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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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22 avril 2007 7 22 /04 /avril /2007 23:09
La découverte de pétrole et la durée de la guerre d’ Algérie

 

Je ne sais pas si les Historiens sont d’accord sur cette version des faits mais cela semble plausible aussi je rapporte cette information, qu’il est bon de connaître

 

Suite à la publication de l'article de M. Malti, L'Algérie et son prétrole: to be or not to be , un lecteur nous a adressé un couriel dans lequel il demandait des précisions historiques expliquant la phrase suivante, en prenant en compte le côté français et celui du FLN: "Rajoutons à ce tableau le fait que la guerre d'indépendance qui aurait pu se terminer au début de 1956, a duré six ans et demi de plus en raison de la découverte de pétrole, cette année-là précisément." Le texte qui suit est la réponse de M. Hocine Malti à cette requête.

 

C’est en janvier 1956 que le pétrole a été découvert pour la première fois au Sahara, a Edjeleh, dans la région d’In Amenas, Fort Polignac à l’époque. La découverte du plus grand champ pétrolier algérien, Hassi Messaoud est intervenue en juin de la même année.

 

uparavant, en 1954, a eu lieu la première découverte d’hydrocarbures; il s’agissait d’une grosse accumulation de gaz qui a été trouvée à Djebel Berga, au sud d’In Salah. C’était là le premier grand gisement de gaz algérien dont les réserves étaient estimées à 100 milliards de mètres cubes, qui n’ont pu être exploitées par manque de débouché commercial.

 

C’est aussi, dès 1953, qu’ont été attribués les premiers permis de recherches à quatre grandes compagnies françaises : la Société Nationale de Recherche et d’Exploitation des Pétroles en Algérie (S.N.REPAL), la Compagnie Française des Pétroles - Algérie (C.F.P.A.), la Compagnie de Recherche et d’Exploitation Pétrolières au Sahara (C.R.E.P.S.) et la Compagnie des Pétroles d’Algérie (C.P.A.)

 

Par ailleurs, c’est en 1945 qu’avait été créé le Bureau de Recherches Pétrolières (BRP), un organisme public dont l’objectif était de mettre en place les conditions nécessaires pour aboutir à l’indépendance énergétique de la France et des territoires sous domination française.

 

Telle était, très brièvement résumée, la situation du secteur pétrolier français quand a été déclenchée la guerre d’indépendance algérienne, le 1er novembre 1954.

 

On se souvient que de grands espoirs avaient été fondés, tant du côté français que du côté algérien, sur le gouvernement Guy Mollet, qui avait affiché sa volonté de mettre fin à la guerre par des négociations. On se souvient aussi que l’on avait attribuée la reculade opérée par Guy Mollet, à l’accueil que lui avaient réservé les Pieds Noirs, en février 1956, lors d’une visite mémorable à Alger. C’est parce qu’il avait été bombardé de tomates, avait-on dit, qu’il avait fait volte face et procéder à la nomination de Robert Lacoste, un *faucon*, comme gouverneur général de l’Algérie, en remplacement du général Georges Catroux, supposé être une "colombe".

 

Ceci n’explique cependant pas le changement de politique amorcé, plus tard, par le gouvernement socialiste, ni la ligne politique suivie par les différents gouvernements qui ont suivi, y compris celui du général de Gaulle. C’est la mise à jour de richesses pétrolières fabuleuses au Sahara, dès le début de cette année 1956, qui a constitué la véritable raison de la poursuite puis de l’intensification de la guerre, comme on allait s’en rendre compte plus tard.
Tout de suite après la première découverte à Edjeleh, on se mit à réfléchir au niveau des plus hautes autorités de l’Etat français sur la manière de séparer le Sahara du reste du territoire algérien et d’en faire une entité à part. C’est cette situation jugée inacceptable pour les Algériens qui fera capoter toutes les tentatives de règlement pacifique de la "question algérienne", comme on disait à l’époque.
C’est ainsi que plusieurs idées, consistant à garder le Sahara sous juridiction française, furent émises tout au long de l’année 1956. Celle qui fut finalement retenue était d’en faire une entité politico-économique autonome, entretenant des liens très lâches avec les pays riverains, mais sur laquelle la souveraineté française serait encore plus accentuée qu’auparavant.

