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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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13 février 2016 6 13 /02 /février /2016 21:52
Ce qu’il est bon de  savoir sur l'origine de
La Saint Valentin

Pour tous les amoureux, la fête de Saint Valentin est très populaire. On aime tous faire des cadeaux, se dire des mots doux, avoir une occasion d'avouer nos sentiments.  

En Europe, La Saint Valentin est centrée sur l’amour alors qu’aux Etats Unis, cette fête englobe l’Amitié en sens large du terme

L'amour a toujours été fêté, et cela depuis l'antiquité, si on pense aux Lupercales, les fêtes romaines, célébrées le 14 ou 15 février, en l'honneur de Lupercus, qui sont considérées comme à l'origine de la Saint Valentin.
Lupercus était le protecteur des champs et des troupeaux, et la fête qui avait lieu aux environ du 14 février était consacrée à l'amour et à la fécondité. C'étaient des fêtes païennes pendant lesquelles on chantait et on dansait pour s'attirer la grâce du dieu. C’était aussi l’occasion pour les jeunes de trouver un jeune homme ou une jeune femme par l'intermédiaire d'une loterie organisée à cette occasion.

Mais qui est donc Saint Valentin?

Je  vous livre quelques hypothèses au sujet des origines de la Saint Valentin:

Il était une fois, il y a très longtemps un homme appelé Valentin … jusque là, tout le monde est d’accord ! Ensuite de nombreuses versions circulent mais elles font toutes remonter l'origine de la légende à la Rome antique, vers le 3ème siècle après JC.

Parmi les plus connues, il y a celle relatant l’histoire d’un homme condamné, qui tomba amoureux de la fille du bourreau. Avant de mourir, il envoya un mot à son amoureuse en le signant « De votre Valentin ». D’où la tradition des cartes ….

Plus répandue celle mettant en scène, un prêtre chrétien qui défia l’autorité d’un empereur cruel Claudius II ; ce dernier avait interdit à ses soldats de se marier afin que ces derniers ne rechignent ni à combattre, ni à partir pour de lointaines guerres. Valentin fut condamné à mort pour avoir marié de nombreux soldats dans le plus grand secret, emprisonné et décapité un certain 14 février.

On pense que ce St Valentin de l'amour, est aussi des enfants,…On dit que les enfants, qui aimaient bien leur ami, lui passaient des messages à travers les barreaux de sa cellule. C´est peut-être l'explication des petits mots doux qu´on échange, avec des fleurs et des cadeaux, le 14 février.

La légende raconte aussi qu'avant d'être torturé et décapité un 14 février, il offrit à la fille de son gardien des feuilles rappelant la forme d'un cœur et signées « De ton Valentin ». Cette formule serait donc à l'origine des vœux présentés sur les cartes de Saint Valentin.

Plus tard, afin d'honorer son sacrifice pour l'amour, Valentin a été canonisé.

L’église décida de commémorer la mort de Valentin C’est le pape Gelasius, qui aux alentours de 498 déclara la Saint Valentin fête des amoureux. Dès le moyen-âge, cette fête devint l’une des plus populaires du calendrier pour perdurer jusqu’à nos jours… 
Les Cartes de la Saint Valentin

La plus ancienne carte de Saint Valentin encore visible aujourd’hui est au British Museum à Londres et date de 1415. C’est un poème du Duc D’Orléans, Charles, emprisonné à la Tour de Londres après avoir été fait prisonnier à la bataille d’Agincourt, qui est destiné à sa femme. 

A l'envoi de billets au XIXe siècle a succédé l'échange de cartes de vœux. On estime qu'environ un milliard de ces cartes sont expédiées chaque année à l'occasion de la Saint Valentin, chiffre battu seulement par le nombre de cartes échangées lors des fêtes de Noël. On estime aussi que 85% de ces cartes sont achetées par des femmes.
Les reliques

Différents Saints, donc plusieurs sites:

à Dublin : au XIX ème siècle, les reliques de saint Valentin de Terni furent léguées par le pape Grégoire XVI à l'église des Carmelites de la rue Whitefriar à Dublin, qui est alors devenue un lieu de pèlerinage pour le 14 février. En 1969, dans le souci d'épurer le calendrier catholique de tous les saints légendaires, l'Église a ôté le jour de la Saint-Valentin de son calendrier officiel.

A Roquemaure : depuis le 25 octobre 1868, l’église de Roquemaure dans le Gard abrite les reliques d’un Saint Valentin. Elles furent achetées par un riche propriétaire viticole en 1868 à Rome pour protéger les vignobles du pays contre le phylloxera, apparu ici deux ans auparavant.

