Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
  • Contact

De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

Recherche

Archives

21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 08:33

Des chars éventrés, des canons d'artillerie calcinés, mêlés à des cadavres de...

char detruit

 

Des chars éventrés, des canons d'artillerie calcinés, mêlés à des cadavres de combattants africains portant des uniformes kakis sont visibles dimanche dans un champ bombardé, aux portes de Benghazi, le bastion rebelle à Kadhafi dans l'est libyen.

Des chars éventrés, des canons d'artillerie calcinés, mêlés à des cadavres de combattants africains portant des uniformes kakis sont visibles dimanche dans un champ bombardé, aux portes de Benghazi, le bastion rebelle à Kadhafi dans l'est libyen.

C'est ici, à 35 km à l'ouest de Benghazi que des avions français ont frappé dimanche dès le lever du jour des dizaines de véhicules militaires stationnés des forces de Mouammar Kadhafi.

L'opération aérienne menée par des avions de la coalition internationale, "des chasseurs français", selon les rebelles, a débuté vers 05H30 locales (O3H30 GMT) et a duré environ deux heures.

Beaucoup de curieux, habitants de Benghazi, se pressent dans la matinée autour d'un char T72 et d'un T55, et d'un camion lanceur de roquettes GRAD, immobilisés et devenus inoffensifs.

Certains prennent des photos, d'autres font les poches des cadavres.

Des rebelles leur demandent d'arrêter, de respecter ces morts "qui sont aussi des musulmans", de les aider à les transporter pour être enterrés.

Des rebelles cherchent aussi, au milieu des débris, des munitions non encore explosées pour les récupérer.

Dans leur confrontation avec les forces de Kadhafi, le faible armement des rebelles les avait forcés ces derniers jours à céder du terrain.

C'est ce qui c'était encore passé vendredi soir et samedi matin lorsque les forces de Kadhafi bombardaient violemment Benghazi et menaçaient l'entrée ouest de la ville côtière

Cette dernière offensive, lancée après la proclamation par Tripoli d'un cessez-le-feu, a été très meurtrière pour les civils et les rebelles.

Plus de 90 personnes ont été tuées, selon des sources hospitalières.

"Hier, nous avons reçu 50 cadavres, et aujourd'hui nous avons déjà établi 35 certificats de décès", a indiqué à l'AFP le Dr Khaled Mugasabi, de l'hôpital Jala, dans le centre de Benghazi, précisant qu'il s'agissait de rebelles et de civils.

Par ailleurs, des journalistes de l'AFP ont dénombré 9 corps de combattants pro-Kadhafi dans une salle de l'hôpital Jala. D'autres sont attendus par les médecins.

Certains corps sont complètement brûlés, d'autres portent des traces de blessures par balle à la tête.

Ibrahim Mismari, 35 ans, blessé par des tirs sur la route à l'ouest de Benghazi et rencontré à l'hôpital raconte.: "Chaque fois que nous avancions de cinq mètres, une bombe, une rafale nous visaient. La terre brûlait. La voiture a été détruite. On a marché pendant cinq heures dans le désert pour arriver ici".

Sur la route menant de Benghazi à Al Wayfiah, quatre à cinq chars sont immobilisés, parfois détruits. De rebelles tentent de les faire redémarrer.

La route est encombrée de véhicules, beaucoup d'habitants veulent voir le site bombardé, la défaite des hommes de Kadhafi.

Au dessus du champ s'élèvent encore des colonnes de fumée noire. A cinq km de là, plus à l'ouest, sont encore signalées des forces de Kadhafi, elles ne font aucun mouvement.

Le calme règne dimanche dans Benghazi.

Source El Watan

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 08:32

En Direct: La Libye bombardée

khadafi-menace.jpg

La coalition internationale a bombardé par air et mer la Libye, dont la...

La coalition internationale a bombardé par air et mer la Libye, dont la capitale Tripoli. Mouammar Kadhafi, menaçant, a juré de transformer la Méditerranée en "champ de bataille".

20H15 -Succès des frappes - Les frappes aériennes de la coalition sont un "succès", et ont permis d'instaurer une zone d'exclusion aérienne, affirme le plus haut gradé américain, l'amiral Mike Mullen. Toutefois, l'objectif de cette intervention n'est pas de renverser le colonel Kadhafi, a-t-il précisé.

20H15 - Avions italiens - Trois Tornados italiens ont décollé de la base aérienne de Trapani, en Sicile. Leur destination n'a pas été précisée. Le ministre italien de la Défense avait annoncé plus tôt dans la journée que l'Italie avait mis à la disposition de la coalition huit avions utilisables "à tout moment".

20H10 - Soutien de l'Algérie et du Koweït - L'Algérie et le Koweït ont apporté leur soutien à la pleine application de la résolution 1973 des Nations unies, annonce la Maison Blanche

20H07 - Fin de la réunion à l'Elysée - La réunion interministérielle autour du président Sarkozy pour faire le point sur la situation en Libye a pris fin vers 19H45, a constaté l'AFP sur place. Aucune déclaration sur la teneur de cette réunion n'est prévue.

20H05 - Cessez-le-feu - Le régime Kadhafi annonce un nouveau cessez-le-feu, effectif à partir de 20H00, en réponse à l'appel lancé par l'Union africaine à "la cessation immédiate des hostilités".

19H25 - Tirs à Tripoli - La défense anti-aérienne est entrée en action peu après 19H15 à Tripoli, notamment près de la résidence de Kadhafi, ont constaté des journalistes de l'AFP. De fortes détonations de tirs de la DCA étaient entendues, avec des traînées rouges visibles dans le ciel. La DCA avait été actionnée une première fois dans la nuit de samedi à dimanche dans le secteur de la résidence-caserne du colonel Kadhafi, à Bab al-Aziziya dans le sud de la capitale, peu après le coup d'envoi de l'offensive aérienne des Occidentaux en Libye.

19H10 - La Turquie pas d'accord - La Turquie demande un réexamen des plans que l'Otan prépare depuis des semaines pour la Libye, jugeant que l'intervention armée de la coalition change la donne, rapportent des diplomates de l'alliance. Ankara estime que l'intervention de la coalition depuis samedi, avec de nombreuses frappes sur des objectifs libyens, "a changé les paramètres pour l'Otan, ce qui devrait se refléter dans sa planification. (...) La Turquie n'est pas d'accord avec la zone d'exclusion aérienne, car elle suppose des frappes sur le sol libyen".

Avoirs gelés

19H05 - Avoirs gelés - L'Italie indique avoir gelé entre 6 et 7 milliards d'euros d'avoirs appartenant à Mouammar Kadhafi ou à des entités libyennes. Une sanction qui entre dans le cadre de la résolution 1973 des Nations Unies, et qui doit être complétée par d'autres mesures de pays alliés dans les prochains jours.

19H00 - Réunion à l'Elysée - La réunion interministérielle autour du président Sarkozy, pour faire le point sur l'intervention en Libye, a débuté vers 18h45 à l'Elysée, a constaté l'AFP sur place.

18H50 - Le bateau italien quitte Tripoli - Le remorqueur italien retenu depuis samedi à Tripoli a quitté le port cet après-midi avec l'équipage et des "personnes affirmant appartenir aux autorités portuaires et militaires libyennes", indique l'armateur. Les 11 membres d'équipage "se portent bien et se trouvent à bord du navire".

18H15 - Refuge en Algérie - Une centaine de réfugiés fuyant les violences ont gagné l'Algérie dans la journée via les postes frontière du sud-est. Un trafic transfrontalier en net baisse par rapport à l'afflux de réfugiés des semaines précédentes, alors que l'on compte plus de 4.200 personnes arrivées dans la préfecture frontalière d'Illizi (sud-est) depuis le 24 février.

18H05 - Aucune difficulté particulière - Les opérations menées par la France n'ont rencontré "aucune difficulté particulière" à ce stade et ont montré "leur efficacité", selon le ministère de la Défense, qui note qu'il n'y a pas eu à engager de frappes aujourd'hui pour protéger les populations. Répondant aux critiques de la Ligue arabe sur les opérations militaires en cours, le ministère fait valoir que la France "applique pleinement et uniquement la résolution 1973".

