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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 00:24

Humour - Histoire de Saison...

C'est un gars au lit qui écoute la radio avec sa blonde de femme. Un matin, ils entendent :
- Nous annonçons 10 cm de neige aujourd'hui alors veuillez mettre vos voitures du côté pair de la rue pour le déneigement !
La femme se dépêche et va placer l'auto du côté pair. Le lendemain, ils écoutent encore la radio qui dit :
- Nous annonçons 15cm de neige aujourd'hui alors veuillez mettre vos voitures du côté impair de la rue pour le déneigement !
La femme se dépêche et va placer l'auto du côté impair.
Le lendemain, ils écoutent encore la radio :
- Nous annonçons 30 cm de neige aujourd'hui alors veuillez mettre vos voitures krrrrrrrr kkkrrrrr... et une panne d'électricité interrompt l'émission.
La femme perplexe regarde son mari et lui dit :
- Qu'est-ce que je vais faire, il n'a pas dit de quel côté mettre l'auto ?
L'homme la regarde et lui dit alors, avec beaucoup de compassion, mais alors avec beaucoup, beaucoup, beaucoup de compassion :
- Et pourquoi tu ne la laisserais pas dans le garage aujourd'hui ?

Le Pèlerin

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 00:08

Les Harragas en Algérie, l’autre tragédie nationale (2/2)


Même s’ils dépassent cette étape, les harragas sont, dans la plupart des cas, interceptés par les gardes-côtes avant même qu’ils quittent les eaux territoriales nationales.
Les forces navales ont multiplié ces derniers temps leurs patrouilles tout au long de nos 1 200 km de côtes dans l’objectif d’enrayer ce phénomène. Les 3 937 interceptions effectuées ces quatre dernières années en sont la preuve. Ceux qui échappent à ces filets tendus par les gardes-côtes n’arrivent pas forcément à bon port en raison d’autres impondérables liés aux aléas de la météo et parfois à l’état de l’embarcation.
De nombreux harragas ont été, en effet, portés disparus en mer avant que leurs cadavres ne soient rejetés par les vagues sur différentes plages. Selon l’association caritative italienne Fortress, au moins 1 502 personnes sont mortes en 2008 en tentant de rejoindre les côtes européennes dans le détroit de Gibraltar, au large des îles Canaries, en mer Egée, mais aussi dans les déserts d’Afrique. Pour ceux qui échappent à ce terrible sort, les malheurs ne sont pas pour autant finis. Ils ne font parfois que commencer. Comment vivre, en effet, sans papiers, sans ressources et sans travail dans des pays qui déploient de plus en plus de moyens pour lutter contre l’émigration clandestine. Quoi qu’il en soit, les jours d’une personne vivant en « cavale » sont comptés et son expulsion n’est qu’une question de temps. Ainsi, le rêve se transforme vite en cauchemar et l’envie du retour au pays sonne alors comme une délivrance.
Le tour de vis de l’UE

La lutte contre l’immigration clandestine est devenue, au fil des années, la préoccupation majeure des Etats européens, destination prisée de tous les harragas de la rive sud de la Méditerranée. Outre le durcissement des conditions d’obtention du visa et le renforcement des procédures d’expulsion, l’UE déploie d’énormes moyens pour enrayer l’immigration clandestine.
Le 15 janvier dernier, quatre pays de l’Union européenne, l’Italie, la Grèce, Chypre et Malte, ont demandé à leurs partenaires des actions concrètes et communes contre l’immigration clandestine, lors d’une réunion à Prague. « Nous demandons un renforcement de Frontex (agence européenne chargée de la gestion de la coopération aux frontières de l’UE), et la conclusion d’accords bilatéraux européens avec les pays d’origine des clandestins sans lesquels il est très difficile pour chaque Etat membre de procéder aux expulsions », a expliqué le ministre italien de l’Intérieur. « Il s’agit du début d’un processus. La constitution de notre groupe est importante car nous représentons les pays qui subissent le plus la pression de l’immigration clandestine en Méditerranée orientale », a-t-il insisté.
Plus de 67 000 personnes ont traversé la Méditerranée pour demander l’asile en Europe en 2008, dont plus de la moitié est arrivée en Italie et à Malte, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). L’Italie, à elle seule, a vu débarquer sur ses côtes 36 900 immigrés durant l’année écoulée, un chiffre en hausse de 75% par rapport à 2007. Pour la même période, 2 770 immigrés, dont plus de 1 400 Somaliens, sont arrivés à Malte, le plus petit Etat de l’Union européenne. La Grèce et Chypre constituent pour les clandestins des points de transit pour rallier les pays de l’Europe de l’Ouest. Toujours dans le cadre du renforcement de la lutte contre l’immigration clandestine, le Parlement européen a prévu, dans une loi soumise à approbation, des sanctions pénales pour les employeurs de sans-papiers, afin de sensibiliser les entreprises et les particuliers à la lutte contre ce phénomène.
Le texte devait être approuvé en session plénière le 19 février . Entre 4 et 8 millions de sans-papiers travaillent en toute illégalité dans le bâtiment, l’hôtellerie et l’agriculture dans l’UE, précise le rapport du Parlement.
Source Infosoir

