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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 07:13

Au Moyen-Orient, l'inquiétude perce face à la situation en Tunisie

couivre-feu-tunis.jpg

L'armée controle la situation

 

L'inquiétude perçait dimanche au Moyen-Orient après la chute du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali sous la pression de la rue, les gouvernements redoutant le chaos dans le pays et l'opposition appelant à s'inspirer de ce soulèvement populaire.

"Nous sommes inquiets de la situation en Tunisie", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Ramin Mehmanparast. "Nous espérons que les demandes de la nation musulmane tunisienne seront satisfaites grâce à des moyens pacifiques et non violents", a-t-il ajouté.

A Abou Dhabi, le gouvernement des Emirats arabes unis a exhorté les Tunisiens à faire preuve de "cohésion, à préserver (leur) unité et à éviter tout ce qui pouvait nuire à la sécurité et à la stabilité" de leur pays.

En Egypte, où la population se plaint des mêmes difficultés que les Tunisiens, et leur président Hosni Moubarak fait régulièrement l'objet de critiques, le chef de la diplomatie, Ahmed Aboul Gheit a appelé l'Occident à ne "pas s'immiscer" dans les affaires arabes. La secrétaire d'Etat américaine avait averti jeudi les régimes arabes que s'ils ne donnaient pas plus d'espace à leurs peuples, les extrémistes exploiteraient la situation.

M. Aboul Gheit a cependant minimisé les craintes d'un effet domino dans la région : "Ce qui se dit sur la possibilité d'une contagion dans d'autres pays après ce qui s'est passé en Tunisie est absurde. Chaque société a ses propres spécificités".

L'Organisation de la conférence islamique (OCI) a fait part de sa solidarité et exhorté la Tunisie à "préserver la sécurité et la stabilité". Et le gouvernement koweïtien a appelé à "un consensus national afin de faire prévaloir les intérêts nationaux et éviter le chaos".

Pour Israël, ce chaos en Tunisie profiterait aux islamistes. "Il y a aujourd'hui une grande crainte que les mouvements islamistes, qui jusqu'à maintenant étaient hors-la-loi, ne reviennent" en force, a déclaré le ministre israélien du Développement régional, Sylvan Shalom. "La région où nous vivons est instable", a insisté le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Mais les oppositions aux régimes de la région ont appelé de leurs voeux une éventuelle contagion.

En Jordanie, près de 3.000 syndicalistes, islamistes et membres de partis de gauche ont participé à un sit-in devant le Parlement à Amman pour protester contre l'inflation et la politique économique du gouvernement.

"Nous souffrons des mêmes maux qui ont affecté la Tunisie, et nous devons mettre fin à l'oppression, ainsi qu'aux entraves aux libertés et à la volonté du peuple", a affirmé le chef des Frères musulmans, Hammam Said.

Au Koweït, des députés de l'opposition ont salué "le courage du peuple tunisien". "Tous les régimes qui oppriment leurs peuple et luttent contre l'identité arabo-islamique connaîtront le même sort", a déclaré le député islamiste Walid al-Tabtabaï.

A Khartoum, Moubarak al-Fadil, l'un des ténors de l'opposition soudanaise, a estimé que le pays était "prêt pour un soulèvement populaire". Les partis d'opposition ont "félicité" les Tunisiens et plaidé pour la "fin du régime totalitaire" à Khartoum.

Un groupe d'ONG arabes, "Forum de la Société Civile du Golfe", a par ailleurs appelé l'Arabie saoudite à ne pas laisser le président déchu, réfugié à Jeddah, s'installer sur "une terre du Golfe".

Au Yémen, un millier d'étudiants ont manifesté à Sanaa, appelant les peuples arabes à se soulever contre leurs dirigeants et scandant: "Tunis de la liberté, Sanaa te salue mille fois".

