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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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26 juin 2007 2 26 /06 /juin /2007 23:24

L’euro se fait rare sur le marché parallèle


Les cours de la devise sur le marché parallèle connaissent un regain considérable. La monnaie la plus prisée sur la « bourse informelle », l’euro en l’occurrence, a gagné en une semaine pas moins de trois points.

Cédé à 97 DA il y a un mois, un euro se négocie à 101 DA, voire plus sur certaines places de change parallèle. Au square Port Saïd à Alger, cette placette bien connue de la capitale en face du Théâtre national algérien (TNA), 100 euros valent 10 100 DA. Il y a une semaine, un euro se vendait à 99 DA. Hier, il a franchi la barre des 100 pour se stabiliser aujourd’hui autour de 101 DA », relève Adlen, un cambiste clandestin de 30 ans, qui considère ce taux comme le plus élevé depuis plus d’une année. Fin 2006, la cotation de l’euro sur le marché parallèle avait connu une dévaluation appréciable, atteignant le seuil le plus bas de l’histoire de cette monnaie. Un euro valait à cette époque moins de 95 DA. La tendance a duré quelques mois en raison de la baisse de la demande. « Ces jours-ci, nous recevons des demandes pressantes de sommes colossales, qui s’élèvent parfois à des millions d’euros. C’est une situation particulière. D’ailleurs, moi-même j’ai eu du mal à répondre à la demande de mes clients », souligne Adlen. Au marché Clauzel, l’actuel Rédha Houhou, le mouvement haussier de la prestigieuse monnaie de l’Union européenne se confirme : un euro vaut entre 100 et 101 DA à la vente et entre 105 et 110 à l’achat. Ainsi, après la dégringolade qui a commencé au lendemain de l’interdiction de l’importation des voitures de moins de trois ans en 2006, l’euro retrouve son prestige et s’affirme davantage comme la monnaie la plus forte sur la place d’Alger. « Cela est dû à l’indisponibilité de cette monnaie sur le marché informel. D’habitude, en cette période, cette monnaie connaît une dépréciation par rapport au dinar en raison de l’arrivée en cohorte d’émigrés venant d’Europe », observe Amine, un autre cambiste, de surcroît vendeur d’articles de sport au centre d’Alger. « Il y a deux mois, la parité entre les deux monnaies (euro et dinar) tournait autour de 9 400 DA pour 100 euros », affirme-t-il. Selon lui, cette hausse subite et inhabituelle s’explique à la fois par la demande croissante en devises de la part des Algériens partant en vacances à l’étranger et surtout par l’importante demande d’importateurs et de trabendistes. Ceux-ci tentent de profiter des grands soldes en Chine pour ramener des marchandises de marque à bon prix. « J’ai reçu plusieurs commandes de la part d’affairistes qui investissent dans l’import-import. Ils demandent des sommes colossales en urgence. Parfois, je n’arrive pas à les satisfaire dans les délais », avoue-t-il, nous demandant, en bonimenteur qu’il est, si nous n’aurions pas de devise à vendre. 

Source El Watan

Le Pèlerin 
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16 juin 2007 6 16 /06 /juin /2007 23:18

Pour la TVA sociale en France

 

 

 

 

Le principe de la TVA sociale consiste à transférer des charges patronales supportées par les salaires vers une autre source de fiscalité : la CSG ou la TVA, à budget constant. Il ne s'agit pas d'augmenter la TVA pour payer de nouvelles dépenses de l'Etat ou pour palier les baisses d'impôts décidées par le gouvernement mais de financer la protection sociale collective.

La TVA sociale est bénéfique si et seulement si elle est appliquée dans un contexte très précis. Pour cela, il convient au préalable de distinguer la protection sociale individuelle de la protection sociale collective (politique de la famille et de la santé).

La protection sociale individuelle dépend des revenus de l'individu. Plus vous gagnez d'argent, plus votre retraite, vos prestations chômage, et vos indemnités maladies, sont importantes. Il est justifié que ce type de protection soit financé par des cotisations sociales sur les salaires, et tel est le cas depuis 1945.

