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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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6 mai 2006 6 06 /05 /mai /2006 23:31

 

L'Assemblée supprime la régularisation automatique des clandestins

 

 

 

 

 

 

L'Assemblée nationale a supprimé, vendredi lors de l'examen du projet de loi Sarkozy sur l'immigration, la régularisation automatique des étrangers en situation irrégulière depuis dix ans.

 

Les députés ont adopté l'article 24 du projet de loi qui substitue une régularisation au cas par cas à la régularisation de droit. La procédure de régularisation, après 15 ans de présence en France, avait été instaurée par Jean-Louis Debré, ministre de l'intérieur en 1997.

 

La durée de présence avait été ramenée à 10 ans par la gauche un an plus tard. L'opposition et quelques députés de la majorité ont en vain plaidé pour le maintien d'une régularisation de plein droit.

 

Dans la nuit de vendredi à samedi, les députés ont voté, plusieurs dispositions du projet de loi Sarkozy sur l'immigration sur les conditions de délivrance et de retrait de la carte de résidents pour immigration familiale. La carte de résident de dix ans ne sera attribuée au conjoint de Français qu'après trois ans de mariage, au lieu de deux ans, et à condition que le conjoint manifeste son intégration en faisant preuve, notamment, d’une connaissance suffisante de la langue française.

 

"Cela nous permettra de mieux endiguer un certain nombre de fraudes", a justifié le ministre délégué à l'Aménagement du territoire, Christian Estrosi. Pour l'opposition cette mesure va "fragiliser les couples". La carte sera retirée s'il y a rupture de la vie commune pendant les quatre ans suivant le mariage. Les députés ont par ailleurs voté un amendement visant à empêcher la délivrance d'une carte à un étranger "poursuivi pour avoir commis sur une mineur de 15 ans des violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente, telle que l'excision".

 

Avec un "avis très favorable du gouvernement", ils ont voté à l'unanimité un autre amendement pour permettre à un étranger victime de violences conjugales de la part de son conjoint français, de conserver sa carte de résident après séparation. Toujours avec l'avis "très favorable" du gouvernement, un amendement voté à l'inititative de Jacques Myard (UMP) prévoit le retrait de la carte de résident "aux étrangers condamnés pour avoir commis des violences urbaines". Une carte de séjour temporaire leur sera accordée.

 

A l'unanimité, les députés ont adopté un amendement de Chantal Brunel (UMP) qui transfère à un tuteur les allocations familiales en cas de polygamie. Les députés qui n'ont pû achever l'examen du projet de loi vendredi dans la nuit comme prévu, le reprendront mardi après-midi après les questions d'actualité au gouvernement. Les travaux débuteront par l'examen des mesures prévues pour l'Outre-mer.

 

Vendredi Patrick Braouzec (PCF) et Julien Dray (PS) ont tenté de convaincre Nicolas Sarode que le maintien de la régularisation de droit n'était pas "incompatible avec la philosophie de l'immigration choisie". La régularisation concerne environ 3.000 personnes soit "0,0002% de la population vivant en France", a insisté M. Braouzec. "La régularisation de plein droit, c'est exactement le contraire que la régularisation choisie", a répondu le ministre de l'Intérieur, en répétant que "le critère de de 10 ans n'est pas pertinent" et "ne règle pas les problèmes".

 

En réponse à une demande de M. Braouzec, M. Sarkozy, a fait voter un article additionnel prévoyant que la future commission nationale de l'immigration qu'il veut mettre en place "sera obligée de se saisir de l'étude des cas de ceux qui peuvent prouver qu'ils sont là depuis plus de dix ans". Cette commission nationale sera chargée, a-t-il résumé, d"harmoniser" et de "préciser" les critères de régularisation dans trois cas : les cas "d'exigence humanitaire", les cas d'étrangers "dont la présence peut être une chance pour notre pays", et "l'étude des cas de ceux qui sont là depuis plus de dix ans". "Ce qui ne veut pas dire qu'elle soit obligée de dire oui, a-t-il insisté. Le PS a dénoncé un "amendement d'affichage" qualifié de "démagogique par Noël Mamère (Verts). Partisans d'une régularisation de droit, Etienne Pinte (UMP) a considéré que c'était une "avancée importante" et Jean-Christophe Lagarde y a été favorable. Le PCF s'est abstenu.

 

Pour lutter contre les mariages blancs, le texte prévoit par ailleurs que toute demande de carte de séjour "vie privée et familiale" par les conjoints de Français, est soumise à la détention d'un visa long séjour (plus de trois mois).

 

Les députés ont par ailleurs rejeté un amendement de Jérôme Rivière, visant à durcir les conditions d'accueil des étrangers malades.

