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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 23:38

Toulouse – Football - Un nouvel attaquant au TFC - Les supporters sont ravis

Suporteurs-du-TFC.jpg

Les supporters espèrent voir du jeu la saison prochaine

 

« C'est pas vrai ? Un attaquant ! » L'explosion de joie de Nadine Espinasse, la présidente du fan-club du TFC, est inversement proportionnelle à la notoriété d'Umut Bulut. Le joueur turc est en effet assez méconnu des supporters toulousains, mais son nom circule pour évoluer en attaque chez les Violets. Le marché des transferts ne commence officiellement que le 9 juin, mais le profil du joueur semble coller aux besoins du TFC.

Un joueur qui a fait ses preuves

« Je ne le connais pas trop, mais je pense que ce sera un bon soutien pour Pentecôte », confie Marie Gaiola, la présidente du club de supporters Visca Tolosa. Tous les fans l'accordent, « ce qui a manqué la saison dernière au TFC, c'est un attaquant et du jeu ». L'espoir est grand sur ce joueur de 75 kg. « Je préfère un attaquant comme ça, qui a fait ses preuves, plutôt que quelqu'un comme Tafer qui ne faisait pas le poids », lâche un supporter qui se félicite du choix d'un joueur de 28 ans, avec un gabarit un peu costaud. Pour Alain Grolier, le président des supporters des Violets, l'arrivée de Umut Bulut, « si elle est confirmée, peut faire tilt pour l'équipe ». Fort de ses trente ans dans le club, le président ne veut pas anticiper l'arrivée du joueur, mais il pressent « trois bonnes arrivées pour l'équipe ». L'an dernier déjà, l'arrivée d'Umut Bulut était annoncée à Toulouse, elle sera peut-être finalisée cette saison.

Le montant du transfert, probablement entre 3 et 4 millions d'euros, n'effraie d'ailleurs pas les supporters. « Ce n'est pas une somme énorme par rapport à ce que l'on peut entendre pour d'autres joueurs », indique Alain Grolier qui a confiance dans les choix d'Olivier Sadran. Un point de vue partagé par Marie Gaiola. Elle estime que « financièrement le club n'est pas au bord du gouffre, et que le plus dur sera sans doute de reconstruire le groupe » à la fin de la saison des transferts.

Qui est Umut Bulut ?

L'avant-centre de Trabzonspor en Turquie est né le 15 mars 1983 à Kayseri, en Turquie. Il pèse 75 kg, pour 1,84 m.

Umut Bulut a été sélectionné deux fois en équipe nationale de Turquie en 2007. Il évolue à Trabzonspor depuis 2006 et a marqué 61 buts en 142 matchs.

Pour l'instant, ni le montant ni la confirmation de son transfert ne sont connus, mais son contrat devrait courir sur trois années. Réponse à partir du 9 juin.

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 23:36
Navarre, le vent de la discorde eoliennes---pour-ou-contre.jpg
En Navarre, le vent attise les passions... écologistes et promoteurs
Des éoliennes s’affrontent autour de l’implantation de moulins à vent dans les zones sensibles de refuge des oiseaux migrateurs
La veille de son quatre centième anniversaire, le Chevalier à la Triste Figure et son inséparable Sancho Pança se trouveraient bien ragaillardis si leurs pérégrinations les menaient en Navarre... Là-bas, perchés sur les crêtes qui entourent Pampelune, des centaines de moulins à vent ( maintenant appelés aérogénérateurs») font tourner leurs hélices comme autant d’étranges avions amputés. Paradoxalement, ce sont les écologistes qui font maintenant office de Don Quichotte virulents car ils ont autant d’arguments pour dénoncer les inconvénients de cette source d’énergie « verte » que n’en ont, de leur côté, les partisans des éoliennes. La polémique est servie !
Un millier d aérogénérateurs
Après l’Allemagne, l’Espagne est le pays qui produit le plus d’énergie éolienne au monde. Les premiers parcs éoliens sont apparus en Espagne il y a peu près dix ans, logiquement dans les zones les plus venteuses (au sud de l’Andalousie), avant investir plus avant dans cette nouveauté. Mais c’est encore en Navarre que le développement de l’énergie éolienne a été le plus dynamique, en dix ans, le territoire navarrais s’est doté de 28 parcs qui cumulent un millier d’aérogénérateurs. Elle est, après la Galice, la seconde région d’Espagne qui produit le plus d’énergie éolienne. D’après les statistiques du gouvernement autonome, 60 % de l’électricité consommée actuellement dans la communauté serait issue des énergies renouvelables, dont 30 % de l’énergie éolienne.
Au départ, le développement des énergies renouvelables en Navarre a coïncidé avec la libéralisation du marché énergétique espagnol quand, dans s années 70, la crise du pétrole obligea le pays à trouver rapidement une alternative à l’or noir, sa principale source d’énergie. À l’époque, la Navarre ne produisait que 15 % de sa propre électricité à partir de combustibles solides (charbon) et donc polluants. Elle devait importer le reste (pétrole) et ses besoins étaient déjà considérables à cause de l’importance du tissu industriel local. Pas question de laisser les usines sans « jus », mais pas question non plus de souiller le bon air des montagnes de noires fumées !

Avec l’entrée de l’Espagne dans le Marché com­mun, en 1986, la Navarre va faire bon usage des généreuses subventions européennes pour lancer un premier plan énergétique quinquennal (1995-2000) qui a pour but ultime de réduire la consommation de combustibles solides polluants en augmentant la production d’énergies renouvelables. Le premier parc éolien se construit dans la montagne de El Perdôn.
À l’entrée du troisième millénaire, la Navarre avait déjà décuplé la production d’électricité d’origine éolienne. Un article du Wall Street Journal, publié à cette époque, faisait l’éloge de la politique énergétique navarraise, parlant des « vertes collines de Navarre », où les vaches « piquaient un somme à l’ombre des aérogénérateurs », et des stations de transformation électrique « inspi­rées des maisons de pierre locales ».
Ces mièvreries font bien ricaner les écologistes locaux qui accusent le gouvernement de Navarre de subordonner les véritables enjeux écologistes aux intérêts purement économiques d’entreprises telles qu’EHN (le plus grand groupe de promotion et d’exploitation des énergies renouvelables en Espagne), dont il est justement actionnaire... Le principal grief des écologistes est la mortalité de l’avifaune, causée par les pales des aérogénérateurs.
Source Pyrénées Magazine
Le Pèlerin
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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 23:19

Les dits et les non-dits !

pompagepetrole.jpg

 

Dans les années 1970 déjà, on parlait de l’épuisement des réserves pétrolières algériennes dans une vingtaine d’années.