La protection sociale collective dépend, elle, de la citoyenneté. Vous résidez sur le territoire français quels que soient vos revenus, vos soins vous sont remboursés à taux

fixe, idem pour les allocations famililales. Dans ce cas, il est inconcevable que ce type de prestation soit uniquement financé par des charges salariales. Il faut jouer sur les impôts que tous les résidents paient : la TVA.

La politique familiale coûte entre 23 et 25 milliards d'euros par an. Or une augmentation de 2,4 % de la TVA (de 19,6 à 22 %) rapporterait 23 milliards d'euros. Voilà pourquoi je pense que la TVA "sociale" est la solution pour financer la politique familiale.

Au sein des partisans de la TVA sociale il est important de distinguer les minimalistes (la TVA à 22 %) des maximalistes, comme le sénateur Jean Arthuis, qui vont jusqu'à proposer une TVA à 28 %. Je suis minimaliste car si l'on augmente trop la TVA, je pense que les Français iront acheter leur voiture dans un pays voisin.

Pour le moment, la cotisation assurance-famille payée par l'employeur est de 5,8 %, l'idée est de la supprimer et de la remplacer par la TVA "sociale". Le coût du travail et donc le coût de production hors taxe baisse de 2,4 %. Le prix final ne change pas, c'est la structure des coûts de production qui varie. La TVA est indolore pour le consommateur. Les entreprises vont profiter de la baisse des coûts de production pour répercuter cette baisse sur les prix et essayer de gagner des marchés, c'est le principe de la concurrence. C'est ce qu'a fait l'Allemagne qui a connu depuis une faible inflation (0,3).

Il est évident que cette amélioration de la productivité du travail est minime et incapable de modifier les différences de coûts entre la France et la Chine mais les entreprises chinoises paieront l'augmentation de TVA qui vont rendre les importations plus coûteuses. Mais nous améliorons la compétitivité du travail français par rapport à ceux de nos partenaires de la zone euro. La TVA sociale est une arme anti-délocalisation."

Source Le Monde

 

Le Pèlerin

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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 23:49

  Marché Parallèle De La Devise

L’euro s’envole

 

Depuis deux semaines, "les courtiers" du Square Port Saïd et ceux travaillant individuellement dans les quartiers ont revu à la hausse le taux de change de l’euro. Pour 1 euro il faut désormais débourser 110 DA au lieu des 99 précédemment. Et pour cause, la monnaie étrangère la plus demandée par nos concitoyens a vu sa valeur grimper sur les marchés internationaux par rapport au dollar.
Hassan, monnayeur depuis plus de dix ans au niveau de Ghermoul à Alger, est sollicité en partie par les habitants de son quartier pour l’achat et la vente de devises. Depuis une quinzaine de jours, il n’arrive plus à pourvoir sa clientèle en monnaie étrangère. La raison ? " En premier lieu, les cambistes du Square ne me fournissent pas comme avant la devise du fait que beaucoup d’entre eux ont été embarqués par la police et par le fait également que les retraités et les familles d’émigrés veulent profiter de la hausse de l’euro sur les marchés internationaux, donc ils tempèrent et ne me vendent par leur argent espérant que l’euro vienne à augmenter encore". Hassan achète un euro à 99 dinars pour le revendre à 110 DA comme sur la place d’Alger quand il s’agit de sommes modestes. "Pour les commerçants, je négocie en optant pour un taux de vente moindre". La répercussion de cette hausse de la devise européenne ne s’est pas fait attendre au marché parallèle du Square Port Saïd. Dahmane à peine 23 ans, revendeur de devises, indique acheter un euro à 99 DA pour le revendre à 110 DA". Amar qui semble bien connaître cette "mecque" de la devise algéroise confie céder parfois un euro à 100 DA. "C’est selon la connaissance", dit-il avant de préciser que "jamais un monnayeur informel ne te dira la vérité, parce que c’est un marché à profit. Quant à l’achat, le cours de 99 DA n’est pas réel. C’est le prix avancé aux clients crédules. Dans la réalité, on peut l’acheter à 95 DA".
Ces valeurs sont appelées probablement à connaître de nouvelles hausses. La forte demande de l’été va influer, selon les "cambistes", sur le prix de la devise. Une éventualité qui fait que certains revendeurs des quartiers d’Alger font de la rétention de la monnaie. "Les cambistes ne veulent pas monnayer en ce moment. Ils attendent la période propice aux départs à l’étranger", indique Hassan.
Auprès des banques, le cours ordinaire de l’euro est de 94,20 DA à l’achat et 99,96 DA à la vente. Pour le cours destiné aux transactions commerciales, l’achat est fixé à 95,57 DA et la vente à 95,59