 

C’est Houphouët Boigny, futur président de la république de Côte d’Ivoire, alors ministre d’Etat du gouvernement Guy Mollet, qui élabora le projet définitif qui fut approuvé par l’Assemblée Nationale, le 29 décembre 1956. Cette initiative a, ensuite, fait l’objet d’une loi, promulguée le 10 janvier 1957, portant création de l’Organisation Commune des Régions Sahariennes (OCRS). Dans son article premier il y est dit :

 

« Il est créé une Organisation Commune des Régions Sahariennes, dont l’objet est la mise en valeur, l’expansion économique et la promotion sociale des zones sahariennes de la République Française et à la gestion de laquelle participent l’Algérie, la Mauritanie, le Niger et le Tchad ».

 

La participation de l’Algérie à la gestion des zones sahariennes françaises démontre que le Sahara n’était déjà plus partie intégrante de l’Algérie. Mais ce n’est pas tout. Très vite, dans la foulée, était créé, en juin 1957, un ministère du Sahara, le titulaire du portefeuille étant également désigné délégué général de l’OCRS.

 

C’est le 7 août 1957 qu’allait intervenir, au plan juridique et administratif, la séparation définitive du Sahara du reste de l’Algérie. Depuis 1902 et jusqu’à cette date, le Sahara était administrativement constitué de "quatre territoires du sud algérien", gouvernés depuis Alger par le gouverneur général de l’Algérie. En vertu des dispositions prises ce 7 août 1957, les quatre territoires du sud algérien étaient transformés en deux départements sahariens, intégrés au sein de l’OCRS, les départements des Oasis et de la Saoura. Ces deux départements constituaient le noyau des zones sahariennes de la République Française, visées à l’article premier de la loi de janvier 1957.

 

Le vocabulaire courant, celui de tous les jours, allait lui-même être changé. Dorénavant on allait désigner sous le vocable d’Algérie du Nord - et non pas nord de l’Algérie - la bande côtière et les Hauts Plateaux.

 

Les évènements survenus dans le courant de l’année 1956 ont également conforté l’idée de maintenir le Sahara sous souveraineté française.
La nationalisation du Canal de Suez par Gamal Abdel Nasser, suivie de l’attaque tripartite anglo-franco-israélienne contre l’Egypte avait créé des craintes chez les autorités françaises quant à l’approvisionnement en pétrole depuis le Moyen Orient. Il fallait donc développer très rapidement les gisements sahariens.

 

Le pétrole extrait de Hassi Messaoud fut, dans une première étape, transporté par camions citernes, pendant que l’on posait un premier pipeline d’évacuation appelé "baby pipe" entre Hassi Messaoud et Touggourt, qui fut achevé en décembre 1957. A compter de cette date, le pétrole allait être acheminé par wagons citernes, par la voie de chemin de fer reliant Touggourt à Annaba (Bône, à l’époque). Vinrent ensuite deux gros pipelines, l’un de Hassi Messaoud à Bejaia (Bougie), le second d’In Aménas à La Skhirra en Tunisie, pour évacuer le pétrole d’Edjeleh et Zarzaïtine.

 

Il n’est nul besoin de démontrer plus avant l’importance de la découverte de pétrole au Sahara et ses conséquences sur la conduite et la durée de la guerre. Il suffit de citer quelques chiffres seulement. La France importait quasiment 100% de sa consommation pétrolière avant 1956; cette dépendance n’était plus que de 90% en 1960, avant de tomber à 60% en 1962. De même, la balance commerciale était déficitaire avant l’arrivée du pétrole saharien, qui avait permis ensuite de faire une économie de l’ordre de 250 millions de dollars US, de l’époque, en 1960.

 

Comme nous l’avons souligné plus haut, c’est cette amputation du Sahara du territoire algérien qui allait constituer, jusqu’à la veille des accords d’Evian, la pierre d’achoppement de toutes les tentatives de règlement négocié de la "question algérienne".

 

Plusieurs tentatives de négociation avec le FLN, puis le GPRA (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne) furent initiées par les différents gouvernements français de l’époque. Tour à tour Guy Mollet, Félix Gaillard, Pierre Pflimlin, puis surtout le général de Gaulle, ont fait des propositions publiques ou secrètes de règlement, allant de l’autonomie interne à l’indépendance totale. Aucune de ces propositions n’incluait le Sahara comme portion du territoire algérien. Il y eut même une proposition loufoque de maintenir sous souveraineté française le Sahara ainsi qu’un couloir large de plusieurs kilomètres, qui s’étendrait jusqu’à la côte méditerranéenne, à travers la Kabylie, pour garantir la sécurité du pipeline d’évacuation reliant Hassi Messaoud à Bejaïa; les deux autres régions, à l’est et à l’ouest de ce couloir devenaient indépendantes et devaient constituer l’Algérie.

