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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 09:06

Algérie - Tipasa: Que faire pour stopper les harraga ?

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Les travaux du Symposium international sur la migration organisé par le Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD) se sont clôturés vendredi. Monsieur Ferfara Mohammed Yacine, le directeur du CREAD précise certaines préoccupations des pays du Sud, portant notamment sur le phénomène migratoire, devenu aujourd'hui un problème de société. Il précisera dans ce cadre que «il y'a perte de compétences qui migrent vers le Nord, dont il est impossible d'évaluer le coût induit par ces migrations.» Mohammed Saib Musette, chercheur au CREAD, précise ce phénomène de migration de personnes résidant au sud de la Méditerranée qui tentent l'aventure vers l'Europe le plus souvent au péril de leur vie. Ainsi, le phénomène HARRAGA a été décortiqué. «Il s'agit d'une migration irrégulière facilitée le plus souvent par la proximité géographique avec certains pays européens» a indiqué Med Saib Musette. Plusieurs orateurs ont intervenu pour mettre à l'index les réseaux de passeurs de HARRAGA, et le mal-vivre des jeunes à l'origine de ce désir de traverser la Méditerranée.

Ces mêmes orateurs tout en évoquant les mesures sécuritaires prises par certains Etats du Maghreb pour juguler cette migration intercontinentale, estiment que plusieurs Etats africains ne disposent pas encore de moyens pour lutter contre ce phénomène.

Ainsi, Mohammed Saib Musette conclut que cette migration illégale : «offre les cerveaux et les compétences des pays du Sud aux puissances du marché, cela sans contrepartie» Nonobstant cette réalité, les orateurs sont unanimes pour affirmer que «la migration vers le Nord est en baisse, grâce aux diverses mesures prises pour juguler ce phénomène.»

Source Le Quotidien d’Oran Larbi Houari

Le Pèlerin

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 23:30

 Histoire de l’Algérie - L'Afrique du Nord ottomane

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L'a

rrivée en Tunisie d'Aruj Barabaros, pirate grec de mer Ionienne, plus connu sous le nom de Barberousse, marque au début du XVIe siècle l'émergence de la course ottomane. Dès lors, une lutte acharnée oppose les corsaires de la Sublime Porte aux Habsbourg espagnols pour le contrôle du Maghreb. Jean-Paul Roux nous fait le récit de ce conflit haletant et sans merci dont les Ottomans sortirent vainqueurs.

La naissance de la course ottomane

Au début du XVIe siècle, l'Afrique du Nord que les Ottomans nomment Maghreb, après avoir connu une brillante civilisation, est en pleine décadence. Frappée de plein fouet par la Grande Peste de 1384, elle n'a pas opéré son redressement démographique et poursuit une désertification amorcée depuis longtemps déjà par les invasions hilaliennes, celles d'Arabes bédouins qui encombraient l'Égypte et que les Fatimides avaient lancés sur elle (1052). La région qui correspond à l'actuelle Algérie, déchirée entre le Maroc et la Tunisie – nommée alors Ifriqiya – sombre dans le chaos. Les chérifs marocains, déjà vers 1500, comme plus tard encore la dynastie sa'adienne (1554-1659), sont impuissants en face des Portugais qui s'emparent de leurs côtes océaniques, étapes sur leur nouvelle route vers le cap de Bonne Espérance. Les Hafsides de Tunis, au pouvoir depuis 1228, s'essoufflent et ne contrôlent plus ni la mer ni les terres. C'est en vain qu'un sang nouveau et riche coule dans ses veines, celui des musulmans d'Espagne qui commencent à affluer après la destruction du royaume de Grenade en 1492 ; en effet, leur arrivée multiplie les problèmes, à commencer par celui de leur assimilation. Enivrés par leurs succès maritimes et coloniaux et par l'achèvement de la Reconquista, Portugais et Espagnols rêvent de s'emparer de l'Afrique, sachant bien qu'il leur est impossible d'obtenir des succès décisifs contre les Turcs ottomans en Europe orientale. Ils ont la maîtrise des mers et devant leur flotte il n'y a guère que des pirates dont les repaires sont encore au Levant, hors de leur portée, des gens que meuvent seulement leur goût de l'aventure, leur soif du gain et de la rapine.

Depuis toujours il y a des pirates en Méditerranée et, comme le disait Braudel, la piraterie y est « une institution antique et généralisée ». Les corsaires qui se différencient des pirates – bien que la distinction ne soit pas toujours nette entre les uns et les autres – sont plus récents. Ce sont, en principe, des marins indépendants qui se sont mis au service d'un prince ou d'un État, agissent pour leur compte et dépendent d'eux. Ils sont autorisés à attaquer les vaisseaux et à piller les rivages des ennemis, en temps de guerre certes, mais aussi en temps de paix, pour se dédommager des frais ou des pertes qu'ils ont eus lors des conflits. Bien que les Arabes aient agi en véritables corsaires aux premiers siècles de leur expansion dans le monde, et plus encore à partir du Xe siècle, la course ne fut vraiment institutionnalisée qu'au XIIe siècle par les Européens et, pendant des décennies, vaisseaux gênois et catalans ravagèrent les côtes nord-africaines sans susciter de réactions significatives. La situation change radicalement au début du XVIème siècle. Les corsaires musulmans tiennent désormais le devant de la scène, se montrent partout, deviennent d'une fantastique audace. Ils la conserveront jusqu'au XIXe siècle, mais avec de moins en moins d'efficacité au fur et à mesure que la puissance de l'Europe s'affirmera.

