> <br /> Le pétrole, le phosphate et le nucléaire<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Energie La grogne du ministère de l’énergie et des<br /> mines Par : Y.Mérabet Chakib Khalil nargue le nucléaire civil algérien « Vers 2020, l’Algérie aura sa première centrale nucléaire et nous aurons une<br /> centrale tous les cinq ans après », avait déclaré le ministre algérien de l’Energie et des Mines, à la radio algérienne, le 24 février dernier 2009. Le 14 juillet 2009 met fin au rêve algérien du nucléaire en déclarant « l’énergie nucléaire n’est plus une priorité pour l’Algérie. La création d’institut de l’engineering atomique à Ghardaïa, ne signifie pas pour autant que l’Algérie a décidé<br /> de se doter d’une centrale nucléaire ». Une part de singe chien pour l’Algérie, le plus grand dsert du monde et le plus le plus ensoleillé L’Algérie de tout le monde L’Algérie a besoin plus<br /> que jamais de diversifier ses sources d’énergie pour faire face à l’après-pétrole, l’énergie nucléaire est la seule source énergétique qui pourrait remplacer le<br /> pétrole et le gaz, sa matière première est abondante dans notre pays, il suffirait seulement de la valoriser. Depuis de longues années, l’Algérie a beaucoup investi dans le nucléaire. L’ambition<br /> des dirigeants algériens de l’époque était de doter le pays d’un parc de centrales électronucléaires nucléaires, remonte aux années 1970. Il était alors<br /> question de construire plusieurs centrales de 600 à 900 MW qui devaient assurer l’alimentation en énergie électrique et se substituer au gaz et au pétrole plus facilement exportables. Un effort<br /> considérable dans la formation du potentiel scientifique et technique a été déployé avec l’assistance de l’AIEA qui a financé, dans les années 1980, l’acquisition d’équipements et la formation de<br /> plusieurs centaines de chercheurs et techniciens dans ce domaine. Cette coopération s’est développée encore plus après la création en 1982 du Haut commissariat aux énergies nouvelles.<br /> Aujourd’hui, l’Algérie se voit sa filière nucléaire détruite et son parc ne compte seulement que deux réacteurs de recherche et d’application, lui servant de pièce de musée scientifique, l’un<br /> d’une capacité insignifiante exposé à Draria pour les étudiants, l’autre d’une ancienne technologie péri dans les sables d’Ain-Oussera en attendant le retour des enfants prodigues du pays. Ces réacteurs furent programmés et construits sous le régime nationaliste fort, de l’avant dernière décennie, d’autres gens se sont emparé du<br /> pouvoir et détruisirent tout ce que les autres ont fait de bien en l’occurrence le secteur de l’industrie, de l’agriculture et de l’énergie. Quelques élites<br /> nationales rescapées de la répression dirigée l’équipe Chakib Khalil réussirent à convaincre le gouvernement algérien pour reprendre le dossier du nucléaire algérien, qui fut confié<br /> malheureusement là ou il ne fallait pas et là ou les secrets d’Etat se vendent (Le quotidien d’Oran Du 12/10/2005 « Notre énergie au futur » par Y.Mérabet de la AARI). On lisant les<br /> déclarations de nos responsables, on a le pressentiment que ces gens là n’ont rien à voir avec l’Algérie et qui ne sont pas concernés par son futur, écoutons ces phrases « La création<br /> d’institut à Ghardaïa, ne signifie pas pour autant que l’Algérie a décidé de se doter d’une centrale nucléaire », « La création d’une centrale nucléaire exige une analyse profonde avant<br /> la prise de décision politique, qui tient compte de ses avantages mais également de ses inconvénients tant sur le plan financier qu’environnemental » Quel est votre jugement ? Eh<br /> bien ! L’acquisition de moyens de dissuasion pour protéger notre souveraineté nationale valent plus que sa peur, car c’est une continuité de la révolution algérienne que nous devons tous<br /> assumer, c’est le rêve de tout algérien de voir son pays puissant. L’Algérie est signataire du traité de non prolifération (TNP) le 30 mars 1996. En décembre de la même année, a été créé le<br /> Commissariat pour l’énergie atomique (Comena), principal instrument de la stratégie algérienne dans le domaine de l’énergie<br /> nucléaire. Une de ses missions est de promouvoir l’utilisation de cette énergie dans les secteurs de l’agriculture, l’hydraulique, l’industrie, la santé, l’aménagement du territoire ou les<br /> travaux publics. Le Comena a également pour mission d’assurer les conditions de stockage des déchets radioactifs et de veiller à leur gestion et contrôle. Deux<br /> accords de garantie ont été signés avec l’AIEA pour ces réacteurs, deux conventions sur la notification d’accident et sur l’assistance technique en cas d’accident et une convention sur la sûreté<br /> nucléaire. Depuis 2005, un décret fixe le cadre réglementaire de la gestion de ces déchets. Le Comena envisageait l’emploi de l’énergie nucléaire pour la<br /> production d’électricité et ses responsables souhaitent utiliser l’énergie nucléaire dans le vaste programme de production d’eau dessalée lancée par Algerian Energy Company (AEC) sur le littoral algérien, tout cela s’est traduit par de cuisants échecs que nous fait subir ce ministre. Le développement<br /> du nucléaire en Algérie devrait faire partie d’un vaste programme mondial de reconversion de la source fossile en source fissile en grande partie, mais aussi pour l’industrie militaire et civil.