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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 05:21

Algérie - Tizi Ouzou - Tourisme balnéaire en chute libre

tizi-ouzou 2

 

Les baigneurs doivent slalomer, depuis le parking jusqu’à la plage, entre des blocs de béton, des tonnes de rond à béton, des madriers, des truelles, des marteaux, des briques, des quintaux de ciment et de sable et supporter, pendant qu’ils se dorent au soleil, le bruit infernal de la bétonnière.

Oui, je suis déçu, répond Idir à l’agent de sécurité qui lui demandait pourquoi cette tristesse sur son visage. Son compagnon, Tarik, l’était également. Les deux amis sont visiblement contrariés, décontenancés, affichant une mine tristounette, après avoir effectué un petit tour à travers les artères et les plages de Tigzirt. Ils ont pris le départ d’Alger, dimanche 10 juillet, à 7h. La circulation automobile était fluide. C’était toujours ainsi à l’aller. Trois heures plus tard, ils se retrouvent sur l’esplanade des ruines antiques de Tigzirt, avec une superbe vue sur la Méditerranée, le port retapé à neuf, l’îlot, le magnifique jardin public construit sur le port, la grande plage, la plage Tassalest et, au loin à l’est, sur le sommet d’une montagne, Taksebt qui abrite d’autres vestiges antiques.

Tigzirt a tout pour plaire et drainer les touristes et les visiteurs. Idir et son ami Tarik ont préparé cette escapade d’une journée depuis plusieurs semaines déjà. Ils sont venus, ce dimanche, en éclaireurs, avec pour mission de prendre la température, de se renseigner sur les commodités offertes aux touristes. Ils ont fait le déplacement dans le but de préparer, pour eux, pour des amis et leurs proches, un séjour d’une dizaine de jours de vacances dans cette cité antique.

Idir, Tarik et leurs amis, originaires de différentes régions du pays, ont l’habitude de passer les vacances d’été ensemble, tantôt dans une région, tantôt dans une autre, dans des établissements hôteliers ou des villages de toile (campings). C’est un excellent moyen, une formule idéale, estiment-ils, pour connaître le pays, ses villes et villages côtiers, apprécier ses différents paysages, découvrir la culture, les us et coutumes propres à chaque région, à chaque endroit de la façade côtière algérienne qui s’étend sur plus de 1 200 km.

Ils ont passé la précédente saison estivale à Mostaganem. Ils ont opté cette année pour la région de Tizi Ouzou. Leur choix s’est porté sur Tigzirt, une ville réputée pour son calme, l’accueil et le respect de ses habitants pour les étrangers, la propreté de ses plages. C’est une ville qui offre aux touristes une multitude de sites antiques qui méritent d’être visités. Elle a de tout temps était une destination prisée des estivants et des vacanciers. Ce n’est malheureusement pas le cas cette année. La ville n’a pas drainé la grande foule. Le rush touristique attendu n’a pas eu lieu. Les dix premiers jours du mois de juillet ont été médiocres, pour reprendre une expression de Rabah, un commerçant.

Les causes ? Elles sont multiples, estime-t-il.

Idir et Tarik sont quelque peu déçus. “C’est affligeant de voir ça”, lance Idir, en pointant l’index vers Tassalest, la plus grande plage de la ville, qui s’étend sur quelque 900 mètres de long.

La plage est devenue un vaste chantier, s’étendant sur une grande superficie, à quelques mètres seulement de l’eau. Avant de faire le premier plongeon, les baigneurs doivent slalomer, depuis le parking jusqu’à la plage, entre des blocs de béton, des tonnes de rond à béton, des madriers, des truelles, des marteaux, des briques, des quintaux de ciment et de sable et supporter, pendant qu’ils se doraient au soleil, le bruit infernal de la bétonnière. La présence de tous ces matériaux fait courir des risques pour les estivants. Le danger est permanent, surtout pour les enfants qui aiment bien jouer, galoper sur les plages.

Les causes sont nombreuses

Le choix de la période pour entreprendre ces travaux n’est pas judicieux, estiment bon nombre de Tigzirtois. Ils devaient être réalisés avant la haute saison touristique, relèvent-ils. Il est vrai qu’il n’est pas agréable, après une année de labeur, de passer des vacances dans une ambiance pareille.

Les travaux portent sur la réalisation d’une sorte de promenade tout le long de plage, à quelques mètres de l’eau, rendant, du même coup, l’espace réservé aux baigneurs trop étroit.

La saison estivale, réduite de presque de moitié cette année en raison du Ramadhan, s’annonce compromise pour les hôteliers et les commerçants. Le taux d’affluence des touristes et des vacanciers, durant les dix premiers jours de juillet, est malingre. Les opérateurs du tourisme et les commerçants s’apprêtent déjà à entériner ce constat, amer pour tous.

Le 10 juillet, les touristes n’étaient pas encore au rendez-vous. Ils ne se bousculaient pas dans les hôtels, restaurants et autres crémeries de la ville.

Beaucoup de logeurs, habitués à louer leurs appartements et villas pendant la saison estivale, n’ont pu le faire cette année, faute de touristes en grand nombre. Des offres de location ont, pour la première fois, été placardées sur des vitrines de certains magasins de la ville. Ce qui ne se faisait pas autrefois. Parce que la demande de location était plus forte que l’offre.

Donc, les propriétaires qui mettaient leurs maisons en location n’avaient pas besoin de recourir aux annonces pour trouver des locataires. Le bouche à oreille, les réseaux d’amis, de parents et de connaissances fonctionnaient à merveille, suffisaient amplement.

La Coupe du monde, l’approche du mois de Ramadhan, la crise économique avancées pour expliquer, justifier la maigre affluence des touristes ne tiennent pas la route, estiment des Tigzirtois. Les raisons sont à rechercher ailleurs : dans la malpropreté des plages et les chantiers comme celui lancé à Tassalest. À ces deux défaillances s’ajoutent la pénurie endémique de l’eau potable et celle du lait : deux produits très demandés par les touristes et vacanciers.