La course turque naît de la rencontre de circonstances favorables et d'hommes capables de les exploiter. Les circonstances sont celles qu'offre la Tunisie sur le point de succomber sous les coups des Espagnols. Les hommes sont quatre frères grecs renégats, les Barbaros, dont nous avons transformé le nom en Barberousse, et d'abord de l'un d'eux, Aruj ou Orudj. Depuis longtemps les Barabros se livraient à la piraterie en mer Ionienne d'où, parfois, ils poussaient des pointes jusqu'en Méditerranée occidentale. Le chef de leur famille, Orudj, n'avait pas connu que des succès. Capturé en 1501, il avait ramé trois ans sur les galères des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Quand il recouvre la liberté, il a la chance de recevoir du souverain hafside de Tunis aux abois l'autorisation d'utiliser le port de La Goulette et, peu après, l'île de Djerba. Entré ainsi au service d'un prince, il cesse d'être pirate pour devenir corsaire et bientôt il ne tarde pas à avoir maints émules. De tous ces marins qui se manifestent alors, quelques-uns, très peu, sont des Turcs, comme Dragut – Durgut – ou de naissance musulmane. La plupart sont des chrétiens apostats, des Calabrais, des Siciliens, des Corses, parfois même des hommes du Nord, tels que les Danois. Ils arborent le titre de reis – chef – mais en Europe on les nomme tous « barbaresques », en jouant sur les noms « barbares », « berbères » et « Barbaros ». Certains ne manquent pas de noblesse de cœur. Les autres sont au contraire des hommes sans foi ni loi, des bêtes féroces. Mais ils sont courageux, savent naviguer, se battre et révèlent rapidement une redoutable efficacité.

Habsbourg et Ottomans, la lutte pour le Maghreb

Orudj remporte de brillants succès. Il arrête à Djerba (1511) la marche triomphale du corsaire Pedro Navarro qui avait pris Oran, Bougie, Tripoli, et à l'appel des Algérois, il parvient à enlever Alger aux Espagnols, tout en leur laissant le fort du Penon, et il s'y fait proclamer sultan (1515). Il meurt peu après au combat contre une armée de Charles Quint évaluée à cent mille hommes. Exagération ? Sans doute. Son frère Hayrettin, qui lui succède, comprend que le Maghreb ne pourra pas résister aux chrétiens, même avec l'appui des corsaires, qu'il lui faut une grande puissance sur qui s'appuyer et il se place spontanément dans la vassalité du sultan de Constantinople qui vient de se rendre maître de tout le Proche-Orient (1518). Il est aussitôt nommé beylerbey, gouverneur de province, et reçoit des renforts en hommes et en canons. L'Algérie entre dans l'Empire ottoman.

Une lutte acharnée commence entre les Ottomans et les Habsbourg pour la possession de l'Afrique du Nord. Elle durera sans discontinuité jusqu'en 1581. Aurait-elle pu être abrégée ? On a suggéré que ni Barberousse ni le grand amiral génois Andrea Doria n'ont jamais voulu remporter la victoire décisive qui les eût rendus moins indispensables. C'est peut-être vrai. Les Ottomans réussissent pourtant fort bien. En 1520, Barberousse chasse les Espagnols du Penon, faisant d'Alger une base désormais imprenable. Nommé grand amiral de l'Empire, il s'empare de Tunis (1534), mais est obligé de s'enfuir devant l'immense armada – quatre cents vaisseaux – que Charles Quint mène en personne (1531). La Sublime Porte – le gouvernement ottoman – décide alors de se doter enfin de la flotte qui lui manque encore et elle le fait avec une rapidité stupéfiante. Dès 1551, Dragut prend Tripoli ; en 1560, Piyale Pacha et Djerba. Trente-cinq ans plus tard, après la bataille de Lépante (1571) et l'anéantissement de l'escadre turque – et l'immense cri de joie qu'a poussé toute la Chrétienté – les reis reprennent Tunis (1574), cette fois définitivement. Après Alger, la Tunisie devient province ottomane.

C'est quelques mois avant qu'un des héros de Lépante, Cervantès, ne soit capturé par le corsaire algérois, Dali Mami, qui le vendra d'ailleurs à l'un de ses collègues, Hasan Bacha, un Vénitien renégat. L'auteur de Don Quichotte passera cinq ans dans les bagnes algérois avant d'être racheté par les Trinitaires, ces pères missionnaires spécialisés dans la libération des chrétiens tombés aux mains des Barbaresques (1580). Il faut lire ce qu'écrit le célèbre captif sur ces geôles, inhumaines bien sûr, où s'entassent quelque vingt-cinq mille hommes. Nous sommes, il est vrai, sous ce rapport, à la pire époque : il n'en restera plus que trois mille vers 1750, que trois cents à l'arrivée des Français en 1830 ; et il est vrai que le sort des musulmans captifs des Occidentaux n'est pas meilleur.

En 1581, Philippe II d'Espagne renonce enfin à la lutte. Il signe avec les Ottomans un traité par lequel il abandonne toutes ses possessions africaines, à l'exception de Mers el-Kebir, de Melilla et d'Oran – qui ne sera « libérée » qu'en 1792 – et reconnaît comme possession turque les Régences d'Alger et de Tunis, la Cyrénaïque et la Tripolitaine. Cela n'empêchera pas l'Espagne de tenter à plusieurs reprises des opérations contre l'Afrique du Nord, ainsi en 1775 quand elle débarquera à Alger. Mais c'est surtout l'Angleterre et la France qui prendront le relais. La première bombardera les bases barbaresques en 1622, 1635 et 1672, la seconde en 1661, 1665, 1682 et 1683. Ces attaques n'empêchent pas au reste que se développent des relations culturelles et économiques entre les Africains et les Européens. Dés 1577, il y a un consulat marseillais à Alger.

Autorité et influence ottomanes

Au plus fort de la lutte, dans la première moitié du XVIe siècle, les reis et les gouverneurs envoyés par la Sublime Porte vivent sur mer ou retranchés dans leurs ports. Les Bédouins sont livrés à eux-mêmes et l'anarchie perdure. C'est seulement à partir de 1550 que les conquérants commencent à s'occuper de l'arrière-pays. Cette année-là, Hasan Pacha, fils de Hairettin Barberousse (1544-1552), fait de Tlemcen un centre militaire et administratif sous contrôle turc et son successeur, Salih Reis (1552-1556), installe une garnison permanente à Biskra, puis s'avance dans le Sahara où il occupe Touggourt et Ouargla. Plus à l'ouest, les Ottomans se heurtent aux Marocains lors du sac de Fès en 1553. A Tunis, en revanche, la conquête de l'intérieur ne sera vraiment achevée que par Ali Beg (1759-1782) et Hammudi Bey (1782-1814).

