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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 06:42

L’Algérie tient en échec l’armada anglaise

(0-0) : Héroïque !

algerie-angleterre.jpg

 

L’équipe nationale a réussi un très bon match nul face aux Anglais. Un point qui fait renaître l’espoir pour la qualification au second tour avec ce dernier match face aux USA, prévu mercredi prochain. Dès le coup d’envoi, Hassan Yebda tente un geste technique face à Gareth Barry et lui glisse un petit pont, qui indique parfaitement l’état d’esprit avec lequel les Verts ont décidé d’aborder cette rencontre (1’). Deux minutes plus tard, c’est au tour de Matmour d’aller inquiéter l’arrière-garde anglaise. Les hommes de Capello réagissent rapidement par Heskey, qui met à profit une mauvaise relance d’un défenseur algérien.

Rooney, dernier possesseur du ballon, n’en fait pas une bonne utilisation en servant dans le dos Lennon déporté sur le côté gauche. Les sujets de Sa Majesté perdent un peu de leur superbe dans les tribunes. De la voix, ils tentent de pousser Gerrard et les autres vers l’avant. Devant la (première) tournure des événements, Capello quitte son banc et harangue ses joueurs. L’équipe d’Algérie commence à lui donner des soucis dans la maîtrise du ballon au milieu de terrain grâce à Boudebouz et Yebda d’une aisance impressionnante. Le premier quart d’heure s’achève par une belle résistance des Verts et un tir mal appuyé de Boudebouz qui va mourir derrière les buts de David James. Les supporters anglais restent sans voix devant la hardiesse et les beaux enchaînements collectifs des Verts. Petit à petit, la peur a changé de camp. Ziani se permet un dribble au milieu de terrain qui élimine, dans un mouchoir de poche, et Gerrad et Lampard (17’).

Les bons enchaînements se succèdent côté algérien. Les Anglais ne savent pas comment prendre ces virevoltants footballeurs algériens. A côté, les journalistes anglais, pleins de suffisance la veille en conférence de presse, sont silencieux. La balade promise tourne aux tourments. La hantise d’un autre échec et le retour précipité à la maison ne les font plus sourire. La tasse de thé promise est dure à faire descendre. Les Fennecs jouent intelligemment en portant le ballon très haut dès sa récupération par l’arrière-garde bien articulée autour du capitaine Antar Yahia. A la 9’, Gerrard s’approche de la cage de M’bolhi, mais son tir est mal cadré. La plus dangereuse action anglaise de la première période survient à la 32’ sur un centre de Lennon mal renvoyé par la défense. Lampard contrôle le cuir et le place sur le côté gauche de M’bolhi qui se détend et arrête le ballon au grand désarroi des supporters anglais et, surtout, de Capello qui ne tient plus sur sa surface technique. Karim Ziani ajoute à son angoisse à la 36’ en crochetant Johnson mais tirant dehors. Le prince Harry venu apporter son soutien aux boys est mal à l’aise sur son siège. Décidément, ces Algériens sont en train de leur gâcher les « vacances » à ses compatriotes. L’action de Lennon conclue par un tir de Barry (39’) ne change rien à l’impuissance des Anglais qui ne savent plus comment prendre cet adversaire qui se défend bien et ne perd pas rapidement le ballon. La première mi-temps s’achève sur le score logique de zéro partout. Compte tenu de la première mi-temps, les Verts ont plus que rempli leur contrat devant l’Angleterre présentée comme un ogre de la compétition.

Les Verts maintiennent le rythme en seconde période

Après la pause-citron, les Anglais reviennent sur le terrain sous les huées des supporters sud-africains déçus par la faible prestation, en première période, des hommes de Capello. Le jeu reprend comme il s’est achevé en première mi-temps. A la 47’ Carragher n’a d’autre choix pour stopper Matmour que de le mettre par terre. Le coup franc tiré par Antar Yahia heurte le dos d’un défenseur adverse et sort en touche. Les Anglais ne savent plus par quel bout prendre cet adversaire à la maîtrise technique au-dessus de la moyenne. A la 50’ les Anglais récupèrent une balle perdue par Ziani et n’arrivent pas à l’exploiter. Rooney, totalement transparent depuis le coup d’envoi, est mal inspiré, il est l’ombre de lui-même. A la 57’ Carragher est obligé de commettre une faute sur Yebda qui le fait tourner en bourrique. Encouragés par cet élan, les Verts vont plus souvent, à leur tour, inquiéter David James. Le jeune Ryad Boudebouz brille de mille feux pour sa première sélection. A la 63’ Capello décide de faire sortir Lennon et de le remplacer par Wright Philip. Il marque ses premiers instants sur le terrain par un dribble sur Belhadj qui le stoppe du côté du point de corner.