Pour la Syrie, les déboires de M. Ben Ali sonnaient cependant aussi comme un avertissement contre l'Occident. "C'est une leçon qu'aucun régime arabe ne devrait ignorer, en particulier ceux qui mènent la même politique que celle de la Tunisie et qui comptent sur +les amis+ pour les protéger", écrivait le quotidien Al-Watan.

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 07:04

Algérie – Mostaganem - Ces jeunes Algériens qui s’immolent par désespoir

desespoir-mostaganem.jpg

 

Les actes de désespoir se multiplient ces derniers jours à travers différentes régions du pays. Hier, à Mostaganem, un homme de 34 ans, chômeur, a tenté de mettre fin à ses jours devant la direction de la sûreté de wilaya.

A la recherche d’un emploi, sans succès, ce trentenaire a voulu se donner la mort de manière spectaculaire en s’immolant par le feu. Samedi, trois Algériens vivant dans des régions différentes ont tenté le même acte suicidaire pour protester contre leurs conditions sociales intenables.

Certes, ces actes ne sont pas nouveaux dans notre pays où la population est totalement livrée à elle-même, sans repères ni perspectives. La nouveauté est le fait que ces actes de désespoir se sont produits en l’espace de 48 heures seulement et en des endroits différents. Le premier est un homme de 41 ans qui a tenté de s’immoler, mercredi dernier, dans l’enceinte de la daïra de Bordj Menaïel, à Boumerdès, à 70 km d’Alger, où il travaillait comme agent de sécurité. Père de six enfants, ce quadragénaire n’a trouvé que cet acte suicidaire pour protester contre son exclusion de la liste des bénéficiaires de logements sociaux de sa localité, Cap Djinet. Le deuxième est un jeune de 26 ans, originaire de Jijel, qui n’arrive plus à faire face à ses problèmes sociaux et le troisième, un jeune de 27 ans de la commune de Boukhdra, à 35 km au nord de Tébessa, à l’est du pays.

La rue algérienne n’a pas hésité à faire le parallèle entre ces actes et celui du jeune Tunisien de Sidi Bouzid, à l’origine la vague de violences qui a fait tomber le régime autoritaire de Ben Ali. La révolte des Tunisiens est la première du genre dans le monde arabe. L’effet de contagion est à craindre, surtout que les ingrédients que l’on trouve en Tunisie sont aussi présents en Algérie. Les inégalités sont de plus en plus importantes. A l’asservissement du peuple s’ajoutent la corruption généralisée et la misère. Des centaines de milliards de dollars ont été dépensés dans des programmes de développement, sans que cela ne se répercute positivement sur la vie quotidienne des Algériens, dont le pouvoir d’achat ne cesse d’être érodé par l’inflation grandissante. Les signes de la misère sociale sont visibles partout dans notre pays.

Le désespoir bat son plein. Au verrouillage politique s’ajoute l’injustice sociale qui s’est répandue à travers l’ensemble du territoire et qui s’est aggravée durant la première décade du XXIe siècle. Le retour relatif de la paix n’a pas ramené le progrès longtemps souhaité. Les politiques de colmatage et de replâtrage n’ont fait que creuser l’écart entre le pouvoir et la société. La rue algérienne gronde. Il suffit d’une étincelle pour allumer un brasier…

Source El Watan Mokrane Ait Ouarabi

Le Pèlerin

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 07:00

La Tunisie en proie à de violents affrontements, nouveau gouvernement lundi

tunisie 2

 