Succès des Ottomans ? Oui, en théorie. En fait ceux-ci, les Turcs en particulier, ne sont pas très nombreux au Maghreb, et si au XVIe siècle, leurs troupes contribuent largement aux succès, leur rôle ne cesse de décroître au profit des indigènes. C'est ainsi qu'à Tunis, au XVIIe siècle, il y a en tout et pour tout quatre mille janissaires. En conséquence, les provinces jouissent vite d'une très large autonomie, presque de l'indépendance. À Alger, le dey est un quasi-souverain. À Tunis, la dynastie des beys husainides exerce un pouvoir presque sans contrôle à partir de 1705. Ici et là, on ne paie plus le tribut, mais on envoie des cadeaux aux sultans. On se montre certes obséquieux, mais plus on l'est, moins on obéit. En Tripolitaine, plus proche du centre de l'empire, l'occupation du pays par les troupes ottomanes demeure en revanche réelle et la soumission des beylerbey est absolue. Mais ce sont les janissaires qui, comme ailleurs, inclinent à la révolte. En 1609, pour les mettre au pas, les deys sont contraints d'agir en dictateurs. En 1711, les Karamanli s'auto proclament deys et pachas, ce qu'entérine la Sublime Porte après deux ans d'hésitations, et ils gouvernent le pays jusqu'en 1835. Cette année-là, les Ottomans, qui tentent de réformer et leur Empire et ses institutions, envoient un corps expéditionnaire pour rétablir intégralement leur autorité. Néanmoins, quand l'Italie attaquera la Libye en 1911, il y aura bien peu de soldats turcs pour la défendre et l'énergique résistance d'Enver Bey, ancien attaché militaire à Berlin, y sera surtout l'œuvre des recrues indigènes. Du moins l'Empire ottoman luttera-t-il.

Au siècle précédent, quand la France s'était emparé d'Alger, le gouvernement du sultan s'était contenté d'adresser de platoniques protestations, tout en refusant de reconnaître le fait accompli de l'annexion. Un peu plus tard, lors de l'établissement du protectorat français sur la Tunisie (1881), seule la fiction d'une souveraineté ottomane avait été maintenue.

Il est malaisé de mesurer l'importance des influences turques sur le Maghreb. Il demeure aujourd'hui quelques grandes familles, dont celle de l'ancien dey d'Alger, qui se souviennent de leurs origines turques ou se disent turques. Quelques monuments affichent leur filiation avec Istanbul, des minarets polygonaux ou cylindriques dans ces pays qui demeurent attachés au minaret sur plan carré, hérité des églises syriennes ; des mosquées sous grande coupole centrale, ainsi celles de la Pêcherie à Alger (1660) ou celle de Sidi Mahrez à Tunis (vers 1675). On discute pour décider si l'art des tapis, très florissant, mais de moindre qualité que dans le monde turco-iranien, existait avant l'arrivée des Ottomans. D'aucuns le prétendent à la lecture des textes qui parlent au XIIIe siècle de « tapis sarrasins », sans pouvoir affirmer qu'ils évoquent des tapis noués, de haute laine, ou des fortes étoffes tissées – nommées généralement kilim. D'autres le refusent en constatant que les productions de Kairouan, comme celles d'ailleurs de Sétif ou de Rabat, présentent au XVIIIe siècle des motifs purement anatoliens. Malgré ces influences et d'autres, perceptibles dans le décor des objets manufacturés, armes, céramiques, on peut se demander si l'Afrique du Nord ottomane ne s'est pas mise surtout à l'école de l'Italie. La présence de celle-ci est flagrante tant dans l'architecture que dans la décoration, peut-être aussi dans une certaine manière de vivre et de penser. Avant d'être colonisée par elle, l'Afrique du Nord s'est ouverte à l'Europe.

Source Clio.fr Jean-Paul Roux

Directeur de recherche honoraire au CNRS Ancien professeur titulaire de la section d'art islamique à l'École du Louvre

Le Pèlerin

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 23:06

Algérie - Les auteurs du detournement de 9000 milliards sont passés au Maroc

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Selon des sources bien informées sur l’affaire de transfert illégal de plus de 9000 milliards vers l’Espagne dans des valises par les ports d’Alger et d’Oran, et dans laquelle une enquête était en cours au niveau du tribunal de Sidi M’hamed dans la capitale, certains cadres de l’état, impliqués dans cette affaires auraient quitter le territoire national pour le Maroc.

Dans ce sens, nos sources font savoir que certains cadres des entreprises algériennes habitant dans la wilaya d’Oran se seraient enfuit vers le Maroc alors qu’ils étaient mis sous contrôle judiciaire. Ils seraient au nombre de six. A noter que la chambre d’accusation près le tribunal d’Alger avait émis un mandat d’arrêt contre plus de quarante personnes accusés dans la même affaire après à une plainte déposée par la direction des douanes algériennes contre une longue liste de personnalités suite à une correspondance des autorités espagnoles pour une enquête sur l’origine de ces fonds colossaux que ces derniers versaient dans des banques espagnoles.

Par ailleurs, l’enquête sécuritaire et judiciaire a abouti à la définition du montant détourné vers l’Espagne et qui est estimé à 900 millions d’Euros, soit plus de 9.000 milliards de centimes, durant les trois dernières années.

L’enquête a pu aussi identifier les têtes du réseau de détournement de fonds vers l’Espagne, il s’agit de cadres de l’état qui occupent différents postes dans des ministères, des docteurs des universités de l’Ouest et des hommes d’affaires, promoteurs et des importateurs de vêtements.