Le premier enchaînement anglais est intervenu à la 68’ de jeu où après une succession de passes redoublées, Rooney voit son tir contré en corner. A la 72’ Abdoun remplace Boudebouz et Defoe entre à la place de Heskey. Une minute plus tard, une belle action anglaise à trois, Gerrard, Lennon et Defoe, est enrayée de justesse par Bougherra. Defoe apporte sa fraîcheur et obtient un corner sur sa première tentative offensive. A la 80’ Saâdane procède au remplacement de Ziani par Guedioura pour donner plus de tonus au compartiment du milieu de terrain. A dix minutes de la fin de la partie, Capello joue sa dernière carte, fait sortir un milieu de terrain (Barry) qu’il remplace par Crouch dans l’espoir de trouver l’ouverture. En fin de partie, les Anglais ont, de nouveau, subi la bronca de leurs supporters. C’est le moment où Mesbah remplace Yebda. Beckham sur le banc crache sa rage de vaincre. Les derniers instants de jeu sont pénibles pour les Anglais face à des Algériens qui leur cachent le ballon par des redoublements de passes. Lorsque l’arbitre siffle la fin du match, Capello quitte le banc tête baissée. Sur la physionomie du match, c’est sans nul doute les Anglais qui ont fait la meilleure affaire de la soirée. Ils ont volé un point à une spectaculaire équipe d’Algérie qui a bien réagi après sa défaite de dimanche. « England go home », ont scandé les supporters algériens fous de joie.

Stade Green Point Stadium de Cape Town.

Arbitrage : Ravshan Irmatov (Ouzbékistan), Raphael Ilyasov (Ouzbékistan), Bakhadyr Kochkarov (Kirghizie)

Avertissements: Carragher (58’) (ANG) et Lacen (85’) (Alg)

Algérie : M’Bolhi, Bougherra, Belhadj, Antar Yahia (cap), Halliche, Kadir, Lacen, Yebda (Mesbah 89’), Ziani (Guedioura 80’), Boudebouz (Abdoun 74’), Matmour. Entraîneur : Rabah Saâdane

Angleterre : David James, Johnson, Ashley Cole, Carragher, Terry, Lennon (Wright-Phillips 63’), Gerrard (cap), Lampard, Barry (Crouch 84’), Rooney, Heskey (Defoe 74’) Entraîneur : Fabio Capello.

Rabah Saâdane :« Tenir en échec l’Angleterre est une performance »

«Je suis très satisfait de la prestation de mon équipe et je ne vous cache pas que je m’attendais à cette réaction de mes joueurs, après la défaite face à la Slovénie.

On a vu une belle prestation de l’équipe avec l’émergence de joueurs comme M’bolhi, Kadir et Boudebouz, qui ont donné le plus escompté à notre équipe. Le problème de l’équipe, avant le début du Mondial, c’était le manque de compétition de certains joueurs, qui revenaient de blessures, ce qui s’est répercuté sur le résultat et la prestation du match face aux Slovènes. On avait besoin d’un peu de temps pour que l’équipe trouve ses marques et aujourd’hui, vous venez de voir une équipe qui a fourni une grande prestation, face à une grande équipe anglaise. J’ai toujours eu confiance en mon groupe et je savais qu’il allait nous donner satisfaction. Ça était un très bon match et il ne manquait que les buts. Rien n’empêche que tenir en échec l’Angleterre est une performance.

On est satisfaits du résultat, mais la Coupe du monde n’est pas encore terminée. On ne va pas faire de calcul. Le prochain match face aux USA on va le jouer à fond. Mais d’abord, on va mettre l’accent sur la récupération qui est fondamentale. Ce match face aux USA va être très dur et difficile. Toutes les équipes vont jouer leur survie dans le dernier match du 1er tour. Je m’attends d’ailleurs à un grand match face aux Américains. Je dois juste noter que notre équipe est capable de fournir un grand match et de subitement chuter par la suite, sans aucune explication. Je souhaite donc que l’équipe va montrer son meilleur visage dans le dernier match, avec plus de réalisme et d’efficacité devant. Sur l’ensemble, je reste satisfait de la prestation de toute l’équipe. »

Source El Watan Yazid Ouahib

Le Pèlerin

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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 05:02

Algérie - Les petits pas du e-tourisme algérien

e-tourisme-algerien.jpg

Partir en voyage en un clic ? Ce n’est pas encore une réalité chez nous, malgré les efforts de pionniers de l’e-tourisme : la plate-forme technique n’est pas au point et le tourisme, en général, peine à évoluer.

L’ouverture début juin de la saison estivale a relancé la question de la place du tourisme et des outils permettant de le développer ou au moins d’y faciliter l’accès. L’e-tourisme fait depuis quelques années partie intégrante de ces outils. Le tourisme électronique, aussi nommé le e-tourisme, désigne les activités du secteur du tourisme sur Internet. Pour les usagers, le e-tourisme offre des moyens de préparer, d’organiser et de réserver ses voyages via Internet : de l’identification de la destination jusqu’à la réservation d’un hébergement. En un mot, pouvoir organiser son voyage de A à Z sans bouger de chez soi. Le début d’année fut prometteur, puisque la société Amadeus Algérie avait annoncé le lancement du e-commerce au courant de l’année, tandis qu’en février, Air Algérie avait lancé l’e-ticket, un service permettant de réserver son billet d’avion par le net. Une année qui s’annonce donc charnière pour le secteur, mais il ne faut pas oublier qu’il y a moins d’un mois, le ministère du Tourisme a connu un changement à sa tête. Et que beaucoup s’interrogent de ce fait sur la stratégie qui sera adoptée à l’avenir.