 

Comme on le verra plus tard à Evian, le GPRA était disposé à faire des concessions quant à l’exploitation des hydrocarbures au Sahara par les compagnies françaises, à offrir toutes les assurances nécessaires pour cela, mais aussi et surtout à garantir l’approvisionnement de la France en pétrole. Il était, par contre formellement opposé à toute amputation du territoire algérien.
C’est finalement, le 5 septembre 1961, que le général de Gaulle annonçait au cours d’une conférence de presse et pour la première fois que les départements sahariens des Oasis et de la Saoura faisaient partie intégrante de l’Algérie. Après cela, les choses allèrent très vite; des négociations sérieuses entre le gouvernement français et le GPRA furent engagées et aboutirent, le 19 mars 1962, à la signature des accords d’Evian qui consacraient l’indépendance de l’Algérie

 

 

 

Source Algeria Watch

 

 

 

Le Pèlerin

 

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21 avril 2007 6 21 /04 /avril /2007 23:33
Vos box ADSL préférées en mars

 

 

 

La tendance générale est à la baisse ce mois-ci, seule l'Alicebox et la Freebox arrivent à maintenir leurs notes.

 

La tendance générale est à la baisse ce mois-ci. Même la Dartybox qui avait fait une percée remarquable le mois dernier, chute légèrement avec une note globale qui passe de 8.8 à 8.6.

 

Les autres acteurs enregistrent en moyenne une chute de l'ordre de 0.1 point de leurs notes. L'Alicebox parvient cependant à freiner la baisse observée le mois précédent en se stabilisant à la 6ème place du classement avec une note de 6,7/10. La Freebox fait également exception en conservant sa pole position et sa note qui ne changent pas au fil des mois.

 

Le classement général ne bouge pas par rapport au mois dernier, la Freebox HD reste en tête suivie de près par la Dartybox.

 

 

 

Rappel : Les votes pris en compte sont approuvés et relus par la rédaction. Un certain nombre de critères ont été définis afin d'apporter aux internautes une information utile et intéressante. Les avis injurieux ou au contraire présentant des éloges injustifiées sont ainsi systématiquement éliminés. N'hésitez pas à vous rapporter au mode d'emploi afin d'obtenir toutes les précisions pour que vos avis soient comptabilisés

 

Source l’Internaute pratique

 

 

 

Le Pèlerin

 

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21 avril 2007 6 21 /04 /avril /2007 23:28
Airbus augmentera ses cadences de production des longs courriers – Neuf appareils par mois dès 2009
 
Airbus a décidé d'augmenter la production des appareils de la fa­mille A330/A340 d'une cadence mensuelle actuelle de sept appa­reils à neuf en 2009. Cette aug­mentation de cadence répond à la demande sur le marché, toujours importante, en gros-porteurs de cette famille, qui totalise 1 080 commandes au total et dispose d'un backlog solide de 279 exem­plaires.
Cette cadence est égale­ment supérieure à la cadence mensuelle maximale de huit appareils prévue à l'origine en production au moment du lancement de ces appareils. Le nouvel avion cargo d'Airbus A330-200F, lancé le 17 janvier 2007 et dérivé de la version passagers de FA330 très prisée, con­tribuera également grandement à la poursuite du succès de cette fa­mille d'appareils. L'A330-200F a fait des débuts remarqués, avec 40 commandes et engagements d'achat d'ores et déjà à son actif.
 
Source La Dépêche du Midi
 
Le Pèlerin
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21 avril 2007 6 21 /04 /avril /2007 23:25

 

Les papillons


 

Le peintre connaît un succès fabuleux avec ses toiles représentant des papillons. Depuis quelques années, les collectionneurs se bousculent dans les galeries.

On veut en savoir plus sur sa technique, mais toujours il refuse de la révéler. Dans ses périodes de production, il s'enferme dans l'atelier où personne ne peut le déranger. Sous aucun prétexte. Il peut y rester pendant plusieurs jours, produisant un nombre étonnant de tableaux.

Un jour, sa femme le surprend avec une autre femme et, pour se venger, décide de l'espionner. Elle découvre enfin son secret...
Grâce à une petite caméra de surveillance, elle voit son mari baisser son pantalon, enlever son slip pour se retrouver nu comme un ver. Puis, il se trempe les fesses dans différents pots de couleurs, et il s'assied sur les toiles blanches, et c'est ainsi que les papillons prennent formes....

Artiste peintre à ses heures, elle décide, elle aussi, de faire des papillons.
Ils sont même plus gracieux que ceux de son mari, mais ils ne se vendent pas. Un soir de vernissage, elle demande à un acheteur qui a pris trois tableaux de son mari le mois précédent pourquoi il n'achète pas ses toiles?