 

Source Horizons

 

Le Pèlerin

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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 23:16

Contre la TVA sociale en France

 

 

 

"La question fondamentale en matière de fiscalité est : qui paie ? La TVA sociale est un choix politique, c'est le plus injuste. Or en raison du poids des impôts proportionnels (TVA, CSG…), le système fiscal français est déjà des plus injustes. La TVA représente aujourd'hui 51 % des recettes fiscales contre 17 % pour l'impôt sur le revenu. Les pauvres la paient au premier centime d'euro dépensé pour leur pain quotidien. Les 10 % des ménages les plus pauvres concèdent 8 % de leur revenu au paiement de la TVA. Les 10 % des ménages les plus riches ne lui consacrent que 3 % de leur revenu. La hausse de la TVA rendra l'impôt encore plus injuste en reportant sur les pauvres une part croissante du financement du budget. La justice sociale n'a pas l'air d'être la préoccupation principale du gouvernement : sa politique fiscale marque un retour à l'Ancien Régime.

Malgré la baisse des charges prévue, ni les grandes entreprises, sommées par leurs actionnaires de maximiser leurs marges, ni les PME, étranglées par leurs donneuses d'ordre, ne vont baisser leurs prix. Demander à un restaurateur s'il baissera ses prix si on lui accordait la baisse de TVA qu'il demande de 19,6 % à 5,5 %, il vous répondra non. Croyez-vous qu'il les baissera si on l'augmente ?

Les baisses de cotisations sociales qui se sont déployées depuis 1993, sous l'impulsion d'Edouard Balladur, n'ont aucunement enrayé la "vie chère". Avec une telle mesure, les prix augmentent et provoquent une détérioration du pouvoir d'achat des ménages, ce qui casse la croissance. La hausse de la TVA allemande a déjà relancé l'inflation de 0,5 point et a freiné la consommation intérieure. En apparence, la stratégie allemande est gagnante sur le terrain commercial parce que les industries d'outre-Rhin sont spécialisées sur des créneaux "hors coût" qui leur garantissaient déjà des débouchés mondiaux. La réforme fiscale permet surtout aux actionnaires allemands de bénéficier de dividendes en hausse…

La BCE, dont l'œil est rivé sur l'indice des prix, risque de relever une fois de plus ses taux d'intérêt. La croissance ralentie va amenuiser les recettes fiscales, déjà entamées par les baisses d'impôts directs. Les déficits vont se creuser, justifiant de nouvelles restrictions budgétaires en matière de redistribution, un cercle vicieux s'instaure et les inégalités se creusent.

Si tous les pays européens s'engageaient dans cette stratégie de "désinflation compétitive", le jeu serait à somme nulle. Aucun gain de parts de marché de part et d'autre, mais un marasme économique généralisé qui condamnerait une fois de plus le projet européen auprès des peuples. Des effets positifs sur l'emploi ? On estime à 200 000 le nombre d'emplois créés par ces politiques de baisse de charges salariales depuis une quinzaine d'années, chiffre qui reste très limité."