Une destination chère

Même s’il est en constante progression, le secteur du tourisme peine à se développer, ce qui a une conséquence sur le développement de l’e-tourisme, et les facteurs du retard sont nombreux, comme nous l’explique un journaliste spécialiste du tourisme, qui cite « la mauvaise image de l’Algérie véhiculée à l’étranger en premier lieu, la décennie noire aidant. On essaie de se construire une autre image, mais ce n’est pas évident, les infrastructures manquent également, sans oublier la cherté de la destination Algérie, alors malgré un effort politique certain, le tourisme peine et cela se ressent sur l’e-tourisme également… », poursuit le journaliste. Ce qui n’a pourtant pas empêché, en 2007, Karim Khelouati, spécialiste de veille stratégique, de lancer le premier site d’e-tourisme, www.voyageralgerie.com. En 2009, l’autre site spécialisé, www.joowala.com, est initié par la boîte Med’n’com. Les deux sites se contentent de faire part des offres provenant des agences de voyages ainsi que les vols disponibles. « Depuis son lancement fin 2007, notre plate-forme e-tourisme, leader dans son domaine, qui n’est pas le web marketing, ne cesse d’évoluer, et ce, en attendant l’introduction du paiement électronique en Algérie. Nous essayons de répondre aux besoins de notre centaine d’agences abonnées… », indique Karim Khelouati. Toujours est-il que de nombreux efforts sont fournis pour arriver à marier NTIC et tourisme pour le bien des deux secteurs. De nombreux agences de voyages disposent aujourd’hui de sites internet (selon le président du syndicat des agences de voyages, elles seraient plus de 60%), ce qui permet d’être optimiste quant à l’assimilation des outils de gestion.

Paiement en ligne

« Le cybermarketing ou ce qu’on appelle e-tourisme possède une place importante dans le secteur, que ce soit à travers les logiciels de gestion au niveau des infrastructures, en passant par les portails et sites internet, sans oublier l’arrivée prochaine du paiement en ligne. Tout a été mis en œuvre pour intégrer les NTIC dans la gestion du tourisme », s’enthousiasme Ahmed Boudjidia, directeur général de l’Office national du tourisme. « Vulgariser, informer et sensibiliser, voilà ce qui nous permettra de vendre nos produits. Et avec l’aide de tous les acteurs du secteur, nous replacerons l’Algérie dans le concert des nations touristiques », ajoute le responsable de l’ONT. Le bilan du e-tourisme reste donc encore mitigé, dépendant invariablement du secteur du tourisme qui peine à trouver sa place, même si de nombreuses initiatives commencent à voir le jour.

Source El Watan Yasmine Bouchène

Le Pèlerin

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 23:18

 

Algérie - Lahouari Addi : « Le livre de

 

Sadi a délégitimé les fondateurs du régime »said-sadi.jpg

 

« Le livre de Saïd Sadi est un essai, non une écriture académique de l’histoire, parce que son auteur n’est pas un historien. Il n’a pas parlé seulement de la Kabylie. Il ne faudrait pas que ce livre soit perçu comme un ouvrage d’un Kabyle qui défend la mémoire d’un Kabyle. L’auteur a utilisé un symbole national, qui est le personnage de Amirouche », a déclaré, mercredi, le politologue Lahouari Addi, lors d’une conférence qu’il a animée à l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. « Sadi a parlé d’un personnage national pour délégitimer les fondateurs du régime qui n’ont même pas pu se défendre. Le régime est idéologiquement épuisé », a martelé le conférencier avant d’ajouter que ce régime est issu « du coup de force de 1962. Il ne subsiste que grâce à la rente pétrolière et la violence ». Pour le professeur de l’Institut d’études politiques de Lyon, en France, l’histoire de l’Algérie indépendante « est une succession de complots et de trahisons », car, a-t-il estimé, « le peuple reste toujours un acteur abstrait ». Evoquant la période post-indépendance, l’orateur a laissé entendre que « Boumediène a freiné la Constitution de la société civile en Algérie. Il était intellectuellement limité. D’ailleurs, son projet utopique était voué à l’échec. Il voulait construire une nation apolitique pour contrôler la société ». L’invité de la communauté universitaire de Tizi Ouzou a relevé également que « Boumediène n’a jamais été un combattant de l’intérieur ». Sur un autre volet, Lahouari Addi a précisé que le FFS n’a pas été créé par les Kabyles seulement. Et pour étayer ses propos, il a indiqué que « le FFS a été créé par des personnalités de dimension nationale comme le commandant Si Moussi qui revendiquait le multipartisme avec Aït Ahmed juste après l’indépendance. » -

Source El Watan F. Bouhaci

Le Pèlerin

 

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 23:18

Algérie - Je ne veux ni refaire la guerre, ni partir en France

greve enseignants

 