- Ô madame, à dire vrai, je préfère les vôtres. Ils ont quelque chose de plus vibrant, de plus féminins, mais il manque les yeux...

 

 

De la part d’une Correspondante

 

 

Le Pèlerin

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21 avril 2007 6 21 /04 /avril /2007 23:16

Algérie – Tipasa   

Histoire de la commune et celle de mon arrière Grand Père Alexandre  
J’ai retrouvé cet article de Wikipedia sur l’histoire de Tipasa.. Si je l’ai relevé, c’est parce qu’il fait référence à la vie de mon arrière grand père Alexandre, qui y vivait
Il est dit plus bas qu’il acheta en 1862 des terres assez vastes Il me semble qu’il s’agit d’une erreur puisque mon Grand Père ne s’est installé à Tipasa qu’e, 1865 (voir fiche biographique ci -dessous) 
Sa maison n’était ni plus ni moins que l’actuelle restaurant ‘ « Le Romana» le plus huppé de la ville de Tipasa 
Il fut maire adjoint de la ville de Tipasa à la fin du 19ème siècle 
Si quelqu’un possède des renseignements complémentaires, je serai heureux de les connaître 
Histoire ancienne  

Tipasa – les gens disent Tipaza mais il semble que l’orthographe exacte soit avec un «s» - est à l’origine (vers les Ve siècle avant JC) une fondation phénicienne en Afrique du Nord, un site punique.  

 

Comme toutes les villes du Bassin Méditerranéen, Tipasa est devenue romaine – dans la province de Maurétanie Césarienne, puis chrétienne. 

La trace de Rome, on la trouve d’abord dans le plan de la ville.
Malgré l’escarpement et les accidents du terrain, Tipasa est articulé selon la trame orthogonale avec le croisement de deux axes principaux, le Cardo et le Decumanus Maximus.
Ceci dit, le plan en damier qui est supposé en découler, est moins évident à repérer. C’est dans une autre cité Romaine d’Algérie, Timgad, que l’on trouve un des exemples les mieux conservés de plan en damier. L’autre apport de Rome, ce sont les infrastructures, dont on remarque la présence par les cavités disséminées sur le site.
Enfin, le site révèle le genre de constructions que l’on trouvait dans le monde romain, des villas, des thermes, un théâtre et le nymphée – grande fontaine autrefois ornée de statues. 

Le Decumanus Maximus est bordé d’une forêt de piliers qui tentent de résister aux débordements de la végétation luxuriante qui ne cesse de pousser par derrière. 

Tipasa s’est construite entre deux promontoires rocheux sur un terrain qui forme un V. La mer est partout et, au dessus de la mer, les arbres. Il y a ceux qui se déploient majestueusement, et, un peu plus loin, ceux qui ploient misérablement. Des arbres tout recroquevillés comme pour se protéger. Vus de loin, ils semblent former une coque verte posée au dessus du sol dont quelques trouées laissent la place aux vestiges antiques. Ces arbres sont tous penchés dans la même direction à cause du vent de l’est. 

Présence française 


Colonie maritime créée par arrêté de Monsieur le Gouverneur Général en date du 22 juillet 1848.
L’emplacement a été déterminé au fond de la crique dite Mersa-el-Kabia qui forme un petit port.  

 

Il ne restait en 1830, lors de la conquête, qu'un groupement de quelques familles sur le Haouch-et-Tefassed (la ruinée). Familles berbères, ainsi que les Chenoui qui occupaient le petit massif montagneux du Chenoua. 

Lorsque l'ouest de la Mitidja entre, en 1848, dans le périmètre de colonisation, Tipasa apparaît comme le débouché logique sur la mer.
Un projet de création d'un village d'une trentaine de feux, à double vocation, pêche et agriculture, est arrêté puis différé.
Pas de suite non plus à la demande de concession de 600 ha de Godeaux et Renou, qui prennent l'engagement de peupler en 4 ans deux villages de 10 familles.
De Malglaive est chargé d'ouvrir la route (Miliana) Marengo-Tipasa (port de Marengo "). Il préside une commission qui dresse un plan de colonisation de 400 ha, mais le manque d'eau le fera différer. 

En 1854, un service de douanes et une baraque "à caractère commercial" en marquent seuls l'amorce.
Un entrepreneur parisien Auguste Demonchy demande une importante concession. 2672 hectares lui sont accordés le 12 août 1854, contre la somme de 20 000 francs. Il devra construire un village agricole de 50 feux, le peupler, attribuer 10 hectares dont 5 défrichés à chaque colon.
L’Etat s’engageait à niveler le périmètre du village, à achever la route Marengo-Tipasa, à construire une église et une école et à alimenter le village en eau. 