 

Source Le Monde

 

Le Pèlerin


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11 mai 2007 5 11 /05 /mai /2007 23:49
11.1% de croissance en Chine, affolement des Marchés
 
C'est bien plus que ce qu'attendaient les opérateurs chinois, qui tablaient sur un chiffre légèrement supérieur à 10%. L'indice composite de Shanghai perdait à la clôture 4.52% à 3449 points. C'était avant la publication de ce chiffre, dont la publication avait été retardée à 9h00 après la fermeture des marchés. Une telle mesure avait nourri en cours de séance toutes les spéculations. Les intervenants redoutent des risques de surchauffe de l'économie chinoise, et cela en dépit de toutes les mesures prises depuis des mois. Tout cela pourrait mener directement à un resserrement monétaire en Chine: la banque centrale, la BoC pourrait relever ses taux pour contenir les effets inflationnistes relatifs à cette forte activité.

Dans ses "Perspectives de l'économie mondiale", le Fonds monétaire international (FMI) avait estimé que la progression du PIB chinois serait de 10% en 2007, contre 10,7% en 2006.

Le gouvernement avait pour l'instant fixé un taux prudent d'environ 8% pour 2007. Dans les colonnes du Nanfang Daily de mardi, Geng Qinzeng, un responsable du Bureau des statistiques (BNS) avait sonné l'alarme: "nous avons terminé les statistiques du premier trimestre. Les gens qui ont étudié les chiffres pensent que des risques de surchauffe apparaissent et que cette surchauffe pourrait être aussi sérieuse que l'an dernier".

Sur le marché des changes, l'euro se négocie autour des 160,31 yens et le dollar autour des 117,93 yens.

Le cours du baril WTI sur le NYMEX est en légère hausse à 63.13 dollars contre 63.10 dollars la veille.

L'Asie en fort recul


Dans l'attente de ces chiffres, les indices avaient clôturé en forte baisse dans la région. A Tokyo, le Nikkei, qui clôture à 8 heures, terminait en baisse de 1.67% à 17 371 points et l'indice Topix , plus large, avait de son côté cédé 1,37% à 1.706,93 points.

L'indice SSEC chinois recule de 6.94% à 3361.63 points, le Hang Seng recule de 1.95% à 20372.38 points, l'indice Sensex de Bombay avait un temps limité les dégâts, abandonne à l'heure actuelle 1.08% à 13 524.88 points. Enfin, l'indice ASX 20 d'Australie n'échappe pas au marasme et décrochait en clôture de 1,24% à 3269 points.

Source Le Figaro
 
Le Pèlerin
 
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9 mai 2007 3 09 /05 /mai /2007 23:19
Cours officiel de la devise :
L’euro franchit de nouveau la barre de 100 dinars



