plusieurs nouvelles de la wilaya de Tipasa / Tipaza
Tipasa Cherchell par la corniche - Beldj Un développement anarchique
Ceux qui empruntent la corniche du Chenoua ont dû se rendre compte du développement rapide mais anarchique du douar Beldj traversé par le cw. 109. Durant la saison estivale, les plages et les criques, qui bordent cette partie du littoral de la wilaya de Tipaza, sont envahies par les estivants.
Dans un tel contexte, il est évident que les besoins des populations de Beldj grandissent. La petite salle de soins, qui s’y trouve, n’arrive plus à contenir le flux des populations. Naturellement, l’implantation d’une nouvelle polyclinique est très attendue par les habitants de ce douar. C’est lors d’une récente visite de travail que le chef de l’exécutif de la wilaya, avec l’accord des élus de l’APC de Tipaza, avait annoncé la décision de démolir un ancien hangar, laissé dans un état d’abandon, pour y aménager une polyclinique. Cette nouvelle infrastructure du secteur de la santé s’ajoutera par conséquent à la salle des soins exiguë déjà existante.
Une enveloppe financière de 7 millions de dinars a été allouée pour l’étude de ce projet, les travaux de démolition du hangar et enfin pour l’achat d’une ambulance. Sur un autre plan, la pratique sportive dans cette importante agglomération rurale de la commune de Tipaza n’est pas en reste. En effet, une enveloppe financière de 17,5 millions de dinars a été accordée par la wilaya pour la réalisation des travaux de réhabilitation de l’unique stade de football de cette localité.
Par ailleurs, des travaux d’amélioration urbaine sont également prévus au profit de ce douar, mais ce projet ne sera engagé qu’à l’issue des travaux du cadastre. A signaler aussi, qu’un accord de principe avait été donné par le chef de l’exécutif de la wilaya pour la construction d’un CEM, afin d’atténuer les souffrances de nombreuses familles aux revenus très bas, et qui font face à beaucoup de problèmes pour payer les charges de leurs enfants qui fréquentent les CEM à Tipaza. Or, l’indisponibilité du terrain au niveau de la corniche du Chenoua est souvent soulevée, lorsqu’il s’agit de réaliser des équipements publics. Le futur CEM de Beldj dépendra donc de la disponibilité d’un terrain. En somme, Beldj, qui est un douar bien situé au bord du littoral au pied de la façade nord du mont Chenoua, s’est développé en un laps de temps très court. Ce développement a néanmoins été mené dans l’anarchie.
Source El Watan M’hamed H.
Tipaza: La maison de Jeunes se relooke
Cette réhabilitation concerne plusieurs infrastructures, notamment l'esplanade de la maison des Jeunes, qui devait être finalisée dans un délai de huit mois et achevée à fin mars 2009, mais il y a des reste à réaliser. En effet, dotée d'une autorisation de programme de deux milliards de centimes, la réhabilitation de cette infrastructures a nécessité une réévaluation de près de quatre milliards de centimes. Quant au Centre culturel, construit sur deux étages, son aménagement devra être finalisé au mois de juin 2009.
Sa réalisation est au niveau de 65 %. Le reste à réaliser concerne le lot de VRD et l'aménagement extérieur pour un montant de trois cent millions de centimes. Quant aux structures d'hébergement proprement dites, elles nécessitent plus de deux milliards et demi de centimes, car comprenant des logements d'astreinte. A ce propos, le ministre de la Jeunesse et des sports, Hachemi Djiar, en visitant cette infrastructure, estime qu'il ne faut plus investir dans des logements d'astreinte, mais construire plutôt des structures à réserver aux activités féminines. C'est la même consigne qu'il répètera aux maisons de Jeunes de la wilaya de Tipasa. L'auberge existante au niveau de cette maison de Jeunes comprend 50 lits, l'équipement global a coûté la bagatelle de 600 millions de centimes, tandis que les studios d'habitations ont coûté 700 millions de centimes.
Evoquant l'école des sports, le ministre a affirmé aux jeunes de Gouraya : «on vous donnera les moyens nécessaires, si vous disposez d'un terrain de sport». Le célèbre groupe de chansons berbères «Iyourayen», en s'exhibant devant le ministre de la Jeunesse et des sports, lors d'une chorale dansante, animée par de jeunes élèves de l'école de danse kabyle de Gouraya, avait demandé la dotation en studio d'enregistrement afin de permettre aux jeunes talents de la ville de se faire connaître au niveau national. Sur le volet des échanges interrégions, Hachemi Djiar avait préconisé une rencontre entre les directeurs de la Jeunesse disposant d'auberges en vue d'organiser les échanges interwilayate. La maison des Jeunes de Gouraya ambitionne d'être à la hauteur de sa réputation. Elle envisage la création d'une école de musique, d'un studio d'enregistrement, d'une crèche, des ateliers de théâtre, d'un labo photos et tant d'autres activités sportives et culturelles.
Source Le Quotidien d’Oran L.Houari
Célébration de la journée mondiale de l’hémophilie - Tipasa accueille les malades algériens
Le temps splendide de jeudi dernier aura permis à l’Association algérienne de l’hémophilie (AAH), présidée par Melle Latifa Lamhene, de mettre en pratique le programme prévu pour les hémophiles qui étaient accompagnés de leurs parents. Une ambiance conviviale y a régné de mercredi dernier à hier. Un séjour sponsorisé par le laboratoire pharmaceutique allemand, Bayer Schering.
Des ateliers pour des travaux manuels ont été créés. Les hémophiles se sont adonnés à des travaux manuels pour en faire des souvenirs. Un stand a été érigé au milieu du gazon du complexe par le laboratoire Bayer Schering, afin de faire bénéficier également les hémophiles de séances consacrées à l’éducation bucco-dentaire. Les problèmes de dépistage de l’hémophilie, une maladie qui concerne essentiellement les garçons, persiste encore en Algérie. La présidente de l’AAH a mis l’accent, grâce à ces rencontres à Tipaza, sur l’amélioration du diagnostic et les soins qu’il faut donner aux personnes atteintes de cette maladie. Une bonne prise en charge du malade, en matière de soins, fera bénéficier l’hémophile d’une plus longue espérance de vie.
En revanche, expliquent les membres du personnel d’encadrement de cette manifestation, à laquelle ont participé les praticiens et les cadres du secteur de la santé, l’absence de traitement de cette maladie entraînerait les hémophiles dans des souffrances physiques et psychologiques, allant jusqu’à l’invalidité et l’isolement. Les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) font ressortir 1 cas d’hémophilie sur 10 000 naissances. Le laboratoire Bayer Schering, en partenariat avec l’AAH, a fait rêver et fait évader vers des horizons lointains les hémophiles à partir des sites naturels extraordinaires de Tipaza d’une part, et d’autre part, ont permis de raffermir les liens de solidarité entre les hémophiles de 23 wilayas du pays, à l’occasion de ce séjour au complexe touristique de la Corne d’or, qui a marqué la 3e édition de la célébration de la journée mondiale de l’hémophilie.
Source El Watan M’hamed H.
Le Pèlerin