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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 06:08

Ceux qui sont amoureux, leurs amours chanteront

Rose pour Madame

 

 

Ceux qui sont amoureux, leurs amours chanteront,

Ceux qui aiment l'honneur, chanteront de la gloire,

Ceux qui sont près du roi, publieront sa victoire,

Ceux qui sont courtisans, leurs faveurs vanteront,

 

Ceux qui aiment les arts, les sciences diront,

Ceux qui sont vertueux, pour tels se feront croire,

Ceux qui aiment le vin, deviseront de boire,

Ceux qui sont de loisir, de fables écriront,

 

Ceux qui sont médisants, se plairont à médire,

Ceux qui sont moins fâcheux, diront des mots pour rire,

Ceux qui sont plus vaillants, vanteront leur valeur,

 

Ceux qui se plaisent trop, chanteront leur louange,

Ceux qui veulent flatter, feront d'un diable un ange :

Moi, qui suis malheureux, je plaindrai mon malheur.

Joachim Du Bellay

Odyssée

L’Odyssée est une épopée grecque antique attribuée à l’aède Homère, qui l'aurait composée après l’Iliade, vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Elle est considérée comme l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature et, avec l’Iliade, comme l'un des deux poèmes fondateurs de la civilisation européenne.

L’Odyssée relate le retour chez lui du héros Ulysse, qui, après la guerre de Troie dans laquelle il a joué un rôle déterminant, met dix ans à revenir dans son île d'Ithaque, pour y retrouver son épouse Pénélope, qu'il délivre des prétendants, et son fils Télémaque. Au cours de son voyage sur mer, rendu périlleux par le courroux du dieu Poséidon, Ulysse rencontre de nombreux personnages mythologiques, comme la nymphe Calypso, la princesse Nausicaa, les Cyclopes, la magicienne Circé ou les Sirènes. L'épopée contient aussi un certain nombre d'épisodes qui complètent le récit de la guerre de Troie, par exemple la construction du cheval de Troie et la chute de la ville, qui ne sont pas évoquées dans l’Iliade. L’Odyssée compte douze mille cent neuf hexamètres dactyliques, répartis en vingt-quatre chants, et peut être divisée en trois grandes parties : la Télémachie (chants I-IV), les Récits d'Ulysse (chants V-XII) et la Vengeance d'Ulysse (chants XIII-XXIV).

L’Odyssée a inspiré un grand nombre d'œuvres littéraires et artistiques au cours des siècles, et le terme « odyssée » est devenu par antonomase un nom commun désignant un « [récit] de voyage plus ou moins mouvementé et rempli d'aventures singulières ».

Le Pèlerin

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 04:09

  L’Ecrivain Mohamed Dib et l'Algérie

Mohammed Dib, l'auteur de la remarquable trilogie romanesque:   La Grande Maison (1952)

Mohamed-Dib.jpg

L'Incendie (1954), 

Le Métier à tisser (1957),

est né à Tlemcen, dans l'Ouest algérien, le 21 juillet 1920. 

Après ses études à Tlemcen puis au Maroc, à Oujda, il s'adonne à la poésie et à la peinture en même temps qu'il exerce son métier d'enseignant à la frontière algéro-marocaine. 

Il devient ensuite comptable, puis interprète pour les armées alliées pendant la Seconde Guerre mondiale. 

Journaliste en 1950, apprécié de Louis Aragon, de Guillevic dont il était l'ami, il connaît le succès avec ses romans, ses nouvelles et ses poèmes. 

Son œuvre exploite davantage la veine du fantastique que celle du réalisme pour traduire la période la plus douloureuse que traverse son pays, l'Algérie. 

Dans les années soixante, il s'installe en France, puis enseigne en Californie.

En 1990, paraît un roman quasi autobiographique : 

Neige de marbre, fondé sur une esthétique du dépouillement parfaitement réussie. 

On la retrouve dans ses derniers ouvrages : 

L'Infante maure (1994), 

L'Arbre à dires (1998). 

Il a obtenu le grand prix de la Francophonie de l'Académie Française, le grand prix de la Ville de Paris. 

Mohammed Dib est mort le 2 mai 2003 à La Celle Saint-Cloud, à quatre-vingt-deux ans. 