Le Pèlerin
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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 17:47

 Sarkozy confirme TVA à 5,5% dans la restauration, avec des conditions

Nicolas Sarkozy a indiqué lundi à l'Union professionnelle artisanale (UPA) que le taux de TVA dans la restauration serait abaissé à 5,5%, ont indiqué à l'AFP des responsables de cette organisation après un entretien à l'Elysée, qui a toutefois assorti la mesure de conditions.
"Le président Sarkozy a confirmé la baisse de la TVA dans la restauration à 5,5%", a affirmé son secrétaire général, Pierre Burban. Pierre Martin, président de l'UPA, et Pierre Durban s'exprimaient après un entretien avec le chef de l'Etat.
L'Elysée a cependant précisé que le président souhaitait "aller vers 5,5% en prenant en compte les fortes contreparties qui devront être apportées par la profession" de la restauration lors des états-généraux prévus avant fin avril.
Henri Guaino, conseiller spécial du président, a ainsi indiqué lundi, dans un entretien aux Echos, que le taux de la TVA sur la restauration serait bien abaissé à 5,5%, à condition toutefois que la profession s'engage à faire des efforts sur les prix et l'emploi.
Christine Lagarde, ministre de l'Economie, a répété lundi à la presse que "c'est au moment des états généraux de la restauration fin avril, et en fonction des différentes contreparties et des différents engagements pris par la profession, notamment dans le domaine de l'emploi, des grilles de salaire, des baisses de prix, qu'on pourra déterminer utilement le taux réduit de la TVA applicable dans la restauration".
Selon M. Martin, M. Sarkozy a également indiqué que le taux de TVA dans le bâtiment serait maintenu à 5,5% au-delà du 31 décembre 2009, date prévue de la fin de l'expérimentation de ce taux.
Selon MM. Martin et Burban, "M. Sarkozy n'a pas dit pour combien de temps" cette mesure serait reconduite dans le secteur du bâtiment. "Mais l'objectif est de pérenniser la mesure. Le président est dans cet état d'esprit. Il a dit qu'il n'y avait pas d'inquiétude", a ajouté M. Martin.
Le taux de TVA à 5,5% est appliqué de façon expérimentale dans le bâtiment pour les travaux de rénovation.
Selon eux, M. Sarkozy n'écarte pas une baisse de la TVA dans des secteurs de service, comme "la coiffure par exemple", a indiqué M. Martin.

Source MSN

Le Pèlerin

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 12:40

Algérie – Bouteflika et du bon usage de la gomme

Vous avez dû remarquer que notre président a de longues périodes d’absence, toujours ponctuées par des moments de présence tonitruante où il enchaîne les activités officielles à un rythme époustouflant !

Contrairement à Sarkozy ou Obama, notre chef d’Etat a choisi la méthode dite de la «gomme permanente à double effet», mise à jour par le grand philosophe égyptien «Cheftek Ya Haneche».
Lue à la page 158 de son célèbre guide, cette formule : «Quand vous y êtes, utilisez la gomme pour effacer les dettes et les… opposants ! Et quand vous avez terminé avec toutes les dettes, les Sadi, Tabou, Djaballah et autres, utilisez la gomme pour vous… effacer ! Mais attention, il faut ressurgir au bout de 25 jours maximum, en montrant bien que votre gomme n’est pas usée et qu’elle est prête à servir encore !»
Et pour que ça marche à 100 pour cent, utilisez l’Unique pour montrer qu’en réalité, vous ne vous effacez jamais, même en période de «gommage» ! Un portrait en haut de l’écran et un message au roi du Bantoustan suffisent…
Pour rire un peu : «Quel est le seul appareil qui fait ses huit heures par jour dans les administrations ? La machine à café.»

Source Le Soir d’Algérie

Le Pèlerin

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 11:21

Pourquoi se déchirer entre nous alors que, dans la majorité des cas, nous partageons les mêmes valeurs et les mêmes références

 

Je me suis souvent demandé pourquoi il y avait un si grand fossé apparent entre les gens, alors que sur le fond peu de choses nous séparaient….

Tant de disputes tant de haine …Pourquoi... ?