«  Pourquoi tant de passé et si peu de présent ? Depuis que je suis né, il en est ainsi : l'histoire de mon pays est un monstre vociférant qui tue les vivants et ravive les morts. A la fin, j'en suis fatigué : je n'aime ni les colonisateurs, ni les décolonisateurs. Les deux ne veulent pas mourir pour que moi je repose, vivant, en paix. La France ? Je n'y jamais mis les pieds que deux fois de ma vie; encore moins, l'Algérie : j'attends d'y arriver enfin avec mes enfants. Enfant, j'ai dessiné, jusqu'à la nausée, des chaînes brisées au-dessus de volcans en colère, je connaissais le Kalachnikov avant la fleur, il suffisait de me désigner du doigt pour m'entendre chanter l'hymne national et tout n'était que torticolis tourné vers le passé à m'en tordre le cou et ce fut fait. J'en suis désarticulé à vie : ma tête ballote et mes jambes sont une indépendance brinquebalant dans des chaussures chinoises. Dieu ! Pourquoi chez nous les morts ne veulent pas mourir ? Pourquoi, même né longtemps après la guerre, j'y participe tous les jours à mon insu et sans que je le veuille. Ce que je veux ? C'est le Présent vigilant. L'ample présence au monde découpé en couple par mes deux poumons. Quelque chose qui me soit contemporain et avec quoi je coïncide de toute ma taille et de mes bras et de la force puissante de mon inspiration. Bien sûr que je dis merci aux martyrs, mais je veux dire, surtout, bienvenue aux nouveau-nés. Et c'est la peur qui m'habite: j'ai peur que la décolonisation dure plus longtemps que la colonisation et que j'en meure avant de profiter d'un moment nu et d'un don paisible qui ne me parlent pas de la guerre. Les martyrs ? Je les ai détestés longtemps : tout le monde se prenait pour eux et dès que j'ai appris à parler, ils parlaient déjà à ma place. Ce n'est que plus tard que je me suis réconcilié avec leurs cimetières et que j'ai appris à converser avec eux directement, sans passer par des factotums. Que de déceptions et de découvertes alors ! La première est que l'histoire nationale est une entreprise individuelle pour chaque Algérien. Chaque Algérien est dans l'obligation de remonter le temps tout seul et de découvrir l'histoire de son pays dans la solitude tant il y a des menteurs et des vendeurs de buissons ardents. Chaque Algérien possède sa propre copie du journal intime de son propre pays. A la fin, j'ai fini par comprendre que l'Histoire a été peut-être belle, mais cela n'a pas changé grand-chose : je déteste encore et toujours le passé tant tout le monde veut me le voler pendant que je dors ou que je respire. Les martyrs sont trop lourds à porter pour mon mince corps. J'en suis fatigué. S'ils sont morts pour m'offrir la vie, pourquoi dois-je la refuser en leurs noms ? De tout temps, j'ai ressenti l'étouffement quand on me parlait de la Révolution. C'était comme si on me reprochait d'être vivant alors que les meilleurs sont morts et comme si je devais dire merci jusqu'à la centième génération et comme si j'étais le traître d'une guerre qui a eu lieu bien avant ma naissance. A la fin, je veux moi aussi fuir : cette terre étouffe sous le poids inversé de ses morts et tous ses nouveau-nés naissent avec l'ardoise injuste d'une dette à payer de toute une vie d'écrasement.

Et c'est à chaque fois, la même histoire : à chaque fois que je me dis enfin un peu de présent volé à trop de passé, je m'y retrouve coincé entre un Français qui ne veut pas partir et un ancien moudjahid qui ne veut pas se la fermer et un enquêteur qui a retrouvé de nouveaux ossements. Que m'importe un nouveau «qui tue qui ?» qui remonte le passé ou les aveux d'un ancien combattant devenu vieux meuble de la Nation ou les jacassements tristes de quelques vignerons déracinés ? Moi, j'ai les pieds bruns, les mains blanches, ma balle est un ballon et ma terre est à refaire et ma langue est pétrie par ma mère et j'ai l'âge de ma respiration pas celui de la révolution. Alors par Dieu, arrêtez ! Je veux juste respirer, voyager et me sentir vivant sans que cela soit une dette à payer. Je ne veux pas refaire la guerre mais seulement des enfants. Je ne veux voir le retour ni de la France, ni des martyrs, ni de la guerre, ni de la même histoire.

Je veux seulement voir revenir les meilleurs moments de chaque vie. Je veux ressentir l'immense amplitude du vivant et rendre la vie plus incandescente par mon intime vigilance. Je ne demande ni des excuses, ni des explications, ni de nouveaux témoignages ».

Source Le Quotidien d’Oran Kamel Daoud

Le Pèlerin

 

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 23:07

France Télécom n’exclut pas de « travailler avec Orascom », pour ce qui est du dossier de la vente de Djezzy.

Orascom

 

C’est ce qu’a rapporté hier le quotidien économique français Les Echos. « L’Algérie, écrit Les Echos, pourrait faire partie des marchés visés par France Télécom. Son allié en Egypte, Orascom – avec qui Orange vient de signer la paix –, est présent en Algérie et rencontre actuellement des problèmes avec le gouvernement. Même si ce dossier complexe n’est pas prioritaire, Stéphane Richard (directeur général de France Télécom) n’exclut pas de travaillevr avec Orascom sur ce dossier, “en accord avec les pouvoirs publics algériens” ». Le responsable français a expliqué au journal que « notre terre de prédilection, c’est l’Afrique. Ce n’est pas encore passé dans l’esprit des Occidentaux, mais le PIB par habitant en Afrique sera supérieur à celui en Inde en 2010. L’Afrique est une zone dans laquelle il existe de vraies perspectives de croissance au cours des dix années qui viennent. » -

Source El Watan Adlène Meddi

Le Pèlerin

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 23:07

Humour – Quand l’amour est mort….Vengeance

je vous aime

 

 

Vengeance numéro 1

Un homme, toujours très désagréable avec sa femme, passe un jour chez des amis pour qu'ils l'accompagnent à l'aéroport pour y laisser sa femme qui part en voyage à Paris.

Dans la salle d'immigration, devant tout le monde, il lui souhaite un bon voyage et, sur un ton ironique, il lui crie :

"Ma chérie, n'oublie pas de me rapporter une jolie française ja ja ja !!"

Sa femme baisse la tête et embarque très énervée.

Elle passe 15 jours en France.

