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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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3 décembre 2006 7 03 /12 /décembre /2006 00:48

 

Lancement de la phase industrielle de l'Airbus A350

 

C'est maintenant officiel, l'Airbus A350, le concurrent direct du Boeing 787, est lancé. L'annonce faite ce jeudi concerne la phase de production industrielle de l'appareil. Airbus précise par la même occasion avoir engrangé 140 intentions d'achat pour son nouvel avion en provenance de neuf grandes compagnies aériennes, et que ce nombre devrait monter à 200 d'ici la fin de l'année.


Selon Gustav Humbert, le PDG d'Airbus, "avec ce nouvel appareil, la famille Airbus s'agrandit, et nous sommes en mesure de répondre à l'ensemble des besoins sur le marché long-courrier, avec l'A380 sur les vols entre plate formes aéroportuaires, l'A340 pour les lignes très long-courriers, l'A330 et maintenant le nouvel A350 sur les vols moyen à très long-courriers, tout en offrant une rentabilité opérationnelle et un confort inégalés".

 

La mise en service du premier Airbus A350 doit intervenir courant 2010, soit 2 ans après celle de l'appareil concurrent, le Boeing 787. Tout comme son concurrent, le dernier-né d'Airbus est un bimoteurs très long courrier de moyenne capacité. Il se déclinera en deux versions, l'A350-800 capable de transporter 253 passagers dans une configuration 3 classes sur 16 300 km et l'A350-900 pouvant quant à lui transporter 300 passagers également en 3 classes sur une distance de 13 900 km. En comparaison le Boeing 787 est un peu plus petit, il pourra transporter suivant ses versions entre 223 et 259 passagers sur des distances comprises entre 15 400 et 15 700 km.

Du coté de la motorisation, l'Airbus A350 est dans un premier temps proposé avec les réacteurs GEnx A1 de General Electric. Ce même type de réacteurs est proposé par Boeing sur ses 787. Rolls-Royce vient en outre d'annoncer la conception du Trent 1700, une évolution du Trent 1000 également proposé sur le Boeing 787. Le Trent 1700 sera spécialement optimisé pour le nouvel appareil d'Airbus mais ne sera pas disponible avant 2011.


Un contexte tendu entre l'Europe et les Etats-Unis

Le lancement de l'Airbus A350 était en suspend de l'autorisation des conseils d'administration d'EADS et de BAE Systems, co-actionnaires de l'avionneur européen. Il s'inscrit dans un contexte de fortes tensions entre l'Europe et les Etats-Unis au sujet des aides diverses perçues par les deux grands avionneurs Airbus et Boeing, chacun accusant l'autre de recevoir des aides illégales de la part de son/ses gouvernements respectifs, ce qui a abouti à une double plainte déposée auprès de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

Malgré les aides remboursables proposées par l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l'Espagne pour la mise en oeuvre de l'A350, Airbus a choisi de financer seul son nouvel appareil, en tout cas dans un premier temps, afin d'adoucir les tensions. Le constructeur européen souhaite que Boeing fasse maintenant de même vis-à-vis de ses aides jugées illégales par Airbus.

 

 

 

Source Yahoo Finance, information relayée par

 

 

 

Le Pèlerin
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2 décembre 2006 6 02 /12 /décembre /2006 00:56

Pyrénées -  Pays Basque - Le Canyon d'Ourdaybi  

Dans le monde fantastique des canyons de la haute Soûle, la descente d'Ourdaybi est une épreuve sportive à part entière avec ses risques et ses bonheurs. 

Dès que l'on vous parle de canyonning dans les Pyrénées on pense aussitôt sierra de Guara ou peut-être à certains ca­nyons de Catalogne, mais rarement au Pays basque. Pourtant, tout le secteur de Sainte-Engrâce et de Larrau recèle de nombreuses gorges très propices à cette activité, mais d'un niveau technique bien supérieur. 

Les eaux de pluie et de fonte de neige, importantes dans cette zone, ont, pendant des millénaires, creu­sé un calcaire épais de plusieurs centaines de mètres pour former un réseau de canyons étroits et très profonds, magnifiquement sculptés et tortueux, permettant une pratique sportive du canyonning, bien différente de celle de la sierra de Guara et qui exige que l'on ne s'y engage pas à la légère. C'est pourquoi, un matin d'été, nous nous retrouvons en compa­gnie de deux accompagnateurs connaissant parfaitement le terrain et le canyon d'Ourdaybi, équipés d'épaisses combinaisons avec cagoules, gants, chaussures avec semelles antidérapantes, sacs à dos, baudriers, etc. Fini le farniente des canyons du Sud ! Heureusement que la marche d'approche ne dépasse pas les dix minutes. C'est avec plaisir que nous nous glissons dans les premiers toboggans pour ensuite barboter dans les premières vasques d'eau cristalline, histoire de se mettre dans l'ambiance en at­tendant les grosses difficultés Immédiatement, on perçoit l'une des principales différences avec les canyons espagnols : du fait de la forte pluviosité, des algues micro­scopiques recouvrent plus ou moins la roche, la rendant glissante, ce qui nous oblige à être sans arrêt sur la défensive pour prévenir les chutes, à poser les mains sur les cailloux, à glisser sur les fesses. 

