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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 07:27
Algérie: Albert Camus Versus Jean Paul Sartre (1/2)
Camus-Sartre.jpg 
Avant d’entrer dans le détail de ce qui sépara ces deux hommes il faut d’abord rappeler que ce sont, l’un et l’autre, des personnalités majeures de la vie intellectuelle française du 20ème siècle, deux romanciers de talent, deux dramaturges qui s’investirent chacun dans des journaux de référence (Combat pour Camus et Les Temps Modernes pour Sartre),deux résistants quoique à des degrés différents comme on le verra plus loin, deux penseurs engagés, qui jusqu’au bout lutteront pour leurs idées. Ce sont aussi deux philosophes, même si Camus rejette cette qualité et si Sartre la lui dénie.
Jean-Paul Sartre, de quelques années plus âgé que Camus, était issu d’une famille bourgeoise : un oncle polytechnicien, un père militaire, une mère née Schweitzer, cousine du célèbre médecin Albert Schweitzer qui soignait les lépreux à Lambaréné au Gabon, avait donné un prix Nobel à la France.
Couvé par sa mère, exceptionnellement brillant, ne cachant pas son ambition, il est reçu à l’Ecole Normale supérieure puis, après un premier échec, premier à l’agrégation de philosophie. Il rêve de devenir tout à la fois un grand romancier et un grand philosophe.
Camus, fils de pauvre, tuberculeux, qui n’a pour toute richesse que le soleil d’Algérie et l’amour silencieux de sa mère, n’obtient pas, à cause de sa tuberculose, le certificat médical qui lui permettrait de se présenter à l’agrégation. Seul point commun entre les deux hommes, ils n’ont pas connu leur père, celui de Camus étant mort comme on sait pendant la première guerre mondiale, celui de Sartre étant décédé de la fièvre jaune quinze mois après sa naissance.
Ils se rencontrent en 1943, à Paris, lors de la première représentation des « Mouches » et deviennent amis. Camus fera entrer Sartre à Combat en 1944 et publiera nombre de ses amis dans les collections qu’il dirige chez Gallimard. En 1944 Sartre lui confie la mise en scène de sa pièce « Huis-Clos ». Mais il y avait chez Sartre un certain degré de jalousie à l’égard de Camus qui avait participé à la « vraie » résistance alors que sa propre activité de résistant était questionnée.
Vladimir Jankélévitch, entre autres, lui reprocha de s'être occupé davantage de l'avancement de sa carrière pendant l’occupation que de dénoncer ou contrarier l'occupant. Sa libération en 1941, d’un camp de prisonniers allemand, grâce à un faux certificat médical, et son affectation au Lycée Condorcet sur un poste initialement occupé par un Juif victime des lois racistes fera dire plus tard à l’écrivaine allemande Ingrid Kastler : « qu'il l'ait voulu ou non voulu, objectivement, il profitait des lois raciales de Vichy ».
Il publia à cette époque plusieurs articles pour la revue Comoedia contrôlée par la Propaganda-Staffel. L’éphémère groupe Socialisme et liberté qu’il créa en juin 1941 n’a jamais regroupé plus d’une cinquantaine de personnes et à part la distribution de quelques tracts on ne lui connaît aucune action d’éclat. Il fut d’ailleurs dissout en octobre de la même année.
Au printemps 1943, Sartre se rapprocha du Comité National de la Résistance venu à Paris créer des groupes de sabotage qui seront démantelés par les allemands, et les velléités résistantes de Sartre disparurent avec eux. Sa pièce « Les Mouches » fut un bide : salles vides, représentations interrompues plus tôt que prévu. Le journaliste Jean Amadou écrit à son sujet :
«En 1943, dans l'année la plus noire de l'Occupation, Sartre fit jouer à Paris Les Mouches. C'est-à-dire qu'il fit très exactement ce que fit Sacha Guitry, donner ses pièces en représentation devant un parterre d'officiers allemands, à cette différence qu'à la Libération Guitry fut arrêté alors que Sartre fit partie du Comité d’épuration qui décidait quel écrivain avait encore le droit de publier et quel autre devait être banni »
Mais Sartre répandit l’idée que la presse collaborationniste avait décelé dans la pièce une sorte d’appel à la résistance et l’avait démolie par ses critiques. L’historien Michel Winock estime que « ce fut la rouerie de Sartre de transformer un échec théâtral en bénéfice politique ».
Alors, Sartre, résistant ou non ? Beaucoup d’observateurs de l’époque sont partagés sur la réponse. Il faut reconnaître que certaines des formes de résistance qu’il revendique peuvent laisser perplexes :
« Certaines de mes actions peuvent vous sembler incompréhensibles, je dois l'admettre. Mais la protestation n'est pas que révolte. Accepter la chaire d'un collègue juif, c'est déjà protester, puisque je me proposais à moi-même d'accéder à un poste qui me permettrait davantage d'avoir de l'autorité. Si vous décidiez demain d'envahir la Chine, le pourriez-vous? Non. Mais si, petit à petit, vous grimpez l'escalier politique et que, parvenu tout en haut vous décidez de rassembler ceux qui vous suivent, peut-être aurez-vous plus de chance. C'est une façon plus logique, plus réaliste, peut-être plus intellectuelle, de protester. Souvenez-vous que la véritable protestation n'est pas éphémère et aléatoire, elle est protestation de tous les jours et à long terme»
A suivre
Source Blog Un sillage sur la Mer
Le Pèlerin
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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 07:25
Algérie: Albert Camus Versus Jean Paul Sartre (2/2)
sartre-et-camus.jpg 
Il faut également signaler une certaine jalousie chez Sartre à l’égard du succès que le séduisant Camus rencontrait auprès des femmes alors que lui aussi aimait les femmes mais que ses succès auprès d’elles étaient moins garantis. Cette amitié n’était donc pas vraiment faite pour durer comme le reconnaît Simone de Beauvoir elle-même. Les vrais amis de Camus étaient d’autres Nord-Africains et le poète René Char. Sartre se gaussait des manières de Camus. Il se laissera même aller à son égard à des propos teintés de racisme. En 1972, dans une lettre à son ami John Gerassi il ira jusqu’à écrire :
« Ce n’était pas un gars qui était fait pour tout ce qu’il a fait. C’était un petit truand d’Alger, très marrant, qui aurait pu écrire quelques livres mais plutôt de truand, au lieu de ça on a l’impression que la civilisation lui a été plaquée dessus et qu’il a fait ce qu’il a fait, c’est-à-dire rien ».
Camus, lui, voyait en Sartre, le stalinien bourgeois qui pouvait toujours compter sur sa mère pour payer ses arriérés d’impôts, un personnage bouffon. D’origine ouvrière, ancien communiste, Camus ne nourrissait aucun complexe bourgeois de culpabilité, et pas davantage d’illusion sur le salut de l’humanité par le prolétariat. Les deux hommes rompirent définitivement toute relation quelques mois après la sortie de l’Homme Révolté dans lequel Camus met sur le même pied nazisme et communisme, camps de concentration allemands et goulag tandis que Sartre adhérait au PCF et ne reculait pas devant des formules telles que « Tout anti-communiste est un chien », « En URSS la liberté de critique est totale », « Si la classe ouvrière veut se détacher du PCF elle ne dispose que d’un moyen : tomber en poussière ».
Pour Camus qui écrit « Aucun des maux auxquels prétend remédier le totalitarisme n’est pire que le totalitarisme lui-même » l'idéologie marxiste ne doit pas prévaloir sur les crimes staliniens, alors que pour Sartre, qui est au courant de ces crimes, on ne doit pas utiliser ces faits comme prétexte à l'abandon de l’engagement révolutionnaire. Ces positions sont irréconciliables La fidélité de Sartre au communisme durera jusqu’à l’entrée des chars soviétiques à Berlin en automne 1956.Il y eut bien quelques velléités de rapprochement entre les deux hommes mais la guerre d’Algérie les sépara irrémédiablement.
Source Blog Un sillage sur la Mer
Le Pèlerin
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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 13:04
Analyse de la vie
besoin-de-reve.jpg
Un rêve qui ne s’est jamais réalisé
Est comme une rose qui est fanée
Le temps passe mais nos rêves demeurent
Ils sont à la base de notre bonheur
On fait tous des rêves dans la vie
Et nous voulons qu’ils se réalisent aussi
Celui ou celle qui ne rêverait jamais
Ne serait jamais heureux tout à fait
Son ciel serait souvent sans couleur
Où son rosier n’aurait jamais de fleurs
Et qu’importe s’il regardait tout là-haut
Il y aurait toujours bien peu d’oiseaux
Dans la vie il faudrait toujours nous rappeler
Que pour avancer il nous faut souvent rêver
On ne peut pas aller décrocher une étoile
Sans d’abord nous avoir trouvé une échelle
Même que pour goûter au fruit défendu
Il faille avant toute autre chose l’avoir vu
Fais alors de ta vie une longue analyse
Et fais aussi, que tous tes rêves se réalisent
Auteur Claude Marcel Breault Août 2012
 