De violents affrontements ont opposé dimanche à Tunis forces de sécurité et éléments fidèles au chef de l'Etat déchu Ben Ali, qui ont été attaqués par l'armée dans le palais présidentiel de Carthage.
Le Premier ministre Mohammed Ghannouchi, qui devrait annoncer lundi la composition du nouveau gouvernement, a averti dimanche soir que les autorités de transition ne feraient preuve d'"aucune tolérance" envers ceux qui sèment le chaos dans le pays, dans une déclaration téléphonique à la télévision publique.
Des tirs, d'abord sporadiques, puis de plus en plus nourris, ont été échangés pendant deux heures dans l'après-midi à Tunis entre des francs-tireurs cachés dans des immeubles et des policiers et des militaires, près de l'avenue Bourguiba, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Deux francs-tireurs ont été abattus dans ces affrontements, a annoncé à la télévision publique un officier de l'armée.
Quelques heures plus tard, lorsque le couvre-feu était en vigueur, l'armée a donné l'assaut au palais présidentiel de Carthage dans lequel sont retranchés des éléments de la garde présidentielle de Zine el Abidine Ben Ali, selon une source sécuritaire tunisienne. Des habitants de Carthage ont également fait état de tirs dans ce secteur.
Alors que la nuit de vendredi à samedi avait été émaillée d'actes de vandalisme et de pillages, la capitale s'était pourtant réveillée dans le calme dimanche matin. Des comités de vigilance avaient organisé des rondes dans les quartiers.
"On n'a pas peur : les hommes protègent nos quartiers des miliciens armés qui sont là pour terroriser. Je me sens en sécurité", a témoigné Mouna Ouerghi, 29 ans, professeur d'université.
La situation s'est brusquement tendue en début d'après-midi : les policiers sont devenus de plus en plus nerveux, contrôlant systématiquement les véhicules.
Douze Suédois venus chasser le sanglier ont été pris à partie par une foule déchaînée, qui les a accusés d'être des "terroristes étrangers" en découvrant leurs armes.
La justice a annoncé dimanche l'arrestation de l'ex-chef de la sécurité du président tunisien déchu, le général Ali Sériati, qui a été officiellement accusé d'être le responsable des pillages et des exactions de ces derniers jours contre la population.
Plusieurs témoignages avaient attribué ces récentes violences à des membres de l'appareil sécuritaire liés à Ben Ali et cherchant à créer le chaos pour tenter de favoriser son retour. L'ex-président, cédant à la pression de la rue, a fui vendredi en Arabie saoudite.
L'ambassadeur démissionnaire de la Tunisie à l'Unesco Mezri Haddad a accusé dimanche M. Ben Ali d'avoir "prémédité l'anarchie avant son départ" du pouvoir vendredi et de "téléguider les opérations", dans un communiqué reçu par l'AFP.
"Je l'accuse d'avoir choisi la politique de la terre brûlée", a-t-il ajouté.
"Il n'y aura aucune tolérance, avec ceux, quels qu'ils soient, qui portent atteinte à la sécurité du pays", a déclaré dimanche soir le Premier ministre Mohammed Ghannouchi.
Un de ses neveux, Kaïs Ben Ali, a été interpellé à Msaken (centre), dans la nuit de samedi à dimanche avec dix personnes qui "tiraient en tous sens" à bord de véhicules de police, ont raconté des témoins.
L'ex-chef d'état-major français et ex-ambassadeur en Tunisie, l'amiral Jacques Lanxade, estime dimanche que "c'est l'armée qui a lâché" Ben Ali et qu'elle peut être un "élément stabilisateur" pour sortir du chaos.
"C'est l'armée qui a lâché Ben Ali quand elle s'est refusée - à l'inverse de la police du régime - à faire tirer sur la foule" pendant les manifestations de la semaine passée, affirme-t-il au quotidien Le Parisien.
Au Palais du gouvernement, le Premier ministre a consulté dimanche des représentants des partis politiques pour amorcer le processus de transition.
"La composition du nouveau gouvernement sera annoncée demain matin", a déclaré à l'AFP Maya Jribi, secrétaire générale du PDP, l'opposition légale la plus radicale en Tunisie, à l'issue de cette réunion.
"Il a été décidé de manière consensuelle d'écarter les partis pro-gouvernementaux", a-t-elle ajouté.
Tout en faisant état d'"importants progrès" dans ces consultations, le Premier ministre tunisien s'est toutefois montré plus prudent, se bornant à déclarer que le nouveau gouvernement serait "peut-être" annoncé lundi.
Le photographe franco-allemand de l'agence EPA Lucas Mebrouk Dolega, 32 ans, grièvement blessé vendredi à Tunis par un tir de grenade lacrymogène, était dimanche dans un état "extrêmement critique" selon sa famille, mais pas mort comme cela avait été annoncé dans la journée par plusieurs sources.
Imed Trabelsi, neveu de l'épouse de l'ex président, Leïla Trabelsi, a succombé à une blessure à l'arme blanche à l'hôpital militaire de Tunis, dans des circonstances non éclaircies, a appris l'AFP auprès de l'établissement.
C'est la première victime confirmée dans l'entourage immédiat du président déchu.
Imed Trabelsi avait été poursuivi sans succès en France pour s'être approprié le prestigieux yacht de Bruno Roger, l'un des dirigeants de la Banque Lazard et proche de l'ex-président français Jacques Chirac et de l'actuel chef de l'Etat Nicolas Sarkozy.
Le département d'Etat américain a donné son feu vert au départ des familles des membres de son ambassade à Tunis et recommandé à l'ensemble des Américains de quitter la Tunisie en raison des troubles actuels
.