A noter que les autorités espagnoles avaient présenté des noms de personnes qu’elles ont interrogés, 19 sur un total de 50 personnes à Alger, membres du réseau. La majorité d’entre eux avaient transféré illégalement des fonds vers l’Espagne par l’aéroport Houari Boumediene alors que quatre l’ont effectué par le port d’Alger. La majorité de ces personnes seraient des importateurs de sous-vêtement féminins activant connu dans le milieu à Alger.

Source http://www.tamanrasset.net

Le Pèlerin

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 23:05

 A deux pas de chez moi en Ariège, la carrière de talc Trimouns

A 1800 mètres d’altitude, visitez le site de la carrière de Trimouns, l'une des plus grandes exploitations mondiales de talc à ciel ouvert en activité. Surplombant la vallée de l’Ariège, face à la chaîne des Pyrénées, un immense cirque blanc s’offre à vos yeux. 

Pour plus d’information je vous invite à cliquer sur les liens suivants : 

http://www.vtt-vallees-ax.fr/html/partenaires/carriere_talc/accueil.htm 

http://www.ariege.com/geologie/talc/index.html

Le Pèlerin

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 03:29

Algérie - Mohand-Chérif Hannachi - “Je ne me suis jamais retiré de la présidence de la JSK !”

hannachi JSK

 

Le prétendu retrait de Mohand-Chérif Hannachi de la présidence de la JSK aura suscité, durant tout ce week-end, beaucoup de commentaires et surtout de nombreuses interrogations en Kabylie. Accosté hier après-midi au cimetière M’douha de Tizi Ouzou, où il a tenu à assister aux obsèques de Mustapha Annane, l’ancien milieu de terrain international qui fut son ami et surtout son coéquipier à la JSK depuis les minimes jusqu’en séniors, Hannachi a tenu à nous préciser qu’il n’a jamais été question d’un retrait de ses fonctions de président de la JSK. “Je suis toujours là et je continuerai à servir mon club la JSK tant que Dieu me donnera santé et vigueur.
C’est vrai que je suis malade depuis quelques jours et mes médecins m’ont conseillé de prendre quelques jours de repos et me soigner énergiquement pour ne pas aggraver mon état de santé. Donc, c’est juste un congé et non pas un retrait”, a-t-il déclaré. “J’ai déclaré aux journalistes que je n’avais reçu aucune décision de suspension émanant de la FAF et que de toute façon je ne mérite aucune sanction”, dira Hannachi, qui a été aux côtés de Mahieddine Khalef. “Par ailleurs, je n’ai jamais annoncé la nomination de Mahieddine Khalef comme conseiller technique de la JSK, car Khalef fait partie du club depuis longtemps déjà. Il a toujours aidé et conseillé le club même dans les moments difficiles. Il est là devant vous et il peut vous confirmer qu’il n’a jamais quitté la JSK et qu’il est toujours chez lui. Mieux encore, je peux même lui proposer la fonction de président de la JSK s’il est disposé à le faire. Tout cela pour vous dire que Mahieddine Khalef a toujours servi la JSK et il continuera à la servir de loin ou de près, que ça soit bien clair !”, précisera le président Hannachi, qui ne s’est pas déplacé hier à Bordj Bou-Arrérridj avec son équipe qui affrontait le club local, mais il s’est envolé hier soir vers Paris pour subir un bilan médical approfondi dans un hôpital parisien.
Visiblement malade et surtout terriblement marqué par une semaine éprouvante en raison des échéances africaines de son club et surtout du conflit JSK-FAF, le président Hannachi a donc décidé de prendre quelques jours de repos tout en ayant confirmé l’intérim à deux de ses proches, en l’occurrence Mustapha Ouaked, vice-président de la JSK et Saïd Boukari, secrétaire général de la JSK.

Source Liberté Mohamed Haouchine

Le Pèlerin

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 03:25

France - Retraites - Les députés retraités touchaient un treizième mois

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Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a discrètement supprimé un avantage dont bénéficiaient depuis longtemps les députés à la retraite: le paiement d'un treizième mois.

Les députés retraités touchaient un treizième mois Comment les députés vont réformer leur régime de retraite

e président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a discrètement supprimé un avantage dont bénéficiaient les députés à la retraite: le paiement d'un treizième mois.

Lorsque le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a annoncé mercredi dernier une diminution prochaine de la retraite des anciens députés d'exactement 8%, la mesure a été unanimement applaudie. Elle s'inscrit en effet dans la réforme des régimes de retraite des parlementaires, avantageux et très impopulaires, à l'heure où celui des français passe à la moulinette de la réforme.
Mais cette annonce cachait manifestement un secret bien gardé du grand public. Les anciens députés, devenus retraités, continuent à percevoir un treizième mois. Un avantage qui ne s'appuie sur aucune base légale. Or cette rémunération représente...8% du total des pensions des anciens locataires du Palais-Bourbon.
Bernard Accoyer a donc, en réalité, décidé de la supprimer. Très discrètement.

Source RMC.fr

Le Pèlerin

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 03:18

155 milliards de dollars d’investissements publics "neufs", en plus des 130 milliards USD de parachèvement des projets en cours et développement "prioritaire" des Hauts-Plateaux

trancon alger constantine

Le programme d’action 2010-2014 prévoit, en fait, 155 milliards de dollars d’investissements publics "neufs", en plus des 130 milliards USD de parachèvement des projets en cours, à moitié orientés vers le développement humain et vers le développement "prioritaire" des Hauts-Plateaux, "l’épine dorsale" du développement futur.

 Dans sa déclaration de politique générale, présentée jeudi à l’Assemblée  populaire nationale, le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, a tenu à présenter des explications à la représentation nationale au sujet du montant jugé parfois exagéré du programme d’investissements publics et des "motivations des reliquats"  des programmes précédents de 130 milliards de dollars, dits "programmes en  cours".        