Urgent besoin de rêves
 Ayez des rêves et travaillez très fort pour les réaliser ! Mais surtout, faites des choses que vous aimez parce qu’alors, les efforts pour les atteindre paraîtront moins exigeants. Cette recommandation sort tout droit de la bouche de Julie Payette, la première astronaute québécoise qui se retrouvera dans l’espace vers l’an 2000. Curieux d’entendre cette jeune femme nous dire de rêver, alors que le climat actuel aurait plutôt pour effet de nous ramener à ras de terre. En tout cas, c’est le sentiment que j’ai à écouter parler les étudiants et les travailleurs de leur avenir, à lire les journaux et à regarder discourir les politiciens de qui nous attendons beaucoup, mais qui, la tête sur le billot, ne savent plus où couper. On n’a encore rien vu!, L’avenir est bouché!, Il faut être réaliste, Le pire reste encore à venir!, On a les mêmes conditions qu’en 1929! sont des phrases qui font maintenant partie des conversations des spécialistes comme du commun des mortels. Le rêve est mort, dirait-on; vive le cauchemar.  
Sommes-nous à ce point privés d’imagination que, tout ce qu’il nous reste à faire, c’est d’attendre un événement extérieur extraordinaire qui, tel un deus ex machina, viendra secouer cette torpeur, remettre les choses en place et nous obliger à réagir ? Partout, on ne fait qu’imaginer le pire et, ma foi, à force de l’imaginer, il risque probablement de se produire.  
À moins d’inverser dès maintenant la vapeur. Comment ? En répondant à l’invitation de Julie Payette, tous tant que nous sommes, étudiants, travailleurs, professionnels, et en retrouvant le pouvoir de nos rêves, individuellement et collectivement. Rêver, ce n’est pas seulement divaguer; rêver, c’est aussi se servir de son imagination pour voir d’avance ce qu’on désire ardemment. N’est ce pas Einstein qui disait que «l’imagination est plus importante que le savoir»? Dans cet article, je vous invite donc à lever un coin du rideau qui cache vos rêves.  
Revenir aux bases  
Il y a des choses qu’on entend si souvent répéter, qui nous sont si familières, qu’elles finissent par «faire partie des meubles» et qu’on en oublie l’importance, jusqu’à ce que quelqu’un d’autre nous en reparle d’une autre façon, avec d’autres mots et qu’on en redécouvre l’intérêt. J’ai souvent vérifié ce fait dans plusieurs domaines et particulièrement dans ceux de la motivation et du changement qui m’intéressent particulièrement.  
Tous les séminaires de formation que j’ai suivis en psychologie du changement, toutes les cassettes de conférence que j’ai écoutées et les livres que j’ai lus sur la réussite, depuis Napoléon Hill avec son Encyclopédie du Succès écrite au début du siècle jusqu’aux gourous actuels de la motivation comme l’américain Anthony Robbins, tous, sans exception, insistent sur une idée dont ils font la pierre angulaire de la réussite: se donner des objectifs clairs que nous voulons atteindre. Vous avez probablement entendu cette idée fondamentale répétée ad nauseam, surtout si, comme moi, vous êtes de la génération «gestion par objectifs»... Mais elle n’en demeure pas moins une technique de base à laquelle il faut revenir régulièrement, un peu comme les joueurs de hockey professionnels reviennent inlassablement aux mêmes jeux pendant leurs pratiques. On pourrait penser que, parvenus à ce niveau d’excellence, ces professionnels peuvent se passer de pratiquer leur patinage, leurs jeux de passe ou leurs jeux de position, mais c’est loin d’être le cas.  
C’est la même chose dans le domaine de la réussite, et c’est sans doute ce qui explique que tous les auteurs reviennent constamment sur ce point: il faut régulièrement s’arrêter pour imaginer l’avenir que l’on veut, en d’autres termes se donner des buts clairs à atteindre.    
Regardez tout ce que vous avez présentement dans votre vie qui n’a d’abord été qu’un but à atteindre. Une relation affective avec un conjoint, vos enfants peut-être, la maison ou l’appartement que vous habitez, votre travail, les voyages d’agrément que vous avez effectués, les livres que vous lisez, les gens que vous fréquentez... Ces gens et ces choses ne sont pas là par hasard, mais parce que vous les avez, à un moment donné, souhaités, désirés. Comme le disait le poète américain Carl Sandburg: «Rien n’arrive qu’on n’a pas déjà rêvé».  
Un moteur puissant du changement  
Le climat actuel, aussi noir puisse-t-il paraître, a ceci d’intéressant qu’il porte en lui les germes du changement, en exerçant une pression à l’action. «Ça va finir par sauter quelque part» entend-on souvent, suggérant qu’une énergie est en train de s’accumuler. «Où est-ce qu’on s’en va?» entend-on aussi, suggérant qu’on s’inquiète de la direction que va prendre cette explosion. Puis vient l’inévitable question: «veux-tu me dire qu’est-ce qu’ils attendent pour faire quelque chose?», très bon indicateur d’un sentiment d’impuissance malsain.    
Je vous suggère de reprendre ces trois éléments et de les appliquer à un niveau où vous pouvez agir, soit celui de votre propre vie. Je vous propose d’abord de faire un inventaire des secteurs de votre vie où vous éprouvez de l’insatisfaction. Ce magazine se consacrant d’abord, comme son nom l’indique, à la santé au travail, nous allons surtout nous intéresser à ce secteur, et vous pourrez par la suite, si vous le voulez, étendre les considérations qui vont suivre à votre vie émotive, à votre condition physique, à votre situation financière, à vos relations affectives, à votre vie spirituelle. Quelles insatisfactions donc éprouvez-vous dans votre travail, professionnellement? Qu’est-ce qui vous manque le plus? Ne regardez pas ces insatisfactions négativement; accueillez-les plutôt comme des amies: elles sont l’énergie qui s’accumule et qui vous propulsera tantôt en direction de vos rêves. En effet, tout le monde sait que l’inconfort fait bouger.    
Demandez-vous ensuite dans quelle direction vous voulez canaliser cette énergie. C’est ici qu’interviennent vos rêves et la prochaine partie de cet article vous aidera sans doute à répondre à cette question.  
Se donner des buts stimulants  
Il y a de ces matins où, quand il faut aller travailler, la levée du corps est tellement difficile, ces journées qu’on commence avec pour seul objectif de se rendre à cinq heures... Par contre, il y a de ces merveilleux jours où nous éveillons en pleine forme, heureux, excité, bien avant même que le radio-réveil ne résonne, vous savez bien ces jours où nous partons pour un voyage d’agrément, pour une partie de pêche ou pour une expédition de ski. C’est pourtant la même personne, à la différence qu’elle se réveille avec une perspective plus stimulante. Cela veut-il dire qu’il suffit de se trouver des objectifs stimulants pour avoir moins de difficulté à se lever le matin? Peut-être pas, mais ça ne nuirait pas.  
Quand on demande aux gens de dire pourquoi ils vont travailler, un bon nombre répond que c’est «parce qu’il le faut bien», ou «pour payer mes comptes». Pas étonnant que plusieurs ne se réveillent qu’après le deuxième café. Il y a certainement des objectifs plus motivants que ceux-là et c’est sur leurs pistes que vous allez maintenant vous lancer en faisant l’exercice qui suit.    
La clef pour réussir cet exercice, c’est de rêver en couleur, de jeter tout sens critique par-dessus bord, de s’imaginer qu’il suffit d’exprimer ses rêves pour qu’ils prennent forme. C’est de cette façon que vous vous mettrez sur la voie d’objectifs excitants que vous serez motivés à atteindre. Suspendez donc un instant la question de savoir comment vous allez vous y prendre et laissez votre imagination déborder. Prenez modèle sur cet enfant que vous verrez dans les prochains jours sur les genoux du Père Noël et qui arrive avec une liste longue comme ça, celui que ses parents n’ont pas sermonné pour qu’il soit raisonnable dans ses demandes «parce que le Père Noël doit penser aux autres enfants»... (Entendre «parce que papa est fauché...»).    
Prenez donc une feuille et un crayon et faites, vous aussi, votre liste en écrivant le plus rapidement possible, pendant quelques minutes, sans vous arrêter ni entrer dans les détails pour l’instant. Commencez par répondre à cette première question: par rapport à votre travail, à votre carrière, à votre profession, qu’est-ce que vous entreprendriez si vous étiez sûr de réussir? Je vous ai prévenu que j’allais faire appel à vos rêves. Alors allez-y! Voyez les risques que vous seriez prêt à prendre dans votre travail si vous éliminiez cette peur de l’échec. Il y a sûrement des choses que vous aimeriez faire ou changer, des habiletés ou des connaissances que vous voudriez acquérir, une spécialisation qui vous intéresserait plus particulièrement. Peut-être aimeriez-vous changer tout à fait de travail, vous diriger dans un autre secteur où vous auriez le sentiment de rendre un plus grand service, d’être plus utile, plus créateur, mieux payé, où vous auriez l’occasion de rencontrer d’autres personnes, dans un autre environnement. Y a-t-il un poste que vous convoiteriez? Aimeriez-vous inscrire votre compagnie à la bourse, ou tâter le marché international? Peut-être votre rêve à vous, c’est de faire de la comptabilité sous les palmiers...Faites un inventaire détaillé de tous ces rêves que vous laissez dormir depuis longtemps, sous prétexte «qu’il faut être réaliste».    
Repassez ensuite chacun des éléments de votre liste et choisissez trois objectifs qui vous attirent plus particulièrement et que vous vous engagez à réaliser d’ici un an, trois rêves avec une échéance, trois buts qui vous emballent davantage, qui vous donneraient le goût de vous lever le matin et dont l’obtention vous remplirait de joie, de fierté. Prenez quelques minutes pour écrire sous chacun d’eux pourquoi vous voulez vraiment vous engager à les réaliser. Constituez-vous une série de bonnes raisons, en insistant sur les avantages que vous allez en retirer ainsi que sur les inconvénients à ne pas les concrétiser. Vous pouvez même fermer les yeux un instant et imaginer comment vous vous sentiriez si vous réussissiez à atteindre ces trois objectifs.  
Du rêve à la réalité  
Il n’y a qu’une recette pour réaliser ses rêves : l’action, jour après jour. Remplacez donc la question «qu’est-ce qu’ils attendent pour faire quelque chose» par cette nouvelle question: qu’est-ce que je pourrais faire tout de suite pour me mettre en route et apprécier le voyage.
Écrivez donc immédiatement un plan d’actions concrètes à prendre dès aujourd’hui et dans les prochains jours et ne laissez plus passer une journée sans faire un pas, si petit soit-il, en direction de vos objectifs.
 