Source El Watan / AFP

Le Pèlerin

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 06:57

«Nous sommes une société bloquée»

la-vie-en-algerie.jpg

 

«Nous sommes une société bloquée. Cette situation est causée par l’absence de perspectives pour la jeunesse qui est au bord de l’explosion», c’est ce qu’a déclaré hier, à Alger, Me Hocine Zehouane, président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH).

L’avocat a expliqué que «la ligue ne voulait pas se prononcer sur les derniers mouvements de protestation dans l’immédiat. Nous avons attendu le temps de réunir les donnés nécessaires, nous informer au maximum et apporter notre jugement sur la situation». Il a indiqué que «les gens voient l’Algérie comme un pays riche, mais elle est actuellement en train de fabriquer le chômage, la clochardisation et la précarisation d’une façon élargie, malheureusement».
Me Zehouane, qui animait hier une conférence sous le thème «Comprendre l’Algérie émeutière», n’a pas omis de tirer la sonnette d’alarme sur la situation en Algérie. Il a indiqué qu’«en ce moment, on essaie de réfléchir sur les fondements structurels de l’Etat qui provoquent aujourd’hui le désordre». Et d’expliquer que «l’Algérie était un pays sans stratification sociale, au lendemain de l’indépendance. La première génération de l’après-guerre de libération n’avait pas de problèmes d’insertion. La deuxième génération a commencé à rencontrer des problèmes d’insertion. Elle se retrouve dans l’impasse, avec la précarité et l’absence de perspectives».
Le conférencier a souligné que «depuis les événements de 1988, l’Algérie s’est retrouvée dans une situation émeutière. Ce qui montre que la société algérienne est bloquée. Elle n’offre plus de perspectives aux générations qui arrivent. Ces générations réagissent dans la confusion. Ce qui démontre ces émeutes qui se généralisent au niveau national». Selon le conférencier, le nombre d’émeutes depuis l’année dernière dépasse 10 000. Et de s’interroger : «Pourquoi l’Algérie produit-elle des émeutes ?». Il explique que «l’Algérie fonctionne d’une façon fermée. Elle n’a pas de mode de régulation pacifique des tensions sociales». Il a indiqué que «l’Algérie est économiquement bloquée.
Elle n’a pas une dynamique propre de production à cause de la rente pétrolière. «Cette situation cause des conséquences terribles à la société. Tout est centré autour des filières de l’importation», a-t-il ajouté. Selon un recensement établi en deux ans, le nombre d’importateurs a avoisiné les 40 000 au niveau national. Ce qui représente un importateur pour 800 habitants. Me Zehouane n’a pas manqué de tirer sur les barons de l’importation. «Les barons de l’importation ne vont pas supporter cette lecture faite par la ligue des droits de l’homme parce que c’est leur condamnation historique.» L’avocat préconise enfin «une garde constitutionnelle qui érigera en crime toute atteinte à l’esprit de la Constitution.

