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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 09:00

En attendant ses enfants prodigues, l'Algérie est-elle une terre d'accueil ?

la-vie-en-algerie.jpg

 

D'un côté, ce sont les patrons qui sont embarrassés face à la difficulté de trouver une main-d'œuvre qu'ils déplorent non qualifiée, d'un autre ce sont les pouvoirs publics qui se plaignent de l'absence de technologie de pointe et souffrent de la fuite de cerveaux. Aucun mécanisme idoine à même de réconcilier les deux parties n'est venu à ce jour. Pourtant, tout indique que l'élément catalyseur existe et est bel et bien algérien mais a préféré les chemins de l'expatriation. Cela profite à d'autres pays qui tirent un bénéfice de cette diaspora algérienne. A titre d'exemple, et sur les 25 pays fournisseurs d'immigrants au Canada, l'Algérie occupe la troisième place. Notre pays est devenu un véritable réservoir de compétences bon marché pour les pays développés. Ce phénomène de fuite touchait, dans les années soixante-dix, les Algériens formés à l'étranger. Désormais, cela s'est étendu aux cadres et universitaires formés en Algérie. L'hémorragie est telle que le pays semble se vider de sa matière grise. Des dizaines de milliers de cadres, intellectuels et scientifiques ont préféré s'installer sous d'autres cieux, plus cléments et où il leur est permis de vivre une vie décente et digne de leurs efforts. Ils sont  plus de 100 000 à avoir choisi de s'établir en Europe et en Amérique du Nord, où ils travaillent dans la recherche, la médecine et l'industrie. Ce sont aussi plus de 3 000 informaticiens, plus de 40.000 chercheurs et 7000 médecins à rechercher leur eldorado. Un peu plus de 3000 chercheurs et scientifiques ont préféré s'établir quant à eux aux USA. L'Institut national de la statistique et des études économiques français a recensé 99 000 chefs d'entreprise d'origine algérienne en Europe, dont une majorité en France. Ils emploient environ 2,2 millions de personnes et leur chiffre d'affaires global consolidé dépasserait les 15 milliards d'euros. L'hémorragie continue sous les yeux hagards de nos responsables. Beaucoup d'experts reconnaissent que le tissu industriel algérien nécessite une mise à niveau technologique, managériale et d'expertise. Cela incite à faire appel à cette même diaspora. Mais comment susciter l'engouement de cette communauté et transformer les ressources humaines vivant hors des frontières en ressources réelles ? Comment donc rendre possible l'intégration de ces cadres et les initier à la participation au développement national ? Quelles mesures a-t-on prises pour intéresser ces cadres à venir se réinstaller en Algérie et assurer ainsi le transfert de technologie tant recherché. Les expériences passées ont été décourageantes pour plus d'un Algérien téméraire et mu par la fibre patriotique qui a tenté le retour au pays mais qui l'a appris à ses dépens.  Notre pays qui attend son enfant prodigue est-elle en mesure de le choyer et ne pas le broyer ?

Source Le Maghreb Azzedine Belferag

Le Pèlerin

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 09:00

Albert Camus ou le grand alibi de l’écriture

etranger le plus lu de jeunes 

C’est Une histoire originale filée dans une trame romanesque passionnante et passionnée, dans un style délié, qui se prête à une lecture très fluide.

Il est des romans qui se trouvent dans une intertextualité consciente avec d’autres textes, comme il en est de leurs auteurs qui entendent dialoguer avec d’autres écrivains, et c’est à travers la mise en procès de cette démarche dans l’écriture romanesque, que se décèlent les véritables raisons de cette confrontation des mots et des maux. Ainsi, en est-il du dernier roman de Grine qui trouve dans l’alibi camusien les ressorts de l’écriture. L’histoire est celle d’un homme en quête d’un père qu’il a toujours connu, mais qu’il voudrait reconnaître d’une reconnaissance posthume, comme si les pères ne pouvaient renaître dans les cœurs et la vie des fils qu’au lendemain de leurs funérailles. Ainsi est «Parfum d’absinthe» de H. Grine. Une histoire originale filée dans une trame romanesque passionnante et passionnée, dans un style délié, se prêtant à une lecture très fluide.