Sources Internet diverses; compilation et synthèse effectuée par:
Le Pèlerin

 

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 23:51
L'éphéméride du dimanche 26 août 2008
26 août 1789: adoption de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen
justice

A l'imitation des «Insurgents» d'Amérique, les constituants décidèrent de faire précéder leur Constitution d'un exposé de leurs principes. Après quelques débats au cours desquels s'affrontèrent la droite et la gauche (la première voulait une déclaration des droits mais aussi des devoirs du citoyen, ce qui fut refusé) et plusieurs projets successifs, la rédaction de la Déclaration fut confiée à un bureau qui fondit ces projets en un seul. Le texte, écrit dans une langue à la fois très dense et très claire, fut adopté le 26 août 1789. Il se composait d'un préambule et de dix-sept articles consacrés les uns aux droits de l'Homme, les autres à ceux de la nation. Dès le début, la Déclaration affirme les «droits naturels et imprescriptibles» de chaque individu. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, la résistance à l'oppression. La liberté est «tout ce qui ne nuit pas à autrui»: liberté individuelle, liberté d'opinions, de posséder des biens... La Déclaration condamne en effet tous les privilèges. Les citoyens sont égaux devant la justice et devant l'impôt. Ils peuvent être admis à tous les emplois, les seules distinctions devant se faire d'après les mérites... Dans l'esprit de ses auteurs, la Déclaration des droits devait être véritablement la charte des hommes libres. Elle comportait pourtant bien des lacunes: on ne parlait pas des droits de la famille, du droit au travail ou à l'instruction. La révolution, qui n'en était qu'à son commencement, engendra encore deux nouvelles déclarations des droits de l'Homme. Celle de 1793 insistait beaucoup plus sur l'égalité et les droits sociaux, et celle de 1795, au contraire de celle de 1789, instituait des «devoirs du citoyen». Malgré tout, la Déclaration de 1789 eut un immense retentissement, et servit de modèle à la déclaration universelle des droits de l'Homme de l'après-guerre. 
Source Reuters
 
Le Pèlerin
 
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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 05:49
Ce qu’il est bon de  savoir sur l'origine de La Saint Valentin  

  

Pour tous les amoureux, la fête de Sain Valentin est très populaire. On aime tous faire des cadeaux, se dire des mots doux, avoir une occasion d'avouer nos sentiments.  

 

En Europe, La Saint Valentin est centrée sur l’amour alors qu’aux Etats Unis, cette fête englobe l’Amitié en sens large du terme
L'amour a toujours été fêté, et cela depuis l'antiquité, si on pense aux Lupercales, les fêtes romaines, célébrées le 14 ou 15 février, en l'honneur de Lupercus, qui sont considérées comme à l'origine de la Saint Valentin.
Lupercus était le protecteur des champs et des troupeaux, et la fête qui avait lieu aux environ du 14 février était consacrée à l'amour et à la fécondité. C'étaient des fêtes païennes pendant lesquelles on chantait et on dansait pour s'attirer la grâce du dieu. C’était aussi l’occasion pour les jeunes de trouver un jeune homme ou une jeune femme par l'intermédiaire d'une loterie organisée à cette occasion.
Mais qui est donc Saint Valentin?
je vous livre quelques hypothèses au sujet des origines de la Saint Valentin:
Il était une fois, il y a très longtemps un homme appelé Valentin … jusque là, tout le monde est d’accord ! Ensuite de nombreuses versions circulent mais elles font toutes remonter l'origine de la légende à la Rome antique, vers le 3ème siècle après JC.

Parmi les plus connues, il y a celle relatant l’histoire d’un homme condamné, qui tomba amoureux de la fille du bourreau. Avant de mourir, il envoya un mot à son amoureuse en le signant « De votre Valentin ». D’où la tradition des cartes ….

Plus répandue celle mettant en scène, un prêtre chrétien qui défia l’autorité d’un empereur cruel Claudius II ; ce dernier avait interdit à ses soldats de se marier afin que ces derniers ne rechignent ni à combattre, ni à partir pour de lointaines guerres. Valentin fut condamné à mort pour avoir marié de nombreux soldats dans le plus grand secret, emprisonné et décapité un certain 14 février.

On pense que ce St Valentin de l'amour, est aussi des enfants,…On dit que les enfants, qui aimaient bien leur ami, lui passaient des messages à travers les barreaux de sa cellule. C´est peut-être l'explication des petits mots doux qu´on échange, avec des fleurs et des cadeaux, le 14 février.

La légende raconte aussi qu'avant d'être torturé et décapité un 14 février, il offrit à la fille de son gardien des feuilles rappelant la forme d'un cœur et signées « De ton Valentin ». Cette formule serait donc à l'origine des vœux présentés sur les cartes de Saint Valentin.

Plus tard, afin d'honorer son sacrifice pour l'amour, Valentin a été canonisé.

L’église décida de commémorer la mort de Valentin C’est le pape Gelasius, qui aux alentours de 498 déclara la Saint Valentin fête des amoureux. Dès le moyen-âge, cette fête devint l’une des plus populaires du calendrier pour perdurer jusqu’à nos jours… 
Les Cartes de la Saint Valentin
La plus ancienne carte de Saint Valentin encore visible aujourd’hui est au British Museum à Londres et date de 1415. C’est un poème du Duc D’Orléans, Charles, emprisonné à la Tour de Londres après avoir été fait prisonnier à la bataille d’Agincourt, qui est destiné à sa femme. 

