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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 23:27

Voici une petite histoire pas si étrange...
Produits exotiques venus d'ailleurs, pourquoi pas....mais..!!!

Jean a commencé la journée tôt, ayant réglé son réveille-matin (fait au Japon) à 6 heures.

Pendant que sa cafetière (faite en Chine) filtrait le café, il s'est rasé avec son rasoir (fait à Hong-Kong).

Puis il s'est habillé avec sa chemise (faite au Sri Lanka), ses jeans (faits à Singapour) et ses chaussures (faites en Corée).

Après avoir cuit son petit déjeuner dans son nouveau poêlon (fait en Inde) agrémenté de fraises (de Californie) et de bananes (du Costa Rica), il s'est assis, calculatrice en main (faite au Mexique), pour calculer son budget de la journée.

En consultant sa montre (faite à Taiwan), il a synchronisé sa radio (faite en Chine), puis est monté dans sa voiture (faite au Japon) pour continuer sa recherche d'emploi, entre deux  fermetures d'usines (en France).

À la fin d'une autre journée décourageante, il décide de se verser un verre de vin (fait en Californie) en écoutant Britney Spears (refaite aux USA!), pour accompagner ses légumes ( produits en Espagne), met ses sandales (faites au Brésil) et allume sa télévision (faite en Indonésie), et puis se demande pourquoi il n'arrive pas à se trouver un job , ici en France...

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Le Pèlerin

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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 23:37

L’économie nationale de plus en plus pénalisée

 

