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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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16 février 2008 6 16 /02 /février /2008 01:39

Total - Hausse de 62% du résultat net au 4e trimestre 2007

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Le groupe pétrolier Total annonce mercredi une hausse de 62% de son résultat net au quatrième trimestre 2007, grâce à une baisse des droits d'accises par rapport au chiffre d'affaires et à l'amélioration des marges.

En 2008, le groupe précise qu'il va investir 19 milliards de dollars, dont 75% dans l'amont, pour profiter des prix élevés du pétrole et maintenir la croissance de sa production d'hydrocarbures.
Le résultat net du quatrième trimestre s'est établi à 3,6 milliards d'euros, contre 2,23 milliards d'euros un an plus tôt. Le résultat net ajusté de Total pour le trimestre est ressorti à 3,11 milliards d'euros, contre 2,74 milliards d'euros un an plus tôt.
Au cours du trimestre, la production d'hydrocarbures de Total a progressé de 2,4%, à 2,461 millions de barils par jour.
Le chiffre d'affaires trimestriel de Total est ressorti à 43,19 milliards d'euros, contre 36,43 milliards d'euros un an plus tôt, soit une hausse de 19% que le groupe explique par la hausse du prix du baril de brut et l'amélioration des marges de raffinage, tandis que les marges de pétrochimie en Europe ont fortement chuté.
Le groupe souligne que les marges de raffinage sont faibles et l'environnement pétrochimique «globalement défavorable». Le prix du Brent s'est stabilisé aux environs de 90 dollars le baril.
Total va poursuivre ses cessions de titres Sanofi-Aventis, après avoir vendu 0,4% du capital du groupe pharmaceutique en novembre et décembre de l'année dernier.

Source Rue89.com

 

 

Le Pèlerin

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16 février 2008 6 16 /02 /février /2008 01:29

La Tunisie ouvre sa semaine culturelle et touristique à Alger
L’art de cultiver le pétrole vert

Le poste de Maloula allégera les touristes algériens des encombrements et files interminables de voitures, qui traversent les frontières chaque jour.

La semaine culturelle et touristique tunisienne en Algérie a été ouverte à l’hôtel Riadh de Sidi Fredj et elle s’étalera jusqu’au 22 février prochain.
C’est ce qu’a annoncé, jeudi, le responsable de la représentation à Alger de l’Office national tunisien du tourisme (Ontt), M.Fawzi Basli, lors d’une conférence de presse. «Nous avons tracé un plan de travail pour consolider la préférence de la destination Tunisie dans le marché algérien», a affirmé le représentant tunisien. M.Basli espère dépasser le niveau psychologique du million de touristes pour l’année courante. Actuellement, le marché algérien vient en troisième position après celui de la Libye et de la France.
Selon le responsable de l’Ontt, «la Tunisie est une destination attractive, leader dans la région. Plus de 6,76 millions de touristes de différentes nationalités l’ont choisie en 2007», a-t-il souligné.
A propos de l’intérêt accordé par les autorités tunisiennes au marché algérien, M.Basli déclare que le président tunisien avait exhorté les responsables de ce secteur à faciliter les formalités d’entrée aux frontières et améliorer les infrastructures d’accueil. Et d’ajouter que sur le million d’Algériens ayant visité la Tunisie, 300.000 ont séjourné dans des hôtels, essentiellement à Sousse et Hammamet. Afin d’offrir aux touristes algériens un produit proche de leurs habitudes et de leur culture touristique, la Tunisie projette de «construire des sites adaptés à leurs aspirations dans la zone touristique de Béja», a affirmé M.Basli. Les chiffres avancés font de la Tunisie une puissance touristique régionale. Elle est classée au 29e rang mondial par l’Organisation mondiale du tourisme. Le pays de Ben Ali parvient à engranger des recettes record en s’imposant comme une destination incontournable. L’activité touristique a été marquée par une certaine mutation des flux touristiques en provenance des marchés européens. Le marché européen a globalement augmenté de 2,3%. Avec 4.048.429 visiteurs, il représente quelque 60% du marché touristique tunisien. Selon le ministre tunisien du Tourisme, M.Khelil Laâjimi, cette entrée de touristes aurait engrangé des revenus de 3,05 milliards de dinars (1,7 milliard d’euros). Le nombre de visiteurs a ainsi augmenté de 3,2%, au moment où les recettes sont en hausse de 8% en dinars (3% en euros) avec des nuitées ayant atteint 37,4 millions, pour un taux moyen d’occupation à 51,6%, a encore indiqué le même responsable tunisien.
C’est fascinant! Qu’en est-il de notre pays? L’Algérie parviendra-t-elle à prendre le train en marche et à relever le défi de la relance du secteur du tourisme qui pourrait, selon nombre de spécialistes, se substituer à celui des hydrocarbures? L’Algérie n’a pas encore atteint le niveau de ses voisins dans le secteur du tourisme et ce, pour plusieurs raisons: l’aspect sécuritaire, la formation, le retard enregistré en matière d’investissements et la promulgation tardive d’une politique de développement du secteur.
Pour corriger tout cela et redorer le blason du tourisme algérien, plusieurs Assises régionales et, surtout nationales la semaine dernière, ont eu lieu. «Le tourisme n’est pas une option dont on peut se passer, mais un impératif de développement», a indiqué, récemment, le ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, M.Chérif Rahmani. Près de 200 milliards de dollars seront investis à l’horizon 2010 dans le secteur. L’année 2008 verra également la création de villages touristiques d’excellence
.

