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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 06:47

L’Algérie et le syndrome tunisien

Maghreb

Les événements de Tunisie et l’extension des foyers de contestation dans plusieurs pays arabes seront au centre du sommet économique et social des chefs d’Etat de la Ligue arabe qui s’ouvre aujourd’hui dans la station balnéaire de Charm El Cheikh en Egypte. Faudra-t-il attendre quelque chose de ce nouveau rendez-vous des dirigeants arabes au plan de la coopération interarabe, qui reste marginale et en total déphasage par rapport aux discours et aux engagements pris solennellement à l’occasion des précédentes assises, dont la dernière rencontre s’est tenue au Koweït il y a deux ans ? Bien qu’il s’agisse d’une rencontre à caractère économique et social, il sera difficile, au regard de l’actualité tragique que traversent certains pays arabes, de faire l’impasse sur la dimension politique du vent de contestation qui balaie le monde arabe. Remarque pertinente du ministre des Affaires étrangères du Koweït,  Mohammad
Al Sabah, qui rappelle fort opportunément que «face aux insurrections, les citoyens arabes se demandent si les régimes arabes actuels peuvent répondre à ces défis de manière dynamique». «Les régimes peuvent-ils répondre aux souffrances du citoyen arabe ?», s’est-il interrogé lors des travaux préparatoires des chefs de la diplomatie arabe.

Le spectre des changements politiques intervenus en Tunisie à la suite du renversement, dans les conditions que l’on sait, du régime de Zine El Abidine Ben Ali, planera sans doute sur les travaux de ce sommet. A la suite des convulsions sociales enregistrées en Tunisie et en Algérie avant de se propager comme une traînée de poudre dans plusieurs pays arabes, les dirigeants arabes, pour prévenir ou endiguer des mouvements sociaux, se sont empressés de baisser les prix des produits de consommation de base, comme l’avait fait l’Algérie. Une recette qui semble avoir porté ses fruits. Mais jusqu’à quand ? Le malaise social est toujours là. Les causes structurelles qui l’ont généré et entretenu sont loin d’avoir disparu avec l’action de régulation des prix décidée par les pouvoirs publics, qui ne s’inscrit pas dans le cadre d’une politique réfléchie mais d’une démarche politique, dictée par la conjoncture sociale explosive. Il est symptomatique de relever, aujourd’hui, que les revendications des peuples arabes ont fondamentalement changé. Y compris dans les pays présentés comme les plus pauvres du monde arabe, à l’instar du Soudan où des manifestations ont également éclaté, demandant le départ du «régime totalitaire de Khartoum». La même soif de changement démocratique est également exprimée par les Yéménites et dans d’autres capitales arabes qui se sont mises à l’heure tunisienne. Ce qui s’est passé en Tunisie est la preuve par la rue que même les régimes les plus autoritaires qui se sont maintenus au pouvoir par la force et la répression n’y pourront rien contre le souffle du changement et de la liberté des peuples. Les dirigeants arabes ont-ils l’intelligence et la volonté sincère d’entamer des réformes pour se mettre au diapason des aspirations populaires et de l’histoire ? Après la chute du mur de Berlin, le vent de la démocratie a soufflé partout, dans les ex-Républiques de l’Est, en Afrique, en Asie… Les dirigeants arabes, quant à eux, continuent à faire de la résistance. L’épisode tunisien gagnerait à être sérieusement médité.

Source El Watan Omar Berbiche

Le Pèlerin

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 06:33

Algérie - Les espaces d’expression se rétrécissent

  Liberte-d-expression-en-Algerie.jpg

 

Devant le rétrécissement des espaces d’expression, la rue devient le récipiendaire des revendications populaires. L’Algérie s’est installée depuis le 9 février 1992 dans l’état d’urgence.