Ces reliquats, explique-t-il, sont dus à plusieurs causes dont "l’extension substantiels" des plans d’investissements précédents, comme c’est le cas des  programmes supplémentaires développement local (Hauts-Plateaux, grand Sud, etc engagés depuis 2006, soit deux ans après l’adoption du premier plan 2005-2009,  qui ont nécessité une enveloppe supplémentaire de près de 1270 milliards de  DA (plus de 17 milliards de dollars).

S’y ajoutent les programmes complémentaires à cheval entre deux plans de développement, tels le parachèvement, à fin 2009, de 500.000 logements financés ou aidés par l’Etat enregistré à la fin décembre 2009, ou les extensions des routes, barrages et autres infrastructures.

Ces reliquats sont également dus à des "lacunes", des "retards" dus à la rareté du foncier, la saturation de l’outil d’études et réalisation, aux allongements des délais dans l’approbation des projets publics, ainsi que l’insuffisance de maturation des projets ou le renchérissement des intrants.

Pour la seule année 2010, ces reliquats, ont représenté 815 milliards de dinars (plus de 11 milliards de dollars) qu’il faudra bien assumer pour éviter des "années blanches" dans la réponse aux besoins sociaux. 

Aussi, le programme "neuf" de 155 milliards de dollars répond-il à la nécessité de parachever les infrastructures de base réalisées, ces dernières années, pour en assurer l’intégration et rationalité et répondre aux nouvelles demandes sociales, à l’instar de l’augmentation du nombre d’élèves et d’universitaires (deux millions d’étudiants attendus en 2014), logements, etc. 

L’ampleur de ce budget, qui risque d’absorber la majeure partie des réserves en devise du pays, autre "critique majeure" du programme, se justifie  également par la "doctrine" qui prévaut dans notre pays, qui consiste à veiller  à fournir les conditions de vie et de travail décents aux populations là ou  elles se trouvent et assurer l’équilibre régional. Il s’agit aussi, plaide le Premier ministre, de rattraper 20 ans de sous-investissements publics et le nécessaire prolongement des efforts engagés  pour la réalisation des infrastructures. 

Ce gigantesque effort est aussi rendu possible par la disponibilité  d’une épargne nationale de 4000 milliards de dinars, du fonds de recettes peu  utilisé par les investisseurs nationaux (dÆoù les surliquidités décriées), qui  permet de financer ce programme avant d’autres surenchérissements des coûts  et sans recourir à l’endettement, voire en maintenant une réserve (épargne)  stratégique de 10 milliards de dollars.

Outre ces explications, le Premier ministre assure également que ce financement sera "d’autant plus aisé" qu’un "consensus national graduel"  s’instaure à propos de la "rigueur" des dépenses publiques, des réductions des  "gaspillages", l’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale "sans  remise en cause de la justice sociale". 

Au titre de cette doctrine, outre la poursuite des rattrapages des déficits,  ce plan lance la 2e génération d’investissements de développement et d’aménagement  du territoire tel que définit par le plan d’aménagement à l’horizon 2030 adopté  cette année.

En plus des programmes d’infrastructures socio-économiques, quatre nouvelles  villes seront promues et réalisées pour un montant de 500 milliards de DA (nouvelle  ville de Sidi Abdallah, Bouinan, Boughezoul et Menea) en plus de Hassi Messaoud  qui relèvera du secteur pétrolier. 

Mais "le développement humain placé au service du développement économique"  absorbe, à lui seul, la moitié du budget 10.122 milliards DA (près de 140 milliards  de dollars, sur un total de 286 milliards USD).

Il englobe tous les paliers de la formation (5000 écoles, lycées et  collèges, 50.000 nouveaux enseignants, 600.000 nouvelles place pédagogiques  universitaires, etc.), la santé (172 hôpitaux nouveaux), l’habitat (2 millions  de logements, dont 800.000 seront encore en construction en 2014), le raccordement  électricité-gaz-eau, la jeunesse et sport.

Ce volet englobe également des dimensions immatérielles, telle "la cohésion  de la nation autour de son identité et de sa personnalité nationale", le développement  d’un islam débarrassé des excroissances obscurantistes, le renouveau culturel  et même l’essor de l’économie de la connaissance.  

Ce nouveau plan de développement est tout orienté vers la relance de  l’économie nationale qui, malgré les volumineux programmes d’investissements  publics, n’a pas dégrippé l’appareil de production national. L’investissement  productif national est resté faible, notamment celui des entreprises publiques  engluées dans des difficultés financières et les investissements étrangers qualifiés  par le Premier ministre de "non-significatifs".

Le Premier ministre se prévaut de la "ferme volonté" du président de  la République pour "valoriser ce programme économiquement" afin de "conforter  la croissance, approfondir la diversification et la compétitivité" et, message  appuyé aux partenaires étrangers, "mieux préparer sa plein insertion dans  l’économie mondiale".

Le Premier ministre a, d’autre part, présenté son bilan de 18 mois de  gouvernance, marqué par une décennie de rattrapage des déficits sociaux et économiques  qui ouvre la voie à la "consolidation de la transition entre la reconstruction  de l’outil économique national et sa plein insertion dans l’économie universelle".

Au plan qualitatif, ces 18 mois, selon le bilan présenté M. Ouyahia,  ont permis "d’améliorer le cadre de vie et de l’environnement de la société  et du développement" à travers l’amélioration de la situation sécuritaire et  de la quiétude du citoyen, l’amélioration de la gouvernance, notamment la justice  et le service public local et la promotion de l’environnement.