Il est très important que vous décidiez tout de suite d’une action que vous prendrez dès que vous aurez terminé la lecture de cet article. Ce sera peut-être un coup de téléphone à donner, une personne à rencontrer, une lettre à écrire peut-être pour demander des informations supplémentaires, une lecture à faire... posez immédiatement un geste concret dans la bonne direction de vos objectifs, et faites-vous un plan pour la suite.  
Plus tard, en continuant à faire quotidiennement des pas, si petits soient-ils, qui vous rapprochent de la réalisation de vos buts, vous réévaluerez votre démarche et éventuellement vos objectifs. Vous verrez si vos actions vous rapprochent de vos buts et, si ce n’est pas le cas, il vous suffira de réajuster votre tir, de choisir d’autres actions plus appropriées. C’est la recette du succès d’un voyage: décider exactement où on veut aller, préparer ses bagages, se tracer un itinéraire, partir, vérifier si on est sur la bonne route et reprendre la bonne direction jusqu’à son arrivée. Voilà une métaphore qui peut nous aider à réaliser nos rêves.  
J’aimerais terminer en vous parlant d'un de mes fils à qui j’expliquais un jour l’importance d’avoir des rêves, des buts motivants. Quelques jours plus tard, après avoir réfléchi, il me disait: «C’est vrai qu’on se sent plus heureux quand on a un rêve (à cette époque, à 14 ans, il voulait être zoologiste); peut-être que je ne réaliserai pas exactement ce rêve-là, mais pendant que je suis heureux, j’ai plus de chance qu’il m’arrive quelque chose d’intéressant!» Il avait tout compris.  
Source oserchanger.com Marc Vachon, psychologue  
Le Pèlerin
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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 23:45