Il est un peu étonnant que l'Etat qui avait repoussé le projet de Malglaive en raison du manque d'eau se soit engagé et si rapidement à en fournir au centre créé. 

Des difficultés administratives retardèrent l'installation des colons. Demonchy bâtit un caravansérail fortifié plus tard "Ferme Raynaud" et décédait du paludisme le 7 novembre 1855, laissant des héritiers mineurs. 

La famille Demonchy vendit ses titres à M. Rousseau qui dut abandonner. Mme Demonchy et son fils aîné reprirent les charges du contrat modifié : 40 familles devaient recevoir 15 ha chacune en 32 lots urbains et 8 lots de fermes. 

A la mort de Mme Demonchy, en novembre 1859, le village comprenait le caravansérail; à Tipasa même des baraques en bois où logent 182 ouvriers de l'entreprise, 22 maisons en construction, 3 fermes achevées et 24 colons installés. Quatre fours à chaux et une briqueterie à deux fours fournissent les matériaux, sans compter les emprunts aux ruines qu'on met à jour. 

La question de l'eau reste entière : un seul puits romain reste utilisable en été et il faut en transporter l’eau. Les routes ne sont pas faites, le périmètre pas nivelé. Pas d'église, pas d'école. Les héritiers constatant la carence de l'Etat, demandent d'être libérés de leurs charges. Un long procès s'engage, qui ne verra fin qu'en 1906, sur une transaction amiable. 

Mais les frères Demonchy, Adolphe et Gaston, ont rejoint la métropole après avoir vendu leurs droits aux Trémaux. Le village compte 40 concessionnaires, dont un Arabe et 8 déportés politiques, mais un an après, leur nombre sera réduit à 17, les autres ayant vendu leurs terres ou les ayant louées. 

En 1862, la famille Thoa rachète une bonne partie de ces terres. Les années 1867- 69 sont aussi mauvaises qu'on peut l'imaginer. La chapelle se trouvait dans la maison de M. Monniot et le curé de Zurich (à 16 Km et par quelles routes) venait y dire la messe une demi-douzaine de fois l'an.
Quand il fut muté, la chapelle fut transformée en salle de classe.
Le lieu attirait écrivains et peintres qui n'avaient pour se loger qu'un établissement nommé pompeusement "Hôtel des bains de mer" (plus tard plage Raynaud-Matarèse).
IL fallait 6 heures de voyage depuis Alger jusqu'à El-Affroun.
Ensuite, un omnibus jusqu’à Marengo où l'on trouvait à louer, à l'Hôtel d’Orient, une voiture qui vous amenait jusqu'à Tipasa, en passant le Nador à gué quand elle pouvait.
Le pont ne sera construit qu'en 1906. Le facteur de Marengo apporte, en même temps que le courrier, le pain et les commissions. 

Ecoutez ce que dit Desprez en cette année 1871: "Interrogez les Algériens, les plus vieux, les plus au courant des choses de la colonie ; quatre-vingt-dix pour cent répondront qu'ils n'ont pas vu Tipasa, et quant aux autres, ils ne sauront en général vous donner sur cette localité, que des renseignements vagues et d'un attrait médiocre. Le pays, selon eux, n'est ni pittoresque, ni gai, quelques pauvres maisons éparpillées sur un sol nu, pas d’eau, pas d’arbres et pour toutes ruines, un amas informe sans grandeur ni cachet, de briques, de moellons et de menus gravois".
Bien triste réputation ! Il est vrai que nombre d'auteurs la voyaient d'un oeil admiratif, s’intéressant surtout à son site.
Pendant la période troublée de 1871, au moment du soulèvement kabyle, fut créée une "commission de défense de Tipasa" présidée par le Maire J.B.Trémeaux. Plus de peur que de mal. 

En 1876, de nouvelles concessions furent attribuées à des vignerons du Midi de la France ruinés par le phylloxera, les frères Théron, Chailler, Viala, Beyssade ... y planteront des cépages languedociens, mieux adaptés au climat. 

Le village a enfin sa mairie, son école, son église mais le manque d’eau se fait toujours cruellement sentir. Les "Diligences du Littoral" ne pouvaient y abreuver leurs chevaux : Ce n’est qu’en 1906, avec le captage de sources au Chenoua que le centre aura enfin son eau. 

En 1882, Tipasa devient commune autonome. Mais comme toujours en pareil cas, elle veut englober Desaix qui restera fraction de la commune de Marengo. 