A son retour, le mari de nouveau demande à ses amis de l'accompagner à l'aéroport pour y recevoir sa femme. La voyant arriver, la première chose qu'il lui crie à voix forte :

- "Ma chérie, tu m'as ramené ma petite française ?

- "J'ai fais tout mon possible" répond-t-elle, "Maintenant il ne nous reste plus qu'à prier pour que ce soit une fille qui naisse"

Vengeance numéro 2

Le mari, sur son lit de mort, appelle sa femme. D'une voix rauque et faible, il lui dit :

- "Très bien, mon heure est arrivée, mais avant je veux te faire une confession.

- "Non, Non, tranquille, tu ne dois faire aucun effort".

- "Mais enfin, je dois le faire", insiste le mari. Il est bon de mourir en paix. Je veux te confesser quelque chose.

- "C'est bon, c'est bon, je t'écoute".

- "J'ai eu des relations avec ta sœur, ta mère et ta meilleure amie";

- "Je sais, je sais ! C'est pour ça que je t'ai empoisonné, fils de pute !!!".

Vengeance numéro 3

Aujourd'hui ma fille va avoir 18 ANS ... et je suis très content, parce que c'est le dernier paiement de pension alimentaire que je vais donner. J'ai donc appelé ma fille pour qu'elle vienne chez moi et à son arrivée je lui ai dit :

- Ma petite fille, je veux que tu apportes ce chèque à ta mère et que tu lui dises que : "ceci est le dernier putain de chèque qu'elle va recevoir de moi, dans tout ce qui lui reste à vivre de sa putain de vie !!! et je veux que tu me dises l'expression qu'elle aura sur son visage lorsque tu le lui diras".

Ma fille s'en alla donc porter le chèque. Moi j'étais anxieux de savoir ce que la sorcière avait pu répondre et la tête qu'elle avait faite. Lorsque ma fille est arrivée, je lui ai immédiatement demandé :

- Alors que t'a dit ta mère ?

- Elle m'a dit que justement elle attendait ce jour-là pour te dire que tu n'es pas mon père".

Le Pèlerin

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 17:30

Fête des moulins, Rio loco à Toulouse, les motards en pèlerinage...

haute-garonne.jpg

 

 

Un week-end chargé ou la fête de la Musique prend le pas dès ce soir dans certaines communes, les moulins sont en fête, les nuits euphoriques s'installent à Tournefeuille, une semaine très polar à Frontignan, trois jours en montgolfière à Villefranche-de-Rouergue, tout savoir sur les ânes à L'isle-jourdain, Festival Rio Loco, l'Af'sud à Toulouse, Bruniquel en livres...

Moulins en fête

Etonnant moulin à eau en partie troglodyte, le moulin de la Pescalerie, à Cabrerets, dans le Lot, ne fonctionne plus. Mais dimanche 20 juin, il accueillera le public de la journée des moulins qui se tient un peu partout en France, à l'intérieur et autour de 1 500 bâtiments. Placé sur une résurgence et une cascade, le cadre bucolique et la construction bien conservée de la Pescalerie en font un but de promenade intéressant. On ira, bien que le choix soit difficile parmi tous les sites ouverts ce dimanche dans la région, le plus souvent gratuitement.

C'est la 13e édition de la journée nationale du Patrimoine de pays, et elle met l'accent sur les moulins, à eau, à vent, et sur d'autres constructions qui offriront expositions ou événements : ainsi, à Maignaut-Tauza, dans le Gers, c'est le pigeonnier-octroi triangulaire restauré qu'on découvrira, flanqué d'une mare bâtie : l'ensemble vient d'être inscrit à l'inventaire des Monuments historiques.

Dans le Tarn, à Lautrec, si le vent le permet, le moulin tournera et on pourra voir une démonstration de fabrication de farine ; autre attrait non négligeable à Lautrec, le vide-grenier organisé au village et un circuit des anciens moulins proposé par l'office de tourisme. Toujours dans le Tarn, à Nages la bien nommée, visite du moulin à eau de Narulle, restauré en 1999 par des bénévoles. De l'eau, il en coule aussi moulin de Saint-Géraud, à Labarthe, en Tarn-et-Garonne, toujours en activité : pendant qu'on vendra du pain du pays, les Esquirols du Tescou exécuteront des danses folkloriques.

A Laroque d'Olmes, en Ariège, c'est un témoignage industriel que propose la journée du Patrimoine de pays, à travers plusieurs expositions disposés dans la maison Sage, du nom d'une ancienne famille du textile.

Programme. La 13e « journée du Patrimoine de pays, journée des moulins » destinée à promouvoir le bâti ancien et les savoir-faire traditionnels regroupe des dizaines de visites et animations dans toute la région. Tout le programme sur le site www.journeedupatrimoinedepays.com

Nuits euphoriques: y'a d'la joie dans les rues de Tournefeuille

Tournefeuille Spectacles. La très dynamique commune de l'agglomération toulousaine propose ses Nuits euphoriques du 18 au 21 juin. Au programme, des spectacles de rue « et autres surprises », pour tout public et gratuitement. Ce soir vendredi, à 21 heures, place de la Mairie, on pourra applaudir l'orchestre de chambre de Toulouse qui jouera Mozart. Samedi, à 22 heures, place de la Mairie : grand spectacle de rue aérien avec la compagnie Grupo Puja. Dimanche, de 17 h à 20h, des spectacles à domicile sont disponibles sur réservation (tél.05 62 13 21 52). A ne pas manquer non plus les Padox, hommes-marionnettes qui déambuleront dans les rues samedi et sur le marché de Tournefeuille dimanche. Egalement plusieurs expos photo dans les rues par l'association Biz-art Populaire jusqu'au 4 juillet. Tél.05 62 13 21 52.