Dans Un Parfum d’absinthe, pourtant, l’écriture romanesque tisse une intrigue en trompe-l’œil. Une intrigue dont l’évolution vers son issue fatale, c’est-à-dire la fin de l’histoire, ne doit pas nous cacher des réalités, des questions, des peintures qui sont au moins aussi intéressantes que cette histoire et qui se formulent parfois sur le ton de la plaisanterie cynique, parfois sur le ton le plus grave, noyées qu’elles sont dans un tableau familial banal ou dans un dialogue intersubjectif, somme toute, d’une quotidienneté si familière. Un Parfum d’absinthe associe, d’un seul tenant, des préoccupations intellectuelles de portée littéraire, politique et sociale, et des scènes de vie où se meuvent des personnages accrochés à des ambitions matérielles. Il nous emmène dans l’univers d’Albert Camus, nous donnant l’impression d’avoir effectué un voyage sans retour, loin de la cacophonie sociale et des convoitises familiales, puis nous ramène, moyennant une digression que seul le roman permet, à l’effervescence du café où s’adore le football, à l’ambiance funéraire dans la grande maison du défunt père, au lycée où, au lieu de ferveur pédagogique, nous entendons et lisons la sottise et l’intrigue bureaucratique...Bref, le roman est un perpétuel mouvement; il est d’abord mobilité dans l’espace qui participe de la dynamique dramatique de l’intrigue et qui jalonne les grands moments du roman, et mobilité dans la perception, avec un personnage, certes constant, mais dont l’expérience mûrit comme s’il vivait un voyage initiatique. Singulièrement, cette intrigue qui fonde le roman et qui procède d’une quête de la vérité, doit d’exister grâce à un grossier mensonge dont l’artisan n’est autre que l’héritier de l’autorité paternelle. Coup d’œil ou coup de pied magistral, c’est selon, dans l’assise confortable de l’autorité paternelle et patriarcale. Voilà ce que commet le principal personnage, d’ailleurs, qui ne manque pas de fustiger, à maintes reprises, y compris quand on croit déceler chez un de ces pères des signes d’autorité positive, l’auteur semblant vouloir (en tout cas, il le fait), à travers une relation au père chaotique de son personnage, faire une peinture réaliste et tout autant critique du père dans toutes les acceptions sociales et politiques du terme. Le tout laisse découvrir, avec effarement, la grande rupture générationnelle et le décalage formidable qui s’impose de plus en plus entre les aspirations des deux générations. Les sujets touchés dans le roman de Grine paraissent graves quand on les approche avec l’instrument de la lecture critique, mais ils sont, dans Un Parfum d’absinthe, dilués dans une intrigue amusante, originale qui ménage une place importante aux femmes, qu’elles soient mères, filles, soeurs, épouses ou amantes. Une place aussi à l’amour, à l’intégrité, au désintéressement matériel et charnel et à d’autres valeurs qui tendent à disparaître, avec cette fois-ci, un héros de Grine qui n’est pas un Haouès, encore moins un Hassoud. Pour le laisser découvrir, ne dévidons pas tout l’écheveau et invitons à lire le livre en espérant que l’auteur, à moitié muet, et les lecteurs à moitié sourds sachent mener, sur le chemin de la reconnaissance mutuelle, un dialogue juste.

Source L’Expression Madjid Bekkouche

Le Pèlerin

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 08:50

Algérie - Garantie du service minimum à l’occasion des fêtes : Un nouveau texte de loi sur la table du gouvernement

fete de l aid el adha

 

Le calvaire dont souffrent les citoyens à l’occasion de la célébration de fêtes, en raison de l’absence des offres commerciales et administratives, devra se dissiper à la faveur d’une nouvelle loi en gestation portant sur la garantie obligatoire du service minimum à l’occasion de ce genre de circonstances. Le projet a été soumis au secrétariat général du Gouvernement en attendant d’avoir l’aval du conseil du Gouvernement et du conseil des ministres, a fait savoir, hier, M. Farouk Tifour, chargé de communication auprès du département de M.Mustapha Benbada. Il s’agit d’un travail de réflexion consensuel entre plusieurs départements ministériels, dont l’Intérieur et les Collectivités locales, et notamment le Commerce, premier concerné par ce volet, qui n’était pas bien pris en compte, dans la législation nationale et surtout dans le cadre des dispositions de la loi sur la protection du consommateur et la lutte contre la fraude, explique, notre interlocuteur, contacté par téléphone. Plus question, de ce fait, que les commerçants imposent leur loi. La culture et les pratiques qu’ils ont longtemps fait perdurer doivent prendre fin, a-t-il dit, en reconnaissant effectivement que cette question se pose chaque année, comme constaté cette fois-ci durant l’Aïd El Adha que ce soit au niveau d’Alger ou les autres wilayas. La nouveauté, donc, s’articulera autour de l’obligation d’assurer des permanences à l’occasion de ces événements, sous peine de subir les foudres des autorités locales, en vertu de ce nouveau projet de loi. Après avoir enregistré des doléances récurrentes en ce sens, il a fallu légiférer et passer à l’acte afin de rassurer le citoyen consommateur, qui se trouve contraint à chaque fois de s’approvisionner quelques jours avant l’Aïd au risque de manquer de tout puisque les commerçants ont décidé à leur guise de fermer boutique. M. Tifour explique cependant que ce projet de loi a tenu compte de l’homogénéité de ses dispositions avec les autres lois en vigueur, de façon à ne pas tomber dans l’amalgame et la confusion. Ce projet, dont la grande partie est initiée par le département du Commerce, devra de ce fait instaurer une nouvelle organisation de l’activité commerciale, en imposant aux commerçants et aux détaillants d’assurer le service minimum en fonction d’un calendrier d’ouverture des locaux commerciaux fixé par la tutelle, en vue de garantir l’approvisionnement aux citoyens. Il est question beaucoup plus de forcer la main à ces acteurs commerciaux pour répondre à un devoir, plutôt qu’à une obligation.

Source Horizons Karima Alloun.

Le Pèlerin

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 08:49

Algérie – Football - Programmation des matches des Verts - Le cafouillage de la FAF

ballon de football

 

A quelques mois seulement du déterminant Algérie – Maroc, décisif pour la qualification à la phase finale de la CAN 2012, le moins que l’on puisse dire c’est que le temps n’est pas du tout à la sérénité. Aussi bien sur le plan des performances des Verts, qui ne gagnent plus, qu’au niveau de l’instance qui gère notre football et qui semble toujours cafouiller dans le choix des adversaires pouvant donner la réplique aux Verts dans les joutes amicales.