17H55 - Plus de 15 avions français - La France a engagé "plus d'une quinzaine d'appareils" dans des "frappes au sol", indique le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major des armée. "Plus d'une quinzaine d'appareils ont été engagés, représentant un large éventail des capacités air-air et air-sol". Ces appareils ont mené des opérations "de défense aérienne ainsi que d'appui au sol, de ravitaillement, de contrôle aérien et de détection. Pour les opérations aériennes, l'effort du jour a porté sur le volet frappe au sol".

17H50 - Le Qatar entre en scène - Premier pays arabe à rejoindre les forces de la coalition internationale, le Qatar va déployer "quatre avions" dans le ciel libyen pour participer à l'intervention militaire. "Ceci illustre la participation arabe à cette opération", souligne, à Paris, le porte-parole du ministère de la Défense, Laurent Teisseire.

17H40 - Coordination en mer - Une quinzaine d'officiers de liaison européens et canadiens sont à bord du navire amiral américain en Méditerranée pour coordonner les frappes et la mise en place de la zone d'exclusion aérienne.

17H00 - Officiers de liaison - Une quinzaine d'officiers de liaison européens et canadiens se trouvent à bord du navire amiral américain en Méditerranée pour coordonner les frappes en Libye et la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne, indique la Marine américaine.

 16H13 - Participation arabe - Un premier pays arabe va se joindre à l'offensive, affirme sur la BBC le ministre britannique de la Défense, Liam Fox, refusant toutefois de préciser lequel pour laisser au pays concerné la primeur de l'annonce.

15H45 - Départ exclu - Seif Al-Islam écarte la possibilité que son père, le colonel Kadhafi, quitte le pouvoir et assure, sur ABC, que "le pays tout entier est uni contre les milices armées et les terroristes".

15H35 - Sans nouvelles - On est sans nouvelles depuis vendredi soir de deux journalistes de l'Agence France-Presse, Dave Clark et Roberto Schmidt. Ils avaient l'intention de se rendre hier matin à une trentaine de kilomètres de Tobrouk pour y rencontrer des opposants au régime libyen.

15H23 - PAS DE REPRESAILLES CONTRE DES CIVILS - Seif Al-Islam, l'un des fils de Kadhafi, exclut sur la chaîne de télévision ABC d'abattre des vols civils en Méditerranée en représailles à l'opération des pays occidentaux.

Prochaine étape

15H18 - Cibles atteintes - Au moins 20 cibles sur 22 visées ont été atteintes lors des premières frappes, affirme le porte-parole du quartier-général américain à Stuttgart chargé de la coordination des opérations alliées contre la Libye.

15h15 - Force non-sélective - La Russie appelle la coalition internationale à cesser de recourir à la force de manière "non-sélective" et de faire ainsi des victimes civiles en Libye.

15H10 - Réserves de la Ligue arabe - Le chef de la Ligue arabe Amr Moussa estime que les bombardements s'écartent "du but qui est d'imposer une zone d'exclusion aérienne". Il confie que des consultations sont en cours pour la tenue d'une réunion d'urgence de l'organisation panarabe au Caire.

15H06 - Malentendu - L'Occident s'est laissé abuser par "un gros malentendu" sur la situation politique en Libye, déclare Seif Al-Islam, l'un des fils du dirigeant libyen, se disant "surpris" par l'offensive alliée, lors d'un entretien diffusé aujourd'hui par la chaîne américaine ABC.

15H03 - Point de l'Elysée - Nicolas Sarkozy fera "un point sur la situation en Libye" en fin de journée avec le Premier ministre, François Fillon, les ministres des Affaires étrangères, Alain Juppé, de la Défense, Gérard Longuet, et le chef d'état-major des armées, Edouard Guillaud, annonce l'Elysée.

15H00 - Leadership coordonné - Les opérations aériennes sont conduites par des état-majors français, américain et britannique "coordonnés", mais pas encore centralisés, explique le ministère français de la Défense, qui se refuse cependant à tout commentaire sur l'éventuel leadership militaire de Paris.

14H55 - Protéger les civils - Les frappes aériennes de la coalition contre la Libye n'ont pas pour but de "chasser Kadhafi du pouvoir" ,mais de "protéger les civils" libyens, affirme l'amiral américain Mullen, sur la chaîne Fox.

14H50 - Opération réussie - L'offensive lancée hier soir en Libye par les forces britanniques a été "pleinement réussie", déclare le ministre britannique de la Défense Liam Fox, à la télévision BBC 1.

14H38 - Contribution turque - Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan souhaite que l'opération militaire s'achève "au plus vite", tandis que son ministère des Affaires étrangères annonce une "contribution" pour résoudre la crise libyenne.

14H35 - Etape suivante - L'amiral américain Michael Mullen annonce la prochaine étape: demain "nous allons essayer de couper les lignes de ravitailement" des forces pro-Kadhafi.

14H25 - Cadavres - Des habitants de Benghazi se pressent autour des cadavres qui gisent au milieu des chars éventrés et des canons d'artillerie calcinés, prenant des photos ou leur faisant les poches. Des rebelles leur demandent de respecter ces morts "qui sont aussi des musulmans".

14H18 - Presse arabe - Les journaux arabes consacrent la Une aux frappes occidentales en Libye, mais ils sont divisés sur leur opportunité, certains titres y voyant une opération "impérialiste" occidentale, d'autres jugeant essentiel d'arrêter Mouammar Kadhafi.

13H54 - Soutien iranien - Téhéran annonce soutenir les "revendications légitimes" des Libyens face au régime de Kadhafi, mais "doute" des réelles intentions des Occidentaux.

13H50 - Renforts - La Belgique met six chasseurs-bombardiers F-16 à la disposition de la coalition internationale. Ils seront opérationnels demain.

13H14 - APPAREILLAGE DU CHARLES-DE-GAULLE - Le porte-avion français qui doit participer aux opérations aériennes commence à appareiller du port de Toulon.

13H11 - Décollage - Six chasseurs danois F-16 arrivés hier sur la base sicilienne de Sigonella sont prêts à décoller.

Première phase

13H06 - Succès - La première phase de frappes aériennes menées contre la Libye est "un succès" et a permis d'instaurer une zone d'exclusion aérienne, ajoute l'amiral Mullen.

12H57 - LES PRO-KADHAFI N'AVANCENT PLUS - C'est ce que vient de déclarer à la télévisions ABC, le plus haut gradé américain, l'amiral Michael Mullen. Les forces fidèles au dirigeant libyen "ont stoppé leur avance" sur Benghazi après les frappes aériennes de forces occidentales.

12h53 - Chars détruits - Des journalistes de l'AFP et des rebelles rapportent que des dizaines de véhicules militaires des forces de Kadhafi, dont des chars, ont été détruits ce matin par des frappes aériennes à l'ouest de Benghazi.

12H34 - Craintes - La presse tunisienne est assez critique. Le journal Achourouk parle d'"une menace pour la région, qui risque de la transformer en zone de tension". Essabah estime que l'opération "suscite beaucoup de craintes et peut rappeler ce qui s'est passé en Irak il y a huit ans".

12H15 - Pape - Le pape Benoît XVI lance "un appel pressant aux responsables politiques et militaires" afin qu'ils assurent "la sécurité des citoyens et garantissent l'accès aux secours humanitaires".

11H58 - Italie - La participation de l'Italie, qui a offert ses bases aériennes dans le cadre des opérations en Libye, crée de fortes tensions dans le gouvernement de Silvio Berlusconi, selon la presse italienne dominicale.

11H54 - Avions émiratis - Au lendemain de leur participation au sommet de Paris, les Emirats arabes unis envoient des avions pour participer à l'opération "Aube de l'Odyssée". Ils sont attendus dans la journée à la base aérienne de Decimomannu, en Sardaigne.

11H50 - Charles-de-Gaulle - Le porte-avions doit quitter Toulon à 13H00 et mettre le cap sur la Libye. La traversée devrait durer de 36 à 48 heures.

11H36 - Bombes - Trois bombardiers furtifs B-2 américains ont largué 40 bombes contre une importante base aérienne libyenne, rapporte la télévision CBS News.

11H18 - PLUS DE 90 TUES A BENGHAZI - C'est le bilan, établi par des sources hospitalières et des journalistes de l'AFP, des combats qui ont éclaté pendant l'offensive des forces pro-Kadhafi contre les insurgés.