La dégringolade et la dépréciation du dollar face à l’euro affectent directement l’économie nationale, impactent sur la balance commerciale et remettant en cause la pertinence de la politique monétaire en cours.
Face à l’euro, le dollar a franchi, avant-hier, le seuil de 1,40$ pour la première fois depuis plus de cinq mois. En une semaine, la devise américaine a perdu près de 3,5% de sa valeur face à un panier de monnaies de référence.
Une dépréciation que les analystes financiers et les économistes lient directement à l’aggravation des déficits budgétaires aux Etats-Unis. Or, les déficits sont appelés à dépasser les 1 700 milliards de dollars dans la mesure où le Trésor américain s’endette de plus en plus, le gouvernement dépense davantage pour contrer la crise économique et les taux d’intérêt de la Réserve fédérale s’approchent de zéro pendant un certain temps. C’est dans ce contexte que le dollar se replie et l’euro pourrait atteindre 1,50 et même 1,60 dollar. Un dérapage de la monnaie américaine qui risque de perdurer si les signes de reprise économique ne se confirment pas avant 2010.
Impact sur les réserves de changes
Or, même avec un baril à plus de 60 dollars (61,67 dollars le baril de brut pour livraison en 2009 vendredi dernier), c’est l’économie algérienne qui est directement affectée par cette dégringolade de la devise américaine. Elle est affectée d’autant que l’Algérie exporte en dollars, importe en euros, et place une bonne partie de ses réserves de changes dans des bons du Trésor américain qui, comme l’explique l’expert international Abderrahmane Mebtoul, se déprécient sensiblement. Ce qui est à conjuguer à la dépréciation du dollar, un taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine de 0,25% et un taux d’inflation aux Etats-Unis de 1%. Et même si les réserves de changes placées en euros s’apprécient quelque peu du fait de la loi des grands nombres. Dans ce contexte, même si la Banque d’Algérie a opté intelligemment pour la diversification de ses placements, notre pays reste néanmoins perdant pour ses placements en titres souverains européens, du fait que le taux directeur de la Banque centrale européenne est faible (1%) et que le taux d’inflation dans la zone euro fluctue autour des 1%.
Impact sur la balance commerciale
Comme notre pays est affecté dans ses exportations d’hydrocarbures qui sont facturées en dollars, étant pénalisé d’autant qu’en termes de parité de pouvoir d’achat de l’euro qui s’est apprécié, le cours réel du brut est de l’ordre de 55 dollars. Même si la remontée de l’euro permet un certain gain en termes de parité de pouvoir d’achat en dollar. Mais aussi dans ses importations libellées essentiellement en euro qui suivent une logique ascendante malgré les mesures gouvernementales en œuvre. Avec un montant de 40 milliards de dollars en 2008, les importations risquent d’être chères notamment pour les équipements et les matières premières et biens de consommation. Sans omettre la multiplication par deux de la facture d’importation des services non facteurs et la saignée provoquée par les transferts de dividendes même imposés. De surcroît, des importations majorées en raison de la dévaluation du dinar mise en branle par la Banque d’Algérie par rapport à deux monnaies qui évoluent différemment. En rappelant, selon un confrère, que la parité du dinar détermine le prix de vente final de l’équivalent de plus de 18 milliards de dollars de biens destinés à la revente en l’état et au traitement.
Faut-il revoir la politique monétaire en cours ?
Et c’est justement la politique monétaire de la Banque centrale qui manque de clarté et de pertinence selon moult économistes dont l’expert susnommé. A quoi sert, en effet, de continuer à placer des réserves de changes dans des bons du Trésor de plus en plus minorés en valeur, quoique garantis par des Etats et dans des banques internationales dont certaines sont sujettes à faillite ? Mais aussi serait-il pertinent de retirer les sommes placées, en les rapatriant ou en les plaçant dans le marché obligataire, en subissant de facto une décote de l’ordre de plus de 20% ? Il s’agit, en fait, pour la Banque centrale de clarifier sa politique monétariste, au-delà de la rhétorique habituelle sur la stabilisation du taux de change.
Questionnements sur la valeur du dinar
Au lieu de réévaluer le dinar dans le contexte de gonflement des excédents en devises, la Banque d’Algérie a préféré bloquer son appréciation. Voire, l’autorité monétaire a lâché la monnaie nationale alors que les prix du pétrole n’ont eu de cesse de baisser ces derniers temps. Quoique le dinar ait baissé tant sur le marché interbancaire, se traduisant en prix élevés pour certains biens importés domiciliés, que sur le marché informel où les demandeurs ne trouvaient pas assez d’euros. Dans cet ordre d’idées, faut-il sous-évaluer le dinar pour assurer une plus forte attractivité aux investissements étrangers au détriment du pouvoir d’achat des salariés et gonfler ainsi la fiscalité pétrolière, ou doit-on réévaluer le dinar pour mieux soutenir ce pouvoir d’achat face à l’inflation ? Il importe aussi, pour la banque centrale, de gérer mieux, de façon plus claire et de manière plus active nos réserves de changes, en adoptant une attitude moins timorée et davantage conforme à nos intérêts, en s’expliquant clairement sur les choix opérés. Comme il s’agit pour l’autorité monétaire et bancaire et le ministère des Finances de coordonner réellement leurs discours et actions concernant la gestion financière et monétaire, la balance des paiements tant globale que celle commerciale… En d’autres termes, la dépréciation du dollar et l’appréciation de l’euro, outre qu’elles impactent sur la balance commerciale, remettent en cause toute la pertinence de la politique monétaire et financière en œuvre.

Le Pèlerin


Source Le Soir d’Algérie Chérif Bennaceur
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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 23:07

L’Union Européenne réagit aux critiques

«C’est la faute aux entreprises algériennes»