En effet, alors que l’équipe nationale a gagné en notoriété depuis sa qualification au Mondial sud-africain, après le match héroïque d’Oum Dourmane face à l’Egypte, il y a à peine un an, du côté de Dely Ibrahim, on a toujours privilégié l’option de livrer des confrontations amicales face aux nations nettement moins nanties que l’Algérie. Ce choix édicté par l’ancien sélectionneur national, Rabah Saâdane, et qui semble devenir une règle aujourd’hui, a toujours trouvé l’appui du président de la FAF, Mohamed Raouraoua. Emirats arabes unis, Gabon, Luxembourg, voilà les adversaires du mondialiste, pourtant considéré comme l’un des meilleurs teams du continent africain. L’instance du football algérien s’est même empressée, il y a quelque temps, de programmer un match amical face à la Tunisie pour la date du 9 février prochain, une rencontre qualifiée de grande répétition avant le big match du mois de mars devant le Maroc. Cette confrontation devait même avoir lieu, une première fois, à Tunis avant que le coach Abdelhak Benchikha n’affirme que cette rencontre se jouera bel et bien à Alger et non à Tunis. Aujourd’hui, on se demande quelle serait l’utilité d’un tel match, surtout que les Tunisiens viendront à Alger avec une équipe fortement remaniée. La raison en est simple : les internationaux qui composent l’équipe tunisienne et dont la majorité joue dans le championnat tunisien, seront appelés à représenter leur pays au Soudan, pour le compte de la CHAN 2011. Même le coach Bertrand Marchand ne fera pas le déplacement d’Alger, puisqu’il aura la tâche de driver son équipe. Du coup, c’est l’Algérie qui perd au change, et on se demande comment cela a pu échapper aux responsables de la FAF, surtout que tout le monde savait, depuis plusieurs mois déjà, que la compétition de la CHAN aurait lieu du 4 au 25 février 2011. Le bon sens voudrait aujourd’hui que l’on annule purement et simplement cette confrontation et qu’on la remplace par un autre match face à une sélection qui viendrait jouer en Algérie avec tous ses internationaux afin de donner une vraie réplique aux Verts. Ceci pour permettre au coach national, Abdelhak Benchikha, de se faire une idée plus précise sur les forces et faiblesses de son groupe et de préparer un plan d’attaque pour le match du 25 mars face au Maroc.

Et de grâce, messieurs de la FAF, épargnez-nous des adversaires comme les Emirats arabes unis et le Luxembourg, qui ont fini par aspirer notre football vers le bas au lieu de le tirer vers le haut !

Source Le Jeune Indépendant Farouk B.

Le Pèlerin

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 08:40

Le grand projet d’alimentation en eau potable de Tamanrasset, à partir de la nappe d’In Salah sera livré en mars prochain

eau tamanrasset

 

Le grand projet d’alimentation en eau potable de Tamanrasset, à partir de la nappe de In Salah et dont le coût de réalisation s’élève à un milliard de dollars, sera livré en mars prochain, a indiqué Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau,  hier, lors de sa visite dans la wilaya de Tizi Ouzou.

«Ce projet gigantesque, qui a été réalisé sur une distance de 775 kilomètres, sera terminé au plus tard fin mars prochain. Il permettra de soulager la population de cette région du sud du pays», a souligné M. Sellal. Notons que ce mégaprojet prévoit de couvrir les besoins en eau potable des habitants de Tamanrasset ainsi que ceux des régions périphériques, à raison de 50 000 m3 par jour dans un premier temps, pour atteindre dans un second temps 100 000 m3/jour à l’horizon 2040.

Durant la même visite, le ministre a également procédé à la mise en service du projet de transfert des eaux du barrage de Koudiate Asserdoune vers le versant  sud de Tizi Ouzou, au profit de 14 communes de Draâ El Mizan, Boghni et Ouadhias et des localités du nord de Bouira.

Cette infrastructure hydraulique, située à Oued Isser, dans la commune de Maâla (15 km au sud de la daïra de Lakhdaria, wilaya de Bouira) est d’une capacité d’emmagasinement de 640 millions de mètres cubes. Réalisé par le groupe français Razel, le barrage de Koudiate Asserdoune est destiné aussi à l’alimentation en eau potable des populations de M’sila, Médéa et de la nouvelle ville de Boughzoul. Par ailleurs, M. Sellal a affirmé que les régions du nord de la wilaya de Tizi Ouzou comme Aghribs, Azeffoun et Iflissen seront  alimentées à partir du barrage de Taksebt en juillet 2011. S’agissant des autres projets de son secteur, le ministre des Ressources en eau a précisé que l’étude du barrage de Sidi Khelifa, dans la daïra d’Azeffoun, est achevée. Une société turque a été choisie pour entamer les travaux de cette infrastructure hydraulique.

Source El Watan Hafid Azzouzi

Le Pèlerin

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 08:28

Les années se suivent et se ressemblent.

algerie-penurie.jpg

 

Il ne se passe pas une semaine, un mois, une saison sans que l’on connaisse une pénurie. Aujourd’hui, c’est celle du lait avec un problème de poudre qu’on nous jette aux yeux pour qu’on ne voie pas ce qui se trame autour de cet aliment vital.

Les longues chaînes d’attente devant les épiceries nous replongent dans un passé qu’on croyait révolu.