Avec l'extension de la culture de la vigne, le port de Tipasa devint très actif. Les quais étaient périodiquement encombrés de fûts que venaient charger les petits caboteurs des compagnies Achaque et Schiaffino.
Port est un bien grand mot pour un abri doté d'un bout de quai, franchement dangereux par mer d’est comme ce fut le cas lors de la perte de "l'Angèle Achaque" pendant une tempête en novembre 1927.
Le camionnage automobile, puis les camions citernes devaient bientôt le reléguer au rang de port de pêche de peu d'importance par manque d'infrastructure. 

La région connut un nouvel essor après 1925, avec la culture des primeurs, puis des agrumes. 

Les travaux effectués par les diverses municipalités, en dotant le village d’un équipement moderne,l’attrait de la côte et des ruines romaines en ont fait une cité agréable et vivante, dans un cadre aimé des peintres et des touristes. 

En 1955, la, commune comptait 5681 indigènes, (douar Chenoua) et 571 européens.
Deux à trois mille touristes fréquentaient la station en été, notamment la plage Raynaud (Matarèse) et Chenoua - Plage.  

Fiche biographique de mon Grand Père Alexandre Thoa  

Alexandre THOA est né le Mardi 4 novembre 1834 à Agen (47000). 

Ses parents ne sont pas connus. 

Alexandre a été déposé, avant 7h du matin le mardi 4-11-1934, dans « la boite » (le tourniquet) de l'Hospice d'Agen. Au cours 

du procès verbal qui a été dressé on lui a donné le nom de Thoa et le prénom d'Alexandre ! A été mis en nourrice à 1mois et 26 jours à Caudecoste chez Mme Marie Monestés épouse Coupeau et ce jusqu'à l'âge de 4 ans De 4 à 12 ans aura 7 autres nourrices. 

De 12 à 21 ans sera « placé », à 25 ans il arrive à Alger nous ignorons pour l'instant où et ce qu'il fit de 12 à 25 ans. 

Arrive à Alger en 1859 à l'âge de 25 ans. Exerce le profession de "Comis" (aux écritures probablement secrétaire) ainsi qu'il en résulte d'un brevet passé le 02/08/1862 devant M° Lebailly notaire à Alger. 

Il s'installera en 1865 à Tipasa et 13 années plus tard sera déjà propriétaire d'une ferme de 19 ha. Achetés à sieur Rival, lorsqu'il fera les premiers "appels de concession" en 1878. 

A obtenu une concession de 20 hectares qu'il fut obligé d'abandonner un an plus tard, et pourtant sans aide , a eu différentes fermes (à Desaix, Tipasa), où il a été conseiller puis adjoint au maire une 20e années. Il est Agriculteur. 

Il épouse Angélique Marie BONETTO, Mère de famille, l'enfant légitime de François BONETTO, Bnquetier et d'Adélaïde MOLINARI, Ménagère, le Samedi 30 août 1862 en Alger (Al). Il est alors âgé de 27 ans. Elle a 25 ans. Les témoins étaient : 

Mr. Antoine MUSSO , Maître maçon , âgé de 37 ans, demeurant à Alger 20 rue du chêne . Mr. François MERLO .Maître ébéniste, âgé de 28 ans, demeurant à Alger rue de Nemourd Mr Manuel CAROGGIO .cafetier ,âgé de 44 ans, demeurant à Alger Place de Chartres . Mr. Simon VOUMARD , horloger, âgé de 65 ans .demeurant à Alger rue Bleue. Tous quatre ni parents ni amis des futurs époux. 

Ce couple aura six enfants : 

Alexis THOA (1) 

Alain THOA (2) 

François THOA (3) 

Chartes THOA (4) 

Abel THOA (5) 

Marie Adélaïde THOA (6) 

Le Dimanche 15 avril 1866 naît son fils Alexis. Alexandre a 31 ans. 

Le Samedi 30 janvier 1869 naît son fils Alain. Alexandre a 34 ans.  

 

Le Jeudi 22 septembre 1870 naît son fils François. Alexandre a 35 ans.  

 

Le Dimanche 28 juillet 1872 naît son fils Chartes. Alexandre a 37 ans.  

 

Le Samedi 15 mai 1875 naît son fils Abel. Alexandre a 40 ans.  

 

Le Samedi 5 janvier 1878 naît sa fille Marie Adélaïde. Alexandre a 43 ans.  

 

Le Samedi 6 février 1892 il perd son fils Alain âgé de 23 ans, (qui pendant son service militaire a contracté l'anthrax appelé charbon)   . Il a 57 ans.  

 

Alexandre THOA meurt le Jeudi 30 novembre 1916 à Tipaza (Algérois), âgé de 82 ans.  