11H11 - Blindés détruits - Paris indique que les opérations aériennes des forces françaises se poursuivent au-dessus du territoire libyen. Plusieurs blindés des forces pro-Kadhafi ont déjà été détruits par des avions de chasse Rafale et Mirage 2000.

11H05 - "Longue guerre" - "Nous sommes les vainqueurs, vous êtes les vaincus": dans un message sonore diffusé sur la télévision officielle Kadhafi prédit une "longue guerre", affirmant que "tout le peuple libyen porte des armes" et qu'il va "vaincre".

EN DIRECT - La coalition internationale a bombardé par air et mer la Libye, dont la capitale Tripoli. En représailles, Mouammar Kadhafi a menacé de transformer la Méditerranée en "champ de bataille".

Source El Watan AFP

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 08:29

La main de l’étranger

contestation dans le monde arabe

Des insurgés se révoltent contre le guide libyen, qui riposte en consacrant sa fonction, envoyer des missiles guidés et tirer sur les foules à l’arme lourde. L’air impassible, il creuse des tombes tout en continuant à parader sous différentes tenues vestimentaires pour les télévisions du monde, organisant le premier défilé de haute couture en pleine guerre. Puis, la Ligue arabe, l’Union africaine et l’ONU ripostent à la riposte et bombardent El Gueddafi. Le reste hésite, ne sachant s’il faut soutenir un peuple en danger de mort ou condamner cette intervention étrangère. Mais comment en est-on arrivés là ? La révolution égyptienne, les soulèvements dans le monde arabe et l’effet domino. Avant, il y eut la Révolution du jasmin, en Tunisie, la première, et celle qui a surpris tout le monde, y compris les vendeurs de jasmin. Et avant ? Avant, il y eut un certain Bouazizi, jeune chômeur sacrificiel qui s’est immolé et a enflammé la Tunisie. Oui, mais avant ? Avant, il y eut une policière, dont le nom a été zappé par l’histoire, qui a giflé le jeune Bouazizi. Brimé, humilié, il s’est allumé le feu tout de suite après.

En réalité, tout a commencé de cette gifle, et si la Libye est aujourd’hui bombardée par le monde entier, c’est parce qu’il y eut cette main trop légère. On ne sait pas si cette introuvable policière a conscience aujourd’hui de tout ce qu’elle a déclenché et si elle se donne des claques sur le visage chaque matin en regardant les informations internationales. Mais elle, au moins, ne croit pas à la thèse d’un gros complot américain, de la CIA et de Chuck Norris. Elle doit savoir que si cette main n’était pas partie si vite, tout ne se serait pas emballé si rapidement. La main de l’étranger, dans ce cas, est bien réelle, puisqu’elle n’est pas libyenne. C’est elle qui a donné la gifle qui a initié le big-bang. Elle doit aujourd’hui s’en mordre les doigts. Pas la main, la policière.

Source El Watan Chawki Amari

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 08:24

Japon: la centrale de Fukushima ne sera plus utilisée, 20.000 morts et disparus

Images satellite de la centrale nucleaire de Fukushima, au

 

La centrale nucléaire japonaise de Fukushima 1 ne sera plus utilisée après l'enchaînement d'accidents survenus dans ses réacteurs à la suite du séisme et du tsunami du 11 mars, a déclaré dimanche le porte-parole du gouvernement.

"En considérant avec objectivité la situation de la centrale, je pense qu'il semble évident que la centrale de Fukushima Daiichi (numéro 1) n'est pas en état de fonctionner de nouveau", a déclaré Yukio Edano lors d'une conférence de presse.

Située sur la côte à environ 250 km au nord-est de Tokyo, Fukushima 1 est une centrale âgée puisqu'elle a été construite dans les années 1970. Elle est équipée de six réacteurs à eau bouillante (BWR), qui ont été fortement endommagés par le séisme de magnitude 9, le plus puissant jamais enregistré au Japon, suivi d'un tsunami très puissant.

De nouvelles difficultés ont surgi dimanche dans les efforts pour refroidir les réacteurs de la centrale de Fukushima et les Japonais, de plus en plus inquiets devant la contamination de l'environnement, redoutent l'arrivée de pluies radioactives.

Deux survivants ont été retrouvés au Japon dans la ville dévastée d'Ishinomaki, neuf jours après le séisme et le tsunami qui ont ravagé le nord-est du pays, a annoncé dimanche la police.

Le bilan du séisme et du tsunami qui ont dévasté le nord-est du Japon le 11 mars, a dépassé dimanche les 20.000 morts et disparus, dont 8.133 décès confirmés par la police. "Nous aurons besoin d'endroits pour garder plus de 15.000 corps", a déclaré le chef de la police de la préfecture de Miyagi, l'une des plus touchées par la catastrophe.

A la centrale de Fukushima, les autorités faisaient face à un dilemme: pour rétablir l'électricité et remettre en route les systèmes de refroidissement, il faut interrompre l'arrosage des réacteurs 3 et 4, qui posent le plus de problèmes, au risque de voir leur température augmenter.

"La pression à l'intérieur de l'enceinte de confinement du réacteur 3 augmente", a déclaré en milieu de journée un responsable de l'agence de sûreté nucléaire, ajoutant que l'opérateur devrait probablement ouvrir des valves pour relâcher la pression. "Cela signifie que des substances radioactives vont s'échapper à l'extérieur". Devant ces obstacles, l'opérateur Tokyo Electric Power (Tepco) a averti qu'il ne serait peut-être pas en mesure de rétablir l'alimentation électrique de la centrale dimanche, après avoir déjà échoué samedi.

L'agence de sûreté nucléaire gardait de son côté espoir d'y parvenir en fin de journée.

"L'électricité n'a pas encore été rétablie car il faut faire plusieurs vérifications, des zones baignant dans l'eau de mer", sans provoquer de court-circuit, avait expliqué samedi un porte-parole de l'opérateur Tokyo Electric Power (Tepco), Fumiaki Hayakawa.

Le rétablissement de l'électricité est essentiel pour relancer les pompes qui fournissent de l'eau au système de refroidissement des réacteurs. Les autorités ont intensifié depuis samedi le refroidissement des réacteurs à l'aide de camions citernes équipés de canons à eau, qui ont déversé en 13 heures un peu plus de 2.000 tonnes d'eau de mer sur le réacteur 3.

Une opération similaire, contrôlée comme la première à distance afin d'éviter l'exposition de personnes aux niveaux élevés de radiations, a été réalisée sur le réacteur 4 dimanche matin.

Sept secouristes de Fukushima ont été exposés à des niveaux de radiations supérieurs à 100 millisieverts, le seuil à partir duquel augmente le risque de développer un cancer plus tard. Ils continuent toutefois de travailler à la centrale, a précisé Tepco, la limite annuelle admissible ayant été relevée de 50 à 250 millisieverts après l'accident.

A l'extérieur de la zone d'exclusion de 20 km autour de la centrale, des taux de radioactivité anormaux ont été relevés dans du lait et des épinards, tandis que de la région de Tokyo et dans la préfecture d'Ibaraki, plus au nord, des traces d'éléments radioactifs ont été décelés dans l'eau du robinet.

Les autorités ont multiplié les déclarations rassurantes alors que les Japonais accordent une attention extrême à la qualité de leur alimentation et à l'hygiène en général. Pour l'eau, les doses d'iode radioactif (iode 131) et de césium 137 retrouvées sont nettement inférieures au seuil légal, a souligné le ministère des Sciences, tandis que le gouvernement a demandé à la population de garder son calme.

Dimanche, avec l'arrivée d'un temps pluvieux sur la partie nord du pays, de nombreux Japonais craignaient des retombées radioactives.

"Un certain nombre de gens" à Tokyo et dans le nord du Japon ont appelé les autorités pour demander si les précipitations prévues en fin de journée sur la région de Tokyo, notamment, pouvaient être contaminées. "Les niveaux actuels ne présentent au risque pour la santé", a affirmé le chef de cabinet adjoint du Premier ministre, Tetsuro Fukuyama, à la chaîne de télévision publique NHK.