Et il s’avère que même à l’ère de la mondialisation, les pénuries collent à la peau de notre quotidien.

Les premières distorsions

Au lendemain de l’Indépendance, des pénuries stratégiques liées à un mode de gestion spécifique étaient encore aggravées, sur le terrain, par la spéculation.

Nous avons tous, un jour ou l’autre, souffert d’une pénurie. Nous les avons toutes gardées en mémoire et prétendre le contraire serait une aberration. Notre pays serait-il frappé de fatalité ou pire de malédiction ? La question mérite d’être posée. La réponse est bien évidemment non. Mais à bien y réfléchir, plutôt oui si l’on considère la politique mise en place, responsable directement ou indirectement de cette distorsion.

Au lendemain de l’Indépendance, tout était à refaire et avec très peu de moyens. Le système socialiste adopté alors tambour battant et qui devait nous sortir de la «mouise» coloniale s’avérera, à l’épreuve du temps, un frein à notre décollage économique. Les importations se feront au compte-gouttes au vu de nos maigres moyens financiers, d’autant que l’exploitation de nos richesses minières, du pétrole entre autres, était encore à ses premiers balbutiements. Résultat immédiat : on manquait de tout et pour être plus précis, il n’y en avait pas assez pour tout le monde.

Les premières pénuries ont commencé à surgir avec tout ce qu’elles ont engendré comme réflexes de débrouille. Ce sera pour un temps le sport national. A l’époque, la distribution était aléatoire et ne tenait compte ni des capacités de stockage, ni des besoins réels de consommation, encore moins des capacités de transport. On imagine aisément le calvaire vécu.

Pis encore, aucun filet de sécurité n’était prévu pour assurer l’approvisionnement en produits de première nécessité, en cas de fluctuation ou de hausse des prix sur les marchés internationaux.

Ces pénuries stratégiques liées à un mode de gestion spécifique étaient encore aggravées sur le terrain par la spéculation. Plus le produit était difficile à trouver, plus il devenait rare car stocké dans des dépôts, et plus il était cher puisque vendu au marché noir.

La conjonction de tous ces facteurs a fini par déséquilibrer les marchés et créer des pénuries factices contre lesquelles, aujourd’hui encore, on continue de se battre avec pugnacité.

Heureusement qu’en comparaison avec les années 80, les différents secteurs commencent à se stabiliser en épousant des normes enfin admises de tous.

«Pas de cigare, pas de beurre»

Dans les années 70, l’Algérie avait connu une grave pénurie de beurre. Suivra celle de l’Omo, unique détergent vendu à l’époque.

La première grande pénurie à avoir touché le pays, la pénurie historique, et qui devait prendre une tournure politique, est celle du beurre dans les années 70. A cette époque, le Président Boumediene n’avait qu’une seule idée en tête, remettre le pays au travail. Pour cela, il distribuera aux régions déshéritées des milliards de dinars pour leur permettre de se hisser au niveau des autres wilayas. C’est après avoir présidé son meeting à Saïda dans le cadre du programme spécial qu’il venait de lui accorder, qu’il lira sur la route le menant à l’aéroport d’Oran cette revendication qui en disait long sur la grogne populaire, sourde, mais bien réelle : «Pas de cigare, pas de beurre» Pourquoi le cigare ? Petit rappel. Le chef de l’Etat, qui était un homme sobre et bien soigné, avait en fait un péché mignon : les cigares de La Havane qu’il fumait avec volupté et qui seyaient parfaitement à son rang et à son statut de leader. Que reste-t-il aujourd’hui du défunt Boumediene dans l’imaginaire populaire, indépendamment de son aura, de son charisme et de son œuvre qu’il a consacrée exclusivement à son pays ? Sans aucun doute le souvenir de son burnous dont on disait qu’il protégeait la révolution et son éternel cigare. Voilà pourquoi des opposants téméraires avaient osé, ô sacrilège, écrire sur le bitume ce dazibao, considéré comme contre-révolutionnaire dans le contexte que traversait l’Algérie.

Une autre pénurie, celle des détergents, donnera du fil à retordre à bien des ménages. L’Omo, seul produit de lavage connu des Algériens à l’époque, finira par disparaître lui aussi. Du jour au lendemain sans crier gare. Il sera par la suite distribué au compte-gouttes et discrètement, dans les souks-el-fellah, à une clientèle triée sur le volet.

Il fallait montrer patte blanche ou arguer d’une position importante dans le parti unique pour s’en procurer. Ceux qui habitaient les zones frontalières n’avaient qu’une seule solution : s’approvisionner auprès des «cabistes» (vendeurs informels qui transportaient leurs produits dans un cabas) ou des trabendistes, au prix fort bien sûr. Et comme nous n’étions pas au bout de nos peines dans cette Algérie si paisiblement socialiste et où il était écrit qu’une pénurie en cacherait toujours une autre, un troisième casse-tête donnera des sueurs froides aux responsables de la logistique nationale : l’absence d’œufs sur les marchés.

Le secteur privé inexistant alors, les pouvoirs publics décident d’importer des œufs à coups de milliards de dollars de... Bulgarie. Ils arriveront par cargos à l’aéroport d’Alger. Un fellah dira, pour décrire une situation plus qu’alarmante : «Nos poules sont-elles devenues stériles par hasard ou sont-ce nos coqs qui ont été castrés ?»