Déjà, le ruisseau entaille le cal­caire, s'enfonçant de quelques mètres dans la roche en une succession de toboggans sinueux que nous descendons sur les fesses à toute vitesse. Puis le ruisseau, grossi par quelques affluents, devient torrent, s'élargit pour laisser place à une végétation luxuriante, à des amas de troncs d'arbres énormes formant un barrage. Puis les choses sérieuses commencent : sortir la corde, les descendeurs, s'assurer que son baudrier est correctement placé et en avant pour 4 mètres de rappel. Suit une succession d'étranglements, de rappels de 3 à 8 mètres, de vasques, de toboggans, parfois la lumière atteint à peine le lit du torrent, nous plongeant dans une semi-pénombre impressionnante. Après une courte baignade forcée dans une eau qui nous paraît de moins en moins chaude, on attaque-le gros morceau. Nous devons franchir une première cascade de 8 mètres, puis une autre de 25 mètres, la plus « aérienne » de toutes. 

Il faut ensuite s'éloigner de la cascade à la nage, dégager la corde de son descendeur, rejoindre la rive et admirer ses petits copains, qui entament leur descente, s'écartent vers la gauche pour aller voir une autre cascade qui finit à mi-pente dans une vasque quasi circulaire. 

Nous sommes maintenant au cœur du calcaire, enveloppés de toute part par la roche luisante d'humidité qui rend la progression délicate. Voilà presque quatre heures que nous subissons l'agression de l'eau froide quand nous franchissons, en rappel, la dernière grande cascade. Le canyon s'assagit, le tor­rent se fait moins tumultueux. Quelques centaines de mètres plus loin, une sente sur la droite nous permet de sortir de la gorge, d'at­teindre la route avec l'impression d'avoir échappé aux griffes des monstres qui, selon les légendes basques, hantent les entrailles de la montagne souletine. 

En Savoir Plus 

Accès 

Depuis Tardets, prendre direction Licq-Athérey et Sainte-Engrâce. Au lieu dit des « casernes » prendre à droite et monter sur plusieurs kilomètres pour atteindre une zone de pâturages d'où part, dans un virage à gauche, un chemin sur la droite. Le suivre environ 1/4 d'heure jusqu'au moment où on croise le ruisseau. 

Carte 

Larrau n° 1447 Nord, IGN Top 25. 

Guide

A " Féas : 

Pyrénées aventures nouvelles Tél. : 05 59 36 07 23. 

A Sainte-Engrâce :M. Constance (guide de haute montagne) Tél. : 05 59 28 55 89. À Tardets : M. Larrandaburu (guide de haute montagne) Tél 05 59 28 63 12 

Adresse utile

À Tardets : Office du tourisme Tél 05 59 28 61 45 

Avertissement 

La pratique du canyonning dans la sierra de Guara exige une parfaite maîtrise technique, un matériel adapté aux difficultés du terrain, une bonne forme physique et une grande expérience de ce type de terrain. Conseillés et accompagnés par des professionnels expérimentés, vous pourrez découvrir progressivement ces lieux étranges

Source «Pyrénées Magazine», information relayée par: 

Le Pèlerin 

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2 décembre 2006 6 02 /12 /décembre /2006 00:33

 

Airbus: fin de production en vue pour la série A340-500/600 ?

 

 

Le plus gros Airbus en exploitation commerciale, l'A340-600 (75,3 mètres de long, 380 passagers) ainsi que sa version immédiatement inférieure, l'A340-500 (67,9 mètres, 313 passagers), pourraient voir leur production bientôt stoppée. Selon 'Air & Cosmos', il resterait en effet moins de 20 appareils à produire, après l'annulation du contrat Emirates, en intégrant les livraisons attendues d'ici la fin d'année et en prenant en compte les "hypothétiques commandes" d'Air Canada (3 appareils) et Aerolinas Argentinas (6 appareils). Il reste seulement 2 A340-500 à livrer au 31 octobre dernier (un pour Thaï Airways et un pour Etihad). "A moins d'une commande pour relancer les Airbus A340-500/600, la poursuite de la production des quadriréacteurs Airbus pourrait être menacée", écrit 'Air & Cosmos' paru ce matin.

 

 

Le Pèlerin

 

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1 décembre 2006 5 01 /12 /décembre /2006 00:46

 

Des Photos de Tipaza

http://tipaza.blogs.seniorplanet.fr/mon_weblog/2006/01/index.html

Merci à l'auteur

Cordialement, 

Le Pèlerin

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1 décembre 2006 5 01 /12 /décembre /2006 00:38

Pyrénées - Glacières en terre d'Albères  

 

 

Pour approvisionner les villages en glace alimentaire, les an­ciens creusaient des puits à flancs de montagne. La chaîne des Albères, partie orientale des Pyrénées, possède un des puits les mieux conservés de la région.

 

 

 

 

 

Les anciens, on le sait, exploitaient non seulement les ressources du sous-sol et de la forêt mais tiraient aussi profit des précipitations atmosphériques. C'est ainsi qu'ils s'intéressèrent à la transformation de la neige en glace en s'inspirant des glacières naturelles (ou glaciers), fichées dans certaines veines de haute altitude que le soleil n'atteint pas. En terre catalane les hommes recréèrent ces conditions de conservation en construisant des puits à glace. Dès le Moyen Âge, des porteurs de glace alimentaient « les pous de gel ».

