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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 23:11

Masturbation à haut risque dans un parc


Un Hongkongais décrit comme «solitaire et perturbé» s'est vu contraint d'appeler la police pour dégager son pénis coincé dans un banc d'exercice d'un parc public.

Les secours ont mis quatre heures à secourir Le Xing, 42 ans, qui semble avoir profité d'un interstice de l'ouvrage pour s'y masturber une fois la nuit tombée, selon l'Apple Daily.

Après plusieurs essais infructueux sur place pour les séparer, les secours ont été contraints d'acheminer à l'hôpital l'homme et son banc, long de 2,5 mètres.

Les parcs de Hong Kong comptent de nombreux agrès qui jalonnent les parcours de santé.

De la part d’une Correspondante

Le Pèlerin

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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 23:02

 L’Algérianisme c’est quoi?

Albert Camus dans les ruines de Tipasa

L'algérianisme est un mouvement intellectuel et culturel né à Alger, au sein de la communauté française, dans la première moitié du XXe siècle
Il est dérivé du nom «Algérie». Ce nom a été donné officiellement en 1839 par la France aux territoires d’Afrique du Nord situés entre le Royaume du Maroc à l’Ouest et le Beylicat de Tunis à l’Est. Quelques décennies après 1830, sa population civile d’origine française et européenne commençant de s’étoffer par de modérés et réguliers apports extérieurs, le nombre de ses naissances s'élevant, il se manifesta une discrète prise de conscience que l’on pourrait aujourd’hui qualifié d’identitaire.
1860-1900: l’Algérie continua de se peupler de nouveaux habitants venant d’Europe. Comment ces nouveaux arrivants allaient-ils se nommer eux-mêmes, d’autant que les naissances commençaient de prendre le pas sur l’hécatombe de décès des tout premiers temps?

Algériens

Du nom «Algérie» découla alors le vocable «Algérien». Pourtant non reconnu par les autorités, il s’enracina rapidement. Il traduisait un attachement affectif à cette terre nouvelle qui, pour beaucoup, devenait terre natale. Ainsi se désignèrent les européens de ce nouveau pays. Français d’origine, Français par naturalisation, et maintenant Français de souche, en se donnant cette nouvelle identité, ils engageaient sans le savoir la première quête, la première réflexion sur leur destin de Français d’Algérie.
Ce terme d’Algérien n’avait cependant aucune connotation politique, se déduisant simplement d’une réalité géographique. Dès lors que se tournait définitivement une page personnelle souvent difficile et parfois douloureuse, et qu’il y avait une vie à y construire, on se revendiqua Algériens en Algérie comme Alsaciens en Alsace.
Malgré tout, les ambiguïtés n’étaient point absentes. Ainsi, ce territoire ressenti comme neuf, était simultanément reconnu comme très ancien par la complexité et la variété de son histoire.
Ensuite, cette population se percevant comme française, se concevait cependant comme nouvelle et presque sans passé. Difficile de faire plus contradictoire.
Pour l’heure, on y naissait, on venait s’y implanter définitivement pour y construire une aventure originale, mais à vivre sur une terre au passé foisonnant. De ce melting-pot humain ne pouvait que naître un peuple nouveau.
Peuple de pionniers qui avait tout à inventer, tout à retrouver, tout à établir, avant de parvenir lui-même à se définir, puis à exprimer sa propre maturité.
La nouvelle Algérie ne cesse d’affirmer son originalité au fil des ans. Sa nouvelle population progressant en nombre, et en conscience d’elle-même. Provinciaux d’une nouvelle province, tous étaient donc Français. Tout en se ressentant «Algériens». Car c’est ce terme optimiste et profondément révolutionnaire qui unissait et réunissait anciens Espagnols, anciens Italiens Siciliens et Sardes, anciens Maltais, Grecs et Levantins parfois, à l’important groupe des «Français de France».
Sans oublier cette poussière de peuplement en provenance de l’Europe entière. Sans oublier aussi et surtout l’importante communauté israélite. Ses membres vivaient sur ce territoire depuis plusieurs siècles dans un difficile statut fait de soumission et d’infériorité.
Leur apport culturel et humain se révéla très rapidement d’une immense et profonde qualité. Ils acquirent collectivement la qualité de citoyens français par le décret Crémieux en 1870.Quant aux populations locales, Berbères d’origine, romanisés, christianisés puis islamisés et arabisés, auxquels s’ajoutaient les descendants des conquérants arabo-musulmans, le vocable «Algérien» ne les désignait pas à cette époque. Le terme étant alors indissociable du caractère novateur de cette «Algérie» naissante. Algérie qui n’avait connu aucune existence en tant que Patrie, Nation ou État, avant l’arrivée de la France.
Ces populations avaient vocation à rejoindre la nouvelle entité qui se constituait. Dès lors que, comme tous les groupes sociaux successifs qui l’avaient construite ou déjà rejointe, elles se reconnaissaient et entraient dans les valeurs républicaines.
De ces paramètres ne pouvait émerger qu’un ensemble original. Point n’est besoin de rappeler avec quelle force la nature d’un terroir, et ses caractéristiques géographiques, peuvent influencer les modes d’expression d’une culture nouvelle. Et jusqu’à cette culture elle-même.