Une semaine très polar à Frontignan

Festival du roman noir. Sur le thème « Mémoire intime et histoire collective », la 13e édition réunit les stars du genre : David Peace, Percy Kemp, Didier Daenincks, Pascal Dessaint, Stephanie Benson, Jean-Bernard Pouy et de nombreux auteurs de BD. Egalement cinéma et spectacles. Du 21 au 27 juin. Tél.04 67 18 50 26 (www.polar-frontignan.org).

Trois jours en montgolfière à Villefranche-de-rouergue

Ballons en bastides. Tous les deux ans, des passionnés de montgolfières organisent un rendez-vous très suivi dans l'Aveyron. Durant trois jours, une vingtaine de ballons vont s'envoler de différents lieux du Rouergue. Vendredi 18 juin, à 18h30, de Villeneuve-d'Aveyron ; samedi 19, à 6h15, de l'abbaye de Loc-Dieu et à 18h30, de l'aérodrome de Villefranche ; dimanche 20 à 6h15 à Najac et à 18h30 à l'aérodrome de Villefranche. Pour les baptêmes (180 € l'heure), c'est trop tard, tout est pris. Tél.05 65 45 13 18.

Tout savoir sur les ânes à L'isle-jourdain

À la ferme. L'Asinerie d'Embazac (route de Goudourvielle) ouvre ses portes gratuitement de 15 à 18 heures, dimanche 20 juin. A découvrir, les derniers ânons de la ferme, la traite des ânesses (vers 16 heures), à déguster le lait d'ânesse. Renseignements au 05 62 07 02 10 (www.embazac.com).

L'art aux fenêtres à Bayonne

Le quotidien réinventé. Intense animation culturelle et ludique les vendredi 18 et samedi 19 juin. Sur le thème du quotidien, des plasticiens exposeront aux fenêtres, des mimes, des comédiens et des danseurs investiront les rues… Avec aussi un marché des créateurs. Tél. 05 59 55 22 39 (www.arcad64.net).

Festival Rio Loco, l'Af'sud à Toulouse

Après un « concert privé » devant plusieurs milliers de spectateurs mercredi soir, où il a beaucoup plu (et c'est vrai qu'il plaît beaucoup), le chanteur Johnny Clegg devait lancer hier soir la quinzième édition de Rio Loco, le festival toulousain des berges de la Garonne dédié cette année à l'Afrique du Sud. Jusqu'à lundi 21 juin, date officielle de la fête de la musique, c'est toute la scène de ce grand pays qui rythme les nuits toulousaines. Ce vendredi, entre autres, l'étoile montante Thandiswa Mazwai, la formation Afrika rocks et la formation jazz de Marcus Wyatt. Samedi, Ashes to machines (électro groove), Hugh Masekala, Zim Ngqawana. Dimanche, création du conservatoire de région « Intsholo », Tumi & the Volume, Carlo Mombelli et the Prisoners of Strange. Lundi, clôture par un hommage à Myriam Makeba (souvenez-vous de « Pata pata ») avec un plateau exceptionnels d'artistes. De 17h à 1h, prairie des filtres à Toulouse, 4 €/soirée. www.rio-loco.org

Lourdes. Bénis soient les gros cubes

Pèlerinage des motards. Le printemps, c'est le temps béni des «concentres» de motards, particulièrement bien arrosées cette année. Celle qui se déroulera ce week-end dans les Pyrénées pourrait surprendre puisque le but est la grotte de Lourdes et la bénédiction des équipages. Image saisissante, la bénédiction est donnée par le père Kowalewski en blanc au milieu des motos pilotées par des fidèles en blouson noir. Les sanctuaires Notre-Dame ont inscrit ce rassemblement au calendrier annuel des pèlerinages et attendent 2500 bécanes dans la cité mariale. «C'est un moment dans l'année où les motards peuvent se rassembler, avoir une pensée, une prière pour leurs proches», explique-t-on aux sanctuaires. De quoi attendrir un «Hell's angel»! Dimanche 10h, messe des motards; 11h, passage à la grotte; 11h30, bénédiction des motos quai Boissarie.

Bruniquel en livres

Amuse-Mot. Après les fastes du Marathon des mots de Toulouse, place au tranquille jeu de piste de la lecture offert ce dimanche 20 juin à Bruniquel, où lectures de littérature, dédicaces et animations rythmeront une journée de passionnantes rencontres.

Restauration sur place. Rens tél.05 63 67 29 84 et www.bruniquel.fr

Auch, voix éclatantes

Festival Éclats de voix. A la mi-temps des Eclats de voix, cet original festival vocal dont l'écho se propage sur trois week-ends, on entendra ce vendredi 18 juin (théâtre d'Auch, 21h) Michèle Bernard et les chanteuses du groupe Evasion (notre photo), puis dimanche, les voix d'hommes du chœur basque Otxote Lurra (cathédrale, 18h). Fortes en émotion, les polyphonies basques témoignent d'une langue toujours vivante et portent l'air vif qui y souffle.Tél.05.62.61.65.00.

www.eclatsdevoix.com

Source La dépêche du Midi

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 04:54

Angleterre - Algérie ce soir à Cape Town: Le match de la dernière chance

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Vaincu petitement lors de la première rencontre par la Slovénie, l’équipe nationale de football disputera ce soir (19h30), à Cape Town, son deuxième match du groupe contre les Anglais. Une partie extrêmement ardue pour les hommes de Saâdane. Et pour les Three Lions également. D’autant que les deux protagonistes n’ont pas droit à l’erreur. L’avenir des « Guerriers du désert » dans cette épreuve mondiale passe inévitablement par le résultat de cet inédit match contre les Rooney and Co.