Source l’Expression

Le Pèlerin

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11 février 2008 1 11 /02 /février /2008 00:00

Le secrétaire général de l’OPEP l’envisage : Le prix du pétrole libellé en euros d’ici à dix ans


L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) n’écarte pas l’idée de choisir l’euro comme monnaie de référence pour le prix du pétrole, tout en reconnaissant qu’une telle option ne serait pas possible avant plusieurs années.

Le secrétaire général de l’organisation, Abdallah El-Badri, a déclaré avant-hier dans une interview à l’hebdomadaire Middle East Economic Digest (MEED): «Nous pourrions libeller le prix du pétrole en euros (...). Cela peut se faire, mais cela prendra du temps.» Selon le journal, il a évoqué un délai d’au moins 10 ans pour que ce soit possible.

Selon lui, «il a fallu deux guerres mondiales et plus de 50 ans au dollar pour devenir la monnaie dominante. Maintenant on voit une autre monnaie forte arriver et c’est l’euro». Ces propos font suite à différents appels de responsables de pays de l’OPEP à étudier l’impact de la baisse du dollar sur leurs économies, en particulier le Venezuela et l’Iran.

Ce dernier a déjà commencé à libeller une bonne partie de son pétrole en euros. Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Saoud El-Fayçal, avait prévenu en fin d’année dernière l’OPEP que le dollar pourrait s’effondrer si le cartel pétrolier se mettait à discuter publiquement de l’abandonner.

Interrogé récemment sur le possible libellé des prix du pétrole en euros, le président en exercice de l’OPEP, M. Chakib Khelil, a déclaré : «Franchement, ce n’est pas la question. Passer à une autre devise ne va pas changer vraiment la donne.

Source el Watan

 

Le Pèlerin

 

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6 février 2008 3 06 /02 /février /2008 00:23

Iberia annonce de nouveaux vols entre Alger et Madrid

 

La compagnie espagnole Iberia augmente ses fréquences entre Alger et Madrid. Ce sera tous les lundis, selon un communiqué transmis à notre rédaction. Ces vols s’ajouteront à ceux opérés les mercredis, jeudis et dimanches. Depuis l’aéroport de Madrid, les passagers en provenance d’Algérie peuvent poursuivre leur voyage vers trente-cinq destinations espagnoles différentes, trente-sept villes européennes et vingt-deux destinations américaines du réseau Iberia. Sur une année d’activité, la compagnie espagnole a transporté entre Alger et Madrid 21 700 passagers. Elle devient ainsi le leader sur cette ligne, est-il écrit dans ce document. Les vols d’Iberia sont assurés par des avions Airbus A-319, des appareils qui peuvent transporter cent quarante et un passagers.