Le pétrole est une énergie non renouvelable et viendra le jour où elle s’épuisera. Mais quand cela se produira-t-il ? Le sujet fait débat dans tous les pays producteurs de pétrole, dont bien évidemment l’Algérie.

Pour les uns, la fin des réserves pétrolières est toute proche. «C’est l’affaire de quelques années», affirment-ils. Pour les autres, en revanche, l’or noir a encore de beaux jours devant lui dans la mesure où de nouvelles réserves sont découvertes chaque année dans le sud du pays. «Avec l’utilisation de technologies de plus en plus pointues, il y aura certainement plus de découvertes, sachant que le potentiel de l’Algérie est énorme», relèvent-ils.

A dire vrai, l’hypothèse de la fin imminente du pétrole dans notre pays ne date pas d’aujourd’hui. Ceux qui ont travaillé dans le Sud dans la deuxième moitié des années 1970 se souviennent encore de ce qu’on leur disait déjà à l’époque. «On nous distribuait des prospectus sur lesquels était écrit noir sur blanc : ‘’Il n’y aura plus de pétrole dans une vingtaine d’années’’», se remémore Ahmed, qui était chauffeur au sein de l’Entreprise nationale pour la recherche, la production, le transport, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures (Sonatrach) à Hassi Messaoud, dans la wilaya de Ouargla. Un film avec ce scénario a même été réalisé et diffusé par la Télévision nationale. Mais quelque quarante ans plus tard, l’or noir continue d’être extrait du sous-sol du Sahara. Mieux encore, de nouvelles découvertes d’hydrocarbures sont régulièrement annoncées par la compagnie nationale Sonatrach. Aujourd’hui, l’on ne parle plus de la fin du pétrole en Algérie à l’horizon 2020. «Les réserves ne vont pas s’épuiser à cette date», a affirmé récemment à ce propos le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi. Mais en même temps, il a annoncé la mise en œuvre, à partir du premier trimestre de l’année en cours, d’un programme national de développement des énergies alternatives. Une chose est certaine : les réserves pétrolières s’épuiseront. Quand ? Toute la question est là…

Estimations et contre estimations

Evaluation n La durée de vie des réserves pétrolières de l’Algérie est de 16 ans, avait prédit la société britannique de recherche, d'extraction, de raffinage et de vente de pétrole, BP, dans un rapport publié en juin 2004.

Les réserves prouvées de brut du pays étaient, à la fin 2003, de 11,3 milliards de barils, soit 1,6 milliard de tonnes, avait-elle ajouté. A titre de comparaison, la durée de vie des réserves de pétrole de l’Iran est évaluée à 92 ans, contre 73 pour l’Arabie saoudite, 71 pour le Venezuela, 66 pour la Libye, 43 pour le Nigeria et 22 pour la Russie.

En outre, l’ancien Président-directeur général (P-DG) de Sonatrach, Abdelmadjid Attar, avait fait part de «18 ans d’exploitation à partir des réserves prouvées» dans un entretien accordé à un confrère en décembre 2007.

Quelques jours après, le ministre de l’Energie et des Mines à l’époque, Chakib Khelil, déclarait à partir de Skikda que le potentiel pétrolier algérien est considérable. «Nous avons des réserves de quelque 40 ans», avait-il poursuivi. Intervenant récemment sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, son successeur, Youcef Yousfi, a abondé dans le même sens en faisant remarquer que les réserves de pétrole ne s’épuiseront pas en 2020, comme cela a été avancé par certains acteurs et observateurs.

Mieux, il a laissé entendre que les stocks pourraient augmenter sensiblement dans les prochaines années à la faveur de la mise en œuvre d’un important programme d'exploration. «Pour 2011, nous allons augmenter l'exploration de plus de 40% par rapport à 2010», a dit le ministre, précisant que l'exploration sera étendue aux zones géologiques les moins connues. En vérité, il est très difficile d’évaluer des réserves que l’on n’a pas encore découvertes.

Tous les pays sont d’ailleurs confrontés à ce problème. Les évaluations sont généralement faites sur la base des données recueillies sur la nature des sols. Ce qui revient à dire que la marge d’erreur peut être grande. Cela étant, les pays producteurs de pétrole évitent généralement de révéler le volume exact de leurs stocks. Il faut dire que la question est très sensible. A en croire certaines sources, des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) fournissent des estimations surévaluées avec pour objectif de préserver leurs quotas de production sachant que ceux-ci sont indexés sur les réserves prouvées.

Une menace pour le pays

Il est de notoriété publique que l’économie nationale est essentiellement basée sur les hydrocarbures qui assurent plus de 90% des recettes du pays. Autant dire que si les réserves pétrolières venaient à s’épuiser, c’est tout le système économique qui s’effondrerait.

Cette dépendance constitue, il est clair, une véritable menace pour le pays. Pour le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui s’exprimait devant les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) en décembre 2008, le danger qui guette l’Algérie ne réside pas dans la baisse des prix de l’or noir, mais plutôt dans l’épuisement des réserves.

Selon lui, la production pétrolière nationale connaîtra un recul considérable à partir de 2030. D’où la nécessité d’agir au plus vite de sorte à éviter d’être pris de court. «La crise des prix du pétrole nous a conduits à réfléchir à libérer l'Algérie d'une économie basée sur les hydrocarbures, ce qui requiert un consensus national de tous les acteurs de la société», a indiqué à ce sujet le Premier ministre.
Toujours est-il que peu a été fait jusque-là pour nous prémunir contre les effets de l’épuisement des réserves pétrolières, de l’aveu même de M. Ouyahia. «La crise financière internationale a eu au moins le mérite de nous révéler que nous n’avons pas travaillé en conséquence pour préparer l’après-pétrole», a-t-il dit. Sur ce registre, il y a lieu de noter que les investissements dans le secteur des énergies renouvelables restent encore modestes. Pourtant, notre pays dispose d’un énorme potentiel à même de lui permettre de devenir un leader mondial en matière de production d’énergie solaire. Sur un autre plan, le secteur des hydrocarbures continue de créer des milliers d’emplois, qui seront inéluctablement perdus une fois les réserves pétrolières du pays épuisées.