Il a plaidé aussi pour la constitution d’«une commission d’enquête qui lève l’équivoque sur les derniers événements ayant secoué l’Algérie». En conclusion, Me Zehouane a exhorté tous ceux qui détiennent un pouvoir d’initiative et de décision pour «anticiper sur la virtualité d’événements fâcheux incontrôlables dans notre pays qui peuvent mener à des situation dramatiques».
Source Le jeune indépendant Mohammed Zerrouk

Le Pèlerin

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 00:51

Allo Allo

coquins 3 Il n'y a plus d'enfants...!!!

Samedi matin, dix heures. Le patron doit absolument rejoindre son chef de service car il y a une panne majeure à l'usine. Il téléphone à la maison. C'est une toute petite fille qui répond :

- Allo...

- Est-ce que ton papa est là?

- Oui.

- Est-ce que je peux lui parler?

- Non.

- Pourquoi?

- Peux pas...

- Bon. Est-ce que ta maman est là?

- Oui.

- Bon. Je voudrais lui parler.

- Non.

- Pourquoi.

- Peux pas.

Inquiet et à la fois ulcéré, le patron se demande si les parents sont vraiment là. S'ils auraient laissé leur enfant seule à la maison.

- Dis moi, si je ne peux pas parler à ton papa et à ta maman, est-ce qu'il y a d'autres personnes à la maison?

- Oui.

- Qui?

- La police?

- Je veux leur parler...

- Non.

Il insiste.

- Je veux parler aux policiers.

- Non.

- Pourquoi?

- Est-ce que tu me jures de ne pas le dire?

- Oui, oui.

- C'est parce qu'ils me cherchent. Je suis dans la garde-robe. Hi, hi, hi.

Le Pèlerin

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 00:29

Activité physique et régime méditerranéen, bons pour lutter contre la maladie d'Alzheimer

Les personnes âgées adoptant un régime méditerranéen régulier, à base de fruits, de légumes et de poissons, et ayant une activité physique intense, aurait moins de risque de contracter la maladie d'Alzheimer. Selon une étude publiée dans le Journal of American Medical Association, les risques diminueraient de près de 60%, plus l'activité est importante et plus le régime méditerranéen est suivi.
L'étude a porté sur 1.880 personnes âgées (77 ans en moyenne), habitant la ville de New York aux Etats-Unis, ne présentant aucune démence au début de l'étude. Pour chacun d'entre eux des mesures de leurs états neurologique et neuropsychologique ont été effectuées durant une année et demie entre 1992 et 2006. Les chercheurs ont également évalué leur degré de suivi d'un régime méditerranéen et leur condition physique, notés de 0 à 9.

Chacune des personnes ont été suivies en moyenne durant 5,4 années. Seules 282 d'entre elles ont développé la maladie d'Alzheimer.
Les résultats de l'étude ont montré notamment que les personnes ayant une activité physique intense avaient entre 37 et 50% de risques en moins de développer la maladie d'Alzheimer, que ceux qui n'avaient pas d'activité physique. Quant aux personnes suivant un régime méditerranéen, le taux varie entre 32 et 40%.

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 00:28

Les Acteurs de la Paix

 

A une époque où l’on voit les gens s’entre-tuer, à une époque où les médias cherchant à faire de l’audience et ne vous diffusent presque exclusivement que de la violence; à une époque où parler de paix et de non violence porte à sourire. A une époque où l’on ne pense qu’à glorifier nos morts tombés au champ d’honneur et qu’il est parfois tabou de parler des hommes de paix bien souvent qualifiés de traîtres. 

A une époque où il est plus facile de faire la guerre que de faire la paix. A une époque où l’on ne peut plus parler de paix, voire se mettre d’accord sur l’histoire tant les sujets sont sensibles vis à vis de l’opinion.. 