Source «La Littérature Française» 

Le Pèlerin

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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 13:58
Littérature - A qui appartient Albert Camus ?
camus-Tipasa.jpg
A qui appartient Albert Camus ?». La question est d'un goût éthique douteux et se rapproche plus du partage du gigot d'agneau que du débat sur l'héritage et la naissance d'un univers. Et pourtant cette question est devenue une tradition à chaque cycle de commémoration posthume pour cet immense écrivain sans pays déterminé. A chaque fois qu'il s'agit de parler de cet homme ou de son œuvre, ici chez nous ou en France, c'est cette question qui est là, en sourdine, en voix off, en sous-entendu. Est-il algérien, franco-algérien rétroactif, français hésitant, pied-noir universel ? Appartient-il au patrimoine algérien de la «diversité» ou à celui de l'immense tradition culturelle française, bien qu'il soit né ici ? Est-il un «universel» ou un cas particulier ? Son œuvre est-elle algérienne ou française ? Annonce-t-il un pays ou écrit-il un poignant adieu sans fin pour une terre rêvée mais mal partagée ?
Aujourd'hui, même pour les 50 ans de la disparition tragique de cet homme, on en est encore à cet acte notarial et à ce testament non soldé. Le président français veut en faire une «œuvre positive» française et se hâte de ramasser les cendres de cet écrivain pour les réduire à un acte de nécrophage en les «installant» au Panthéon. En Algérie, officiellement cet homme est encore jugé pour sa phrase malheureuse lors de la remise du prix Nobel (La Justice, sa Mère et tralala, etc.), avec un verdict cruel: cet homme n'est pas algérien et n'a jamais existé. Pire encore, et à chaque fois qu'il s'agit de parcourir les traces de cet homme, à Oran, dans son appartement aux Arcades, aucun journaliste français en pèlerinage ne peut s'empêcher de vous poser la même question sur le «A qui appartient Camus ? Comment le lisez-vous ? Qu'est-il pour votre génération et pour votre pays ?». En clair: est-il à vous ou à nous ? Et à chaque fois, à nous algériens de la postindépendance, il est presque imposé une fonction: celle de relire Albert Camus avec les yeux d'un Frantz Fanon né bien longtemps après le départ des Français et la «mort» de la négritude et des fastes de la décolonisation. De Camus, il nous est donné le «privilège» de le relire, de le condamner et de le rejeter, et aux Français, le privilège de l'interroger, de nous interroger puis de rêvasser.
A la fin, on y revient: qu'est Camus pour moi ? Personne… ! répond le chroniqueur. Une trace dans la généalogie des lectures, une admiration pour une cosmogonie stricte et angoissée, un parfait «étranger» pour être franc. Le chroniqueur aimerait le relire un jour, mais avec le préjugé artificiel qu'il s'agit d'un Borges suédois décrivant un univers japonais congolais. C'est-à-dire en le dénationalisant ici et là-bas. Aujourd'hui, on ne se sent presque plus concerné par cet homme et son époque fixe: ni par lui, ni par son Meursault, et encore moins par son «arabe» impossible car tellement flou. Un arabe qui ne ressemble ni à l'Arabe de Lawrence d'Arabie, ni à l'Algérien d'autrefois, ni aux fils d'aujourd'hui, ni au harrag, ni à l'immigré. Tout juste le ramasseur de balles d'une réflexion sans fin sur soi par soi. Faut-il donc enterrer Camus définitivement ? Non, ni le déterrer abusivement. Cet écrivain est l'une des plus intenses réflexions sur la condition de l'homme en ce siècle. L'homme sans nationalité. C'est ainsi qu'il faut s'en souvenir et c'est pour cette raison qu'il faut arrêter de disputer le cadavre de cet homme sans repos. Tranchons, provisoirement: il n'est ni français, ni algérien. C'était l'homme de son époque avec vue sur l'homme de toutes les époques
Source Le Quotidien d’Oran Kamel Daoud
Le Pèlerin
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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 10:33

L'amour caché

amour-cache.jpg

 

Mon âme a son secret, ma vie a son mystère

Un amour éternel en un moment conçu :

Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire,

Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su.