Le dernier des dictateurs et la démocratie

alexandre-le-grand.jpg

Sur le point de mourir, Alexandre Le Grand convoqua ses généraux et leur communiqua ses dernières volontés, ses trois ultimes exigences :

1 - Que son cercueil soit transporté à bras d'hommes par les meilleurs médecins de l'époque.

2 - Que les trésors qu'il avait acquis (argent, or, pierres précieuses...) soient dispersés tout le long du chemin jusqu'à sa tombe, et...

3 - Que ses mains restent à l'air libre, se balançant en dehors du cercueil à la vue de tous.

L'un de ses généraux, étonné de ces requêtes insolites, demanda à Alexandre quelles en étaient les raisons ?

Alexandre lui expliqua alors ce qui suit :

1 - Je veux que les médecins les plus éminents transportent eux-mêmes mon cercueil pour démontrer ainsi que, face à la mort, ils n'ont pas le pouvoir de guérir...

2 - Je veux que le sol soit recouvert de mes trésors pour que tous puissent voir que les biens matériels ici acquis restent ici-bas...

3 - Je veux que mes mains se balancent au vent, pour que les gens puissent voir que, les mains vides, nous arrivons dans ce monde et, les mains vides, nous en repartons quand s'épuise pour nous le trésor le plus précieux de tous : le temps...

Des centaines et des centaines d'années plus tard, quelque part sur la terre des Arabes, sur le point de perdre son sceptre, légué par son père, donné en cadeau par les étoiles, volé à l'aide d'urnes magiques, et face à la révolte de la rue amplifiée par les menaces des armées du Monde Libre, le dictateur convoqua ses ministres voraces, les représentants inutiles d'un peuple absent, ses généraux, enfin quelques-uns en qui il pouvait avoir une confiance somme toute relative, puisqu'un dictateur, par définition, ne fait confiance qu'à son reflet dans le miroir, et enfin, sa famille au complet, les frères, les fils, les petits-fils, les neveux et les nièces. Il leur communiqua ses dernières volontés, ses trois ultimes exigences :

1- Que son trône soit transporté à bras d'hommes par ses proches parents et sa propre descendance.

2- Que les trésors qu'il avait acquis (compte en banque à l'étranger, biens immobiliers, les montagnes d'argent liquide) soient partagés entre les membres de sa famille, ses plus loyaux serviteurs et des sujets de sa Cour. Une donation légalisée devant le notaire de la République.

3- Que son trône vide reste à l'air libre, à la vue de tout le peuple mais également inaccessible aux fils de ce même peuple.

Sa Cour, étonnée de ces requêtes insolites, demanda au dictateur arabe quelles en étaient les raisons ?

Il lui expliqua alors ce qui suit :

1 - Je veux que les miens transportent eux-mêmes mon trône pour démontrer ainsi que, face à l'émeute et aux réformes, le peuple n'a pas le pouvoir de diriger...

2 - Je veux que le sol soit recouvert de mes trésors pour que tous puissent voir que mes biens matériels ici acquis restent ici-bas... dans ma famille.

3 - Je veux que mon trône se balance au vent, pour que les gens puissent voir que, les mains vides, ils sont arrivés devant la porte de mon palais et, les mains vides, ils en repartiront quand s'épuise pour eux le trésor le plus précieux de tous : la démocratie...