«Tee time» pour les adeptes de café

Envolée n Nombreux sont les consommateurs qui ont été obligés de recourir au système D pour s’approvisionner en café qui avait subi une pénurie sans précédent.

Dans les années 80, le café avait littéralement disparu de nos rayons. Malgré toutes les explications fournies par les responsables du commerce, qui n’ont d’ailleurs convaincu personne, de nombreuses familles se sont mises à l’heure anglaise, celle de boire du thé à la place de la bonne tasse de café habituelle. Certains ont expliqué cette pénurie par l’envolée du prix du café sur les principales places du marché mondial, entre autres celui du Brésil et de la Côte-d’Ivoire. D’autres ont affirmé que la cause se trouvait dans le réajustement du prix par les torréfacteurs.

L’on se souvient que nos mères et grands-mères envoyaient, la mort dans l’âme, leurs petits-enfants au café maure du quartier pour remplir une thermo de café. Certains salons, imprévoyants, ont même vu leur activité et, par ricochet, leur chiffre d’affaires se réduire de moitié. Bref, des consommateurs, obligés de recourir au au système D pour s’approvisionner, ont été livrés durant presque un mois à la cupidité et au diktat des revendeurs.

Mais bien avant cette cassure dans un circuit de distribution qui a toujours manqué de vision et dont les failles sont systématiquement imputées aux spéculateurs étrangers, c’est la pomme de terre qui allait déserter nos tables.

Les féculents avaient pratiquement disparu des marchés. Et même dans les régions réputées grandes productrices, comme celles de Mascara et de Aïn Defla.

La révolution agraire n’était pour rien dans cette situation, quoique ses détracteurs, très zélés, aient affirmé le contraire. En fait, cette pénurie était due à un blocage au niveau de infrastructures de stockage, qui étaient à l’état embryonnaire, et à un manque de semences.

Ces explications d’ordre technique ne réussiront néanmoins pas à remplir la marmite, on s’en doute, des citoyens.

Ces derniers ont été finalement contraints, une fois de plus, de faire appel à leurs réseaux personnels d’autant que le féculent, et surtout la pomme de terre, fait partie des aliments de base des Algériens.

Cette culture de la pénurie s’est, depuis cette époque de «disette», tellement ancrée dans les esprits que plus personne ne s’est étonné de la voir atteindre tous les secteurs.

Les différents programmes économiques lancés sur le terrain, triennaux, quadriennaux ou sectoriels, ont provoqué une telle tension sur les matériaux de construction que de nombreux chantiers se sont arrêtés carrément d’où leur réévaluation. Si ce n’est pas le fer qui manquait, c’était le rond à béton qui était introuvable, sinon le gravier ou le sable.

C’est ainsi que des spéculateurs véreux ont réussi à amasser des fortunes colossales, profitant de l’anarchie et du commerce informel.

Le phénomène s’étendra et fera même des émules ! En effet, dans les administrations, on voyait des fonctionnaires malhonnêtes profiter de la raréfaction de certains documents pour se remplir les poches.

A titre d’exemple, des formulaires de chèques-secours, en rupture de stock dans de nombreux bureaux de poste, avaient été photocopiés et vendus au noir 10 DA pièce...

Oujda, ville préférée des Algériens !

Commerce n La ville d’Oujda a longtemps été prisée par les touristes algériens, non pas pour ses musées ou ses sites historiques, mais plutôt pour ses magasins bien approvisionnés.

La pénurie n’est pas le fait seulement des spéculateurs. Les trabendistes y contribuent dans une large mesure. Lorsqu’un produit demeure introuvable sur le marché, particulièrement lorsqu’il y a une forte demande, il est ou stocké quelque part, ou en libre circulation au niveau des frontières, et principalement à Oujda.

Il fut un temps où l’huile de table, produit à l’époque subventionné, manquait cruellement sur le marché algérien. Au même moment, cette denrée incontournable était exposée sur tous les rayons du Maroc oriental. Et puisque nous parlons du royaume chérifien, il n’est pas inutile d’ouvrir une parenthèse sur l’attrait des Algériens pour la ville d’Oujda. Bien avant la fermeture des frontières, des dizaines de milliers de touristes algériens de toutes les régions du pays s’y rendaient chaque année. Ces touristes étaient particuliers dans la mesure où ils ne se rendaient pas dans cette ville séculaire pour visiter ses musées, ses centres culturels ou son théâtre... mais pour dévaliser ses magasins et ses monoprix. Les Algériens à l’époque voyaient cette ville comme une véritable caverne d’Ali Baba où ils pouvaient faire toutes leurs courses. Pour pouvoir remplir leurs valises de souvenirs et leurs couffins de marchandises, ils n'hésitaient pas à brader au noir un dinar au plus bas de son cours.La plupart de ces Algériens commençaient par se ruer dans les pharmacies avec une liste aussi longue qu’un jour sans pain. Potions, lotions, shampooings, gélules anti-douleur en rupture de stock au pays, médicaments de confort qui ne figurent pas sur la nomenclature officielle... Tout est raflé, vendu et empaqueté. Les commerçants oujdis étaient heureux de voir arriver leurs voisins avec lesquels ils faisaient de bonnes affaires. Ils tenaient souvent à leurs clients, conditionnés par des pénuries qu’ils traînaient comme des casseroles, un langage mi-figue, mi-raisin, mais empreint de beaucoup de gentillesse.