 

Le Pèlerin 

 

 

 

 

 

 

 

Le site de Tipasa est incomparable, avec la baie et le massif du Chenoua.
Situé au débouché ouest de la Mitidja, il constitua dès l'antiquité une escale sur la voie maritime est-ouest de la Méditerranée.
Quelques vestiges de l'époque punique y subsistent.
Sous la domination romaine, la cité fut florissante : l’ importance des ruines dans le village et ses alentours en témoigne. Les luttes religieuses, entre catholiques et donatistes, la domination vandale amenèrent la ruine de la cité. 

 

 

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21 avril 2007 6 21 /04 /avril /2007 23:12

Le torticolis : c'est quoi ?  

 

Celles et ceux qui ont déjà eu un torticolis s'en souviennent tant c'est douloureux et paralysant. En général, il a suffit d'une mauvaise position prise pendant le sommeil, d'un courant d'air sur la nuque ou d'un "faux mouvement" pour que votre tête se retrouve penchée sur le côté. 

La cause ? Une rétraction du sterno-cléido-mastoïdien, un gros muscle du cou, qui provoque la rotation de la tête du côté opposé à la contracture. Et là, plus question de remuer la tête. On se retrouve bloqué dans cette position anti-naturelle et contrainte, qui présente l'unique avantage d'être la moins inconfortable. D'ailleurs, la souffrance est parfois telle qu'elle peut irradier les trapèzes, les épaules, et même descendre jusqu'aux mains. 

Les femmes en tête 

Le torticolis survient à tout âge mais préférentiellement entre 30 et 60 ans. Les femmes sont 1,5 fois plus touchées que les hommes. En revanche, il existe une totale équité entre torticolis droit et gauche, et cela, sans qu'il y ait de rapport avec le fait d'être droitier ou gaucher. 

Pas un mais des torticolis 

Congénitales, traumatiques, infectieuses ou neurologiques, les causes de torticolis sont nombreuses. Le plus courant reste le torticolis musculaire dont il existe deux formes : l'une aiguë et l'autre chronique. 

Source l’Internaute Santé 

Le Pèlerin 

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21 avril 2007 6 21 /04 /avril /2007 10:03

Rions ensemble - Porsche neuve: 1000$

 

 


Le gars tombe une annonce classée: Porsche presque neuve. 7000 km. Garantie. 1000$
Il saute sur le téléphone.
- Bonsoir, c'est pour votre annonce pour une Porsche?
- Oui, c'est ici.
- J'ai bien lu, 1000$
- Exact.
- C'est pas une blague?
- Est-elle accidentée?
- Pas du tout. Mais dépêchez-vous!
- J'arrive!

C'est bien vrai. La voiture est en parfait état. Ce n'est pas un véhicule volé, ni une blague. Fébrile. Nerveux. Le gars achète la voiture de ses rêves. Il ne veut pas rater l'affaire.

Après la transaction, il demande à la vendeuse pourquoi elle ne demandait que 1000$
- Mon mari est parti avec sa secrétaire, et il m'a envoyé un courriel où il me dit: Vends la voiture et envoie-moi l'argent.

 

 

 

 

 

De la part d’une Correspondante

 

 

 

 

 

Le Pèlerin

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20 avril 2007 5 20 /04 /avril /2007 23:54
Législatives de 2007.
Le RCD présente ses orientations à Cherchell
Le bureau régional du RCD de Tipaza a tenu son premier point de presse dans le domicile d’un militant du parti à Cherchell, en présence de nombreux militants.
 
 
Le docteur Khendek Mohamed, secrétaire national chargé des élections et des élus de la formation politique du docteur Saïd Sadi, tête de liste du RCD de la wilaya, a animé hier ce point de presse, en mettant l’accent sur les principales orientations de son parti. La wilaya de Tipaza s’engage pour les élections législatives du 17 mai avec un total de 19 partis politiques et 2 listes indépendantes. Quatre formations politiques (PT, ME, FND, FNIC) ont désigné des femmes à la tête de leurs listes. L’administration avait rejeté les listes de deux partis politiques (RA et MEN). L’ex-ministre Bounekraf a été désigné à la tête de la liste du FLN. Quant au PRA, cette formation politique, qui avait toujours fait partie du décor uniquement lors des élections précédentes, n’est pas arrivé cette fois-ci à déposer son dossier, pour prétendre participer aux élections
 
Source El Watan
 
Le Pèlerin
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20 avril 2007 5 20 /04 /avril /2007 23:27
Des attentats au Maroc et en Algérie lourds de conséquences...
 