 

 

Plus proches de nous, au début du siècle, de rudes montagnards gravissaient les pentes du Canigou au prix d'efforts considérables pour approvisionner les établissements thermaux de Vernet-les-Bains (une course pédestre leur rend d'ailleurs hommage chaque année). Sur la chaîne des Albères, partie la plus orientale des Pyrénées qui s'étend du col du Perthus jusqu'à la Méditerranée, le pic Neulos (Néoulous), point culminant à 1 256 mètres, offre ainsi sur son flanc ibérique un des puits les mieux conservés de la région. Pour s'y rendre, il faut prendre la N 9 de Perpignan jusqu'au Perthus, ou l'autoroute A 9 en direction de Barcelone que l'on quittera au Boulou. À l'entrée du Perthus, tour­ner à gauche après le parking, pour prendre la direction du col de l'Ouillat. 

Le « pou de gel » 

Arrivé au col on laisse son véhicule. Avant d'emprunter le sentier à gauche du chalet de l'Albère, admirer le massif du Canigou qui offre ici une de ses plus belles perspec­tives. Très raide au départ, le sentier s'enfonce dans une très belle forêt de pins laricio précédant une magnifique hêtraie. Très prisé pafj les amateurs d'escalade pour ses voies très variées, le roc Fouirous Surgit sur la droite. La forêt s'éclaircit pour céder la place à un pâturage de crêtes, scindé par une pastorale qui marque aussi la frontière. On longe celle-ci jusqu’à un étroit passage qui nous mène en territoire espagnol. Le chaos qui domine ces pâtures est connu le nom de roc des Trois-Termes. A quelques mètres en amont, un panneau indique la direction du puits. En contrebas on distingue, déjà noyé dans la végétation et adossé à la pente, un monticule de pierres sèches, partie visible du réservoir. 

Très bien restauré, l'édifice se visite par une ouverture dans sa partie la plus basse. Muni d'une lampe, on pénètre dans une cavité qui servait à stocker la glace avant de la charger et on poursuit pru­demment la visite par un couloir qui mène au bord du puits. On ne peut que retenir son souffle... et ses pas devant le vide qui s'offre béant. D'une profondeur de 10 mètres, ce cylindre, isolé par des parois de pierre, était approvision­né depuis l'extérieur. La neige introduite par des embrasures se tassait sous le poids pour se transformer en glace. 

Les proportions gigantesques de l'ouvrage nous éclairent sur l'importance de cette activité, la glace utilisée servait en priorité pour soi­gner certaines maladies, pour conserver les aliments et rafraîchir les boissons. Si les règles en vi­gueur au temps des abbayes ou des seigneuries permettaient de garan­tir cette glace, il en fut tout autre­ment lorsque les communes eurent leurs propres puits. En 1623, on in­tenta un procès au maire de la ville de Thuir dont la partialité en faveur des possesseurs de glaciers privés provoqua une émeute. Enfin, dans un journal de 1837, on peut lire un curieux témoignage dont voici un passage : 

« J'étais autrefois un de ces privilégiés qui allaient chercher gratuitement deux livres de glace au débit public pour rafraîchir mon cho­colat et mon souper. La Révolution de 1789 a aboli mon privilège et la peur de passer pour un aristocrate m'a obligé à me taire. » 

L'héritage de Manel 

Quittant la fraîcheur de ces lieux, on regagne la crête toute proche en longeant la clôture pré­cédemment franchie pour faire l'as­cension du pic Neulos. Sur ce pro­montoire on est très vite saisi par le contraste de la tour de pierre édifiée par Manel (berger légendai­re des Albères), symbole d'un temps révolu, côtoyant la station de relais télévision, hérissée d'an­tennes et capteurs multiples, marque incontestable de notre mo­dernité. 

De cette hauteur, on distingue très nettement la plaine du Roussillon bordée par la mer, la chaîne des Pyrénées dont les crêtes s'enfuient vers l'ouest, la plaine de l'Ampurdan où la côte rocheuse vient mourir doucement dans la baie de Rosés. La descente est raide, jusqu'au refuge de la Tagnarède. Une halte s'impose pour déjeuner sous l'ombrage généreux d'un hêtre centenaire. Toujours sur la crête, on rejoint le col Pragun largement déboisé d'où l'on quitte le GR 10 pour atteindre plus bas, sur le ver­sant français, la route forestière. À 200 mètres environ du col sur la gauche du chemin, deux arbres marqués indiquent l'emplacement d'un puits ou plutôt ce qu'il en res­te. La végétation ayant repris l'as­cendant sur l'édifice. 

Empruntant le chemin forestier de la corniche, une heure de temps suffit pour retourner au col de l'Ouillat. La course arrive alors à son terme, quand le murmure de l'eau nous invite à la pause. sous les derniers grands pins centenaires qui précèdent le col, la surprise fait place au ravissement.  Une jolie petite fontaine ornée de motifs sculptés dispense son précieux liquide au travers de  méandres creusés dans la pierre. Comme beaucoup d'autres, cette fontaine est l'œuvre d'Emmanuel Coste, plus connu sous le nom de Manel de San Marti, un berger au siècle dernier à Saint-Martin-de-l'Albère et qui capta et aménagea la majorité des sources du massif. Il introduisit des plantes curatives et planta la superbe forêt de pins laricio qui nous régale aujourd'hui de son ombrage. 