Les autorités nippones affirment pour l'heure que les niveaux de radiation relevés ne sont pas dangereux au-delà d'une zone de 30 km autour de la centrale. Dans le nord-est, la situation humanitaire demeure précaire pour les quelque 400.000 sinistrés du séisme et du tsunami, confrontés aux risques sanitaires ainsi qu'aux pénuries d'eau courante et d'électricité dans certains centres d'hébergement.

"Le gouvernement nous a jusqu'ici demandé de construire au moins 30.000 maisons préfabriquées", a indiqué un porte-parole de l'entreprise Daiwa House, Takafumi Nakao. Il est "difficile d'accélérer la construction, car les zones affectées sont assez vastes".

Selon l'ONG Save the Children, quelque 100.000 enfants ont été déplacés par ce qui est désormais la pire catastrophe naturelle ayant frappé l'archipel depuis le séisme de la région de Tokyo en 1923. "Nous avons trouvé des enfants dans des conditions désespérées, blottis autour de lampes à pétrole ou enveloppés dans des couvertures", a raconté le porte-parole de Save the Chidren, Ian Woolverton, qui a visité plusieurs abris.

"Ils m'ont parlé de leurs angoisses, en particulier leur peur des radiations", a-t-il ajouté, précisant que plusieurs d'entre eux avaient évoqué les bombardements de Hiroshima et Nagasaki, dont ils ont appris l'histoire à l'école.

Source 20minutes.fr AFP

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 08:18

Les événements de ce dimanche en temps réel, au deuxième jour des frappes aériennes...

char-detruit.jpg

Ce live est désormais terminé, merci de l'avoir suivi sur 20minutes.fr. Retrouvez la synthèse des événements de ce dimanche en cliquant ici.

0h34: La Grande-Bretagne poursuit ses tirs de missiles sur la Libye

Un sous-marin britannique en Méditerranée a tiré des missiles Tomahawk dans le cadre d'une deuxième vague d'attaques contre les défenses antiaériennes libyennes, a déclaré le ministère britannique de la Défense. «Pour la deuxième fois, le Royaume-Uni a lancé des missiles guidés d'attaque terrestre Tomahawk d'un sous-marin de classe Trafalgar en Méditerranée dans le cadre d'un plan coordonné de la coalition pour faire appliquer la résolution», a déclaré le général John Lorimer. «Nos partenaires internationaux et nous poursuivons nos opérations en soutien à la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies», a-t-il ajouté.

0h01: L'Egypte préfère ne pas prendre part aux opérations militaires en Libye

L'Egypte a décidé de ne pas prendre part aux opérations militaires en Libye pour des raisons touchant à sa sécurité intérieure et au fait que de très nombreux Egyptiens vivent dans ce pays voisin, a déclaré le chef de la diplomatie égyptienne, Nabil Elarabi. L'Egypte a, pour des raisons humanitaires, soutenu la résolution de la Ligue arabe demandant au Conseil de sécurité des Nations unies d'imposer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, a-t-il expliqué. «L'Egypte n'a absolument pas annoncé qu'elle participerait à l'alliance militaire internationale contre elle (la Libye), cela pour des raisons liées à notre sécurité intérieure et au grand nombre d'Egyptiens présents en Libye», a dit Elarabi, cité par l'agence de presse égyptienne Mena.

0h: Barack Obama s'est entretenu de la Libye avec le roi Abdallah de Jordanie et ils sont convenus de la nécessité de voir une large coalition intervenir dans ce pays pour faire respecter la résolution 1973 de l'Onu, a déclaré un proche collaborateur du président américain

23h42: Les Etats-Unis ne reconnaissent pas le cessez-le-feu annoncé par l'armée libyenne et vont continuer à faire appliquer la résolution de l'ONU

«Notre position, à ce stade, c'est que cela n'est pas vrai, ou alors que la trêve a été aussitôt violée», a déclaré Tom Donilon, conseiller à la Sécurité nationale de la Maison blanche. Donilon a ajouté que la première journée d'intervention en Libye avait été «très bonne» pour les Etats-Unis et leurs alliés.

23h08: Le commandement de l'opération militaire en Libye pourrait être franco-britannique

L'avenir du commandement de l'operation internationale en libye n'est pas encore défini, mais il pourrait être confié aux Britanniques et aux Français, a déclaré le chef du Pentagone, Robert Gates. «Je pense qu'il y a plusieurs possiblités. L'une serait un commandement britannique et français. Une autre consisterait à recourir aux structures de l'Otan», a dit le secrétaire américain à la Défense alors qu'il se rendait en visite en Russie. Il a estimé d'autre part qu'une partition de la Libye ne ferait qu'engendrer de l'instabilité.

22h04: Plus de 8.000 insurgés ont été tués depuis le début de la révolte en Libye

Plus de 8.000 Libyens qui luttaient dans le camp des insurgés ont été tués depuis le début de la révolte contre le régime de Mouammar Kadhafi, a déclaré à la chaîne de télévision Al-Jazira Abdel Hafiz Ghoga, un porte-parole de l'insurrection. Il a d'autre part critiqué le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, qui s'était démarqué dans la journée de la forme d'intervention adoptée par les Occidentaux en Libye. Le porte-parole des insurgés libyens a rétorqué en ces termes: «Ce dimanche, quand le secrétaire général s'est exprimé, j'ai été surpris». «Quel est le mécanisme qui empêche l'extermination du peuple en Libye, quel est ce mécanisme, monsieur le secrétaire général? Si la protection est civils n'est pas une obligation humanitaire, quel est le mécanisme que vous nous proposez?», a-t-il lancé.

22h02: Explosions et tirs dans les rues de Benghazi

Des explosions sporadiques et des tirs nourris ont été entendus dans les rues du centre de Benghazi, dans l'Est libyen, ce dimanche soir pendant une vingtaine de minutes, a rapporté un journaliste de Reuters présent dans ce grand bastion des insurgés. Ces tirs et explosions ont retenti aux alentours de 21h. Le gouvernement libyen avait assuré un peu plus tôt que ses forces observaient désormais un cessez-le-feu - à partir de 20h - dans leur lutte contre les insurgés. Des hommes en armes ont ouvert le feu dans les rues aux abords de l'hôtel Al Noura. Un groupe a érigé un barrage routier dans une rue. Des habitants ont dit craindre que des éléments pro-Kadhafi se trouvent toujours dans la ville, malgré la retraite des troupes libyennes à la suite de leur bombardement par des avions occidentaux.

21h35: De la fumée s'élève du côté du complexe présidentiel à Tripoli

De la fumée s'élevait ce dimanche soir du côté du complexe présidentiel à Tripoli, peu après une puissante explosion, ont rapporté des témoins.

21h25: Ban Ki-Moon espère que l'armée libyenne tiendra parole sur son cessez-le-feu

Le secrétaire général de l'ONU a indiqué qu'il espérait que l'armée libyenne «tiendra parole» au sujet du cessez-le-feu décrété ce dimanche soir, rapporte la BBC. Cet acte doit être «vérifié et testé».

21h22: Les frappes alliées ont été couronnées de succès, selon un responsable américain

Les frappes américaines, françaises et britanniques contre les forces terrestres libyennes au sud de Benghazi ont été couronnées de succès, a indiqué un responsable américain selon qui la surveillance aérienne libyenne a fortement diminué. Il a estimé qu'en dépit de l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne, les forces fidèles à Mouammar Kadhafi allaient sans doute chercher à faire voler des hélicoptères. Il a d'autre part douté de la sincérité du cessez-le-feu immédiat annoncé par l'armée libyenne. Pour l'heure, des avions français, américains et britanniques patrouillent dans le ciel libyen, et ils seront rejoints «chaque jour» par des avions d'autres pays, a-t-il dit.

21h13: Une puissante explosion a été entendue à Tripoli

20h52: Le Premier ministre turc espère qu'une opération militaire de long terme ne sera pas nécessaire

«Si seulement la Libye avait lancé un processus de changement, comme en Tunisie et en Egypte, elle n'aurait pas à payer ce prix», a déploré Recep Tayyip Erdogan à l'agence de presse turque Anatolia.