 

 

 

 

 

Source Planetmag

 

Information relayée par

 

Le Pèlerin

 

 

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4 mai 2006 4 04 /05 /mai /2006 23:56

 

 

 

 

 

Et Pourquoi ne pas passer sa retraite à l’étranger

 

 

 

 

 

 

 

Passer une retraite heureuse sous d’autres cieux ? Un nombre croissant de Français font ce choix. Pour le soleil, pour se rapprocher de leurs enfants expatriés, parfois pour améliorer leur niveau de vie ou tout simplement pour changer d'air. Qu'est-ce que cela donne ?

 

Vu à la télé ! Ils n’ont qu’une petite retraite, et pourtant ils habitent une belle villa, sous le soleil, avec une piscine, une employée de maison et un jardinier… Quelque trente-six mille Français sont déjà partis profiter d’une retraite paisible et ensoleillée au Maroc. Ce pays, il est vrai, leur déroule le tapis rouge. Il leur accorde, comme aux retraités marocains, un abattement de 40 % sur leurs revenus imposables et réduit encore leur impôt sur le revenu de 80 % à la seule condition qu’ils transfèrent dans le pays la totalité de leur pension de retraite française. Il leur reste donc largement de quoi vivre, et même de très bien vivre. Car ici, on s’offre une villa pour quelques dizaines de milliers d’euros et une employée de maison à plein temps pour une dizaine d’euros par semaine. La belle vie ? Le mal du pays frappe parfois, mais la France n’est qu’à quelques heures d’avion.

Ces pionniers, en tous les cas, font école. "Nous sommes de plus en plus souvent consultés par des retraités désireux de s’installer au Maroc ou en Tunisie", reconnaît-on à la maison des Français de l’étranger qui dépend du Ministère des affaires étrangères et renseigne les candidats à l’expatriation. D’autres retraités choisissent, eux, d’autres destinations : la Grèce pour la mer et le soleil, l’Italie, l’Espagne, Chypre, etc. Simple ? Pas toujours. Formalités, impôts, assurance maladie : il faut savoir à quoi on s’engage…

 

Retraite, impôts : les règles du jeu

Côté retraite, partir à l’étranger ne vous empêchera pas de percevoir votre pension (seule l’allocation supplémentaire, c’est-à-dire le minimum vieillesse, est réservée aux résidents en France). Vous demandez, au choix, à votre caisse de continuer à la verser sur votre compte bancaire en France ou, au contraire, sur un compte ouvert dans votre nouveau pays. Mieux encore, si vous n’êtes plus fiscalement domicilié en France, la CSG et la CRDS (au taux de 6,7 % ou 4,3 % selon votre revenu) ne seront plus prélevées sur votre pension. Mais une cotisation de 2,8 % pourra être retenue à la source, en fonction des accords signés avec votre nouveau pays de résidence.

Côté impôts, vous continuerez à les payer en France si vous y séjournez plus de cent quatre-vingt-trois jours par an ou, à défaut, si votre foyer et vos intérêts économiques sont situés dans notre pays. "Par exemple, si tous vos biens ou votre famille sont restés en France, vous pouvez être imposé ici même si vous vivez cent quatre-vingt-quatre jours par an à l’étranger", prévient Louis Marie Bourgeois, avocat à Paris.

Si vous ne remplissez aucune de ces conditions, votre imposition dépendra de la convention fiscale signée entre la France et votre pays d’accueil. Lisez-la, c’est la seule façon de savoir comment seront taxés vos revenus. Ces conventions, disponibles sur le site Internet du ministère des finances fixent en effet la répartition des taxes entre les deux États. "Elles prévoient souvent que les pensions de retraite restent imposables dans le pays qui les verse", avertit Louis Marie Bourgeois. Même principe pour les revenus locatifs. "Ceux tirés de biens immobiliers situés en France sont en général imposés par l’État français", ajoute Me Bourgeois.

Et s’il n’y a pas de convention fiscale entre votre nouveau pays et la France ? "Vous risquez alors une double imposition. C’est-à-dire d’être taxé ici par l’administration française sur les revenus dont elle a connaissance et de voir ces mêmes revenus taxés aussi dans votre pays de résidence lorsque vous les ferez virer sur place pour vivre", répond Me Bourgeois. Et cela arrive plus souvent qu’on ne le croit !

 

Santé, statuts : ma nouvelle vie

 

Attention aussi à votre assurance maladie. Si vous partez vivre dans un pays de l’Union européenne ou en Suisse, votre caisse de retraite vous remettra le formulaire E 121. Grâce à lui, vous profiterez de la même couverture santé que les habitants de votre nouveau pays de résidence. C’est parfait si celle-ci est complète et si les soins pris en charge par le service public sont de qualité. Si, en revanche, seul le secteur privé est valable et qu’il est très mal remboursé, vous soigner peut vous coûter cher. D’autant que, si vous souhaitez revenir en France pour cela, vous devrez en principe demander dans votre pays de résidence, à la caisse d’assurance maladie locale, un formulaire autorisant la prise en charge des soins programmés.

