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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 00:02

Algérie - Avant-première algérienne de khouya  Un film contre les violences faites aux femmes

violences-envers-les-femmes.jpg

C’est devant une salle Ibn Zeydoun comble, partagée entre officiels, familles et proches, que le jeune Yanis Koussim présenta son dernier court métrage.

Après le Festival de Cannes où il a été présenté dans la section Short film, puis Locarno, au mois d’août dernier, où il avait remporté le prix Cinema e Gioventù (Cinéma et jeunesse) pour la section internationale, ensuite récemment aux JCC où il a obtenu une bourse d’écriture au nom symbolique de Sotigui Kouyaté d’une valeur de 10.000 euros, le court métrage Khouya, le tout nouveau de Yanis Koussim, devait enfin être vu et présenté en avant-première à Alger. Celle-ci fut en effet grandiose puisque son producteur Malek Ali-Yahia directeur de MD-Ciné a vu les choses en grand. La salle Ibn Zeydoun était pleine de monde entre représentants diplomatiques, journalistes et personnalités du monde du cinéma et de l’audiovisuel. Cette soirée fut rehaussée, par la présence de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, accompagnée de Zhira Yahi, sa chef de cabinet et porte-parle du ministère, ainsi que Ahmed Bedjaoui consultant cinéma, sans oublier le père du producteur qui n’est autre que Ali Yahia, Abdenour, président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme, des militantes et représentantes d’associations contre les violences faites aux femmes, des représentants de l’ambassade de France et des Nations unies, etc. En somme, que du beau monde pour donner du poids et du crédit à un sujet cinématographique tiré, hélas! du réel et que d’aucuns vivent au quotidien, comme l’a si bien rappelé le réalisateur du haut de sa tribune. Deuxième court métrage d’une trilogie, Khouya mêle, en effet, drame à la fiction en s’inspirant d’un fait divers qui continue à faire l’actualité. Yanis Koussim, très ému, fera aussi monter sur la scène Ibn Zeydoun les principaux acteurs de son film de 20 mn, à savoir Salima Abada, Nabil Asli, sa petite soeur Yasmine et autres membres de l’équipe technique, le reste des comédiens étant absents. Notons que cette projection s’est déroulée en présence de sa famille, père, mère, grand-mère et autre proches et amis venus le soutenir et l’encourager dans son combat et sa passion pour le cinéma. Khouya est l’histoire de trois soeurs et une mère interprétées respectivement par Samia Meziane, Salima Abada et Ania Louyanchi et bien entendu la grande comédienne Sonia dans le rôle de la mère. Trois soeurs et une mère donc dans la prisme de la violence du grand-frère qui impose son diktat à la famille jusqu’au jour fatidique. Un film poignant qui touche du doigt un tabou social national mais aussi bien universel, filmé avec justesse, et sans grand fracas mélodramatique.

La dernière séquence peut déranger, voire choquer. Et c’est normal, sans être un documentaire, le film décrit des souffrances «qui, à trop tirer sur la corde, aboutissent à une fatalité». C’est parce que la réalité dépasse parfois la fiction que ce film dénonciateur mérite d’exister. S’en offusquer est feindre de ne pas voir la réalité telle qu’elle est dépeinte. Avec vérité. Un film utile donc, car nous mettant en défi face à notre propre capacité à admettre ce tragique-là. Il suffit seulement d’ouvrir les yeux. Cela se passe juste à côté...En dépit du noir tableau brossé, le désir de vie y règne comme une belle fleur de lilas qui naît à l’orée du printemps, comme une mélodie qui étend ses rayons de soleil pour un lendemain enchanteur... et c’est pourquoi le producteur l’a-t-il proposé aux associations, si besoin est, afin de servir de catalyseur ou d’instrument de sensibilisation auprès des femmes. Il n’omettra pas non plus, en s’adressant à la ministre de la Culture de demander d’aider davantage nos jeunes cinéastes en citant les noms de plusieurs jeunes et talentueux réalisateurs, à l’instar de Yasmine Chouikh, Abdenour Zahzah récemment distingué au Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier pour son court métrage Garagouz, Khaled Benaïssa, et bien entendu Yanis Koussim, sans oublier pour notre part, Mounès Khemmar qui vient d’être récompensé du Prix du meilleur court métrage au Festival d’Abou Dhabi pour son touchant film Le Dernier passager. «Merci de faire encore et toujours pour les jeunes cinéastes. Donnez-leur les moyens et ils changeront le monde», a-t-il dit.

Source L’Expression O. Hind

Le Pèlerin

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