20h50: Le président vénézuélien, Hugo Chavez, a condamné la mort de civils lors des raids aériens en Libye, appelant les Etats-Unis et l'Europe à ne pas intervenir, rapporte Al-Jazira

20h44: Plus de 3.800 réfugiés ont traversé samedi la frontière libyenne à destination de l'Egypte, ont indiqué des responsables de l'ONU, cités par Al-Jazira

20h39: Le président de la Chambre des représentants demande des explications à Obama

Le président de la Chambre américaine des représentants, le républicain John Boehner, a demandé à Barack Obama d'expliquer quelle est exactement la mission des troupes américaines en Libye, et de dire comment son administration compte atteindre ses objectifs. «Le président est le commandant en chef. Mais l'administration a la responsabilité de définir, devant le peuple américain, le Congrès et nos troupes, quelle est la mission en Libye», a dit John Boehner.  «Avant tout nouvel engagement militaire, l'administration doit s'employer à mieux communiquer avec les Américains et le Congrès concernant notre mission en Libye et les moyens permettant de la mener à bien», a-t-il ajouté.

20h04: Le remorqueur italien et ses 11 membres d'équipages libérés par la Libye

Le remorqueur italien et ses 11 membres d'équipage retenus samedi à Tripoli ont été autorisés à reprendre la mer et font route vers le nord, a annoncé ce dimanche Augusta Offshore, la compagnie propriétaire du bateau. L'équipage est composé de huit Italiens, de deux Indiens et d'un Ukrainien. Ils étaient retenus depuis samedi à 17h par les autorités libyennes, laissant croire à une prise d'otages. Mais ils ont pu repartir dimanche à 13h, en dépit de la participation de l'Italie à l'opération occidentale en cours contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi.

19h59: Le QG de l'armée libyenne ordonne à toutes les unités d'observer un cessez-le-feu dès ce dimanche soir

Un porte-parole du gouvernement libyen a déclaré que ce cessez-le-feu était ordonné après la mort de civils ainsi que la destruction de bâtiments militaires et civils. Selon lui, la Libye fait actuellement face à une «agression armée barbare» et tous les Libyens sont invités à participer à une marche pacifique entre Tripoli et Benghazi.

19h30: Les batteries antiaériennes libyennes sont entrées en action à Tripoli

Les batteries antiaériennes libyennes sont entrées en action dimanche soir dans le centre de la capitale Tripoli. Des tirs de mitrailleuses ont également été entendus.

18h44: Près de 350 Burkinabés vivant en Libye sont retournés chez eux

Près de 350 ressortissants burkinabés qui vivaient en Libye sont arrivés dimanche à Ouagadougou en provenance de Djerba en Tunisie, où ils avaient été convoyés par l'Organisation internationale des migrations (OIM). Les 344 rapatriés ont été regroupés dans un site transitoire avant d'être acheminés vers leurs villages d'origine. De nombreux rapatriés se sont plaints des exactions qu'ils ont subies à Tripoli et Benghazi, où ils auraient été dépouillés de leurs biens. «Ils ont tout pris. Les dollars et les euros qu'on avait changés, les portables. Nous n'avons pu emporter que les habits, mais de nombreux bagages sont restés à l'aéroport de Djerba», expliquait l'un des rapatriés, Ayouba Gouem. Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale estime à environ 500 le nombre de Burkinabés vivant en Libye. Un autre convoi est attendu dans les prochains jours.

18h39: Les Etats-Unis s'attendent à mener de nouveaux raids en Libye

Les Etats-Unis s'attendent à mener de nouveaux raids en Libye, a déclaré un haut gradé américain. «Il s'agit d'une opération militaire en cours. Je m'attends totalement à d'autres raids», a dit cet officier sous le sceau de l'anonymat.

18h33: L'opération militaire française se nomme «Harmattan»

L'«Aube de l'Odyssée» est le nom que l'on retrouve un peu partout pour nommer l'opération militaire en cours en Libye, mais, d'après Al-Jazira, il s'agit du nom américain. En effet, pour la Grande-Bretagne, c'est «Opération Ellamy», le Canada, c'est «Opération Mobile». Pour la France, c'est «Opération Harmattan».

18h26: Les forces spéciales britanniques sur le terrain depuis des semaines

Les forces spéciales britanniques sont en Libye depuis des semaines, se préparant pour de prochaines opérations, a indiqué le magazine Focus, cité par Al-Jazira. Ces hommes sont chargés de repérer les cibles potentielles à atteindre par les forces.

18h19: Des insurgés avancent à l'ouest de Benghazi afin de percer le siège imposé par les troupes de Kadhafi à Ajadbiyah, selon Al-Jazira

18h11: Deux journalistes de l'AFP et un photographe ont disparu

L'agence dit être sans nouvelles depuis vendredi soir des journalistes Dave Clark et Roberto Schmidt ainsi du photographe de Getty Images Joe Raedle. Clark et Schmidt avaient déclaré vendredi soir par un courriel adressé à leurs supérieurs qu'ils comptaient se rendre samedi à une trentaine de kilomètres de Tobrouk, dans l'Est de la Libye, pour y rencontrer des opposants au numéro un libyen Mouammar Kadhafi et parler à des réfugiés fuyant les combats, indique l'AFP.

18h02: Le point sur les moyens français opérant en Libye

Le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'armée française, a détaillé les moyens engagés par la France dans l'opération militaire en Libye. Sur mer, il y a notamment un porte-avion (le Charles de Gaulle), deux frégates et un pétrolier ravitailleur. Le groupe aérien est composé notamment de huit Rafale, six Super-Etendard, deux Dauphin, deux Caracal et un Puma. C'est «un juste dimensionnement des moyens» selon le porte-parole qui a indiqué que ce dimanche, plus d'une quinzaine d'appareils avaient été utilisés, ne connaissant «aucune difficulté». La bilan de la nuit dernière est de quatre véhicules blindés appartenant aux forces pro-Kadhafi détruits.

17h55: L'opération militaire en Libye est «efficace» selon la France

«Notre dispositif continue de monter en puissance», a déclaré Laurent Teisseire, du ministère de la Défense. Le déploiement décidé par le Qatar (quatre avions déployés) «illustre la participation des pays arabes», a-t-il ajouté, estimant que l'opération actuellement en cours en Libye était «efficace». Le porte-parole a fait état de réactions à Benghazi selon lesquelles «la pression s'est relâchée». De plus, les missions aériennes effectuées ce dimanche n'ont relevé «aucune opposition» ni «menace contre les civils».

17h14: Les Etats-Unis répondent aux critiques de la Ligue arabe

L'opération militaire menée en Libye par les Etats-Unis et les forces alliées est justifiée par la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies adoptée jeudi. «La résolution approuvée par les Arabes et le CSNU (Conseil de sécurité des Nations unies) inclut 'toutes les mesures nécessaires" pour protéger les civils ce qui, nous l'avons bien dit, inclut une zone d'exclusion aérienne tout en allant au-delà», a déclaré le responsable lors d'une visite du président Barack Obama à Rio de Janeiro. Il répondait aux critiques formulées par le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, qui a affirmé que les raids allaient au-delà de l'objectif d'imposition d'une zone d'exclusion aérienne.

17h04: Etablir une zone d'exclusion aérienne est «très compliqué», selon l'armée américaine

En réponse aux critiques d'Amr Moussa, le secrétaire général de la Ligue arabe, le colonel Franklin Childress, porte-parole de l'armée américaine, a déclaré qu'éviter les dommages collatéraux était difficile. «Nous devons choisir nos cibles très précisément, c'est un processus très difficile, mais on doit faire très attention et agir judicieusement, au contraire du régime libyen», a-t-il indiqué. Selon lui, établir une zone d'exclusion aérienne est «très compliqué et il y a des précautions à prendre». Le but était de prévenir toute attaque contre des civils et les meurtres massifs que Mouammar Kadhafi semblait prêt à commettre, a ajouté Franklin Childress.

16h58: Les forces pro-Kadhafi sont entrées dans Misrata

Les forces fidèles au colonel Mouammar Kadhafi ont fait leur entrée dans le centre de Misrata, troisième ville de Libye, située à moins de 220 km à l'est de Tripoli, rapportent des habitants. L'entrée des blindés de l'armée régulière libyenne dans le centre de la plus grande ville tenue par les insurgés à l'ouest du golfe de Syrte est intervenue malgré des tirs effectués la nuit dernière par les forces occidentales contre les bases des forces kadhafistes au sud de la ville. «Des combats se déroulent entre les rebelles et les forces de Kadhafi. Leurs chars sont dans le centre de Misrata. Il y a tant de victimes que nous ne pouvons les compter», a déclaré un porte-parole des insurgés, Abdelbasset. Selon lui, le chef du régime libyen «recourt à la stratégie de la terre brûlée, incendiant et détruisant tout ce qui se trouve sur son chemin».