Source Le Quotidien d’Oran Moncef Wafi

Le Pèlerin

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 05:30

Culture - L'œil en coin - «T’as le bonjour d’Albert…»
etranger le plus lu de jeunes

En ces temps sans boussole, ou tout va et rien n’a d’importance en dehors du foot (…),un homme, et un seul, disparu un 4 janvier 1960, aura hanté plus d’un signal télé.
Cet homme, venu de nulle part pour certains, puisque né du côté d’Annaba, plus précisément à Mondovi (actuellement Dréan), n’est autre qu’Albert Camus. Journaliste, écrivain, philosophe, dramaturge et surtout humoriste, Camus aura suscité de son vivant comme après sa mort controverses, doutes et questionnements. Le premier à ouvrir les chemins escarpés de la télé aura été Jean-Pierre Elkabbach et son «Médicis» sur LCP. Le point d’orgue de cette émission, se voulant pourtant un haut lieu de la littérature universelle, aura grincé, coincé sur le sujet de transfert des cendres du défunt au Panthéon. Ce sujet initié par Sarkozy l’été dernier aurait des senteurs de récupération un peu politique et nous ne saurions d’ici, d’Algérie, ne pas être de l’avis de ceux qui refusent «l’honneur» posthume en soulignant que Camus n’aimait pas les médailles et les décorations. Pourtant, un petit pied de nez (évoqué superficiellement lors de la même émission) pourrait très bien partir d’Alger, de Tipasa ou d’Annaba. Ce pied de nez, accompagné d’un judicieux et ironique «t’as le bonjour d’Albert…», consisterait, pourquoi pas ?, à donner le nom d’Albert Camus à une rue, à un boulevard, à une place publique… ElKabbach, en pied-noir avéré, s’est promis «d’en toucher un mot à Bouteflika». Une façon de se démarquer de ceux qui avaient pourchassé Camus pour son appel à la «trêve pour les civils» lancé en janvier 1956. Cet appel venu des tréfonds de celui qui considérait la guerre comme une «vacherie universelle» aura nourri toutes les rancœurs et toutes les ambiguïtés. En voulant la paix pour les deux communautés, en voulant que le sang cesse de couler ( La Terre et le Sangde Mouloud Feraoun), Camus ne pensait qu’aux populations civiles. Cet aspect politico-social du journaliste engagé ne sera que légèrement évoqué dans le téléfilm diffusé sur France 2, mercredi dernier. Là, nous avons eu droit au volet intimiste d’Albert Camus avec ses frasques, ses émotions et ses «virées» tant amicales que sentimentales. Scénarisé et réalisé par un Laurent Jaoui aux senteurs d’encens sûrement pied-noir, ce téléfilm est plutôt réducteur dans la mesure où la rupture avec l’existentialiste du moment, Jean- Paul Sartre, prédominé par rapport à la remise du prix Nobel de littérature en 1957 et son combat pour les libertés. Mise sous veilleuse également son influence philosophique car nul n’a mieux que lui posé les grandes questions singulières et fécondes d’interrogation identitaire. De la liberté sans Dieu à la responsabilité sans récompense en passant par la violence rédemptrice entre fin et moyens, Camus aura pourtant agité (et avec quel talent !) le cocotier de l’humanité souffrante. Sans tomber dans le traité de morale subjective, le prix Nobel auteur de la Peste, l’Etranger, l’Homme révolté, la Chute, le Mythe de Sisyphe, etc, laisse derrière lui une œuvre d’une intelligence que peu de critiques auront appréciée et décryptée, éblouis qu’ils étaient par son style et la notion de l’absurde, trait de caractère bien méditerranéen. Victime de tant de contradictions sociales, Albert Camus aura vécu le drame algérien dans sa chair, avec des valeurs humaines au creux de son poing serré et contrairement aux jugements superficiels des J.-P. Sartre, Edward Saïd ou Jean Pomier, il aimait l’Algérie ! On ne sait pas si cette vérité, longtemps sujette à controverse, aura le dernier mot chez Franz- Olivier Giesberg vendredi prochain («Vous aurez le dernier mot» sur F2) mais il est d’ores et déjà acquis que les rendez-vous culturels de Philippe Lefait («Des mots de minuit») et de Frederic Taddei («Ce soir ou jamais») nous feront veiller tard le soir comme ce fut le cas avec Arte lundi dernier. «Albert Camus, un combat contre l’absurde» nous aura envoyé dans les bras de Morphée moins idiots que nous l’étions auparavant. L’on aura appris que l’enfant de Mondovi avait des idées politiques proches de celles de Messali El Hadj, Mendès France et Ferhat Abbès. L’on aura appris (on le savait plus ou moins, quand même…) qu’il aura dénoncé par ses écrits la misère, la misère de la Kabylie et le fol orgueil européen et le mépris général du colon. Cet homme, ou plutôt, ce fantôme qui hante encore les consciences de la bien-pensance post-coloniale (d’où la récupération politique d’un Sarkozy lui ouvrant les portes du Panthéon), se verrait bien sur une plaque de rue, de boulevard ou de place algérienne, lui le natif de Mondovi. Cette dernière étant une petite bourgade italienne (avant d’être algérienne, donc) où Bonaparte vainquit les Piémontais en avril 1796, c’est toute une symbolique pouvant gifler ses compatriotes détracteurs avec en prime, un malicieux «t’as le bonjour d’Albert de Mondovi» à l’endroit de Nicolas Sarkozy… En première lecture, la boutade voudra dire que les Français bonapartistes n’ont rien à envier à leurs pairs colonialistes de 1830. En seconde lecture, le prix Nobel de littérature version 1957 renouerait avec l’air du temps, celui du refus du Panthéon et accéderait ainsi aux vœux de son fils, de sa fille et de tous ses véritables amis qui tiennent à ce qu’il reste là où il est, c'est-à-dire enterré en bord de mer méditerranéenne à Lourmarin, au sud de la France. «C’est un lieu qu’il avait étudié, chanté, un lieu qui l’avait rapproché de l’Algérie», affirmera Jean Daniel, l’autre pied-noir «rédempteur». Pour notre part, retenons que la vie de Camus aura dérangé plus d’un et que sa mort fait veiller plus d’un scotché, cinquante ans plus tard.
Source Soir d’Algérie Par Mourad N.
Le Pèlerin

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 15:42
Belles réflexions
Un très beau texte sur le fait de vieillir
  VIEILLIR-AVEC-SON-COEUR.jpg
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son cœur;
Sans remords, sans regret, sans regarder l'heure;
Aller de l'avant, arrêter d'avoir peur;
Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son corps;
Le garder sain en dedans, beau en dehors.
Ne jamais abdiquer devant un effort.
L'âge n'a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce
À ceux qui se sentent perdus dans la brousse,
Qui ne croient plus que la vie peut être douce
Et qu'il y a toujours quelqu'un à la rescousse.
Vieillir en beauté, c'est vieillir positivement.
Ne pas pleurer sur ses souvenirs d'antan.
Être fier d'avoir les cheveux blancs,
Car, pour être heureux, on a encore le temps.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec amour,
Savoir donner sans rien attendre en retour;
Car, où que l'on soit, à l'aube du jour,
Il y a quelqu'un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec espoir;
Être content de soi en se couchant le soir.
Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
Se dire qu'au fond, ce n'est qu'un au revoir.
Une pensée pour Ninon
Le Pèlerin
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17 août 2012 5 17 /08 /août /2012 06:59

Un peu de poésie et de matière à reflexion

victor-hugo.jpg

Et un des aïeux de la cité dit, Parle-nous du Bien et de Mal.