Si vous élisez domicile hors de l’Union européenne, vous devrez en général (sauf accord particulier de la sécurité sociale française avec les autorités locales) cotiser à la Caisse des Français de l’étranger. Celle-ci vous assure, moyennant cent quatorze euros par trimestre ou 3,5 % du montant de vos retraites, la même couverture que celle offerte en métropole. En clair, vous serez remboursé de vos dépenses à l’étranger aux mêmes taux et tarifs qu’en France. En prime, moyennant une cotisation égale à 2 % de vos pensions, vous verrez aussi rembourser les soins reçus en France lors de vos séjours temporaires. Le problème ? Il faut en général trouver une mutuelle qui complète cette protection…

 

Successions : ça se complique !

Votre départ pour un autre pays peut aussi avoir une conséquence surprenante. En cas de décès, les biens immobiliers situés dans l’Hexagone seront partagés entre les héritiers suivant les règles du droit français. "Mais le reste (c’est-à-dire tous les placements financiers et le patrimoine immobilier situé hors de France, dans le nouveau pays de résidence, par exemple) sera réparti entre les héritiers selon les règles successorales en vigueur dans ce pays", souligne Me Patrice Bonduelle, notaire à Paris. Cela peut tout changer pour votre conjoint ou les enfants. En France, par exemple, ces derniers ont droit, quoiqu’il arrive, à une part minimale d’héritage : leur réserve. Aux États-Unis ou l’Angleterre, cette réserve n’existe pas.

Moralité ? Si l’on part s’installer à l’étranger, il est indispensable de consulter un spécialiste sur place pour connaître les règles du jeu locales et prendre les dispositions nécessaires.

Et où faudra-t-il payer les droits de succession ? En principe, en France, au moins pour les biens immobiliers qui y sont situés ou lorsque les héritiers y vivent. Mais l’héritage peut aussi être taxé par le pays où vous habitiez. Pour éviter cette double imposition, des conventions fiscales ont été conclues entre la France et de nombreux États. Elles précisent le pays qui taxe les biens, en fonction de leur localisation et de la résidence du défunt et des héritiers.

La mauvaise surprise ? Même si une fraction seulement de votre succession est imposable en France, les héritiers devront fournir à l’administration fiscale française une estimation de son montant total (y compris pour les biens à l’étranger). Le fisc calculera ainsi (d’après le barème progressif en vigueur dans notre pays) le taux moyen d’imposition qui aurait été appliquée à la totalité de cette succession si elle avait été intégralement imposée ici. Ce taux moyen sera ensuite appliqué seulement aux biens imposables dans notre pays.

 

 

 

Pour en savoir plus

Organiser une nouvelle vie dans un autre pays exige de bien connaître les us et coutumes locaux : vie quotidienne, formalités (hors de l’Union européenne, vous pouvez avoir besoin d’un permis de séjour ou visa pour rester longtemps dans un pays), système de santé, etc. La maison des Français de l’étranger propose des dossiers complets sur chaque pays. Même chose à l’Union des Français de l’étranger (UFE), une association qui informe les Français tentés par l’expatriation et dispose d’un réseau de plus de cent cinquante correspondants dans le monde.

Maison des Français de l’étranger :
01 43 17 60 79 ou www.mfe.org

 

 

 

 

 

Le Pèlerin

 

 

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4 mai 2006 4 04 /05 /mai /2006 23:40

 

 

 

 

 

 

 

La hausse du prix du pétrole profite à Total

 

 

 

 

 

 

Total a annoncé jeudi une progression de 16% de son bénéfice net ajusté au premier trimestre 2006

 

Le quatrième groupe pétrolier mondial a vu son résultat net ajusté (qui exclut notamment les éléments non récurrents) s'établir à 3,376 milliards d'euros, au premier trimestre.

Sur les trois premiers mois de l'année, le prix moyen du baril de Brent a progressé de 30% par rapport au premier trimestre 2005.

 

Le chiffre d'affaires atteint 39,605 milliards d'euros sur la période sous  revue, en progression de 25% comparé au premier trimestre 2005.

"Au premier trimestre 2006, la demande de pétrole est restée soutenue alors que les capacités de production étaient affectées par d'importantes perturbations, notamment au Nigeria", a commenté Thierry Desmarest, PDG du groupe, dans le  communiqué.

"Dans ce contexte, les prix du brut ont poursuivi leur hausse alors que les marges de raffinage s'inscrivaient en retrait par rapport au niveau atteint en 2005. L'environnement de la chimie a été plus contrasté, la pétrochimie ayant subi une hausse importante des prix des matières premières", a poursuivi le groupe.

 

 

 

 

 

            Information France 2

 

         relayée

 

        Le Pèlerin

 

 

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29 avril 2006 6 29 /04 /avril /2006 23:19

 

 

  

L'Asile des Déracinés du Maghreb 

 

    

 

rrivés en France dans les années cinquante et soixante pour les "grands travaux", ces immigrés venus en majorité du Maghreb, cherchent toujours leurs repères entre la France et leur pays d'origine. Le café Ayyem Zamen, dans le XXe à Paris, tente d'accompagner une génération souvent oubliée, et plus encore à l'heure de la retraite.

En ouvrant la porte, on pourrait presque s'y méprendre, pensant franchir le seuil d'un bistrot lambda de Belleville. Le traditionnel comptoir, les tables sur lesquelles deux ou trois journaux traînent au hasard et, évidemment, sa fréquentation à l'image de ce quartier populaire de l'Est parisien. Mais le tableau est finalement trompeur. Avec ses couleurs chaudes et chatoyantes, sa propreté impeccable, et ses commodes disposées le long des murs, ce lieu spacieux n'a rien d'anodin.

Au fond de la salle, six hommes, patiemment assis dans des canapés et sur des coussins posés sur des bancs, attendent qu'on leur serve un thé. Ils ont en commun leur vieillesse, leurs origines maghrébines et leurs silhouettes discrètes. Papier à la main, l'un d'eux semble éprouver des difficultés à la lecture d'un document.

André Lefebvre, serveur et membre actif du café, interpelle Abdallah : "Je vais vous aider. Laissez-moi regarder (?) C'est un prospectus pour des actions politiques qui sont faites en France et dont l'objectif est de donner le droit de vote aux étrangers (...) Vous avez compris ?" L'homme acquiesce sans convictions et répond : "On a le droit de voter alors ?" André Lefebvre préfère jouer la provocation, un brin amusé. "Non. Ça fait vingt-cinq ans que l'on en parle, mais toujours rien ! Vous avez le droit d'espérer, par contre... " Deux ou trois sourires se dessinent. 

Comme ses cinq compères d'un jour, Abdallah est un travailleur immigré de la première heure, venu en France à l'époque des "Trente Glorieuses" et du plein emploi.

Dans un français approximatif, ce Tunisien de soixante-sept ans explique qu'il a oeuvré dans les usines Renault de Boulogne-Billancourt et à l'édification de la Maison de la Radio.

Son voyage en France devait lui permettre provisoirement de fuir "la misère" en Tunisie. Et puis, d'année en année, il n'a cessé de sillonner l'hexagone pour travailler afin de nourrir femme et enfants restés au pays. Il ne pensait certainement pas prolonger l'expérience aussi longtemps.

Regard sombre et visage creusé, Abdallah porte les stigmates d?une vie de labeur marquée par la souffrance, l'isolement et la précarité. Désormais, il est devenu très difficile de rejoindre la Tunisie pour apaiser le quotidien. Un retour serait synonyme de perte des droits sociaux (retraite, assurance-maladie, etc.). De faibles ressources qui permettent encore aux enfants d'aller à l'école là-bas, mais qui imposent une vie trop modeste en France où Abdallah est reclus dans une chambre de bonne exiguë.

Difficile également de revenir pour toujours dans un pays où il faut tout reconstruire. "Je n'ai plus d'amis en Tunisie". Sans aucun port d'attache, c'est un exil dans l'exil pour ce déraciné.

 

 

 

 

Ce café social est avant tout un espace de "sociabilité", où l'abandon n'a pas sa place. L'équipe est composée de cinq personnes, parmi lesquelles une assistante sociale qui informe sur l'accès aux droits et les démarches administratives. Tous les jours, les rendez-vous se suivent et se ressemblent : on vient demander de l'aide pour sa retraite, son RMI ou encore ses problèmes de logement. "Très souvent, ils viennent nous voir car leur propriétaire leur exige de quitter rapidement les lieux. On les pousse vers la sortie car ils sont victimes de la pression immobilière actuelle à Paris. Un comble pour ceux qui ont mis un toit sur la France et qui se retrouvent sans toit", déplore Moncef Labidi.

Ayyem Zamen n'est pas qu'un guichet social, mais bien un lieu d'écoute, de rencontre et de convivialité pour permettre aux chibanis de retrouver une dignité perdue. "C'est une véritable injustice. On leur indique le chemin du retour alors qu'on oublie tout ce qu'ils ont apporté à la France. Et c'est pour cette raison que je souhaite adoucir leur vieillesse, les faire sortir de la solitude et de l'oubli."

 

 

 

 

Un salon de thé, des activités de jardinage, des ateliers de cinéma ou de photos, mais aussi des sorties culturelles ont donc une vocation toute trouvée. Sans oublier les nombreuses animations de sensibilisation aux ennuis de santé. Un luxe pour ces ex-travailleurs de force, constamment affectés par des maladies bien spécifiques à leurs anciens métiers (diabète, rhumatisme, arthrose, etc.).