La monnaie unique européenne continue de s’apprécier sur le marché international des changes entraînant, dans la foulée, une hausse des cours sur le marché algérien des devises, qu’il soit officiel ou officieux. Alors qu’il y a à peine quelques mois le taux de changes officiel de l’euro était plus haut que celui pratiqué sur le marché parallèle, les cours sont actuellement plutôt presque au même niveau, avec un très léger avantage pour l’officiel.
En effet, une semaine après avoir atteint la barre symbolique de 100 dinars à la vente sur le marché parallèle, l’euro a de nouveau réalisé cette performance mais, cette fois, sur les cotations officielles de la Banque d’Algérie. La dernière cotation datée de dimanche 29 avril 2007 établissait le cours de la devise européenne à 100,19 dinars à la vente et 94,40 à l’achat.
C’est la première fois depuis plusieurs mois que le cours officiel franchit la barre de 100 dinars pour un euro. Une progression qui s’est faite doucement mais sûrement puisque les cours sont passés de 99,16 dinars à la vente mercredi dernier à 99,96 dinars en début de cette semaine pour se fixer à 100,19 dinars dimanche, soit une augmentation de 1,03 % en l’espace d’une semaine.
Les cours à l’achat n’ont, quant à eux, progressé que de 0,97 % durant cette même période qui a vu le marché parallèle se déprécier de près de 5 %, puisqu’un euro s’échangeait hier chez les cambistes officieux à 100 dinars à la vente, contre 105 il y a une semaine.
A l’achat, les cours parallèles ont également connu une légère baisse de 1 % sur le marché parallèle avec 1 euro pour 99 dinars hier, contre 1 euro pour 100 la semaine écoulée. La tendance au resserrement de l’écart entre le cours officiel et officieux de la devise européenne se poursuit après avoir été amorcée il y a déjà plusieurs mois.
Aujourd’hui, l’écart est de moins de 0,2 %, alors que la cotation officielle de la Banque d’Algérie était, l’été dernier, d’un niveau supérieur jusqu’à 4,5 % à celui des cambistes du marché parallèle. Une situation qui n’est pas pour déplaire aux responsables du secteur des finances qui comptaient justement sur cette tendance pour encourager l’ouverture de bureaux de change du moment que le marché parallèle n’offre plus de marges aussi importantes par rapport au marché officiel.
Cette envolée de la devise européenne en Algérie a été impulsée par son évolution sur le marché international où elle a atteint, hier, le niveau historique de 1,3680 dollar après avoir franchi la veille 1,3616 dollar pour la première fois depuis la fin du mois de décembre 2004.
Les choses pourraient même aller plus loin puisque les analystes estiment qu’il pourrait atteindre 1,38 dollar d’ici à trois mois, ce qui ne manquera pas de se répercuter sur l’Algérie. Une hausse des cours bénéficierait aux cambistes officieux même s’ils souffrent depuis quelques semaines d’une faiblesse de l’offre par rapport à la demande.
Cependant, cette situation risque de porter préjudice aux entreprises algériennes qui effectuent la plus grande partie de leurs importations dans la zone euro. C’est d’ailleurs face aux craintes de ces fluctuations internationales que les opérateurs économiques nationaux n’ont cessé de réclamer la mise en place d’un marché des changes à terme où les devises s´échangeront pour un montant et à un cours déterminé pour une livraison à une date future et prédéterminée.
Ce marché permettrait aux entreprises importatrices, de matières premières notamment, de connaître d´avance le coût de leur approvisionnement et parer, ainsi, aux aléas des marchés internationaux.
Source le Jeune Indépendant
Le Pèlerin
 
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20 avril 2007 5 20 /04 /avril /2007 23:27
Des attentats au Maroc et en Algérie lourds de conséquences...
 
Au-delà du drame humain, les attentats perpétrés à Casablanca et à Alger sont susceptibles d’avoir des conséquences économiques durables sur les économies de la région, mais aussi sur le rythme auquel les économies développées et émergentes s’intègrent.

Concernant les économies de la région, les conséquences économiques seraient particulièrement fortes dans le cas du Maroc, dans la mesure où la croissance à long terme de ce pays dépend en grande partie des investisseurs étrangers (la conjoncture algérienne reste quant à elle étroitement liée aux prix des hydrocarbures). Le Royaume est en outre frappé au moment où l’importante vague de réformes menées depuis l’arrivée de Mohamed VI sur le trône commence à porter ses fruits. La croissance et l’économie marocaine s’est en effet établie à 8,1 % l’année dernière, sans qu’il soit possible d’attribuer cette très bonne performance aux seules conditions climatiques accommodantes. La remontée du risque terroriste au Maroc toucherait l’économie de deux façons. D’une part via de moindres recettes touristiques. D’autre part via un freinage des investissements étrangers dans le Royaume. La forte croissance des exportations marocaines (+ 18 % en 2006) tient en effet beaucoup à l’implantation croissante des entreprises étrangères, et françaises en particulier, dans ce pays. La France est de très loin le premier investisseur dans le Royaume. En 2005, 75 % des flux d’investissements directs étrangers émanaient de France (en partie, il est vrai, en raison de la privatisation de Maroc Télécom). La quasi-totalité des entreprises du CAC 40 sont ainsi, sous une forme ou une autre, présentes au Maroc.