C’est pourquoi la politique de création d’emplois doit être, d’ores et déjà, axée sur d’autres secteurs. Sur ce registre, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a souligné dans un message rédigé à l'occasion du 54e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre que le souci majeur de l’Etat est de «substituer à la manne pétrolière, la valeur ajoutée du travail productif sur les plans, matériel, intellectuel et technologique, et ce, en puisant dans des alternatives à rechercher dans l'agriculture et les industries diverses, notamment les industries de transformation et en accordant davantage d'intérêt aux services et aux sources d'énergie autres que les hydrocarbures».

On se prépare en conséquence

Un programme national de développement des énergies solaire et éolienne constitué de 65 projets doit être mis en œuvre au cours de cette année 2011, a annoncé récemment le ministre de l’Energie et des Mines.

Cela fait bien des années que l’on parle de la nécessité pour notre pays de préparer l’après-pétrole en développant les énergies alternatives. Toutefois, peu de projets ont été lancés jusque-là dans ce cadre. Mais les choses vont normalement changer cette année.

Pour la première fois dans l’histoire de notre pays, un programme national de développement des énergies solaire et éolienne sera mis en œuvre au cours de l’année 2011, a annoncé récemment le ministre de l’Energie et des Mines. Constitué de 65 projets destinés à produire, dans un premier temps, 2 600 MW d'électricité, ce programme permettra la création de quelque 200 000 emplois, dont 100 000 dans l'exportation.

Il sera financé en partie par l’Etat, afin de satisfaire les besoins internes en matière d’électricité. Pour ce qui est des projets destinés à l’exportation, «ils seront financés dans le cadre d’un partenariat», a expliqué M. Yousfi.

Dans le même ordre d’idées, le ministre a réitéré la disponibilité de l’Algérie à discuter «avec tous ses partenaires sans exception» de tout projet de production d’énergies renouvelables sur le territoire national. «Nous voulons contribuer à approvisionner l'Europe en énergie et nous sommes ouverts à toute proposition», a-t-il dit. Il a tenu, néanmoins, à préciser qu’il n’est pas question que notre pays serve «de cobaye de projets pour les Européens».

Pour illustrer la nouvelle politique du gouvernement en la matière, M. Yousfi a annoncé que la ville nouvelle de Hassi Messaoud sera réalisée et alimentée à partir de sources renouvelables.

La mise en œuvre de ce programme très coûteux, il faut bien le noter, constitue un tournant dans la politique énergétique adoptée par les pouvoirs publics depuis l’Indépendance. Elle signifie clairement, selon les analystes, que l’hypothèse de l’épuisement prochain des réserves pétrolières est prise très au sérieux.

Un vieux dilemme

L’hypothèse de la fin du pétrole remonte au début du siècle dernier. C’est le bureau des mines aux Etats-Unis d’Amérique qui, le premier, a parlé en 1913 de l’épuisement des réserves mondiales de l’or noir dans une quarantaine d’années, soit dans la deuxième moitié des années 1950. Ce qui ne s’est pas produit, bien évidemment. Par la suite, plusieurs estimations ont été faites, à l’instar de celle du Club de Rome en 1972, qui avait fixé l’échéance à la fin des années 1990. Mais tout cela s’est avéré faux. Aujourd’hui, encore et avec tous les moyens technologiques dont on dispose, on n’arrive pas à avoir une réponse précise à la question qui taraude tous les esprits : à quand la fin du pétrole ?

Source Infosoir Kamel Imarazène

Le Pèlerin

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 07:30

Les nouveautés de l’instruction du 11 avril 2011

Siege du ministere des Finances

Les procédures de recrutement dans les administrations publiques vont connaître un profond changement.

Cela concernera principalement l’annonce et l’organisation des concours de sélection, ainsi que le lieu de travail. En effet, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a adressé, le 11 avril dernier, une instruction «relative à la fluidification des procédures de recrutement au titre de la Fonction publique» à tous les membres du gouvernement et au directeur général de la Fonction publique pour son application.
L’instruction apporte une nouvelle orientation dans l’objectif de mettre un terme à «la lourdeur des procédures» du système de recrutement en vigueur actuellement, conformément à l’ordonnance 06-03 du 15 juillet 2006.
La principale nouveauté de l’instruction datée du 11 avril 2011 consiste en la mise à l’écart de la direction générale de la Fonction publique de l’organisation des concours. Désormais, «chaque institution ou administration publique sera responsable de ses recrutements», stipule le premier point de l’instruction. «Dans la limite des postes budgétaires non pourvus qui sont à sa disposition et sous l’autorité du ministre concerné, chaque institution ou administration publique procède elle-même à la ventilation des contingents de personnels à recruter par voie de concours sur titre, concours sur épreuves et par voie de promotion interne. Une fois qu’elle a elle-même arrêté cette ventilation, l’institution ou l’administration publique concernée le porte à la connaissance de la direction générale de la Fonction publique», est-il noté au quatrième point. Les concours deviennent ainsi purement internes.
Auparavant, c’était la direction générale de la Fonction publique qui organisait les concours au niveau de l’université et envoyait les résultats aux institutions et administrations publiques. La procédure est donc plus souple et plus simple.
Les différents départements ministériels, les services compétents du ministère des Finances et la direction générale de la Fonction publique sont appelés à mettre au point un plan quinquennal pour la gestion des ressources humaines avant le 31 décembre 2012, puis procéder à l’opération de recrutement, selon les postes budgétaires octroyés à chaque institution ou administration, explique le troisième point.
Dans l’instruction de M. Ouyahia, il est également stipulé, au septième point, que «les concours se déroulent dans les limites de la wilaya de localisation de l’emploi à pourvoir».
En d’autres termes, seuls les résidents de la wilaya concernée peuvent postuler aux emplois pourvus dans «leur territoire».
Dans seulement deux cas de figure, le concours est ouvert à tous les Algériens. Dans le premier cas, le recours à un concours de portée nationale qui doit être décidé par le ministre de la tutelle de l’institution ou de l’administration publique concernée.
Et dans le second, le recours à un concours au niveau d’une commune, au regard de la spécificité de l’emploi à pourvoir (éducation et formation, ou personnel des communes par exemple) ou au regard de la contrainte de la distance (cas des communes éloignées dans certaines wilayas du sud), stipule le même point.

Que chacun travaille dans sa wilaya
Distinction n Les ministères, institutions centrales de la République... ne devront employer, selon l’instruction de M. Ouyahia (septième point), que les citoyens résidant de façon régulière à Alger.