Ce café social, unique en son genre, n'est qu'une fenêtre de tir sur des problématiques, comme aime le répéter Moncef Labidi. Et il ne souhaite surtout pas décliner le concept dans un futur proche ou lointain, sa seule préoccupation, "c'est qu'on leur reconnaisse la légitimité de pouvoir vieillir ici jusqu'à la fin de leur vie." 

L'association Ayyem Zamen   

 

Source Senior Planète 

Information relayée par 

Le Pèlerin

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27 avril 2006 4 27 /04 /avril /2006 23:16

  

 Sexualité. La France à la traîne

 

Les hommes plus satisfaitsque les femmes après 40 ans  

 

  

En France, 60 % des hommes sont satisfaits et seulement une femme sur deux.

Le sexe est plus satisfaisant pour les hommes de plus de 40 ans que pour les femmes dans la même tranche d'âge, selon une enquête conduite dans 29 pays, publiée aujourd'hui aux Etats-Unis. Cette étude indique aussi qu'une bonne majorité des 40 à 80 ans, mariés ou vivant avec un parte­naire, restent sexuellement ac­tifs. L'Autriche, les Etats-Unis, l'Es­pagne et le Canada sont les pays où le degré de satisfaction appa­raît le plus élevé. La France est bien loin derrière, devant la Grande-Bretagne et la Suède avec 61,2% d'hommes et 51,7% de femmes très satisfaits. En Asie, une grande proportion des femmes ont même qualifié les relations sexuelles de dégra­dantes, comme un devoir à ac­complir à contrecœur et auquel beaucoup renoncent après 50 ans. Ainsi, au Japon, seulement 18% des hommes et 10% des femmes ont qualifié leur vie sexuelle de très satisfaisante et à Taiwan, seules 7% des femmes ont exprimé ce jugement. Cette enquête a pour objectif dedéterminer comment les hom­mes et les femmes, dans la deuxième moitié de leur vie et de différentes cultures jugent leur vie sexuelle, leur état de santé et leur degré de bonheur. Cette étude montre aussi qu'en Europe, en Amérique du Nord et en Australie, une proportion plus élevée de personnes inter­rogées se considère physique­ment et émotionnellement sa­tisfaite de leur vie sexuelle. Envi­ron trois quart des hommes et deux-tiers des femmes ont ex­primé ce jugement.

 

 

 

 

 

     Source La Dépêche du Midi  

 

   Information relayée par  

 

   Le Pèlerin

 

 

 

 

 

 

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26 avril 2006 3 26 /04 /avril /2006 23:08

 

   

 

  

Et ce Pétrole dont le prix grimpe sans cesse...Faisons le point...

 

 

 

1. Les cinq raisons d'un prix fort et durable 

 

Elle va durer, la flambée du pétrole. Pour plusieurs bonnes raisons, c'est... tintin pour  la baisse de l'or hoir: 

1.1 La tension entre l'offre et la de­mande: la croissance de la Chine et de l'Inde,  fait exploser la demande. Elle progresse de 1,8 % par mois alors que la production stagne pour deux rai­sons : les nappes s'épuisent, les pays du Golfe ont négligé les efforts de prospection.

 

 

 

 

 

1.2 La spéculation boursière est un amplificateur à cette tension. Comme

 

 

pour l'immobilier, les fonds de pen­sion retiennent les barils pour les lâ­cher au compte-gouttes et au meilleur prix.  

 

1.3 Les conflits dans les pays produc­teurs. La production irrégulière de l'Irak et les tensions avec l'Iran ne sont pas les seuls soucis. Au Koweït, au Ve­nezuela, les conflits internes ont amputé la production mondiale de 10% depuis 6 ans. Au Nigeria, les attaques de rebelles sur les installations ont fermé 20 % des robinets. Des pays qui détiennent des réserves comme le Tchad ou les nations du Caucase vi­vent une instabilité chronique. Le délabrement des infrastructures (oléo­ducs, raffineries) empêche en outre toute relance rapide de la production dan s ces pays.  

 

1.4 L'ouragan Katrina : huit mois après la catastrophe qui a dévasté les raffi­neries et plate formes du Golfe du Mexique, rien n'est réparé et pire, si un autre ouragan frappe cet été, les dégâts seront les mêmes 

1.5 Les retards pris par les autres énergies : faute d'investissements en de­hors du Brésil, l'éthanol, les carburants et huiles à base de céréales, d'oléagi­neux, ne sont pas assez dé­veloppés pour diminuer la dé­pendance de l'or noir avant 2020. 