Une défaite signifiera prématurément la fin du rêve d’une qualification historique au deuxième tour. Un nul est synonyme du maintien de quelques lueurs d’espoir. Une victoire, par contre, est le scénario idéal. Les coéquipiers de Ryad Boudebouz (première titularisation avec l’EN) en sont conscients. Ils vont, pour cela, faire appel à leur esprit guerrier. C’est grâce à cet esprit qu’ils ont pu écarter l’Egypte de la course au Mondial et battre héroïquement la grande Côte d’Ivoire de Didier Drogba lors de la CAN 2010. C’est dire combien l’espoir est permis pour les hommes de Rabah Saâdane, et ce, malgré le fait que les capés de Capello partent, sur papier, avec l’avantage des pronostics. Mais en football, seule la réalité du terrain compte. L’Algérie est capable de surprendre. Et on n’en doute pas !

Les joueurs se battront corps et âme afin de réaliser cet exploit tant espéré et convoité face à l’ogre anglais, un favori en puissance pour la couronne mondiale. Les déclarations des joueurs et celles de Rabah Saâdane versent dans ce sens : livrer une véritable bataille – footballistique bien évidemment – aux Anglais. Sans pour autant tenir compte des provocations de Wayne Rooney, qui a exprimé sa certitude d’empocher ce soir les trois points. Pas si sûr que ça, parce que les Allemands (ex-RFA) avaient sous-estimé l’équipe algérienne lors du Mondial de 1982. La suite, tout le monde la connaît. Victoire à la régulière de l’équipe nationale à Gijon par 2 buts à 1. Dans cette présente édition, les Suisses ont fait la même chose contre les puissants Espagnols. Les nôtres peuvent faire de même, à condition que Saâdane et ses capés jouent le jeu…

Source El Watan Kamel Yamine

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 04:16

“L’Algérie est toujours régie par la pensée unique”

Said Sadi

 

Auteur d’un livre ayant soulevé une polémique qui n'en finit pas, le chef du RCD a achevé, lundi, par une conférence de presse à Paris, une tournée française qui l’avait d'abord conduit à Marseille puis à Lyon où il a débattu avec le public autour de son livre sur la mort du colonel Amirouche.

La rencontre avec le public marseillais restera sans doute comme la plus émouvante. Dans la salle, un homme s’est levé et s'est présenté comme un ancien officier de l’armée française ayant participé à l’opération qui a conduit à la mort du héros national. Après avoir exprimé son admiration pour le général Leclerc, qui a libéré Paris de l’occupation nazie, l’homme dit que le colonel Amirouche a pris une place encore plus importante dans l’échelle de son estime d’officier.

Prudent, Saïd Sadi a souhaité que l’identité de cet homme puisse être vérifiée. Il n’a pas rapporté ce témoignage spontanément, mais en réponse à la question d’une femme lui demandant s’il n’avait pas idéalisé le personnage d’Amirouche, mort à l’âge de 33 ans. Invité par l’Association culturelle berbère (ACB) pour un débat animé par le journaliste Arezki Metref, l’auteur de Amirouche : une vie, deux morts, un testament a rencontré un public attentif et intéressé. Il a commencé son intervention par la remise en cause d’un certain nombre de clichés volontairement semés par le pouvoir colonial et entretenus après l’Indépendance : Amirouche serait un sanguinaire, doublé d’un intégriste anti-intellectuel.

Convoquant témoignages, anecdotes et documents, M. Sadi a démenti cette “propagande”. Il s’étonne de la fierté du Malg qui revendique 2 000 cadres à l’indépendance ; selon lui, nombre d’entre eux ont été envoyés en formation par Amirouche lui-même pour être mis au service du gouvernement. Au lieu de cela, ils ont été retenus par le Malg pour servir dans les transmissions. Il a, par ailleurs, estimé que la réponse du Malg, loin de démentir sa thèse, lui a fourni d’autres arguments qui la renforcent. La polémique est revenue lors de la conférence organisée au Centre d’accueil de la presse étrangère. “Je viens de publier un livre sur le colonel Amirouche dont le parcours et la séquestration de ses restes par Boumediene sont un vrai condensé de l’histoire algérienne d’avant et d’après-indépendance. Les réactions massives, passionnées et souvent violentes soulevées par cet ouvrage sont, me semble-t-il, un double signal. D’une part, le peuple algérien veut connaître la vérité sur son passé, d’autre part, du côté du pouvoir, il n’y a aucune volonté à admettre la nécessité de prendre acte de la fin d’une époque pour en anticiper les suites et éviter au pays une fin de règne chaotique.” “Il en a été ainsi du pluralisme politique qui n’a vu le jour qu’après la tragédie d’octobre 1988, alors qu’à l’évidence, le régime de l’époque était à bout de souffle. Du coup, l’irruption de la démocratie arriva par effraction et sous contrainte ; ce qui fait que l’on en mesure aujourd’hui les limites. L’Algérie ne vit, certes, pas sous le parti unique, mais elle est toujours régie par la pensée unique.” Cette transition de l’histoire vers l’actualité le conduit à observer un pays où “les jeunes se réfugient au maquis ou se jettent à la mer, où les cadres fuient pour préserver leurs enfants d’un système éducatif suicidaire et où le divorce entre peuple et dirigeants n’a jamais été aussi patent”. Il cite le chiffre de 43 000 cadres algériens qui ont fui vers le Canada au cours de ces dernières années. Pour lui, il n’y a plus d’État, mais un “conglomérat de clientèles liés par des archaïsmes tribaux d’où des risques évidents de dérapages”. Il en veut pour preuve la gestion des conflits souvent par la violence et ne cache pas son écœurement sur le manque de visibilité, de lisibilité de l’action gouvernementale. Un peu comme si l’Algérie navigue à vue et sans aucune ambition affichée. “Pour se rassurer, les différentes sectes se réfugient dans le recrutement tribal, chacune squattant l’espace qui lui est dévolu. Il n’y a plus d’État en Algérie. Les archaïsmes régionalistes ont étouffé les valeurs nationales laborieusement configurées par la guerre de Libération. Cet évanouissement éthique et la confusion politique qu’il génère ont transformé l’Algérie en jachère où divers concurrents se disputent les restes d’un cadavre.” Interrogé sur la corruption, il a estimé que les dossiers réels sont bien plus chargés que ceux révélés par la presse.