J’ouvre une rubrique intitulée « Les Acteurs de la Paix»…Oh certes les héros d’une période n’auront pas toujours été des Saints car les hommes comme les choses ne sont ni noirs ni blancs mais sont souvent gris; l’essentiel sera ce qu’aura retenu l’histoire. 

 Quiconque voudra porter son témoignage voire sa contribution sera le bienvenu dans ce blog… 
A bientôt donc 
Le Pèlerin

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 09:34

Algérie - Ghardaïa, capitale du M'Zab

La ville

 

Les personnes vivant dans ce secteur appartiennent principalement à une section de musulmans connue sous le nom de Mozabites

 Située entre Laghouat et Goléa (Algérie).La légende raconte qu'une jeune fille du nom de DAÏA, abandonnée de tous parce qu'elle était enceinte, vivait solitaire dans une grotte. Le cheikh Sidi Bou Gdemma passait par là et, voyant de la fumée au-dessus de la grotte, s'arrêta. Séduit par la beauté de la jeune fille, il la demanda en mariage. Et tous deux fondèrent la ville de Ghardaïa "Grotte de Daïa". Ghardaïa, aujourd'hui la capitale du M'Zab, fut la dernière bâtie des villes de la Pentapole (en 1048).

 A partir du 9ème siècle, cette région très peu peuplée devint le refuge des Ibadites, Wahabites, Berbères et Arabes. 

 On y trouve les 7 oasis du M'Zab

 Ghardaïa, Mélika, Béni-Isguen, Bou Noura, El-Atteuf, Guerrara, Berriane 

 Cette ville représente un attrait pour le Touriste

 -Son architectures, 

 -Ses rues exceptionnelles?. 

 Ses habitants très attachés aux traditions, à la religion et aux pratiques,

 -Le mariage traditionnel Muzabit , un mariage religieux, 

 -Sa culture, 

- Ses écoles coraniques, 

et surtout par sa vallée?. 

 Cette dernière fut désigne en 1982 comme patrimoine mondial http://whc.unesco.org/pg.cfm?cid=31&id_site=188 

 http://lexicorient.com/algeria/mzab.htm 

 et par son souk très connu au niveau national...voir ci-dessous

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source «Forum Algérie, 

Le Pèlerin

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 09:27

Société - Démocratie et Autoritarisme dans le monde arabe

democratie

 

A la suite des récents évènements de Tunisie, j’ai déniché ce vieil article qui peut nous éclairer sur les difficultés de développement de la démocratie en Afrique

Début de citation

La démocratie a enregistré une progression impressionnante au cours du dernier quart du XXe siècle, supplantant dans son élan libéral des régimes autoritaires et parfois même totalitaires, invariablement civils ou prétoriens, « progressistes » et « réactionnaires ».