<br /> Mais les autorités algériennes n’arrivent pas à franchir les barrières imposées par l’AIEA et les pays européens pour priver l’Algérie de l’acquisition de cette industrie très lucrative. Même si<br /> l’Algérie arrivera à construire ses propres centrales, elle ne pourra pas produire de l’électricité librement, car elle se heurtera à la monopolisation de la production et la commercialisation du<br /> combustible par les trois principale puissance nucléaire à savoir la France, les Etats-Unis et la Russie, mais cela ne devrait pas nous décourager, l’exemple de l’IRAN devant nos yeux. De fortes<br /> pressions jusqu’à la menace d’intervention militaire ont été exercés sur la république islamique d’Iran par les Etats-Unis, leurs alliées européens, les monarchies arabes, Israël et même la<br /> Russie pour le priver de fabriquer son propre combustible. L’Algérie, à la tète d’un Chakib Khalil, n’arrivera jamais là ou les iraniens sont arrivés, c’est une question d’identitaire, de<br /> patriotisme et enfin d’hommes. Au manquement de tout ça, la question du nucléaire algérien doit se traiter dans le plus grand secret d’Etat, et non dans un Souk semblable à l’Immeuble Ahmed<br /> Gharmoul, lieu de la haute corruption ou tout se vend sur nos tètes. Mon pays est déshabillé, il est nu. L’avancée du Maroc et de la Tunisie le nucléaire civil<br /> Plus discrètement, nos frères marocains avancent aussi à pas mesurés sur la voie du nucléaire. Avec une particularité de nature à intéresser les responsables tunisiens : le Maroc compte sur<br /> leurs ses gisements de phosphate et celui du Sahara Occidental. En 2007, lors du voyage de Nicolas Sarkozy au Maroc, la présidente du Directoire d’Areva a signé avec le directeur gén&eac<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Bonsoir Zino,<br /> Ce que je discerne dans vos propos c'est l'hésitation de l'Algérie entre<br /> - Le solaire dont les techniques associées semblent faciles à maitriser ( production et transport)<br /> - Le nucléaire civil qui pose un problème celui de la gestion des déchets, plus difficile à gérer<br /> ...mais qui permettrait un pas vers la tentation du nucléaire militaire...Quoi de plus normal pour un pays comme l'Algérie quand on connait la nature des sentiments pour l'Iran ayant une approche<br /> similaire (" c’est le rêve de tout algérien de voir son pays puissant" dites vous).<br /> - La gestion d la production du gaz jusqu'à l'extinction de son existence<br /> Je pense tout d'abord que l'Algérie devrait faire un peu de prospective et viser un objectif<br /> " Que voulons nous devenir dans cinquante ans...Lorsque l'Algérie saura répondre à cette question, elle mettra en œuvre les moyens associés pour atteindre ces objectifs et la décision se fera<br /> sans difficulté<br /> Le problème actuel c'est que l'Algérie ne sait pas ce qu'elle veut ou du moins si l'une des parties veut blanc l'autre partie veut son contraire et ce qui prend le pas c'est l'immobilisme<br /> ...avec des coups de barre à droite puis à gauche....à désarmer le moindre coopérant malgré sa plus grande bonne volonté.<br /> Le destin d'un pays se forge en amont et non pas au hasard d'opportunités du moment  si alléchantes soient-elles<br /> Le problème de l'Algérie est simple<br /> Les moyens matériels sont présents<br /> Les moyens humains c'est autre chose car l'Algérie ne faisant pas confiance à ses élites ne fait rien pour les retenir (oui en apparence mais pas plus)<br /> L'ensemble des conservateurs applaudit et ne rêve que rien ne change ....Mais si l'on n'y veille pas les ressources se tariront....<br /> Je ne doute pas du sursaut de l'Algérie.....Mais le système a une inertie et avec les mentalités actuelles cela prendra plus de temps qu'ailleurs<br /> Le savoir s'en va et avec lui l'indépendance vis à vis du savoir et de la gestion des industries de pointe pour lesquelles on est obligé de s'adresser ailleurs<br /> Voilà le résultat d'une politique conservatrice à la recherche d'une inertie encore plus grande…. !!!<br /> <br /> <br /> Je suis désolé de vous parler ainsi...Il y a quelques année j'étais un<br /> peu plus optimiste...Je reste un humaniste t donc je pense qu'il y aura évolution mais nombreux sont ceux qui pensent le contraire<br /> J'espère que vous prendrez votre destin en main...C'est le seul moyen de votre sauvegarde<br /> Je vous remercie pour l'intérêt que vous portez à mes blogs<br /> Cordialement<br /> Le Pèlerin<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />