Les pays les plus endettés
Alors que 18 pays africains viennent de voir leur dette entièrement annulée par le G8, pratiquement tous les pays vivent au-dessus de leurs moyens. Et les pays riches ne sont pas les derniers à dépenser...
Du Malawi à la Suisse en passant par le Canada et la Tunisie, presque tous les pays, riches ou pauvres, sont lourdement endettés. Y compris la France, 31ème au palmarès avec une dette de plus de 1000 milliards d'euros, soit 68,8% des ressources produites chaque année par le pays. Chaque année, il faut payer 47 milliards d'euros d'intérêts, soit l'équivalent de 89% de l'impôt sur le revenu !
Rang | Pays | Dette (en % du PIB) | | Rang | Pays | Dette (en % du PIB) |
1 | Malawi | 235,7 | | 26 | Indonésie | 72,9 |
2 | Liban | 185,1 | | 27 | Qatar | 72,9 |
3 | Japon | 154,6 | | 28 | Pakistan | 72,7 |
4 | Jamaïque | 145,6 | | 29 | Papouasie N. Guinée | 72,4 |
5 | Zambie | 133,6 | | 30 | Croatie | 69,1 |
6 | Seychelles | 129,3 | | 31 | France | 68,8 |
7 | Nicaragua | 125,3 | | 32 | Autriche | 67,8 |
8 | Serbie-Montenegro | 123,2 | | 33 | Argentine | 65,7 |
9 | Israël | 108,6 | | 34 | Vietnam | 64,3 |
10 | Italie | 106,4 | | 35 | Allemagne | 64,2 |
11 | Singapour | 106,4 | | 36 | Kenya | 62,9 |
12 | Sri Lanka | 105,1 | | 37 | Espagne | 62,7 |
13 | Belgique | 102 | | 38 | Etats-Unis | 62,7 |
14 | Egypte | 101,8<
Economie - De plus en plus d'entrepreneurs étrangers s'installent en France De plus en plus d'entrepreneurs étrangers s'installent dans l'Hexagone. 120 000 cadres, 7 200 chercheurs et 256 000 étudiants étrangers se sont laissé tenter par les opportunités professionnelles et l'art de vivre à la française. En début d'année, le président de la République appelait les Français à en finir avec « le travers qui consiste à ne voir que le négatif ». Parce qu'il y a aussi du positif. Il fait même bon habiter en France. Les 75 000 Britanniques, 26 000 Américains, 78 000 Allemands ou encore 28 000 Chinois installés sur notre territoire l'ont bien compris. « Les Anglais, qui sont très nombreux à vouloir s'expatrier, choisissent la France comme première destination. C'est excellent pour la revitalisation des campagnes et les artisans, car ils ont la manie de refaire les maisons ! », se réjouit Philippe Favre, le président de l'Agence française pour les investissements internationaux (Afii), cet organisme chargé de promouvoir les atouts de l'Hexagone aux quatre coins du monde. Paris en tête des grandes villes européennes Quant à la capitale, elle attire toujours autant. L'an dernier, 200 entreprises étrangères - dont 35 % d'américaines - s'y sont implantées. Pour la première fois, Paris est passée en tête des grandes villes européennes devant Londres et Barcelone, selon l'association Paris-Île-de-France capitale économique. Le Pèlerin Economie - Le coût du réchauffement climatique Le premier bilan économique sur le réchauffement climatique publié lundi, serait d'un coût de 5.500 mds d'euros La communauté internationale, dont surtout la Chine, l'Inde et les Etats-Unis, a été appelée lundi à se mobiliser pour endiguer le réchauffement climatique. C'était la première fois qu'un économiste renommé, Sir Nicholas Stern, publiait le résultat de travaux sur l'environnement sous l'angle économique Si rien n'est fait, "des dérèglements de l'activité économique et sociale (...) d'une ampleur similaire à ceux qui ont suivi les plus grandes guerres et la grande dépression de la première moitié du XXe siècle", a prévenu Sir Nicholas Stern, ancien économiste en chef de la Banque mondiale. Ce dernier avait été mandaté en 2005 par le gouvernement britannique de Tony Blair pour évaluer les conséquences économiques du réchauffement climatique pour le Royaume-Uni et le monde d'ici 2100. Il y a un risque de "ralentissement très grave" de l'économie mondiale pour un coût estimé à plus de 5.500 milliards d'euros, selon le rapport. Les pays devraient consacrer 1% du PIB mondial par an pour lutter contre cette spirale de la hausse des températures. Si rien n'est fait, 5% du PIB mondial annuel serait en jeu au minima, et dans le pire scénario, le coût représenterait "20% ou plus" du PIB