S’agit – il de divergences politiques, de défense de ses intérêts financiers ? …Le besoin de guerroyer fait il partie de notre patrimoine génétique….Oh certes il y a un peu de tout cela mais on remarquera que bien souvent  les divergences ont des causes d’ordre personnel à savoir

-Le besoin de dominer autrui,
-Les habitudes dont on a tant de difficultés à se séparer dans un monde en perpétuelle évolution,
Le Conservatisme que certains considèrent comme gardien des traditions et qui ne repose en fait que de la peur de l’inconnu…..et la paresse d’esprit…..Il est si facile de faire comme hier….
La difficulté de composer avec l’autre….La connaissance n’est pas l’apanage d’une élite mais celle des autres ne peut qu’apporter un plus….Faut il encore savoir écouter et accepter le dialogue,
L’ignorance que l’on peut excuser ….Tout le monde n’a pas eu l’occasion de poursuivre les études permettant l’accès au savoir et à la culture

Essayons de décortiquer l’un après l’autre ces critères du général au particulier…


1)        
La Politique, les institutions génératrices de conflits

Au lendemain de la guerre il y a eu un grand besoin de reconstruire et l’on a guère pensé à s’organiser de façon efficace…L’homme enchainé a eu recours à la rébellion et l’on a ainsi assisté aux grands mouvements sociaux qui ont permis une grande avancée dans la condition des travailleurs…
Oh certes cela n’a pas plu à tout le monde …. Mais un certain libéralisme éclairé s’en est satisfait pour le plus grand bien de la majorité d’entre nous
L’instabilité gouvernementale était devenu chronique….et elle était la source de bien de nos maux…La France s’est enfoncée dans la guerre d’Algérie et tout ce petit monde ne savait plus à quel saint se vouer

1958 l’homme providentiel…La modification des institutions
Et oui, Charles le Grand est arrivé ….Il a été de partout accueilli comme le sauveur de la nation….Il avait certes une vision à long terme du futur de la France et celui de l’Europe….il ne fit pas dans la dentelle…Après avoir promis le meilleur à tous les habitants d’Algérie, il enfonça le clou en lâchant tout ce petit monde à qui il avait promis monts et merveilles…
Entre temps lassé par l’instabilité politique il fit voter la cinquième république et un nouveau scrutin électoral pour élire nos députés :

Le scrutin uninominal majoritaire à deux tours


Ce mode de scrutin s’il eut pour effet de permettre une plus grande stabilité des institutions et de l’action gouvernementale, eut aussi pour effet d’opposer le pays en deux blocs…Celui des pour et celui des contre
.
Les hommes politiques et les citoyens tout court ont pris ainsi l’habitude de se faire la guerre…Dès que l’un d’entre eux appartenant à l’un des camps osait travailler avec l’autre, il était aussitôt accusé de trahison et c’est ainsi que la France n’a désormais travaillé qu’avec la moitié de ses cerveaux et de son intelligence …
Certes me direz vous, la confrontation est génératrice d’idées …mais in fine que d’énergie gâchée…et que de combats et de grèves aurions nous pu éviter par une collaboration de tous dans un respect mutuel…

Le consensus est devenu impossible

Certes ce scrutin ne s’applique pas aux petites communes et à certaines autres élections…Mais cette nécessité de s’organiser en deux blocs a pris le pas dans l’ensemble de la société.


2) Les intérêts financiers
La libéralisation de l’action gouvernementale a apporté un plus, elle a permis d’accroitre l’initiative privée et donc l’initiative tout court…Je pense que c’est une bonne chose….La socialisation à outrance de notre activité n’est pas une bonne chose me semble-t-il….Toutefois il faut apporter un bémol à ces propos :

Le Service Public doit être assuré et ne doit pas faire l’objet de surenchères mercantiles ….ce même Service public ne doit pas oublier qu’il est à la disposition des clients que sont les citoyens et il est bien normal que l’état ou tout autre forme d’organisme non partisan y mette son nez.
 
Les Acteurs privés tant attachés à l’initiative privée et les détracteurs de la centralisation ne doivent pas passer leur temps  tendre la main à des fins purement personnelles…

La récente crise a mis en évidence le besoin interventionniste de l’état ….L’état a besoin d’être présent dans tous les secteurs majeurs de notre économie…et non pas seulement en temps de crise…

Nos dirigeants ne doivent pas faire preuve d’arrogance envers les petites gens et l’étalage des fortunes dorées et des profits éhontés ne fait qu’accroitre la grande réserve du citoyen envers nos gouvernements si attachés à un libéralisme sauvage dont récemment il a montré son visage le plus disgracieux…
La chasse aux maigres avantages des plus modestes, les correctifs budgétaires au profit des grosses fortunes sous couvert de relance de l’économie ont en fait rire plus d’un si l’affaire n’en avait fait pleurer plus d’un…
Tout ceci pour montrer que l’argent n’a fait que faire reculer la solidarité entre les gens...même dans les villages les plus reculés de France et que cela n’a encore pas permis de favoriser le consensus.