Selon une source diplomatique, l´Algérie est l´un des pays qui a le mieux négocié son Accord d´association avec l´UE.
La polémique sur l’Accord d’association UE enfle entre Bruxelles et Alger. «L’Algérie a bien négocié l’Accord d’association avec l’Union européenne», a déclaré une source diplomatique de Bruxelles. Contrairement au Maroc et à la Tunisie, cette source assure que l’Algérie est le pays qui a le mieux négocié son Accord d’association avec l’UE. Pour preuve, elle a été la dernière à rejoindre l’Union européenne après plusieurs années de négociations. En guise de réplique aux déclarations faites du côté d’Alger, la même source assure que les négociateurs algériens qui ont mené les pourparlers étaient d’une compétence avérée. Voulant balayer toute mauvaise interprétation, Bruxelles persiste et signe qu’aucune pression n’a été exercée sur le gouvernement algérien pour le mener à accepter telle ou telle condition.
Revenant à la question selon laquelle l’Accord avec l’UE n’a pas été au profit de l’Algérie, le représentant diplomatique de l’Union européenne a donné sa version des faits.
«Les importations ont toujours été élevées avant même l’entrée en vigueur de l’Accord d’association en 2005», a-t-il affirmé en préambule, avant d’enchaîner: «Les exportations hors hydrocarbures vers l’Union européenne, bien que modestes, sont passées de 2007 à 2008 de 718 à 969 millions d’euros.» Si les produits algériens ne sont pas largement commercialisés sur le marché européen, ce n’est pas à cause des barrières tarifaires. «C’est la faute aux entreprises algériennes qui ne veulent pas relever le défi et se mettre à niveau», a proprement avoué le représentant diplomatique. Ce dernier ne s’est pas arrêté là pour citer comme exemple les dattes algériennes qui sont exportées en Europe sous le label tunisien.
Les opérateurs algériens auraient pu faire un effort et investir dans l’emballage et le conditionnement pour exporter leurs produits en Europe, comme le font le Maroc et la Tunisie. Revenant sur les investissements, le représentant diplomatique rappelle que 40% des projets réalisés sur la période 2002/2007 l’ont été par des entreprises européennes avec un montant dépassant les 2 milliards d’euros. Pour la seule année 2007, 33% sont originaires de l’Union européenne. Ainsi, Bruxelles veut clarifier les choses et démontrer la portée de l’Accord d’association pour l’Algérie. Actuellement, l’Algérie ne cache pas son mécontentement face à l’attitude de l’Union européenne à qui l’on reproche d’avoir failli à ses engagements.
«L’UE a promis de nous aider dans les négociations avec l’OMC en contrepartie de la signature de notre partenariat, mais malheureusement cet engagement n’a pas été tenu», déclare le ministre du Commerce mardi dernier à l’APN. Concernant l’Accord d’association avec l’UE, le ministre a évité de parler d’échec même si les chiffres mettent en exergue un grand déséquilibre dans les échanges commerciaux tout en rappelant que, selon les experts, pour un dollar exporté, l’Algérie importe 20 dollars de cette zone. «Il faut se référer au projet signé pour comprendre ce déséquilibre», relève-t-il. Justement, le ministre a reconnu la semaine précédente lors de son passage à la Radio nationale que l’Accord d’association avec l’UE est entaché de lacunes.
Pour compenser ces désavantages, il a assuré qu’«en janvier 2010 un rendez-vous est prévu pour passer en revue l’Accord d’association avec l’Union européenne et essayer de corriger ce qu’il y a à corriger». Quelques jours auparavant, le directeur général du commerce international du ministère du Commerce M.Zaâf Chérif, a implicitement critiqué l’accord de partenariat, considérant que l’accord n’avait pas réalisé tous les objectifs attendus depuis son lancement en septembre 2005 en Algérie. «Nous pouvons affirmer que l’UE a consolidé sa part de marché.»
Source L’Expression Nadia Benakli 
Le Pèlerin