2. A qui profite la hausse ? 

2.1 Les groupes pétroliers : c'est le jackpot assuré. Leur marge fluctue en même temps que le prix du brut. Un dollar de plus dans un ba­ril, c'est 1,5 de plus dans les caisses de Shell, Total, Exxon and co. L'an dernier, les 250 compagnies pétro­lières privées ont totalisé 243 milliards d'euros de bénéfices (15 mil­liards pour le Français Total). Le magnat du pétrole russe et patron du club de Chelsea Roman Abramovitch a gagné 1,60 ? par se­conde. 

Les actionnaires des compagnies pétrolières ont reçu 250 milliards d'euros de dividendes en 2005. Le record devrait être battu en 2006. 

 

2.2 Les pays producteurs : les devi­ses affluent, leur dette extérieure diminue, la consommation inté­rieure progresse. À l'exception de l'Irak et du Nigeria, la croissance dans les grands pays exportateurs tourne en moyenne à 5% avec une pointée 9% pour la Malaisie. Tout bénéfice également pour les producteurs et exploitants de gaz -. les tarifs sont indexés sur ceux du pétrole 

2.3 Le nucléaire: la France ayant dé­montré que c'est l'énergie qui per­met de s'écarter le plus efficace­ment de la dépendance du pétrole, les autres pays revoient leurs pro­grammes à la hausse (USA, Chine, Espagne) ou renoncent à la sortie de l'atome (Allemagne). Les actions d'Areva (Numéro 1 mondial), d'EDF se portent à merveille. 

 2.4 La SNCF: la progression du trafic TGV (3 %) et TER (10 %) en 2005 est pour un quart liée à la flambée des carburants.  

 

2.5 L'État à court terme: les recettes de TIPP (taxe intérieure sur les pro­duits pétroliers) vont battre les records de 2005 à 2006. Mais si les con­sommateurs roulent moins, ré­duisent leurs dépenses, l'État per­dra en recettes de TVA ce qu'il a en­grangé en TIPP . Le gain sera mince. 

2.6 La filière biocarburants: sucre, colza, tournesol :voilà des matiè­res premières qui vont se valoriser en 2006. À condition que l'État donne un coup de pouce à la re­cherche et à la fabrication de ces carburants verts.

 

 

      Source «  La Dépêche du Midi »

 

 

Information relayée par

 

 

Le Pèlerin

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25 avril 2006 2 25 /04 /avril /2006 23:22

 

 

Ne soyons pas pessimistes la France a de nombreux atouts

Il y a actuellement un pessimisme ambiant qui règne en France…Place donc aux optimistes avec cet article que j’ai récupéré le Week-end dernier sur « Sud-Ouest ».

 

 

 

Sous le titre « Le ma­sochisme national », l’auteur s’en prenais à cette manie très française qui pousse nombre de commentateurs à peindre en noir les réalités françaises. Il prenait l'exemple de la dette publique en mon­trant qu'elle n'était pas « exceptionnel­le » puisque certains pays importants comme le Japon, l'Allemagne, l'Améri­que ou la Grande-Bretagne étaient plus endettés que nous. Parler de « France en faillite » lui semblait donc très excessif. Certains des lecteurs qui lui ont écrit ont cru comprendre qu’il minimisait donc la gravité de cet endettement, lequel ab­sorbe chaque année 35 milliards d'euros (service de la dette). Ils me soup­çonnaient, en d'autres termes, de jouer au « docteur tant mieux » en refusant de regarder la réalité en face. C'est à cette in­compréhension qu’il voudrait répon­dre. Oui, ce poids de la dette est très lourd et fortement handicapant. Oui, il revient à reporter sur les générations futures les efforts auxquels nous nous serons assez lâchement dérobés. Il n'empêche qu’il ne croit pas qu'il soit raisonnable de noir­cir encore le tableau en désignant délibé­rément la France comme le « mauvais élève » des pays développés. A l'exception notable des pays Scandinaves, la plupart de nos alliés sont dans la même situation. Cet endettement vient pour l'essentiel d'un ralentissement de la croissance et du prix que coûte l'aide sociale aux plus démunis. Qu'il y ait des dysfonctionne­ments graves dans la répartition de cette aide, des gaspillages ou des absurdités, cela ne fait aucun doute. Mais l'entre­prise de culpabilisation des Français, très idéologique, n'est sûrement pas la meil­leure méthode pour faire accepter à ces derniers les réformes. Sur un autre point d'ailleurs, le discours « catastrophique » lui paraît contestable, pour ne pas dire absurde. Depuis quelques semaines, des éditorialistes, des essayistes et des hom­mes politiques nous brossent de la Fran­ce un portrait encore plus noir. Les Français, nous dit-on, ont peur du changement. Ils sont ingouvernables. Ils s'accrochent à un modèle dépassé d'Etat providence. Ils ont peur du risque. Ils dé­testent, par principe, la mondialisation. Ils sont d'ailleurs, ajoute-t-on pour faire bonne mesure, la risée de l'étranger, etc. Ce type de discours lais­se sans voix. Pourquoi ? Parce qu'il est faux. On pourrait reprendre chacun de ses termes et en démontrer l'inexacti­tude. Souvenons-nous par exemple que le nombre de réformes effectuées depuis quelques années est assez considérable. Les économistes de l'Office français des conjonctures économiques ont montré que ces réformes allaient toutes dans le sens d'une flexibilisation du travail et im­pliquaient (comme la réforme des retrai­tes) de sérieux efforts.