La nouvelle fréquence permettra à la compagnie de proposer quelque mille trois cents places sur la desserte Alger-Madrid, l’offre totale s’élevant à cinq mille deux cents places par mois. Iberia, leader en Espagne, a dégagé, en 2006, un chiffre d’affaires établi à 5,387 milliards d’euros, et un bénéfice net de 115,1 millions d’euros. Iberia et sa franchise Iberia régionale proposent mille vols par jour vers une centaine de destinations. En 2007, elle a transporté 32,5 millions de passagers.

source : La Tribune

 

Le Pèlerin

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6 février 2008 3 06 /02 /février /2008 00:01
Peugeot va pas à pas vers la vente en ligne

Le constructeur automobile a lancé un site permettant de choisir un véhicule. Le paiement se fait pour l'instant toujours chez le concessionnaire, mais cela pourrait changer d'ici la fin de l'année.

Si le Web regorge de sites de petites d'annonces de véhicules, la vente de voitures neuves est encore peu développée. Quelques revendeurs se positionnent sur ce créneau, mais aucun constructeur n'a encore franchi le pas. Peugeot semble en tout cas l'un des plus actifs, avec un nouveau plan pour aller progressivement vers la transaction en ligne au travers de son nouveau site Peugeot Webstore.

Le site a été mis en ligne de manière confidentielle fin décembre avec un début de référencement payant et l'inclusion dans les spots TV de la marque. Il permet à l'internaute de sélectionner un véhicule via un moteur multi-critères puis d'être orienté vers une concession, ou de choisir d'abord le point de vente. Un système centralisé met à jour les stocks de tous les points du réseau. Chaque concessionnaire peut cependant en back office retirer certains modèles et peut aussi fixer les prix. "Avec cette première étape nous voulions permettre aux clients d'entamer une démarche commerciale en ligne, comme s'il se trouvait chez un concessionnaire", explique Emmanuel de la Bouillerie, en charge du marketing opérationnel à la direction commerciale de Peugeot.

Deux nouvelles étapes devraient être franchies cette année. Au deuxième trimestre, des ventes flashs seront organisées en nombre limité et sur quelques modèles sélectionnés. Plus que des ventes, il s'agira en fait de réservation puisque les voitures seront "bloquées" pendant deux à trois jours dans les concessions. Peugeot avait déjà bousculé le secteur en organisant il y a un an une vente privée en ligne. Mais le constructeur compte aller plus loin fin 2008 en proposant aux internautes de payer un acompte sur le site.

Peugeot s'est inspiré de ce que fait déjà Ford aux Etats-Unis mais l'industrie automobile apparaît réticente à aller jusqu'au paiement complet en ligne. D'après Emmanuel de la Bouillerie, il s'agit surtout de difficultés techniques et réglementaires. Par exemple, le délai de rétractation imposé dans la vente à distance à partir de la livraison fait qu'un véhicule neuf "rendu" devient véhicule d'occasion. L'inquiétude viendrait donc moins des concessionnaires. "Le projet a été construit avec le réseau début 2007. Les premières craintes ont vite été dissipées, car ce site n'est finalement rien d'autre que la représentation sur le Net des points de vente", assure-t-il. 440 concessions sur 450 participeraient.

Des réticences existent surtout du côté consommateurs. "Ce n'est pas anodin de cliquer sur 'Ok' pour dépenser 15.000 euros. Il y a un frein psychologique. Mais les choses évoluent et il y a pour nous un tournant à ne pas manquer", explique Emmanuel de la Bouillerie. Selon une étude de Cap Gemini d'octobre 2007, 28 % des Français se déclarent "très" ou "plutôt prêts" à acheter une voiture en ligne, soit la plus forte proportion des pays étudiés. En attendant, les premières ventes ont eu lieu grâce au nouveau site. Peugeot voudrait obtenir fin 2008 un taux de contact vers ses points de vente de 0,5 à 1 %, pour une audience entre 250 et 300.000 visiteurs uniques.

