Les progressistes et les modernistes visés
La Tunisie n’a pas bougé à cause d’un tremblement de terre, mais du terrible assassinat du porte-voix de la révolution tunisienne, l’apposant farouche au régime Ben Ali, maître Chokri Belaïd, le 6 fevrier 2013.
Cet acte lâche vise en réalité tous les progressistes et modernistes tunisiens. Le parti islamiste Ennahda en panne de perspective et programme politique, aux commandes de la Tunisie, ne cesse d’encourager les salafistes à occuper l’espace public pour faire admettre au peuple tunisien que la charia est la seule solution économique et sociale du pays. Aujourd’hui, c’est aussi l’élite et les universitaires tunisiens qui seront visés par cette nouvelle vague de violence déjà vécue par l’Algérie pendant les années 1990. Tous les malheurs des pays arabes et musulmans sont l’œuvre du Qatar et de l’Arabie Saoudite ; ces derniers ne s’arrêtent pas de financer, par l’argent du pétrole et de la corruption, l’islam politique et radical dans le but d’arrêter l’émergence des forces du progrès. Notre islam est celui de la tolérance, l’acceptation de l’autre. Il est temps que les pays du monde entier prennent conscience du danger que représentent ces deux pays sur l’humanité entière, considérés comme des armes à destruction massive, avant que ça ne soit trop tard.
Source Le Soir d’Algérie Ali Laouari, juriste
Le Pèlerin