Les pénuries d’eau durent parfois plusieurs jours, nous a-t-on dit. Que font les autorités locales ? “Elles sont en vacances”, répliquent, avec ironie quelques jeunes, assis à même le sol, près du siège de l’APC.

Inutile de sortir d’une grande école pour établir le diagnostic que le tourisme a subi un net recul cette année à Tigzrit. Il suffit, pour ce faire, de se balader sur la rue principale qui traverse d’un bout à l’autre la cité, de se déplacer vers le port ou de faire une virée dans les restaurants, les cafés et les crémeries de la ville pour le constater. Cette démarche, effectuée un jour de la semaine, constitue un bon indicateur permettant de mesurer, de faire une estimation de la présence des touristes. Les plages donnent une fausse idée sur l’affluence touristique, car elles sont, pour une large part, fréquentées par des baigneurs des villes et villages de la région, qui rejoignent leurs foyers avant le coucher du soleil.

Les crémeries, spécialisées dans la vente de crème glacée, sont aussi un excellent indicateur. Parce qu’elles attirent généralement de nombreux touristes. Ce n’est pas le cas cette année. Les clients sont moins nombreux.

Autre fausse note : l’absence d’une animation artistique, qui avait fait, dans le passé, les beaux jours de Tigzirt. Il y avait une vie nocturne familiale. Les touristes et les habitants veillaient jusqu’à l’aube, soit sur l’esplanade du site des vestiges antiques surplombant le port et la Méditerranée, soit du côté de la grande plage. Il y a trois ans environ, une formidable ambiance régnait sur cette plage. Elle était envahie chaque nuit par des dizaines de familles, des centaines de personnes qui venaient prendre le frais, déguster une glace, un café, un thé ou siroter une limonade. Rien de tout cela, cette année.

Recul du tourisme à Azeffoun aussi

Les deux animateurs qui ont fait les beaux jours de ces lieux sont toujours là, à Tigzirt, pas très loin de l’Office national du tourisme (ONT), dont le bureau se trouve sur l’artère principale. Les services chargés de préparer et d’organiser la saison estivale, et ils sont nombreux, semblent avoir omis d’inclure dans le programme l’animation artistique et culturelle.

Décidément, les gestionnaires des villes côtières de la wilaya de Tizi Ouzou semblent s’être donné le mot. Une longue et large promenade est en cours de construction à la lisière de la plage du centre d’Azeffoun. Cette ville et Tigzirt sont situées sur la même façade maritime. Elles sont distantes de 39 km seulement. Mais pour aller de l’une à l’autre, c’est la croix et la bannière. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, aucun bus ou fourgon de transport de voyageurs, pourtant par centaines à sillonner dans tous les sens la wilaya de Tizi Ouzou, n’assure la liaison directe entre les deux villes. Les deux cités sont isolées l’une de l’autre. Pour aller de Tigzirt vers Azeffoun, où vice-versa, le voyageur est contraint de faire le détour, long et éreintant, par Tizi Ouzou et Fréha.

Azeffoun vit la même situation que la ville voisine de Tigzirt. Ici aussi, le tourisme est  en net recul. La plage du Caroubier, donnée en concession à un privé, est la seule à connaître une grande affluence. Elle draine, chaque jour, des centaines, voire des milliers, de baigneurs. Ce sont essentiellement des habitants des villes et villages de la région de Tizi Ouzou.

L’activité commerciale est affectée de plein fouet. Les magasins sont abondamment achalandés de produits liés à la mer. Les bouées pour enfants, les shorts, les maillots de bain, les parasols, les crèmes solaires et les jouets en plastique exposés devant les boutiques, y compris sur les trottoirs par endroits, sont livrés à la poussière. “Si ça continue comme ça, les toiles d’araignée vont obstruer l’entrée de nos boutiques et les tiroirs-caisses”, dira avec humour l’un des commerçants, œil mi-clos, cloué par un soleil de plomb sur une chaise en plastique.

À Azeffoun, il n’existe aucun organisme public chargé de renseigner ou d’orienter le touriste. Une aberration pour une ville touristique, entourait de vestiges historiques.

Dans cette région comme dans celle de Tigzirt, l’activité touristique peut être développée tout au long de l’année. Car, en dehors de la saison estivale, ces deux zones maritimes disposent de nombreux sites archéologiques à proposer aux visiteurs, aux universités, lycées, collèges et écoles, dans le cadre d’un tourisme culturel, comme cela se fait ailleurs, sous d’autres cieux.

Cependant, une telle démarche passe, bien évidemment, par la mise en valeur et la préservation des lieux, mais aussi par la formation de guides et une campagne publicitaire bien ciblée.

Source Liberté Mohamed Arezki Himeur

Le Pèlerin

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 05:11

Algérie - La première livraison arrivera d’inde lundi prochain - La viande rouge à moins de 560 DA le kg

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Les responsables des services vétérinaires et techniques et les ingénieurs de contrôle de la qualité de la Sotracov se sont déplacés en Inde et se sont assurés de la bonne qualité de cette viande.

Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a délivré jusqu’à présent neuf dérogations sanitaires pour l’importation de la viande bovine désossée et congelée de l’Inde, a indiqué le sous-directeur de la santé animale de ce département, M.Karim Boughalem. C’est la première fois que l’Algérie, qui importe de la viande fraîche et congelée d’une dizaine de pays, autorise l’importation de viande de l’Inde afin de contenir la forte demande sur ce produit, caractérisant toujours l’arrivée du mois de Ramadhan, explique-t-on.

Boughalem a précisé que les négociations pour l’importation des viandes de ce pays, entamées en 2001, ont abouti après neuf ans de négociations au bout desquelles l’Inde a réussi à obtenir la certification pour l’exportation de sa viande vers l’Algérie, en répondant à toutes les exigences sanitaires. L’octroi de la certification ne s’est donc effectué qu’à la suite de visites sur place «de nos services vétérinaires qui se sont assurés du respect de toutes les normes», a-t-il fait savoir. Boughalem a encore assuré que ces viandes seront importées de deux Etats indiens musulmans.
C’est ainsi que le ministère a délivré, jusqu’à présent, neuf dérogations pour l’importation des viandes bovines d’Inde dont quatre pour la Société de transformation et de conditionnement des viandes, a-t-il ajouté.