 

Source  JDN

 

Le Pèlerin

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5 février 2008 2 05 /02 /février /2008 10:19

Les Maghrébins dirigent 13 000 entreprises dans la région parisienne

6 024 entrepreneurs algériens activent en France

 

 

Les entrepreneurs maghrébins, dirigeants de quelque 13 000 entreprises pour la seule région parisienne, gagnent chaque année du terrain dans le tissu des PME françaises, a-t-on appris hier auprès de l’entreprise de consulting Management ressources humaines (MRH) qui organise la 7ème convention France-Maghreb, un forum annuel regroupant des opérateurs des deux rives. Selon elle, les entrepreneurs maghrébins font montre d’un «dynamisme particulier» en France. Des chiffres fournis par des cabinets de consulting entrepreneurial ainsi que par le tribunal de commerce de Paris ont fait état, en 2006, d’une augmentation de 39,39% d’entrepreneurs maghrébins. Ils ont noté qu’en France 5,90% des entrepreneurs sont maghrébins. Selon eux, la population entrepreneuriale originaire d’Algérie, de Tunisie et du Maroc dirige 13 004 entreprises à Paris. «Au sein de ces trois groupes communautaires, les Algériens sont les plus nombreux, soit 6 024 personnes. Viennent ensuite les Tunisiens, 3 865 chefs d’entreprise, puis les Marocains, avec 3 115 dirigeants», ont-ils précisé, ciblant seulement la région parisienne.
Ces entrepreneurs maghrébins concentrent leur activité dans le commerce de gros et de détail, soit 30,04%, contre 20,61% dans l’hôtellerie, 15,57% dans l’immobilier et 6,80% dans le conseil, gestion et informatique, aux entreprises, ont-ils ajouté. Pour les seuls entrepreneurs algériens, dont les entreprises sont à 51,09% des SARL, les cabinets de consulting ont précisé que leurs activités sont concentrées à 34,86% dans l’hôtellerie et la restauration, et 21,27% dans le commerce. Près de 29,31% des structures dirigées par les Algériens ont «moins de 5 ans d’existence» contre «32,96% de 5 à 15 ans d’ancienneté» et «37,72% de plus de 15 ans». Ils ont ajouté que «les femmes chefs d’entreprise algériennes représentent 18,14% de la population entrepreneuriale» algérienne.

 

Source La Tribune

 

Le Pèlerin

 

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4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 01:26

Le prix du pétrole descend à 89 dollars après avoir passé la barre des 100 dollars

Les ministres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont décidé de maintenir le plafond de la production de pétrole brut lors de la 147e conférence ministérielle extraordinaire qui a pris fin vendredi dernier à Vienne, en Autriche.
Lotfi Merad - Alger (Le Soir) - Malgré l'appel des Etats-Unis et de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) d'augmenter la production, le cartel, composé de 13 pays producteurs, a convenu de maintenir la production officielle à 29, 67 millions de barils jusqu'à la prochaine conférence ministérielle prévue en mars dans la capitale autrichienne. Dans une récente déclaration médiatique, le ministre algérien de l’Energie et des Mines, par ailleurs président de l’Opep, Chakib Khelil, a déclaré que l'offre sur le marché pétrolier «est déjà suffisante» pour répondre à la demande pour le premier trimestre de l'année et qu’une «une hausse de la production ne changerait rien ni aux turbulences sur les marchés financiers ni aux prix». «La crise qui frappe les Etats-Unis est essentiellement de nature financière» et qui «trouve son origine dans l'effondrement du système du subprime». Elle «n'a rien à voir avec le prix du pétrole, ni avec le niveau de l'offre ni avec celui de la demande», a souligné Chakib Khelil. S’agissant des cours du pétrole, ils ont terminé vendredi dernier en baisse de plus de deux dollars à New York, rattrapés par la contraction du marché de l'emploi aux Etats-Unis, qui pourrait augurer d'un ralentissement de la croissance et d'une possible réduction de la demande énergétique. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «Light Sweet Crude» pour livraison en mars a clôturé la semaine à 88,96 dollars, en recul de 2,79 dollars par rapport à jeudi passé. Le prix du baril est même descendu jusqu'à 88,46 dollars en séance, soit à plus de 11 dollars de son record historique à 100,09 dollars établi le 3 janvier dernier. C'est la première fois depuis le début de l'année que le baril de brut termine la semaine en dessous du seuil des 89 dollars. A ce sujet, Chakib Khelil a rappelé que «ce n'est pas l'Opep qui fixe le prix du baril, mais les marchés». «Le prix affiché ne reflète pas seulement le croisement des courbes de l'offre et de la demande : il dépend de nombreux paramètres tels que le contexte géopolitique ou la baisse des taux d'intérêts par la Réserve fédérale américaine'', a-t- il précisé. Et d’ajouter que «vu l'incertitude qui s'est emparée des marchés, c'est peu probable» que le prix du baril de pétrole se replie jusqu’à ces niveaux réels entre 60 et 65 dollars». C'est la seconde fois que l'Opep décide de maintenir le plafond de sa production depuis décembre dernier. Les membres de l’organisation ont décidé d'observer étroitement le développement du marché international pour prendre les mesures nécessaires afin de garantir la stabilité du marché à n'importe quel moment.