L’accroissement du risque terroriste peut également entraîner dans les zones à risque un recul de la confiance des agents économiques, et différer les projets d’investissements directement productifs, au bénéfice de dépenses de sécurité. Il peut justifier des dépenses militaires accrues, augmenter les déficits publics voire entraîner des tensions sur les taux d’intérêt à long terme. Selon l’OCDE, une hausse des dépenses de sécurité de 1,5 % du PIB se traduit par une baisse de la production de 0,7 % au bout de 5 ans. A plus long terme, la montée du risque terroriste génère aussi un accroissement des primes d’assurance. Plus globalement, cette recrudescence du risque terroriste qui frappe le Maghreb, si elle se confirme, ne sera pas neutre pour la trajectoire d’intégration des économies émergentes aux économies développées. Les passages aux frontières des hommes et des marchandises seront moins fluides, ce qui accroîtra les coûts de transport et pourra gêner les gestions en flux tendus.

Nicolas Bouzou, économiste et directeur de la société d’études économiques Asterès.Professeur d’économie à Sciences-Po et à l’université Paris-VII.

Source Economie Matin
 
Le Pèlerin

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20 avril 2007 5 20 /04 /avril /2007 23:01
La Bourse et les élections
Entre gauche et droite, le cœur de la Bourse accorde plutôt sa faveur à Nicolas Sarkozy. Mais dans le passé, le rapport de force a parfois surpris plus d'un investisseur.

L'ancien ministre de l'Intérieur est le chouchou des valeurs bancaires, immobilières, de la défense et du BTP. Il a donc une bonne partie des valeurs du CAC 40 acquises à sa cause. Dans une récente étude, la banque Morgan Stanley souligne que "les actions préfèrent Sarkozy," et que "sa politique pourrait mener à un marché du travail plus flexible et à un adoucissement des 35 heures", en indiquant qu'une victoire de Mme Royal risquerait d'être plus négative pour les actions, essentiellement à cause d'un interventionnisme gouvernemental accru et d'une fiscalité plus lourde. "D'après un autre analyste, récemment interrogé par le Wall Street Journal, "le marché est clairement en faveur de Nicolas Sarkozy et une victoire de Ségolène Royal risquerait d'apporter les facteurs d'une légère correction sur le CAC 40, surtout vis-à-vis des autres marchés européens."

Années Mitterrand : du moyen et du (très) bon

Paradoxalement, sous des gouvernements de gauche, les indices boursiers ont connu des hausses historiques. Ce fût particulièrement vrai lors des années "Fabius", premier ministre de juillet 1984 à mars 1986. Au cours de son mandat, la Bourse avait progressé de 106,53 %!

Lors de l'élection surprise de François Mitterrand en 1981, la Bourse avait pourtant chuté lourdement, de l'ordre de 30%, l'arrivée au pouvoir d'un parti de gauche amenant une vague de panique généralisée. Après le 10 mai, la place parisienne est passée de 417 points à 350 points en quelques séances, stagnant ainsi pendant de longs mois, pour ne repasser la barre des 400 points que dix mois après. A l'époque, tous les opérateurs craignaient une fuite des capitaux et une renationalisation massive des plus grands acteurs économiques de l'Hexagone. Il n'en a rien été et les périodes de Pierre Mauroy (1981-1984) et Michel Rocard (1988-1991), avec respectivement des hausses de 91,79% et 51,43%, elles ont été des années fastes pour la Bourse française. Notons cependant, qu'à l'époque, la gauche a été "aidée" par de facteurs macro-économiques indubitablement positifs, comme l'arrimage du franc au mark ou encore la libre circulation des capitaux.