A l'envoi de billets au XIXe siècle a succédé l'échange de cartes de vœux. On estime qu'environ un milliard de ces cartes sont expédiées chaque année à l'occasion de la Saint Valentin, chiffre battu seulement par le nombre de cartes échangées lors des fêtes de Noël. On estime aussi que 85% de ces cartes sont achetées par des femmes.
Les reliques
Différents Saints, donc plusieurs sites:
à Dublin : au XIX ème siècle, les reliques de saint Valentin de Terni furent léguées par le pape Grégoire XVI à l'église des Carmelites de la rue Whitefriar à Dublin, qui est alors devenue un lieu de pèlerinage pour le 14 février. En 1969, dans le souci d'épurer le calendrier catholique de tous les saints légendaires, l'Église a ôté le jour de la Saint-Valentin de son calendrier officiel.

à Roquemaure : depuis le 25 octobre 1868, l’église de Roquemaure dans le Gard abrite les reliques d’un Saint Valentin. Elles furent achetées par un riche propriétaire viticole en 1868 à Rome pour protéger les vignobles du pays contre le phylloxera, apparu ici deux ans auparavant.
Sources Internet diverses; compilation et synthèse effectuée par:
Le Pèlerin

 

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 23:12

A l'occasion de la Toussaint, Prière Indienne

 

 

 

A une heure où nous pensons à tous ceux qui nous ont quittés, où que nous avons laissés dans une terre lointaine, je vous propose cette prière indienne, qui vous permettra, peut être,   de vous recueillir en pensant à eux. 

« À ceux que j’aime... et ceux qui m’aiment »  

Quand je ne serai plus là, relâchez-moi,   

laissez-moi partir,   

J’ai tellement de choses à faire et à voir   

Ne pleurez pas en pensant à moi,   

Soyez reconnaissants pour les belles années,   

Je vous ai donné mon amitié,   

vous pouvez seulement deviner   

Le bonheur que vous m’avez apporté.   

Je vous remercie de l’amour que chacun m’avez démontré,   

Maintenant, il est temps de voyager seul.   

Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine.   

La confiance vous apportera réconfort et consolation.   

Nous serons séparés pour quelque temps.  

Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,

Je ne suis pas loin, et la vie continue...   

Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai,   

Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là,  

Et si vous écoutez votre cœur, vous éprouverez clairement   

La douceur de l’amour que j’apporterai.   

Et quand il sera temps pour vous de partir,   

Je serai là pour vous accueillir.   

 

Absent de mon corps, présent avec Dieu.  

N’allez pas sur ma tombe pour pleurer,   

je ne suis pas là, je ne dors pas,   

Je suis les mille vents qui soufflent,  

Je suis le scintillement  

des cristaux de neige,   

Je suis la lumière que traverse   

Je suis la douce pluie d’automne,   

Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,   

Je suis l’étoile qui brille dans la nuit,   

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,   

Je ne suis pas là,   

Je ne suis pas mort.   

 

(Prière Indienne)  

Auteur inconnu

 

Poème relayé par:

 

Le Pèlerin 

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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 23:08

Toulouse – Bon anniversaire Just fontaine


Justo est né le 18 aout 1933 à Marrakech au Maroc.

Nous souhaitons bon anniversaire à ce héros toulousain toujours détenteur du record de buts marqués en coupe du monde ( 1958) avec 13 buts

Biographie


C'est à l'US marocaine de Casablanca qu'il effectue ses débuts professionnels de 1950 à 1953. Puis il est recruté par l'OGC Nice où il inscrit 44 buts en 3 saisons. En 1956, il rejoint le Stade de Reims pour pallier le départ de Raymond Kopa et marque 121 buts en 6 saisons dont une passée à soigner une grave blessure à la jambe.
Au total, Just Fontaine a inscrit 165 buts en 200 matchs de Première division (soit une moyenne de 0,825 but par match) et a terminé à deux reprises meilleur buteur du championnat en 1958 et 1960 (et deux fois second, en 1957 et 59).
Sous le maillot bleu, ses statistiques sont encore plus éloquentes. Ainsi, lors de sa première sélection le 17 décembre 1953, il marque trois buts contre le Luxembourg (8-0). Jusqu'en 1960, il inscrit 30 buts en seulement 21 sélections (1,43 buts par match), avec en point d'orgue l'épopée de la Coupe du monde 1958 en Suède où il termine meilleur buteur avec 13 buts en 6 matchs, dont un quadruplé contre la RFA (6-3) qui conduit l'équipe de France à la troisième place. Cette performance de 13 buts en une seule phase finale reste aujourd'hui un record et pourtant il n'était pas considéré comme titulaire avant l'aventure suédoise : il ne dut ce bonheur qu'à la blessure de René Bliard, attaquant habituellement titulaire aux côtés de ses comparses du Stade de Reims Roger Piantoni et Raymond Kopa.
Just Fontaine dut mettre fin prématurément à sa carrière de joueur suite à une blessure récurrente : il joua son dernier match en juillet 1962, puis sortit major de la promotion des entraîneurs la même année. Il prit ensuite les rênes de l'équipe de France en tant que sélectionneur en 1967 mais fut rapidement remplacé après deux défaites en matchs amicaux. Quatre années durant, il entraîna le Paris-Saint-Germain, le faisant monter en 1re division en 1974. Il fut également entraîneur du Toulouse Football Club durant la saison 1978-79.
Il est le fondateur des magasins Justo Sport et a lancé à l'occasion de la Coupe du monde 2006 son propre blog. Il possède aussi 2 magasins Lacoste situés à Toulouse et Portet-sur-Garonne.
Pour en connaître plus sur sa vie et ses exploits, cliquez sur le lien ci dessous :