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 09:43

La proposition émane de l’Italie

Les pays consommateurs veulent une agence internationale du pétrole
 

Les pays consommateurs cherchent-ils à  mettre en place une organisation de substitution à l’OPEP ? Cette question pourrait être posée, dans le sillage de la proposition émise hier, au cours de la réunion du G8 de l’Energie à Rome,  par le groupe pétrolier italien Eni concernant la création d’une agence internationale du pétrole afin de stabiliser les prix du brut et rémunérer les pays producteurs lorsque les cours baissent trop. La proposition a été annoncée par son directeur général Paolo Scaroni. Le patron de la multinationale italienne explique que l’agence en question regrouperait les pays consommateurs et producteurs, une «espèce d’organisme superviseur du secteur». Selon la proposition d’Eni, cette agence gérerait un «fonds de stabilisation» qui assurerait un niveau minimum de revenus pour les pays producteurs «lorsque les prix descendent trop», a encore dit  Scaroni, cité par des agences de presse.  Une telle agence pourrait également coordonner la gestion des stocks pétroliers et des capacités de production prêtes à l’emploi en cas de hausse subite de la demande, à un niveau mondial, souligne  Eni. M. Scaroni, qui a reconnu que cette idée était «très ambitieuse», a assuré qu’elle avait «suscité de l’intérêt» chez les ministres du G8 tout comme dans les pays membres de l’OPEP,
auxquels il l’avait déjà présentée en mars. La volatilité des prix du pétrole crée un énorme climat d’incertitude pour le secteur pétrolier et tous les autres secteurs énergétiques au niveau des programmes d’investissements, «ce qui prépare la prochaine hausse des prix», a jugé  M. Scaroni. Passés d’un record absolu de 147,50 dollars en juillet à 32,40 dollars en décembre, les cours du pétrole se sont graduellement raffermis depuis le début de l’année et évoluent actuellement autour de soixante dollars. Les membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole se réuniront jeudi en conférence extraordinaire à Vienne, et il est fort possible qu’ils maintiennent inchangés les quotas de production de l’organisation. Unanimes, les ministres de l’Energie du G8 ont appelé depuis Rome  à la stabilité des prix du pétrole. Ils ont jugé que la montée continuelle des prix
pourrait freiner le redressement de l’économie mondiale. Et selon le ministre américain de l’Energie, Steven Chu,  «l’augmentation des prix devrait retarder le redressement économique». A partir de décembre 2008, les prix du pétrole ont failli doubler. Ils pourraient atteindre 75 dollars», d’après les estimations d’Ali Al Naimi, ministre du Pétrole d’Arabie saoudite, l’un des plus grands producteurs de pétrole du monde. En dépit de leurs inquiétudes sur la montée des prix, les ministres de l’Energie du G8 ont annoncé qu’un prix situé à un bas niveau ne sera pas favorable à l’investissement et au développement durable de ce secteur, rejoignant ainsi l’avis de l’OPEP qui estime qu’un baril à soixante-dix dollars est raisonnable. 

Source La Tribune Youcef Salami

Le Pèlerin

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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 11:59

Contrôle fiscal des entreprises étrangères en Algérie : le gouvernement reculePascal Lamy

 

Annoncée officiellement par les autorités en août 2008, l'opération de contrôle fiscal des entreprises étrangères implantées en Algérie a finalement été discrètement abandonnée par le gouvernement. De source proche du ministère des Finances, tsa-algerie.com a appris qu'aucune opération de contrôle des groupes étrangers n'a été programmée depuis cette annonce par le gouvernement. « Le dossier a été enterré », reconnaît la même source.
Ces contrôles devaient concerner notamment les conditions de transferts de devises et le respect du dispositif d'investissement par ces sociétés, selon le ministère du Commerce qui avait officiellement annoncé la mise en place de ces opérations. De lourds soupçons continuent en effet de peser sur l'activité de plusieurs groupes étrangers opérant en Algérie. « Une chose est sûre : beaucoup de ces sociétés transfèrent illégalement d'importantes sommes en devises qui ne sont pas justifiées. Le gouvernement le sait et nous le savons tous. Il suffit d'une opération de contrôle pour le prouver. Mais la Direction des Impôts a besoin d'un feu vert politique pour le faire », explique un connaisseur des affaires économiques.
Près d'une année après le discours prononcé le 26 juillet à Alger par le président Bouteflika dans lequel il avait déclaré la guerre aux investisseurs  étrangers qui pillent l'Algérie, aucune mesure concrète n'a été prise pour limiter ces transferts de devises. Les annonces faites par le gouvernement à la fin 2008 n'ont toujours pas été mises en application sur le terrain. Et la reculade sur les contrôles fiscaux -auxquels de nombreuses sociétés algériennes sont régulièrement soumises- confirme en partie l'incapacité du gouvernement à agir contre des groupes étrangers, notamment européens, soutenus par leurs gouvernements.
Source T.S.A. Sonia Lyes 

Le Pèlerin

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23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 11:47

Que fait l'Etat Algérien pour que l'UE tienne ses engagements.

Les responsables, ayant établi le bilan des quatre années écoulées depuis l’accord d’association signé avec l’Union européenne (UE), brossent un tableau plutôt sombre quant aux objectifs escomptés de cet accord.