Au Maroc, pas besoin de demander, à l’entrée d’un magasin, si tel ou tel produit est disponible. On passe commande directement, car il y a tout ce qu il faut et bien plus encore.

Un port à Adrar ?

La distorsion de notre système de distribution à l’origine de toutes sortes de pénuries possibles et imaginables dans notre pays a souvent donné lieu à des aberrations.

En effet, pour parer à ces pénuries, des quotas ont été imposés à chaque wilaya sous le prétexte d’instaurer un équilibre régional. Cependant, ces quotas étaient distribués sans tenir compte des besoins des populations locales... C’est ainsi que le souk-el-fellah d’Adrar a été contraint de commercialiser des moteurs Baudoin pour des barques de pêcheurs. Y aurait-il un port à Adrar dont nous ignorons l’existence ?

Source Infosoir Imaad Zoheir

Le Pèlerin

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 08:20

Un colloque international sur les violences à l’égard des femmes jeudi à Alger

maltraitance

 

Alger abritera, jeudi prochain, un colloque international sur les violences à l’égard des femmes. Des intervenants venus du Maroc, de Tunisie, de France, d’Italie et d’Espagne vont exposer leurs expériences en matière de prise en charge des femmes victimes de violences l Objectif : élaborer une loi-cadre consacrée à ce phénomène.

Le choix de la date pour la tenue d’un tel colloque coïncide avec la Journée internationale dédiée à la lutte contre les violences dont sont victimes justement les femmes à travers le monde. Sous le slogan «Stop à la violence : les droits des femmes maintenant». Organisé par l’Association algérienne pour la planification familiale, en collaboration avec une quinzaine d’autres associations constituées en collectif national, ce colloque va réunir de nombreux représentants de la société civile et des militants des droits de l’homme nationaux et étrangers. Le débat portera sur les expériences algérienne, italienne, espagnole, tunisienne et marocaine, en matière de lutte contre les violences faites aux femmes et de stratégie de protection de ces dernières.

La première séance des travaux sera consacrée à la présentation de l’argumentaire du colloque par la sociologue Mme Fatma Oussedik, suivie par deux communications présentées par Mmes Fatma Oussedik et Faïka Medjahed, et relatives à l’état des lieux de la prise en charge des femmes victimes de violences en Algérie et du volet juridique. Des exposés relatifs aux expériences espagnole, française, italienne, tunisienne et marocaine seront à l’ordre du jour, avant de clôturer avec une conférence sur les perspectives, présentée par Mme Graba. A signaler que des débats publics vont ponctuer chacune des interventions et permettront à la centaine de participants de mieux cerner la grande problématique des violences à l’égard des femmes dans le monde en général et en Algérie en particulier.

Dans l’exposé des motifs de cette rencontre, il est clairement expliqué que ces violences reflètent la volonté «d’enfermer» et de «soumettre» les femmes «aux besoins de leurs familles, parents, partenaires, supérieurs hiérarchiques, maris et enfants». Pour les organisateurs, «cette famille, qui reste, pour certains, l’ultime protection dans le contexte actuel, devient pour d’autres le lieu principal de leur oppression comme le montrent différents résultats qui seront présentés au cours du colloque». Selon eux, «les rapports que les femmes entretiennent avec les autres (des hommes, des femmes, les institutions de l’Etat) permettent seuls de comprendre le système de violence auquel elles sont soumises.

On peut dire qu’elles sont livrées en pâture à des hommes eux-mêmes dépourvus de droits». Ils estiment que cette «réalité agressive masque, dans le même temps, aux observateurs d’autres changements qui affectaient et continuent d’affecter la région depuis les années 1950, comme l’émergence douloureuse d’un nombre de plus en plus élevé de femmes dans l’espace public. Ce mouvement, violemment combattu, doit être associé en grande partie au processus d’une scolarisation dont les contenus se sont, un temps, éloigné des textes sacrés, se nourrissent des révolutions scientifiques à l’échelle de la planète.

Cela a concerné et concerne toutes les sociétés et les femmes dans ces sociétés. Des femmes, en Algérie, en nombre, avec ou sans voile, brisent la distinction espace public/espace privé qui a longtemps nourri les analyses sur les femmes musulmanes. A ce processus correspond le désir, souvent violent, de la société patriarcale de les contenir par le recours à des violences physiques, symboliques et juridiques, l’ensemble trouvant une légitimation dans des lectures de la religion et des coutumes. Ce qui est clair, c’est la volonté de maintenir les femmes à distance, par la référence familiale, de la vie publique, de l’activité politique». Pour conclure, les organisateurs rappellent «l’impuissance des centres d’écoute, la faiblesse des moyens des centres d’accueil, l’immobilisme politique de l’Algérie» de faibles moyens, qu’ils veulent «plus efficaces». Ce qui justifie, affirment-ils, «le rassemblement du plus grand nombre d’entre nous en vue de dégager, ensemble, une stratégie nouvelle. Comment construire notre révolte pour en faire une force de changement», précisant qu’ils attendent des débats «un plaidoyer en faveur» d’une loi-cadre contre les violences à l’égard des femmes.