Analphabète, il faisait écrire ses pensées par un ami et les reprodui­sait sur la pierre. Amoureux des Albères il affirmait : « Quand Manel mourra, la montagne pleurera. » La légende dit que le jour de sa mort, il neigea si abondamment qu'on ne put approcher sa maison pour en dégager le corps. 

Adresse utile 

Mairie de l'Albère Tél. : 04 68 83 60 46. 

Visites 

Église romane XIe siècle, Saint-Jean-de-l'Albère et Saint-Martin-de-l'Albère 

Le dolmen de Na Christiana Itinéraire fléché 1 km avant Saint-Jean-de-l'Albère 

Panorama depuis le pic Neulos (1 256 mètres) À Maureillas-Las Illas 

Dolmen de la Siureda 

Chapelle Saint-Martin de Fenollar(IXes.)

Musée du liège (ouvert du 15 juin au 15 septembre, de 10 h 30 à 12 heures et 15 h 30 à 19 heures. 

Tél. : 04 68 83 48 00. 

Maifestation 

Fête de l'Albère à Saint-Martin, le premier dimanche du mois d'août.

Activités 

Association pour le patrimoine de la vallée de la Rome. 

Source «Pyrénées Magazine», information relayée par: 

Le Pèlerin

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30 novembre 2006 4 30 /11 /novembre /2006 00:29

Pyrénées - Pays Basque - La montée du Calvaire 

À un quart d'heure des plages d'Hendaye, une balade en forme de cours de géographie.

  

 

 

Oubliez   pour   une   heure serviette, parasol et ambre solaire. Le paradis vous at­tend près d'une petite chapelle toute simple, blottie dans son habit de grès rosé au pied d'une Rhune pla­cide et bienveillante. Du haut de ses 275 mètres, le mont du Calvaire nous donne un vrai cours de géographie. Vous découvrez d'abord l’Espagne, Hendaye figure de proue des Pyrénées, la petite anse de Saint-Jean-de-Luz et ses voiliers ânes... et puis Biarritz, le petit doigt en l'air de son phare blanc, et le long ruban jaune du littoral qui s'infléchit vers le nord, vers les Landes. 

À un quart d'heure des plages, cette montée au Calvaire n'a rien d'un chemin de croix. De l'auberge, il vous suffit de suivre le large chemin balisé de bleu et blanc qui part au sud-est le long d'une rangée d'ifs, franchit aussitôt une barrière et monte sans détour. On arrive, sous le sommet, à une patte d'oie. C'est le chemin de gauche qui vous conduira à la chapelle. L'automne, balayant les brumes de chaleur esti­vale, vous offrira les plus beaux pay­sages et décorera les pentes du Calvaire de gros bouquets d'ajoncs dorés, de rouges-gorges Scandi­naves extrêmement territoriaux mais peu farouches, de bouquets de colchiques et... de quelques chas­seurs. Mieux vaudra adopter un pro­fil bas si un vol bleu de palombes se profile à l'horizon ! Vous descendrez par le même itinéraire. 

En Savoir plus 

Accès 

Sur la N 10 entre Saint-Jean-de-Luz et Hendaye, laissez à gauche, à la hauteur d'Urrugne, la D 4 qui monte au col d'Ibardin (où nombreux sont les basques qui vont y faire leurs courses). Prenez la deuxième route qui part à gauche en direction du col. Tournez à droite sur la route du Calvaire. À l'embranchement prenez à droite. Tournez à droite, à la fourche suivante, et prenez la route qui descend, parallèlement à l'autoroute, remonte en face et conduit à l'auberge Laretchekoborda devant laquelle vous pourrez vous garer. 

Adresses utiles 

 Office du tourisme d'Hendaye 12, rue des Aubépines 

Manifestations 

Fête du chipiron à Hendaye, mi juillet et fête basque dimanche d'après 

Activités 

À Hendaye : 

-          Centre de thalassothérapie Serge Blanco - Centre nautique 

-         Source «Pyrénées Magazine», information relayée par: 

Le Pèlerin

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30 novembre 2006 4 30 /11 /novembre /2006 00:04

 

Rions ensemble - Comment effectuer une vidange

 

Mode opératoire pour les femmes

 1. Se pointer chez  le garagiste quand le kilométrage effectué depuis la dernière vidange atteint

 

environ 15.000 km (selon le modèle de la voiture)

 

2. Boire tranquillement un café en passant éventuellement quelques coups de fil

 

3. 30 minutes plus tard, payer et repartir avec une voiture en état de rouler.