Le port d'Oran au début du XXesiècle

Ce sont les paysages, et le cadre de nature, qui orientent et engendrent l’essence de tout éveil artistique. Le reste n’est affaire que de temps. Pour qu’enfin l’époque et la situation puissent se prêter à cet épanouissement, et pour que les idées rencontrent les hommes capables de leur donner chair et de les faire vivre.
L’Algérie ne pouvant par ailleurs que bénéficier de cette euphorie de progrès qui saisissait l’Europe à la jonction des XIXe et XXesiècles. Progrès social, technique, scientifique, artistique et humain. C’est ainsi que l’on vit, sur ce territoire vierge d’infrastructures, affluer les ingénieurs de tous corps, tant étaient immenses les besoins d’équipements sur ce sol qui n’en possédait aucun. Les médecins et les enseignants n’étaient pas en reste, tandis qu’archéologues et explorateurs, comme l’on disait à l’époque, poussaient leurs investigations vers le grand Sud en quête de ce Sahara mythique et de ses mystères.

Algérianistes

Sur ce territoire nouveau mais doté d’une extraordinaire richesse antique, une structure hybride à la fois mi-colonie et mi-province française commençait de s’établir. A la fois nouvelle et française, sa population s’adaptait à ces aspects inconciliables, tout en évoluant administrativement dans ces trois départements désormais français.
Passé le cap de 1900, l’algérianisme arrive au terme de sa longue et complexe gestation. Le mot apparaît d’abord sous son dérivé «algérianiste». On le trouve contenu dans le titre d’un roman paru en 1911, Les Algérianistes Celui-ci est l’œuvre de l’Algérois Robert Arnaud. Il est né en 1873, d’une famille déjà bien implantée. Mais il n’en est pas à son coup d’essai, puisqu’il a publié dès 1907 son premier roman «algérien» intitulé Les Colons. On découvre dans ce livre la vision d’avenir et de progrès que l’auteur avait déjà de l’Algérie.
Ce roman s’ouvre par une préface révélatrice signée de Marius Ary-Leblond. Celui-ci dit d’emblée de cette œuvre: «C’est le premier essai de la constitution d’une mentalité algérienne, consciente de sa composition, volontaire, et raffinée». Cette phrase pouvant être vue comme une première réponse à cette interrogation identitaire soudain devenue d’actualité: «En quoi l’Algérien diffère-t-il de l’Européen»

Algérianisme

Robert Randau va se lier d’une amitié profonde avec Jean Pomier. Celui-ci, né à Toulouse en 1886, sera de fait le véritable père du terme «algérianisme». C’est lui qui fonde en 1921 l’Association des écrivains algériens ainsi que la revue littéraire Afrique. Rappelons qu’à l’époque, et jusqu’à la fin des années cinquante, le terme «Afrique» est souvent utilisé comme substitut romantique à «Algérie» par les écrivains de ce nouveau territoire.
C’est surtout en 1921 que l’algérianisme va être défini et formulé par Robert Randau lui-même, dans sa vigoureuse préface écrite pour une Anthologie de treize poètes africains (Il convient d’entendre «algériens»). Cette préface prit d’emblée l’allure et le ton d’un véritable manifeste.
Manifeste appelant à cette Algérie future, d’où ils voient surgir un futur «Peuple franco-berbère». Étayant en cela leurs espoirs par l’évolution souhaitée des autochtones musulmans vers une société de moins en moins théocratique. Pour Randau et ses amis, ce futur peuple franco-berbère «sera de langue et de civilisation françaises».

Ni orientalistes, ni régionalistes, ni passéistes

Orientalistes?