Les acteurs politiques et syndicaux ainsi que les défenseurs des droits de l’homme subissent toutes les contraintes de cet environnement hostile. Le droit constitutionnel de créer un parti politique est bafoué, ainsi que celui d’ouvrir un journal libre de toute accointance avec le pouvoir. Les rues d’Alger sont sporadiquement quadrillées au moindre soupçon de mouvement de contestation. Elles sont aussi soumises à la loupe de la vidéosurveillance. Alger vit présentement sous un lourd climat de crainte de la contagion de la révolte tunisienne.

Les camions des unités antiémeute sont omniprésents. Les réseaux téléphoniques perturbés, ainsi que certains réseaux sociaux sur Internet. Serait-ce une simple coïncidence ?  «L’état d’urgence est une loi dont découlent des dispositifs et des institutions chargés de fermer l’espace des libertés. A titre d’exemple, le code pénal bis qui réduit les libertés de la presse. Donc, non seulement cette loi doit être abrogée et levée mais aussi il faudra en finir avec tous ces dispositifs qui ont été sécrétés par cette loi et rendre la liberté aux journalistes, syndicalistes, partis politiques, sinon son abrogation seule ne va pas suffire. C’est tout le climat qu’il y a autour qu’il faudra changer», estime le premier secrétaire du Front des forces socialistes, Karim Tabbou. Il souligne que «le fait de soumettre un parti à une demande d’autorisation pour organiser ses activités est déjà une grande atteinte et un interdit. Notre parti a eu droit à trois heures d’antenne à la télévision en dix ans. La réalité est faite d’un quotidien soumis à des contraintes pratiques, dont la fermeture de la capitale à toute activité politique. Le fait aussi que la police bénéficie de larges prérogatives. Je pense aux écoutes, à l’enregistrement des associations, à l’infiltration des partis, aux tentatives de putschs au sein des partis sont des contraintes pratiques. La justice et la police sont au service exclusif du pouvoir et de là, vont découler toutes les contraintes».

Pour maître Mostefa Bouchachi, président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme, «l’état d’urgence est maintenu contre la société civile, l’opposition et contre les Algériens». L’avocat et défenseur des droits de l’homme indique que «si le régime avait bien saisi le message des émeutiers, il réagirait plus vite pour abroger cette loi. Il faut savoir que ce n’est pas seulement le chômage et la mal-vie qui ont fait sortir les jeunes dans la rue, c’est la fermeture du champ politique et médiatique qui pousse ces jeunes à se suicider en mer». «L’Algérie est un des rares pays arabes à refuser aux citoyens de manifester pour Ghaza.  Depuis dix ans, les marches sont interdites. Toutes les demandes sont systématiquement rejetées. Il faut lever l’état d’urgence, sinon une explosion sociale touchera le pays.»

Il faut lever l’état d’urgence

Meziane Meriane, coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs d’enseignement secondaire et technique, a estimé que cet état limite les libertés, notamment syndicales. «Plusieurs fois nous avons appelé à des sit-in et des marches mais au nom de cet état d’urgence, ça a été interdit. Nous avons été tabassés à plusieurs reprises et embarqués dans les commissariats et nos activités ont été annulées. J’estime que tout citoyen et partenaire social se doit de demander la levée de l’état d’urgence.»
Notre interlocuteur précise que la raison pour laquelle l’état d’urgence a été instauré n’est plus «cette loi qui  devait faire face à la menace terroriste. Cette situation est dépassée», dit-il. Le docteur Lyes Merabet, président du Syndicat des praticiens de la santé publique, considère qu’il s’agit d’une «situation tout à fait liberticide». «Nous avons été obligés d’exprimer notre mécontentement en tant que syndicat contre le mépris affiché à l’égard des praticiens en organisant des sit-in et appelant à des marches mais, malheureusement, cela n’a pas été possible, car à chaque fois nous avons subi la répression, la bastonnade et la pression de toutes parts», note le syndicaliste.  «On prend des décisions pour nous sans nous, et on nous empêche d’exprimer notre refus.