http://www.parlonsfoot.com/archives/2006/06/03/le-blog-de-just-fontaine/

Le Pèlerin

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 23:45

La fondation Boudiaf commémore le retour en Algérie de Tayeb El-Watani  

 Celui qui avait tendu sa main à tous les Algériens  

 

Il y a dix huit ans, jour pour jour, revenait Mohamed Boudiaf en Algérie, pour sauver le pays d’un désastre certain, suite à la montée de l’intégrisme islamiste qui s’est rapidement transformé en terrorisme. 

Malheureusement, Tayeb El-Watani qui prendra les destinées du pays à la tête du Haut-Comité d’État (HCE) sera assassiné le 29 juin lors d’un discours à Annaba.  Les Algériens garderont de lui l’image de celui qui a répondu par deux fois à l’appel du pays. Mais, surtout, celle d’un homme propre qui a préféré sa briqueterie de Kenitra (Maroc) au confort que procure un  pouvoir que lui-même a qualifié de “mafia”. Après la démission du président Chadli Bendjedid, il a été rappelé pour devenir le président du Haut-Comité d'État alors que l’Algérie se débattait dans une véritable impasse politique et que la violence commençait à faire les premières victimes. “Ce symbole fondateur de la Révolution de 1er Novembre 1954 avait accouru à l’appel d’une Algérie au bord de l’abîme. Mohamed Boudiaf, à la tête de l’État algérien en janvier 1992, constituait le plus bel espoir de rendre l’Algérie aussi digne que forte”, explique la fondation qui porte son nom dans un hommage dans lequel elle rappelle le parcours politique de l’homme. Après l’exil, l’auteur de l’ouvrage Où va l’Algérie ? paraissait alors comme seul en mesure de prendre les rênes du pays : “Car Mohamed Boudiaf n’était pas seulement un homme rigoureux et tranchant, c’était un militant qui avait près d’un-demi siècle de carrière politique”, poursuit la fondation qui rappelle le parcours de Tayeb El-Watani. Né en 1919 dans la wilaya de M’sila, il adhère dans le courant des années 40 au sein du Parti du peuple algérien, et devient membre de l’Organisation spéciale dont il sera chargé de mettre sur pied une cellule à Constantine. “C’est au cours de cette période que se forme autour de lui le noyau de militants qui furent à l’origine du déclenchement de la Révolution de novembre”. 
Après un séjour en France où il a milité dans les rangs du MTLD, il rentre en Algérie en 1954, où il fondera le Comité révolutionnaire pour l’unité et l’action puis fera partie des 22 historiques “qui ont  façonné la guerre d’Algérie”. À l’Indépendance, il crée son propre parti politique, le Parti de la révolution socialiste. Il sera assassiné à Annaba le 29 juin 1992, après avoir accepté de prendre les commandes du pays. “Mais cette main tendue sera coupée dans son envol par les assassins de l’espoir. La mémoire de Boudiaf, ses projets aussi convaincants, qu’éclairés, ne s’effaceront pas pour autant de la mémoire collective”, conclut la Fondation Boudiaf. 

 

Source Liberté

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 10:02

Histoire – Les Accords d'Évian par Wikipédia, l'encyclopédie libre.
evian.jpg

Les accords d'Évian sont le résultat de négociations entre les représentants de la France et du Gouvernement provisoire de la République algérienne formé par le Front de libération nationale (FLN) durant la guerre d'Algérie. Ces accords sont signés le 18 mars 1962 à Évian et se traduisent immédiatement par un cessez-le-feu applicable sur tout le territoire algérien dès le lendemain.
Ces accords mettent fin à huit années d'une guerre qui n'en portait pas encore le nom et pour laquelle la France a déployé environ 400 000 hommes et durant laquelle de 250 000 à 400 000 Algériens sont tués (plus d'un million selon le FLN). Pour la France, on décompte 28 500 morts du côté des militaires, 30 000 à 90 000 harkis, 4 000 à 6 000 chez les civils européens et environ 65 000 blessés.
Qualifications juridiques et enjeux politiques
Le terme d'Accords d'Évian est un terme journalistique. Le titre officiel en est : Déclaration générale des deux délégations du 18 mars 1962. On ne peut parler d'accords en droit, puisque seuls peuvent signer et ratifier des traités ceux qui ont une personnalité juridique en droit international ; or, l'Algérie n'était pas un État à l'époque de la signature.

Une question corollaire est la qualification de guerre. De même que pour le terme d'accords, seul un État peut faire la guerre en droit (ne serait-ce que parce que la déclaration de guerre est un traité et qu'il faut pour cela avoir la personnalité morale). Le concept de guerre civile n'a pas d'existence en droit (on parle plutôt de trouble à l'ordre public, de révolte ou de révolution, selon l'intensité de l'affrontement).