L’ainsi nommée « troisième vague » de démocratisation, lancée en 1974 par la « Révolution des œillets », a eu raison, chemin faisant, des systèmes autoritaires d’Europe (du sud et de l’est), d’Amérique latine et d’Asie (du sud-est) ; l’effondrement de ces derniers ouvrant le champ, sous l’impulsion de la société civile, à la mise en œuvre de processus de transition démocratique. Si l’on en croit les données chiffrées du Programme des Nations unies pour le développement (de 2002), le nombre des systèmes réfractaires aux règles du gouvernement démocratique serait même descendu à trente seulement(1). Un constat irréfragable s’impose ici avec netteté par-delà les réserves que l’on peut émettre à l’endroit de ce bilan de la progression démocratique : la résilience des régimes autoritaires arabes. En effet, aucun système de gouvernement de cette région du monde, qu’il soit « républicain » ou monarchique, tenu sous la férule d’un roi ou d’un raïs, de l’armée ou de la police, ne s’est sérieusement engagé dans un processus de transition démocratique. Les trajectoires différenciées de ces régimes ont non seulement apporté un démenti insolent à la prétention universelle de la démocratie, mais fait apparaître leur redoutable durabilité. Les gouvernants arabes dits « progressistes » (et leurs rhétoriciens) affirmaient pourtant, on s’en souvient, que la tutelle autoritaire par eux exercée sur les peuples au lendemain des indépendances n’était qu’une « parenthèse temporaire » censée, par le développement accéléré qu’elle autorisait, préparer la maturation de la démocratie... Quarante ans après, le verdict de l’histoire est atterrant : la persistance des régimes autoritaires sur les décombres fumants des « expériences de développement ». Les dirigeants arabes, sommés au lendemain de l’effondrement du Mur de Berlin d’acquitter tribut à la globalisation des standards démocratiques, se sont dotés de nouveaux accoutrements : parlements à deux chambres, pluripartisme, « élections pluralistes », discours sur la « bonne gouvernance », etc. La nouvelle formule politique présente quelques avantages ; elle a permis aux régimes, qui jouaient leur survie politique, d’offrir de nouvelles avenues de participation, de coopter les contre-élites et de gagner la respectabilité internationale. Le modus operandi, fait d’élections sans enjeux d’alternance, d’opposition de palais (royal ou présidentiel) et de relations de patrons à clients, leur assure en outre la préservation de leurs principaux traits autoritaires : ceux, pour reprendre Juan Linz — le politologue qui a fondé le concept d’« autoritarisme » — de pouvoirs d’Etat concentrés dans l’escarcelle d’individus ou de groupes qui se préoccupent de soustraire leur sort politique aux aléas de l’imputabilité (accountability) publique et du jeu institutionnel concurrentiel. Or, sur ces points, déterminants entre tous, les modes de gouverner adoptés par Etats arabes convergent pour illustrer la métaphore du Guépard de Lampedusa : il faut que tout change... pour que tout reste en place. Les replâtrages, s’ils assurent la continuité des systèmes par-delà le changement, s’avèrent cependant impuissants à guérir la plaie béante du corps social et politique : celles de la représentation politique, et plus foncièrement encore des fondements de la polite. Les symptômes du « mal arabe » ne trompent pas. Par le bas : crise de légitimité, défection massive, émeutes itératives, répression des opposants, formation de contre-sociétés, diffusion de la corruption, violence politique, harraga (forme paroxystique de la défection), etc. Par le haut : les élites gouvernantes arabes, percevant uniment leurs peuples comme une source d’insécurité, répondent avec un répertoire d’actions qui comprend nolens volens autocratie, clientélisme politique, échange corrompu, usages politiques des symboles inusables du Tawhid et de la Fitna pour justifier, qui son statut de commandeur des croyants, qui sa présidence à vie, qui l’invention de la « jumlukiyya » (oxymoron signifiant le mélange des genres entre république et monarchie, jumhuriyya et malakiyya). Ces indices, qui ne trompent plus, présentent a priori les ingrédients sinon d’une « situation révolutionnaire » à tout le moins d’un « changement de régime ». Il n’en est pourtant rien. Ici surgit alors une interrogation irrévérencieuse : pourquoi ces configurations sociales, que d’aucuns qualifient d’explosives, ne débouchent-elles pas, dans cette région-là du monde, sur un changement démocratique ? La question, à y voir d’un peu plus près, n’a de pertinence que rapportée à un référent