3) L’Homme et le besoin de guerroyer


Faire la guerre, se disputer, pourquoi….J’ai souvent analysé certaines situations y compris la mienne pour en conclure que les déchirures ont très souvent pour origine le manque de dialogue.

Que ce soit au niveau international ou au niveau local, l’absence de dialogue favorise les conflits…
Certes les jeunes européens n’ont pas connu cela...Mais il y a encore peu la guerre était ancrée dans nos esprits et les monuments aux morts sont là pour nous le rappeler … Foutaise que tout cela pensent ceux qui n’ont pas connu ces périodes et qui bien souvent ont une démarche anti européenne….On considère que la paix est un acquis…Mais regardons ces pays où n’existent pas ces espaces de communication….
Depuis 64 ans nous ne nous battons plus avec l’Allemagne….n’est ce pas extraordinaire…ne crachons pas dans la soupe…Ce n’est que l’instauration d’espaces de dialogue et plus tard d’institutions communautaires, qui aura permis ce résultat….Oh cela parait bien simpliste…et pourtant ce n’est qu’en favorisant la vie en commun que l’on a atteint ces résultats…
Toutefois dialoguer ensemble nécessite l’adhésion à des principes basés sur le raisonnement, la volonté de construire son avenir, et un état d’esprit de respect mutuel.
C’est ainsi que se sont développés successivement «  La Société des Nations » l’ONU, au niveau international et la Communauté Européenne au niveau de notre continent…Oh oui il y en a eu des gens pour décrier ces institutions mais que de succès …ne serait ce que parce qu’ils ont permis de donner libre cours au dialogue…
Mais me direz vous...Il y a tant de pays, de régions où il y a la guerre…..Et oui là on a atteint les limites du système ; lorsque l’on ne peut pas dialoguer, lorsque l’on ne partage pas un minimum de valeurs ….lorsque l’obscurantisme ou les traditions l’emportent sur la raison….Les conflits éclatent…
La guerre est la pire des choses, elle est souvent le résultat de la peur de discuter avec l’autre, la peur du ridicule….la peur de son opinion publique, le manque de courage politique….
Et oui il en faut du courage pour l’obtenir cette paix...Il est bien plus lâche et bien plus facile de laisser faire les apôtres de la guerre ….Nous irons déposer des gerbes aux monuments aux morts et cela favorisera ‘unité nationale l’espace d’un instant…
Non à la lâcheté et gloire aux partisans de la paix….Je développe sur ce blog une rubrique «  Les acteurs de la paix » et croyez bien que j’ai bien plus d’admiration pour ces gens là qui souvent y ont laissé leur vie plutôt que pour les va-t-en guerre et leurs pseudo héros dont nous abreuvent les salles de spectacles régulièrement….

Au niveau local qu’en est-il ?

Les mêmes principes s’appliquent…
L’absence de dialogue …toujours...
Par peur de perdre son autorité,
Par besoin de s’affirmer au milieu des siens,
Par peur de l’inconnu et de la nouveauté,
Par difficulté à composer avec l‘autre sous couvert de respect des traditions….

Il est si difficile de se débarrasser de nos habitudes…..quand bien même on a la volonté d’aller de l’avant…Mais que d’énergie gâchée, que d’idées perdues dans les méandres de la bataille...
La vie en communauté n’est plus celle des années passées.
Le Citoyen a besoin de participer de se sentir autre chose qu’u pion qui n’est sollicité qu’au moment des élections…

Lâchons la bride à ceux qui veulent prendre des initiatives…Les empêcher de s’exprimer ne peut que générer des tensions des incompréhensions voire des conflits….

Certes il faut encadrer ces initiatives, ne pas les brimer afin de ne pas les subir …

Ces gens là vous en seront reconnaissant….Il n’y a pas de déshonneur à agir ainsi…Oh certes c’est plus contraignant et plus difficile de partager le pouvoir, mais oh combien plus enrichissant….