 

Source Le Soir d’Algérie

Le Pèlerin

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31 janvier 2008 4 31 /01 /janvier /2008 08:20
Ces alertes que la Société Générale a ignorées

Les marchés avaient remarqué des mouvements financiers suspects. Prévenue plusieurs fois, la banque a réagi trop tard.

 

Jusqu'où ira la crise de la Société Générale? Mercredi matin, Daniel Bouton a été confirmé au poste de PDG de la banque. Quelques heures plus tard, on apprenait que Jean-Martin Folz, ancien PDG de Peugeot-Citroën, avait été nommé à la tête d'un "comité de crise", au rôle encore flou.

Ce compromis suffira-t-il à dissiper le malaise qui s'est installé dans la communauté financière? Plusieurs signes laissent penser que les marchés avaient remarqué les étranges "positions" prises par le trader Jérôme Kerviel. En tout cas, les alertes se sont multipliées.

"Le Gros" repéré par les marchés était-il Jérôme Kerviel? Dès le mois de juillet 2007, plusieurs traders indépendants ont remarqué les agissements d'un investisseur particulièrement important. Les "positions" (les paris sur l'évolution des valeurs) défendues alors par "le Gros", comme ils le surnommaient alors, sur le marché du DAX, l'indice de la bourse allemande, permettaient dans certains cas d'enrayer les mouvements de baisse. Les explications d'un trader qui souhaite rester anonyme:

 

Ce "gros" est-il Jérôme Kerviel? La chronologie détaillée par le trader pourrait permettre de mieux comprendre ces mouvements jusque là inexpliqués. L'enquête judiciaire devrait permettre de retracer l'historique des transactions auprès des chambres de compensation. Autre sujet d'interrogation pour les traders: comment la Société Générale est-elle passée à côté de la dissimulation de Kerviel?

Les protagonistes du marché sont en tout cas convaincus que, derrière le "gros" se trouve bien le trader de la Société Générale.

Dès novembre, les Allemands mettent en garde la banque. Eurex, société de trading et de compensation pour les marchés boursiers allemand et suisse, aurait formellement alerté la Société générale sur les agissements de Jérôme Kerviel. Et ce dès la fin de l'année 2005, puis en 2006 à nouveau, en raison de "positions spéculatives" prises sur le DAX.

Au mois de novembre 2007, Eurex réitère son avertissement à la SG en identifiant clairement Jérôme Kerviel, si l'on en croit Jean-Claude Marin, procureur de la République de Paris. Mieux: toujours selon le magistrat du parquet, des alertes internes sont alors déclenchées:

"En l'état, il apparaît qu'un certain nombre d'alertes ont été faites par des responsables de service [de la Société Générale, ndlr] et il semble que ces alertes ont reçu des réponses falsifiées qui ont abouti au constat que les opérations n'étaient pas risquées parce qu'elles étaient couvertes. (...)

"L'enquête ne démontre pas une absolue défaillance des systèmes [de protection, ndlr] de la Société Générale."

Si elle n'est pas "absolue", la défaillance est pourtant criante. Sinon, pourquoi la direction de la banque aurait-elle pris la responsabilité de licencier immédiatement cinq supérieurs hiérarchiques du trader? Par ailleurs, ces alertes d'Eurex semblent correspondre aux opérations décrites par Kerviel devant les enquêteurs de la Brigade financière:

"En janvier 2007, je suis court à la vente sur le DAX car, en fait, je commence à me dire qu'il y a des signes de surchauffe en Asie, et que cela se confirme, je perds sur ma position, car le marché monte. Le deal fictif passe inaperçu, car il n'y a pas de contrôle de cohérence en janvier à la Société Générale.