Source Salima Tlemçani

Le  Pèlerin

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 08:15

Gastronomie - La France au patrimoine de l'humanité

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Le comité intergouvernemental de l'Unesco a jugé que la gastronomie française relevait d'une "pratique sociale coutumière destinée à célébrer les moments les plus importants de la vie des individus et des groupes"

Le repas gastronomique français, la dentelle au point d'Alençon et le compagnonnage ont été inscrits sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, a annoncé l'Unesco mardi. L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, réunie à Nairobi, a accepté les trois dossiers présentés par la France, jugeant ainsi qu'ils représentaient "la diversité du patrimoine immatériel" et qu'il fallait "prendre davantage conscience de leur importance".

Les 46 dossiers examinés mardi ont été acceptés et rejoignent une liste déjà composée de 177 éléments. Parmi les autres traditions inscrites mardi figurent trois traditions belges : la foire annuelle d'hiver et le marché aux bestiaux à Hautem-Saint-Liévin, le carnaval d'Alost et la "fête du feu et du pain de la fin de l'hiver" à Grammont. L'inscription sur cette liste implique de prendre des mesures pour assurer la préservation de ces traditions.

La candidature française pour la gastronomie a été annoncée en 2008 par Nicolas Sarkozy au Salon de l'agriculture. C'est la pratique sociale du grand repas français, et non la gastronomie française, qui est célébrée par l'Unesco. La candidature française note que ce repas "doit respecter un schéma bien arrêté : il commence par un apéritif et se termine par un digestif, avec entre les deux au moins quatre plats, à savoir une entrée, du poisson et/ou de la viande avec des légumes, du fromage et un dessert".

Manifestations

Des manifestations culturelles et éducatives seront organisées pour préserver le repas gastronomique français, ont annoncé dans un communiqué commun le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire et de la Culture Frédéric Mitterrand. Il s'agit de la première fois qu'une pratique tournant autour de l'alimentation et de la cuisine est inscrite sur la liste du patrimoine immatériel.

La dentelle au point d'Alençon et le compagnonnage ont également rejoint cette liste. La tradition normande doit sa singularité au "haut niveau de savoir-faire requis et au temps très long qu'il faut pour la produire (sept heures par centimètre carré)", explique la candidature française.

Le compagnonnage est un système de transmission des savoirs par le métier qui concerne près de 45.000 personnes en France. Il concerne les métiers de la pierre, du bois, du métal, du cuir et des textiles et les métiers de bouche. "Son originalité tient à la synthèse de méthodes et procédés de transmission des savoirs extrêmement variés : itinérance éducative à l'échelle nationale, voire internationale, rituels d'initiation, enseignement scolaire, apprentissage coutumier et technique", soutient la candidature française.

Les autres traditions françaises acceptées depuis deux ans sont les chants corses - placés sur la liste des patrimoines nécessitant une sauvegarde urgente -, la tapisserie d'Aubusson, la technique du tracé dans la charpente française, le Maloya - musique, chant et danses propres à la Réunion - et les géants participant aux processions dans le Nord et le Sud-est.

Source Le Point.fr

Pèlerin

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 08:06

Algérie - Tipasa - Diabète : Plus d’un cinquième de la population touché

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Bien que la prévalence de la maladie du diabète dans la wilaya de Tipasa soit inférieure par rapport au taux national, il n’en demeure pas moine que cette pathologie touche plus dune personne sur cinq.

Autrement dit, 23% des habitants de Tipasa, dont 6% appartenant à la frange infantile, en sont atteints. Pour mieux lutter contre cette pathologie que les spécialistes qualifient de «pandémie», puisqu’elle touche quasiment tous les pays du monde, particulièrement la région Mena (moyen orient et l’Afrique du nord), dont l’Algérie en fait partie, la direction de la santé et de la population en collaboration avec un laboratoire pharmaceutique, a organisé hier une opération de sensibilisation au profit des habitants de Tipasa contre le diabète. A cette occasion deux chapiteaux ont été dressés au niveau de l’esplanade jouxtant le port de la ville du chef-lieu de wilaya afin d’y effectuer le dépistage. «L’activité organisée aujourd’hui entre dans le cadre de la célébration de la journée mondiale du diabète qui coïncide avec le 14 du mois de novembre.

La nouveauté pour cette année, et pour la première fois, est que nous ambitionnons de cibler le maximum de citoyens puisque, au contraire des années précédentes et grâce au sponsor, en l’occurrence un laboratoire pharmaceutique, nous avons pris l’initiative de procéder aux opérations de dépistage du diabète en dehors de nos structures sanitaires, c'est-à-dire ici à l’esplanade du port», confie le Dr Amokrane, le directeur de la santé à Tipasa. Selon lui, une opération similaire se tiendra à Cherchell le 25 novembre prochain. L’opération de dépistage englobe, en effet, deux étapes. La première consiste le calcul de mesures anthropométriques (indice de la masse corporelle, soit le rapport poids/taille) et la seconde a trait au dosage capillaire de la glycémie (test de glycémie). «Toutes les personnes dépistées positives seront immédiatement prises en charge par nos praticiens sur place et bénéficieront ensuite d’un suivi dans nos structures. Les autres, autrement dit, les sujets non atteints de diabète recevront des dépliants où ils trouveront toutes les réponses relatives au régime alimentaire et l’hygiène de vie adéquats pour prévenir le diabète», ajoute le même responsable. Hier, à 10H40,  les citoyens n’étaient pas nombreux à s’aligner devant les portes des deux chapiteaux, dont l’un est réservé exclusivement pour les femmes. Pour autant, le diabétologue affecté dans l’une des deux tentes a déjà dépisté un cas, dont le taux de glycémie est élevé.