Cette situation n’a que trop duré. Elle profite aux pouvoirs publics pour maintenir la pression sur la société civile. Et le résultat est que la vie de la cité est dégarnie et tous ses éléments représentatifs et relais devant encadrer la société et ramener la contestation sur la voie pacifique ont été cassés». Mohamed Djemma, dont le parti le MSP fait partie de l’Alliance présidentielle, considère que «le traitement sécuritaire de la menace terroriste suffit à lui seul sans l’état d’urgence, comme cela se fait dans les autres pays».

Et d’ajouter : «Cette situation est une épée de Damoclès sur la tête des partis et syndicats qui ne peuvent plus s’exprimer dans la rue.» Nous avons tenté vainement de joindre le RCD et le PT. Dans un communiqué parvenu à la rédaction, le RCD, qui a appelé à une marche pour ce samedi 22 janvier 2011, a fait état de manœuvres «du bureau du RND d’Alger qui s’est réuni le 17 janvier au soir pour envisager les possibilités de lancer des provocations contre la marche populaire».

Source El Watan Nadjia Bouaricha

Le Pèlerin

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 00:51

 La pointe Pescade, vous en souvenez-vous?

 
Honneur à la famille Benfedda avec pierre Merlhe, Si Ahmed Messili, Pierre et Henri Thoa  

 

les Couchers de Soleil y sont magnifiques, ci-dessous,Pierre Merlhe et Henri Thoa

Ci dessous une vue plongeante sur le petit port de La Pointe Pescade

 

Lorsque je me suis rendu à Hussein-dey la première fois, mes cousins, cousines et moi-même n'avions pas d'hébergement. Nous pensions avoir réservé dans un hôtel, mais en fait il n'en était rien...nous avons étés accueillis par Foudil Benfedda qui nous a spontanément hébergé chez lui. Il habitait rue Louis Narbonne, c'était grand mais un peu étroit pour nous six. Mais il venait de faire construire une magnifique villa dominant toute la baie d'Alger, avec une vue plongeante sur La Pointe Pescade. Je ne dispose que peu de place, pour mes photos sur le blog, c'est la raison pour laquelle je ne vous montrerai que peu d'entr'elles ...je vous en enverrai d'autres un autre jour....

Le Pèlerin

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 00:47

 L'Asile des Déracinés

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Arrivés en France dans les années cinquante et soixante pour les "grands travaux", ces immigrés venus en majorité du Maghreb, cherchent toujours leurs repères entre la France et leur pays d'origine. Le café Ayyem Zamen, dans le XXe à Paris, tente d'accompagner une génération souvent oubliée, et plus encore à l'heure de la retraite 

 En ouvrant la porte, on pourrait presque s’y méprendre, pensant franchir le seuil d’un bistrot lambda de Belleville. Le traditionnel comptoir, les tables sur lesquelles deux ou trois journaux traînent au hasard et, évidemment, sa fréquentation à l’image de ce quartier populaire de l’Est parisien. Mais le tableau est finalement trompeur. Avec ses couleurs chaudes et chatoyantes, sa propreté impeccable, et ses commodes disposées le long des murs, ce lieu spacieux n’a rien d’anodin.

Au fond de la salle, six hommes, patiemment assis dans des canapés et sur des coussins posés sur des bancs, attendent qu’on leur serve un thé. Ils ont en commun leur vieillesse, leurs origines maghrébines et leurs silhouettes discrètes. Papier à la main, l’un d’eux semble éprouver des difficultés à la lecture d’un document.

André Lefebvre, serveur et membre actif du café, interpelle Abdallah : "Je vais vous aider. Laissez-moi regarder (…) C’est un prospectus pour des actions politiques qui sont faites en France et dont l’objectif est de donner le droit de vote aux étrangers (...) Vous avez compris ?" L’homme acquiesce sans convictions et répond : "On a le droit de voter alors ?" André Lefebvre préfère jouer la provocation, un brin amusé. "Non. Ça fait vingt-cinq ans que l’on en parle, mais toujours rien ! Vous avez le droit d’espérer, par contre... " Deux ou trois sourires se dessinent..