Et il répondit :

Du bien en vous je puis parler, mais non de ce qui est mal.

Car qu'est-ce que le mal sinon le bien torturé par sa propre faim et sa propre soif ?

En vérité, quand le bien est affamé, il recherche la nourriture même dans les grottes obscures, et quand il a soif il se désaltère même dans des eaux mortelles.

Vous êtes bon quand vous êtes unis avec vous-même.

Pourtant, vous n'êtes pas mauvais quand vous n'êtes pas uni avec vous-même.

Car une maison divisée n'est pas un repaire de voleurs, elle n'est qu'une maison divisée.

Et un navire sans gouvernail peut dériver sans but près d'îles dangereuses, mais ne pas sombrer.

Vous êtes bon quand vous vous efforcez de donner de vous-même.

Pourtant, vous n'êtes pas mauvais quand vous cherchez le profit pour vous-même.

Car quand vous cherchez le profit vous n'êtes qu'une racine qui s'agrippe à la terre et tête à son sein.

Certainement, le fruit ne peut dire à la racine, "Soit à mon image, plein et mûr et toujours généreux de ton abondance".

Car pour le fruit, donner est une nécessité, et recevoir est une nécessité pour la racine.

Vous êtes bon quand vous êtes pleinement conscients dans votre parole.

Pourtant, vous n'êtes point mauvais quand vous êtes endormi alors que votre langue titube sans but.

Et même un discours chancelant peut fortifier une langue faible.

Vous êtes bon quand vous marchez vers votre but fermement et d'un pas hardi.

Pourtant, vous n'êtes point mauvais quand vous y allez en boitant.

Même celui qui boite ne va pas à reculons.

Mais vous qui êtes forts et rapides, veillez à ne pas boiter devant les estropiés en croyant être gentil.

Vous êtes bon d'innombrables manières et vous n'êtes point mauvais quand vous n'êtes pas bon.

Vous ne faites que musarder et paresser.

Quel malheur que les cerfs ne puissent donner leur promptitude aux tortues.

Votre bonté réside dans votre aspiration envers votre moi-géant : et cette aspiration existe en vous tous.

Mais en certain d'entre vous, cette aspiration est un torrent qui se rue puissamment vers la mer, emportant les secrets des coteaux et les chants de la forêt.

Et en d'autres, elle est un ruisseau paisible qui se perd en méandres et en détours et s'attarde avant d'atteindre le rivage.

Mais que ceux chez qui l'aspiration brûle ne disent pas à ceux chez qui elle est faible, "Pourquoi es-tu lent et hésitant ?".

Car celui qui est vraiment bon ne demande pas à celui qui est nu, "Où sont tes vêtements ?", ni au sans logis, "Qu'est devenue ta maison ?"

Source inconnue

Le Pèlerin

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 07:03

 Marilyn Monroe c’est mon adolescence… 

MM21.jpg

 

Si comme moi Marilyn vous rappelle de bons souvenirs, cliquez sur les liens ci-dessous:  

 

1 Un fan club de Marilyn 

 

http://users.skynet.be/p.pollefoort/pages/ident/biographie.htm   

2. Des photos magnifiques de Marilyn récupérées sur «L’Internaute»  

 http://www.linternaute.com/sortir/cinema/diaporama/06/marilyn-monroe-la-derniere-seance/1.shtml  

Pour visionner l'album du blog relatif à Marylin, cliquez ici 

 Que les auteurs en soient remerciés….  

 

Cordialement,

Le Pèlerin

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 16:15
Littérature : Deux nouveaux livres lèvent le voile sur une Marilyn "intelligente et cultivée"
De plus elle a révolutionné l'image de la femme à l'écran
 