 Boughalem a tenu à expliquer que les prérogatives du ministère se limitaient à l’octroi des certifications et des dérogations, l’importation effective restant l’affaire des opérateurs économiques eux-mêmes. Le responsable du ministère a expliqué que la certification d’un produit n’est pas limitée dans la durée mais peut être suspendue en cas d’évolution de la situation sanitaire du pays exportateur.

La dérogation est, par contre, délivrée pour une seule opération d’importation et précise le lieu d’embarquement et de débarquement ainsi que les moyens de transport utilisés, a-t-il encore précisé. Interrogé sur des rumeurs selon lesquelles la qualité de la viande indienne importée serait douteuse, Boughalem a catégoriquement écarté tout risque sanitaire pouvant résulter de la consommation de ce produit. C’est que l’importation de produits d’origine animale, y compris la viande rouge, est soumise, poursuit-il, à des dispositifs universellement admis en matière de prévention contre l’introduction des maladies et qui favorisent, à tous les échelons, un travail professionnel.

A son arrivée au port, le produit est contrôlé par le service vétérinaire ou phytosanitaire qui vérifie l’application de toutes les mesures requises et procède à des échantillonnages codifiés avant de décider de son introduction sur le territoire national. Une fois la marchandise introduite, elle est également soumise au contrôle tout le long du circuit de stockage et de distribution par les services vétérinaires de wilaya et les services de la répression des fraudes, a-t-il ajouté.

Le responsable de la Sotracov, unique importateur public de viandes en Algérie, Djahid Zfizef, a assuré que les responsables des services vétérinaires et techniques et les ingénieurs de contrôle de la qualité de la société se sont déplacés en Inde et se sont assurés de la bonne qualité de cette viande.

Quant au prix de vente, Zfizef dira qu’il se situera dans une fourchette allant de 410 à 560 DA/kg, en fonction des pièces tout en se réjouissant de ce prix concurrentiel. La Sotracov, filiale de la SGP-Proda, doit importer durant le mois de Ramadhan 4000 tonnes de viandes d’Inde dont la première livraison est attendue lundi prochain, a-t-il avancé.

La société avait récemment lancé un appel de partenariat pour l’élargissement du réseau de distribution de ses viandes. «Nous importons d’autres pays mais nous allons continuer d’importer d’Inde du moment que c’est un marché porteur», a-t-il noté. Si elle importe pour la première fois de la viande d’Inde, l’Algérie importe déjà de la viande rouge congelée de plusieurs pays tels l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Argentine, le Brésil, le Salvador, l’Uruguay, le Danemark, la Georgie et l’Italie. Les importations des viandes rouges fraîches proviennent de leur côté du Brésil, Chili, Pays-Bas, Allemagne, Danemark, France, Irlande, Belgique et d’Italie. Durant le premier semestre 2010, l’Algérie a importé 25.661 tonnes de viandes rouges pour un montant de près de 67 millions de dollars contre 33.748 tonnes pour 91,3 millions de dollars durant la même période en 2009, selon les derniers chiffres des Douanes.

Source L’Expression Ahmed Mesbah

Le Pèlerin

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 05:02

Algérie - Le livre, les travaux numériques et l’accès à Internet seront exonérés de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et seront donc moins chers

kolea - Festival de musique andalouse

 

La  loi de finances complémentaire pour 2010 cherche à favoriser l’insertion de l’Algérie dans l’économie fondée sur la connaissance.

Ainsi, la LFC 2010 exonère le livre et les travaux d’impression et d’édition, ainsi que la création, la production et l’édition nationales d’œuvres et de travaux sur supports numériques, du paiement de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Certes, le livre en général est soumis à la TVA au taux réduit de 7 %, alors que les livres et ouvrages importés et destinés à la vente lors des salons en sont exemptés. Néanmoins, «la vente du livre en Algérie n’a pas connu l’ascension escomptée, en raison des prix pratiqués qui demeurent loin de la portée du public». D’où la proposition d’une exonération totale, et donc une réduction des charges à même d’encourager l’édition du livre. Toutefois, la LFC 2010 vise à encourager la production intellectuelle nationale indépendamment du support utilisé. En ce sens, la production de logiciels ou de livres électroniques sera considérée d’une manière non discriminatoire par rapport aux livres disponibles sur papier.

Le développement des sites web encouragé

Voire, les frais liés à l’accès à l’Internet et l’hébergement de serveur web seront exonérés du paiement de la TVA jusqu’au 31 décembre 2020. Selon l’exposé des motifs, des mesures d’accompagnement pour le développement des TIC en Algérie sont nécessaires, à travers des allègements fiscaux, d’autant que les coûts de ces moyens de communication constituent un obstacle. Ainsi, il est proposé d’exonérer de la TVA les frais et redevances liées aux services d’accès fixe à Internet, les frais liés à l’hébergement de serveurs web au niveau des centres de données implantés en Algérie et en .DZ. La LFC propose également d’exonérer les frais liés à la conception, le développement, la maintenance et l’assistance ayant trait aux activités d’accès et d’hébergement de sites web.

Source Le Soir d’Algérie Cherif Bennaceur

Le Pèlerin

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 04:49

Algérie - Ramadhan: La nuit du doute sur fond de polémique

lune-ramadan

 

 

Si la nuit du doute pour annoncer le début de Ramadhan est fixée au 10 août correspondant au 29 du mois de Chaâbane, un vent de polémique souffle déjà sur la possibilité d'observation du croissant lunaire après que certains chercheurs eurent affirmé que vu les bonnes conditions de visibilité, le croissant sera visible durant la soirée du 10 août.

Cependant, cette affirmation n'a pas fait l'unanimité notamment auprès du projet islamique d'observation du croissant (IPOC), basé à Abou Dhabi et regroupant 400 membres parmi les scientifiques, chercheurs, experts et amateurs d'astronomie. Le projet en question conclut que même s'il ne sera pas possible de l'observer le soir à l'œil nu ou à l'aide de télescopes en Asie, en Europe et en Afrique, il y a cependant une forte probabilité d'observation du croissant lunaire le jour même, c'est-à-dire le 10 août, grâce à une nouvelle technique d'imagerie numérique, utilisant un télescope équipé d'une caméra vidéo spéciale, le tout contrôlé par ordinateur. Les chercheurs se sont basés sur l'expérience, le 12 juillet dernier, qui a permis l'observation du croissant annonçant le début de chaâbane de l'année 1431.