L’Algérie et sa nouvelle population commencent d’atteindre à cette maturité qui va les faire peuple et patrie. C’est ainsi qu’au fil des décennies, cette société nouvelle ayant progressivement assuré ses nécessités vitales commença de voir apparaître les premiers fruits de son dynamisme. Elle se découvrit alors un nouveau besoin et un nouveau champ d’action: le domaine culturel. Là aussi, tout était à découvrir, à imaginer et à inventer, particulièrement en matière de peinture et surtout de littérature.
Le monde de l’art. Quel était l’exact état des lieux. Depuis 1830 et l’engouement qui avaient saisi les artistes de la Métropole pour ces nouveaux horizons, l’esprit dit orientaliste y avait régné sans partage. Une inspiration artistique, certes de grande qualité, n’avait pu s’extraire des limites d’un folklore fixé une bonne fois pour toutes.
Le présent en marche se satisfaisait encore d’un passé s’éloignant de plus en plus vite. C’est ainsi qu’au terme de leur séjour algérien, les artistes métropolitains ramenaient dans leurs malles des œuvres et des chefs-d’œuvre cependant marqués par ce décalage. Paysages exotiques et grandioses qu’ils donnaient à admirer à la société européenne; mais reflétant l’âme d’un univers éternel et figé, marqué par quelques stéréotypes de base.
Presque sans exception, la peinture offrait alors le spectacle d’une société idéalisée, d’un monde féminin reclus et limité là aussi à quelques stéréotypes, et d’un archaïsme patriarcal somnolant sous des cieux immuables. Contrepoints proposés aux rêves d’une Europe surpeuplée, en proie à l’agitation, et à la montée de l’industrialisation. Il est clair que ce reflet que l’Algérie donnait d’elle, ne correspondait plus à sa nouvelle nature profonde.
La naissance de l’algérianisme officiel va demander encore quelques années, aidée en cela par la progressive «constitution d’une mentalité algérienne». Littérature et art vont enfin parvenir à trouver leurs sources originales. L’autonomie culturelle va ainsi manifester ses premiers balbutiements.
Ce besoin identitaire s’étoffant après Les Colons paru en 1907 et Les Algérianistes en 1911, par Cassard le Berbère paru en 1926 et Diko, frère de la côte en 1929. Ces quatre romans furent très vite ressentis et perçus comme «Romans de la patrie algérienne».
Cette moderne personnalité artistique devant être entendue non comme une école au sens strict, mais comme une force libre. Force libre soutenue et nourrie par ces hommes et ces femmes d’Algérie, présentant la caractéristique commune d’être des «énergiques».
Dans ce but clairement conçu, Randau le visionnaire réclame une «autonomie esthétique». S’appuyant sur la réalité concrète et incontournable d’un «peuple en formation», il écrit prophétiquement que «l’Homme est fonction des horizons qui l’entourent».
Robert Randau savait de quoi il parlait. Administrateur civil, il fit l’essentiel de sa carrière en Afrique profonde. Séjournant à Dakar et Tombouctou, ainsi qu’en Mauritanie saharienne. Son œuvre et son action, loin d’être limitées à l’Algérie, lui valurent d’être appelé le «Kipling africain».

Passéistes?

L'algérianisme doit beaucoup et se réfère souvent à Louis Bertrand, vu comme un précurseur. Toutefois, l'auteur du Sang des races, de Devant l'Islam et de la série des souriants Pépète, avait quitté l'Algérie dès 1900. Avant de gagner la métropole et l'Académie française, il avait développé la thèse d'une latinité retrouvée par delà les siècles obscurs, voyant dans la colonisation moderne une réminiscence d'un passé antique, exaltant «les générations mortes». Sans renier les pages glorieuses et les traces de la civilisation romaine, celle des «Villes d'or», les Algérianistes insistent sur les préoccupations du présent, de l'actuel, du brûlant, sur les problèmes de ce moment crucial que constituent les années trente. Ainsi, hommes et femmes se refusant à souscrire au pittoresque orientaliste, rejetant le «régionalisme littéraire», et sans être obnubilés par le passé, fondent sur leur sol natal une esthétique nouvelle qui rende compte de l’originalité algérienne.