 

Hélas! j'aurai passé près d'elle inaperçu,

Toujours à ses côtés et pourtant solitaire ;

Et j'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la terre,

N'osant rien demander et n'ayant rien reçu.

 

Pour elle, quoique Dieu l'ait faite douce et tendre,

Elle suit son chemin, distraite et sans entendre

Ce murmure d'amour élevé sur ses pas.

 

A l'austère devoir pieusement fidèle,

Elle dira, lisant ces vers tout remplis d'elle :

" Quelle est donc cette femme ?

" Et ne comprendra pas !

Félix Arvers 1806-1850 - Mes heures perdues

Le Pèlerin

 

 

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 10:44

Petit Poème porte bonheur

Une fois n'est pas coutume, un petit poème pour les grands et les petits!

"La science de la vie"

- Pour apprendre la valeur d'une année, demande à l'étudiant qui a raté un examen.

- Pour apprendre la valeur d'un mois, demande à la mère qui a mis un enfant au monde trop tôt.

- Pour apprendre la valeur d'une semaine, demande à l'éditeur d'un journal hebdomadaire.

- Pour apprendre la valeur d'une heure, demande aux fiancés qui attendent de se revoir.

- Pour apprendre la valeur d'une minute, demande à celui qui a raté son train, son bus ou son avion.

- Pour apprendre la valeur d'une seconde, demande à celui qui a perdu quelqu'un dans un accident.

- Pour apprendre la valeur d'une milliseconde, demande à celui qui a gagné une médaille d'argent aux jeux olympiques.

Le temps n'attend personne. Rassemble chaque instant qu'il te reste et il sera de grande valeur. Partage-les avec une personne de choix et ils deviendront encore plus précieux.

La source de ce poème est inconnue (traduction d'un extrait allemand), mais il apporte de la chance à chacun qui le transmet. Ne le garde pas. Donne-le simplement à au moins 5 de tes amis à qui tu souhaites de la chance. Quelque chose d'heureux t'arrivera dans les 4 jours à venir

De la part d’une Correspondante

Le Pèlerin

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 02:31
L’Amour en 20 lettres de l’alphabet
avoir raison ou tort
 
Apaise les âmes, réchauffe les cœurs tendres
Aux marchés ne peut s'acheter ni se vendre
Appel toujours magique
Alvéole des sentiments magnifiques.
Beau livre aux belles pages à feuilleter
Blessure parfois, généralement gaieté
Bien qu'on en trouve de toutes sortes
Beaucoup frappent à ses portes.
Conquête des cœurs
Clé du bonheur ?
Comment vous garder
Constamment vous posséder ?
Désir d'un outil de vie
Donner continûment sans espérer une contrepartie
Double tranchant : Combat la détresse
Douloureux quand il cause des tristesses.
Entre confiance et méfiance
Espoir d'un sentiment immense
Être ou ne pas être
En vie, l'essentiel est de le connaître.
Féroce quand c'est précoce
Fait pousser des ailes d'anges aux âmes atroces
Fusion des corps et des esprits
Facile à vivre quand l'autre cœur n'est pas pris.
Goût délicieux à l'arôme de miel
Germe dans les cœurs tendres pour un temps éternel
Gardes des traces
Grandit partout où il passe
Histoires parfois belles, parfois insensées
Heureux qui, de lui, remplit ses pensées
Humbles sentiments, moments allègres
Hélas, des fois, change en saveur aigre.
Immense océan de bonheur et de plaisir
Incarne tout ce qui est beau et attrait au désir
Inonde des vies et ne risque de finir
Illumine le monde et ne manque de chérir.
Jadis présent jusqu'aux temps antiques
Jolis moments souvent poétiques
Jours et nuits, on l'adore par degré
Jouir, estimer, sentiments de bon gré.
Lamentations en temps de trêve
Liesse, allégresse et source de beaux rêves
Lave des cœurs pleins de haines
Loin des guerres, loin des chaînes.
Mot éphémère, parfumant nos lèvres
Mélodie permanente qui nous enivre
Moments rarement funèbres
Mystère, clé des ténèbres.
Notre cœur est prêt à le recevoir et à en donner
Nous encourage à espérer et à ne pas abandonner
Noirs, bancs, jaunes, riches ou pauvres, ne le détestent
Nuits et jours personne ne lui résiste.
Odeur de parfum
Outil toujours à la portée de main
Ouvre la voie au bonheur et parfois au chagrin
Offre des occasions et sème de féconds grains.
Pures et merveilleuses sensations
Parfois souffrances, parfois passions
Petit à petit germe et grandit
Pour réaliser des rêves; c'est ce qu'on dit !
Qui peut s'en passer ?
Quiconque ose s'en débarrasser ?
Que faire s'il n'est plus l'oasis de nos rêves,
Quand notre bien-être et notre bonheur sont en trêve ?
Rêve et espoir à inventer
Revers à surmonter
Réalité profitable à vivre
Route véritable à suivre
Sans vous la vie n'est plus savoureuse
Solitude, de vous, est toujours jalouse
Sourit aux sages qui savent aimer
Savourer, pour vous, doit rimer.
Transforme les cœurs durs en état d'ivresse
Tendresse et affection, vous donnez sans cesse
Toutes les rues ne mènent à Rome, mais à vous
Tant d'âmes, à cause de vous, tombent à genoux.
Verse des pleurs, sème des sourires
Voyages sans bagages à ne plus revenir
Vie parfois virile parfois stérile
Vire en rose loin des périls.
Auteur inconnu
Le Pèlerin
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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 23:30