16h42: La base libyenne d'Al Watyah visée par les raids aériens de la nuit dernière

La base libyenne d'Al Watyah, à 170 km au sud-ouest de Tripoli, fait partie des cibles visées par les raids aériens lancés la nuit dernière par les Occidentaux, a déclaré un responsable militaire libyen. «Ils ont tenté d'attaquer les défenses anti-aériennes (de la base)», a dit ce responsable sous le sceau de l'anonymat. «Certaines ont été endommagées», a-t-il ajouté en précisant que la base n'avait pas subi d'autres dégâts.

16h35: Chypre regrette l'utilisation de son territoire comme base arrière britannique

Les autorités chypriotes ont déclaré s'opposer à ce que les bases britanniques de Chypre servent à faire respecter la zone d'exclusion aérienne imposée par l'Onu au-dessus de la Libye, mais ont reconnu ne pas être en mesure d'empêcher leur utilisation à cette fin. La Grande-Bretagne dispose de deux bases militaires souveraines à Chypre, en Méditerranée orientale. Un centre de commandement, destiné à coordonner les incursions d'avions britanniques dans le ciel libyen, a été mis sur pied à la base de la Royal Air Force (RAF) à Akrotiri, sur la côte sud de l'île.  Le Parti communiste, dont est issu le président chypriote Demetris Christofias, a fréquemment réclamé la fermeture des bases britanniques de l'île. Le QG britannique a indiqué qu'Akrotiri ne servait pas de base de départ pour des raids contre la Libye, et qu'elle n'accueillait pas d'avions d'autres pays de la coalition. Londres n'a pas le projet de déployer des avions Typhoon ou Tornado sur cette base, a dit le QG britannique, d'après lequel des avions de surveillance sont stationnés là-bas. A Londres, le secrétaire à la Défense Liam Fox a déclaré à la BBC que les Britanniques allaient déployer des Typhoon et des Tornado sur une base du sud de l'Italie, soit ce dimanche, soit lundi.

16h30: La Pologne prête à offrir une aide humanitaire en Libye

Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a indiqué à l'agence polonaise PAP que son pays était prêt à offrir une aide humanitaire en Libye, sans toutefois participer à l'opération militaire en cours.

16h19: Des avions de l'armée de l'air du Qatar prêts à participer à l'opération militaire

Des avions de l'armée de l'air du Qatar se sont déployés à proximité de la Libye afin de participer à l'opération militaire «Aube de l'Odyssée» lancée en Libye, a déclaré le chef d'état-major interarmes de l'armée américaine. «Certaines forces, notamment des avions du Qatar, se déploient au moment où nous parlons sur le théâtre des opérations. D'autres pays font de même, mais je leur laisse le soin d'annoncer sous quelle forme ils s'engagent», a dit l'amiral Mike Mullen dans une interview à la chaîne CBS.

16h06: 20 des 22 objectifs visés par les tirs de missiles alliés ont été atteints

Les tirs de missiles américains et britanniques effectués samedi contre les défenses antiaériennes de la Libye ont permis d'atteindre «à des degrés divers» 20 des 22 objectifs visés, a déclaré le lieutenant James Stockman, porte-parole du commandement Afrique de l'armée américaine. Plus de 110 missiles de croisière Tomahawk ont été tirés samedi à partir de sous-marins et de bâtiments de surface américains et britanniques en Méditerranée. Ce dimanche matin, trois bombardiers furtifs américains ont pris part à des frappes contre des objectifs des forces fidèles à Mouammar Kadhafi, a confirmé Stockman.

15h58: L'aviation italienne prête à se joindre aux opérations en Libye

L'aviation italienne est prête à se joindre aux opérations en Libye, a annoncé le ministre de la Défense, Ignazio La Russa. S'exprimant à la radio-télévision publique italienne RAI, La Russa a dit que huit chasseurs italiens avaient été mis à la disposition du commandement de la coalition et qu'ils seraient prêts à participer immédiatement aux opérations.

15h27: L'Italie prête à intervenir pour libérer des ressortissants italiens détenus à Tripoli

L'équipage d'un remorqueur italien, composé de huit Italiens, deux Indiens et un Ukrainien, serait détenu à Tripoli. Le ministre de la Défense italien a déclaré qu'il était prêt à intervenir pour obtenir leur libération, rapporte la BBC.

15h21: Paris en contact quotidien avec les insurgés libyens

Selon une source ministérielle, le Quai d’Orsay est en contact quotidien par téléphone avec des membres du CNT de Benghazi. « Il faut continuer à arrimer nos contacts», explique cette personne.  En marge du début de l’offensive, les priorités diplomatiques sont, selon cette même source, de continuer à persuader nos partenaires du bien-fondé de l’intervention mais aussi de gagner la bataille de l’opinion dans les pays arabes en répondant aux nombreuses questions des journalistes.

15h13: L'opération militaire en Libye pourrait déboucher sur une impasse, selon un amiral américain

L'amiral Mike Mullen, chef d'état-major interarmes de l'armée américaine, a déclaré à la chaîne de télévision CBS que l'issue de l'opération militaire en Libye était «très incertaine» et il a reconnu qu'elle pourrait déboucher sur une impasse.

15h: Les raids aériens en Libye diffèrent de la zone d'exclusion aérienne réclamée par la Ligue arabe

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a déclaré qui'il ne voulait pas des raids aériens en Libye qui ont frappé des civils alors que la Ligue a demandé une zone d'exclusion aérienne, rapporte l'agence égyptienne Mena. Il a ajouté qu'il souhaitait une réunion extraordinaire de la Ligue pour discuter de la situation dans le monde arabe et en particulier en Libye. «Ce qui se passe en Libye diffère de l'objectif d'imposition d'une zone d'exclusion aérienne, et ce que nous voulons est la protection des civils et non le bombardement de davantage de civils», a dit Amr Moussa.

14h45: Le fils de Mouammar Kadhafi compare l'opération alliée en Libye à celle d'Irak

Interviewé par la journaliste de la chaîne américaine ABC, Christiane Amanpour, Saif Al-Islam Kadhafi s'est dit «surpris» par les raids aériens sur la Libye et a prévenu: «Croyez-moi qu'un jour, vous vous rendrez compte que vous supportiez les mauvaises personnes et que vous avez fait une grosse erreur en les soutenant. C'est comme en Irak. C'est une autre histoire».

14h31: Kadhafi pourrait placer ses forces dans des zones urbaines pour rendre les bombardements alliés plus difficiles

Interrogé par la BBC, un ancien général de l'armée britannique, Michael Jackson, estime que Mouammar Kadhafi pourrait placer ses forces dans des zones urbaines, afin que les bombardements alliés ne puissent éviter les civils: «Il va être très difficile pour les opérations de la coalition d'éviter les critiques si elles provoquent des victimes civiles collatérales».

14h23: Les forces pro-Kadhafi entrent dans le centre de Misrata avec des chars, selon des habitants

«Deux personnes ont jusqu'ici été tuées ce dimanche par des tireurs isolés. Ils (les tireurs) se trouvent toujours sur les toits. Ils sont appuyés par quatre chars qui patrouillent en ville. Il devient très difficile pour les gens de sortir», a déclaré un habitant du nom de Sami. «Il y a aussi des bateaux bloquant le port et empêchant l'aide de parvenir à la ville», a-t-il ajouté. Abdelbasset, porte-parole des insurgés de Misrata, a déclaré: «Il y a des affrontements entre les insurgés et les forces de Kadhafi. Leurs chars sont dans le centre de Misrata (...) Il y a tant de victimes que nous ne pouvons les compter».

14h15: La Russie appelle ses alliés à cesser les frappes contre des cibles non militaires

La Russie a appelé la Grande-Bretagne, la France et les Etats-Unis à cesser les raids aériens contre ce qu'elle a qualifié de cibles non militaires en Libye, soulignant que les attaques ont fait des victimes civiles. «Nous appelons dès lors les pays impliqués à cesser le recours non sélectif à la force», a déclaré Alexander Loukachevitch, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

14h02: 64 morts au total dus aux bombardements?