Le Pèlerin   

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 08:10

Algérie -  L’abstention, ultime adversaire de Bouteflika

A une semaine de ce qui devrait faire office de campagne électorale, la salle Atlas de Bab El-Oued a abrité le rappel des troupes du candidat président avec, comme chef d'orchestre, son directeur de campagne, Abdelmalek Sellal. Organisateur hors pair connu pour son verbe tranchant et son humour caustique, c'est dans la bonne humeur qu'il a exposé sa stratégie de campagne et arrêté des objectifs de...participation !
En matière de stratégie, le ministre des ressources en eau table sur une forte mobilisation du monde associatif pour atteindre un taux de participation le plus élevé possible, qu'il situe à 70%, pas moins. Lorsqu'on sait que la présidentielle de 2004, qui se présentait sous des auspices autrement plus favorables, a été sanctionnée par un taux de participation bien en deçà de ce chiffre, il faut convenir qu'il s'agit là d'une gageure.
M. Sellal connaît parfaitement la situation et il sait qu'il ne peut pas compter sur les partis de l'alliance présidentielle dont le zèle aura plutôt un effet repoussoir. En plaçant les associations au cœur de son dispositif de campagne, le maître de cérémonie savait qu'il s'agit là de l'unique voie pour sauver, autant que faire se peut, la situation.
Jamais menace d'une abstention massive n'a été aussi présente et aussi pesante. A tel point que la campagne électorale qui se profile risque de laisser passer à la trappe les programmes pour ne se polariser que sur l'incitation au vote. Les associations civiles n'ont pas vocation, statutairement, à s'impliquer en tant qu'organisations dans le jeu politique ? Qu'à cela ne tienne ! Dans une démocratie naissante, qu'on prépare à l'étouffée, on ne s'embarrasse pas de si mesquins détails, surtout qu'on n'est pas à une entorse près.
Bien sûr, cette stratégie s'accompagnera d'une pluie de subventions, arme de persuasion massive, qui tombera selon des procédés transparents comme une nuit sans lune. Il y aura aussi des tas de promesses pour tous ces vaillants capitaines qui sauront si bien motiver leurs troupes pour voler, sabre au clair, au secours de la victoire. Cela coûtera de l'argent aux contribuables, mais qu'importe, puisqu'il s'agit de consolider le trône !
L'enjeu est tellement important et consensuel que même ceux qui ont quelques raisons de se plaindre de l'attitude du président à leur égard étaient là. Bien plus en évidence que le reste des participants. Ces gens-là ne se sont jamais gênés de traiter Bouteflika de tous les noms d'oiseau dans des cercles privés. Surtout tant que sa candidature à un troisième mandat n'était pas acquise. C'est sans doute ce qu'on devrait appeler un haut niveau de conscience patriotique. A moins que ce ne soit une vulgaire manière de troquer sa dignité contre une chimérique reconnaissance du pouvoir. Ah, le pouvoir
 !

Source TSA

Le Pèlerin

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 07:59

Résultats de la réunion de Vienne

L’OPEP opte pour le statu quo
L’Organisation des pays producteurs de pétrole entend à travers cette décision ne pas gêner les efforts des pays industrialisés dans le but de relancer l’économie mondiale. Mais les prix du pétrole à court terme risquent d’en être affectés.

 