La Ballade du couscous

(À replacer dans le contexte de l'époque)

couscous.jpg

Paru dans l' Echo de Bougie 2003
Texte du chansonnier Christian Vebel
du théâtre des Trois Baudets à Alger
écrit en 1962 après les accords d'Evian
Rapporté par C. Parrot

Dans les auberges parisiennes
on sert maintenant très souvent
un plat qu'autant qu’il me souvienne
on y voyait jamais avant.
Ce plat qu'on fabrique en série
et qui semble plaire à tous
nous est arrivé d'Algérie
et ça s'appelle "le couscous".

Je ne sais pas ce qui se passe
mais j'ai l'impression que ce plat
(la sauce n'est pourtant pas trop grasse)
me reste un peu sur l'estomac
Car sans être un vrai plat de riche,
étant même accessible à tous
avec son mouton et ses pois chiches,
II nous revient cher ce couscous !

Pour en obtenir la recette,
songez qu'on y envoya Bugeaud.
Il y laissa quelques casquettes,
quelques zouaves et quelques chevaux.
Il y trouva des lions, des moustiques,
des figuiers et pas mal de cailloux.
Beaucoup de gens y bouffaient des
briques du moins pas souvent de couscous.

Dans ces contacts entre deux races,
l'un donne à l'autre ce qu'il a,
c'est un échange qui se passe.
Nous, nous apprîmes à ces gens-là,
à lire, à cultiver la terre,
la médecine et la loi pour tous.
Eux, la seule chose qu'ils savaient faire,
ils nous ont appris le couscous.

Dès lors pendant 130 années
des Français vinrent en bateaux,
avec eux des villes sont nées,
des vignobles, des hôpitaux.
Puis quand le Pays fut prospère
on les a virés d'une secousse
disant : "nous gardons vos affaires
et vous emportez le couscous".

Cette histoire qui parait si folle
présente au moins un intérêt,
c'est d'apprendre à la métropole
tout le monde qu'elle ignorait
car nombreux sont ceux qui s'écrient
au restaurant d'une voix douce :
"ça existait donc l'Algérie !
puisqu'il existe le couscous !

Les Rapatriés d'Algérie
dans tout ça sont un peu bâtards
car ils ont quitté leur patrie
sous le choc d'un pied quelque part.
Mais las de les entendre geindre
ceux qui n'aiment pas se faire de mousse
leurs disent : "quoi, ! vous n'êtes pas à plaindre
puisqu'à Paris il y a du couscous !

Princes, si par quelques féeries
Bugeaud revenait... s'il disait :
" j'vous avais donné l’Algérie
qu'en fîtes vous ? " on répondrait :
"nous avons lâché le blé, le pétrole,
Oran, Bône et Béni-Messous,
mais la France qui n'est pas folle
n'abandonnera jamais le couscous ".