Écrivains Algérianistes

Alger, à cette époque, bouillonnait d’esprit et d’initiatives artistiques. Outre Robert Randau et Jean Pomier, le mouvement littéraire algérianiste compta dans sa mouvance de nombreux écrivains.
C'est avec Abdelkader Fikri que Randau publie en 1933 Les Compagnons du jardin, où un aréopage représentatif débat sans tabou de toutes les questions qui agitent la société algérienne.
Louis Lecoq, né à Alger en 1885 ; Charles Hagel, également né en Algérie en 1882. Lecoq et Hagel écrivirent régulièrement ensemble, notamment le recueil de nouvelles: Broumitche et le Kabyle.
L’incontestable talent de Louis Lecoq le fit connaître rapidement des milieux littéraires parisiens. Il mourut prématurément en 1932 à l’âge de 47 ans. Charles Hagel décéda à 56 ans en 1938. Ces deux disparitions firent défaut, non seulement à l’algérianisme, mais à l’ensemble de la littérature française.
A leurs côtés, nous trouvons les noms de Paul Achard, auteur de L’homme de mer, saga maltaise haute en couleurs (1931), Charles Courtin qui écrivit La brousse qui mangea l’homme (1929), et René Janon avec Hommes de peine et filles de joie (1936).
N’oublions pas également Laurent Ropa, quittant avec ses parents Malte pour l’Algérie à l’âge de deux ans; correspondant de la revue Afrique et auteur de Le chant de la noria en 1932.
Nous sommes au cœur des années 1930. A tous points de vue, le ciel européen et africain commençait de se charger de terribles nuages. Tout comme en Europe, le second conflit mondial y exerça ses ravages et son rôle d’accélérateur de destins. Lecoq et Hagel disparus, Pomier commençait de vieillir, tandis que Randau avait atteint un grand âge, et Louis Bertrand s’éteignait à son tour loin des préoccupations algériennes.
L'algérianisme s'étiole dans la guerre et l'après-guerre. Le «méditerranéisme» élargit les perspectives.
Déjà Albert Camus et Emmanuel Robles ainsi que quelques autres étaient pris dans les vertiges parisiens de l’après-guerre. Camus, comme Gabriel Audisio, ne cesseront ensuite de réguliers retours au pays, avec toujours autant d’amour pour cette terre et les peuples qui avaient ensemble à y vivre. Comme devait le dire Camus à Stockholm en recevant son prix Nobel «C’est un Français d’Algérie que vous couronnez». A l’image de ses héros, lui aussi devait connaître une mort absurde et prématurée.
Exceptés la prémonitoire pièce Le Malentendu, et le roman L'Étranger, son livre le plus profondément « algérianiste » reste sans conteste son dernier manuscrit, d’ailleurs inachevé. Le Premier Homme, œuvre posthume, fut publié en effet trente-quatre ans après sa disparition. Peut-on y lire une analyse de la fatalité ?
Durant la guerre de 1954-1962, le mouvement algérianiste se trouva naturellement amené à une nette mise en veilleuse de ses manifestations désormais inadaptées. Les armes étouffant l’esprit. Œuvre tardive, mais totalement pénétrée de l’esprit algérianiste, Cette haine qui ressemble à l’amour, du grand Jean Brune est publiée en 1961.
Jean Pomier est mort, à la fois chez lui dans sa ville natale de Toulouse, et en exil loin de cette Algérie qui l’a fait fondateur de l’algérianisme. Ce mouvement était-il disparu avec ses créateurs et les espoirs des Français d’Algérie? N’était-ce pas un défi que d’imaginer une culture se perpétuant coupée du terroir qui lui a donné naissance?

Source Wikipedia

Le Pèlerin

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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 23:46

La SNCF rêve de vitesse pour le Sud-Ouest


 

Toulouse-Paris en 2 h 55 ? Plus tout à fait un rêve. La SNCF a annoncé hier qu'elle pourrait faire circuler des TGV à 360 km/h, contre 320 km/h aujourd'hui, sur la future ligne grande vitesse Bordeaux-Toulouse, dont elle prévoit toujours l'ouverture pour 2016. Ce qui permettrait de gagner 2 h 10 par rapport au trajet actuel. Pour la compagnie, l'objectif est affiché : « combattre » le pôle aérien de Toulouse, et récupérer des parts de marché sur l'avion. De 25 % actuellement, la part du rail pourrait passer à 70 %. Une autre ligne pourrait accueillir ce train du futur : le projet de ligne grande vitesse « Grand Centre Auvergne », qui desservirait Lyon, Clermont et Limoges.