« L'entreprise de culpabilisation des Français, très idéologique, n'est sûrement pas la meilleure méthode pour faire accepter à ces derniers les réformes »

D'autre part, la France peut s'enorgueillir de certains succès ou atouts qui ne méritent pas le dénigrement. La productivité du travail, chez nous, est l'une des meilleures du monde développé. Elle est bien supérieu­re à celle qu'on enregistre, par exemple, aux Etats-Unis. Notre système de santé, en dépit des crises, est si performant que nos amis britanniques viennent se faire soigner chez nous chaque fois qu'ils le peuvent.

La vitalité démographique française est une exception prometteuse au sein de l'Union européenne. Les équi­pements collectifs (routes, voies ferrées, hôpitaux, etc.) sont à peu près sans équi­valent dans le monde. Enfin, s'il est vrai que des milliers de jeunes Français, dé­couragés, choisissent d'aller travailler à l'étranger, notamment en Grande-Breta­gne, il existe aussi de nombreux jeunes Britanniques qui quittent leur propre pays, à cause de la dureté du modèle so­cial. On pourrait multiplier ce type d'exemples. Non, la France n'est pas si

nulle... 

 

Information Sud-Ouest

relayée par

Le Pèlerin

 

 

 

 

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19 avril 2006 3 19 /04 /avril /2006 23:16

    

 

 

L'Etat de Santé de la Grande Bleue

 

 

 

La mer Méditerranée est menacée par les rejets massifs des eaux usées, dont 60% ne sont pas traitées .....un récent rapport des Nations unies publié à New York Indique q?une sévère dégradation des conditions de vie, avec une accélération de la désertification et d?importantes pénuries d?eau menacent, dans les vingt ans à venir, les habitants du littoral sud-méditerranéen, si la population et l?urbanisation massive des pays de la région continuent à se développer au rythme actuel.

D?ici à 2025, la population des villes côtières va passer de 70 millions à 90 millions d?habitants, tandis que le nombre de touristes va presque doubler, passant de 175 millions à 312 millions, tout comme les centrales et usines électriques installées sur la côte vont voir leur nombre passer de 200 à 360, note le rapport «Plan Bleu» rédigé sous l?égide des Nations unies. Le document, préparé par 300 experts pour le compte de 21 Etats membres du «Plan Bleu», un programme soutenu par le Programme des Nations unies pour l?environnement (PNUE), signale qu?à court terme plus de 50% du littoral sud-méditerranéen sera construit et qu?en raison de ce sur-développement du littoral quelque 63 millions d?habitants «devront faire face à une pénurie d?eau, tandis que la désertification dans le sud et l?est de la région va accroître la pauvreté dans les zones rurales». «La mer Méditerranée, elle-même, est menacée par les rejets massifs des eaux usées, dont 60% ne sont pas traitées, le doublement des nitrates et la diminution de la sédimentation naturelle menant à l?érosion côtière», prévient le rapport. Pour les auteurs de l?étude, il existe toutefois une alternative à cette grave menace, à la condition que les gouvernements des pays de la région adoptent et mettent en ?uvre des programmes de réductions drastiques des rejets polluants et de l?urbanisation sauvage. «Cette option est celle du développement durable qui tienne compte à la fois des besoins des populations et de la préservation de leur environnement», soutiennent-ils. «Les gouvernements doivent reconnaître que le développement économique et social exige un environnement naturel sain. Des décisions difficiles doivent être prises si l?on veut préserver la beauté naturelle et la qualité de la vie», de la région, plaide le vice-président du «Plan Bleu», M. Mohamed Ennabli. Pour les besoins en eau, le rapport soutient qu?une bonne gestion de la demande pourrait permettre de stabiliser la consommation au niveau de celle de l?année 2000, tandis qu?en matière d?énergie «une bonne utilisation des techniques aujourd?hui disponibles pourrait permettre de diminuer de moitié la croissance de la consommation prévue d?ici à 2025», précise encore le rapport onusien.

 

 

 

 

 Source La tribune

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Le Pèlerin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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19 avril 2006 3 19 /04 /avril /2006 23:16

   

 

 

L'Etat de Santé de la Grande Bleue

 

 

 

La mer Méditerranée est menacée par les rejets massifs des eaux usées, dont 60% ne sont pas traitées .....un récent rapport des Nations unies publié à New York Indique q'une sévère dégradation des conditions de vie, avec une accélération de la désertification et d'importantes pénuries d'eau menacent, dans les vingt ans à venir, les habitants du littoral sud-méditerranéen, si la population et l'urbanisation massive des pays de la région continuent à se développer au rythme actuel.