L’OPEP a opté hier pour le statu quo. Elle a décidé au cours de l’après-midi de  maintenir le plafond de production jusqu’en mai prochain. Autrement dit, elle ne va pas encore baisser sa production entre 0,5 et 1,5 million de barils/jour. Cependant, elle a programmé une nouvelle réunion le 28  mai à Vienne pour se donner une opportunité de réagir en cas de nouvelles chutes des prix du pétrole d’ici là. Le rendez-vous est pris pour refaire le point sur le marché après la réunion du G20. “Je pense que c’est une décision responsable, laquelle permet aussi de donner au G20 de faire son travail” ; autrement dit, il s’agit de ne pas gêner les pays industrialisés dans leur effort de relancer l’économie mondiale actuellement en récession. Autre résultat : tous les pays se sont engagés à respecter leurs quotas. La position saoudienne aura finalement prévalu : d’abord, respectons les quotas à 100% avant de procéder à une nouvelle coupe. À noter que les quotas sont respectés à 80%, le différentiel représentant 800 000 barils/jour sur le marché dans un contexte où les producteurs arrivent difficilement à vendre leur pétrole. Les appréhensions de certains pays membres comme l’Algérie sur la demande en baisse au cours du 2e semestre n’ont pas été totalement prises en compte.
M. Chakib Khelil, ministre algérien de l’Énergie et des Mines, avait estimé au cours de la matinée qu’il y aura consensus à propos d’une nouvelle réduction de la production OPEP, dans une fourchette comprise entre 0,5 et 1,5 million de barils/jour, en accord avec le marché qui s’attend à une telle réduction. Tout comme le ministre vénézuélien du Pétrole, Rafael Ramirez, qui pense qu’une réduction de 1 à 1,5 mbj est nécessaire, car, selon lui, “nous pensons qu’il faudra combiner l’esprit d’adhésion aux engagements pris, et probablement une autre baisse de la production” des pays de l’OPEP. Selon lui, il est nécessaire de “faire baisser les stocks encore trop élevés, jusqu’à ce qu’ils atteignent un point d’équilibre”. Les prix du brut après avoir flirté avec les cimes avec un baril à près de 150 $  se sont effondrés dès l’automne à la suite de la récession provoquée par la crise financière mondiale. L’OPEP juge qu’un baril à 75 $ serait dans l’intérêt de tout le monde, et tiendrait compte des coûts d’exploration et de production qui, sinon, seraient délaissés, ce qui nuirait à la demande en cas de reprise. La quantité retirée du marché par l’OPEP atteint actuellement 4,2 mb/j, mais cela n’a pas empêché le prix du baril à tourner autour de 45 $ ces jours-ci. Le plafond de la production actuelle de 11  membres du cartel (qui en compte12 : l’Irak n’est pas soumis aux quotas) est fixé à 24,84 mb/j. C’est d’ailleurs ce qu’a souligné l’Angolais Jose Maria Botelho, président en exercice de l’OPEP, dans son discours d’ouverture en affirmant que “les prix du pétrole sont encore à un niveau bas”.
De son côté, M. Al-Noueïmi, ministre saoudien du Pétrole, avait estimé, lui, au cours de la même matinée que le respect des quotas par les pays membres du cartel avoisine les 80% et, qu’il pourrait être meilleur, mais il a refusé de se prononcer sur la position de son pays à propos d’une éventuelle nouvelle baisse de la production. Le ministre koweïtien estime aussi que le respect des quotas vient en priorité, et qu’une nouvelle baisse de la production ne pourrait être envisagée qu’après qu’un excédent de pétrole aura été constaté sur le marché. Même position du ministre qatari du Pétrole qui estime qu’il faut d’abord que les quotas soient respectés avant d’envisager une nouvelle baisse de la production. Ainsi, l’Algérie comme le Venezuela, rejoints par la Libye représentée à Vienne par Choukri Ghanem, président de la compagnie pétrolière libyenne, semblent plus favorables que les pays du Golfe à une nouvelle baisse de la production. Le ministre du Pétrole saoudien, assez tiède pour une nouvelle réduction de la production OPEP, a déjà déclaré dans le quotidien Al Hayat qu’une nouvelle baisse empêcherait la reprise de l’économie mondiale. La Russie, invitée en tant que pays observateur à la 152e réunion des ministres de l’OPEP à Vienne, n’envisage pas pour l’heure de devenir le 13e membre de l’OPEP, car, selon Igor Setchine, vice-Premier ministre russe, “la Russie pensera à rejoindre l’OPEP, lorsque l’OPEP aura mis en application toutes ses décisions”. La Russie, rappelons-le, a participé à la réduction de la production de brut en diminuant ses exportations pétrolières de 300 000 barils/jour. Il est même question d’une éventuelle entrée de la Russie en tant que membre permanent de l’OPEP, puisque la question a été discutée hier à Vienne. La Russie se classe juste derrière l’Arabie Saoudite, au deuxième rang mondial des producteurs de brut. Igor Setchine, vice-Premier ministre russe, suggère la mise sur pied d’une conférence internationale qui regrouperait à Moscou, fin 2009, les membres du cartel OPEP, ainsi que les pays producteurs de pétrole indépendants, des entreprises importantes du secteur, des investisseurs et des experts.

 

Source Liberté

 

Le Pèlerin

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 06:46

Daïra de Sidi Amar (Tipasa)

De l’eau potable pour cinq douars
 

Dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie dans les Douars et villages enclavés de la daïra de Sidi Amar, notamment ceux nichés dans la commune montagneuse de Menaceur, les pouvoirs publics ont inscrit et lanceront prochainement une opération de réalisation de deux réservoirs qui alimenteront en eau potable, une fois achevés, les habitants de cinq douars, à savoir, Bouache, Chitah, Bouamrane, Sidi Moussa et Tizgha.
Avec une capacité globale de 350M3 et un volume d’eau par jour avoisinant les 432 M3, ce projet prendra en charge les besoins d’une population de 1250 personnes. Toutefois l’autorisation de programme dégagé pour la concrétisation de cet investissement vital est de l’ordre de 40 millions de dinars. Sur le registre de renforcement du maillage routier en zone montagneuse dans le territoire de la même commune, un projet de réfection et d’aménagement d’une route de 2 kilomètres a été entrepris pour faciliter la jonction entre le douar Aifer et la localité de Temloul. L’enveloppe allouée pour cette opération est de 14,6 millions de dinars.
«De 2004 à 2009, 52 kilomètres de chemins communaux ont été aménagés dans la daïra de Sidi Amar pour un montant de 227,7 millions de dinars. Ce qui porte à plus de 200 km de routes réalisés dans les chaînes montagnes de la wilaya pour désenclaver les douars» informera sur ce volet, Mohamed Badjou, le chargé de communication de la wilaya.