Au-delà du drame humain, les attentats perpétrés à Casablanca et à Alger sont susceptibles d’avoir des conséquences économiques durables sur les économies de la région, mais aussi sur le rythme auquel les économies développées et émergentes s’intègrent.

Concernant les économies de la région, les conséquences économiques seraient particulièrement fortes dans le cas du Maroc, dans la mesure où la croissance à long terme de ce pays dépend en grande partie des investisseurs étrangers (la conjoncture algérienne reste quant à elle étroitement liée aux prix des hydrocarbures). Le Royaume est en outre frappé au moment où l’importante vague de réformes menées depuis l’arrivée de Mohamed VI sur le trône commence à porter ses fruits. La croissance et l’économie marocaine s’est en effet établie à 8,1 % l’année dernière, sans qu’il soit possible d’attribuer cette très bonne performance aux seules conditions climatiques accommodantes. La remontée du risque terroriste au Maroc toucherait l’économie de deux façons. D’une part via de moindres recettes touristiques. D’autre part via un freinage des investissements étrangers dans le Royaume. La forte croissance des exportations marocaines (+ 18 % en 2006) tient en effet beaucoup à l’implantation croissante des entreprises étrangères, et françaises en particulier, dans ce pays. La France est de très loin le premier investisseur dans le Royaume. En 2005, 75 % des flux d’investissements directs étrangers émanaient de France (en partie, il est vrai, en raison de la privatisation de Maroc Télécom). La quasi-totalité des entreprises du CAC 40 sont ainsi, sous une forme ou une autre, présentes au Maroc.

L’accroissement du risque terroriste peut également entraîner dans les zones à risque un recul de la confiance des agents économiques, et différer les projets d’investissements directement productifs, au bénéfice de dépenses de sécurité. Il peut justifier des dépenses militaires accrues, augmenter les déficits publics voire entraîner des tensions sur les taux d’intérêt à long terme. Selon l’OCDE, une hausse des dépenses de sécurité de 1,5 % du PIB se traduit par une baisse de la production de 0,7 % au bout de 5 ans. A plus long terme, la montée du risque terroriste génère aussi un accroissement des primes d’assurance. Plus globalement, cette recrudescence du risque terroriste qui frappe le Maghreb, si elle se confirme, ne sera pas neutre pour la trajectoire d’intégration des économies émergentes aux économies développées. Les passages aux frontières des hommes et des marchandises seront moins fluides, ce qui accroîtra les coûts de transport et pourra gêner les gestions en flux tendus.

Nicolas Bouzou, économiste et directeur de la société d’études économiques Asterès.Professeur d’économie à Sciences-Po et à l’université Paris-VII.

Source Economie Matin
 
Le Pèlerin

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20 avril 2007 5 20 /04 /avril /2007 23:22

Les opérateurs télécoms misent sur la télé sur internet 

 

Les investissements des opérateurs télécoms dans leurs infrastructures sans fil devraient augmenter de 1,6% en 2007, à 41 milliards de dollars, une plus large part étant consacrée à la télévision sur internet, selon iSuppli. 

Cette prévision paraît néanmoins bien modeste en comparaison des 10,7% et 8,3% de hausse enregistrées respectivement en 2006 et 2005, précise le cabinet de recherche. 

Sur ces 41 milliards de dollars, neuf milliards seront destinés aux équipements liés à l'IPTV (Internet Protocol Television), notamment à l'amélioration de la bande passante et des services. 

Le nombre d'abonnés à la télévision sur le net atteindra 105,8 millions en 2011 contre 3,4 millions en 2006, estime iSuppli, qui précise qu'à cette date les budgets IPTV représenteront 20% des investissements totaux des opérateurs télécoms. 

"Les investissements massifs dans les infrastructures IPTV des opérateurs reflètent leur désarroi face au déclin historique des communications vocales, leur coeur d'activité", commente iSuppli. 

"Les opérateurs espèrent que ces dépenses dans les réseaux IP et IPTV généreront une nouvelle source de revenus en fournissant aux consommateurs vidéo et autres services multimédia", a indiqué dans un communiqué Steve Rago, analyste chez iSuppli. 

L'Amérique du Nord et l'Europe seront les principaux bénéficiaires de ces investissements. 

Dans les pays en voie de développement, les opérateurs, qui espèrent tirer davantage de revenus du transfert de données, augmenteront également leurs investissements, ajoute iSuppli qui table sur une baisse des investissements au Japon, vu le ralentissement du déploiement des réseaux en fibres optiques destinés aux particuliers. 

Source Reuters 

Le Pèlerin 

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