De ce recrutement, les citoyens résidant dans les autres 47 wilayas seront privés.
Même dans les deux exceptions du même point, le recrutement au niveau des ministères n’est pas explicitement évoqué. Or, le plus grand nombre des postes d’emplois sont pourvus dans ces administrations centrales. Une direction de wilaya de n’importe quel ministère ne peut, logiquement, avoir besoin du même nombre de nouveaux employés, car la plupart des services sont centralisés au niveau de la capitale.
N’ayant pas pris en considération cette réalité, pourtant évidente, l’instruction du Premier ministre donne libre cours aux ministres quant à la décision de portée nationale du concours. Cela risque de provoquer une vague de colère et de mécontentement. «Il fallait faire clairement la différence entre le recrutement au niveau des ministères et autres administrations centrales et au niveau des directions locales. L’accès à des postes d’emploi au niveau des institutions nationales doit être accordé à tous les Algériens, sans aucune exception. Car dans la logique de l’instruction de M. Ouyahia, la wilaya d’Alger est largement privilégiée par rapport aux autres wilayas. Outre les directions locales, l’ensemble des administrations centrales y est implanté», déplorent à l’unanimité des universitaires interrogés.
«Il faut absolument changer cette perception des choses et souligner clairement que ce n’est pas aux ministres de décider, car il s’agit d’institutions centrales de la République», insistent-ils.
M. Ouyahia prévoit, à travers ce point précis, de lutter contre le phénomène de «l’absentéisme et l’absence de logements de fonction». Un argument qui est loin de convaincre. Il ne suffit pas de résider régulièrement à Alger pour être assidu dans son travail. Beaucoup de fonctionnaires venus des autres wilayas, qui louent des appartements ou vivent dans les hôtels à Alger, sont très sérieux dans leur travail.
Outre cela, cette restriction pourrait encourager le trafic de certificats de résidence à Alger. Pour postuler à un emploi dans une administration centrale, il suffit d’avoir un document attestant la résidence du concerné à Alger.
Et comme les chances de trouver un emploi à Alger sont de loin beaucoup plus importantes que dans le reste du pays, le commerce de faux papier risque de prendre des ailes.
De 2006 à 2011, tous les concours étaient de portée nationale. Avant 2006, il était demandé aux employés issus d’autres wilayas de signer un engagement écrit à assumer pleinement leur responsabilité. «J’ai été recruté en 2004, et comme je n’avais pas de résidence à Alger, j’ai signé un engagement écrit stipulant que je devais assurer ma présence quotidienne et ne pas arriver en retard», témoigne S. M., cadre moyen dans un ministère.

Comment cela se passait avant
La récente instruction d’Ahmed Ouyahia instaure le retour au système d’avant-2006 avec quelques modifications.

Avant l’ordonnance 06-03 du 15 juillet 2006, le recrutement se déroulait dans les administrations ou institutions publiques où l’emploi était pourvu. «La sélection se faisait sur la base d’entretiens. Une commission composée de membres de l’administration chargée du recrutement et de représentants de personnel en place dans le même organisme recevait les candidats. L’examen écrit consistait en des questionnaires suivis d’un entretien. La commission étudiait également le dossier du candidat avant d’arrêter la liste des postulants à recruter», nous explique un cadre de gestion des ressources humaines dans une administration publique.
Puis vint l’ordonnance 2006 apportant son lot de changements. Un nouveau système de recrutement est alors mis en place. Les candidats devaient passer des épreuves écrites dans des universités et des centres de formation spécialisés suivant les grades. Les questions étaient préparées au niveau des universités et centres de formation, conformément à des conventions signées avec la direction générale de la Fonction publique.
Cette dernière était chargée d’annoncer l’organisation des concours sur son site Internet et certains organes de la presse nationale (notamment la presse publique), alors que l’université s’occupait de toute la procédure de déroulement des concours et l’annonce des résultats.
Pour être recruté, tout candidat devait avoir une moyenne de 10/20 sur l’ensemble des épreuves et ne pas avoir de note éliminatoire (5/20 dans aucune matière).
Les candidats devaient passer des épreuves de culture générale, de langues arabe et française et de droit, en sus d’un examen dans leur spécialité. «Ce n’était pas équitable. Un candidat à un poste d’ingénieur en informatique ne pouvait obtenir une bonne note dans des matières de sciences sociales, par exemple. Et les candidats à ces postes techniques avaient de très faibles chances de réussir aux concours de sélection», souligne notre interlocuteur. Et la demande des administrations publiques n’était pas totalement satisfaite, ce qui causait un mauvais fonctionnement du service public. Actuellement, plusieurs administrations publiques fonctionnent avec un nombre réduit d’effectifs. En dépit de postes budgétaires alloués, ces postes restent vacants, car le nombre de candidats qui réussissent aux concours est en dessous de la demande. Le classement des candidats, selon les notes obtenues aux concours, n’était pas pris en considération.
Une autre carence de l’ancien système se situait dans la lourdeur des procédures, les facultés ayant besoin de temps pour corriger les copies et annoncer les résultats.
Et lorsque l’université est en vacances, il faut patienter jusqu’à la rentrée. «L’attente des candidats était longue, dépassant parfois les six mois. Et les services de gestion des ressources humaines passaient leurs journées de travail au téléphone, répondant aux appels de candidats impatients de connaître les résultats de concours», conclut notre interlocuteur.

Priorité aux «anciens»
Le recrutement dans les administrations et institutions publiques devrait prendre davantage en considération le profil du candidat.