Source Horizons

 

Le Pèlerin

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 00:10

Ce que la femme attend de l’homme

Le rêve de toute femme est d'avoir trois hommes :
- 1 de 20 ans pour le choc
- 1 de 40 ans pour le chic
- Et 1 de 60 pour le chèque

Le Pèlerin

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 00:04

Les Harragas en Algérie, l’autre tragédie nationale (1/2)

Le sort de nombreux jeunes Algériens est dramatique. Ils se retrouvent, après de dures épreuves, devant deux choix difficiles : se résigner à vivre dans la précarité et le chômage en Algérie en attendant la concrétisation des promesses des responsables ou tenter la traversée dangereuse de la Méditerranée …

Et, s’ils sortent indemnes de l’aventure, vivre dans la clandestinité en Europe jusqu’à leur expulsion. Une véritable impasse.
Les jeunes eux-mêmes n’arrivent pas à comprendre qu’ils soient arrivés là au moment où le pays regorge d’énormes ressources financières. A défaut, donc, de perspectives et de prise en charge, de nombreux jeunes ont opté pour la harga comme ultime solution. Une saignée supplémentaire qui s’ajoute à la fuite des cerveaux qui a déjà vidé le pays de son élite.
Devant les proportions prises par le phénomène, les autorités ne semblent avoir trouvé que la solution de la dissuasion : six mois de prison ferme pour ceux qui tentent de quitter le territoire par des voies illégales.

Aveu d’impuissance

La pénalisation de l’émigration clandestine par les autorités, comme moyen de mettre un terme à la recrudescence du phénomène des harragas, n’a pas eu l’effet escompté.

En témoignent les chiffres qui ne cessent d’augmenter. « C’est une crise, voire une tragédie nationale, un problème sérieux qui touche la société algérienne dans ses valeurs », a déclaré récemment le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, à propos de l’émigration clandestine. Après s’être interrogé sur les motivations de ces milliers de jeunes qui préfèrent mourir au large de la Grande Bleue, le chef de l’Exécutif a estimé « désolant de voir de jeunes harragas se jeter à la mer ». « Au mieux, a-t-il ajouté, quand ils arrivent à l’autre bout de cette mer, ils font des tâches de misère, des tâches semi-esclavagistes. »

Selon lui, la question n’est pas de déterminer « qui a raison et qui a tort » mais de s’interroger « sur les raisons du sentiment du désespoir, une question qui devrait trouver une réponse non seulement auprès de l’Etat mais aussi auprès de toute la société ». Les autorités ont, pendant longtemps, ignoré l’ampleur de ce qu’il convient d’appeler « la tragédie nationale des harragas ». Une indifférence qui s’est traduite par l’absence d’une stratégie visant à dissuader les jeunes de tenter le diable ou, du moins, réduire le nombre des candidats à cette entreprise suicidaire. Pour le Premier ministre, le « problème se pose en termes de donner à cette jeunesse une flamme d’espoir pour croire en son pays ». Un espoir qui tarde à émerger malgré les milliards de dollars dont dispose l’Algérie. Pourtant, les motivations de ces jeunes désemparés et perdus sont connues de tous, y compris des responsables. Ils sont tout simplement à la recherche d’une vie meilleure.

Le chômage, la crise du logement, la cherté de la vie et l’absence de perspectives et de prise en charge sont autant de facteurs qui poussent la jeunesse à vouloir partir vers des horizons incertains. Pourtant, aux yeux de Hocine Zehouane, président de la Ligue pour la défense des droits de l’Homme, l’Algérie n’est pas prédestinée à vivre un tel drame, étant « un pays émergent, possédant des moyens, des potentialités et une jeunesse instruite ». La catégorie des 25-40 ans « se retrouve dans une impasse et coincée, elle sombre », poursuit-il en regrettant l’absence de réaction de la part des autorités devant les 600 dépouilles de harragas qui risquent d’être incinérées en Espagne. « C’est une honte pour l’Algérie de voir ses enfants incinérés ! », assène-t-il.

Le gouvernement a opté pour une politique répressive face aux jeunes Algériens voulant quitter le pays par des voies illégales. Une démarche vouée à l’échec, selon les spécialistes pour la simple raison que les jeunes candidats à l’émigration clandestine encourent des risques beaucoup plus élevés que la sanction prévue par la loi. Autrement dit, les harragas, qui bravent la mer et ses dangers, ne peuvent, en aucun cas, avoir peur des six mois de prison dont ils sont désormais passibles. Ainsi, les pouvoirs publics sont appelés à cerner sérieusement le problème en allant aux origines du drame et ne pas se contenter de réprimer un acte qui n’est que la conséquence d’une situation de désespoir extrême...