Source http://www.ceuxdebougie.com/06-CHRON/6.2.21.html

Le Pèlerin

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 23:51

La fresque épique d'une Algérie qui se cherche

Le-Mensonge-de-Dieu-de-Mohamed-Benchicou.jpg

Le dernier roman de Mohamed Benchicou, Le mensonge de Dieu , (mai 2011, Michalon), sort cette semaine à Alger (Editions Koukou et Inas). Lecture d’un livre qui pourrait ne pas laisser indifférent.
On avait laissé Mohamed Benchicou, dramaturge avec son livre Le dernier soir du dictateur, on le retrouve romancier avec Le mensonge de Dieu. Haletant et épique, ce roman brosse un siècle et demi d’histoire d’une famille algérienne. Avec Le mensonge de Dieu, l’auteur plonge dans le passé de notre pays comme aucun auteur ne l’avait fait jusqu’à présent. Il y a quelque chose de neuf, de subtil, de profond dans la construction de cet épais roman. Le style est dense, enlevé, le lyrisme féroce et le récit bourré de rebondissements et de faits historiques. Tout part du cimetière d’El Kettar où Yousef, un mendiant, a trouvé refuge parmi les morts. Tout un symbole. Puis l’auteur déroule la saga d’une famille qui remonte jusqu’au XIXe siècle. «L’histoire d’une vieille folie de sang, une folie de l’honneur», confie le mendiant qui a tout consigné dans un cahier blanc, «dernier pied-de-nez aux prophètes contrefacteurs, intronisés par le mensonge qu’ils ont fait dire à l’histoire et à Dieu». L’amour, la séparation, l’orgueil, les révolutions, la mort, la trahison, on y retrouve tous les ingrédients d’une énorme fresque écrite avec une plume tantôt tendre, sensible et tantôt féroce et irrévérencieuse. Au commencement, il y a Belaïd, l’ancêtre, «l’irréductible tombeur de femmes», le digne fils de Tizi n’Djemaâ jeté dans les conflits de son siècle. Ici, la chronique se joue du temps et des hommes. Par flash-back, le romancier nous prend la main pour nous emmener sur plusieurs théâtres de guerres qui avaient ensanglanté le monde. D’abord Colmar, où Belaïd s’est engagé aux côtés des Allemands de Bismarck contre les troupes de Napoléon III, par amour pour Joséphine, une Alsacienne qui enseignait à Akbou. La guerre finie, Belaïd l’apatride, l’amoureux éconduit, reprend le chemin de sa quête et par là même ouvre les portes de l’errance à sa descendance. La recherche d’une «patrie fugitive» consuma vainement toute sa vie. Décidé à se battre pour lui-même, on retrouve, au printemps 1871, l’aïeul à Tizi n’Djemaâ. Belaïd est devenu soldat de Dieu et rejoint les résistants kabyles qui se battaient contre les troupes du maréchal Mac Mahon. Ici encore, le romancier se fait historien et nous apprend que les héros ne sont pas ceux que l’histoire officielle nous a appris. Puis il y a Gabril dans l’enfer de Verdun. Aux côtés d’Abdelkrim, le Rebelle, dans la guerre du Rif, des Brigades internationales contre les «ombres noires» de Franco, pendant la Seconde Guerre mondiale, on retrouve Yousef, l’autre apatride et petit-fils de Belaïd. Yousef, toujours en quête d’un pays introuvable, c’est aussi le mendiant d’El Kettar qui lègue le cahier blanc dans lequel l’histoire de la lignée de Belaïd est consignée. C’est dire que cette famille et sans doute l’Algérien s’est retrouvée depuis plus d’un siècle au carrefour de toutes les guerres. Celles des autres peuples d’abord, puis les siennes. «Le fond historique de ce roman est réel. Les personnages, eux, ont dû exister», écrit le romancier en guise d’avertissement. Le mensonge de Dieu est ce chant élégiaque d’un homme, le mendiant d’El Kettar, et par extension de l’auteur, pour son peuple. «Les morts ont tort Yousef si après leur mort, il n’y a personne pour les défendre», cette phrase nous fait penser à cette autre restée pour la postérité, prononcée par Didouche Mourad : «Si nous venons à mourir défendez notre mémoire.» Que d’amour, d’étreintes furtives, de retrouvailles et de séparations au milieu de la mitraille et de l’acier ! Par une construction romanesque ingénieuse, Mohamed Benchicou nous emmène sur plusieurs lieux tout aussi marquants les uns que les autres. Dense, Le mensonge de Dieu déroule le fil d’une lignée de combattants oubliés. Et à travers eux, c’est sans doute l’apport de l’Algérien à la grande histoire du siècle dernier qui est ici réhabilité. Ce serait une gageure que de tenter de résumer en quelques lignes ces 650 pages pavées de sensibilité à fleur de peau, de colère, de coups de gueule et de poésie. Le mensonge de Dieu est un grand moment de littérature. Comme jamais, Mohamed Benchicou a mis les mots du romancier qu’il est sur les sanglots de notre histoire. Il nous réconcilie avec un pan du passé oublié, ignoré, manipulé, voire effacé. Plus qu’un roman donc, ce livre est un long poème polyphonique, pluriel où l’imagination rejoint certains faits historiques. La bravoure, la lâcheté sont écrites d’une même encre, ravageuse et sans concession. A propos du livre, l’auteur déclarait sur France Inter que ce roman «est une chronique d’un vieux rêve d’un peuple parti à la recherche de la lumière… ». Et dire que la censure triviale, oblique du pouvoir a failli avoir raison de son édition en Algérie. Sous des prétextes inconsistants, les lecteurs algériens ont failli être privés de ce roman par des procureurs de la conscience tapis dans les étages sombres du régime.