Derrière ces qualifications juridiques, se trouvent en réalité de réels enjeux politiques, ceux de la reconnaissance internationale d'un État et de la reconnaissance des exactions commises par un État sur un autre.
A ce titre, le terme de guerre d'Algérie ne fut reconnu que très tardivement en France. Il s'agit de M. Jacques Chirac, qui, au cours de son premier mandat (juin 1999), a finalement employé ce terme, entraînant ainsi une véritable “flambées de mémoires”.
Cependant, si la France a reconnu la guerre, seuls ont été également reconnus officiellement les actes individuels commis par les militaires. Le caractère organisé de la répression des Algériens (tortures...) par les militaires au nom de l'État français n'a, lui, jamais été reconnu (non plus, d'ailleurs, que le terrorisme organisé du FLN au nom du futur État algérien, tant à l'égard des Européens que des Algériens "collaborateurs" de l'Algérie française)
Négociateurs

Délégation du FLN

Krim Belkacem

Saad Dahlab

Benmostefa benaouda dit siamar

Lakhder bentoubal

Taïeb Boulahrouf

Mohamed Seddik Ben Yahia

Redha Malek

Délégation française

Louis Joxe

Bernard Tricot

Roland Cadet

Yves Roland-Billecart

Claude Chayet

Bruno de Leusse

Vincent Labouret

Jean Simon (général)

Hubert de Seguins Pazzis (lieutenant-colonel)

Robert Buron

Jean de Broglie

Grands enjeux de la négociation
Le statut de la minorité européenne d'Algérie.
Le cas du Sahara
Les bases militaires (Mers el Kébir...) et les essais nucléaires français.
Principales dispositions
Le texte connu comme les « accords » d'Évian comprend deux parties :
Un accord de cessez-le-feu, dont l'application est fixée au lendemain 19 mars 1962
Des déclarations gouvernementales relatives à l'Algérie, qui portent notamment sur :
La période de transition jusqu'au référendum d'autodétermination. Pour cette période étaient mis en place un Exécutif provisoire et un Haut-commissaire représentant l'État français
La libération des prisonniers dans un délai de vingt jours et une mesure d'amnistie générale
L’organisation d'un référendum d'autodétermination dans un délai minimum de trois mois et maximum de six mois
Dans l'hypothèse où, à la suite du référendum, la solution d'indépendance serait retenue :
Des garanties prévues pour les personnes conservant le statut civil de droit français
La programmation du retrait des forces militaires françaises
Application
19
 mars 1962 à 12 heures, il est mis fin aux opérations militaires et à toute action armée sur l'ensemble du territoire algérien.
Si la partie française respecte le texte des accords, l'appliquant même avec plusieurs années d'anticipation en ce qui concerne le retrait des forces militaires, le FLN de son côté, et le gouvernement algérien qui lui succède, ne se considèrent pas engagés par ce texte, qui, après tout, ne porte que le titre de « déclaration »
En particulier, le cessez-le-feu, appliqué immédiatement par l'armée française qui est « rentrée dans ses casernes » et consacre dans un premier temps l'essentiel de ses efforts à la lutte contre l'Organisation armée secrète (OAS), ne met pas fin au terrorisme. Aux attentats de l'OAS, qui prétend empêcher l'application des accords, succède dès le mois d'avril une vague d'attentats, notamment les enlèvements de personnes, qui se déchaînent contre les civils français et les harkis, connaissant d'ailleurs leur apogée après l'indépendance, si bien que le nombre de victimes civiles européennes et, surtout, musulmanes de la guerre d'Algérie est bien plus élevé après le 19 mars qu'avant. 300 militaires français sont tués par le FLN en Algérie entre mars et juillet 1962.
Un million de citoyens français doivent se réfugier en France métropolitaine. La libre circulation des personnes entre la France et l'Algérie ne fonctionne après l'indépendance que dans le sens sud-nord.
Le 19 mars à 12 heures, l'application des accords signés la veille à Évian entre le gouvernement français et le Gouvernement provisoire de la République algérienne prend effet. C'était la fin officielle de huit années de guerre civile en Algérie. Cependant, le jour même de son application, les accords sont violés par le FLN en faisant un nombre important de morts. Pour la France, on décompte près de 30 000 morts et 250 000 blessés.
Clauses annexes et sursis
Force de frappe
.
Les accords d'Évian contenaient des clauses annexes dites « secrètes » autorisant la présence française cinq années de plus. Ce délai était nécessaire à la France pour achever le programme de Force de frappe mené par le président de Gaulle et par son prédécesseur à la suite du changement d'équilibre géostratégique survenu au cours de la crise de Suez. La présence militaire et scientifique française dans le Sahara permettait d'assurer le développement et l'expérimentation d'un nouveau type d'armement. Fusées du Centre Interarmées d'Essais d'Engins Spéciaux, bombes atomiques du Centre d'Expérimentations Militaires des Oasis, armes chimiques et bactériologiques de la base secrète B2-Namous furent testées jusqu'en 1967 avec le plein accord des autorités algériennes.
La base de lancement de fusées d'Hammaguir fut également laissé à disposition des autorités françaises cinq années supplémentaires. Cela permit à la France de poursuivre son programme d'expérimentation de ses fusées Diamant et de lancer avec succès son premier satellite Astérix en 1966. La base fut évacuée en 1967 conformément aux accords d'Évian.
Commémoration
Certaines organisations d'anciens combattants de la Guerre d'Algérie, dont la plus importante par le nombre d'adhérents, la FNACA (370 000 adhérents) contestent la date du 5 juillet décidée par le gouvernement pour cette commémoration, car elle n'a selon eux aucune signification historique, la seule date ayant cette signification est selon eux le 19 mars, date du cessez le feu.
Source Wikipedia
Le Pèlerin