Les chiffres du drame
Le nombre de cadavres de harragas repêchés au large par les gardes-côtes de la Marine nationale, a triplé en l’espace de quatre ans.
De 29 en 2005, il est passé à 98 en 2008. Le phénomène de l’émigration clandestine devient, ainsi, de plus en plus préoccupant, voire alarmant. Depuis des années, la courbe des jeunes fuyant le pays vers d’autres cieux est ascendante. Les mesures judiciaires répressives, mises en place récemment par les autorités en vue de mettre un terme au phénomène de la harga, semblent, en définitive, n’avoir aucun effet sur la volonté intransigeante des jeunes de gagner l’autre rive de la Méditerranée.
Le bilan de ces dernières années établi par le commandement des forces navales confirme cette tendance qui va de mal en pis. En effet, 2008 a été l’année la plus meurtrière pour les harragas. Les services en question ont repêché 98 corps sans vie, soit une hausse de 37% par rapport à l’an 2007 durant laquelle les gardes-côtes avaient enregistré 61 morts. Pour la même période, les forces navales ont effectué 88 interventions dans le cadre de la lutte contre ce fléau.

Ces opérations ont permis l’interception de 1 327 jeunes Algériens en majorité âgés, précise le bilan, entre 21 et 29 ans. La majorité de ces émigrés clandestins, note la même source, provient de la côte Est du pays avec 636 dont 442 viennent de la seule wilaya d’Annaba.
Il est aussi établi que les harragas effectuent, généralement, leur traversée en été, en raison des conditions climatiques favorables en cette période de l’année. Une hausse sensible du nombre de morts et de tentatives de traversée est nettement perceptible par rapport aux quatre dernières années. En août dernier, 246 personnes ont été interceptées. En 2007, les forces navales ont intercepté 1 259 clandestins et 61 corps sans vie ont été repêchés au large des côtes. Le bilan de l’année 2006 s’élevait, quant à lui, à 1 016 personnes interceptées et 73 morts par noyade repêchés. Le nombre en 2005 n’a été que de 335 et 29 cadavres repêchés. En somme, de 2005 à 2008 il y a eu 261 morts en mer et 3 937 personnes interceptées par les forces navales.

Ainsi, les rangs des candidats à l’émigration clandestine grossissent de jour en jour et l’année en cours s’annonce déjà chargée pour les gardes-côtes qui ont intercepté, au cours des dix premiers jours du mois de janvier, 17 harragas au large des côtes de Mostaganem. Toutefois, ces chiffres, faut-il le souligner, ne reflètent pas en réalité l’ampleur et l’étendue du phénomène puisqu’ils ne mentionnent pas le nombre de disparus en mer, les cadavres repêchés par les gardes-côtes étrangers et les harragas arrivés à bon port. A cela, il faut ajouter les personnes qui ont été refoulées d’Europe.
Selon la même source, pour la seule année 2008, 639 clandestins interceptés ont été refoulés par les autorités de différents pays européens. Un chiffre également en hausse par rapport à ceux des années 2007 et 2006 où l’on a enregistré 189 et 532 cas de refoulement respectivement. Durant ces trois dernières années, 1 360 émigrés clandestins ont été interceptés puis rapatriés.

De Charybde en Sylla
Même si, par miracle, ils réussissent la traversée, ce qui n’est pas souvent le cas, les harragas se retrouvent face à la police sur l’autre rive.
Être un harraga, c’est courir des risques inconsidérés pouvant aller jusqu’à la mort, et souvent pour rien. Les rescapés de ce genre d’aventures ont dû certainement le comprendre à leurs dépens. Tout commence après avoir mis les pieds dans l’embarcation de fortune fabriquée quelque part, achetée à prix fort ou appartenant à un réseau de passeurs. Un prix qui peut atteindre la bagatelle de 200 000 DA, non remboursables en cas de pépin, pour chaque personne participant à cette « croisière meurtrière ». Une fois le moteur mis en marche, c’est le début d’une aventure à l’aboutissement incertain.

Cependant, de nombreux éléments conditionnent la réussite d’une telle entreprise. « Même le hasard », disent certains jeunes l’ayant tentée. Les conditions météorologiques qui doivent être des plus favorables, la maîtrise de l’itinéraire du voyage, le moyen de navigation et le matériel dont il est équipé, ainsi que les denrées alimentaires et l’équipement de sauvetage emportés comptent beaucoup dans la réussite des traversées maritimes.
Mais, pour nos malheureux harragas, les passeurs ne proposent que des zodiacs ou des barques généralement vétustes et hors d’usage. Mais pour les jeunes tombés dans le piège une fois l’argent déboursé, le retour en arrière est souvent impossible.

 

...à suivre.

 

Source Infosoir

 

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