Source Le Soir d’Algérie Hamid Arab

Le Pèlerin

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 11:10

P'tits proverbes

Printemps des poetes

 

1- L'amour rend aveugle mais le mariage rend la vue.
2- Mieux vaux rater un baiser que de baiser un raté.
3- Bière qui coule ramasse la mousse.
4- Chassez le naturiste, il revient au bungalow.
5- Il ne faut pas se coucher sur la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
6- Il n'y a pas de fumée sans Indiens.
7- Qui ne dit mot consent, c'est bien connu... mais quand on a mauvaise haleine, c'est quand on dit mot qu'on sent!
8- Les politiciens, c'est comme les couches des bébés; il faut les changer régulièrement, et ce, pour les mêmes raisons!
9- La parole est d'argent mais le silence endort.
10- Qui vole un boeuf est vachement musclé.
11- Qui pisse loin ménage ses chaussures.
12- Tousse pour un, rhume pour tous.
13- Dans chaque église, il y a toujours quelque chose qui cloche.
14- Mieux vaut être incomprise que prise avec un con.
15- On dit d'un accusé qu'il est cuit quand son avocat n'est pas cru.
16- Si vous faites le mal, faites-le bien; car le mal

bien fait ne fait pas bien mal.

Le Pèlerin

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 05:50

On dira, après, que le français n'est pas compliqué

Ce petit texte a été trouvé dans un vieil almanach.

lettres.jpg

Monsieur Lamère a épousé Mademoiselle Lepère.

De ce mariage, est né un fils aux yeux pers*.

Monsieur est le père, Madame est la mère.

Les deux font la paire.

Le père, quoique père, est resté Lamère, mais la mère, avant d'être Lamère était Lepère.

Le père est donc le père sans être Lepère, puisqu'il est Lamère et la mère est Lamère, bien que née Lepère.

Aucun des deux n'est maire.

N'étant ni le maire ni la mère, le père ne commet donc pas d'impair en signant Lamère.

Le fils aux yeux pers de Lepère deviendra maire.

Il sera le maire de Mamers, aux yeux pers, fils de Monsieur Lamère, son père, et de Mademoiselle Lepère, sa mère.

La mère du maire meurt et Lamère, père du maire, la perd.

Aux obsèques, le père de la mère du maire, le grand-père Lepère, vient du bord de mer, et marche de pair avec le maire Lamère, son petit-fils.

Les amis du maire, venus pour la mère, cherchent les Lamère, ne trouvent que le maire et Lepère, père de la mère du maire, venu de la mer, et chacun s'y perd !

« Ne soyez pas amer si vous n'avez pas tout compris ».

Le Pèlerin

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