Source El Watan / APS

Le Pèlerin

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 03:10

Algérie - Medef : Réunion du Conseil des chefs d’entreprises France-Algérie le 8 novembre

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La prochaine rencontre du Conseil des chefs d’entreprises France-Algérie se tiendra le 8 novembre, a annoncé le Medef international (patronat français) sur son site Internet.
Cette rencontre, organisée autour de M. Xavier Driencourt, ambassadeur de France en Algérie, de M. Marc Bouteiller, Chef de service économique à Alger, et d’entreprises implantées dans ce pays, sera l’occasion de faire le point sur l’état de la relation bilatérale, un an après la visite en Algérie de Laurence Parisot, présidente du Medef.
Elle intervient aussi au lendemain de la nomination de deux coordonnateurs de la relation économique bilatérale, l’ancien Premier ministre M. Jean-Pierre Raffarin et M. Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements. La prochaine rencontre vise à «mieux comprendre les nouvelles dispositions introduites par la loi de finances complémentaires 2010» et «d’identifier leurs implications concrètes pour les entreprises», a indiqué le Medef.  L’Algérie, notamment grâce aux apports considérables du secteur pétrolier (4e exportateur mondial de gaz naturel), a été «peu affectée par la crise», estime le Medef, rappelant que l’Algérie a accumulé des réserves de changes de 150 milliards de dollars et réussi à s’affranchir de sa dette externe, ce qui a rendu possible le lancement de trois plans consécutifs de soutien de la croissance par l’investissement, dont 150 Mds dollars sur la période 2010-2014.
Medef international anime 54 conseils de chefs d’entreprises bilatéraux. Il s’appuie sur un réseau à l’échelle mondiale, constitué notamment de patronats du monde, d’ambassades de France et de Chambres de commerce et d’industrie françaises.

Source Horizons

Le Pèlerin

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 03:05

Ouyahia évoque le poids des lobbies

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Pour le Premier ministre, “l’enjeu n’est pas l’adhésion ou non à la démarche d’un gouvernement, mais le devenir de l’économie”.

L’intervention du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, jeudi à l’APN, dans le cadre de la présentation du bilan du gouvernement, a été, pour lui, “l’occasion de réagir sans polémique au discours critique, mais aussi alarmiste”, selon lequel “le gouvernement risque de priver l’Algérie de l’apport des investissements étrangers”, consécutivement à ses nouvelles orientations économiques mises en relief, notamment, par les deux lois de Finances complémentaires 2009 et 2010. “Certains prétendent que nous allons empêcher les investissements étrangers de venir, mais l’investissement étranger envers lequel l’Algérie ne cessera pas de multiplier ses appels, et qu’elle a tant revendiqués en contrepartie d’une très large ouverture de son marché, n’a pas encore été au rendez-vous”. Les chiffres de la Banque d’Algérie à ce propos en constituent une preuve tangible, estime le Premier ministre. En ce sens que “ces chiffres confirment que, hors  hydrocarbures, l’Algérie a reçu moins de 500 millions de dollars d’investissements étrangers en 2005, et moins d’un milliard de dollars en 2007”. Il juge donc que les investissements étrangers en dehors des hydrocarbures “ne sont pas substantiels”. Il fera remarquer que les entreprises étrangères considéraient légitime de conserver l’Algérie au rang de marché très attractif, dès lors que ce dernier leur semblait acquis sans aucun effort. “Mieux, certains investisseurs étrangers, qui ont prospéré sur le marché local, ont d’abord été guidés par le gain spéculatif quitte à ignorer les autorités et la souveraineté de ce pays ou à tenter d’en violer les lois impunément”, dit-il avant d’expliquer que “la bonne croissance n’est pas dans l’économie de services si ces derniers n’ont pas de plus-value réelle pour le pays. Elle l’est encore moins lorsque la part des services dans la valeur ajoutée nationale découle surtout de l’activité d’importation”. Après avoir souligné que “près de 100% des importations du pays sont réglées avec des devises provenant des hydrocarbures qui sont la richesse de toute la Nation”, Ouyahia explique les options du gouvernement par “le devoir” de ce dernier de “veiller à la sauvegarde des fondamentaux de l’économie dans son ensemble”. Et de préciser que cette démarche “ne saurait s’inscrire dans la logique d’intérêts isolés ou de lobbies quels qu’ils soient”. Ouyahia répond-il ici à ceux qui estiment que les deux dernières LFC sont faites pour préserver les intérêts de lobbies locaux, quitte à priver le pays d’apports financiers extérieurs ? Ou veut-il surtout rassurer ceux qui craignaient que l’économie nationale soit massivement investie par les lobbies étrangers ? Et pour cause, ajoute-il, “l’enjeu n’est pas l’adhésion ou non à la démarche d’un gouvernement, mais le devenir de l’économie et de l’emploi, et la durabilité du bien-être aujourd’hui financé par le budget de l’État, et dont chacun tire profit. À long terme, l’enjeu en serait l’indépendance financière et donc la stabilité du pays”. Voilà pourquoi “le gouvernement en appelle à une union nationale pour le développement économique national”, dit-il. Toujours sur la question des investissements étrangers dans notre pays, le Premier ministre fera observer que “l’Algérie n’a pas besoin prioritairement de capitaux étrangers, mais elle est cruellement en manque de savoir-faire, de technologie, de management moderne et de partenaires à même d’ouvrir demain d’autres marchés à des productions en association”. L’Algérie offre à ceux qui sont disposés à l’accompagner dans son développement des avantages nombreux, assure Ouyahia avant de préciser qu’il s’agit, entre autres, d’”un marché solvable et important”, renforcé par une dépense publique d’investissement de plus de 280 milliards de dollars sur cinq ans et d’autres “avantages comparatifs certains”, en coût d’énergie, de main-d’œuvre qualifiée et même de charges fiscales inférieures à celle des pays développés. Cependant, en retour, “l’Algérie attend des investissements mixtes qui seront réalisés chez elle, le recours aux biens et aux services locaux, le développement du taux d’intégration nationale, le réinvestissement de la contrepartie des avantages fiscaux obtenus et la réalisation de balances en devises positives, d’abord par une substitution aux importations, et ensuite par une exportation de production sous leur propre label”. C’est pour valoriser les atouts nationaux que le code des marchés publics dispose que désormais, toute entreprise étrangère désireuse de soumissionner pour un contrat public de biens ou de services en Algérie, devra accompagner son offre d’une proposition de participation à la modernisation d’une entreprise algérienne.