 

Dépenses :

 

Forfait vidange            70,00 €

 

Café                            00,50 €

 

------------------------------------

 

Total                           70,50 €

 

Mode opératoire pour les hommes : "je peux le faire moi-même"

 

 

 

1. Se pointer chez le garagiste et acheter de l'huile, un filtre à huile et un petit sapin jaune qui pue la vanille. Acheter également à proximité de la litière pour chat (pour absorber les éventuelles traces d'huile par terre) et du liquide vaisselle (pour se laver les mains)

 

2. S'apercevoir que le vieux jerrican pour l'huile de vidange est plein. Au lieu de le porter à la déchetterie, creuser un trou au fond du jardin et vider le jerrican dedans

 

3. Ouvrir une bière et la boire

 

4. Perdre 30 minutes à retrouver les chandelles. Mettre la voiture sur chandelles

 

5. De dépit et de frustration, ouvrir une autre bière et la boire

 

6. Placer une vieille casserole sous le moteur

 

7. Chercher une clé à oeil de 17 pour dévisser le bouchon de vidange

 

8. Abandonner les recherches au bout d'1/2 d'heure

 

9. Dévisser le bouchon de vidange avec une pince multiprise

 

10. Laisser tomber le bouchon de vidange dans la casserole pleine d'huile chaude. Se brûler la main. Proférer un abominable juron

 

11. Ranger le bordel (en gros)

 

12. Se taper une autre bière en regardant l'huile couler

 

13. Chercher la clé à filtre à huile

 

14. Abandonner les recherches d'1/4 d'heure. Percer le filtre avec un tournevis et dévisser le filtre à huile

 

15. Bière

 

16. Un pote se pointe. Terminer le pack de bière avec lui, on finira la vidange demain

 

17. Le lendemain, retirer la casserole pleine d'huile de sous la voiture. Aller la vider dans le trou au fond du jardin. Reboucher le trou avec les mains.

 

18. Répandre de la litière pour chat sur l'huile inévitablement répandue à l'étape 17

 

19. Bière. ah non, meeerde, on a tout bu hier !!!!

 

20. Aller chez Leclerc avec la voiture de Madame. Acheter un nouveau pack de bière. Revenir.

 

21. Vider le premier litre d'huile neuve dans le moteur

 

22. Se souvenir du bouchon de vidange paumé à l'étape 10

 

23. Courir vers la casserole à huile usagée pour récupérer le bouchon de vidange. Ne rien trouver

 

24. Se souvenir qu'on a viré l'huile usagée dans le trou au fond du jardin AVEC le bouchon de
vidange

 

25. Boire une bière

 

26. Déboucher péniblement le trou avec ses mains pour retrouver le bouchon de vidange dans la
terre imbibée d'huile

 

27. S'apercevoir que le premier litre d'huile neuve est maintenant répandu sur le sol du garage
(Oups !!!!!!!!)

 

28. Boire une bière

 

29. En serrant le bouchon de vidange, faire déraper la pince multiprise et se niquer violemment
les doigts sur le châssis

 

30. Proférer un abominable juron et se cogner la tête sur le cardan en se relevant brutalement à la suite de l'étape 29

 

31. Re-proférer un abominable juron

 

32. Se nouer un chiffon sale autour des doigts pleins de sang, de terre et d'huile

 

33. Balancer avec rage à l'autre bout du garage la pince multiprise, qui finit sa course sous une étagère à côté de la clé à filtre cherchée à l'étape 13

 

34. Bière

 

35. Se laver les mains et le front, mettre en place les pansements nécessaires

 

36. Bière

 

37. Bière

 

38. Verser les 4 litres d'huile neuve restants dans le moteur

 

39. Bière

 

40. Redescendre la voiture des chandelles

 

41. Ecraser accidentellement une des chandelles

 

42. Reculer la voiture pour pouvoir étaler de la litière pour chats sur l'huile répandue à l'étape 21

 

43. Bière

 

44. Petit tour pour essayer la voiture et aller racheter de la bière

 

45. Contrôle de gendarmerie et arrestation pour conduite en état d'ivresse

 

46. Mise en fourrière de la voiture et petit passage en cellule de dégrisement en attendant Madame

 

Dépenses :

 

Huile, filtre à huile, petit sapin jaune qui pue la vanille     50 €

 

Litière pour chat, liquide vaisselle                                                 18 €

 

Bière                                                                                           25 €

 

Nouveau jeu de chandelles                                                     75 €

 

Amende pour conduite en état d'ivresse                          900 € + 6 pts

 

Frais de mise en fourrière                                                     250 €

 

----------------------------------------------------------------------------------------

 

Total                                                                                       1308 € + 6 pts

 

 

 

De la part d’une Correspondante

 

 

 

Le Pèlerin

 

 

 

 

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28 novembre 2006 2 28 /11 /novembre /2006 19:39

 

Economie - De plus en plus d'entrepreneurs étrangers s'installent en France   

De plus en plus d'entrepreneurs étrangers s'installent dans l'Hexagone. 120 000 cadres, 7 200 chercheurs et 256 000 étudiants étrangers se sont laissé tenter par les opportunités professionnelles et l'art de vivre à la française.  