Les textes d’application de l’instruction du 11 avril 2011 ont été élaborés récemment (circulaire n°7 du 28 avril 2011) et envoyés aux responsables chargés de la gestion des ressources humaines des institutions et administrations publiques, ainsi qu’aux chefs d’inspection de la Fonction publique. Les critères de sélection des candidats aux concours sur titre pour l’accès sont fixés par ladite circulaire. L’appartenance à la famille révolutionnaire, l’âge des candidats et la situation familiale constitueront des critères déterminants dans la sélection en cas d’égalité dans les notes obtenues aux concours.
«Pour départager des candidats déclarés ex aequo lors de la proclamation des résultats du concours sur titre, on procède suivant un ordre de priorité. Les ayants droit de chahid (fils ou fille de chahid), les catégories aux besoins spécifiques (handicapés pouvant exercer les tâches inhérentes au grade postulé), l’âge du candidat (priorité aux plus âgés), la situation familiale du candidat (marié avec enfants, marié sans enfants, soutien de famille, célibataire)», stipulent les dispositions particulières de la circulaire.
La date d’obtention du diplôme aura également son poids dans la sélection dans le sens où les candidats diplômés depuis plusieurs années seront avantagés dans l’évaluation.
L’expérience professionnelle, la formation complémentaire au diplôme exigé sont aussi déterminants ainsi que le résultat de l’entretien avec le jury de sélection, est-il noté dans la même circulaire. L’adéquation du profil de la formation avec les exigences du poste d’emploi est également mise en valeur. Cela permettra de mettre fin au phénomène du grand nombre de candidats ayant suivi différentes formations qui postulent pour le même poste. Auparavant, certains diplômés au chômage postulaient pour un grade inférieur à leurs profils, car l’essentiel pour eux était de décrocher un emploi. «Actuellement, des ingénieurs occupant des postes de technicien, des licenciés travaillant en tant que secrétaires ou agents de bureau… La circulaire N°7 du 28 avril 2011 annoncera la fin de ce phénomène et permettra à chacun de postuler à un emploi suivant son profil», explique un cadre de gestion des ressources humaines dans une institution publique. L’adéquation du diplôme avec le poste d’emploi touchera également le secteur de l’éducation nationale, où, actuellement, on trouve des enseignants dont la formation ne convient nullement au métier, notamment dans les régions de l’intérieur et du Sud. «Il y a des vétérinaires qui enseignent la physique, des dentistes qui enseignent la langue française, des biologistes qui enseignent les sciences naturelles…», témoigne Saïd A., enseignant d’anglais dans un lycée dans la wilaya de Djelfa.
Les notes obtenues durant le cursus de la formation seront, par ailleurs, prises en considération dans la sélection des candidats. L’objectif est, bien évidemment, de recruter les meilleurs éléments pour un bon fonctionnement du service public. «Nous souhaitons que ces textes soient appliqués avec équité pour que le recrutement s’effectue uniquement selon le mérite», réagissent des chômeurs.

Source Horizons Ahmed Haniche

Le Pèlerin

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 07:28

Economistes «associez-nous !»

economie-algerie.jpg

Les entretiens en cours entre le gouvernement et les différents acteurs de la société pour dessiner les contours des réformes envisagées devraient inclure les économistes et le patronat. Ces derniers estiment que l’aspect économique est un facteur clé dans tout changement dans le pays.

«La question de l’Algérie est économique», a déclaré, hier, l’économiste M. Serrai pour démontrer l’important rôle que joue le secteur économique dans la politique du développement national et, notamment, la mise en application des réformes en cours. Cet expert en économie s’exprimait dans le cadre d’une table ronde organisée par le forum du quotidien El Moudjahid autour de «l’apport des acteurs économiques dans le processus de réformes».
«Nous avons entièrement le droit d’avoir un regard sur ce qui se passe dans le pays», a ajouté le conférencier, qui a estimé que l’acteur économique dispose d’une totale responsabilité dans la mise en application des réformes en cours dans le pays. M. Serrai insiste sur l’importance du facteur économique dans la promotion de la vie sociale des citoyens et, par ricochet, dans l’absorption de toute protestation sociale. Intervenant à la même occasion, Lamiri Abdelhak, directeur de l’Insim et expert en management, a estimé que le patronat est censé jouer deux rôles primordiaux. Primo, la participation au dialogue et secundo, l’encouragement des entreprises pour promouvoir leur rentabilité. Le professeur Yaïci Farid, enseignant à l’université de Béjaïa, et détaché au ministère de la Prospective et de la Planification, affirme, pour sa part, que le principe de l’économie est l’encouragement des entreprises car ce sont elles le moteur de la croissance. Selon lui, l’Algérie n’a nullement intérêt à faire dans la discrimination entre entreprises privées et publiques ou entre une entreprises nationales et étrangères. «Toutefois, on peut faire un système d’incitation pour encourager tel ou tel type de produit», a-t-il précisé. Pour cet expert, les économistes doivent avoir leur mot à dire concernant les diverses mesures prises sur leur terrain.
Il citera, à titre d’exemple, la mesure «trop générale» et «pénalisante» prise à l’encontre des IDE et aussi la nécessité de se concerter, dans le souci d’améliorer les instruments de régulation. Ainsi les économistes sont-ils les seconds sur la liste à réclamer d’être consultés dans le cadre des réformes enclenchées par les hautes autorités du pays. En effet, depuis quelques jours seulement des acteurs du mouvement associatif ont réclamé leur droit d’être consultés au même titre que les personnalités politiques. Aussi bien les uns que les autres affirment avoir des choses à apporter dans ce cadre, compte tenu de leur expérience acquise dans leurs domaines respectifs. Il est à noter que les associations devront participer, les 14, 15 et 16 du mois en cours à des assises organisées par le Cnes.

Source Horizons M.A.

Le Pèlerin

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 07:26
Tipasa : Deux appareils de chauffage défectueux tuent un homme et sa mère

 

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Depuis le mois de novembre à ce jour, le monoxyde de carbone (CO), émanant des appareils de chauffage, a tué deux personnes et provoqué une asphyxie dangereuse pour quatre autres sauvées de justesse, suite à l’intervention de la Protection civile.