Source Liberté Nadia Mellal

Le Pèlerin

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 03:00

L’Otan veut renouer avec l’Algérie

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L’Organisation du Traité de l’Atlantique nord (Otan) veut renouer le dialogue politique avec l’Algérie. Après une interruption qui aura duré plus de deux ans, l’Otan semble se rendre à l’évidence que le dialogue Nord-Sud ne peut aboutir à des résultats concrets que si Alger participe activement à ce processus. Mais dans quelles conditions et pour quelle finalité ?

Pour une organisation qui prétend “fonctionner par consensus”, il est aujourd’hui nécessaire d’impliquer ses partenaires de la rive sud de la Méditerranée dans sa nouvelle démarche de sécurité globale où “la force militaire n’est plus un atout suffisant dans le règlement des conflits”.
Et en prévision du sommet qui aura lieu les 19 et 20 novembre prochain à Lisbonne où l’Otan approuvera son nouveau concept stratégique, l’Alliance a organisé jeudi dernier en son quartier général à Bruxelles (Belgique) un forum qui a vu la participation d’une délégation algérienne de haut niveau. L’objectif était bien entendu de ramener les Algériens à la table du dialogue politique qu’ils ont boudée depuis 2008 en raison notamment de la dégradation de la situation dans la bande de Gaza et de la persistance de la répression israélienne mais aussi d’échanger les points de vue sur des dossiers bien connus à savoir la lutte contre le terrorisme et la situation au Sahel, la sécurité énergétique, la cybersécurité et la prolifération des armes de destruction massives.

Le Sahel et le terrorisme
La délégation algérienne n’a pas manqué de saluer les États qui refusent de payer les rançons aux groupes terroristes faisant remarquer à l’occasion que cette démarche consolide “la lutte antiterroriste contrairement à celle plus compromettante qui remet en selle le terrorisme dans une région extrêmement sensible”. Si les Européens encouragent les terroristes par le biais du paiement de rançons, la situation connaîtra un sérieux dérapage dans les toutes prochaines années, ont averti les Algériens. Dès lors qu’un ressortissant étranger coûtera désormais 5 millions d’euros... Qui arrêtera alors le terrorisme ? Il faut dire que la sous-région a constitué un axe fort du débat au point où il a été question de savoir si, dans certains pays de l’UE, la vie d’un seul ressortissant est de nature à remettre en cause une politique étrangère ou des engagements internationaux.
Pour les représentants de l’Otan, la sécurité des pays membres de l’organisation ne peut être dissociée de la stabilité dans la sous-région. Ainsi, tout en affirmant qu’elle est en train de subir de profondes transformations pour s’adapter aux nouvelles donnes et défis internationaux en créant récemment le comité du renseignement civil, l’Alliance plaide désormais pour “un traitement plus global” des menaces et des risques qui pèsent sur la scène régionale et internationale. C’est la raison pour laquelle, le sommet de Lisbonne devra, selon ses initiateurs, marquer “une nouvelle page dans les relations de l’Otan avec ses sept partenaires du Sud” (Algérie, Tunisie, Jordanie, Maroc, Mauritanie et Israël) en intégrant la dimension civile à savoir le développement économique et social, le fonctionnement des institutions, les plans civils d’urgence, la justice et la coopération scientifique et environnementale. Mais l’Otan sera-t-elle suivie dans sa démarche multisectorielle par ses partenaires de l’UE, de l’ONU et la Banque mondiale ? Pour le secrétaire général délégué de l’Otan, Claudio Bisogniero, l’organisation a “énormément changé en devenant un facteur de stabilité internationale”, avant de mettre en relief le rôle joué par l’Algérie dans le dialogue politique, un partenaire qu’il a qualifié de “très actif”. “L’Otan n’a pas la vocation de devenir le gendarme du monde, nous n’avons même pas les capacités de le faire. Le rôle revient au Conseil de sécurité des Nations unies”, souligne le SG délégué pour qui l’Algérie est un partenaire important dans l’échiquier régional et international et qu’il est impérieux d’associer dans le processus d’explication et de mise en œuvre du nouveau concept stratégique de l’Alliance qui doit faire sa mue. “Notre sécurité est étroitement liée à la sécurité de la Méditerranée” a encore souligné Claudio Bisogniero. Et d’ajouter que l’Algérie a participé courant 2010 à 72 activités dont des contacts militaires de haut niveau. Dans le cadre de la formation, l’Algérie a envoyé plusieurs délégations au Collège de Défense de l’Otan à Rome.

Pourquoi le nouveau concept stratégique ?
L’Alliance atlantique, créée en 1948, est une organisation politico-militaire qui a évolué depuis les attentats du 11 septembre 2001 sous la pression de Washington même si d’autres membres de l’Otan s’en défendent en réaffirmant le mode de fonctionnement par consensus. Plus de 10 ans après avoir adopté le concept de 1999 où l’Alliance ne comptait que 16 membres, alors qu’elle en compte à présent 28, le monde a énormément changé. Du coup, elle doit s’adapter aux nouvelles réalités géostratégiques où “la cybersécurité à elle seule peut constituer une menace réelle sur la stabilité des États”. Mais, selon des observateurs, le nouveau “concept stratégique” vise à “pousser les Européens à accepter d’entrer dans le bouclier antimissiles américain”. Ce qui signifierait “la disparition programmée d’une autonomie de défense européenne” et la mainmise totale des USA sur cette organisation qui ne les a pas suivis dans leur stratégie d’occupation de l’Irak.
Comment le processus  a-t-il été conduit ?
Si des membres de l’Alliance tiennent à remercier l’Algérie pour sa contribution dans le cadre de l’enrichissement du nouveau concept qui doit être finalisé et adopté lors du sommet de Lisbonne de novembre prochain, il n’en reste pas moins que la perception de l’Algérie des dossiers n’est pas encore acceptée. On peut citer le conflit israélo-arabe par exemple ou la prolifération des armes de destruction massives. Sur ces deux points bien précis, l’Otan semble laisser le temps au temps en misant sur un traitement au cas par cas des dossiers afin de ne pas bloquer indéfiniment le dialogue politique dont elle appelle à la reprise avec Alger. “Les problèmes que l’on ne peut régler aujourd’hui peuvent l’être demain”, plaident-ils. Mais en attendant, des représentants permanents de pays membres au quartier général de l’Otan souhaitent que l’Algérie adhère au programme de coopération individuel structuré dans le cadre du dialogue méditerranéen. L’Alliance semble très embarrassée par le fait que sur les 7 membres de la rive sud, seul Alger n’a pas encore répondu favorablement à cette démarche. Visiblement l’Otan “comprend les raisons de ce boycott” mais continue de camper sur ses positions sur les sujets qui fâchent.