De l'autre coté de la Méditerranée

Comme ses cinq compères d'un jour, Abdallah est un travailleur immigré de la première heure, venu en France à l'époque des "Trente Glorieuses" et du plein emploi.

Dans un français approximatif, ce Tunisien de soixante-sept ans explique qu'il a oeuvré dans les usines Renault de Boulogne-Billancourt et à l'édification de la Maison de la Radio.

Son voyage en France devait lui permettre provisoirement de fuir "la misère" en Tunisie. Et puis, d'année en année, il n'a cessé de sillonner l'hexagone pour travailler afin de nourrir femme et enfants restés au pays. Il ne pensait certainement pas prolonger l'expérience aussi longtemps.

Regard sombre et visage creusé, Abdallah porte les stigmates d'une vie de labeur marquée par la souffrance, l'isolement et la précarité. Désormais, il est devenu très difficile de rejoindre la Tunisie pour apaiser le quotidien. Un retour serait synonyme de perte des droits sociaux (retraite, assurance-maladie, etc.). De faibles ressources qui permettent encore aux enfants d'aller à l'école là-bas, mais qui imposent une vie trop modeste en France où Abdallah est reclus dans une chambre de bonne exiguë.

Difficile également de revenir pour toujours dans un pays où il faut tout reconstruire. "Je n'ai plus d'amis en Tunisie". Sans aucun port d'attache, c'est un exil dans l'exil pour ce déraciné. 

 

En janvier 2003, le café social Ayyem Zamen ("Le temps jadis") a ouvert ses portes pour aider et accompagner ces migrants âgés, essentiellement des Maghrébins, plus communément appelés "chibanis" (ce terme signifierait cheveux blancs en arabe dialectal).

"C'est un lieu qui met la lumière sur des personnes en détresse qui ont passé leur temps à raser les murs avec un sentiment d?échec. On joue les prolongations, en s'excusant de ne pas avoir pris le billet retour. Elles sont perdues et ne sont pas prises en charge", explique Moncef Labidi, sociologue de formation et directeur fondateur de la structure. L'implantation du café ne doit rien au hasard : "Belleville reçoit, depuis plus de cent ans, toutes les vagues migratoires." 

Retrouver une dignité perdue

Ce café social est avant tout un espace de "sociabilité", où l'abandon n'a pas sa place. L'équipe est composée de cinq personnes, parmi lesquelles une assistante sociale qui informe sur l?accès aux droits et les démarches administratives. Tous les jours, les rendez-vous se suivent et se ressemblent : on vient demander de l?aide pour sa retraite, son RMI ou encore ses problèmes de logement. "Très souvent, ils viennent nous voir car leur propriétaire leur exige de quitter rapidement les lieux. On les pousse vers la sortie car ils sont victimes de la pression immobilière actuelle à Paris. Un comble pour ceux qui ont mis un toit sur la France et qui se retrouvent sans toit", déplore Moncef Labidi.

Ayyem Zamen n'est pas qu'un guichet social, mais bien un lieu d'écoute, de rencontre et de convivialité pour permettre aux chibanis de retrouver une dignité perdue. "C'est une véritable injustice. On leur indique le chemin du retour alors qu'on oublie tout ce qu?ils ont apporté à la France. Et c'est pour cette raison que je souhaite adoucir leur vieillesse, les faire sortir de la solitude et de l'oubli."

Un salon de thé, des activités de jardinage, des ateliers de cinéma ou de photos, mais aussi des sorties culturelles ont donc une vocation toute trouvée. Sans oublier les nombreuses animations de sensibilisation aux ennuis de santé. Un luxe pour ces ex-travailleurs de force, constamment affectés par des maladies bien spécifiques à leurs anciens métiers (diabète, rhumatisme, arthrose, etc.).