marilyn
Les Editions du Seuil, qui avaient publié en 2010 un recueil de textes inédits de Marilyn Monroe, poursuivent la révélation d'une Marilyn intime, inconnue et bouleversante, avec deux livres à paraître en mai et novembre, cinquante ans après la mort de la star.
Ces deux ouvrages sont édités, comme l'avait été "Fragments" voici deux ans, en collaboration avec les ayants droit de Marilyn, en la personne d'Anna Strasberg, veuve du directeur de l'Actors Studio à qui l'actrice avait légué ses affaires personnelles, précise Le Seuil. L'actrice est morte le 5 août 1962.
Le premier livre intitulé "Girl waiting", qui paraîtra en mai, réunit les dessins de Marilyn Monroe, des inédits, ainsi qu'une série de photographies où l'icône blonde apparaît devant des tableaux de grands maîtres. Ces clichés avaient été pris par Joshua Logan peu après la fin du tournage de "Bus Stop".
L'autre livre est issu de la consultation, par l'éditeur Bernard Comment, de l'intégralité des archives personnelles de Marilyn Monroe conservées en partie à New York et en partie à Los Angeles.
Quelque 500 documents ont été sélectionnés parmi ces archives, pour un important volume qui paraîtra en novembre 2012.
Ces livres, "conçus et construits avec la confiance d'Anna Strasberg donneront une image cohérente de la vie professionnelle et personnelle de Marilyn Monroe, avec tout le respect qui lui est dû", souligne Le Seuil.
Les deux ouvrages achèveront le programme éditorial visant à affirmer l'image d'une Marilyn Monroe "intelligente, cultivée, et désireuse toute sa vie de s'améliorer", poursuit l'éditeur.
Déjà, dans "Fragments", le lecteur découvrait que l'apparente écervelée platine de "Certains l'aiment chaud" ou de "Les hommes préfèrent les blondes" était en fait une jeune femme curieuse qui ne cessait de vouloir se cultiver, allant le soir à l'université de Los Angeles, après les tournages.
Sa bibliothèque comptait plus de 400 livres et bien avant d'avoir une relation avec l'écrivain Arthur Miller, elle était passionnée par la littérature
Pour consulter l'album de Marilyn, cliquez ici
Source Le Maghreb Meziane Atman
Le Pèlerin
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28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 07:18
On aime ou on n’aime pas…Un parcours des plus atypiques
Roger-Garaudy.jpg
«La voix qui chantait seule sur la colline réveille des rumeurs dans l’ombre des vallons…»
Roger Garaudy
Roger Garaudy est mort le 13 juin chez lui dans la banlieue parisienne. La faucheuse l’avait déjà provoqué en 2001, lorsqu’il a été foudroyé par une double hémorragie cérébrale le jour même où il devait inaugurer la médiathèque moderne de sa Fondation pour le dialogue des cultures à Cordoue en Espagne. Tandis que sa famille le rapatriait en France dans un état critique, il apprenait les attentats qui venaient de se produire aux USA le 11 septembre, et il en tirait le titre de son dernier livre qui était prêt, Le terrorisme occidental. Philosophe reconnu, Garaudy, qui voulait être prêtre, a eu un parcours atypique. De son enfance chrétienne, il gardera des valeurs-clefs, influant sur sa trajectoire qui bifurquera sur le communisme dont il sera l’un des porte-voix attitrés. Ses livres sont appréciés. Garaudy passera de la philosophie de la misère à la misère de la philosophie, en mettant en doute bien des certitudes. Il entame une troisième vie en embrassant la religion musulmane.
Les tenants des thèses sionistes peuvent désormais dormir sur leurs deux oreilles. Leur pourfendeur acharné le plus en vue est désormais dans l’autre monde. Garaudy aura été sans doute un homme complexe, dont le parcours sinueux a désarçonné plus d’un même parmi ses plus fidèles amis. D’ailleurs, pouvait-il en être autrement pour celui qui a déclaré que sa vie est faite de ruptures et qu’il n’en regrette aucune, car, précise-il, «aucune ne fut un reniement de ce qui la précédait, mais le dépassement d’une limite.» Parce qu’il a tenu un discours autre que celui qu’ils avaient l’habitude d’entendre, les défendeurs du sionisme politique l’ont voué aux gémonies, lynché médiatiquement et menacé même dans son intégrité physique. Peu de voix à l’époque se sont fait audibles pour venir à sa rescousse.
L’Abbé Pierre, qui a volé au secours de son ami et dénoncé le «lobby sioniste international» sur les plateaux de télévision français, en a eu pour son compte. Avant d’être évincé médiatiquement, il a été invité à se rétracter publiquement pitoyablement, la gorge nouée, les yeux embués.
Comment a-t-il pu oser ?
«J’imagine les insoutenables pressions dont il a été l’objet. Je comprends sa position face à l’armada médiatique qui est indigne de cette humiliation en direct. Mais l’Abbé Pierre restera mon ami pour l’éternité. D’ailleurs, on ne cesse de se rencontrer», déclarait Roger il y a quelques années…
La presse française s’est particulièrement déchaînée contre Garaudy qui a démonté «les mécanismes des mythes fondateurs de la politique israélienne», un livre de 260 pages, considéré comme un «brûlot», qualifié d’œuvre de Satan ou de Hitler.
Même l’humanité, le journal de référence de sa jeunesse, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère en se réjouissant que la loi Gayssot, votée à l’époque, ait pu faire taire un homme dont pourtant l’humanisme a marqué une époque. Dans les médias, l’antisémitisme et le négationnisme sont brandis pour débusquer cet empêcheur de penser en rond.
Alors, Garaudy, qui n’a jamais considéré la philosophie, l’histoire ou la théologie comme une carrière libérale mais un combat pour l’homme contre tous les intégrismes, rappelle qu’il «a défendu Marx contre une Union soviétique et un parti qui le fossilisaient et l’excluaient en 1970, qu’il a défendu Jésus contre toute théologie de la domination, qu’il a défendu l’Islam contre l’islamisme et la trahison des princes et, enfin, les grands prophètes juifs contre le sionisme tribal».
C’est surtout son dernier livre qui a suscité la réprobation de ses contempteurs. Il y dénonce l’hérésie du sionisme politique, qui consiste à substituer à Dieu et Israël l’Etat d’Israël, «porte-avions nucléaire et insubmersible des provisoires maîtres du monde ; les Etats-Unis qui entendent s’approprier les pétroles du Moyen-Orient».
Garaudy y évoque «une mythologie plus moderne, celle de l’Etat d’Israël qui serait la réponse de Dieu à l’Holocauste», comme si Israël était le seul refuge des victimes de la barbarie de Hitler, alors qu’Yitzhak Shamir lui-même, qui offrait son alliance à Hitler jusqu’à son arrestation par les Anglais, pour collaboration avec l’ennemi et terrorisme écrit : «Contrairement à l’opinion connue, la plupart des immigrants israéliens n’étaient pas les restes survivants de l’Holocauste, mais des juifs des pays arabes, indigènes à la région (Yitzhak Shamir, Looking back, looking ahead 1987 p. 574.) Il fallait faire croire avec le mythe des six millions que «l’humanité avait assisté là au plus grand génocide de l’histoire» en oubliant 60 millions d’Indiens d’Amérique, 100 millions de Noirs, oubliant même Hiroshima et Nagazaki et les 50 millions de morts de cette Deuxième Guerre mondiale, dont 17 millions de Slaves, comme si l’hitlérisme n’avait été qu’un vaste pogrom et non un crime contre l’humanité entière. Serait-on antisémite pour dire que les juifs ont été très durement frappés, mais qu’ils ne furent pas les seuls sous prétexte que la télévision ne parle que de ces victimes mais pas des autres.
