Automobile: Les clés pour rouler moins cher dès le 1er kilomètre
Essai du Dacia Duster 2 dans sa version 4 roues motrices dans les Vosges à Mirecourt en novembre 2013.
Etude
Le magazine «L'Argus» vient de publier son étude annuelle «PRK» (Prix revient kilométrique)...
Même méthodologie, mais nouveaux gagnants : ce PKR 2014 recèle de belles surprises. Comme chaque année, le magazine spécialisé L’Argus a décortiqué le véritable prix de revient de 1.000 modèles auto à chaque kilomètre parcouru en fonction de la durée de détention et de son type d’utilisation.
Prix d’achat au catalogue, bonus ou malus écologique mais aussi coût de la carte grise, consommation de carburant, prix de l’assurance et d’un éventuel crédit, coût de l’entretien (révision, remplacement des pièces d’usure) et décote: tous ces critères ont été passés à la moulinette sur cinq années d’utilisation, avec des kilométrages oscillant entre 10.000 et 35.000 km/an.
Un standing qui se paie cher
Résultat: oui, les grosses cylindrées les plus luxueuses sont bien les plus chères à l’achat et à l’utilisation (4,95 euros/km pour la Mercedes E500 Executive qui détrône ainsi l’Infiniti FX375 Premium BVA à 4,56 euros en 2013). Mais, non les plus petits modèles, eux, ne sont pas forcément les plus économiques à l’usage.
En effet, cette année, c’est le Dacia Duster 1.5 dCi90 4X2, le crossover star de la marque low-cost du groupe Renault qui remporte le pompon avec un «PKR» de 0,48 euro en valeur brute sur 10.000 km dès la première année de détention.
Il coiffe ainsi au poteau le lauréat 2013, la Twingo 1.2 LEV 16v 75 Life eco² qui affiche cette année un «PKR» de 0,67 euro.
En 2e position ex-aequo trônent deux autres modèles Dacia : le Sandero 1.2 16v et la Logan 1.2 16v 75ch (0,50 euro/km), qui font mieux que les petites citadines Fiat Panda 1.2 8v 69ch et Suzuki Alto II 1.0 VVT (0,54 cts) ou même que la Smart Fortwo Coupe 61ch mhd Pure Softip (0,55 euro)
«Si, d’une manière générale, une petite voiture pèse moins lourd dans le budget, le Dacia Duster est le contre exemple parfait démontrant que les plus petites ne sont pas forcément les moins chères. Outre les dimensions extérieures du véhicule, il sera question de standing, de marque et de motorisation», souligne l’Argus dans un communiqué.
Des distances qui comptent
Dans une même catégorie de véhicules, le «PK » peut ainsi quasiment passer du simple au double, entre un modèle «low cost» comme la Dacia Sandero (à partir de 0,50 euro/km) et un modèle «premium» comme l’Audi A1 (0,92 euro/km).
Enfin cette étude confirme à nouveau que le nombre de kilomètres parcourus est un critère déterminant dans le coût réel d’un véhicule. Plus il augmente, plus les frais fixes (crédit, assurance, décote) seront en effet vite amortis: «Ainsi, par exemple, la Renault Clio dCi90 Energy coûtera 0,91 euro du km la première année pour 10 000 km, mais seulement 0,41 euro pour 25 000 km parcourus», note L’Argus dans son communiqué.
Même chose pour le choix d’une motorisation essence ou diesel : c’est en réalité à partir de 20 000 km parcourus par an que le diesel se révèlera véritablement plus rentable à l’usage, souligne L’Argus.
Enfin, la durée de détention joue aussi un rôle majeur, les trois premières années de détention étant de loin les plus coûteuses. C’est notamment vrai pour les voitures «tendances», très personnalisées. S’ils coûtent plus cher à l’achat que des modèles conventionnels, «ces véhicules très demandés profitent d’une cote bien plus solide sur les 24 à 36 premiers mois d’utilisation, là où la courbe de décote est la plus accentuée», explique le magazine. Résultat: à partir de la troisième ou quatrième année de détention, les coûts de détention deviennent identiques.
Source 20minutes.fr Claire Planchard
Le Pèlerin