mondial. "La tâche est urgente. Retarder l'action, même d'une décennie ou deux, nous entraînerait sur un territoire dangereux", a averti l'économiste, se disant "optimiste car nous avons le temps et l'argent pour agir". Mais la réaction doit se faire "maintenant et internationalement", a-t-il ajouté. L'Inde, les Etats-Unis et la Chine, les pays les plus impliqués dans le réchauffement climatique, doivent participer pleinement à la mobilisation internationale, a-t-il affirmé Le rapport des Nations Unies publié lundi à Bonn relève que les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique ont légèrement diminué entre 1990 et 2004. Toutefois, la tendance est à la hausse pour la période la plus récente de 2000 et 2004. Globalement, les émissions de ces gaz ont diminué de 3,3% de 1990 à 2004. Selon le Secrétariat de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques cette baisse correspond pour l'essentiel à une réduction de 36,8% des émissions de GES constatée dans beaucoup de pays d'Europe centrale, avec une économie de transition. Les autres pays ont vu au contraire leurs émissions progresser de 11%, souligne le rapport. "Le problème, c'est que ces pays en transition, qui ont été largement responsables jusqu'alors de la réduction globale des émissions des pays industrialisés, ont vu leurs émissions augmenter de 4,1% entre 2000 et 2004", a souligné à cette occasion Yvo de Boer, secrétaire exécutif de l'UNFCCC basé à Bonn. "Ce qui veut dire que les pays industrialisés vont devoir intensifier leurs efforts pour mettre en place des politiques plus efficaces afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre", a-t-il ajouté. Des progrès doivent impérativement être réalisés dans le secteur des transports, souligne le Secrétariat, précisant que les émissions de GES ont augmenté de 23,9% dans ce secteur entre 1990 et 2004. Bilan pays par pays: bon point pour l'Europe Centrale, mitigé pour l'Europe de l'Ouest. Les Etats-Unis, qui émettent près du quart du CO2 mondial et qui n'ont pas ratifié le protocole de Kyoto mais s'étaient engagés à réduire de 6% leurs émissions d'ici 2012, ont augmenté de 15,8% leurs émissions de 1990 à 2004, révèle ce rapport. Pour ce qui concerne les 35 pays parties au protocole de Kyoto, les émissions de GES ont globalement baissé de 15,3% entre 1990 et 2004. Dans l'Union européenne, les émissions ont baissé de 0,6% entre 1990 et 2004, précise ce document. Parmi les 41 pays de l'annexe 1 de l'UNFCCC, la Turquie a vu ses émissions bondir de 72,6% au cours de cette période, tandis qu'à l'opposé, la Lituanie a réduit les siennes de 60,4%. La réduction des émissions a été très faible dans des pays comme la France (-0,8%) ou le Danemark (-1,1%), plus marquée en Grande-Bretagne (-14,3%) et en Allemagne (-17,2%). Les pays d'Europe centrale et orientale ont fait nettement mieux: la République tchèque (-25%), la Slovaquie (-30,4%), la Pologne (-31,2%), la Hongrie (-31,8%) et la Russie (-32%). Dans la catégorie des mauvais élèves, l'Espagne a enregistré une augmentation de 49% de ses émissions, le Portugal fait à peine mieux (+41%). Source FR3, information relayée par Qui parlait de la "grisette de l ' Europe ? La France, quatrième destination préférée des investisseurs Le Pèlerin Immobilier - Le Retournement Branle-bas de combat sur le marché de l'immobilier. Après une croissance exponentielle des prix au mètre carré en Île-de-France, comme partout en province, voici que l'alerte à la baisse vient d'être lancée par les pros, et même par le Ministre Borloo. Alors, que faut-il faire ? Vendre aujourd'hui, acheter demain. Le point de vue de l’expert de France Info : Un concert "baissier" Le mois d’août 2006 restera dans les esprits comme celui au cours duquel les voix se sont multipliées pour signaler que la hausse des prix immobiliers touchait à sa fin. Il était temps Eh bien, le signal d’alarme vient d’être tiré. Début septembre, l’indice BoursoPAP (concocté par la Centrale des Particuliers sur la base des prix dans neuf grandes villes et diffusé par Boursorama) marquait une légère baisse. Fléchissement confirmé par les statistiques collationnées par les agents immobiliers membres de la Fnaïm. Et surtout par le ministre de la Cohésion Sociale (et du Logement), Jean-Louis Borloo, le 19 septembre à l’occasion du congrès de HLM ! "Les prix de vente sont désormais en baisse" annonçait le ministre qui prévoit "un recul sensible d’ici deux ou trois ans". Ce ne serait donc sans doute pas le moment d’investir dans l’immobilier "Borloo populaire" que le ministre vient de lancer… Comme pour mettre un point d’orgue à ce concert baissier, le bureau d’études BIPE annonçait discrètement, à la mi-septembre (et plus nettement une semaine plus tard dans le cadre du baromètre BIPE- Empruntis), que les prix devraient ralentir cette année avant d’entamer une baisse légère (4 %) en 2007, puis en 2008 (3 %). On attendra avec un intérêt tout particulier les chiffres que les notaires parisiens vont publier début octobre. Vendre aujourd'hui, acheter demain ? À en croire notamment le BIPE, le scénario violemment "baissier" des années quatre-vingt-dix (en région parisienne) ne se reproduirait pas, mais une correction des prix serait à attendre. En clair, ceux qui veulent acheter paieront moins cher demain (ou plutôt après-demain).En dépit de la qualité de ceux qui les font, il est impossible de savoir si ces prévisions sont fiables. D’abord, elles ne reposent pas sur les mêmes bases (l’immobilier neuf chez Borloo, une partie de l’ancien chez les autres) Et puis, elles se fondent sur l’insolvabilité réputée croissante des acquéreurs, sur la hausse des taux et sur les exigences elles aussi croissantes des banques pour ce qui concerne les apports personnels. Ces facteurs peuvent effectivement jouer négativement. Source France Info , étude relayée par Le Pèlerin Les prix du pétrole pourraient plonger à 40 dollars en 2007 L’ex-SG de l’OPEP affirme... Les cours du pétrole peuvent plonger à 40 dollars le baril vers la mi-2007 avec un apaisement des tensions géopolitiques, mais un effondrement des prix est exclu, affirme un ancien responsable de l’OPEP dans un entretien avec l’AFP. «Il m’est très difficile de croire à une chute des prix à leurs niveaux antérieurs à 2003. Nous parlons d’environ 40, 50 ou 60 dollars», ajoute Adnan Shihab Elddin, ex-secrétaire général de l’OPEP. Les fondamentaux de l’offre et de la demande, qui ont subi des changements spectaculaires ces trois dernières années, vont continuer à soutenir un prix entre 40 et 60 dollars le baril, voire encore plus élevé, ajoute M. Eddin. «Il est possible que les prix plongent à 40 dollars, mais pas cette année, peut-être en 2007 et 2008» en fonction des tensions géopolitiques, explique M. Eddin, actuellement candidat favori au poste de secrétaire général de l’OPEP. Les fluctuations actuelles des cours sont dues notamment à des facteurs géopolitiques comme la crise autour du programme nucléaire iranien et la tension en Irak et au Proche-Orient. «Ces dernières semaines, les prix ont baissé de 20 % bien que les fondamentaux du marché soient restés inchangés [...]. Les prix s’apaisent car le facteur peur s’estompe», dit-il. Ce dernier facteur compte 10 à 20 dollars dans le prix du pétrole, note M. Elddin, qui était secrétaire général par intérim sous la présidence koweïtienne de l’OPEP jusqu’à la fin de 2005. Les prix du pétrole sont tombés mercredi sous la barre des 60 dollars/baril pour la première fois depuis six mois, avant de reprendre jeudi sur les marchés asiatiques. Les prix ont chuté de 22 % depuis leurs records historiques au-dessus de 78 dollars atteint en juillet et en août, en raison d’un renflouement des stocks, d’un apaisement des tensions géopolitiques, d’une saison cyclonique calme et de signes de ralentissement économique mondial, qui fait craindre un fléchissement de la demande de pétrole. Selon cet ex-responsable de l’organisation, l’OPEP «doit continuer à surveiller de près le marché [...]