«Les corps sans vie des deux victimes décédées, un homme de 65 ans et sa mère âgée de 92 ans, ont été découverts, selon le lieutenant Michalikh, chargé de la communication à la direction de la Protection civile de Tipasa, le 15 décembre dernier dans leur domicile familial, situé dans la commune de Bou-Ismail.
«Nous les avons retrouvés à 10h10.  L’homme était  dans une chambre. Sa mère quant à elle a été découverte morte dans la salle de bain. Leur décès a été causé par le monoxyde de carbone émis par le chauffage et le chauffe-bain»,  précise l’officier. Deux jours après ce drame, deux personnes résidant dans le quartier Sidi Abdelkader ont failli perdre la vie suite à l’inhalation des émissions de monoxyde de carbone d’un appareil de chauffage. Un cas similaire s’est produit en novembre dernier dans la ville de Cherchell où deux personnes ont été sauvées d’une asphyxie. «Ce qu’il faut savoir est que le monoxyde de carbone est un gaz hautement toxique qui hélas est indétectable, car il est inodore et incolore», prévient le lieutenant Michalikh. «Pour éviter sa propagation dans un environnement clos, à l’instar des maisons, il faut prendre des précautions simples mais très efficaces. Notamment, effectuer au minimum une fois chaque année, un nettoyage (ramonage) des conduits et cheminées. Avoir le réflexe d’aérer l’intérieur de l’habitat, et aussi respecter les consignes d’utilisation des appareils de chauffage, tout en les faisant vérifier, au moins une fois par an aussi, par des professionnels».
Toujours à propos des dangers du monoxyde de carbone, Isahli Fella, chargée de communication à la direction de Tipasa de la société de distribution d’électricité et de gaz (SDA) tient elle aussi à rappeler que 0,1% de CO2 dans l’air peut provoquer une mort après une exposition d’une heure seulement, alors qu’une concentration à hauteur de 10% engendre le décès dès la première inhalation.
«Le danger du monoxyde de carbone, qui résulte de la combustion d’une énergie inflammable incomplète, réside dans le fait que ce gaz prend la place de l’oxygène dans le sang. Une fois la personne est intoxiquée, elle risque une asphyxie et même une mort certaine, si elle n’est pas secourue à temps», prévient-elle. Par ailleurs, les deux interlocuteurs précisent que des campagnes de sensibilisation contre les risques d’intoxication au monoxyde de carbone et les dangers d’explosion de gaz naturel sont régulièrement menées, notamment avant le début de la saison hivernale, à travers tout le territoire de la wilaya.

Source Horizons Amirouche Lebbal.

Le Pèlerin

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 07:02

Une oasis de lait dans le désert

  

Des oasis qui vont être financé par les pays du golf, un peu partout sur la planète.

En Arabie saoudite, au milieu du désert, on a réalisé une mégaferme laitière de 24 000 vaches. Si, ici, il pleut tous les deux jours, la ferme Al-Safi reçoit à peine deux jours de pluie par année : quelques dizaines de millimètres tout au plus. Dans cette région où la température peut dépasser 50°C en été, ce grand projet résulte de la volonté du prince Abdoullah Al Faisal Al Saud et de son groupe Al Faisaliah.
En mai dernier, le président fondateur de Jefo Nutrition, Jean Fontaine, se rendait en Arabie saoudite pour prendre le goût de la démesure. Il y allait aussi pour y rencontrer des clients avides de sa technologie d'enrobage de vitamines B complexe, le Vicomb, un produit québécois pour aider la santé des vaches au vêlage et leur fertilité. Le groupe Semex y commercialise déjà de la semence de nos Holstein qui naissent et vivent en stabulation libre avec des structures couvertes équipées de rideaux et de ventilation humides.
Les « vaches du désert » sont traites trois fois par jour dans six salles de traite qui comptent chacune entre 80 et 120 postes de traite. Chaque vache donne de 30 à 35 litres de lait par jour. Le lait est refroidi et envoyé quelques centaines de mètres plus loin à l'usine de produits laitiers frais Al Safi, appartenant à la filiale du Groupe Danone : Danone AlSafi.
La moitié de l'alimentation (foin, luzerne) est produite sur l'exploitation grâce à l'irrigation qui va parfois pomper l'eau à plus de 2000 mètres de profondeur ! Le reste est acheté sur le marché mondial en fonction des occasions de celui-ci et des besoins protéiques et énergétiques fixés par les nutritionnistes : maïs, orge, soya, graines de coton, pulpe de betteraves... Dans cette ferme travaillent 1400 personnes, des manoeuvres locaux et des généticiens, nutritionnistes, vétérinaires (une dizaine de vétérinaires s'occupe des vaccinations et de médecine préventive), anglais, australiens, hollandais.
Dans un pays où l'eau coûte deux fois plus cher que l'essence (16 cents le litre), le bilan de l'exploitation en matière d'utilisation d'eau pose un défi : entre l'irrigation des cultures, l'aspersion régulière des stalles pour maintenir un climat acceptable et les quantités bues par les vaches, plus de 500 litres d'eau sont nécessaires pour produire un litre de lait.
Est-ce un modèle extrapolable ? La ferme Al Safi, la plus grande ferme du monde, est sur le point d'être dépassée par d'autres projets en Arabie, en Algérie, en Chine et peut-être aux États-Unis !

Source Jefo Nutrition

Le Pèlerin

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 06:59

Les reniements de l’Exécutif sur fond d’opportunisme politique

 Ouyahia

 

Recul sur le certificat de nationalité pour le renouvellement de la carte d’identité nationale et du passeport. Recul sur la lutte contre l’informel et l’obligation du paiement par chèque au-delà de 500 000 DA.

Recul sur le 12 «S» après en avoir fait la panacée du bonheur «biométrique». Recul sur le durcissement des mesures de retrait de permis avant de revenir à une démarche répressive à l’égard de la délinquance automobile. Recul sur la hausse des prix de l’huile et du sucre en réponse aux émeutes de janvier. Dernier fait en date de la série : le RND, et par ricochet, son secrétaire général et par ailleurs Premier ministre, Ahmed Ouyahia, vient d’annoncer dans la foulée des consultations présidentielles, son recul sur le principe des mandats illimités à la magistrature suprême en appelant à «une organisation du pouvoir exécutif favorisant la consolidation du pluralisme politique à travers une fonction présidentielle avec un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois». Voilà un net progrès démocratique par rapport à l’attitude de ce même parti, et de la majorité présidentielle dans son ensemble, qui cautionna l’amendement constitutionnel du 12 novembre 2008 qui avait mis Abdelaziz Bouteflika sur le chemin de la présidence à vie.

A cette liste qui est loin d’être exhaustive, on pourrait peut-être adjoindre cette déclaration de Daho Ould Kablia à propos des partis politiques : «Le ministère de l’Intérieur aurait pu geler les activités de 50% des partis politiques agréés. Mais nous n’appliquons pas la loi dans toute sa rigueur.» Si nos concitoyens ont montré des signes de soulagement sur nombre de ces «volte-face» tant le caractère inique de ces lois était de nature à susciter l’indignation davantage que l’adhésion, il faut convenir que cela ne rassure guère quant à l’assise philosophique qui sous-tend ce dispositif de gouvernance. Il n’y a qu’à voir la cacophonie qui caractérise l’environnement économique, et que n’ont de cesse de déplorer nos capitaines d’industrie en pointant à chaque fois du doigt l’inconstance du cadre juridique régissant l’investissement dans notre pays comme l’illustre toute l’incompréhension soulevée par la loi de finances complémentaires de 2009. Selon un rapport de la Banque mondiale, l’Algérie est classée à la 136e place sur 183 pays sous le critère du climat des affaires, et la confusion qui caractérise notre système bureaucratico-légal n’est sans doute pas étrangère à ce classement.