L’itinéraire communiste de Garaudy ne le préparait guère à devenir le chef de file d’une dissidence humaniste. Il était entré au parti comme on entre en religion. Sa jeunesse a été marquée par la quête religieuse. Jeune catholique, il rêvait de devenir prêtre avant de se convertir au protestanisme, à l’âge de 14 ans et d’adhérer au PCF à vingt ans. Jeune professeur de philo, repéré par Maurice Thorez en 1937, il voit sa foi vaciller en 1939 lors de la signature du pacte germano-soviétique. Mais il est mobilisé et retrouve le parti à son retour du front. Arrêté en 1940 pour propagande communiste, il est déporté en Algérie. Libéré en 1943 après le débarquement allié d’Afrique du Nord, il est réintégré comme professeur de philo et prend la responsabilité des publications du PCF en Algérie. De retour en métropole en 1945, il enseigne le marxisme stalinien et grimpe les échelons de la hiérarchie du parti. «Au début des années 1950, il venait donner des conférences à la salle Pierre Bordes sur la philosophie mais aussi sur les peuples opprimés dont le salut réside, selon lui, dans les luttes discontinues», se souvient Zahir Ihadaden alors étudiant en lettre.
Itinéraire déroutant
Il fut un universitaire apprécié. Professeur titulaire à Poitiers de 1969 à 1973, il enseignait notamment la philo : «Il donnait des cours d’esthétique, sur la danse et les arts premiers, se souvient l’un de ses anciens étudiants. A l’époque, ses cours affichaient complet. Il faisait le show, c’était brillant.» C’est à Poitiers que Roger Garaudy apprit, en mai 1970, son éviction du Parti communiste après avoir dénoncé la normalisation en Tchécoslovaquie et qualifié son premier secrétaire, Georges Marchais, de fossoyeur du PC. Il avait déjà enseigné la philosophie en 1958 au lycée Bugeaud d’Alger. Arrêté pour faits de résistance, Garaudy a été déporté en Algérie en 1940.
«On nous a envoyés à Djelfa, la porte du désert. Quelques jours après notre arrivée, nous apprenons que nous allons changer de camp, remplacés par des brigades internationales. On a vu arriver des brigades, ils ont donné le signal, et tous les copains se sont mis à chanter : ‘‘Allons au-devant de la vie’’. Le colonel est rentré dans une fureur terrible. Il appelle des soldats du Sud, des combattants algériens à qui on donne l’ordre de nous fusiller, le peloton s’installe, et le colonel hurle : ‘‘Arme au pied, épaulez, visez, feu’’ ! Mais ils n’ont pas tiré. C’était merveilleux ! Ils n’avaient aucune raison de nous aimer. Mais il est contraire à l’honneur d’un guerrier du Sud que quelqu’un qui est armé tire sur un homme désarmé. Ainsi les communistes furent sauvés par des Algériens !»
Roger Garaudy racontait qu’il avait par la suite revu l’un de ces trois hommes simplement purs qui lui avaient sauvé la vie. Exactement comme eux, Roger voua sa vie au salut in extremis d’inconnus, de ses concitoyens surtout en danger de mort spirituelle. «L’honneur d’un guerrier du Sud c’est la plus belle figure que je puisse trouver de l’Islam. Peut-être que ma venue à l’Islam était due à cette expérience», avait-il confié à la fin de sa vie. A la suite de cet événement, il rencontre en 1944, à Aflou, Cheikh Bachir El Ibrahimi alors l’un des chefs de file des oulémas.
C’est à Genève qu’il rencontre, à l’occasion d’une conférence qui se tient au début des années 1980, Salma El Farouki, avec laquelle il se marie après s’être converti à l’Islam en prenant le prénom de Raja. L’imam qui officiait la cérémonie n’était autre que l’Algérien Mahmoud Bouzouzou, également membre de la fondation Cordoue. Déroutant, il surprendra même Jean Daniel, directeur du Nouvel Observateur qui, en 1983, avait claqué la porte de la salle Atlas parce qu’il n’avait pas apprécié les «outrances» de Garaudy qui y tenait une conférence en s’en prenant vigoureusement à la politique ségréganniste d’Israël. Parmi les nombreux questionnements de Garaudy, nous avons tiré celui-ci.
«Comment j’ai embrassé l’Islam ?»
«Pour choisir une fois encore son camp, contre l’idéologie dominante des dominés, j’ai choisi l’Islam, idéologie dominante des dominés non pour en partager les nostalgies du passé où l’imitation de l’Occident, mais pour prendre parti à l’exemple des théologies de la libération. Elles sont nées en Amérique latine, en Afrique, en Asie, là où les multitudes meurent de leur misère, au rythme d’un Hiroshima, tous les deux jours, parce que le modèle de croissance de l’Occident ne cesse d’aggraver leur sous-développement, corollaire de leur dépendance.»
A un moment où l’existence de l’Islam et surtout ses perversions occupent une grande place dans la vie politique et son orchestration médiatique, il s’agit de fournir des repères à la pensée, pour porter un jugement serein sur les raisons qui firent la grandeur de l’Islam, puis sa décadence dans le passé et ses ambiguïtés dans le présent. Une religion qui représente sociologiquement le 1/5 de l’humanité. «Le problème de l’avenir de l’Islam se pose en termes très simples et très clairs : ou bien il entrera dans l’avenir à reculons, les yeux fixés sur le passé, rabâchant des commentaires et des commentaires de commentaires sur les problèmes juridiques qui se posaient au temps des Omeyades et des Abbassides, ou bien il se montrera capable de résoudre le problème d’un nouveau modèle de croissance et il reprendra son vol victorieux comme au temps où il résolvait au Ier siècle de l’Hégire les problèmes posés par la décadence des deux empires de Byzance et de Perse.»
Rien n’est plus contraire à la vision dynamique du monde, celle du Coran, que de croire avec suffisance que tous les problèmes du présent et de l’avenir ont été résolus et qu’il suffit de savoir par cœur les formules du passé pour avoir réponse à tout. Roger sera un habitué des séminaires sur la pensée islamique organisés en Algérie dans les années 1980. Roger avait cogité sur l’au-delà.
Dans son essai consacré à la pédagogie de la mort, il écrit : «Ma propre mort, c’est peut-être le rappel essentiel que mon projet n’est pas un projet individuel. C’est ainsi que la mort donne à la vie son sens le plus haut : elle exige que nous fassions des choix qui transcendent la vie, des choix qui témoignent que tel ou tel projet nous paraît préférable à la vie elle-même.»
Parcours :
Né le 17 juillet 1913 à Marseille (Bouches-du-Rhône), mort le 13 juin 2012 en banlieue parisienne ; professeur de philosophie ; dirigeant du Parti communiste français, directeur du centre d’études et de recherches marxistes (CERM) de 1956 à 1969, exclu du PCF en 1970 ; animateur d’un «antisionisme» acharné, sénateur de la Seine (1959-1962).
Source El Watan  Hamid Tahri
Le Pèlerin
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