"En février, mini-krach en Asie, et je coupe ma position. Fin février, je n'ai donc plus de position, avec un résultat de 28 millions d'euros, je suis alors plus que fier et satisfait."

Fin 2007, Kerviel a tellement bien spéculé qu'il peut compter sur un gain potentiel d'1,4 milliard d'euros, gain inavouable parce que résultant d'opérations masquées à sa direction. Ce qui suscite la plus grande perpléxité de notre trader:

 

Un administrateur qui vend ses actions au bon moment. Son nom sonne comme celui des golden boy de Wall Street: Robert A. Day. Le 9 janvier 2008, cet administrateur de la banque vend un énorme paquet d'actions qu'il possède. En tout, il écoule 900 000 titres au prix de 95,27 euros... Soit un joli pactole de plus de 85 millions d'euros.

Le 18 janvier, rebelote: il vend pour plus de 40 millions d'euros d'actions. Sans oublier deux fondations (la Robert A. Day Foundation et la Kelly Day Foundation) qui, le 10 janvier, ont vendu 8,63 millions d'euros et 959 066 euros d'actions Société générale.

Ce millionnaire américain a-t-il bénéficié d'une information privilégiée sur les risques d'une chute brutale du titre? Ou a-t-il simplement eu du flair? Rien de tout cela, affirme la direction de l'établissement:

"Avant ces cessions, R. Day, comme les autres membres du conseil, n'était pas informé des pertes de trading de J. Kerviel."

En tout cas, les doutes sont suffisants pour que l'Autorité des marchés financiers (AMF) décide d'ouvrir une enquête sur un éventuel délit d'initié. Dès lundi, l'Association des petits porteurs actifs (Appac) a réclamé l'ouverture d'une information judiciaire.

Ce matin, ils sont rejoint par l'Association des actionnaires salariés de la Société Générale (Assact-SG) qui porte plainte contre X. Or, cette association est le premier actionnaire de la banque avec 6,48% du capital, et 10,93% des droits de vote. Dans un communiqué rédigé mardi soir, elle précise:

"[Il est de notre devoir] de contribuer à faire toute la lumière sur les récents mécomptes dont sont victimes tous les actionnaires de la Société Générale et notamment les salariés et anciens salariés"

Le gouvernement a-t-il bien réagi? Dernière interrogation: le gouvernement peut-il encore faire quelque chose pour limiter la crise de confiance? D'après Le Canard Enchaîné, Nicolas Sarkozy a été prévenu dès le mardi 22 au soir, bien avant que la nouvelle ne soit rendue publique jeudi 24 au matin. Et une semaine avant de faire sa première déclaration sur le sujet, dans laquelle il suggère fermement la démission de Daniel Bouton.

Le Premier ministre, François Fillon, furieux d'avoir été alerté après la ministre des Finances, a tancé Christine Lagarde, réclamant un "rapport d'enquête" sous les huit jours. Du coup, la locataire de Bercy joue "profil bas", en promettant de lui remettre un document dès lundi prochain:

"Il précisera le déroulement exact des faits, y compris après leur découverte par la direction de la banque et avant la diffusion de l’information au public, ainsi qu’une première appréciation sur la manière dont les contrôles internes de la banque ont fonctionné.

Le rapport comprendra également des préconisations sur le renforcement des contrôles internes et externes de ce type d’opérations.

Par ailleurs, Christine Lagarde dément formellement avoir été informée par qui que ce soit de l’existence d’une fraude à la Société Générale avant mercredi 23 janvier 2008 à 8h. C’est lors d’un entretien téléphonique avec le président de la Société Générale que l’opération frauduleuse lui a été révélée."

Entretemps, la banque avait "débouclé" toutes les opérations litigieuses imputées au trader, sur un solde négatif de 4,8 milliards d'euros. Record battu.

Source : rue89.com

Le Pèlerin

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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 00:36
"Allo, la Société Générale, je passe vider mon compte..."

Société Générale, Boulevard Michelet, j’écoute!

Bonjour Mademoiselle, je souhaiterais parler à votre directeur d’agence, Monsieur Durant.

De la part de qui?

Jean Dubois, de l’entreprise Dubois et Cie.

Ah, bonjour Monsieur Dubois, comment allez vous?

Bien merci

Je vous passe Monsieur Durant.

...