En début d'année, le président de la République appelait les Français à en finir avec « le travers qui consiste à ne voir que le négatif ». Parce qu'il y a aussi du positif. Il fait même bon habiter en France. Les 75 000 Britanniques, 26 000 Américains, 78 000 Allemands ou encore 28 000 Chinois installés sur notre territoire l'ont bien compris. « Les Anglais, qui sont très nombreux à vouloir s'expatrier, choisissent la France comme première destination. C'est excellent pour la revitalisation des campagnes et les artisans, car ils ont la manie de refaire les maisons ! », se réjouit Philippe Favre, le président de l'Agence française pour les investissements internationaux (Afii), cet organisme chargé de promouvoir les atouts de l'Hexagone aux quatre coins du monde.
Aujourd'hui, 120 000 cadres et 7 200 chercheurs sont installés en France ; 256 000 jeunes étrangers y étudient. Les entreprises semblent y trouver leur compte. L'image très forte d'un pays dominé par le tourisme et l'industrie du luxe n'occulte plus une autre réalité industrielle et un environnement de haute technologie. Preuve de l'attractivité de la France : elle est le 4e pays d'accueil des investissements directs étrangers. Opérations financières comprises, ce sont 64 milliards de dollars qui y ont été investis en 2005, selon les chiffres de la Cnuced. Dernièrement, l'américain Modern Engineering annonçait son intention d'implanter un centre d'excellence à Saint-Étienne, l'allemand Lidl de créer un nouvel entrepôt à Crégy-lès-Meaux, le sud-africain Dimension Data d'ouvrir une nouvelle agence à La Défense, l'irlandais Ryanair d'installer une plate-forme à Marseille... « Grâce aux Anglais, Périgueux dispose d'un accueil anglophone au centre des impôts », note Philippe Favre. 
 

Paris en tête des grandes villes européennes  

Quant à la capitale, elle attire toujours autant. L'an dernier, 200 entreprises étrangères - dont 35 % d'américaines - s'y sont implantées. Pour la première fois, Paris est passée en tête des grandes villes européennes devant Londres et Barcelone, selon l'association Paris-Île-de-France capitale économique. 
Alors bien sûr, la France a aussi ses défauts. Dans le dernier baromètre de l'American Chamber of Commerce in France, les investisseurs citaient dans l'ordre « le coût de la main-d'oeuvre, le poids de la fiscalité sur les entreprises, le coût et les procédures de licenciement ». Sans oublier la difficulté à réformer.
« Reste que l'Europe, avec ses 450 millions de consommateurs est le plus grand marché du monde. Investisseurs et entrepreneurs étrangers l'ont bien compris », se plaisent à rappeler les défenseurs de notre territoire. Et qu'en France - au centre de ce marché -, on peut se targuer d'une main-d'oeuvre qualifiée, d'une excellence technologique, d'une recherche de qualité, d'infrastructures organisées... Quant à l'art de vivre à la française, il ne laisse pas insensible. Et Philippe Favre de conclure : « S'il y avait une médaille de l'attractivité, il faudrait la remettre à Jean-Pierre Jeunet et Audrey Tautou qui ont suscité un engouement extraordinaire pour la France auprès de nouvelles générations d'étrangers »...

Source Le figaro, information relayée par :

Le Pèlerin 

 

 

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28 novembre 2006 2 28 /11 /novembre /2006 15:47

Pyrénées- Autour du lac de Bareilles 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lac de Bareilles est une promenade facile qui, outre le charme de la région, offre une vue panoramique exceptionnelle. 

Voici un petit lac qui semble­rait presque collinaire mais affirme déjà son caractère pyré­néen. Le lac de Bareilles, ou de Bordères, est accessible en moins de trente minutes de marche. Mais comme nombre de randonneurs optent pour le chemin le plus évident, vous aurez à coeur de vous offrir, ainsi qu'à vos enfants, une balade un peu plus longue mais tellement plus sympathique. Passé le Port de Balès qui sépare la pastorale Barousse de la vallée d'Oueil, prenez à droite la route du col de Pierrefite, ainsi nommé car une pierre dressée, d'origine vaguement  mégalithique, matérialisait le passage. Le parking, situé au col, est souvent saturé, aussi est-il préférable de laisser son véhicule aux abords du refuge du Mont-Né. Le point de départ de la balade est le parking, à 1856 mètres d'altitude. Montez, plein sud, sur un sentier évident, le long de la très facile crête de Téchouède. Les replats herbeux alternent avec les raidillons entre les affleurements rocheux. Aucun risque, sauf en début de saison, si un névé encombre le versant est.

 

 

Au Seilh de la Baque

 

 

Moins de quarante minutes après le départ, on atteint le premier petit sommet, anonyme, mais qui tutoie les 2 000 mètres. C'est l?occasion d'une première pause, les enfants réclamant à grands cris le casse-croûte, plus symbolique que nécessaire. Le panorama, au sud, s?étend du massif de la Maladeta, qui semble surgir au sud-est de : écume des crêtes luchonnaises tandis qu'en face de vous, à la jumelle, vous pourrez peut-être en­vier les cordées sur le glacier du Seilh de la Baque. 

Un peu d'attention vous permettra sans doute de distinguer, au fond de la vallée d'Oô, le refuge du Portillon. La course reprend, suivant une option légèrement sud-ouest, sur la large crête de la Coume du Lion. C'est ici le domaine de la petite montagne, celle dont on se joue au rythme des enfants, montant el descendant de petits dénivelés juste pour le plaisir d'arriver, une heure el quinze minutes après le départ, au pic du Lion (2 102 mètres), belvédère imprenable sur la haute val­lée du Louron et, au-delà, vers le pic du Midi de Bigorre et l'Arbizon. Un cairn de bonnes dimensions signale le sommet, sur lequel pourrait sans peine stationner un régiment. 