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 10:27

Algérie - Mohamed Boudiaf - La cruauté de l’oubli
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Il y a dix-huit ans, le 16 janvier 1992, Mohamed Boudiaf répondit, encore une fois, à l’appel du pays. Il abandonna sa paisible vie à Kenitra au Maroc pour venir, seul, faire face au feu qui l’attendait quelques mois plus tard, un certain 29 juin 1992, au carrefour d’un acte isolé dans le dos. Combien se rappellent-ils encore de Mohamed Boudiaf ? Peu, très peu d’amis daignent encore venir au cimetière El Alia, les 16 janvier et le 29 juin pour lutter contre l’oubli ou l’amnésie. L’oubli ou l’amnésie sont dans ce cas précis plus cruels que la mort. Mais une mémoire saine et sincère n’oublie jamais. N’y a-t-il plus de mémoire saine chez nous ? Le samedi 16 janvier 2010, ceux qui viendront à El Alia auront une idée précise de notre saine et sincère mémoire. L’oubli de Boudiaf et de son sacrifice ont pris la forme de l’ingratitude. Et comme dit Victor Hugo : « La suprême bassesse de la flatterie, c’est d’encourager l’ingratitude. » Si Boudiaf a fini comme Dieu le lui a voulu, ce n’est certainement pas pour lui mais pour nous, témoins de son grand sacrifice.
En effet, comme le dit Goethe : « Ceux qui ont découvert au peuple leurs sentiments et leurs vues ont été de tout temps crucifiés et brûlés. » Pour qui et pourquoi Boudiaf est-il revenu et s’est-il sacrifié ? Pour le pouvoir ? Pour s’enrichir ? Pour sa famille ? Il est certain que l’assassin matériel de Boudiaf lui a tiré dans le dos et peut-être même de face pour se débarrasser de lui physiquement. Mais ceux qui l’oublient aujourd’hui, et pire, ceux qui font semblant de l’oublier commentent également un crime vis-à-vis de la mémoire du peuple en tombant alors dans la cruauté de l’oubli. Oublier un homme comme Boudiaf participe au mensonge, car comme dit Albert Camus : « La vérité est comme la lumière ; elle aveugle. Le mensonge, au contraire, est un beau crépuscule qui met chaque objet en valeur. » D’atrocité en atrocité, son parcours infernal, qui a commencé dans les années quarante, l’a souvent mis en face de la lâcheté qui l’accuse maintenant de dictateur. Est-ce la meilleure façon de ne pas oublier Boudiaf ? Pourquoi ne pas rappeler au peuple que Boudiaf a été le premier chef d’Etat algérien à définir la personnalité de l’Algérien dans son triptyque : amazighité, islamité et arabité, alors que pendant des années on s’efforçait à nous faire avaler que la culture algérienne est seulement arabo-musulmane. Le traitement réservé à notre emblème national, nos chouhada et notre équipe nationale de football par nos « frères » égyptiens est venu opportunément pour nous pousser à redéfinir nos marques sur ce plan et sur d’autres. Garder de Boudiaf le nom d’un aéroport, d’une salle omnisports et d’une tombe que quelques-uns visitent deux fois par an serait réduire l’histoire de notre pays à sa plus simple expression. Enfin, il serait tentant de conclure cette contribution comme l’a dit un poète anonyme : « Mohamed est ton nom et celui du Prophète, où va l’Algérie est une devinette. »
Source El Watan  Nacer Boudiaf            

