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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 06:39

Pour François Hollande, «le pire est passé»

Francois Hollande Elysee Octobre 2012

 

Dans un entretien accordé à plusieurs journaux européens, dont le Monde, François Hollande estime ce mercredi que les pays de l'Union européenne sont «tout près» d'une sortie de la crise de la dette en zone euro.

A la veille d'un nouveau sommet à Bruxelles, il déclare que «le pire - c'est-à-dire la crainte d'un éclatement de la zone euro -, oui, est passé. (...) Sur la sortie de la crise de la zone euro, nous en sommes près, tout près. Parce que nous avons pris les bonnes décisions au sommet des 28 et 29 juin et que nous avons le devoir de les appliquer, rapidement».
La priorité : régler le cas de la Grèce
Selon
lui la priorité est de régler «définitivement la situation de la Grèce, qui a fait tant d'efforts et qui doit être assurée de rester dans la zone euro.» Il estime par ailleurs qu'il faut répondre «aux demandes des pays qui ont fait les réformes attendues et qui doivent pouvoir se financer à des taux raisonnables.» Doit venir enfin la mise en place de «l'union bancaire.»
Le Président de la République souhaite que «toutes ces questions soient réglées d'ici à la fin de l'année. Nous pourrons alors engager le changement de nos modes de décision, et l'approfondissement de notre union. Ce sera le grand chantier au début de l'année 2013.»
Angela Merkel «est claire. Elle dit les choses.»
Au cours du même entretien, François Hollande estime que sur le plan des institutions, l'«union politique» au sein de l'Union européenne doit intervenir après «l'union budgétaire et sociale». Il la voit se concrétiser après les élections européennes de 2014. «L'enjeu de cette consultation, ce sera l'avenir de l'Union. C'est la condition pour mobiliser les peuples et relever les taux de participation autour d'un vrai débat».
Il se prononce à nouveau pour «une mutualisation partielle des dettes dans la zone euro, à travers les eurobonds» (obligations européennes). Un sujet qui divise le couple franco-allemand, la chancelière Angela Merkel refusant d'en entendre parler. Sur ses relations avec Angela Merkel, le président français juge que la chancelière «est claire, elle dit les choses... Cela fait gagner du temps. Et j'ai la même démarche.»
François Hollande veut une augmentation des salaires
Le chef de l'Etat a outre réaffirmé l'objectif pour la France de parvenir à un déficit public de 3% du PIB à la fin de l'année prochaine, tout en indiquant qu'une discussion «aura lieu en 2013» au niveau européen au sujet d'un éventuel report d'un an des objectifs de réduction du déficit.
François Hollande milite enfin pour que «les pays qui sont en excédent stimulent leur demande intérieure par une augmentation des salaires et une baisse des prélèvements», au titre de la «solidarité».
Source LeParisien.fr

Le Pèlerin

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 14:58
En un mois, la zone euro est parvenue à retrouver du crédit auprès des marchés.
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Et si le ciel n'est pas encore totalement limpide, les menaces de tempête se sont éloignées.
Septembre 2012 restera dans les livres d'histoire comme le mois où l'euro aura sans doute sauvé sa peau.
Septembre 2012 restera sans doute dans les livres d’histoire, tant les nuages qui s’amoncelaient depuis des mois au-dessus de l’Europe et de l’euro, semblent s’être éloignés. Peut-être temporairement, mais tout au long du mois écoulé l’horizon s’est indéniablement éclairci.
1. L’annonce du rachat des dettes à court terme (ou MTO)
Le 6 septembre demeurera la date cruciale. Ce jour-là, Mario Draghi, patron de la BCE, a annoncé la possibilité de rachat illimité de dettes à court terme des pays englués dans la crise. Une façon de barrer la route à la spéculation. Les marchés ont applaudi l’Italien, comme la bible des affaires Financial Times qui a congratulé "Supermario". Les taux espagnols et italiens ont connu un répit.
2. La non-démission de Jens Weidmann
La rumeur est partie du journal à grand tirage allemand Bild Zeitung. Le très inflexible patron de la Bundesbank aurait menacé de quitter son poste, comme l’avait déjà fait son prédécesseur, Axel Weber, pour protester contre la politique "non conventionnelle", pas assez orthodoxe, de la BCE. Finalement, même si Jens Weidmann a été le seul à voter contre le MTO au conseil des gouverneurs, il est resté en poste. Recevant Challenges dans son bureau de Francfort en juillet, il observait que même s’il est en opposition avec la politique menée par la banque centrale européenne, une démission ne ferait pas avancer les choses. Son successeur endosserait forcément le même costume de faucon.
3. La réaction positive d’Angela Merkel
Pas vraiment orthodoxe, le MTO, prélude à un début de mutualisation des dettes, avait de quoi horrifier la chancelière. Celle-ci a toutefois opposé une neutralité bienveillante. Certes la BCE est indépendante, et Mario Draghi le clame haut et fort. Mais l’Italien a envoyé son entourage à Paris et Berlin cet été et s’est appuyé sur son légendaire sens politique pour trancher. A un an d’élections cruciales, la chancelière allemande a bien compris qu’elle devait se sortir du bourbier européen. Stratège, elle a dû aussi réaliser que la BCE endosserait la responsabilité, si le MTO s’avérait un échec
4. Le feu vert de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe
Le 12 septembre, les magistrats allemands ont estimé que le Traité européen était constitutionnel. Un vrai soulagement, sans lequel l’édifice juridique, difficilement mis en place au Conseil européen de fin juin, se serait écroulé. La règle d’or, le MES et le Traité ont reçu l’octroi des juges.
5. Le risque de contagion s’éloigne
Avec le feu vert de l’Allemagne, principal contributeur aux fonds de sauvetage de l’euro, la mise en place du MES (mécanisme européen de stabilité) se précise. Avec ce pare feu, dont la presse allemande disait cette semaine qu’il pourrait être doté de moyens supérieurs, le risque de contagion s’éloigne.
6. La Grèce fait moins peur
La nouvelle coalition au pouvoir n’a cessé de donner des gages de bonne volonté. Le premier ministre Samaras, comme son ministre des finances, l’économiste de centre droit pro-européen Yannis Stournaras, clament qu’Athènes honorera ses engagements. Si elle ne le faisait pas, beaucoup d’expert s’accordent à dire que son départ de la zone euro serait, certes catastrophique pour elle, mais le serait moins qu’il y a quelques mois pour la monnaie unique. Car entre temps les pare feu sont plus solides.
7. Les Pays-Bas ont voté pour la raison
Tout l’été, pendant la campagne électorale, les extrêmes, et l’extrême gauche en particulier, avaient menacé : en cas de victoire, ils ne joueraient plus le jeu de Bruxelles. Le 12 septembre, les Néerlandais se sont prononcé et ont voté pour les partis modérés favorable à la construction européenne
8. La Finlande a cessé de faire de la surenchère
Cet été, son ministre des Affaires étrangères avait brandi la menace de quitter l’euro. Avec en filigrane l’idée de préserver son Triple A. Depuis, Helsinki a mis de l’eau dans son vin. Le gouverneur de la Banque centrale Erkki Likkanen a voté le MTO. Le lobbying se fait plus soft : mardi 2 octobre par exemple, le Premier Ministre Jyrki Katainen sera reçu par François Hollande à l’Elysée.
9. L’Union bancaire prend corps
Présenté le 12 septembre, le projet de la Commission européenne sur Union bancaire est salué par beaucoup comme un moyen crucial de stabiliser le système financier en Europe. Il sera un outil de résolution des crises bancaire et sera placé sous l’autorité d’un super gendarme : la BCE. Les chefs d’Etat et de gouvernement l’ont décidé, Mario Draghi y est prêt. Le 11 juin, lors d’un tête à tête à Francfort, l’eurodéputée socialiste Pervenche Bérès lui en a parlé. Elle l’a trouvé "déterminé". "Il m’a dit combien il était important qu’en matière de supervision, la BCE ait davantage de pouvoir et de vrais pouvoirs", raconte l’élue.
10. Le Pacte budgétaire est sur la rampe de lancement
Avec la ratification prochaine du Traité européen par la France, le pacte budgétaire devrait s’appliquer début 2013, comme prévu. Signé le 2 mars 2012 par 25 Etats européens, le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance entrera en vigueur dès que 12 Etats membres de la zone euro l’auront ratifié. A ce jour, 13 Etats l’ont fait, dont 9 de la zone euro (Allemagne, Autriche, Chypre, Espagne, Grèce, Irlande, Italie, Portugal, Slovénie).
Source Challenges Sabine Syfuss-Arnaud
Le Pèlerin
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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 16:21
Economie - La perte du triple A, une bonne affaire pour la France ?
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Contre toute attente, depuis la dégradation de sa note en janvier dernier, les conditions d'emprunt de la France se sont considérablement améliorées. Dans un environnement difficile, la dette française a joué un rôle de "valeur refuge", en dépit du risque de nouvelles dégradations.
La France aurait-elle gagné en crédibilité en perdant son triple A ? C'est du moins ce que certains indicateurs de marché pourraient laisser à penser. Selon des calculs effectués par Bloomberg, la valorisation des quelque 1.000 milliards d'euros de titres de dette française dont la maturité est supérieure à un an a gagné plus de 7% depuis le 13 janvier dernier. Ce jour là, l'on s'en souvient, Standard & Poor's dégradait la note de la France de AAA à AA+, tout en la maintenant sous perspective négative.
La dette française considérée comme une valeur refuge par les investisseurs
Autre facette d'une même réalité, les taux français à dix ans, au lieu de grimper pour compenser le risque pris par les investisseurs détenant des obligations assimilables du Trésor (OAT), se sont détendus ces huit derniers mois. A tort ou à raison, les titres de dette français ont été assimilés par les investisseurs à des «valeurs refuge», quasiment au même titre que les «Bund» allemands ou les «Treasuries» américains.
Les taux français ont baissé plus vite que les taux allemands ou américains
Plus intéressant : les taux tricolores se sont détendus plus vite que ceux de l'Allemagne et des Etats-Unis. Toujours selon les cotations de Bloomberg, les taux à 10 ans français sont tombés à un plancher de 2,002% le 3 août alors qu'ils étaient à 3,08% au moment de la perte du triple A. Pendant la même période, en Allemagne, les taux à 10 ans sont passés de 1,77% à un plus bas de 1,25%.
La France s'endette à des taux historiquement bas, voire négatifs
Résultat : le 6 septembre dernier, la France a emprunté 3 milliards d'euros à 2,21%, le taux le plus bas de son histoire et depuis le 9 juillet dernier, ses taux à court terme (moins d'un an) sont devenus négatifs, autrement dit, les investisseurs sont prêts à payer pour prêter des fonds à la France. L'Agence France Trésor explique ainsi le phénomène dans son bulletin mensuel d'août. Pour elle, depuis la décision de la BCE du 5 juillet de ramener le taux de sa facilité de dépôt à zéro, «de nombreux investisseurs ont choisi d'acheter des titres sûrs sur des maturités courtes même s'ils ne sont que faiblement rémunérés plutôt que de conserver des liquidités qui constituent une exposition non rémunérée au secteur bancaire. Le comportement de certains participants de marché lors des adjudications, les contraintes d'investissement pesant sur certains investisseurs et les opportunités de placement d'épargne libellées en devises étrangères «swappées» en euros peuvent même expliquer que les taux «basculent» en négatif».
Un service de la dette revu à la baisse...
Le service de la dette en 2012 a ainsi été revu à la baisse : estimé à 48,8 milliards d'euros en septembre 2011, il devrait finalement atteindre 47,4 milliards d'euros....tout comme la prime de risque
De la même façon, la prime de risque exigée pour détenir de la dette française plutôt que des titres allemands s'est compressée depuis la perte du triple A : de 131 points de base le 13 janvier, elle est passée à 60 points de base. Les CDS de la France (autre mesure de la prime de risque qui permet de calculer le coût de l'assurance contre un risque de défaut de l'émetteur) sont eux descendus à 96 points de base aujourd'hui, leur plus bas niveau depuis plus d'un an, alors qu'ils étaient à 223 points de base le 13 janvier dernier.
Les actions des agences le plus souvent déjà intégrées dans les cours
A en croire les statistiques de Bloomberg (à partir de 314 dégradations, relèvements de notes ou modifications de perspective), les obligations souveraines ne suivent en moyenne la direction suggérée par les décisions des agences qu'une fois sur deux. Et pour cause: les notes de Moody's, Standard & Poor's ou Fitch sont davantage des indicateurs retardés qu'avancés de la qualité de crédit des émetteurs de dette. Lorsqu'une note est dégradée, la «mauvaise nouvelle» est le plus souvent déjà intégrée dans les cours.
Reste la question de la crédibilité des agences sur les marchés. Depuis la crise des subprimes elle a été sérieusement entamée. Celle de la France reste semble-t-il intacte... jusqu'à la prochaine sanction des agences de notation?
Source La Tribune Sophie Rolland
Le Pèlerin
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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 05:06

Quelles perspectives à moyen et long terme ?

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Le marché du pétrole est fondamentalement très volatil dans la mesure où il dépend de facteurs très difficiles à prévoir, que ce soient les événements politiques, les aléas climatiques ou encore les événements économiques telles que les perspectives économiques ou encore l'évolution des capacités de production. Selon les hypothèses retenues, les prévisions de prix du pétrole à moyen terme peuvent varier considérablement.

Pour autant, la hausse actuelle des prix du pétrole peut faire l'objet de deux interprétations différentes.

Pour certains, le prix d'équilibre à long terme du pétrole n'a pas changé, ce qui revient à considérer les tensions sur le marché comme la résultante uniquement d'erreurs d'anticipation sur la demande et de chocs imprévisibles sur l'offre. Autrement dit, l'offre disposerait de suffisamment de flexibilité pour satisfaire à terme le surcroît de demande, notamment en provenance d'Asie. La hausse des cours, temporaire, se résorberait à un horizon de quelques trimestres à quelques années, en liaison avec une disparition progressive du sous-investissement en capacités pétrolières.

Pour d'autres au contraire, la zone d'équilibre des prix du pétrole s'est durablement déplacée vers le haut. Un tel déplacement s'expliquerait notamment par une demande structurellement plus forte qui ne pourrait être satisfaite sans une hausse significative du coût marginal de production.

L'ambition de vos rapporteurs est certes de faire part de leurs propres projections de prix, mais surtout d'analyser les hypothèses sur lesquelles se fondent les chiffres avancés par les uns et les autres et de discerner les facteurs structurels et les facteurs conjoncturels. Cette analyse faite, ils proposeront les différents scenarii d'évolution des prix à moyen et long terme qui en résultent.

A. LES FACTEURS QUI INFLUENCENT LES PRIX

Le prix du pétrole est déterminé par l'équilibre entre l'offre et la demande. Il convient donc d'analyser les déterminants de l'offre et de la demande tout en étant conscient que plus l'horizon de temps est éloigné, plus les pronostics sont difficiles à établir.

Du côté de la demande

Si les prévisions concernant la croissance économique mondiale et l'augmentation du niveau de vie dans les pays en voie de développement se confirment, la demande de pétrole devrait croître fortement. Toutefois, des décisions politiques décisives afin de lutter contre l'effet de serre et une accélération de la diminution de l'intensité en pétrole de la croissance pourraient ralentir la hausse de la demande.

a) Les facteurs en faveur d'une hausse de la demande

A court terme, la demande de pétrole est peu élastique aux prix. Selon Evariste Lefeuvre, directeur adjoint du service de la recherche de IXIS, une hausse de 25% du prix du pétrole ne réduit la demande que de 1%.

Quels sont donc les facteurs qui influencent la demande de pétrole ?

Selon la Direction générale du Trésor et des politiques économiques, la demande de pétrole brut suit la croissance de l'économie mondiale. Une augmentation du PIB mondial de 3,5% entraîne une augmentation de la demande de 2% par an (soit 2 millions de barils/jour).

L'AIE retient une progression de 1,4% par an en moyenne, ce qui ferait passer la demande en pétrole de 79 millions de barils/jour en 2003 à 115 millions de barils/jour en 2030. L'AIE estime en effet que si la croissance de la demande suit celle du PIB, elle est toutefois plus lente depuis 1976 en raison de la diminution de l'intensité de la croissance en pétrole. Celle-ci devrait encore baisser de 34% entre 2002 et 2030, après une chute de 46% entre 1973 et 2002.

La demande croîtrait essentiellement dans les pays en développement (+3,4% par an en Afrique et en Chine), contre seulement +0,8% pour les pays de l'OCDE (dont +0,5% pour l'Europe et +1% pour les Etats-Unis). En valeur absolue, les pays en voie de développement, et surtout ceux d'Asie, seraient responsables de près des trois quarts de la croissance de la demande mondiale (26 millions de barils/jour sur 36 millions de barils/jour au total). La consommation chinoise serait multipliée par 2,5 d'ici 2030 et atteindrait 13,1 millions de barils/jour à cette échéance.

Le FMI a une approche légèrement différente. Les deux variables principales retenues pour évaluer la croissance de la demande sont d'une part le nombre de véhicules par habitant, donnée non linéaire par rapport au revenu (la croissance est la plus forte entre 2.500 et 10.000 dollars de revenu) et, d'autre part, le niveau d'activité (le FMI prévoit un taux de croissance annuel mondial de 3,6% entre 2003 et 2030).

En fonction de ces hypothèses, la demande devrait passer de 82,4 millions de barils/jour en 2004 à 92 millions de barils/jour en 2010 et 138,5 millions de barils/jour en 2030. Il convient de remarquer que ces prévisions, qui arrivent pourtant à une demande supérieure à celle calculée par l'AIE, sous-estiment délibérément les projections pour la Chine en matière de véhicule par habitant (267 véhicules pour 1000 habitants, alors que ce taux est de 300 à 600 dans les pays à revenu équivalent).

Prévisions de l'AIE et du FMI concernant
la demande mondiale de pétrole

Demande mondiale de pétrole (millions de barils/jour)

2004

2010

2030

Prévisions de l'AIE

82,4

92

115

Prévisions du FMI

82,4

92

138,5

Source Senat.fr

Le Pèlerin

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8 août 2012 3 08 /08 /août /2012 00:55

Voiture électrique: la Zoé de Renault serait commercialisée fin 2012

Zoe-Renault.jpg

 

Il y a quelques couacs autour de Zoé. Après l'annonce du report de la commercialisation de sa voiture électrique pour 2013, Renault indique que le véhicule sera finalement disponible dès la fin de cette année.

Voiture électrique: la Zoé de Renault serait commercialisée fin 2012

Il y a quelques couacs autour de Zoé. Après l'annonce du report de la commercialisation de sa voiture électrique pour 2013, Renault indique que le véhicule sera finalement disponible dès la fin de cette année.

Le constructeur automobile français Renault annonce qu'il repousse le lancement de sa citadine électrique Zoé, initialement prévu pour cet automne, à l'année prochaine. (c) Afp

Renault a indiqué, via un communiqué publié dans la soirée du mercredi 25 juillet, qu'il maintenait la commercialisation de sa voiture électrique Zoé pour fin 2012, alors qu'une porte-parole du groupe avait indiqué à l'AFP un peu plus tôt dans la journée que le constructeur automobile en reportait le lancement à 2013.

Cette annonce survient à un mauvais moment pour le gouvernement français. L'équipe de Jean-Marc Ayrault, confrontée à son premier test majeur avec une restructuration sévère chez Peugeot, a dévoilé mercredi un plan d'aide au secteur automobile, axé sur les véhicules "propres", dont les ventes peinent à décoller en France.

Des difficultés sur R-Link, la tablette d'aide à la navigation du véhicule

"Suite aux rumeurs sur le lancement de Zoé, Renault confirme que la commercialisation aura bien lieu fin 2012 et que les premières commandes seront prises à l'issue du Mondial de l'Automobile", a précisé le constructeur dans un communiqué. Un porte-parole du groupe avait pourtant confirmé une information de l'AFP sur le report à l'année prochaine du lancement de sa voiture citadine électrique Zoé, initialement prévu pour cet automne.

Selon ce porte-parole, le retard était lié aux difficultés rencontrées "sur les applications et le développement de la tablette multimédia intégrée". Cette tablette, nommée "R-Link", "gère les informations du véhicule sur sa consommation électrique", comprend d'autres fonctions et offre aussi accès à une série d'applications.

Source Le Nouvel Observateur OL avec AFP

Le Pèlerin

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 05:09
Que mijote le gouvernement?
Plan de soutien a l automobile
   
 Industrie - Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg présentera mercredi en conseil des ministres son plan d'action pour relancer la filière automobile française...
Motus et bouche cousue. Depuis sa dernière interview à France Inter le 18 juillet, Arnaud Montebourg consulte, échange, peaufine mais ne dit plus un mot sur son fameux plan.
Pas de prime à la casse
A la veille de sa présentation officielle, on ne connaît donc que les grands leviers d’actions envisagés par le gouvernement mais rien de concret sur les mesures retenues.
Seule certitude, il n’y aura pas de nouvelle prime à la casse. Un dispositif jugé trop coûteux et peu efficace par le nouveau gouvernement. Pour relancer les ventes, un dispositif d’aide à l’achat pour les foyers les plus modestes pourrait être privilégié.
Renforcement du bonus écologique
Le gouvernement a également clairement dit vouloir en priorité «soutenir massivement les véhicules propres et innovants», un segment sur lequel Renault et Peugeot sont très bien positionnés, non seulement grâce à leurs petits modèles à faibles émissions de C02 mais aussi grâce leurs investissements massifs dans les voitures électriques pour Renault et dans l’hybride diesel pour Peugeot.
Pour cela, Arnaud Montebourg envisage «d’accentuer les mesures liées au bonus malus écologique», l’aide mise en place en 2008 à l'issue du Grenelle de l’environnement .
Soutien à l’innovation
Le grand emprunt pourrait aussi être remobilisé au profit des efforts de recherche et du développement de technologies de motorisation plus vertes déjà engagés par les deux constructeurs.
Les experts soulignent toutefois que ce soutien au marché de l’hybride et de l’électrique ne pourra porter ses fruits que s’il est associé à un plan d’équipement à grande échelle en infrastructures de recharge. Le gouvernement sera donc très attendu demain sur ce point.
Aide aux sous-traitants et équipementiers
L’aide aux sous-traitants et équipementiers pourrait aussi être renforcée à travers le Fonds de modernisation des équipementiers automobiles (FMEA) créé en 2009 pour sortir de la crise.
A tout cela, le ministère du Redressement productif pourrait ajouter une campagne de promotion du «fabriqué en France» pour faire appel au patriotisme des automobilistes français
Contreparties
Des prêts bonifiés de l’Etat aux différents acteurs de la filière, comme ceux accordés dans le cadre du Pacte automobile annoncé le 9 février 2009, sont aussi une option ouverte. Les sous-traitants et équipementiers confrontés à des difficultés de trésorerie y trouveraient leur compte. Mais les constructeurs, PSA en tête, refusent d’y recourir craignant de devoir prendre des engagements auprès du gouvernement, notamment en matière d’emploi.
Arnaud Montebourg a en effet déjà prévenu: toutes les aides publiques seront désormais soumises à des «contreparties.»
Ces mesures suffiront-elles à redynamiser la filière à long terme? Avant même de connaître les arbitrages du gouvernement, les partenaires sociaux expriment leurs doutes, déplorant ne pas avoir été associés au processus de préparation. Ils espèrent que l’annonce de mercredi ne sera qu’un cadrage politique préalable à la relance du Comité stratégique de la filière automobile qui réunit gouvernement, donneurs d'ordres, sous-traitants, syndicats et experts.
Source 20minutes.fr C.P.
Le Pèlerin
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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 06:11

Pétrole: l'Algérie portera sa capacité de production à 1,5 millions de barils par jour dans quelques mois

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L'Algérie disposera dans quelques mois d'une  capacité de production de pétrole de 1,5 million de barils/jour (mbj), contre  1,4 mbj actuellement, a annoncé jeudi à Kuala Lumpur, le ministre de l'Energie  et des Mines, M. Youcef Yousfi. 

"Nous produisons 1,2 million de barils/jour. Nos capacités sont de 1,4  million que nous allons augmenter à 1,5 mbj dans quelques mois", a déclaré  le ministre lors d'une conférence de presse, en marge du 25ème congrès mondial  du gaz.

Sonatrach devrait conforter sa production avec les nouveaux gisements  qui vont entrer en production en 2013-2014, a ajouté le ministre, en soulignant  l'effort qu'entreprend l'Algérie pour intensifier l'exploration de son domaine  minier.

Source El Watan APS

Le Pèlerin

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 03:52

Pourquoi les Français se déplacent de moins en moins en voiture

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L’Automobile Club Association estime que le budget moyen pour ceux qui roulent en voiture (modèle essence) a encore augmenté de 4% l'an passé. Limiter l'usage de son véhicule est la règle pour de plus en plus de Français.

C’est devenu une phrase récurrente : le budget automobile des Français augmente inexorablement. Les automobilistes-types étudiés chaque année par l’Automobile Club Association ont vu leur budget moyen augmenter de 4% pour le propriétaire d’un véhicule essence parcourant 9.022 kilomètres par an et de 2,5%, soit tout juste l’inflation selon les chiffres de l’Insee, pour le propriétaire d’un véhicule roulant au diesel et qui parcourant 15.476 kilomètres par an.

Parmi les postes qui ont le plus augmenté, figure notamment le coût d’acquisition des véhicules à essence. L’Automobile Club Association prend en compte dans ses calculs les prix de revente d’un véhicule d’occasion, qui ont baissé. Revendant son véhicule moins cher, le propriétaire théorique d'un modèle essence d'une Clio III doit remettre davantage d’argent sur la table pour acquérir un véhicule neuf : il lui faut aujourd’hui débourser 10.880 euros quand la dépense en 2007 n’était que de 8.950 euros, soit une progression de 21,6%.

Autre poste de dépense élevé : le carburant. Le litre de sans plomb 95 a augmenté de 11.4% en 2011, après une progression de 11.3% en 2010. Côté gazole, la hausse a été de 16,5%.  Même si depuis les prix à la pompe ont légèrement décru au cours de ces dernières semaines, rendant obsolètes la promesse de François Hollande de bloquer les prix à la pompe pendant trois mois, les tarifs restent élevés. D’où une tendance vers de nouveaux comportements, et notamment la baisse du nombre de kilomètres parcourus chaque année.

Certes, elle n’est pas très significative : le propriétaire d’un véhicule à essence a diminué ses distances de 0,5% et celui d’une voiture diesel a roulé 1,1% de moins qu’en 2010.

Seulement 72% des Français utilisent leur voiture tous les jours

Mais la tendance est là, et elle s’installe. Dans son édition 2012 de l’Observatoire des Mobilités et des Arbitrages automobiles, publié le 29 mai dernier, le BIPE note que de plus en plus d’automobilistes renoncent purement et simplement à utiliser leur voiture : en 2010, 76% des Français utilisaient leur véhicule tous les jours. En 2011, ils ne sont plus que 72%, soit une baisse assez brutale de 4 points.

Enfin, une autre réalité se confirme : même si le budget augmente constamment à consommation égale, la part des transports dans les dépenses des ménages se maintient entre 14 et 15% bon an, mal an, depuis 1995. Comment est-ce possible ? Tout simplement en comprimant les poses qui peuvent encore l’être. Ainsi, quand l’essence et l’entretien augmentent, ils se tournent vers des véhicules plus abordables. Résultat, le BIPE note que le budget consacré à l’achat de l’automobile en lui-même, qui pesait près de 5% du budget des ménages il y a dix ans, ne représente plus que 3,3% dans les dépenses.

Enfin, dans cet environnement, une fracture se poursuit : celle entre les urbains, qui ont pour se déplacer un éventail de possibilités qui les dispense presque de posséder une automobile (transports en communs, vélos) et les ruraux, dont la consommation est totalement subie, et dont les factures énergétiques (électricité, gaz, essence) explosent.

Source Challenges Héloïse Bolle

Le Pèlerin

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 05:49

Economie - L'euro plombé par les inquiétudes sur la croissance mondiale

sdf bienfaiteur

 

L'euro baissait face au billet vert lundi, plombé par les inquiétudes des investisseurs sur les conséquences du ralentissement de la croissance de l'économie mondiale.

L'euro valait 1,2418 dollar contre 1,2423 dollar vendredi. La monnaie unique européenne était tombée vendredi en cours de séance à 1,2288 dollar, son plus bas depuis le 1er juillet 2010.

L'euro remontait légèrement face à la devise nippone, à 97,08 yens, contre 97,01 yens vendredi. Le dollar remontait également face à la monnaie japonaise, à 78,18 yens, contre 78,09 yens vendredi soir.

La remontée du taux de chômage aux Etats-Unis et la baisse de le ralentissement de la croissance en Chine alimentaient les inquiétudes du marché.

Dans ce contexte déjà marqué par la crise en zone euro, les investisseurs fuient les actifs jugés risqués, comme l'euro, pour chercher refuge auprès des devises considérées plus sûres comme le billet vert et le yen.

Les investisseurs sont également déprimés par les turbulences en Europe, où ils craignent de voir l'Espagne avoir recours à un plan de sauvetage et la Grèce s'orienter vers une sortie de la zone euro si les partis anti-austérité remportent les élections législatives du 17 juin. La livre britannique montait face à l'euro, à 80,79 pence pour un euro, comme face au billet vert, à 1,5370 dollar.

La devise helvétique était quasi stable face à l'euro, à 1,2010 franc suisse pour un euro, et baissait face au billet vert, à 0,9671 franc suisse pour un dollar.

Source L’Expression

Le Pèlerin

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 03:53

Que se passerait-il concrètement pour les Français si le pays sortait de l'Euro, ou si la zone Euro implosait ?

Euro-Franc.jpg

 Eléments de réponse avec Planet.fr.

Il n'y a pas si longtemps, cela semblait totalement improbable... Et pourtant, aujourd'hui, de plus en plus de politiques, français et étranger, évoquent à nouveau une possible implosion de la zone Euro. Même si le processus peut sembler compliqué, il n'en est pas moins possible.

Et si la France sortait de l'Euro et adoptait à nouveau une monnaie nationale, nommée le Franc, quelles seraient les conséquences directes sur le quotidien des Français ? Sur leur pouvoir d'achat ? Sur leur travail ? Sur les relations monétaires avec d'autres pays ?

Une inévitable dévaluation du Franc

Si la France devait sortir de l'Euro, on utiliserait certainement la parité 1 Euro = 1 Franc. Et cette parité serait également valable pour le Dollar... Ce serait en effet la valeur la plus simple à mettre en place. Cependant, une dévaluation du Franc face au Dollar serait inévitable. En effet, actuellement, 1 Euro vaut 1,30 Dollar. Si, dans le futur, 1 Franc devait valoir 1 Dollar, la perte de valeur serait donc de 30%.

Toutes les sommes alors présentes sur les comptes bancaires des Français seraient converties, mais perdraient elles-aussi 30% de leur valeur. Il en va évidemment de même pour toutes les sommes placées sur des comptes d'épargne.

Une mise en place de la nouvelle monnaie facilitée

Cependant, ce choix d'une équivalence 1 Euro = 1 Franc faciliterait largement la mise en place de la nouvelle monnaie. Pendant la période de transition entre les Euros et les Francs, et avant que les nouveaux billets et nouvelles pièces soient disponibles, les anciens billets et pièces en Euros pourraient toujours servir avec la même valeur faciale, mais en Franc. La Banque de France n'ayant pas disparu avec l'Euro, elle pourra ensuite rapidement imprimer les billets et frapper les pièces, avec une mise en circulation seulement quelques mois plus tard.

Mais le changement de monnaie ne serait pas sans risque d'un point de vue informatique. Il faudrait en effet reconfigurer tous les logiciels des banques. Au niveau des comptes bancaires et des prêts, nous ne serions pas à l'abri d'éventuels "bugs".

La hausse du coût de la vie

La perte de 30% de la valeur de notre monnaie par rapport au Dollar serait une catastrophe pour le pouvoir d'achat des Français, qui diminuerait lui aussi logiquement de 30%. Dès le premier jour du changement de monnaie, le réveil serait difficile pour les Français. Tous les produits importés verraient leur prix gonfler, en commençant par les tarifs de l'énergie.

Et l'augmentation des prix ne se fera pas sentir que dans les importations. En effet, le changement de monnaie aura un impact sur le fonctionnement des entreprises françaises. Et ces changements auront un coût, bien sûr répercuté au final sur le consommateur.

En revanche, l'exportation devrait s'en trouver facilitée. La valeur de la monnaie nationale affaiblie, les entreprise française se retrouveront plus compétitives à l'étranger. Par exemple, un produit vendu 130 Dollars auparavant, pourra être vendu 100 Dollars.

Le contrôle de la sortie des capitaux vers l'étranger

Ce changement brutal de monnaie pourrait aussi faire craindre à une instabilité économique dans le pays, et inciter les citoyens à aller faire dormir leur argent dans un pays plus "sûr". Et pour éviter la fuite des capitaux, la seule solution resterait le contrôle aux frontières. Les files d'attentes aux douanes risqueraient bien d'être surchargées.

Et côté voyages, plus question de se promener en Europe sans se soucier de changer l'argent en devises étrangères, en s'acquittant des coûts de change. Les voyages à l'étranger redeviendront certainement un luxe, non abordable pour la plupart des gens. De toutes façons, les sommes qui pourront être sorties du pays pour l'occasion d'un voyage risquent bien d'être limitées, pour éviter la fuite des capitaux, comme dans les années 1970.

Augmentation du chômage et baisse du PIB de la France

La santé économique de la France est bien en grave danger. Une étude menée par la banque néerlandaise ING en 2010 expliquait que la situation serait dramatique pour le chômage et le PIB de la France si la zone Euro devait exploser. Ainsi, en cas d'extinction de la monnaie unique, la France tomberait vraisemblablement en récession avec un PIB en chute de 4%. Un plan de rigueur sans commune mesure avec ceux de l'automne dernier devrait alors inévitablement être mis en place.

Côté chômage, les nouvelles ne sont pas plus réjouissantes, loin de là. La sortie de la France de la zone Euro, et donc la hausse des coûts de fonctionnement, ferait inévitablement grimper le chômage à un taux proche de 13,5%.

Source Planet.fr AFP Joel Saget

Le Pèlerin

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