Allo, allo, comment allez vous Monsieur Dubois

Bien merci. Je vous téléphone pour vous demander de préparer les soldes de mes comptes en vos livres; je viendrai les chercher , en liquide, cet après midi.

Le solde de tous vos comptes!? Mais… puis-je savoir pourquoi?

Monsieur Durant, j’ai les plus grandes craintes sur la solidité de la Société générale. Je crains que comme pour cette banque anglaise, dont j’ai oublié le nom...

Ah, la Northern Rock!!!...

C’est ça! Donc j’ai peur qu’une panique saisisse vos clients et qu’il devienne plus difficile sinon impossible de récupérer mes fonds.

Mais enfin, Monsieur Dubois,vous plaisantez, la Société Générale est solide. Notre bilan, nos fonds propres

Justement Monsieur Durant, je viens d’apprendre que vos dirigeants cherchaient une recapitalisation de 5 milliards d'euros, égale à la perte que l’on impute au jeune trader, Jérôme machin…

Mais, Monsieur Dubois, n’importe quel entreprise peut -être victime d’un accident, d’un aléa. Comme l’a dit notre Président, nous avons été victimes d’un spécialiste extrêmement fort en informatique qui a bénéficié de circonstances exceptionnelles… Nous n’aurons aucun mal à trouver ces fonds propres . Nos comptes sont audités par KKTR, deuxième agence d’audit mondiale et au dessus de tout soupçon. Nous sommes toujours noté AAA par l’Agence Goody’s.

Je connais ce discours, Monsieur Durant, mais que voulez vous, ma confiance est ébranlée, comme la votre l’était l’été, il y a trois ans.

Il y a trois ans? Ma confiance? Mais qu’est ce que vous voulez dire?

Vous ne vous souvenez pas? J'étais en vacances dans ma petite maison de Bretagne ou je vais toujours au milieu d’août, quand les affaires me laissent un moment de répit entre le commercial , les achats, les questions de personnel…

Oui ! Je sais que vous partez en août, et alors?

Vous qui étiez partis un mois en juillet, m’avez appelé sur mon portable . Mon plafond d’escompte de 100 000 euros était atteint, et le découvert dépassait de 3 000 euros , l’autorisation de 10 000 euros que vous m’aviez octroyée comme une faveur exceptionnelle deux ans auparavant. Je vous ai bien expliqué mes deux aléas, mes deux accidents: un de mes clients important, avait demandé un report d’échéance d’un mois suite à un incendie et un autre avait fait faillite alors qu’il me devait 5 000 euros , ce qui expliquait à la fois le remplissage de mon escompte et le petit découvert . Rien à faire, vous m’avez donné huit jours pour "rentrer dans les clous" comme vous m’avez dit.

Vraiment? Je ne me souviens plus…

Si! Si, j’ai dû revenir, vous donner en hypothèque ma maison de vacances en Bretagne, alors que vous aviez déjà ma résidence principale, et, ayant découvert que ma femme et moi étions mariés sous le régime de la séparation de biens, vous avez exigé sa caution solidaire pour élargir temporairement le découvert à 15 000 euros.

Ah, oui, cher Monsieur Dubois, maintenant que vous le dites...

Et vous vous souvenez des justifications que vous avez données pour cet ultimatum?

Euh!!! Non... Pas vraiment.

Mais si, mais si Monsieur Durant! Vous ne vouliez pas avoir d’ennui avec l’Inspection de la "Générale", qui disiez vous, est considérée comme la meilleure de la place; vous me disiez que vos lignes d’escompte et de découvert était étroitement surveillées, comme tous les autres risques de la banque! Que l’informatique très performante de l’établissement repérerait tout de suite mes dérapages...

Mais Monsieur Dubois, vos fonds propres…

Mon capital est de 40 000 euros Monsieur Durant, et mes fonds propres pouvaient donc largement absorber une perte de 10 000 euros ou 15 000 euros. Mais vous avez quand même exigé les garanties supplémentaires. Vous avez ajouté qu’en tout état de cause il m’appartenait de mieux contrôler les paiements de mes clients, de mieux les sélectionner, bref de mieux gérer, que la "Générale" ne pouvait se permettre de laisser les découverts déraper, que si un million de clients faisaient comme moi , la Société générale aurait à provisionner 3 milliards d'euros, ce qui entamerait la confiance dans la banque.