Le Pèlerin

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 23:00
28 août 430 - Mort de Saint Augustin
à Hippone (aujourd'hui Annaba).St-augustin.jpg
Le théologien Saint Augustin décède à l'âge de 75 ans dans la colonie romaine d'Hippone (Afrique du Nord), alors assiégée par les Vandales. Convertit tardivement en 387, il devint évêque d'Hippone en 396. Ses ouvrages, dont "La Cité de Dieu", auront une influence considérable sur l'Eglise catholique et la culture occidentale.
Saint Augustin est, chronologiquement parlant, le premier grand philosophe chrétien de l'histoire. Son action fut autant politique que doctrinale. Son œuvre est immense 
Les sources de sa pensée
Saint Augustin est d’abord un philosophe chrétien et, bien sûr, toute sa pensée en est influencée.
Fais il a aussi lu Platon, le néo-platonicien Plotin (204-270). Il tente de réaliser la synthèse du christianisme et du platonisme.
La vie de Saint Augustin 
Aurelius Augustinus naît le 13 novembre 354 à Thagaste en Numidie (aujourd'hui Souk Ahras en Algérie). C'est un romain d'Afrique, issu d'une famille assez modeste : son père, Patricius, est un petit propriétaire foncier. L'éducation à donner au jeune Augustin cause de la tension entre les parents car le père reste attaché à la religion du paganisme romain alors que sa mère, Monique, est une fervente chrétienne (l'Eglise la fera Sainte Monique). Augustin sera élevé dans la religion maternelle. Augustin reçoit une formation intellectuelle solide et envisage un temps de devenir avocat mais, en réalité, devient professeur dans sa ville natale, puis à Carthage, où il fonde une école de rhétorique, et enfin à Rome et Milan. Pendant cette période, au désespoir de sa mère, il s'éloigne de la religion de son enfance, menant une vie intense, une vie de débauche, dira-t-il dans les Confessions, une vie tourmentée, divisée entre son amour pour la femme avec laquelle il est lié depuis l'âge de 17 ans (et dont il a, en 372, un fils, Adéodat), sa passion pour la littérature et le théâtre et ses inquiétudes métaphysiques.
Il découvre la philosophie vers 15 ans, en lisant
Cicéron, mais c'est d'abord au manichéisme qu'il se convertit. Cette religion connaît à cette époque une grande expansion. Elle enseigne une vision dualiste et tragique du monde (le conflit entre le Bien et le Mal) et préconise une morale ascétique par laquelle l'âme ferait son salut en s'arrachant au monde mauvais. Augustin, déchiré par ses conflits internes, est séduit par cette doctrine et y adhère pendant 9 ans. A son arrivée à Milan, il s'éloigne déjà du manichéisme. Il subit alors l'influence du grand théologien chrétien Ambroise (plus tard Saint Ambroise) qui lui fait découvrir le néo-platonisme. Il se tourne alors vers le christianisme, mais cette adhésion intellectuelle n'est pas encore décisive.
C'est dans un jardin de Milan que lui vient la révélation. Il entend une voix qu'il interprète comme celle de Dieu. Abandonnant l'enseignement, il se retire avec quelques amis et rédige ses premiers dialogues philosophiques. Puis ce sera trois ans de vie monastique et enfin les charges ecclésiastiques. A partir de ce moment, la vie d'Augustin se confond avec l'activité qu'il exerce comme prêtre puis comme évêque d'Hippone (395). Participant activement à tous les grands conflits qui secouent l'Eglise d'Afrique, il produit en même temps une œuvre immense, à la fois philosophique et théologique. Les trois œuvres les plus célèbres seront les Confessions (396-397), La Trinité (400-416), La Cité de Dieu (411-426).
La fin de la vie d'Augustin est assombrie par l'effondrement de l'Empire romain d'Occident. C'est dans une ville assiégée par les Vandales qu'Augustin meurt le 28 août 430 à Hippone (aujourd'hui Annaba).
Apport conceptuel.
La philosophie de Saint Augustin est intimement liée à sa vie et en particulier à son expérience de la culpabilité. S'il finit par rejeter le manichéisme, c'est parce qu'il exonère l'homme de toute faute. Il existe une liberté du pécheur. Néanmoins, et en ce sens il s'opposera vigoureusement à l'hérésie pélagienne, l'homme ne peut pas se sauver tout seul. Il n'appartient pas à l'homme de faire lui-même son salut. Tout dépend de la grâce que Dieu accorde ou non. (cette idée influencera plus tard la religion réformée de Calvin). L'homme est incapable de se libérer seul des sollicitations de la concupiscence. La puissance des passions est liée au péché originel.
Augustin découvre, avant Descartes, le cogito : je puis me tromper mais " si je me trompe, c'est que j'existe" C'est par la participation à la lumière divine que l'esprit humain acquiert sa sagesse, reflet de ce Divin que l'homme peut saisir au sein même de son âme. Il existe donc des vérités éternelles qui nous sont révélées par une lumière intérieure (théorie de l'illumination), ce qui permet à Augustin de conserver la théorie platonicienne des Idées tout en rejetant le mythe de la réminiscence et de la métempsycose.
La religion est affaire de foi, adhésion de l'âme nous faisant saisir les principes premiers et qui nous met en possession de la vérité. Néanmoins, la Raison, conçue comme faculté discursive, n'entre pas en conflit avec la foi, mais la complète : il faut comprendre pour croire. De ce point de vue les mystères (par exemple celui de la Trinité) doivent être expliqués. On commence par la foi qui appelle ensuite la connaissance. "La foi cherche, l'intellect trouve."
La notion de devenir historique (qui d'ailleurs n'est pas explicitement formulée) existe chez Saint Augustin : le fait que, par le Christ, Dieu soit intervenu dans le cours naturel du monde est un événement fondamental qui donne son sens à la cité des hommes et à son devenir vers la Cité de Dieu. Il existe en effet deux cités qui coexistent dans ce monde : la cité terrestre qui a pour principe l'amour de soi allant jusqu'au mépris de Dieu et la cité céleste qui regroupe toutes les nations vivant sous la loi de Dieu et a pour principe l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi. Si la cité terrestre est historique et donc contingente, la cité de Dieu a pour fin la paix dans la perfection. Les malheurs terrestres sont des épreuves et des châtiments qui nous préparent à l'éternité.
Dans Les Confessions, Saint Augustin développe une intéressante conception du temps. S'opposant à la conception classique, qui faisait du temps une dimension des choses, Saint Augustin montre que le temps n'a pas d'être puisque le passé n'est plus, l'avenir n'est pas encore et le présent est cet instant infinitésimal immédiatement retourné au néant. Ainsi le temps n'a pas d'autre réalité que la réalité subjective que lui confère ma conscience, par ma mémoire (passé), mon attente (avenir) ou mon attention (présent). Il n'est nulle part ailleurs que dans l'esprit des hommes. Ce qui distingue le temps de l'éternité divine est que cette dernière échappe à la succession. 
Les principales œuvres 
Les œuvres les plus connues de Saint Augustin sont Les Confessions, La cité de Dieu et De la trinité.
 