Ce café social, unique en son genre, n'est qu'une fenêtre de tir sur des problématiques, comme aime le répéter Moncef Labidi. Et il ne souhaite surtout pas décliner le concept dans un futur proche ou lointain, sa seule préoccupation, "c'est qu'on leur reconnaisse la légitimité de pouvoir vieillir ici jusqu'à la fin de leur vie."  

Seniorplanet Association Ayyem Zamen 

Le Pèlerin

 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 00:44

Ce qu’il faut savoir sur le financement de la Sécurité sociale en Algérie

carte chiffa 2

 

Sont obligatoirement assurées à la Sécurité sociale les personnes de quelque nationalité que ce soit, qui exercent en Algérie une activité salariée ou assimilée, une activité non salariée ou qui sont en formation professionnelle.

Les prestations familiales sont financées sur le budget de l'État depuis le 1er janvier 1995. La Cnas assure le recouvrement des cotisations de sécurité sociale pour son compte et le compte d’autres caisses qui gèrent d’autres risques tels que la retraite et la retraite anticipée (CNR), le chômage (Cnac) ainsi que le recouvrement de la quote-part versée par le Fonds des œuvres sociales au Fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS) chargé du logement social. La Cnas recouvre également pour le compte du Fonds des œuvres sociales une cotisation de 0,50% du salaire pour financer la retraite anticipée. L’assiette des cotisations de sécurité sociale est constituée de l’ensemble des éléments du salaire à l’exclusion des prestations à caractère familial, des frais de remboursement, des primes de départ, des indemnités pour conditions de vies particulières. Les cotisations sont payées sur le salaire de poste de l'employé. Le salaire de poste correspond au salaire plafond par type d'activité, pris en compte pour le calcul des cotisations (l'appellation exacte étant «salaire soumis à cotisations » tel que défini par la loi 90-11 relative aux relations de travail). Le Salaire national minimum garanti (SNMG) est actuellement fixé à 15 000 DA par mois. Il sert de référence aux montants minimum pour le versement des cotisations et le paiement des prestations de sécurité sociale. Les titulaires de pensions ou de rentes dont le montant de l’avantage est égal ou inférieur au SNMG sont exonérés du paiement des cotisations d’assurances sociales. Pour les pensions ou les rentes dont le montant de l’avantage est supérieur au SNMG, le taux de la cotisation d’assurances sociales est de 2%.

Source Le Soir d’Algérie

Le Pèlerin

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 00:10

Humour - Frottement coquin dans le Bus

ceinture de chastete 

Cela peut servir dans le bus...!!!

 

Dans le bus, les gens sont serrés les uns contre les autres, et une jeune fille fait remarquer à un jeune homme, qui se presse un peu trop contre elle, qu'elle ressent une dureté.
- Vous pourriez avoir de la tenue !
L'homme répond qu'il a reçu sa paye en rouleau de pièces.

Une station plus tard, encore plus de monde, et le gars est encore plus collé à la fille qui déclare :
- Je constate que vous avez été augmenté depuis tout à l'heure!

Le Pèlerin

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 09:41

Algérie - Les droits à l’assurance invalidité  - Ne pas se tromper de catégorie

retraites-algeriens.jpg

 

Est considéré comme invalide l'assuré présentant une invalidité réduisant au moins de moitié sa capacité de travail ou de gain. En vue de déterminer le montant de la pension d'invalidité, les invalides sont classés en trois catégories :

1re catégorie : invalides encore capables d'exercer une activité

2e catégorie : invalides absolument incapables d'exercer une activité

3e catégorie : invalides absolument incapables d'exercer une activité et qui sont dans l'obligation d'avoir recours à l'aide d'une tierce personne.