Il faut le dire une fois pour toutes : les lois sous nos latitudes sont faites pour être piétinées, détournées, mises sous le boisseau. On leur tord le cou à la guise des puissants, et quand il n’y a plus moyen de s’en accommoder, on les remet dans le tiroir, tout simplement, sans crier gare. En témoigne la loi sur les hydrocarbures qui fut votée au pas de charge sous la conduite de Chakib Khelil, avant qu’elle ne soit déclarée… antinationale, et son promoteur chassé du sérail sans autre forme de procès.

Annonces croustillantes

L’on n’a que trop insisté sur le caractère inhibiteur des «sautes d’humeur» du Président, et l’effet «nocif» de ses états d’âme sur ses plus proches collaborateurs. De là à suggérer que ce climat psychologique influe jusque sur le contenu imprimé aux lois du pays et les tâtonnements de l’Exécutif, il n’y a qu’un pas. L’acte de gouvernance, et plus généralement, l’acte de gestion, n’en sort pas épanoui en tout cas, surtout pas face à un président autoritaire et ombrageux connu pour ses foucades. Nos gestionnaires n’ont que trop souffert de se voir, en gros, coincés, entre deux institutions «castratrices» : la présidence de la République et le DRS. Entre les deux : Ouyahia, l’homme dont l’histoire de l’Algérie contemporaine retiendra qu’il a jeté injustement des centaines de cadres en prison. D’ailleurs, nous ne pouvons que nous féliciter de la dépénalisation de l’acte de gestion après que des milliers de managers eurent fait les frais de politiques dont ils ne sont pas toujours comptables.

Force est de constater, par ailleurs, que nos lois sont rarement l’objet d’un contrat social effectif entre la société et ses gouvernants. Nous avons trop pris l’habitude, en définitive, de voir nos gouvernements s’ériger sur des arrangements de clans, jamais sur une base élective ou même doctrinale. La seule source de légitimité de nos dirigeants, c’est l’attrait du pouvoir, le pouvoir pour le pouvoir, sans grande idée morale ni projet. Sans foi ni loi, somme-nous tentés d’ajouter. A défaut d’être guidées par des principes supérieurs, les lois auraient gagné à trouver leur inspiration première dans les préoccupations du peuple comme dépositaire de la souveraineté, et les intérêts de la nation comme source  privilégiée de l’action publique. C’est en effet le processus même ayant présidé à la promulgation des lois qui est en cause. Il y a lieu d’observer, en l’espèce, que l’acte législatif a eu à pâtir considérablement de l’affaiblissement de l’institution parlementaire. L’APN aussi bien que le Sénat se contentent de la formalité de validation des projets de loi à la quasi-unanimité des députés et autres sénateurs de la République, avec, à la clé, des «oui» massifs. Il est inutile de préciser que l’action du gouvernement échappe totalement à leur contrôle.

Dans son dernier discours à la nation, le président Bouteflika avait fait force annonces croustillantes assorties de révisions imminentes des textes majeurs en vigueur, à commencer par la loi fondamentale. Et comme le soulignait à juste titre Abdelhamid Mehri en réponse à ces belles réformes sur le papier, ce ne sont pas tant les textes qui posent problème, car, dit-il : «Les défauts du système actuel résident beaucoup plus dans ses pratiques que dans les textes.» De fait, même quand les meilleures lois sont conçues, encore faut-il se donner la peine de les appliquer, faute de quoi, ce ne serait que purs sophismes juridiques qui ne feraient qu’ajouter du flou au flou…
Source El Watan Mustapha Benfodil

Le Pèlerin

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 06:43

La mendicité sera prohibée

mendicite

 

Chassez ces mendiants qu’on ne saurait voir ! Le gouvernement prépare un projet de loi interdisant la pratique de la mendicité.
L’information a été livrée jeudi, au Sénat, par le ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, Saïd Barkat. Le ministre, interrogé par un sénateur du RND, a expliqué que l’avant-projet en question est en cours d’élaboration par cinq départements ministériels associés et, au passage, a précisé que la loi, une fois adoptée, sera scrupuleusement appliquée. Saïd Barkat a indiqué, par ailleurs, que l’élaboration de ce projet de loi s’est faite loin de toute publicité en raison du caractère sensible de la question. «C’est pour éviter tout rejet et toute autre interprétation après application», a-t-il dit. Le ministre a également affirmé que la Constitution et les lois algériennes interdisent la mendicité mais «l’application de ces lois est restée sans effet au regard de l’aspect religieux». Phénomène largement répandu, la mendicité est, par endroits et certains aspects, devenue un commerce lucratif. Des mendiants recourent, en effet, à l’exploitation de nourrissons et de personnes handicapées pour amener les âmes généreuses à s’y apitoyer. Le projet de loi sur la mendicité vise aussi à protéger ces personnes vulnérables qui servent d’appât. Saïd Barkat, dont c’est le rôle de vanter les réalisations de l’Etat, a fait cas de 10 milliards de dinars consacrés à la prise en charge des personnes nécessiteuses, de la construction de 320 centres d’hébergement à cette catégorie de personnes et que 720 000 personnes touchent une pension.

Source Le Soir d’Algérie S.A.I.

Le Pèlerin

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 06:42

Les Verts en conquérants - L’heure de vérité a sonné

4 juin 2011 Maroc Algerie

 

C’est un match à ne pas rater pour les deux équipes qui ambitionnent sérieusement de disputer la prochaine Coupe d’Afrique des nations.