implicite, celui de la globalisation démocratique. Y aurait-il, en la matière, un « exceptionnalisme arabe » ? L’énigme obsédante de la résilience des régimes autoritaires arabes, en prenant à contre-pied les « prophéties auto-prédictives » de « la lutte des classes » et du cycle vertueux « marché-démocratie », impose de remettre les concepts sur le métier. Plusieurs thèses ont été avancées pour tenter de résoudre ce problème de connaissance. La controverse académique oppose plusieurs courants, tandis que le sujet a remis au goût du jour les vieux clichés sur la « mentalité arabe »... C’est dans ce contexte, brossé à grands traits, que s’inscrit la réflexion de Abdellah Hammoudi sur l’autoritarisme dans les sociétés arabes2. Son ouvrage Maîtres et disciples, qui a fait date, dégage, à partir de l’examen approfondi du cas marocain, un modèle d’intelligibilité qui ambitionne d’interpréter le fait autoritaire dans l’ensemble des pays arabes. Abdellah Hammoudi entame sa réflexion en pointant ses critiques à l’égard du concept, forgé, dix ans plus tôt, par Hisham Sharabi : le néo-patriarcat3. Le concept de Sharabi renvoie comme l’on sait à une « formation historique concrète » marquée par le capitalisme dépendant, l’éthos d’une « classe sociale hybride » (la petite bourgeoisie) et la prédominance d’une « culture monologique » qui, tout en manipulant la raison, abhorre l’esprit critique. Le néo-patriarcat est un « trait psychosocial » qui se caractérise par la « prédominance du Père ». L’Eta néo-patriarcal ne serait sous cet angle qu’une version modernisée du « sultanat patriarcal traditionnel ». Le constat d’une « toute puissance du patriarcalisme » soutenu par Hicham Sharabi ne tient pas compte, d’après Abdellah Hammoudi, de « la précarité et l’instabilité croissantes des normes ». La démarche que préconise l’auteur de Master and Disciple « cherche à conjurer les dangers de l’essentialisme et son corollaire bien connu : l’usage anti-historiciste de l’histoire ». Le point de départ de son analyse réside dans la relation au chef : « Partout les individus se montrent capables de deux attitudes diamétralement opposées : quand ils sont en position subalterne, c’est la soumission humble qui très souvent confine à l’obséquiosité ; par contre, en situation de commandement, ils entendent se faire obéir de façon absolue [...] Tout se passe comme si en chacun coexistait deux personnalités dont les traits et les comportements se contredisaient terme à terme, et surtout comme si l’une comprimant l’autre, en fait préparait son surgissement. » Ce schème de l’ambivalence et de l’inversion soumission-rébellion serait à l’œuvre dans la relation de chef à subalterne qui structure l’ordre bureaucratique et politique moderne. L’auteur soutient la thèse selon laquelle les pouvoirs autoritaires dans les sociétés arabes reposent sur le schème culturel religieux du maître-disciple (shaykh/murid). Les rapports mystiques du maître-disciple correspondent aux voies initiatiques d’accès au magistère, à la baraka. Le candidat à la sainteté se soumet au maître jusqu’à épouser les figures symboliques de la « féminisation ». Cette soumission est cependant temporaire ; elle se rompt avec la conquête, par le nouveau maître, d’une autorité concurrente à celle de son initiateur.

Début de citation

Source El Watan Abdellah Hammoudi, professeur à Princeton University

Le Pèlerin

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 09:10

Humour - Trop amoureuse?

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C'est une petite vieille encore très amoureuse de son mari.

Malheureusement, papi n'arrive plus à la satisfaire. Alors elle se décide à consulter le médecin pour le cas où il pourrait faire quelque chose pour papi.

S'étant fait expliquer la situation, le médecin réfléchit un peu et répond à mamie:

- Écoutez, je pense que je peux faire quelque chose pour vous, mais attention, c'est un médicament sans A.M.M. et vous l'utiliserez sans garantie. Comme il se révèle assez puissant à l'usage, vous vous contenterez de lui verser 3 gouttes dans sa soupe avant d'aller dormir.

Mamie est toute contente d'avoir enfin de quoi remettre papi en selle; elle remercie le médecin et rentre chez elle.

Deux semaines plus tard, le médecin revoit la mamie et lui demande comment le traitement a marché.

Mamie se met à rougir, sourit et dit :

- Oh Docteur, je m'en veux : j'ai mis 30 gouttes au lieu de 3 dans sa soupe... Maintenant j'aurais besoin d'un antidote pour qu'on puisse fermer le cercueil !

Le Pèlerin

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