Conditions. Pour bénéficier de l'assurance invalidité, le requérant ne doit pas avoir atteint l'âge de liquidation d'une pension de vieillesse et doit avoir été immatriculé depuis au moins un an à la date de constatation de l'invalidité et doit remplir, à la date de l'interruption de travail ou de la constatation de l'état d'invalidité, les conditions d'activité prévue pour l'obtention des prestations en espèces de l'assurance maladie au-delà de six mois.

Montant. Le montant annuel de la pension représente un pourcentage (qui varie en fonction de la catégorie) du dernier salaire de poste perçu ou s'il est plus favorable du salaire annuel moyen de trois années qui ont donné lieu à la rémunération la plus élevée. Le pourcentage appliqué au salaire défini ci-dessus est de 60% pour les invalides de 1re catégorie, 80% pour les invalides de 2e catégorie, 80% pour les invalides de 3e catégorie. Ce dernier montant est majoré de 40% sans que la majoration puisse être inférieure à 33 396 DA par an (majoration pour tierce personne). Minimum : le montant annuel de la pension d'invalidité ne peut être inférieur à 2 300 fois le taux horaire du salaire national minimum garanti (75 DA). L’indemnité complémentaire des pensions de retraite et d’invalidité (ICPRI), qui est une allocation différentielle, permet de porter le montant net de la pension à 10 000 DA par mois. Cette indemnité est attribuée aux pensionnés invalides de 2e ou 3e degré, titulaires d’une pension d’invalidité dont le montant de la pension est inférieur à 10 000 DA/mois. A soixante ans pour les hommes et cinquante-cinq ans pour les femmes, la pension d'invalidité est transformée en pension de vieillesse d'un montant au moins égal à celui de la pension d'invalidité. Au titre d’un rattrapage du coût de la vie, les pensions d’invalidité font l'objet d’une revalorisation annuelle au même titre que les pensions de retraite.

Majoration pour tierce personne. Les personnes invalides pourront obtenir une majoration pour tierce personne de 40% du montant de la pension (sans pouvoir être inférieur à 33 396 DA par an) s’ils ont besoin de l’aide d’une tierce personne pour accomplir les actes ordinaires de la vie courante.

Réversion. L’assurance invalidité prévoit le versement d’une pension de survivants qui sera liquidée dans les mêmes conditions que dans le cadre de l’assurance vieillesse. Au décès d’un titulaire d’une pension d’invalidité, les ayants droit bénéficient d’une pension de réversion. Le conjoint n’exerçant aucune activité, les enfants à charge (âgés de moins de dix-huit ans, vingt-et-un ans en cas de poursuite d'études, 25 ans en cas d'apprentissage), les ascendants à charge d'un titulaire d'une pension d'invalidité décédé, bénéficient d'une pension d'invalidité de survivant. Le montant de cet avantage est égal à un pourcentage du montant de la pension dont bénéficiait ou aurait bénéficié le de cujus. Montant de la pension de réversion : pour le conjoint lorsqu'il n'existe pas d'autres ayants droit : 75% de la pension du de cujus par mois ; si un conjoint plus un deuxième ayant droit : 50% pour le conjoint et 30% pour l'autre ayant droit (enfant ou ascendant) par mois ; si plusieurs ayants droit : 50% pour le conjoint, les autres ayants droit se partagent 40% de la pension ; s'il n'existe qu'un seul ayant droit enfant : 45%. Le montant cumulé des pensions d'ayants droit s'élève à 90%, dans la limite de 45% lorsque l'ayant droit est un enfant et 30% lorsque l'ayant droit est un ascendant.