. Elle doit créer un équilibre entre une augmentation des capacités de réserve [...] et les quantités de brut qu’il faut mettre sur le marché». L’OPEP pourrait connaître des jours difficiles l’an prochain lorsqu’une production additionnelle de quelque 2 millions de barils/jour (Mbj) sera mise sur le marché par des pays non-membres de l’OPEP, prévient-il. «Cela exige de l’OPEP qu’elle prenne des décisions en ce qui concerne le plafond de production et la part de sa capacité de réserve à mettre sur le marché. Je pense que ces décisions devront être prises au second trimestre de l’an prochain», ajoute-t-il. Le 12 septembre, l’OPEP avait maintenu son plafond de production à 28 Mbj malgré la baisse des prix. M. Elddin estime que qu’à moyen et long terme, l’avenir reste prometteur pour les membres de l’OPEP car ils seront, dès 2012, les seuls producteurs à être en mesure d’augmenter leur production. «D’ici à 2012, les producteurs OPEP et non-OPEP vont se partager à égalité une hausse de la production, mais après cela les membres de l’OPEP seront seuls à pouvoir augmenter leur production», dit-il. Les fondamentaux de l’offre et de la demande vont continuer à jouer un rôle crucial pour prévenir un effondrement des prix du pétrole, selon lui. Ces trois dernières années, la croissance de la demande venait à 80 % de la Chine, de l’Asie et d’autres pays en développement, et non des pays industrialisés, et cela va se poursuivre pendant des décennies, explique-t-il. Cela «va continuer à soutenir les prix du pétrole sur le long terme», conclut-il Source « Le Jeune Indépendant» Information relayée par Le Pèlerin Le développement de l’Energie éolienne en France Les projets de parcs éoliens vont se multiplier en France pour tenter de rattraper le retard face aux autres pays européens. Le Grand Sud veut mettre à profit son climat venté pour produire de l’électricité. Le vent souffle sur l’Europe et rien ne semble vouloir l'arrêter. La France est obligée d'avancer à marche forcée pour rattraper le retard accumulé dans le domaine des énergies renouvelables. Et c’est l’éolien qui semble susciter l‘intérêt le plus manifeste. Les chiffres sont là : quand l'Allemagne produit l7 000 mégawatts (MW), la France compte sur une capacité de 1000 MW seulement répartis sur une centaine de parcs. La France ne figure qu'à la 9e place européenne, largement représentée par le Languedoc-Roussillon qui génère à lui seul 20 % de la puissance nationale. 1 l'exigence européenne Nous n'avons plus le choix. Pour respecter les accords de Kyoto et la directive européenne, nous devons développer des filières renouvelables pour porter leur production à 21 % de la consommation en 2010. Cela suppose d'augmenter la production hydroélectrique, la fourniture d'électricité à partir de biomasse, mais surtout de développer significativement l'éolien. Par un arrêté du 7 juillet, le ministre délégué à l'industrie a fixé ses priorités : installer 13 500 MW éoliens en 2010, et 17 000 en 2015. Pendant k même durée, le gouvernement ne prévoit l’installation que de 1600 MW nucléaires. 2 Le vent ressource inépuisable Une énergie sous-exploitée, disent les défenseurs de l'éolien, et inépuisable contrairement aux combustibles fossiles comme le pétrole, le charbon ou le gaz. Les aérogénérateurs modernes ont multiplié leur puissance par dix en 15 ans. Ils permettent une production décentralisée et sans pollution. Enfin, ils n'émettent pas d'effet de serre. Des arguments largement contestés avec ce paradoxe bien français: 92%s se disent favorables à l'énergie éolienne défendue à la fois pour son caractère écologique et économique. Sur le terrain, c'est une tout autre histoire. La quasi-totalité des projets en cours se heurte au fort courant pétitionnaire des riverains qui ont déposé des recours devant tribunal administratif. 3. Rachat d'électricité garanti à bon prix La fourniture d'énergie par l'éolien se révèle une affaire rentable. Un arrêté paru le 26 juillet au Journal Officiel fixe pour une durée de 15 ans les tarifs auxquels EDF devra obligatoirement acheter l'électricité produite. Le kilowatt sera payé 8,2 centimes d'euro, soit trois fois plus cher que le nucléaire, ce que ne manquent pas de rappeler les détracteurs. Autrement dit, cette énergie reviendrait très cher et son coût serait essentiellement supporté par l'usager. Un argument d'autant plus fort qu'il intervient au moment des hausses de tarifs d'électricité. On comprend que les investisseurs se bousculent, opérateurs privés, mais aussi collectivités qui veulent tirer profit de ce nouveau marché. Un mât de 2,5MW dans une commune dont le taux de taxe professionnelle est de 10 % représente une recette annuelle de 17 500 euros. 