«C’est un sujet âgé de plus de 60 ans qui ne savait pas qu’il est atteint de diabète. Le test a révélé en effet qu’il a un taux de glycémie au-dessus de la normale. Sans attendre donc, nous l’avons pris en charge en attendant qu’il soit suivi et traité au niveau de l’hôpital», dira à ce propos l’un des médecins assurant l’opération. Pour le Dr Gari Mohand Said, directeur des relations publiques du laboratoire pharmaceutique Novo Nordisk, coorganisateur de l’événement, la prévention demeure l’une des armes efficaces qui peut lutter contre la survenue du diabète. Aussi, poursuit-il : «nous mettons l’accent sur l’éducation sanitaire et thérapeutique. Cette dernière cible les personnes déjà atteintes du diabète pour prévenir d’éventuelles complications».

Source Horizons Amirouche Lebbal

Le Pèlerin

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 08:00

Une ponction sur salaire de trois jours

greve enseignants

 

En colère contre les enseignants et les professeurs qui ont bafoué les instructions de son département, le ministre de l’Education nationale passe à l’acte.

Il ordonne une ponction sur salaire de trois jours contre tous les enseignants qui se sont absentés, jeudi, troisième jour de l’Aïd. Faut-il rappeler qu’à la veille de la fête de l’Aïd, les services du ministère de l’Education ont adressé une note à tous les établissements scolaires, sommant les enseignants de reprendre les cours jeudi, faute de quoi, ils seront sanctionnés. Le département de Benbouzid avait même refusé la proposition des syndicats de l’éducation concernant la prolongation du congé contre le rattrapage des cours. Aujourd’hui, le ministère se dit étonné du comportement des éducateurs qui n’ont pas respecté la directive de la tutelle. «Il existe un Etat dans ce pays. Les travailleurs ont été avisés via une instruction, la moindre des choses est de la respecter.

Faire semblant de l’ignorer est un manque de respect à nos institutions», a soutenu un responsable au niveau du ministère. A leur tour, les syndicats s’étonnent de l’entêtement de la tutelle qui décide de punir uniquement les enseignants, alors que, selon eux, la responsabilité est partagée entre les enseignants, les élèves et les chefs d’établissement. M. Meriane du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest) qualifie de discriminatoire les mesures prises par le ministère à l’égard des enseignants. «Le ministère l’Education doit appliquer la sanction à tout le monde. Pourquoi les membres de l’administration, entre autres les directeurs des établissements, ne sont pas touchés par la directive», pense M. Meriane qui explique que dans l’intérêt de l’élève, le ministère aurait dû adopter la proposition des syndicats. «La journée de jeudi était intercalée entre la fête de l’Aïd et le week-end. Il aurait été préférable de sacrifier cette journée et rattraper par la suite les cours durant les après-midi de samedi et mardi, que d’obliger les enseignants à reprendre les cours», notent les syndicalistes qui estiment que le ministère aurait dû faire preuve de souplesse au lieu de prôner des menaces, et ce, dans l’intérêt de l’élève. A l’unanimité, les syndicats pensent que la réaction de la tutelle relève de la provocation. «Si l’on tient compte de nos traditions et coutumes, les gens passent la fête de l’Aïd avec la grande famille. Pourquoi le ministère n’a pas prévu à l’avance un pont, ainsi il aurait évité toute polémique et spéculation autour d’un fait anodin», font remarquer les syndicalistes.

«Nous connaissons toutes les lois, la défalcation de trois jours pour les enseignants n’arrange pas en premier lieu les élèves», a soutenu Meriane. Pour sa part, M. Boudiba du Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) récuse les accusations du ministère qu’il qualifie de provocatrices. «Nous ne nions pas que certains enseignants, notamment ceux habitant les régions éloignées, n’ont pu rejoindre leurs établissements faute de disponibilité de transport. Les enseignants ne sont pas tous véhiculés. Le ministère devrait tenir compte de tous ces aléas avant de prendre une quelconque décision», a soutenu Boudiba qui note que beaucoup d’enseignants ont défié Benbouzid qui a utilisé la menace à la place du dialogue. «Certains enseignants assument pleinement leur geste. Ils ont préféré s’absenter que de rattraper les cours, car le ministère a refusé leur proposition qui était plus juste», a souligné notre interlocuteur.

En outre, les syndicats rejettent la responsabilité sur les élèves qui n’ont pas jugé utile de se rendre à l’école le troisième jour de l’Aïd. «Le taux d’absentéisme chez les élèves était plus important que celui des enseignants. Face à cette situation, ces derniers ont été obligés de rebrousser chemin pendant que d’autres ont donné des cours à cinq ou six élèves présents dans une classe. Que faut-il faire aujourd’hui ?» s’est interrogé un enseignant. Faut-il refaire le cours aux élèves qui ont séché ? «Nous connaissons parfaitement les lois qui régissent le secteur de l’éducation. Ces lois protègent l’intérêt de l’élève. Avant de rédiger des instructions, le ministère aurait dû étudier tous les cas de figure et agir ensuite en fonction de la situation», a répliqué Boudiba. Imperturbable, le ministère ne compte pas faire marche arrière… 

Source El Watan Nabila Amir

Le Pèlerin

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