D'ici à 2025, la population des villes côtières va passer de 70 millions à 90 millions d'habitants, tandis que le nombre de touristes va presque doubler, passant de 175 millions à 312 millions, tout comme les centrales et usines électriques installées sur la côte vont voir leur nombre passer de 200 à 360, note le rapport «Plan Bleu» rédigé sous l?égide des Nations unies. Le document, préparé par 300 experts pour le compte de 21 Etats membres du «Plan Bleu», un programme soutenu par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), signale qu'à court terme plus de 50% du littoral sud-méditerranéen sera construit et qu'en raison de ce sur-développement du littoral quelque 63 millions d?habitants «devront faire face à une pénurie d'eau, tandis que la désertification dans le sud et l'est de la région va accroître la pauvreté dans les zones rurales». «La mer Méditerranée, elle-même, est menacée par les rejets massifs des eaux usées, dont 60% ne sont pas traitées, le doublement des nitrates et la diminution de la sédimentation naturelle menant à l'érosion côtière», prévient le rapport. Pour les auteurs de l'étude, il existe toutefois une alternative à cette grave menace, à la condition que les gouvernements des pays de la région adoptent et mettent en oeuvre des programmes de réductions drastiques des rejets polluants et de l'urbanisation sauvage. «Cette option est celle du développement durable qui tienne compte à la fois des besoins des populations et de la préservation de leur environnement», soutiennent-ils. «Les gouvernements doivent reconnaître que le développement économique et social exige un environnement naturel sain. Des décisions difficiles doivent être prises si l?on veut préserver la beauté naturelle et la qualité de la vie», de la région, plaide le vice-président du «Plan Bleu», M. Mohamed Ennabli. Pour les besoins en eau, le rapport soutient qu'une bonne gestion de la demande pourrait permettre de stabiliser la consommation au niveau de celle de l'année 2000, tandis qu'en matière d'énergie «une bonne utilisation des techniques aujourd'hui disponibles pourrait permettre de diminuer de moitié la croissance de la consommation prévue d'ici à 2025», précise encore le rapport onusien.  

 

 

 Source La tribune

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17 avril 2006 1 17 /04 /avril /2006 23:24

 

Il faut être ferme mais respectueux de la dignité humaine

Déontologie. Les plaintes en hausse de 10% en 2005...

 

Gardes à vue: les policiers épingles

 

 

 

 

Une hausse de 1O%. 108 plaintes au total dont 72 contre la police nationale... La Commission na­tionale de la déontologie de la sé­curité s'est alarmé hier des abus commis par des policiers lors des gardes à vue en 2005. Dans son rapport annuel, la commission note un accroisse­ment des affaires montrant une «méconnaissance» des règles de garde à vue et des garanties qui y sont attachées (droits à un mé­decin, un avocat, avertissement de la famille) et en particulier d'une circulaire de 2003 sur la di­gnité des personnes. En fait, « ce n'est pas que les po­liciers ne la connaissent pas, c'est qu'ils ne l'appliquent pas », a re­gretté le président de la CNDS, Pierre Truche.

La commission revient ainsi sur le cas du décès d'un homme de 46 ans, interpellé à Paris pour conduite en état d'ébriété et re­trouvé gisant sur le trottoir, le len­demain de sa garde à vue, victime d'une hémorragie cérébrale. Faisant état de « présomptions graves de fausses signatures sur les procès-verbaux», elle doute que la victime « ait été effective­ment remise en liberté à l'heure indiquée sur les PV ». Ce cas a été transmis à la justice tout comme celui d'un détenu retrouvé mort dans sa cellule.

La commission a aussi dénoncé des menottages, « y compris pour des femmes et des enfants », des fouilles à corps inutiles et « hu­miliantes » ou des mises en garde à vue abusives. La commission s'inquiète d'ailleurs de « la mul­tiplication des saisines impli­quant des enfants et des adoles­cents » et une « surreprésenta­tion » des jeunes majeurs parmi les plaignants.

Elle cite le cas d'un garçon de 15 ans, menotte pour un doigt d'honneur lors d'une visite pré­sidentielle à Marseille, gardé trois heures et qui s'est plaint de vio­lences et d'insultes racistes, jugeant « hautement dispropor­tionné » ce traitement « musclé ». La commission note aussi de nombreux manquements à l'éthique et à la dignité lors des reconduites à la frontière d'étran­gers. Enfin, le président Truche s'est aussi alarmé de la « culture du résultat » pour les policiers et du risque de « faire du chiffre, à partir d'affaires insignifiantes ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source La Dépêche du Midi

 

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Le Pèlerin

 

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