Capital décès pour les ayants droit d’un assuré social

L'assurance décès a pour objet de faire bénéficier les ayants droit d'un assuré décédé d'une allocation forfaitaire versée en une seule fois. Pour les travailleurs actifs ayant travaillé 15 jours ou 100 heures minimum durant les 3 mois précédant la date du décès, l’allocation représente douze fois le montant du salaire mensuel le plus favorable perçu durant l'année précédant le décès et sur la base duquel les cotisations ont été versées. Il ne peut pas être inférieur à douze fois le montant du salaire national minimum garanti. Les titulaires de pension d'invalidité, de retraite, de retraite anticipée ou de rentes accidents du travail à un taux au moins égal à 50 %, peuvent ouvrir droit au capital décès dont le montant est égal au montant annuel de la pension, sans pouvoir être inférieur à 2 300 fois le taux horaire du salaire national minimum garanti (75 DA). Le capital décès est versé aux ayants droit du travailleur ou du pensionné tels que définis pour l'obtention des prestations en nature de l'assurance maladie. En présence de plusieurs ayants droit bénéficiaires, le capital décès est réparti entre eux à parts égales

Source Le Soir d’Algérie

Le Pèlerin

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 09:27

EADS: Airbus nouerait un partenariat avec Skymark.

_A380.jpg

 

Skymark Airlines devrait porter sa flotte d'A380 à 15, voire 16 exemplaires, d'ici 2016, selon la Lettre de L'Expansion.

La compagnie aérienne japonaise low-cost a passé commande de quatre A380 au mois de novembre dernier et posé une option sur deux autres appareils.

La Lettre de L'Expansion estime par ailleurs que Skymark Airlines fait de l'A380 'son icône'.

Airbus s'apprêterait à sceller un partenariat inédit avec cette compagnie qui a transporté trois millions de passagers l'an passé.

'Pour financer ses acquisitions, l'avionneur va s'engager à l'aider à constituer son tour de table', précise La Lettre de L'Expansion.

Les informations et analyses diffusées par Cercle Finance ne constituent qu'une aide à la décision pour les investisseurs. La responsabilité de Cercle Finance ne peut être retenue directement ou indirectement suite à l'utilisation des informations et analyses par les lecteurs. Il est recommandé à toute personne non avertie de consulter un conseiller professionnel avant tout investissement. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter

Source CercleFinance.com

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 09:23

L’avionneur européen a battu l’an dernier ses records de livraison.

Tom-Enders-airbus.jpg

Tom Enders Patron d'Airbus

 

La reprise du transport aérien et des commandes permet à Airbus de monter en puissance sur le front de l’emploi. L’avionneur européen prévoit de recruter jusqu’à 3000 personnes cette année contre 2200 en 2010. «La moitié concerne des remplacements naturels. Airbus a un turn over relativement faible qui concerne 3% de ses 52.500 salariés par an. L’autre moitié, ce sont des ingénieurs, des techniciens et des compagnons qui travailleront sur la montée en puissance des programmes matures tels que l’A 320», explique Thierry Baril, DRH d’Airbus. Ce dernier souligne qu’il est encore trop tôt pour savoir quelle sera la répartition de ces recrutements entre «les pays Airbus» mais en 2010 la France avait concentré 1000 postes et l’Allemagne 600.Cette politique soutenue d’embauche - en dix ans 60% des 15.000 emplois nets créés par EADS, sa maison mère, l’ont été chez Airbus - aura un effet d’entrainement sur la sous-traitance.

Malgré les plans de compétitivité et de réorganisation d’Airbus (Power 8 et Power 8 Plus), la population des ingénieurs-techniciens-compagnons n’a cessé de croître, preuve de la transformation d’Airbus en un géant mondial qui a battu l’an dernier tous ses records de livraison avec 510 appareils remis aux compagnies aériennes. Toutefois, la géographie d’Airbus a beaucoup évolué puisque le constructeur a vendu des sites -Filton en Grande-Bretagne à GNK ou encore Laupheim à Thales associé à Diehl - mais dans le même temps il a créé deux spécialistes des aérostructures (fuselage) en France en regroupant les sites de Méaulte et de Saint Nazaire Ville dans Aerolia et en Allemagne avec Premium Aerotech. Ces deux sites ne sont d’ailleurs plus destinés à quitter le giron d’EADS rapidement car ils sont cruciaux pour l’A 350, le long courrier de nouvelle génération. Ces deux sites sont en effet responsables avec l’américain Spirit du fuselage en matériaux composite du futur appareil.