Toutefois, ces scientifiques dont le but est de généraliser cette méthode d'observation attendent que les hommes du culte l'approuvent conformément à la Chariâa. Pour cette année, il ressort que plusieurs pays du monde arabe observeront le croissant durant la soirée du 10 août prochain comme c'est le cas en Algérie, où le SG du ministère des Affaires religieuses et des Waqfs, Ali Hammi, a annoncé hier cette date.

Pour rappel, conformément au Coran et à la sunna, le début du mois sacré est déterminé par l'observation du croissant lunaire du ramadhan à l'œil nu, avec des jumelles ou des télescopes. Si les conditions climatiques ne le permettent pas, le recours au calcul est recommandé, en ce sens que les mois du calendrier musulman comprennent 29 ou 30 jours.

Le 19 juillet dernier, plusieurs scientifiques avaient annoncé que le début du mois de ramadhan serait le 11 juillet et avaient même affirmé que sa durée sera de 30 jours et que l'Aïd El Fitr sera célébré le 10 septembre prochain. En Algérie, M. Bonatiro était affirmatif en déclarant que cette thèse est quasi certaine. Si cela s'avérait juste, le début de Ramadhan sera le même qu'en Egypte et au Koweït où des scientifiques de ces deux pays se sont déjà prononcés en faveur de cette date.

En Egypte, le Dr Salah Mohamed Mahmoud, le président de l'institut de recherches en astronomie et en géodésie, a annoncé que le début de Ramadhan est fixé au mercredi 11 août et que le croissant sera visible durant sept minutes dans le ciel du Caire à 18h 08 mn de la journée du mardi 10 août correspondant au 29 du mois de chaâbane, c'est-à-dire après le coucher du soleil. M. Mohamed Mahmoud a précisé également que dans d'autres provinces du pays, le croissant de la nouvelle lune sera visible pour une durée variant entre 6 et 10 minutes. Il a également fait savoir qu'il sera de même pour toutes les capitales arabes et des pays musulmans d'où il sera visible avec des durées variant entre une et 23 minutes et qu'à La Mecque, cette durée sera de 11 minutes alors qu'à Médine, elle sera de 9 minutes.

Au Koweït, la date du 11 août a été avancée par le chercheur en astronomie, Dr Salah Adjiri, et reprise par l'agence de presse koweïtienne, en précisant toutefois qu'il est prématuré de se fier avec exactitude. Il a indiqué par ailleurs que l'Aïd El Fitr sera célébré le vendredi 10 septembre et que le carême se déroulera en pleine saison estivale avec beaucoup de chaleur et surtout un fort taux d'humidité pour des journées dont la durée du jeûne varie entre 15 et 14 heures.

Source Le Quotidien d’Oran Salah C.

Le Pèlerin

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 04:24

L’ambassadeur de L’UE à Alger, Laura Baeza à Liberté

“Arriver à la zone de libre-échange de 2017”

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En visite de courtoisie à Liberté, l’ambassadeur de l’Union européenne,  Mme Laura Baeza, a bien voulu répondre à nos questions.

Liberté : Dans le dernier bilan de l’Accord d’association de l’UE avec Algérie, il a été question du souhait de l’Union européenne de voir l’Algérie approfondir ses réformes, notamment celles liées à l’économie et aux finances. Ne pensez-vous pas que la décision prise lors du dernier Conseil des ministres instituant le chèque pour une transaction de plus de 500 000 DA (5000 euros équivalent) est un préalable à la réforme du système financier algérien ?

L. Baeza : Les récentes décisions prises par le Conseil des ministres indiquent la volonté des autorités algériennes de renforcer les conditions pour favoriser et aider la relance de l’économie. Nous avons observé l’adoption d’un important programme national pour la mise à niveau des petites et moyennes entreprises pour un montant de 380 milliards de DA. Il devrait permettre, d’après vos autorités et je cite, de “préparer les entreprises nationales à affronter la compétition internationale et permettre la diversification des exportations”. C’est une excellente initiative car les PME sont les poumons de l’économie. Ils sont les principaux pourvoyeurs d’emploi et d’innovation.  Comme vous le savez, nous avons dans le cadre de notre coopération avec l’Algérie un programme concernant l’appui aux PME. Le programme a très bien marché au point où les autorités algériennes nous ont demandé  de poursuivre avec un PME II qui prend en compte l’expérience précédente en ajoutant d’autres créneaux telles les nouvelles techniques de communication (TIC). Le nouveau décret présidentiel sur la réglementation des marchés publics, adopté également par le Conseil des ministres, est intéressant car il établit les nouvelles règles concernant les appels d’offres. Il permet d’organiser dans la transparence les procédures d’approbation des marchés publics, grâce à de nouvelles dispositions. Par ailleurs, en permettant d’accroître la transparence dans la gestion de l’argent public par l’introduction de plusieurs instruments de prévention, dont une déclaration de probité, le décret consolide et renforce la lutte contre la corruption. Une réglementation claire et des mesures adéquates anticorruption, c’est un bon message en direction des opérateurs étrangers intéressés par le marché algérien.

Enfin, il faut également souligner tout l’intérêt du projet de décret instaurant l’obligation du recours aux chèques ou aux cartes bancaires pour tout paiement supérieur à 500 000 DA. Il s’agit-là d’une décision importante qui va, comme cela a été indiqué, dans le sens du renforcement de la prévention de la corruption, ainsi que de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

On a parlé du climat d’affaires en Algérie qui, selon les opérateurs étrangers, demeure contraignant à l’investissement. Êtes-vous d’accord avec cet avis ? 