Un responsable du ministère libyen de la Santé a déclaré dimanche que le bilan avancé par le gouvernement des raids aériens occidentaux déclenchés samedi en Libye était passé de 48 à 64 morts. «Des personnes ont succombé à leurs blessures, de sorte que le bilan s'est alourdi», a dit ce responsable sous le sceau de l'anonymat. Ce chiffre n'a pu être vérifié de source indépendante.

14h01: Le pouvoir distribue des armes à un million de Libyens

Le gouvernement libyen a entrepris de distribuer des armes à plus d'un million de personnes et cette opération sera bouclée dans les prochaines heures, rapporte dimanche l'agence Jana. L'agence, qui cite des sources au ministère libyen de la Défense, écrit que «l'opération devrait prendre fin dans les prochaines heures et armer plus d'un million d'hommes et de femmes».

13h58: Cinq chefs d'Etat de l'UA appellent à la fin des combats

Cinq chefs d'Etat chargés par l'Union africaine de trouver une solution à la crise libyenne ont exigé dimanche la fin des hostilités, après le début de l'opération militaire occidentale contre Mouammar Kadhafi. Les présidents sud-africain, malien, mauritanien, congolais et ougandais ont estimé, à l'issue d'une rencontre à Nouakchott, qu'une solution «africaine» devait être trouvée au conflit entre les forces kadhafistes et l'insurrection partie de l'Est libyen. Dans un communiqué commun, ils ont appelé les deux parties à mettre un terme aux combats immédiatement, sans toutefois mentionner l'intervention de la coalition.

13h25: Le porte-avions Charles-de-Gaulle en route pour la Libye

Le porte-avions français Charles-de-Gaulle a appareillé dimanche de Toulon pour participer aux opérations militaires en Libye contre les forces de Mouammar Kadhafi, a constaté un journaliste de Reuters. Il devrait atteindre lundi les côtes libyennes avec son groupe aéronaval -un sous-marin, une demi-douzaine de bateaux et une quinzaine d'avions de chasse.

13h19: Allocution de Mouammar Kadhafi

13h13: «Les pro-Kadhafi n'avancent plus»

C'est ce que vient de déclarer à la télévisions ABC, le plus haut gradé américain, l'amiral Michael Mullen, selon l'AFP. Les forces fidèles au dirigeant libyen «ont stoppé leur avance» sur Benghazi après les frappes aériennes de forces occidentales.

12h53: Le pape en appelle à la protection des civils

Le pape Benoît XVI lance «un appel pressant aux responsables politiques et militaires» afin qu'ils assurent «la sécurité des citoyens et garantissent l'accès aux secours humanitaires».

12h50: La Turquie appelle Kadhafi à quitter le pouvoir

Le Premier ministre turc, Tayyip Erdogan, a appelé dimanche Mouammar Kadhafi à quitter le pouvoir et a demandé un arrêt immédiat de la violence en Libye. Erdogan s'exprimait lors d'une visite en Arabie saoudite. Interrogé pour savoir s'il estimait que Kadhafi devait s'en aller, il a répondu: «Ce n'est même plus la question, il se contredit lui-même.»

12h17: Le Charles-de-Gaulle partira vers la Libye avec 1.900 à 2.000 personnes à bord

Selon une source militaire jointe par 20minutes.fr, 1.900 à 2.000 personnes embarqueront à 13h à Toulon à bord du porte-avions pour participer aux opérations aériennes contre les forces de Kadhafi. La traversée devrait durer 36 à 48 heures.

12h10: La zone d'exclusion aérienne effective, selon les Etats-Unis

Conséquences des bombardements américains, français et britanniques sur les positions pro-Kadhafi, la zone d'exclusion aérienne en Libye est désormais une réalité, a déclaré à NBC le chef d'état-major interarmées américain.

12h06: La Grande-Bretagne a frappé cete nuit des systèmes de défense anti-aérienne

C'est le porte-parole du ministère britannique de la Défense, le général John Lorimer, qui l'a annoncé à la presse dimanche. «Il s'agissait de systèmes intégrés de défense anti-aérienne en Libye. La majorité des cibles se trouvaient dans la région de Tripoli», a-t-il déclaré.

12h03: Les bombardements français vont continuer aujourd'hui

Les opérations aériennes françaises contre les forces de Mouammar Kadhafi en Libye se poursuivent dimanche, a-t-on a appris auprès de l'armée française. Ces opérations impliquent l'aviation française, selon une source militaire.

11h37: Plus de 90 tués à Benghazi dans des affrontements entre insurgés et pro-Kadhafi

C'est le bilan donné par les sources hospitalières et des journalistes de l'AFP, après les combats qui ont éclaté pendant l'offensive des forces pro-Kadhafi contre les insurgés.

11h31: Les Américains bombardent un aérodrome

Des bombardiers furtifs américains ont frappé un aérodrome contrôlé par les forces pro-Kadhafi, annoncent des médias outre-Atlantique.

10h49: Kadhafi prédit «une guerre longue»

La Libye se prépare à «une guerre longue», a déclaré Mouammar Kadhafi dans un message sonore diffusé sur la télévision officielle. «Nous sommes les victorieux, vous êtes les vaincus», a-t-il ajouté.

10h32: Les forces de Kadhafi harcèlent toujours Misrata

En dépit des frappes aériennes de la force internationale, les troupes loyales au colonel Kadhafi continuent d'assiéger  Misrata tenue par les rebelles libyens, a rapporté un habitant de la ville à Reuters dimanche. «Des tireurs embusqués sont toujours en position sur les toits de trois immeubles dans la rue principale de la ville. Ils sont prêts à faire feu sur tout ce qui bouge (...) Personne n'ose passer dans la rue», a indiqué cet habitant. Misrata est calme aujourd'hui, mais les bataillons de Kadhafi sont toujours dans les environs.»

10h16: Des rebelles se dirigent vers Ajdabiyah

Des rebelles circulant à bord de véhicules équipés de mitrailleuses se dirigeaient dimanche vers la ville d'Ajdabiah, dans l'est de la Libye, après les frappes occidentales, a constaté un journaliste de Reuters sur place. Avant ces bombardements aériens effectués notamment par la France depuis samedi, les forces de Mouammar Kadhafi avaient progressé jusqu'aux abords de Benghazi après avoir dépassé Ajdabiyah, théâtre d'intenses combats ces derniers jours.

10h10: Des dizaines de véhicules militaires détruits entre Benghazi et Ajdabiyah

Plusieurs dizaines de véhicules militaires calcinés jonchaient dimanche la route stratégique reliant Benghazi et Ajdabiah, dans l'est de la Libye, à la suite de frappes occidentales, a constaté un journaliste de Reuters sur place. Au moins cinq cadavres se trouvaient à proximité. Certains rebelles interrogés par l'agence imputaient ces destructions à l'action française, d'autres à des combats au sol entre insurgés et forces pro-Kadhafi.

4h21: La Chine regrette les frappes occidentales

La Chine regrette les frappes contre la Libye, craint une escalade et souhaite le rétablissement au plus tôt de la stabilité dans le pays, a déclaré dimanche le ministère chinois des Affaires étrangères. Lors du vote de la résolution 1973 au Conseil de sécurité, La Chine, comme la Russie, s'est abstenue sans opposer son veto. Exprimant ses regrets à propos des attaques militaires, Pékin a souhaité que le conflit ne s'aggrave pas davantage et ne conduise pas à de nouvelles pertes de vies civiles.

2h17: 48 morts et 150 blessés selon les autorités

Selon la télévision libyenne, les frapps occidentales auraient fait 48 morts et 150 blessés «dans des zones civiles». Un communiqué des forces armées libyennes lu à la télévision précise que Tripoli ainsi que les villes de Syrte, Benghazi, Misrata et Zouara ont été touchées.

La coalition internationale est passée à l'offensive samedi, les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni lançant des raids aériens et plus de 100 missiles Tomahawk sur des objectifs en Libye, suscitant de violentes menaces de riposte du leader Mouammar Kadhafi.