Ce ne serait que l’écume de son point de vue. Comme l’est, par exemple, le cas de Djezzy dans le dossier Orascom. Djezzy c’est, selon lui, “peanuts” (insignifiant) comparé aux affaires du groupe égyptien dans le sud du pays. Le salut de l’Algérie, a-t-il répété, est dans le changement de régime, lequel ne peut être rendu possible que par la fin de la “fraude électorale”. C’est dans ce dossier que, de son point de vue, doivent peser les partenaires étrangers comme l’UE et les États-Unis.

Source Liberté Ameur Ouali

Le Pèlerin

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 02:54

Algérie - Le football n’étant pas une science exacte : Et si les Verts…

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L’équipe nationale n’a pas encore consommé tous ses atouts dans ce premier tour de la phase finale de la Coupe du monde. Il reste encore deux matches à jouer et, comme dirait l’autre, tout est possible.

S’il est vrai que tous les Algériens sont sous le coup de la défaite inattendue face à la Slovénie, il est utile de rappeler que les chances vers une qualification au second tour demeurent intactes, même si le parcours qui reste à faire est difficile, voire très difficile. Comme en sport, il ne faut pas être défaitiste, il faut donc oser et dire que l’on est capable de battre cette équipe d’Angleterre. Si certains vont sourire sous cape, il n’en demeure pas moins qu’ils seront les premiers à être heureux si la victoire venait à couronner les Verts vendredi prochain. Maintenant, si le succès ne s’affiche pas du côté des nôtres, ce serait certainement pas faute d’avoir osé. Il faut peut-être rappeler que le football est un sport imprévisible même s’il détient ses règles et ses devoirs.

Le football n’est pas une science exacte, une phrase maintes fois répétée par des techniciens de haut niveau. Cela peut s’appliquer pour le match de vendredi. Il n’y a pas de logique en football, cela peut se faire pour la rencontre face à l’Angleterre. Le football est plein de surprises, c’est aussi un atout pour notre équipe nationale. On va même s’interdire de rappeler en ce jour du 16 juin, qu’en Espagne, il y a de cela 28 ans jour pour jour, une équipe algérienne composée de joueurs venant de Hussein Dey, de Kouba, de Mascara, d’Oran ou de Tizi Ouzou avait terrassé l’ogre allemand. Bref, il existe une série de petites anecdotes qui redonnent espoir, même si au fond de nous-mêmes l’on est conscients qu’une partie de football ne se gagne pas par des anecdotes. Pour bon nombre d’Algériens, le Mondial 2010 pour les Verts c’est fini. Le fait d’avoir loupé cette chance de prendre le meilleur sur l’équipe de la Slovénie, le onze algérien aura raté l’occasion de se retrouver au second tour.

La faible prestation de notre équipe face à la Slovénie, pour le compte du premier match, semble avoir mis un frein aux ambitions des supporters algériens. Reste maintenant le côté joueurs qui, malgré la lourde pression qui pèse sur leurs épaules, ne baissent pas encore les bras. Bien au contraire, si nous devons prendre en considération les déclarations des uns et des autres, l’ensemble de l’effectif affiche une certaine sérénité à la veille de cette importante rencontre face aux Anglais. Il est vrai qu’il en faut plus pour venir à bout de cette équipe, favorite de l’épreuve, mais le football est ainsi fait. Nul ne peut prédire le résultat final d’une rencontre sportive. Dans ce registre, les exemples sont si nombreux qu’il serait inutile de les énumérer. Même dans cette épreuve sud-africaine, la logique n’a pas été respectée dans certaines rencontres. Le staff technique et Rabah Saâdane sont conscients de la difficulté, ils mais doivent libérer leurs joueurs qui, en fin de compte, n’ont plus rien à perdre, sachant aussi que la pression est maîtresse des lieux chez l’adversaire qui a enregistré un contre-performance lors de son premier match face aux Etats-Unis.

Source El Watan Azeddine Hammou

Le Pèlerin

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