Je peux vous dire que la signature et la mise en œuvre de l’Accord d’association ont constitué des signaux positifs en direction des investisseurs internationaux, notamment européens, qui on trouvé dans le texte de l’Accord certaines assurances. Il faut rappeler que l’Accord devait permettre une harmonisation progressive du marché intérieur algérien par rapport aux règles du marché intérieur européen. Pour arriver à terme à un seul espace commun, la zone de libre-échange de 2017. Comme vous le savez, en Europe, les investisseurs sont des groupes privés qui interviennent quand ils veulent, et notamment quand leur placement est rentable et à l’abri. L’UE avec toute sa bonne volonté ne peut pas forcer ses opérateurs économiques à investir en Algérie. Ce qu’elle fait par contre avec l’appui des autorités algériennes, c’est de présenter les différentes opportunités offertes par le marché algérien. Mais cette opération ne peut réussir que si des messages négatifs ne viennent pas perturber l’atmosphère comme ce fut le cas avec certaines mesures de la loi de finances complémentaire 2009, notamment l’obligation pour les nouvelles sociétés étrangères qui souhaitent investir de chercher une participation algérienne de 51% de l’investissement. Cette mesure, ainsi que la crise économique, ont réduit drastiquement les investissements étrangers en 2009.  Je comprends la préoccupation légitime des autorités algériennes de mieux contrôler leur commerce extérieur et l’investissement étranger afin de réduire la facture de leurs importations et la sortie des devises, en particulier en cette période de crise internationale économique et financière. Ce sont des mesures qui vont dans le bon sens. Et les objectifs recherchés ont été largement atteints. Mais il faut aussi comprendre que ce type de signal est susceptible de renforcer la prudence des investisseurs potentiels et de les dissuader de venir en Algérie. Comme vous le savez, certaines des mesures adoptés par le LFC 2009 ont aussi gêné les opérateurs économiques algériens qui l’on clairement fait savoir. La loi de finances complémentaire 2010, qui va être publiée dans 3 jours, devrait apporter quelques aménagements, notamment en ce qui concerne l’application du crédit documentaire.

Source Infosoir Salim Tamani

Le Pèlerin

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 04:11

Algérie - Tipasa : La production céréalière en baisse

agriculture

 

Les chiffres prévisionnels  de la production céréalière de la wilaya ont été revus à la baisse à quelques jours de la clôture de l’opération moisson/battage.
Actuellement, la récolte a atteint pratiquement 36 000 tonnes de céréales (blé dur, de blé tendre, orge et avoine).Les prévisions de la direction de l’agriculture DSA, calculées sur la base des surfaces emblavées cette année (16.000 hectares), misaient sur une moisson de 46 600 tonnes  avec un rendement global de 3,1 tonnes/ha. «On espérait que les rendements soient, comme l’année dernière, exceptionnels, mais à cause de deux contraintes d’ordre climatiques, (chaleur et froid) observées fin février et début mars ainsi qu’un déficit hydrique, on a enregistré une baisse de production », confie un chef de service de la DAS de Tipasa. Ces contraintes se sont traduites par l’empêchement d’un grossissement normal du grain après sa formation, dans une partie des champs semés, d’où la baisse du rendement.

« L’opération de stockage de la production dans les trois points de collecte de la wilaya implantés à Hadjout, Cherchell et Bourkika dont la capacité est de 25 000 tonnes, se poursuit toujours. Pour le moment on est arrivé à la collecte de 50% de la moisson»,  informe le même chef de service. Il y a lieu de signaler que pour la première fois, les exploitants agricoles de Tipasa n’ont pas eu recours à l’aide des moissonneurs des autres wilayas pour boucler la campagne de cette année. «Avec les 11 nouvelles moissonneuses batteuses mobilisées par la CCLS (coopérative des céréales et des légumes secs), qui s’ajoutent aux six engins déjà existants, les fellahs de la wilaya n’ont pas trouvé de difficultés, comme c’était le cas auparavant, pour procéder à la moisson de leur production», conclut le même interlocuteur. 

Source Horizons Amirouche Lebbal

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 20:18

Nicolas Sarkozy souligner les liens qui unissent le France à la principauté d’Andorre

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Nicolas Sarkozy était en déplacement jeudi à Andorre. L’occasion pour le chef de l’Etat de réaffirmer les liens entre la France et cette principauté, alors que les relations entre les deux s'étaient tendues sur le sujet de la fiscalité.

Nicolas Sarkozy et les membres du gouvernement d'Andorre.

"Vous n'êtes pas seuls, nous sommes vos amis". En déplacement jeudi dans la principauté d’Andorre, Nicolas Sarkozy a tenu à souligner les liens qui unissent le France à la principauté. "La France sera à vos côtés", a promis le chef de l’Etat. Une manière de témoigner d’une nouvelle solidarité alors qu’en 2009, il avait menacé l’ex-paradis fiscal de ne plus être co-prince si cette principauté, adepte du secret bancaire, ne rectifiait pas le tir, via des amendements. Mais les temps ont changé. Ainsi, lors d'une visite de deux heures et demie, le président a jugé "considérables" les progrès de ce micro-Etat montagneux de 468 km2 et 84.000 habitants enclavé entre la France et l’Espagne, en matière de transparence bancaire et fiscale.

L’ambition de Nicolas Sarkozy pour Andorre? "Un nouveau modèle de capitalisme plus juste, plus solide", après la crise financière et économique. "Dans ce nouvel équilibre, la transparence des activités financières et la lutte contre les paradis fiscaux sont déterminantes", a-t-il poursuivi lors d’un discours à la Maison des Vallées, le Parlement andorran. Le locataire de l’Elysée souhaite que la principauté, qui n'est dotée d'une Constitution que depuis 1993, assume "pleinement les responsabilités qu'implique son appartenance à la communauté internationale". Pour se faire, le chef de l’Etat a proposé à Andorre de négocier une convention fiscale bilatérale. De leurs côtés, les autorités andorrannes planchent sur une réforme fiscale visant à mettre leur pays en conformité avec les normes européennes.