Pour ceux qui veulent faire connaissance avec les caractéristiques de ces trains, cliguez sur le lien suivant: 

http://www.tgveurofrance.com/


Source 20minutes.fr

 

Le Pèlerin

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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 23:14

Algérie - des photos de la ville d’Oran




Cliquez sur le lien ci-dessous

http://www.algerie-monde.com/photos-algerie/photos-de-la-ville-oran-algerie.html


Le Pèlerin

 

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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 23:00

Anglaise à Marseille


Une touriste anglaise se promène à Marseille...
Arrivée devant un resto, elle voit inscrit sur la devanture:"Ici bouillabaisse jour et nuit".
Elle entre, choisit une table, se déshabille se couche dessus et dit:
"Appelez-moi Monsieur Bouilla, c'est pour une urgence!"
 

De la part d’une Correspondante

 

Le Pèlerin

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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 12:48

Tarascon. Le Ve forum de l'emploi ouvre ses portes vendredi


 

Lors du précédent forum, des espaces privilégiés pour rencontrer les employeurs.
Vendredi se tient le Ve forum de l'emploi, organisé par l'ANPE-Assedic, la MJC, la commune, dans la grande salle de la MJC. Ouverture des portes de l'emploi à 9 heures jusqu'à 13 heures.
Les partenaires sont, hormis les organisateurs, la DDTEFP (direction départementale du travail et de l'emploi), la chambre de métiers de l'Ariège, la chambre de commerce et d'industrie, la MCEF (maison commune de l'emploi formation), avec le CIBC, l'AFPA, Cap emploi pour les travailleurs handicapés, les organismes de formation.
Le but de ces portes de l'emploi, c'est certes vous donner accès aux outils permettant de trouver un emploi, mais aussi de vous permettre d'utiliser cet outil car seront présents toute la matinée au forum 25 employeurs qui proposent soit des emplois permanents, soit des emplois saisonniers (Beille, vallées d'Ax). Donc, pour bénéficier d'une rencontre avec un employeur, pas besoin de prendre rendez-vous avec l'assistante de direction, il vous suffit de vous présenter vendredi matin, d'attendre votre tour, les employeurs de votre secteur de compétence seront là pour vous écouter ; comme on dit, soyez convaincant(e).
L'ANPE a contacté une grande partie des demandeurs d'emploi par mail, par SMS, par téléphone, tous ne viendront pas, mais vous, même si vous n'avez rien reçu, vous êtes cordialement invité, il y a peut-être un job à la clé.
Cette année, le forum ouvre ses portes, fort d'un succès antérieur qui ne se dément pas, notamment grâce à la MJC (Ali et Jean-David), qui assure toute la logistique, avec l'informatique connectée Internet à disposition

Source La Dépêche du Midi

 

Le Pèlerin

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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 12:34

Rugby - Toulouse en mode diesel

Sauveur du Stade face à Bath, Skrela a encore livré un gros match


Vainqueur in extremis de Bath lors de la première journée dimanche dernier au Stadium (18-16), le Stade Toulousain a décroché sa deuxième victoire en Coupe d'Europe, vendredi soir sur la pelouse de Glasgow (22-16). Longtemps accrochés par les Ecossais, les hommes de Guy Novès ont fait la différence au retour des vestiaires sans toutefois réussir à arracher le point de bonus off
ensif

.
Rien ne sera offert à Toulouse dans cette Coupe d'Europe. Si la poule 5 n'a peut-être pas la même densité que le groupe 1 (Munster, Clermont, Sale et Montauban), le Stade Toulousain n'aura pas la vie facile jusqu'aux quarts de finale, destination envisagée après sa victoire à Glasgow lors de la deuxième journée de la H-Cup. L'étape forcée à Dublin de Kelleher pour comparaître devant la commission de discipline de l'ERC (le Néo-Zélandais a été blanchi) à la veille de cette rencontre et le forfait de dernière minute de Florian Fritz, victime d'un lumbago, ne figurent certes qu'au rayon des anecdotes mais illustrent cette intransigeance du haut niveau proposée aux Toulousains, eux qui n'ont eu que cinq jours de récupération entre leurs deux premières levées européennes.
Pas étonnant dès lors de voir les hommes de Guy Novès peiner en début de match sur la pelouse du modeste Firhill Arena, là même où Biarritz avait abandonné ses illusions européennes la saison dernière. La domination territoriale de Glasgow permet ainsi à Barclay, alerté en fond d'alignement sur une touche dans les 22 toulousains, de mettre les champions de France à la faute et offrir à Dan Parks, pour son retour après une blessure au genou, l'ouverture du score (5e, 3-0). Sonné sur cette première charge adverse, Servat est déjà obligé de céder sa place à Vernet-Basualdo (15e), changement prématuré qui n'est pas pour rassurer une mêlée toulousaine déjà chahutée et sanctionnée par une deuxième pénalité de Parks (14e, 6-0). Les Haut-Garonnais font le dos rond et échappent à une sanction plus lourde encore alors que Médard, après avoir oublié le ballon en couverture, réussit tout de même à gêner Evans qui commet un en-avant juste devant la ligne toulousaine (17e).