Le Pèlerin

Selon le discours officiel, l’Algérie fait l’objet de pression qui se traduit par le conditionnement drastique de l’adhésion du pays à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur le plan économique et politique. L’UE, qui exige, entre autres, l’indexation des prix du gaz, a « infligé » une taxe de 13% aux produits de Fertial. Les négociations quant à l’adhésion à l’OMC qui durent depuis des années ne reflètent que l’inertie affichée par l’Etat algérien quant à des concessions pour pouvoir remplir les conditions de l’adhésion. Moult réunions interministérielles au sein même du gouvernement ont eu lieu sans que les choses bougent, en plus des négociations stériles avec la rive nord de la Méditerranée. De son côté, le ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub, rejette la balle sur l’UE quant à la lenteur que prennent les négociations qui ne voient pas encore le bout du tunnel, et ne rate aucune occasion pour montrer du doigt l’UE, en insinuant que la taxe imposée serait un alibi pour répondre au refus catégorique de l’Algérie quant à l’indexation des prix du gaz entre le marché interne et externe. En revanche, que fait l’Algérie pour faire face à ces pesanteurs ? Selon Abdel Hamid Mezâche, professeur à l’Institut supérieur de gestion et de planification (ISPG), « l’Algérie devrait mettre la pression -sur le plan diplomatique et économique- sur l’UE, afin de faire respecter les clauses de l’accord d’association qui est plus profitable à l’UE qu’à l’Algérie ». Mais une question s’impose, l’Algérie est-elle en position de force pour une telle action ? « L’Algérie n’arrive même pas à produire ce qui la libérerait de la dépendance à l’exportation des produits étrangers », explique l’économiste. L’opacité qui caractérise les décisions gouvernementales quant aux exigences de l’OMC, prises par et dans un cercle fermé, et qui ne répondent qu’au discours officiel, en associant des négociateurs loin de dépasser leurs divergences internes, ne font qu’ajourner l’issue des pourparlers.
Source : El Watan LamiaTagzout
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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 07:03

Chômage. En 3 mois autant d'emplois ont été perdus, 138 000, que durant l'année 2008.

Les files s'allongent au Pôle emploi.

Ce n'est pas vraiment une surprise. Mais c'est officiel depuis hier : la France est entrée en récession avec deux trimestres consécutifs de baisse du produit intérieur brut (PIB), en chute de 1,2 % au premier trimestre 2009 après -1,5 % au dernier trimestre 2008, selon les chiffres publiés par l'Insee. Mais la nouvelle, recèle une surprise de taille : la chute de l'économie a commencé voici plus d'un an, dès le deuxième trimestre 2008, et son ampleur est au moins comparable à celle du premier choc pétrolier. Dans ce contexte « très défavorable », le gouvernement pense désormais que 2009 va se solder par une chute d'environ 3,0 % du PIB. Jusqu'à présent, il tablait officiellement sur une baisse de 1,5 %. C'est sur l'emploi que l'impact de la récession est immédiatement visible : au premier trimestre 2009, l'économie française a détruit autant d'emplois salariés que sur toute l'année 2008 (-138.000). Pour l'ex-directeur général du régime d'assurance chômage, Jean-Pierre Revoil, la France pourrait compter « un million de chômeurs supplémentaires » cette année. Malgré ces mauvais résultats, la « France résiste mieux que les autres pays de la zone euro », assure François Fillon. Dans ce contexte sombre, surnagent quelques lueurs d'espoir. Pour le deuxième trimestre d'affilée, les dépenses des ménages ont progressé de 0,2 % sur les trois premiers mois de 2009. Grâce au reflux de l'inflation, désormais au plus bas depuis 1957, les salaires réels ont en effet augmenté de 2,4 % sur le trimestre, ce qui a pu soutenir la consommation. Un moindre mal !

Source 20Minutes.fr

Le Pèlerin

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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 23:12