4. Face au tollé, Ollin prône la concertation La polémique suscitée par la réalisation de parcs éoliens oblige la ministre de l’Écologie à marcher sur des oeufs. En annonçant dernièrement la mise en place de zones de développement de l'éolien (cinq d'entre elles ont été créées en Aveyron), elle a voulu marquer aussi son souci de faire davantage participer les collectivités avec une meilleure prise en compte des monuments historiques et des sites remarquables et protégés. On imagine aisément l'impact, qu'aura sur le paysage le projet de Mounès, dans l'Aveyron (lire par ailleurs). Les associations restent plus que jamais sur le qui-vive, surtout dans le Tarn, L’Aude et l'Aveyron. Leur première bataille se joue d$ns les prétoires. 5. Repères 5.1 Eolienne : La dernière génération dégage une puissance de 2 mégawatts (MW) permettant de couvrir les besoins domestiques en électricité de 2 000 personnes. 5.2 Réacteur nucléaire : Il produit environ 2000 mégawatts (MW) et couvre les besoins de 2 millions de personnes. La puissance d'un réacteur nucléaire équivaut à celle de 1000 éoliennes. 5.3 Dans la région Les 24 éoliennes installées à ce jour en Midi Pyrénées peuvent produire 25,3 MW. 5.4 En France Le développement des éoliennes a permis de franchir le cap de 1000 MW au premier semestre 2006. Mais l'Hexagone se situe encore au 15e rang mondial (9e rang européen). Largement devancé par l'Allemagne (17500 MW) et L'Espagne (9200 MW). 5.5 Le protocole de Kyoto Signé en décembre 1997, il vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le monde d'ici 2010. L'Union européenne s'est fixée 8 % de réduction. Pour cela elle devra produire 22,1 % de son électricité grâce aux énergies renouvelables. La France devra en produire 21 % contre 15 % actuellement. 6. Les ambitions du Grand Sud Aveyron: Zone du Carladez : 25 éoliennes Zone de Lévezou: étude en cours pour 103 éoliennes,dont 29 à Salles-Curan. Zone du Bas Ségala: 25. Zone de Saint-Affrique:56. Monts de Lacaune. 96 à terme, dont 33 à Mounès. Les projets portent au total sur près de 600 éoliennes dans le ciel régional Tarn: Barre (Monts de Lacaune):3 éoliennes. Le Margne: 5 à 8 éoliennes. Lamontelarié: 5 à 8 éoliennes. Murat sur Vèbre:5 à 8. Cap Découverte: 5. Dourgne:7éoliennes. Arfons: 11. Sainte-Amancet:5. Saint-Amans Soult: 60. Roussayrolles-sur-Vaour: 3. Sauveterre: 6. Ariège: Tourtrol:15 Aude: St-Martin-le-Viel à Sayssac: 8. Mouthoumet-.7o. Paziols:14. Flavin et Pont de Sales 10 7. L’Aveyron en tête des projets français L’Aveyron s'apprête à vivre sa deuxième révolution énergétique. Au début du siècle dernier, en pays de Carladez et du Lévezou, l’exploitation de la ressource en eau, la houille blanche, remodelait le paysage du département. Nouvelle page d’histoire : après l’eau, le vent. L’Aveyron apparaît comme le premier département de France en terme de potentiel éolien. Il pourrait être équipé ces prochaines années de quelques 246 mâts de 500 MW. Ce décompte intègre les 12 aérogénérateurs de Couffouleux plantés en 2002. Les permis délivrés ou déposés ainsi que les projets à l’étude. 100 permis ont déjà été délivrés et une part de 29 éoliennes, pour une puissance totale de 87 MW est prévu à Salles-Curan. L'arrivée de ce parc géant est vécue comme un véritable bouleversement territorial. D'autant que l'Aveyron pourrait bien abriter le plus grand projet national piloté par la société Eoliennes de Mounès, dans laquelle 8. Contre Elle n'a pas de mots assez durs pour qualifier la situation actuelle. Anne-Marie Citton, coprésidente l'association Patrimoine, Environnement, territoire du Pays bel montais, dans l'Aveyron, part en guerre contre le projet de Mounès qui sera exploité par Total avec ses 33 pylônes. Information « La Dépêche du Midi » Relayée par Le Pèlerin La Semaine économique en images http://www.journaldunet.com/actualite/depeche/photos/24/economie.shtml cordialement Le Pèlerin |