 

 

 

Criques et plages 

La descente (nord-ouest) au col du Lion ne pose aucun problème par­ticulier mais nécessite une certaine attention, afin de prévenir les éventuelles entorses dues à la pente raide. 

Du col, on rejoint facilement le lac de Bareilles en descendant pleine pente parmi les blocs erratiques, sur un sentier marqué de jaune et de blanc. Voici enfin la berge hospitalière du lac ; parfois un troupeau de che­vaux vient y boire et fait, de sa mas­se au galop, trembler le sol sous vos pieds. Quoique relativement frais, le lac tentera peut-être les amateurs de baignades revigorantes. Les autres pourront à loisir se prélasser au gré des criques et petites plages qu?offre le pourtour du lac. Le retour au col de Pierrefîtte ne prendra: que quelques dizaines de minutes selon l'encombrement du sentier, immanquable au nord-est du lac, sur votre droite en descendant du col du Lion. De toutes manières, vous remonterez le flot des randonneurs que vous distinguiez, tout à l'heure, du haut de la crête. Si votre but était le même que le leur, vous avez au moins pu jouir d'un superbe panorama avant de confier la relative fatigue de vos muscles à la fraîcheur vive des eaux du lac de Bareilles. Si d'aventure il vous restait, au retour au par­king, un peu de tonus, envisagez sereinement la très facile ascension du Mont-Né (2 147 mètres) qui ne prendra, aller-retour, pas plus d'une heu­re trente. Le cheminement est évi­dent, au long des sentes tracées par les générations de randonneurs montés faire leurs dévotions à la « montagne noire », le Mont-Né, sommet fé­tiche des Baroussais et des bergers de la vallée d'Oueil. 

En Savoir Plus 

Localisation 

Par la vallée d'Oueil : Bagnères-de-Luchon, puis direction col de Peyresourde (D 618). Prendre la direction Bourg-d'Oueil (D 51) jusqu'au fond de la vallée. Prendre à droite la route, en fort mauvais état, du port de Baies. 500 mètres avant le col, prendre à gauche la direction du col de Pierrefîtte. 

Par la Barousse. Montréjeau. N 125 jusqu'à Labroquère, Puis D 925 jusqu'à Mauléon-Barousse, Ferrère et les chalets Saint-Néré. Prendre ensuite la route forestière (circulation aux risques et périls des usagers) du port de Baies. 500 mètres après le port, à droite, direction col de Pierrefîtte. 

Cartes 

- IGN TOP 25 Bagnères-de-Luchon n° 1 848 OT 

- Randonnées pyrénéennes 1/50 000 n° 5. Luchon/Aure/Louron.

Visites : Visite du site gallo-romain et de la cathédrale de Saint-Bertrand-de-Comminges et de Saint-
Just à Valcabrère Tél. : 05 61 95 44 44. À Barbazan : 

Thermes : cures du 10 mai au 30 septembre Tél. : 61 88 28 28. À Mayrègne : -Table d'orientation (vallée d'Oueil). 

Animations : Foire aux fromages de Loures Barousse (1er week-end d'août). 

Festival du Comminges. Musique sacrée (du 14 juillet au 25 août) Tél. : 05 61 95 44 44 et 05 61 88 37 07. 

Source «Pyrénées Magazine», information relayée par 

Le Pèlerin

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27 novembre 2006 1 27 /11 /novembre /2006 00:31

Pyrénées - Haut Adour, les perles lacustres  

 

 

 

 

Dans un vaste cirque de granités fauves, sous les arêtes découpées du pic des Quatre Termes, du Pêne de Nègre et du pic de Montarrouye, les lacs sont les joyaux de la vallée de Campan.

 

 

 

 

 

Comme à l'accoutumée, la vallée démarre la journée sous cette brume matinale qui dis­tille son crachin quasi imperceptible. C'est au niveau du barrage du Réservoir des Laquets que l'horizon s'éclaircit. Par-delà les derniers voiles nuageux, un petit îlot, surmonté d'un pin à crochets, profile une silhouette inquiétante. Là-haut, les crêtes de Pêne Nègre apparaissent soudain, toutes aussi étranges. On peut se sustenter, avant de goûter aux délices des perles lacustres de cette splendide région de Campana.

 

 

Il faut, pour en jouir au maximum, s'évader hors piste et opter dès le réservoir des Laquets pour une première petite escapade hors des sentiers battus. Passeport cartographique en poche, vous traversez sous le barrage pour aller rejoindre la gare d'arrivée du téléphérique ÉDF, tout près du lac de Cadérolles. Le chemin, jusque-là bien marqué, fait place à une sente discrète qui, dans un premier temps, va permettre d'éviter la grande boucle que décrit le GR et de s'initier ainsi à la souveraine pratique de la randonnée hors piste. La sente s'enfile dans un étroit vallon qui, au sud du lac de Cadérolles, s'élève entre deux petites barres rocheuses. Là-haut, impecca­blement détouré par un ciel d'un bleu intense, un bosquet de pins à crochets vient y planter ses racines tourmentées. Le soleil, que plus rien ne semble vouloir arrêter, fait remonter des mille rhododendrons qui colorent la montagne les senteurs envoûtantes. Framboises et myrtilles vous invitent à vous pencher légèrement pour profiter de leurs saveurs exquises. Pour l'heure, vous reprenez pied sur le GR qui serpente sur une croupe entourée d'un côté par une mer de nuages, de l'autre par le grand lac de Gréziolles. De butte en butte, la progression révèle un gigantesque jardin granitique aux contours géométriques. Derrière, par-delà la Hourquette Médette, le pic du Midi de Bigorre impose sa silhouette mas­sive tout auréolée de coupoles scintillantes. Son antenne le consacre seigneur de ces lieux. À l'opposé, sur l'autre rive du lac, le refuge de Campana reste encore dissimulé.