"La principauté n’est pas folklorique"

Mais la menace de Nicolas Sarkozy en 2009 d'abdiquer de ses fonctions de co-prince, semble encore mal passer auprès des dirigeants andorrans et de la presse locale. "Je considérais que ce n'était pas au co-prince d'intervenir", a raillé le président du Parlement, Josep Dallerès, à la Maison des Vallées, même s’il a admis que l'intervention du président français avait amené les dirigeants andorrans à "réagir". Un point positif également souligné par le chef du gouvernement social-démocrate d'Andorre, Jaume Bartumeu Cassany. "Vous nous avez indiqué la bonne voie (...) en février 2009 lorsque vous nous avez fermement recommandé que l'Andorre rectifie sa position sur l'échange d'informations en matière fiscale", a-t-il concédé sur la Plaça Del Poble.

Pour mettre un terme à cette menace du passé, Nicolas Sarkozy a assuré qu'il prenait "très au sérieux" ses responsabilités de co-prince d'Andorre, qu'il partage avec l'archevêque espagnol d'Urgell. "Ce n'est pas du folklore. La principauté n'est pas une entité folklorique", a-t-il justifié. Mais son image auprès de la population reste néanmoins quelque peu brouillée. Selon la presse locale, de nombreux Andorrans regrettent ainsi qu'il ne se soit pas plié à la tradition qui veut que le co-prince français fasse la tournée des sept "paroisses" de la principauté.

Source LeJDD.fr

Le Pèlerin

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 10:51

Multimédias - Internet - Le gouvernement annonce que l'Hadopi est prête à fonctionner

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L'Hadopi, autorité administrative chargée de lutter contre le téléchargement illégal d'oeuvres sur internet, est "en état de...

Selon le porte-parole du gouvernement Luc Chatel, l'Hadopi, autorité administrative chargée de lutter contre le téléchargement illégal d'oeuvres sur internet, est "en état de commencer son action". /Photo d'archives/REUTERS/Régis Duvignau

L'Hadopi, autorité administrative chargée de lutter contre le téléchargement illégal d'oeuvres sur internet, est "en état de commencer son action", déclare le porte-parole du gouvernement.

Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a présenté une communication au conseil des ministres sur ce dispositif, opérationnel après bien des écueils.

"C'est l'aboutissement d'un long travail pour la protection de la création à l'heure numérique", a souligné Luc Chatel.

Le dernier décret d'application nécessaire au fonctionnement de l'Hadopi a été publié au Journal officiel mardi.

Il définit les conditions de saisine par les ayants droit de la Commission de protection des droits (CPD) qui est l'instance, au sein de l'Hadopi, chargée d'appliquer le mécanisme d'avertissement et de sanction des fraudeurs.

Luc Chatel a précisé que l'Hadopi enverrait "au moment où elle le jugera opportun" les premiers courriels d'avertissement pour les internautes qui n'ont pas "sécurisé leur connexion" à internet.

Il a rappelé que le gouvernement, en ayant recours à la "riposte graduée" avec trois messages d'avertissement, poursuivait un objectif pédagogique et d'explication afin de responsabiliser les internautes.

Cette réponse graduée "offre une alternative aux peines très lourdes qu'encourt un internaute coupable de contrefaçon sur internet. Ce dispositif est avant tout dissuasif et laissera toute sa place à la pédagogie et à l'explication", a-t-il dit.

Des faits de contrefaçon sur internet peuvent être pénalement punis d'une peine de prison et d'une amende d'un montant maximum de 300.000 euros.

L'Hadopi pourra envoyer ses premiers courriels d'avertissement alors que les logiciels destinés à sécuriser la connexion internet d'un abonné ne sont pas encore disponibles. Des consultations sur ce sujet sont en cours et devraient faire l'objet d'une synthèse fin septembre.

"Il est intéressant de voir qu'au niveau international, un certain nombre de pays se penchent sur ce qu'a fait la France pour aller dans cette direction", a relevé Luc Chatel.

Source RMC.fr Pierre Sérisier

Le Pèlerin

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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 23:16

Algérie – Le dilemme économique algérien

port alger commerce

Les Algériens, il est vrai chacun dans son coin, désespèrent de voir leur économie être un jour dotée d’un projet cohérent, consistant et publiquement affiché à l’instar de ce qui se fait dans la plupart des Etats.

Ils sont un peu comme nos fans de foot qui attendent de voir un «projet de jeu» (comme ils disent) pour leur équipe nationale. La différence entre les deux situations c’est que pour le foot, toute l’Algérie en discute, souvent avec passion. Les Algériens se sentent ici en effet impliqués et de ce fait font corps avec leur équipe nationale tant dans les bons que dans les mauvais jours. Ils débattent et échangent leurs avis sur toutes les options possibles et ils n’ont pas attendu que ce droit leur soit octroyé. Et ils ont bien raison. Pour l’économie, ce n’est nullement pas le cas, non pas que l’économie algérienne n’intéresse pas les Algériens mais tout simplement parce qu’aucune occasion ne leur est offerte d’exprimer leurs points de vue, au moins pour les plus avertis d’entre eux et que, contrairement aux discussions sur le foot qu’on peut tenir dans la rue, les débats sur l’économie nécessitent un minimum d’organisation. Une telle situation est d’autant plus incompréhensible que ceux qui sont aux affaires sont tout à fait conscients du «danger qui nous guette» avec l’épuisement de nos réserves d’hydrocarbures. Rappelons-nous cette observation du président Bouteflika faite devant les cadres de la nation. «Je suis arrivé à la conclusion que notre génération ne sait pas utiliser productivement notre pétrole à développer notre pays. Il est préférable de laisser quelques ressources (d’hydrocarbures) aux générations futures.» Ou encore, à une autre occasion «pourrons-nous vivre en buvant notre pétrole et en mangeant notre gaz ?» Le Premier ministre pour sa part a, à plusieurs occasions, rappelé que «le pétrole n’est pas inépuisable, ni éternel…» Enfin et pour ne citer que ces responsables politiques, l’ex-ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur rappelait, lors d’un débat à l’école polytechnique d’El-Harrach et en présence de l’ex-ministre de l’Energie : «Il faut savoir que nous sommes déjà dans le peack-oil, c’est-à-dire ce moment où les réserves commencent à diminuer. L’épuisement a commencé.» Ajoutons que le conseil de régulation de l’électricité et du gaz vient de publier un rapport dans lequel il tire la sonnette d’alarme sur nos déficits prévisibles en gaz à l’horizon 2017 : si on continue la politique actuelle d’exportation de cette ressource, nous ne pourrons pas satisfaire nos propres besoins vers 2017/2018. Toutes ces remarques suscitent bien évidemment des questions cruciales qui tardent à être prise en charge par ceux là-mêmes qui signalent la gravité de la situation si rien n’est entrepris rapidement. Pourquoi, diable, l’économie algérienne n’arrive-t-elle toujours pas à entrer dans ce fameux «après-pétrole», à se diversifier et à participer activement, productivement à l’économie mondiale ? Pourquoi n’arrive-t-on pas à construire une économie dynamique, productrice de richesses et d’emplois, une économie qui exploite son énorme potentiel pour rejoindre rapidement le groupe des économies émergeantes ? L’Algérie a bien sûr un problème d’institutions, c’est-à-dire de règles à respecter, de comportements à acquérir par les acteurs de l’économie, de valeurs à suivre. Il y a aussi un problème d’organisation du système économique et de choix clair à arrêter entre étatisme, économie de marché «libre et ouverte» ou économie mixte alliant Etat et marché selon le bon principe «autant d’Etat que nécessaire, autant de marché que possible». Il faut bien reconnaître que l’Algérie n’a pas encore décidé de l’option à suivre une fois pour toutes et que nous assistons tantôt à quelque ouverture, tantôt, au contraire, à un bonapartisme où l’Etat est omniprésent. Mais il y a surtout la question du régime de croissance à définir et à mettre en oeuvre. Poursuivre dans la voie actuelle faite de dépense publique abyssale d’investissements d’équipements financés par l’Etat, de redistribution et transferts sociaux n’est évidemment pas soutenable sur le moyen/long terme. Les ressources ne sont pas illimitées et il faudra bien allumer les autres moteurs de la croissance que sont l’investissement productif, la consommation (le marché intérieur) et les exportations (hors hydrocarbures).