Skrela sonne la charge

Il faut attendre plus de 20 minutes pour voir les arrières toulousains lancer du jeu à la main depuis leur 22 sans que cette action n'aille plus loin que la ligne des 40 mètres de Glasgow, la faute à un en-avant d'Albacete. Mais la force d'une grande équipe - et le Stade Toulousain, comparé au Real Madrid par les Ecossais, en est une - est de savoir concrétiser la moindre erreur adverse. Un ballon perdu en mêlée par Glasgow met Skrela sur orbite, lequel élimine deux adversaires pour marquer le premier essai des Rouge et Noir entre les poteaux (25e, 6-7). Alors qu'une faute de main de Perugini à un mètre de la ligne écossaise empêche les avants toulousains d'enfoncer le clou (28e), les Britanniques reprennent l'avantage sur un fait de jeu inhabituel. Pelous au soin, M. Lewis demande tout de même, en français dans le texte, à Toulouse de jouer une touche dans ses 22. Privé de son deuxième ligne, le Stade perd le ballon, poussant Skrela à se mettre à la faute dont profite Parks sur pénalité (32e, 9-7).
Si un ballon arraché dans les bras d'un Ecossais par Skrela donne au Stade Toulousain une dernière occasion de reprendre l'avantage avant la pause sans que Médard, servi en bout de ligne par Jauzion, n'en profite en raison d'un en-avant coupable (37e), les champions de France attendront la seconde période pour faire la différence. Kunavore sanctionne d'abord la domination des avants toulousains d'un drop (43e, 9-10). Puis Kelleher, pour son neuvième match d'affilée, prouve qu'il a encore des cannes en s'arrachant suite au beau travail de Kunavore et Médard, relayé par Albacete, pour aplatir dans l'en-but adverse (44e, 9-15).
Dominés physiquement, les Ecossais laissent Jauzion, bien servi par une belle inspiration de Poitrenaud, auteur d'un match plein pour son retour à la compétition, inscrire un troisième essai avant l'heure de jeu (52e, 9-22). Désireux d'aller chercher un point de bonus offensif pour effacer le point offert le week-end dernier à Bath, Toulouse maintient sa pression mais ne parvient plus à trouver l'en-but écossais. A l'inverse, les hommes de Sean Lineen sauvent l'honneur en fin de match par Fa'atau (76e), essai qui offre à Glasgow le point de bonus défensif (16-22). Espérons qu'à l'heure de faire les comptes, les Toulousains ne s'en mordent pas les doigts.

Source sports.fr

Le Pèlerin
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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 06:42

Tassili Airlines concurrence Air Algérie : Prochaine ouverture de 3 lignes internes

L'ATR candidat

 