Mise en œuvre de l’accord d’association avec l’Union européenne

Les résultats d’une étude d’impact sur l’application de l’arrangement seront connus en juin prochain.
L’Algérie vient de démarrer un programme d’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association (P3A). Cette démarche a pour but d’appuyer l’administration algérienne dans le travail nécessaire à la réalisation des objectifs tracés dans le cadre de1 cet accord. P3A facilitera ainsi la réussite du partenariat entre l’Algérie et l’Union européenne et renforcera davantage le processus de mise en œuvre de l’accord. Doté d’un budget de 10 millions d’euros, P3A est composé en fait de deux principaux instruments : jumelage institutionnel et Taiex. Le premier se veut un outil de coopération entre un service public d’un pays partenaire et l’institution équivalente dans un État membre de l’UE. “Les jumelages ont été développés pour permettre aux pays candidats à l’adhésion de se doter d’administrations capables de transposer et d’appliquer l’acquis communautaire”, explique M. Aïssa Zelmati, directeur de l’Union de gestion du programme (UGP). Concrètement, précise-t-il, à partir d’un domaine de coopération prévu par l’accord d’association, une administration algérienne peut bénéficier de l’appui d’une institution d’un État membre pour améliorer ou moderniser les lois et les réglementations et son organisation. Le second instrument est en fait une assistance technique et échange d’informations. Le Taiex fournit donc aux pays voisins une assistance à court terme. Les domaines d’intervention peuvent être liés au rapprochement de la législation algérienne avec celle de l’Europe. À l’aide de cet instrument, il est mis à la disposition des experts publics des États membres et les besoins d’assistance sont également identifiés. Pour une meilleure explication de ces dispositifs, l’UGP organisera un séminaire le 12 mai à la résidence El-Mithaq. La particularité du P3A est que le gouvernement peut utiliser de façon flexible à sa demande le fonds mis à la disposition de ce programme. Le but est de développer des actions selon les nécessités spécifiques des institutions algériennes engagées dans la mise en œuvre de l’accord d’association. Pour cela, il a été mis en place un comité, présidé par le ministère du Commerce, qui réunit les représentants des institutions impliquées appelées communément “points focaux”. Le P3A s’intéresse ainsi à l’accompagnement des réformes économiques, politiques et commerciales. Pour l’année 2009-2010, le programme s’intéressera à la modernisation du système budgétaire, à la simplification des procédures fiscales, à l’évaluation des politiques publiques, à l’amélioration du système d’information économique et aux relations commerciales (OMC) et la libéralisation du commerce des services. C’est ainsi que le ministère du Commerce a demandé une étude d’impact quant à la mise en œuvre de la l’accord d’association. Les premiers résultats sont attendus pour le mois de juin prochain et le reste à compter du mois de septembre. À noter que la nouvelle politique de voisinage remplacera le programme Meda. Cinq projets de jumelage ont été jusque-là arrêtés par l’UGP. Il s’agit de l’Agence algérienne de l’artisanat, de la certification et de la normalisation (Algerac, Inapi, Ianor…). Les autres projets touchent, en outre, l’autorité chargée de la concurrence au ministère du Commerce, l’Algérienne des Eaux (ADE) et les finances, notamment la politique budgétaire. Par ailleurs, un second programme d’une enveloppe de 24 millions d’euros est également prévu entre 2011 et 2013. “À travers P3A, l’Algérie renforce ses liens dans la région en bénéficiant de l’expérience cumulée par les autres pays dans le même domaine”, affirme M. Zelmati. Pour rappel, la convention de financement de ce programme a été signée le 17 décembre 2007 et l’UGP n’a été opérationnelle que le mois de mars dernier, à l’arrivée des experts et après réception des locaux que cette union a obtenus.
Source Liberté Badreddine Khris

Le Pèlerin

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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 06:40

France - Environnement - Le ministre va lancer l'appel d'offres ce vendredi...