Ce que devrait être notre nouveau régime de croissance

Une croissance économique robuste et durable ne peut se réaliser qu’en se fondant d’abord sur le marché intérieur. La crise économique mondiale actuelle nous le rappelle avec brutalité. Ceci ne signifie pas qu’il faut tourner le dos aux exportations mais celles-ci, pour se développer, supposent régler les contraintes de compétitivité qu’on ne peut dépasser que sur un délai assez long (la remarque est encore plus valable pour l’Algérie). Dans notre pays, un marché intérieur existe et s’est construit difficilement dans le sillage des efforts considérables d’investissements, notamment industriels, réalisés dans les années 70 (les deux plans quadriennaux notamment) et d’une salarisation massive de la force de travail. Il faut cependant souligner qu’aujourd’hui :

1/ Ce marché se réduit de plus en plus

2/ Ce marché est capté par les produits importés par manque de compétitivité de la production nationale et par les effets de la rente qui favorise plus l’importation que la production nationale (syndrome hollandais).

Il faut ajouter que ce rétrécissement du marché intérieur n’est pas compensé par quelque marché d’exportations puisque celles-ci sont insignifiantes.

Problème = Comment reconstruire notre marché intérieur ?

Les choix économiques de ces deux dernières années s’inscrivent bien dans une tentative de réponse à cette question : encadrement des importations, mise en oeuvre de mesures d’une politique de préférence nationale, politique de redistribution et de transferts sociaux, politique d’emplois aidés favorable à la consommation. Le gouvernement semble avoir opté pour le protectionnisme, le patriotisme économique comme on dit aujourd’hui. On doit rappeler que la reconstruction du marché intérieur peut se faire par deux voies.

1/ En contexte d’ouverture économique, pour produire leurs effets, les aides de l’Etat n’ont de sens que si la bataille de la compétitivité est gagnée par nos entreprises pour que la production nationale puisse préserver ses parts de marché et en gagner de nouvelles face à la concurrence des importations. On voit bien que cette voie est pour l’instant impraticable pour notre pays tant notre retard dans les domaines de la performance et de la compétitivité est grand.

2/ La seconde voie est celle du protectionnisme et de la préférence nationale. C’est la voie dans laquelle semble s’engager le gouvernement : encadrement des importations, préférence nationale (favoriser les entreprises nationales dans la course aux marché publics), revalorisation salariale et transferts sociaux, monétarisation des emplois aidés…) Cette voie (protectionnisme et préférence nationale) ne peut pas constituer une politique d’avenir mais seulement une solution d’attente. Une telle voie, en contexte de mondialisation de la production et de l’économie bride l’efficacité de nos entreprises et étouffe la compétitivité de notre économie. De plus, investissements publics financés par l’Etat, redistribution et transferts sociaux supposent l’existence de ressources financières illimitées et pérennes. Ce qui, évidemment, est loin d’être le cas chez nous. Cette voie est donc insoutenable financièrement. On voit bien que le problème n’est pas simple : poursuivre dans l’ouverture sans compétitivité va produire d’énormes dégâts dans le tissu économie nationale. Revenir au protectionnisme à l’ère de «l’industrie naissante» va nous endormir (soporifique) et nous faire oublier que nos capacités de financement basées strictement sur les hydrocarbures sont limitées, et plus limitées qu’on ne le croit (épuisement des ressources d’une part mais surtout augmentation rapide de la demande nationale en hydrocarbures pour nos propres besoins) d’autre part. Aujourd’hui, plus qu’hier encore, il s’agit pour nos décideurs d’être très vigilants face au «piège de la rente pétrolière». Sans aller jusqu’à considérer nos hydrocarbures comme une malédiction, il faut rester vigilants quant au pouvoir soporifique du pétrole. Tout cela a été maintes fois dit et écrit y compris par le président de la République ou le Premier ministre. Aujourd’hui, il faut progresser dans le «comment faire».

Le nouveau régime de croissance pour l’Algérie.