L'ouverture des plis, concernant l'appel d'offres pour l'acquisition par la compagnie aérienne Tassili Airlines (TAL) de neuf appareils, s'est déroulée, hier, au siège du groupe à Alger, a-t-on appris auprès de la cellule de communication de cette compagnie.
Six constructeurs aéronautiques ont soumissionné pour la fourniture des neuf aéronefs pour Tassili Airlines, à savoir : Super Jet International, EMBRAEUR, Boeing, Mitssubichi Aircraft, Airbus Industrie et Bombardier.
La commission d'évaluation des offres s'attellera à l'examen des offres techniques, opération qui sera suivie, quelques semaines plus tard, par l'étude des offres commerciales présentées par les six candidats au marché, précise la même source. Les neuf avions que Tassili Airlines veut acquérir sont tous de type Jet : deux de capacité de 70 places, trois de capacité de 100 places et quatre de capacité de 150 sièges. L'achat de ces appareils s'inscrit dans le cadre du plan de renforcement mis en oeuvre par le groupe Tassili Airlines de sa flotte en perspective du développement de son plan de vols.
Par ailleurs, on apprend de même source que le projet d'ouverture par Tassili Airlines de trois lignes internes reliant la capitale à Oran, à Constantine et à Ghardaïa, sont «en bonne voie». Le vol inaugural «Alger-Oran » devra intervenir avant la fin de l'année en cours, annonce Tassili Airlines. Dans son programme, TAL aura à prendre en charge le transport aérien national et international. Etant une filiale de Sonatrach, elle accordera la priorité aux pétroliers et para-pétroliers.
Elle table sur un marché d'un million de passagers par an. Il faut rappeler que TAL est composée de trois filiales. La première, Naftassili Air, a été créée pour répondre avec des aéronefs appropriés aux besoins du secteur pétrolier et para-pétrolier, notamment en ce qui concerne l'organisation et l'exploitation de services aériens, intérieur et international, réalisation de vols exécutifs jet, surveillance d'installations industrielles, etc.
La seconde, TAL, sera chargée du transport aérien national et international.
Tassili Agro-Aérien, quant à elle, a été mise en place pour prendre en charge les opérations liées au domaine agricole tels que la lutte antiacridienne, la surveillance des feux de forêt, le relevé aéro-topographique, les secours et autres besoins d'urgence. Il est à rappeler, d'autre part, que la compagnie avait réceptionné le mois dernier un appareil de type Bombardier Q200, qui faisait partie d'une commande de quatre avions de ce même type de 35 places passée, l'an dernier, auprès du constructeur aéronautique numéro 3 mondial, le Canadien Bombardier.

Source
Le Quotidien d'Oran

 

Le Pèlerin

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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 06:38

Plus de 150 entreprises, parmi lesquelles une centaine de sociétés françaises, ont déjà exprimé leur intérêt pour cette manifestation


Projet de cité de la mer

Le Salon international de l’industrie (Alger-Industries), qu’organise pour la seconde fois la société Batimatec Expo en partenariat avec les chambres de commerce et de l’industrie françaises en Algérie et celle de Marseille Provence, ouvrira ses portes au palais des expositions, Safex, des Pins Maritimes mardi et pour une durée de quatre jours
La manifestation essentiellement destinée aux professionnels de l’industrie est placée sous le haut patronage du ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements. Plus de 150 entreprises, parmi lesquelles une centaine de sociétés françaises, ont déjà exprimé leur intérêt pour cette manifestation en dépit des tumultes provoqués par la crise financière internationale. L’intérêt pour ce type de salon reste entier pour toutes les entreprises qui y avaient déjà participé avec l’espoir de faire connaître, selon l’activité propre à chacune des entreprises, leurs procédés, leurs produits ou leurs services dans le marché algérien encore très captif. Le salon Alger-Industries est également perçu comme un précieux rendez-vous pour explorer les opportunités d’investissement, développer des relations commerciales, consolider des partenariats et s’informer des tendances dans les secteurs industriels en mutation. Plusieurs conférences seront organisées en marge du salon.

Différents thèmes liés à l’activité industrielle, parmi lesquels celui des normes et de l’évaluation de la conformité dans le domaine de l’industrie électrotechnique et de la santé, la sécurité du travail ainsi que le thème sur le développement des trafics maritimes seront développés par des experts. Il est également question que des cadres supérieurs du ministère de l’Industrie et du Développement des investissements abordent la question attendue des redéploiements industriels prévus dans le cadre de la nouvelle stratégie économique sur laquelle plane, depuis quelques mois, une véritable chape de plomb.

 

 

Source Le Quotidien d'Oran

 

Le Pèlerin

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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 23:38

Algérie – Les Ténèbres ou la Modernité

 


 