Sources Internet diverses
 
Le Pèlerin
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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 23:05

Il y a 40 ans, avec la conquête de la Lune, le rêve devient réalité

Le 20 juillet 1969, l'Américain Neil Armstrong devenait le premier homme à poser le pied sur la Lune, réalisant l'un des plus vieux rêves de l'humanité et permettant aux Etats-Unis de s'imposer dans la conquête naissante de l'espace face à la Russie
Armstrong a saisi l'ampleur historique de l'événement, vécu en direct par des centaines de millions de téléspectateurs dans le monde, avec sa phrase légendaire: "C'est un petit pas pour l'homme mais un bond de géant pour l'humanité".
L'aventure du programme Apollo, qui a permis à douze astronautes de poser le pied sur la Lune lors de six missions, entre 1969 et 1972, avait commencé huit ans plus tôt avec l'annonce du président John F. Kennedy, en mai 1961, "de mettre un Américain sur la Lune avant la fin de la décennie".
"Ce fut avant tout une décision politique", relève John Logsdon, un des conservateurs du Musée national de l'Air et de l'Espace à Washington.
La Guerre froide battait alors son plein et l'Union Soviétique devançait les Etats-Unis dans la course spatiale après la mise en orbite en 1957 du premier satellite, Spoutnik, suivi en 1961 du premier homme dans l'espace Youri Gagarine.
"L'URSS avait réussi à faire de ses succès spatiaux une mesure de sa puissance et de la réussite d'une société moderne enviable, et le président Kennedy a alors jugé qu'il ne serait pas dans l'intérêt de l'Amérique de laisser les Soviétiques seuls profiter de leurs prouesses", explique John Logsdon.
Forts de leur prospérité et de leurs capacités scientifiques et technologiques, les Etats-Unis mettent rapidement en route le programme Apollo, estimé à 25 milliards de dollars en 1969, équivalant aujourd'hui à environ 115 milliards ou six fois et demie le budget annuel actuel de la Nasa.
Mais Apollo connaît des revers. En 1967 un accident au sol coûte la vie à trois astronautes. La première mission importante a lieu en décembre 1968 avec Apollo 8 qui marque le premier vol habité autour de la Lune.
Cette mission historique est suivie six mois plus tard de Apollo 10, deuxième vol de reconnaissance lunaire avec également trois astronautes à bord.
Le 16 juillet 1969, Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Mike Collins, s'installent dans le module de commande Columbia du vaisseau Apollo 11 juché au sommet de la fusée Saturn V.
L'énorme fusée de 111 mètres de haut s'arrache du pas de tir du Centre spatial Kennedy (Floride, sud-est) à 13H32 GMT. Quatre jours plus tard, à 20H18 GMT, Neil Armstrong pose manuellement et de justesse le module lunaire, baptisé Eagle (l'aigle), dans la Mer de la Tranquillité. "Houston, ici la base Tranquillité, l'aigle s'est posé", transmet-il.
Le 20 juillet, à 02H50 GMT, Neil Armstrong sort du module lunaire en empruntant une échelle trop courte et doit faire un petit saut pour atteindre le sol lunaire qu'il touche très exactement à 02H56 et 48 secondes GMT. Vingt minutes plus tard Buzz Aldrin le rejoint.
Les deux hommes passeront 21 heures sur la Lune et ramèneront 21 kilos de roches. Ils laisseront un drapeau américain et une plaque d'acier avec un message de paix.
Le module décollera ensuite pour rejoindre en orbite lunaire le module Columbia dans lequel les attend Michael Collins, avant de rentrer sur Terre où leur capsule amerrit dans l'océan Pacifique le 24 juillet.
En 2004, le président George W. Bush a lancé le programme Constellation visant à renvoyer des Américains sur la Lune d'ici 2020, prélude à la conquête de Mars.
Source AFP
Le Pèlerin

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