Une courte période de flottement

Généralement, la Bourse corrige d'environ 5% après une période post-électorale et tout particulièrement lorsqu'il y a un changement de parti à la tête de l'Etat. Si l'on peut supposer une répétition de ce scénario en cas de victoire de la gauche, il est tout à fait possible d'imaginer que l'impact sera mineur, voire quasi nul. La vague de panique de 1981 ne risque plus de se reproduire : d'une part, les plus grandes capitalisations françaises sont aujourd'hui largement internationalisées, ce qui réduit les craintes d'une incidence intra politique, mondialisation oblige. Les résultats des entreprises, le pétrole, les taux d'intérêt, l'euro, l'économie américaine : cela aura bien plus d'impact sur la Bourse. En revanche, en tant qu'actionnaire, l'Etat pourrait mettre son grain de sel dans certains dossiers brûlants. Les socialistes ne manifestent ainsi pas grand intérêt pour le projet GDF-Suez. De même, les valeurs de la Défense (EADS, Lagardère, Dassault…) pourraient subir des corrections à court terme, ces dernières craignant une baisse du budget de la défense en cas de victoire socialiste. Les valeurs de l'environnement (dont Veolia) pourraient en revanche profiter d'une victoire de la gauche, et d'un éventuel sursaut écologique. Réponse dans quelques semaines. 

Source Le figaro
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4 avril 2007 3 04 /04 /avril /2007 23:27

 

Le chômage baisse plus ailleurs qu'en France

Et oui, toujours la meme chanson, avant c'etait la faute a la crise petroliere mais maintenant ?


Eurostat corrige à 8,8 % le taux de chômage français, en intégrant les résultats provisoires et controversés de l'enquête annuelle Insee.

VOILÀ QUI ne va pas éteindre la polémique, même si la correction était attendue ! Eurostat, l'institut européen de statistiques, a en effet, comme prévu, publié hier les chiffres du chômage de février dans les pays européens. Et, dans un souci d'harmonisation, il a recalé les chiffres français en utilisant les données de l'enquête emploi que l'Insee n'a communiquées qu'avec d'expresses réserves compte tenu des difficultés rencontrées lors de cette enquête annuelle. Selon ces données provisoires donc, le chômage concernait fin février 8,8 % de la population active selon Eurostat, 0,4 point de plus que le taux publié la veille par l'Insee qui se refuse à intégrer les résultats d'une enquête dont ses experts contestent la solidité. Rendez-vous à l'automne, lors de la publication définitive de cette enquête annuelle pour la confrontation des chiffres.

Deux réalités certaines

Une chose est sûre : cette correction provisoire à la hausse du taux n'efface pas deux réalités incontestables. Un : le chômage a réellement baissé en France, passant selon Eurostat de 9,7 % en février 2006 à 8,8 % un an plus tard. D'autres indices le confirment, en particulier les créations d'emplois et la vive hausse de la masse salariale. Deux : le chômage français reste néanmoins nettement plus élevé que dans la zone euro où il est tombé en février à 7,3 % en moyenne, contre 8,2 % un an plus tôt. Il est en particulier nettement plus élevé qu'outre-Rhin où il a été ramené de 8,9 % à 7,1 %. À titre comparatif, on ne comptait que 4,5 % de demandeurs d'emploi à la même date aux États-Unis et 4 % au Japon.

Pour les jeunes aussi, il y a du mieux : le taux de chômage des moins de 25 ans est passé en un an de 17,4 % à 16,4 %, en zone euro. En France, la baisse est également réelle, avec un taux passé de 23,5 % à 22 %, mais les jeunes Français sont parmi ceux pour qui l'insertion reste la plus difficile. En Allemagne, par exemple, le chômage des jeunes a reculé de deux points à 13,8 %. L'Hexagone a encore des marges de progrès : il lui suffirait sans doute d'observer ce qui marche ailleurs.

Source  Le Figaro
Le Pèlerin
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11 mars 2007 7 11 /03 /mars /2007 10:22

Immobilier 

Un concert "baissier"

 

 

 

Branle-bas de combat sur le marché de l'immobilier. Après une croissance exponentielle des prix au mètre carré en Île-de-France, comme partout en province, voici que l'alerte à la baisse vient d'être lancée par les pros. Alors, que faut-il faire ? Le point de vue de notre expert.