L'Algérie est un beau pays méditerranéen. Il est vrai que durant les deux dernières décennies, elle a régulèrement, progressivement perdu beaucoup, beaucoup des caractéristiques qui font la beauté des pays qui constituent cette mer qui bat des records en matière d'événements culturels, de tourisme, de foot et dans certains pays, celui de taux de croissance confirmés et validés par les organismes internationaux dont les jugements ont force de vérité. Pendant les deux dernières décennies, le pays s'est trouvé déguisé d'oripeaux afghans, pakistanais, wahabites, soudanais, iraniens, tous n'ayant aucune filiation avec les traditions millénaires, les costumes, les musiques, la fête, l'altérité féconde, les cuisines, les boissons soft ou hard qui font la richesse, la séduction, l'histoire et l'attrait qu'exerce depuis des milliers d'années la Méditerranée.
Des gouvernances sages, intelligentes, tournées vers l'avenir, immergées dans leur propre histoire, respectueuses des femmes et des hommes, qui ont fait que la Méditerranée est à nulle autre pareille, ont oeuvré pour que leur pays méditerranéen le reste. Ces pays ont intégré, sans rien renier de leur originalité, de leur génie, de leurs apports à la civilisation mondiale, les empires, les colonialismes, les invasions et les apports dans tous les domaines de leurs envahisseurs, colonisateurs, pour les ingérer, les digérer, les «nationaliser» et s'épanouir aux yeux du monde. Les diverses religions, les rites et rituels, les danses, les costumes, les arts culinaires et sportifs, les fêtes de la plus petite, locale à celle d'envergure nationale, les grands pays méditerranéens les ont parfaitement adoptés, adaptés et surtout fructifiés. Prenons la langue française, les ruines romaines, l'arrivée des Arabes avec l'Islam, la colonisation «soft» turque, les «courses», les pirates et les corsaires, l'amazighité dans toutes ses déclinaisons, de tout cela, qu'ont fait les premiers décideurs nationaux. De 1962 jusqu'à l'été 2008, qu'ont-ils fait de ces couleurs, de ces richesses propres à la Méditerranée ?
Pour le pouvoir, pour des rentes fortifiées par les recettes de Sonatrach, par des procédés et procédures d'exclusion hérités du parti unique, de l'omniscience presque divine du pouvoir et de son chef désigné par ceux qui contrôlent les richesses dans les secteurs public et privé, l'Algérie s'est concentrée sur son seul nombril. Et cela, au nom d'une unicité virtuelle, qui n'a rien à voir avec l'unité, le consensus autour d'un projet porté par toutes ses composantes, différentes et enrichissantes comme l'ont fait d'autres nations, au départ disparates et aujourd'hui unies, fières de leur identité, multiforme, singulière et défendue par tous.
Ce pays, pour des raisons historiques, indiscutables est africain, musulman, amazigh, aux frontières de l'Europe, arabe depuis des siècles par la langue, mais il est foncièrement méditerranéen par ses rivages. Comme le sont le Liban, l'Egypte, la Tunisie, l'Espagne, etc. Il l'est par le métissage de ses musiques andalouses, berbères, de l'extrême sud, des Aurès, du mélange orano-espagnol, ec. Pourquoi s'acharner à vouloir s'amputer de la plus petite parcelle, au nom d'un «nationalisme» qui n'appartient à personne, d'un patriotisme qui doit plus aux plus humbles qu'à des héraults grassement rétribués, sectaires, intolérants, incompétents et, surtout, fainéants et aussi consistants que le mercure ? Cela porte des noms : intolérance, autoritarisme, refus de la démocratie et de l'alternance selon des codifications négociées et enfin consensuelles, imposables à tous et à chacun, dans l'intérêt général.
La modernité à travers les multiples labels décernés par les plus grands chercheurs, les plus brillants philosophes et sociologues, les prix Nobel d'économie, les historiens de renom mondial, est évacuée d'un revers de la main par les dirigeants. Ces derniers, sans cesse tiraillés entre des courants de pensée frontalement opposés, dangereusement stériles face aux enjeux planétaires, entre des politiques économiques incohérentes, qui changent au gré des hommes et des conjonctures, selon le coût du baril ou de l'avancée irrémédiable du désert, puisqu'on le regarde progresser sans un seul sursaut d'envergure, à la lumière des expertises internationales que personne n'invite à venir proposer des solutions, ces dirigeants ne regardent que les recettes des hydrocarbures et les TGV qui passent chez nos voisins, en dissertant sur les émeutes et la profonde désespérance de la jeunesse, qui est réputée, dans le monde, pour ne pas savoir cultiver la patience, un «nationalisme» qui ne lui apporte srictement rien. Et d'ailleurs, dans les grandes nations, on ne répond jamais aux revendications par des catégories philosophiques, religieuses, idéologiques ou sentimentales. Mais il est vrai que l'Algérie est «spécifique», encore et toujours en «transition». Vers quoi ?
Si le choix n'est pas fait de manière radicale entre les ténèbres et la modernité, de toute urgence, personne ne peut prédire les chocs à venir.

Source Le Quotidien d’Oran

Le Pèlerin

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