«Tout s'accélère, le solaire est désormais devenu une illustration de la croissance verte», a expliqué Jean-Louis Borloo à l'AFP, estimant que l'installation d'une centrale dans chaque région était essentielle pour une «véritable prise de conscience» de la place future de cette énergie renouvelable.
Il peut y avoir un différentiel de compétitivité, c'est pour cela que l'appel d'offre est régionalisé», a précisé le ministre de l’Ecologie.
L'appel d'offre, qui entraînera un investissement d'environ 1,5 milliard d'euros au cours des trois prochaines années selon le ministère, distingue quatre zones géographiques en fonction de leur ensoleillement. Dans la zone 1 (Aquitaine, Auvergne, Languedoc-Roussillon, Limousin, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes, Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Rhône-Alpes), il porte sur 2 projets de 10 MW dans chaque région.
La qualité environnementale des projets (insertion dans le paysage, limitation de la surface immobilisée par l'installation) et leur contribution à la recherche et à l'innovation feront partie des facteurs-clés dans la sélection des dossiers.
Objectif : fabriquer 400 fois plus d’électricité solaire d’ici 2020
Les projets retenus pourront bénéficier d'un tarif préférentiel d'achat de l'électricité pendant 20 ans. Les dossiers de candidature devront être déposés avant le 21 décembre à la Commission de régulation de l'énergie (CRE).
La France se situe aujourd'hui au quatrième rang européen, derrière l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie, dans le secteur du solaire photovoltaïque.
«L'objectif est clair: on veut faire 400 fois plus (de production d'électricité d'origine photovoltaïque) à l'horizon 2020», a rappelé Jean-Louis Borloo.
Si la marge de progression envisagée est forte, la base de départ est très faible. Fin 2008, la puissance installée du parc photovoltaïque français raccordé au réseau était de 69 MW (soit une multiplication par 2,5 du parc en un an). L'objectif affiché du gouvernement est d'atteindre 5.400 MW en 2020.
Selon l'Ademe, la filière photovoltaïque devrait représenter en France un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros à l'horizon 2012.

Source 20Minutes.fr
Le Pèlerin

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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 23:55

La France a la pression fiscale la plus lourde du monde selon le magazine Forbes

                             Notre future voiture ...La Nano

La France est le pays du monde où la pression fiscale est la plus lourde et le Qatar celui où elle est la plus faible, tandis qu'en Asie, la palme de la lourdeur fiscale revient à la Chine, selon le classement du magazine Forbes Asia, paru jeudi.
Avec 167,9 points, la France est considérée comme le pays ayant le régime fiscal le moins accueillant parmi les 50 pays du monde présents dans l'édition 2009 du classement de la pression fiscale établi chaque année par le magazine Forbes.
En France, l'impôt sur les sociétés atteint 34,4%, l'impôt sur le revenu 52,1%, les charges patronales 45%, les charges salariales 14% et la TVA 19,6%, détaille l'enquête de Forbes.
A l'inverse, l'émirat du Qatar, qui lève uniquement un impôt sur les sociétés, est le pays jugé le plus accueillant du monde, talonné par les Emirats Arabes Unis qui ne prélèvent que des contributions pour la sécurité sociale.
Chaque année, le magazine Forbes calcule le niveau de pression fiscale en additionnant les impôts sur les sociétés et sur le revenu, les charges patronales et salariales et la taxe sur la valeur ajoutée. Le total est censé déterminer si le pays a plutôt tendance à attirer ou à faire fuir talents et capitaux.
Huit des dix pays du monde jugés les moins accueillants sont des Etats européens.
A 159 points - en hausse de sept points sur un an - la Chine est en tête des pays d'Asie en terme de lourdeur fiscale notamment à cause d'une augmentation, liée à la crise, des charges patronales et salariales.
La Chine possède un impôt sur les sociétés de 25%, sur le revenu de 45%, des charges patronales de 49% et salariales de 23% et une taxe sur les biens et services de 17%, souligne le classement.
Par comparaison, Hong Kong obtient un total de 41,5 points ce qui en fait la région la plus accueillante de la zone Asie-Pacifique.
A Hong Kong, l'impôt sur les sociétés est de 16,5%, celui sur le revenu se situe à 15% et le niveau des charges patronales et salariales est de 5%.
"Cette année, la plupart des pays asiatiques continuent de développer des environnements fiscaux attractifs par rapport aux autres régions du monde. En dehors de la Chine et du Japon, le reste de l'Asie dispose d'une pression fiscale faible et stable", a précisé Forbes Asia dans un communiqué.
Avec un total de 122,6 points, le Japon est le deuxième pays le moins accueillant d'Asie, derrière la Chine, alors que Taiwan, avec 75 points, a la deuxième place pour la pression fiscale la plus faible d'Asie, après Honk Kong.
De son côté, l'Inde a vu son total augmenter de 24 points à 113,4 points, après avoir relevé le niveau des charges patronales et salariales. Dans le même temps, la Nouvelle-Zélande est le pays d'Asie qui a le plus diminué sa pression fiscale.
Source La dépêche du Midi

Le Pèlerin

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