……….

Alors, vous comprenez, Monsieur durant, devant une perte de 5 milliards d'euros, sur un seul trader, et tant que je ne sais pas si d’autres pertes ne vont pas être révélées , ni si la Société Générale va être recapitalisée, c’est au tour de ma confiance d’être ébranlée. Je dois être prudent, autant pour mon entreprise, que pour ma famille.

Préparez moi ces sommes pour cet après-midi.

 

Source rue89.com

 

Le Pèlerin

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29 janvier 2008 2 29 /01 /janvier /2008 09:18

Société Générale
Le trader Jérôme Kerviel en garde à vue à la brigade financière

Jérôme Kerviel, le trader mis en cause dans la «fraude» dont aurait été victime la Société Générale, a été placé samedi en garde à vue dans les locaux de la brigade financière à Paris, où il était toujours entendu dans la soirée par les policiers chargés de l’enquête.


Un important dispositif de sécurité a permis peu avant 14h l’accès de deux véhicules, dont un à bord duquel se trouvait M. Kerviel, au parking de l’immeuble de la Brigade financière (XIIIe).
Le trader de 31 ans, soupçonné d’avoir fait perdre 4,9 milliards d’euros à la Société Générale, a été placé sous le régime de la garde à vue.
La procédure prévoit que le parquet de Paris, qui centralise les plaintes, se prononce à l’issue de 24 heures de garde à vue, soit avant 14 dimanche, sur une prolongation éventuelle de celle-ci pour 24 heures supplémentaires au maximum.
Le parquet de Paris, du fait de sa compétence de juridiction interrégionale spécialisée, est saisi actuellement de deux plaintes.
La première contre X a été déposée jeudi matin au nom d’un petit porteur pour «escroquerie, abus de confiance, faux et usage de faux, complicité et recel» et a conduit à l’ouverture d’une enquête préliminaire, confiée à la brigade financière.
La seconde a été déposée par la Société Générale contre M. Kerviel pour «faux et usage de faux» et «atteinte au système de traitement automatisé des données».
La garde à vue de M. Kerviel est intervenue au lendemain d’une perquisition des enquêteurs de la Brigade financière à son domicile de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Les policiers ont emporté des documents, peu dignes d’intérêt selon une source proche du dossier. Selon des voisins, le trader n’a pas été vu depuis plusieurs semaines, certains évoquant une sous-location à un couple.
Les policiers se sont également rendus vendredi au siège administratif de la Société Générale à La Défense (Hauts-de-Seine) où «des pièces utiles à l’enquête» leur ont été remises volontairement, selon le parquet. Alors que les explications de la banque sur ses pertes colossales ont suscité l’incrédulité voire les critiques, le PDG Daniel Bouton s’est défendu samedi dans un entretien au Figaro.
Il a réfuté notamment toute dissimulation : «Ce qui est arrivé à la Société Générale n’a rien à voir avec une catastrophe qui aurait été le fait de notre stratégie. Cela s’apparente à un incendie volontaire, qui aurait détruit une grosse usine d’un groupe industriel».
Il a rejeté l’hypothèse d’avoir «transféré dans un trou nouveau des pertes provenant d’un autre trou», en l’occurrence celui généré par la crise financière internationale. «Cela, a-t-il souligné, ne tient pas debout, ni techniquement ni comptablement.» Il a aussi démenti la responsabilité de la banque dans la chute des marchés financiers en début de semaine, ainsi que dans la décision mardi de la Réserve fédérale américaine (Fed) d’abaisser son principal taux directeur de 0,75 point.
Les plus hautes autorités de l’Etat, de Nicolas Sarkozy à François Fillon en passant par le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer, se sont employées vendredi et samedi à rassurer les marchés comme l’opinion. Samedi en Inde, où il était en visite d’Etat, M. Sarkozy a plaidé pour une meilleure «transparence» des marchés financiers, estimant qu’ils devraient favoriser les entrepreneurs plutôt que les spéculateurs.
«Il faut arrêter avec un système financier qui marche sur la tête et qui perd de vue sa finalité», a-t-il ajouté.

 

Source La Nouvelle république

 

Le Pèlerin

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