Deux directions :

reconstruire le marché intérieur. Cinq séries de mesures sont à mettre en œuvre.

a/- encadrer les importations en distinguant celles nécessaires au fonctionnement de l’outil de production et celles qui concurrencent cette production nationale

b/- stimuler la consommation en facilitant les crédits à la consommation des produits nationaux (si vous achetez national vous avez accès aux crédits de consommation)

c/- soutenir l’investissement privé national PME/PMI

d/- stimuler la politique de salarisation de la force de travail et poursuivre dans les programmes d’emplois aidés.

e/- poursuivre dans la politique redistribution et de transferts sociaux.

La seconde série de mesures doit aider à sortir sur les marchés extérieurs

La reconstruction du marché intérieur ne doit pas se faire au détriment d’une politique soutenue d’exportation hors hydrocarbures.

Celle-ci ne peut se concevoir sans une politique résolue d’attractivité (à l’opposé de la démarche actuelle vis-à-vis des IDE). Pour devenir exportatrice, notre économie doit :

a/- attirer de plus en plus d’investissements directs étrangers (IDE)
b/- développer une stratégie de partenariat externe privé national — privé étranger, public national — privé étranger.

c/- développer des programmes de réalisation de joint-venture avec des champions régionaux et mondiaux.

Si on pouvait être bref dans un domaine où la simplification est à éviter, on pourrait tenter de résumer le programme en deux séries d’actions :

1/- Revenir à l’industrialisation par substitution d’importation

2/- Préparer sérieusement l’économie à engager la dure bataille des exportations hors hydrocarbures.
La tâche n’est pas simple mais elle est réalisable et largement à notre portée.
Source Le Soir d’Algérie Abdelmadjid Bouzidi

abdelmadjidbouzidi@yahoo.fr

Le Pèlerin

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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 23:09

Et si l’amour était une drogue ?

francaises amour toujours

 

Les poètes ne s’y sont pas trompés et la science le confirme : notre première drogue, la plus naturelle et la plus innée, c’est l’amour, avec son pouvoir bénéfique et ses effets toxiques. Pour le meilleur et pour le pire. Preuves dans « L’amour est une drogue douce… en général » du Pr Michel Raynaud.

Un puissant stimulant

Il (elle) a les plus beaux yeux du monde, un charme irrésistible, un esprit fou. Avec lui (elle), je plane, je vois la vie en rose, je me sens pousser des ailes… Si l’amour nous stimule et nous met dans un état euphorique, c’est bien sûr grâce à la présence de l’Autre. Mais, n’en déplaise aux romantiques, les neurobiologistes avancent une autre explication. Si l’amour nous « dope », c’est à cause de la dopamine. Une hormone euphorisante dont la production augmente quand on est amoureux et qui active le circuit naturel du plaisir. Plus on en a, plus on en veut. « C’est ce dopage de la mécanique naturelle du plaisir qui, dans l’état amoureux comme dans la toxicomanie, peut rendre accro. Le manque est alors vécu comme insupportable et la passion se transforme en addiction », explique Michel Reynaud. Aux États-Unis, on soigne dans des cliniques spécialisées les « addicts sexuels »en souffrance, tel l’acteur Michael Douglas, selon son propre aveu.
La passion fougueuse est une phase de sur régime et de « dé réalité » qui ne peut pas durer. Elle peut s’achever brutalement, parce que l’un des deux se lasse ou qu’il n’est pas prêt à faire le grand saut dans l’inconnu. Elle laisse alors le souvenir brûlant d’avoir vécu quelque chose d’intense et d’exceptionnel.

Mais elle peut aussi déboucher sur une relation durable. « On peut repérer le point de basculement de la passion vers l’attachement à l’apparition d’un sentiment nouveau : la tendresse. Cette mansuétude dont nous sommes pris pour les défauts de l’autre, ses rides, ses maladresses ou son mauvais caractère ! Entier et aveugle dans la passion, l’amour devient tolérant et clairvoyant dans l’attachement. Plus les années passent, plus nos amours se teintent d’attachement », constate Michel Reynaud.

La souffrance du manque

Quand la relation tourne mal, l’amoureux « fou », transi ou éconduit, risque de basculer dans une passion destructrice qui le fait souffrir (patio en latin veut dire je souffre, je subis). Comme le toxicomane, il est devenu esclave, dépendant de l’Autre. Sans lui, il vit en état de manque. Il devient capable de toutes les humiliations pour garder l’être aimé : « Laisse-moi devenir l’ombre de ta main, l’ombre de ton chien… », chante Jacques Brel.

Cette souffrance insupportable peut s’exprimer par une violence dévastatrice. Passion autodestructrice chez Adèle H., l’héroïne du film de Truffaut, fille de Victor Hugo, qui poursuit jusqu’au Canada l’homme qu’elle aime éperdument avant de sombrer dans la folie. Furie meurtrière chez l’héroïne du film Liaison fatale d’Adrian Lyne qui tente de tuer son amant avec un pic à glace. Cela donne froid dans le dos…

Notre spécialiste en addiction se veut toutefois rassurant : « On peut être lié sans être aliéné », assure-t-il. À condition de repérer certains facteurs de risques avant de se lancer dans l’aventure. D’abord, se méfier des obstacles inhérents à la situation (distance géographique, différence culturelle ou sociale, grand écart d’âge, non disponibilité de l’autre, etc.). Ils peuvent exalter le sentiment amoureux (Roméo et Juliette), mais sont aussi précurseurs de souffrances. Ensuite, réfléchir sur soi-même. Si on a connu des souffrances répétées en amour, on y est peut-être pour quelque chose ; autant s’interroger pour ne pas retomber dans les mêmes schémas. Enfin, essayer d’estimer l’Autre avec discernement pour s’assurer qu’il n’est pas un peu plus névrosé que la moyenne…

Tomber amoureux, c’est prendre le risque d’être heureux ou malheureux. Mais est-ce que cela n’en vaut pas la peine ? Écoutons Edith Piaf : « L’amour, ça sert à quoi ? À nous donner de la joie. Avec des larmes aux yeux, c’est triste et merveilleux… Sans amour dans la vie, sans ses joies, ses chagrins, on a vécu pour rien ! » Ce serait tout de même dommage…

Source Seniorplanet

Le Pèlerin

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