Le dialogue méditerranéen pour enterrer l’UPM
Si l’Union pour la Méditerranée est morte de sa belle mort avant même de faire ses premiers pas, en raison notamment du conflit israélo-arabe, depuis son lancement en juillet 2008 à Paris, des responsables de l’Alliance ne désespèrent pas de voir le dialogue méditerranéen qui a connu depuis 1994 plusieurs étapes aboutir à de résultats beaucoup plus concrets. “Il ne faut pas casser ce jouet”, une allusion au dialogue méditerranéen qui avance certes à pas de charge mais qui a connu jusqu’à présent des réussites notamment dans le règlement du conflit dans l’ex-Yougoslavie. Un exemple qui en tout cas permet aux responsables de cette organisation d’espérer que les réticences exprimées par certains pays arabes sur les objectifs même de l’Otan finiront par disparaître avec la nouvelle politique d’ouverture de l’Alliance. Cependant, le chemin risque d’être long. Et l’exemple nous vient plus précisément de la formule du dialogue 28 + 7 imposée jusque-là par l’Alliance. L’Algérie, qui plaide pour sa part pour une géométrie variable, refuse de s’asseoir à la même table de discussions où figure Israël. Un point d’achoppement sur lequel, du moins dans l’état actuel des choses, l’Otan refuse de céder d’un iota même si elle rappelle qu’elle n’est pas partie prenante dans le règlement du conflit palestinien qui reste du ressort de l’ONU et des parrains du processus de paix israélo-arabe. Pourtant, d’autres formules plus flexibles existent et permettent de contourner cette difficulté.
Des pays membres persistent de leur côté à vouloir imposer ce genre de procédés en invoquant le principe de complémentarité et d’autodifférenciation afin de forcer une certaine normalisation déguisée de certains pays arabes avec Israël. L’argument tout trouvé, à savoir la participation qui permet de ne pas laisser Tel-Aviv profiter de tous les avantages de la coopération avec l’Otan, ne semble pas convaincre grand monde dont principalement Alger.
L’autre point de discorde relevé lors des discussions : la lutte contre la prolifération des armes de destruction massives. L’Otan, qui fait sien cet objectif, renvoie automatiquement les pays arabes à la commission de Genève lorsque le cas d’Israël est évoqué. À partir de là, il sera difficile de convaincre les partenaires du Sud et là encore l’Algérie qui plaide le droit des pays en développement à utiliser le nucléaire civil à des fins pacifiques.

Un appel “informel” à renouer le dialogue
En attendant le sommet de Lisbonne, une délégation de l’Otan se rendra en Algérie le 25 octobre courant pour tenter de relancer le processus de concertation méditerranéen. Ce dernier avait été enclenché en 1994, mais n’a été rejoint par l’Algérie qu’en 2000. En dix ans de participation, quel bilan peut-on tirer de cette coopération ? La formation des élites militaires ? Les manœuvres conjointes dans le cadre de l’opération Active Endeavour ? L’échange d’informations dans le cadre de la lutte antiterroriste ? Si l’on peut admettre que la coopération sécuritaire s’est bien déroulée, Alger attend beaucoup plus du volet politique et diplomatique. Pour l’heure, il n’y a pas de signaux particuliers qui puissent faire avancer les choses. Des représentants permanents de pays membres de l’Alliance appellent le gouvernement algérien à reprendre les discussions politiques bloquées depuis 2008. Il faut savoir que la dernière réunion à laquelle avait assisté l’Algérie avec un niveau de représentation en la personne du ministre des Affaires étrangères remonte à 2007. En 2008, c’est l’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles qui avait représenté le gouvernement algérien. Depuis cette date, le pays a décidé de bouder le dialogue. Aujourd’hui, il s’agit de savoir ce que va proposer la délégation de l’Otan au gouvernement algérien pour le convaincre de reprendre le dialogue méditerranéen.
Des membres de l’Otan sont confiants. “Il faut venir et dire ce que vous pensez”, disent-ils. Unanimes, ils appellent à un partenariat plus renforcé en laissant le soin à Alger de “fixer ses conditions, ses thèmes et ses domaines de coopération”. Des pays européens, qui ont été le théâtre d’attentats terroristes, ne cachent pas leur souhait de voir l’Algérie leur offrir son expertise en matière de lutte contre la subversion islamiste. “Nous voulons connaître vos idées, votre manière de penser, nous avons nos analyses mais quelles sont pour vous les nouvelles menaces, les défis sécuritaires, la sécurité énergétique, comment trouver des énergies alternatives est aussi une question de sécurité comme l’est la question de l’eau, nous attendons votre perception et vos expériences pour organiser le dialogue dans l’intérêt de l’Otan et de l’Algérie.” Ainsi exprimé, le message est clair mais demeure en même temps informel. Et en l’absence d’un caractère officiel à cette invitation à renouer le dialogue, cet appel reste du domaine du simple souhait et du moins du débat.

Source Liberté Salim Tamani

Le Pèlerin

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