    

 

Sur la route des lacs Une demi-heure plus tard, on par­vient enfin au petit édifice de bois. L'heure du déjeuner approchant, il y règne une sympathique animation. Assis sur le perron, un groupe agré­mente chaque arrivée de quelques réflexions bon enfant. D'une fraîcheur trop radicale, le lac de Campana pousse à rechercher sur la carte un lac plus petit, donc plus chaud. 

Justement, tout près du lac Arrédoun, on en trouve quelques-uns qui correspondent à ces critères. Tant mieux, c'est sur la route et la baignade en lac de montagne est di­vine. Fraîche la plupart du temps, elle reconstitue en un clin d'œil. Revigorés par les eaux cristallines, nous voilà repartis sur le chemin des écoliers et le lac Arrédoun disparaît de notre vue. Plus de sentier, plus de balisage, mais de grandes pentes d'éboulis. À chacun son passage par­mi les gros blocs qui impriment un rythme de cabri, la traversée vers le lac de l'I vous surprend par sa rapidi­té et, en une quinzaine de minutes, nous sommes à pied d'œuvre pour attaquer le raidillon du col de Couradette d'où on pourra apercevoir les isards récemment réintroduits dans le secteur. 

De l'autre côté, le paysage chan­ge et le grand vallon de Montarrouye apparaît comme une vallée secrète et perdue. Encadré de pics plus redressés, plus vides aussi, le petit lac de Cul-des-Gourgs y fait figure d'ultime poche de résistance. Une grande boucle, afin d'éviter les barres rocheuses qui l'encadrent, et vous prenez bientôt pied sur une ancienne moraine engazonnée d'où s'échappe une sente évidente. 

Malgré les nombreux remblais qui en signalent la présence, les marmottes, rebelles, restent invi­sibles. Après avoir dévalé dans la plus grande solitude cette vallée un rien austère, on débouche après une bonne heure sur les rives du pe­tit lac de Montarrouye. Malgré sa transparence émeraude des plus attrayante, l'eau est glaciale. 

La vallée continue sa percée en direction de Payolle et il s'agit désor­mais de ne pas louper l'embranchement qui rejoint le virage du Garet. Deux cents mètres sous le lac, une petite traversée s'échappe sur la gauche et le sentier file vers cette large croupe herbeuse striée par le va-et-vient incessant des vaches, des moutons et des chevaux. Tous ces troupeaux qui, tout l'été durant, prennent possession de cette montagne de Mariande, attirent une foule de rapaces. Graves, grands corbeaux et milans survolent inlassablement cette nourriture potentielle. Sur le versant d'Artigues, une tribu de vautours prend, à notre approche, son envol, après plusieurs mètres d'une course ô combien malhabile. Une fois dans les airs, ils redeviennent les maîtres du ciel et font admirer les arabesques harmonieuses. Derniers préparatifs avant cette descente directe : pas de sentier mais toujours les voies de passage des troupeaux. À grandes enjambées et en trace directe, votre retour au bercail risque bien d'être mouvementé car ça va secouer ! 

En Savoir Plus 

Accès 

Depuis Bagnères-de-Bigorre par la vallée de Campan et la route du col du Tourmalet (D 918) ; point de départ au-dessus d'Artigues (virage du Garet) au niveau du téléphérique ÉDF (parking interdit à proximité de celui-ci). 

Cartes et guides 

Carte IGN Top 25 n° 1748 ET Néouvielle, vallée d'Aure. 

Guide Ollivier Pyrénées Centrales II : Bigorre, Arbizon, Néouvielle, Troumouse. 

Adresses utiles 

Syndicat d'initiative du haut Adour à Campan. Tél. : 05 62 91 70 36. 

Pyrénéances  (accompagnateurs en montagne) à Campan. Tél. : 05 62 91 72 02. 

Pêche :  à Sainte Marie de Campan : Pêche sportive Pyrénées (stages et des week-ends) Tél. : 05 62 91 83 38. 

Activités 

Thermes de Bagnères-de-Bigorre Formule ticket forme :
piscines et jets, hammam,
sauna et palmarium
(ouverts toute l'année du lundi au samedi de 17 h à 19 h 30).
Tél. : 05 62 95 00 23. 

Visites Entre Bagnères et Campan : Les grottes de Médous (du 1er avril au 15 octobre). Tél. : 05 62 91 78 46. 

À Campan : Fête des Mariolles, à partir début juillet 

Source « Pyrénées Magazine», information relayée par : 

Le Pèlerin

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