Le derby maghrébin entre Algériens et Marocains est là. Les sélections marocaine et algérienns de football se rencontrent donc, aujourd´hui, à partir de 21 heures sur la pelouse du nouveau stade de Marrakech pour le compte des éliminatoires du groupe «D» dans la perspective d´une qualification à la CAN-2012. Dans les deux camps, l´objectif est le même: gagner ce match décisif puisque les 4 équipes formant ce groupe se trouvent, avant cette 4e journée des éliminatoires, à la même enseigne avec 4 points chacune. Ce qui veut dire qu´une victoire est synonyme de gage pour une future qualification.
Un nul n´arrangerait certainement pas les deux équipes d´où l´enjeu et le caractère décisif de cette rencontre entre Maghrébins. D´un côté, les joueurs algériens qui jurent à l´unanimité de faire le maximum pour battre le Maroc, à l´image de l´insaisissable Matmour qui n´hésite pas à déclarer: «Nous allons faire le maximum pour sortir vainqueurs de cette rencontre. Et il va falloir être efficace devant pour gagner.»
D´un autre côté, une équipe marocaine décidée à prendre sa revanche sur le match aller perdu (1-0) le 27 mars dernier à Annaba. Ainsi Houcine Khardja, le milieu de terrain marocain dira: «Je sais bien que ce match ne ressemble pas aux autres rencontres que nous avons jouées dernièrement. Nous n´avons pas le choix, nous devons battre l´Algérie, c´est la seule solution pour nous».
C´est donc bien remarquable à l´image de ces deux déclarations, que la pression augmente au fur et à mesure des deux côtés. Seulement, pour les Verts, c´est moins stressant du fait qu´ils disputent ce match en déplacement. Par contre, les Marocains auront ce 12e homme, le public en guise d´aide précieuse. Mais, attention, c´est une arme à double tranchant, car les supporters peuvent se retourner contre leur propre équipe en cas de mauvaise prestation. Ce qui arrange parfaitement les Algériens.
Benchikha a exploité les trois dernières séances: une à Murcie et deux à Marrakech, celle d´hier et d´avant-hier, pour faire assimiler à ses joueurs les stratégies à adopter durant le match et ce, selon les circonstances de la rencontre et ses changements éventuels. Justement, à propos de la manière avec laquelle les Verts vont aborder cette rencontre décisive, le coach national, Abdelhak Benchikha, a affirmé et continue à affirmer qu´il opte pour une stratégie résolument offensive. Ce qui veut dire qu´il va falloir avoir deux nouveautés au moins en haut du schéma: un distributeur de balle efficace et surtout, n´avoir plus un seul attaquant comme ce fut le cas souvent avec seulement Djebbour en pointe.
D´ailleurs, celui-ci a de tous temps été confronté au manque de balle. Benchikha devrait donc opter pour deux attaquants et bien évidement soutenus par un passeur. Car, en principe et selon les remarques et imperfections du match aller, on ne devrait pas aller plus loin que le onze rentrant suivant: M´bolhi jouit toujours de l´estime de Benchikha bien qu´il ait encaissé plusieurs buts durant les trois dernières rencontres avec son club. En latéral droit, Mostefa Mehdi a bien gagné sa place lors du match aller. Sur le flanc gauche, Djamel Mesbah est indiscutable au vu de son match à Annaba. Ce qui veut dire que Belhadj devrait être remplaçant (sauf changement d´orientation ou de tactique de Benchikha au dernier moment).
Dans le secteur de l´axe central, le capitaine Antar Yahia et l´inamovible Madjid Bougherra sont là pour assurer la bonne paire. Compte tenu de la légère blessure de Guedioura, Benchikha devrait opter pour Lemmouchia au milieu pour la récupération et ce, dans l´orientation axiale. Sur les ailes, il serait logique de retrouver Medhi Lacen et Hassan Yebda. Le premier à gauche et le second à droite.
L´animation du jeu et donc la transmission des balles pour les deux attaquants serait l´apanage de Karim Ziani. Le sélectionneur national a de tout temps estimé que cette position ne conviendrait qu´à Karim. En pointe de l´attaque et suite à la blessure de Djebbour, Benchikha aura l´option de faire jouer la paire Matmour-Kadir.
Benchikha a annoncé, lors de sa dernière conférence de presse, qu´il a choisi l´option de convoquer pour chaque poste une doublure. Mais, en appelant pour la première fois Ferradj, il se retrouve ainsi avec un élément polyvalent. Ce qui veut dire un véritable atout pour booster l´équipe en qualité de nouveau joker. C´est donc avec un tel onze que Benchikha devrait débuter le match, sauf, si d´une part, il y aurait impondérable ou encore, que le coach national réserve une «surprise» à tout le monde.
Echos de Marrakech
Billets
La vente des billets pour le match Maroc - Algérie a pris fin mercredi au stade Harti de la ville. Les alentours du stade étaient vides jeudi matin et la circulation des voitures fluide. Le derby maghrébin se jouera à guichets fermés.
Marché noir
Les revendeurs marocains de tickets d´entrée au stade ne cessent d´«harceler» les supporters algériens dans la rue. Dès qu´ils voient un amoureux des Verts avec un maillot de l´EN, ils l´abordent pour essayer de lui revendre un ticket. «Mon frère tu as besoin d´un billet? On est là il n´y a aucun problème», lui lancent-ils.
Fraternité
Une ambiance fraternelle a régné ces derniers jours à la Place Jamaa Fnaa de Marrakech entre un groupe de supporters algériens et un autre marocain. Les deux parties n´ont pas hésité à prendre des photos souvenirs ensemble pour immortaliser ces moments «inoubliables».
Excès de confiance
Les supporters marocains affichent un excès de confiance à deux jours du match face à l´Algérie. «3-0, 5-0, une raclée», ils n´hésitent pas à chambrer les supporters algériens déjà arrivés à Marrakech qui leur répondent par un joli sourire suivi d´un «one, two, three, viva l´Algérie».
Raouraoua
Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, a rejoint jeudi, en fin de journée, en provenance de Zurich, où il a pris part la veille au congrès électif de la FIFA qui a vu la réélection du Suisse Joseph Blatter à la tête de l´instance mondiale.
Black-out
Le sélectionneur national, Abdelhak Benchikha, n´a prévu aucune conférence de presse avant la rencontre de ce samedi. Il avait pris la même décision lors du match aller où il avait refusé de rencontrer les médias. Aucune zone mixte n´est également au programme avant les entraînements. Une décision qui pénalise énormément les hommes de presse dans leur travail.
Presse
Un total de 213 journalistes ont été accrédités pour couvrir le match de ce samedi, dont 58 Algériens. Les Marocains seront par contre 125, alors que les journalistes étrangers sont au nombre de 30. Un chiffre qui reflète toute l´importance de ce derby maghrébin.
Météo
Le mercure a enregistré jeudi une hausse sensible avec des températures qui ont grimpé jusqu´à 36 degrés vers 14h. Le thermomètre n´avait pas pourtant dépassé les 32 degrés mercredi. Le temps reste néanmoins sec avec un taux d´humidité très faible.

Source L’Expression

Le Pèlerin

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