 

 

 



 

Le mois d’août 2006 restera dans les esprits comme celui au cours duquel les voix se sont multipliées pour signaler que la hausse des prix immobiliers touchait à sa fin. Il était temps !

Les prix n’ont en effet cessé de monter depuis 1997 en région, 1998 en Île-de-France. Dans la plupart des villes, ils ont même plus que doublé. En dépit d’une absence totale d’inflation. Et sans que le moindre signal d’un ralentissement, pourtant jugé inévitable depuis longtemps par de nombreux observateurs, ne soit donné.

 


Eh bien, le signal d’alarme vient d’être tiré. Début septembre, l’indice BoursoPAP (concocté par la Centrale des Particuliers sur la base des prix dans neuf grandes villes et diffusé par Boursorama) marquait une légère baisse. Fléchissement confirmé par les statistiques collationnées par les agents immobiliers membres de la Fnaïm. Et surtout par le ministre de la Cohésion Sociale (et du Logement), Jean-Louis Borloo, le 19 septembre à l’occasion du congrès de HLM ! "Les prix de vente sont désormais en baisse" annonçait le ministre qui prévoit "un recul sensible d’ici deux ou trois ans". Ce ne serait donc sans doute pas le moment d’investir dans l’immobilier "Borloo populaire" que le ministre vient de lancer…

Comme pour mettre un point d’orgue à ce concert baissier, le bureau d’études BIPE annonçait discrètement, à la mi-septembre (et plus nettement une semaine plus tard dans le cadre du baromètre BIPE- Empruntis), que les prix devraient ralentir cette année avant d’entamer une baisse légère (4 %) en 2007, puis en 2008 (3 %). On attendra avec un intérêt tout particulier les chiffres que les notaires parisiens vont publier début octobre.

 


Vendre aujourd'hui, acheter demain ?

 

À en croire notamment le BIPE, le scénario violemment "baissier" des années quatre-vingt-dix (en région parisienne) ne se reproduirait pas, mais une correction des prix serait à attendre. En clair, ceux qui veulent acheter paieront moins cher demain (ou plutôt après-demain).

En dépit de la qualité de ceux qui les font, il est impossible de savoir si ces prévisions sont fiables. D’abord, elles ne reposent pas sur les mêmes bases (l’immobilier neuf chez Borloo, une partie de l’ancien chez les autres) Et puis, elles se fondent sur l’insolvabilité réputée croissante des acquéreurs, sur la hausse des taux et sur les exigences elles aussi croissantes des banques pour ce qui concerne les apports personnels. Ces facteurs peuvent effectivement jouer négativement.

 

 

 

En revanche, le "désir de propriété", la "décohabitation" ou la multiplication des ménages et, fait récent, la nouvelle baisse des taux à long terme incitent à la prudence : la fièvre acheteuse n’a guère de raisons de retomber. Voyez le marché britannique : il s’était assagi en 2004 (stagnation des prix), mais, en dépit de la hausse du coût des crédits, il est reparti de plus belle l’an passé.

La multiplicité des paramètres incite à la prudence concernant les prévisions. De mémoire d’homme, les retournements de marché n’ont jamais été annoncés d’avance, qu’il s’agisse de la bourse, de l’immobilier ou des matières premières qui flambaient encore l’été dernier.

Une autre vérité mérite attention : les prix de marché sont toujours cycliques. Lisez : ils ne ralentissent pas progressivement, comme on l’espère dans l’immobilier, un jour ils baissent, comme on le craint. À juste titre, car plus les acheteurs sont convaincus qu’ils paieront moins cher demain, et plus ils sont tentés de différer leur achat, obligeant ainsi les vendeurs à réduire leurs prétentions. Au point, justement, de provoquer le ralentissement des ventes, puis la baisse des prix tant redoutée. Cette baisse est, autant que la hausse récente, une composante "naturelle" de l’économie… de marché.

 

 

 

Source Planetmag

 

 

 

Le Pèlerin

 

 

 

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