Source Lefigaro.fr

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 09:19

La vie a repris peu à peu son cours en Tunisie

emeutes et armee tunisie

Tunisie - De son côté, la France tente de reprendre la main en multipliant les gestes...

Si la vie a repris peu à peu son cours en Tunisie, les manifestations n’ont pas cessé ce lundi. Trois jours après la fuite du président Ben Ali en Arabie Saoudite, les Tunisiens étaient dans l’attente de l’annonce de leur nouveau gouvernement, qui dirigera le pays jusqu’à de prochaines élections. 

Un millier de personnes était descendu dans la rue dans la matinée dans le centre de Tunis pour demander au RCD (Rassemblement constitutionnel démocratique) de quitter le pouvoir. Certains, dans la foule, disaient ne pas accepter que des membres du gouvernement en place sous Ben Ali figurent dans la nouvelle coalition d'union nationale.

«Notre priorité, la sécurité, ainsi que les réformes politiques et économiques»

«A bas le parti de la dictature!» et «Dehors le RCD!», scandaient les manifestants. Les forces de sécurité ont fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogènes et tiré des coups de feu en l'air pour disperser la manifestation. «Nous sommes résolus à accroître nos efforts pour rétablir le calme et la paix dans le coeur de tous les Tunisiens. Notre priorité, c'est la sécurité, ainsi que les réformes politiques et économiques», a expliqué le Premier ministre Mohamed Ghannouchi, renommé dans ses fonctions.

Celui-ci n’a finalement pas répondu aux attentes de la rue en dévoilant un gouvernement composé notamment de six membres du RCD qui figuraient déjà dans l’équipe précédente. Cependant, trois figures de l’opposition sont également présentes et Mohamed Ghannouchi a annoncé d'autre part qu’il était résolu à libérer tous les prisonniers politiques et que quiconque avait une importante fortune ou était soupçonné de corruption serait l'objet d'une enquête.

Il y «a pu y avoir des maladresses ou des incompréhensions» de la part de la France

Cette dernière annonce intervient alors qu’un économiste tunisien en vue, Moncef Chekhrouhou, a dit avoir appris par la Banque centrale que la famille de Ben Ali avait emporté dans sa fuite une tonne et demie d'or, l'équivalent d'une cinquantaine de millions d'euros.

De son côté, la France a multiplié les initiatives. Le conseiller spécial du président Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, a reconnu ce lundi qu'il «a pu y avoir des maladresses ou des incompréhensions» de la part de la France concernant la crise tunisienne. «Personne ne pouvait prévoir que les choses iraient aussi vite», s'est-il justifié. Le gouvernement «a sous-estimé l'exaspération du peuple tunisien face à un régime policier et à une répression sévère», a ajouté de son côté le ministre de la Défense, Alain Juppé.

La France traque les finances de Ben Ali

Dans la foulée, la ministre de l’Economie, Christine Lagarde, a demandé aux agences de notation d’être indulgentes avec la Tunisie en raison des événements actuels, avant d’annoncer que la France surveillerait de près les biens immobiliers de l’ex-président Ben Ali ainsi que les mouvements de fonds qu'il pourrait effectuer, lui ou son entourage.

Enfin, Paris a demandé que toute la lumière soit faite sur la mort du photographe franco-allemand Lucas Mebrouk Dolega, confirmée ce lundi. Le jeune homme de 32 ans couvrait les manifestations en Tunisie lorsqu’il a reçu un tir de grenade lacrymogène en pleine tempe. «Rien ne saurait justifier l'emploi d'une violence aussi disproportionnée à l'encontre de manifestants et de journalistes», a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Source 20minutes.fr C.C. avec Reuters

Le Pèlerin

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