Source 20minutes.fr N. Be. et C.C. avec Reuters

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 08:09

Libye - Kadhafi menace les «croisés»

Kadhafi

 

Mouammar Kadhafi a-t-il déjà perdu la face ? La puissance militaire de la coalition occidentale aura été, bien au contraire, à la mesure de la détermination du «Caïd» enturbanné qui a promis, hier, aux «croisés», une «longue» et...«victorieuse» guerre.

Car, à l’heure où les états-majors des forces coalisées assurent du bon déroulement des opérations, mettant à nu la vulnérabilité de la défense militaire du régime, le leader libyen est monté, encore une fois, au créneau, pour promettre l’enfer à ses «agresseurs». «Nous sommes les victorieux, vous êtes les vaincus. Nous ne nous replierons pas du champ de bataille car nous défendrons notre terre et notre dignité», a-t-il juré dans un message sonore, le deuxième depuis le début des raids aériens. Samedi, alors que les Rafale français commençaient à larguer les premières bombes sur les milices du régime à l’entrée de Benghazi, le «Guide» libyen a prévenu ses «amis» d’hier ennemis depuis toujours de transformer la mer Méditerranée en «champ de bataille» en menaçant de s’attaquer à «tout objectif civil ou militaire» en Méditerranée. «Les intérêts des pays ayant participé à l’agression seront en danger», a-t-il mis en garde en annonçant, dans la foulée, qu’il allait aider à redoubler les flux des migrants africains vers l’Europe.

A ses yeux, les frappes aériennes et aux missiles étaient une «agression croisée injustifiée» mais contre laquelle «le peuple libyen courageux allait lutter». Comment ? A l’heure où ses troupes, à Misrata, à Tripoli, à Syrte, subissaient les attaques lourdes et massives de l’aviation franco-britannique, le «Roi des rois africains» décide d’armer «son» peuple en ouvrant les dépôts d’armes.

Ne démordant pas de chercher des soutiens étrangers, y compris chez ses voisins arabes, qui prennent pourtant part aux opérations militaires, Kadhafi a appelé les peuples arabes, africains et latino-américains à soutenir le peuple libyen, non sans demander, auparavant, une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l’ONU.

Source Horizons Amine Goutali

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 08:02

Sans commentaires

Abstentions 55,6 %

Resultats-Cantonales.jpg

 

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 07:57

Crise libyenne: Kadhafi et ses amazones

crepuscule El Gueddafi

 

Etrange attitude que celle du «Guide» de la révolution libyenne au soir de la première salve tirée par l'ennemi. Sans riposte digne du combattant qu'il se proclamait, il menace de mettre le feu à la Méditerranée.

Dès les premières frappes françaises, samedi à 17h 45, sur des colonnes de blindés libyens aux alentours de la ville de Benghazi, les deux porte-parole du gouvernement de Kadhafi (l'un en langue arabe, l'autre en anglais) répétaient que leurs forces armées avaient stoppé toute action militaire contre les insurgés dans l'heure qui a suivi le vote de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'Onu, se conformant ainsi à la volonté de la communauté internationale. Ils ont annoncé que la Libye est ouverte à l'accueil d'une Commission internationale d'enquête et de vérification des faits sur le terrain. Vrai ou faux, peu importe, trop tard. La guerre avait commencé et leurs déclarations ressemblaient, à s'y méprendre, à une reddition sans la moindre résistance face à «l'ennemi».

Ainsi Kadhafi a passé plus de quarante longues années à dépenser des milliers de milliards de dollars en armements en tous genres pour que, le moment de vérité venu, ils ne lui servent que pour un seul but : réprimer son propre peuple dans le sang. Quarante années à acheter des centaines d'avions de combat, des missiles sol-air, des milliers de chars, tanks et corvettes de combat ... pour équiper près de 100.000 combattants et pour qu'à la première attaque contre son pays, il agite le drapeau du vaincu. Quelle triste fin pour un «leader» qui se vantait d'avoir la première armée arabe et africaine ! Quelle honte d'avoir terrorisé avec son armada son propre pays et levé les bras à la première salve venue d'ailleurs ! Pathétique fin de règne d'un «Guide révolutionnaire arabe» abandonné, trahi par des frères de «l'énigmatique» Ligue des Etats arabes posant pour la gloire dans les salons de l'Elysée à Paris, aux côtés de ses ennemis occidentaux. Saddam Hussein lui, a riposté et tenté de résister quelques jours avant de battre en retraite dans une cache au milieu de villageois. Kadhafi s'est retiré, au premier soir de la guerre, dans son bunker, protégé par un bouclier humain de partisans civils. Et de là, il a appelé par radio interposée «au secours» le reste du monde auquel il a fait, depuis plus d'un mois, la sourde oreille lorsque celui-ci le suppliait d'entendre raison et de cesser d'assassiner son peuple. 1.000, 2.000, 6.000, 10.000... Libyens martyrisés dans un bain de sang par d'autres Libyens à ses ordres. Jusqu'aux premières heures du dimanche, Kadhafi, dérivant dans ses délires, menaçait encore de mettre à feu la Méditerranée et d'attaquer sans distinction des cibles civiles. Attaquer qui ? Les voisins tunisiens et égyptiens ? Il est encore temps pour le colonel Kadhafi d'éviter le pire en se conformant sans délai et sans réserve à toutes les exigences de la communauté internationale. La porte de la diplomatie se rouvrira au moment où les agressions cesseront», a garanti le président français dans sa déclaration qui a suivi le début des opérations contre la Libye.

Un sursis supplémentaire. Cela n'a pas suffi, parce que Kadhafi sait qu'il lui sera exigé de quitter définitivement le pouvoir et de rendre des comptes à son peuple pour les crimes commis et les vols des biens du peuple libyen au profit de sa famille. Acculé dans son bunker, ses discours se confondent entre appel à l'aide et menaces sur des cibles civiles. Tout en reniant la légitimité du Conseil de sécurité de l'Onu, il l'appelle pour une réunion d'urgence. Comme si le «bouclier humain» autour de sa résidence-bunker ne lui suffisait pas, des marins étrangers dans le port de Tripoli sont retenus en Otage, alors que des journalistes subissent le même sort. Et jusqu'à la menace de lâcher des vagues d'immigrés clandestins sur l'Europe, lui qui leur a réservé des camps de rétention financés par ceux qui le frappent aujourd'hui. Ridicule. Ce sont les signes désespérés du vaincu. Kadhafi ira-t-il jusqu'à s'abriter derrière ses derniers gardes du corps, ses «amazones» qu'il se plaisait à exhiber aux yeux du monde ? Pourtant, un seul geste suffira pour éviter à «son» pays la destruction, la ruine et les morts : se livrer. Insensé qu'il est, il ne croit pas encore à sa fin, jusqu'au jour où quelques soldats occidentaux viendront le chercher dans sa résidence-bunker. Ainsi finissent aujourd'hui les tyrans.

Source Le Quotidien d’Oran M'hammedi Bouzina Med

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 06:52

Frappes de l’ONU contre la Libye Pour empêcher le massacre des civils  le-rafale.jpg

 

La France, avec ses avions de chasse, ouvre les hostilités contre un véhicule des forces pro-El Gueddafi. Le secrétaire américain à la Défense retarde son voyage à Moscou, alors que la Russie exprime son regret à la suite de ces frappes.     

La France a engagé hier une vingtaine   d’avions de chasse au-dessus de la Libye, début d’une opération militaire   internationale plus large et ouvert le feu contre un véhicule des forces de   Mouammar El Gueddafi, selon l’AFP. Ces premières attaques interviennent quelques heures après la fin  d’un sommet international sur la Libye à Paris. Le président français, Nicolas Sarkozy, a averti, après avoir réuni des   dirigeants arabes, européens et nord-américains à Paris, que les troupes de   Mouammar El Gueddafi pouvaient être bombardées à tout moment. Alors que  de violents combats font rage dans le même temps dans le bastion anti-El Gueddafi de Benghazi. «En accord avec nos partenaires, nos forces aériennes s’opposeront à toute   agression des avions du colonel El Gueddafi contre la population de Benghazi.

D’ores et déjà, nos avions  empêchent les attaques aériennes sur la ville», a   assuré Nicolas Sarkozy, à l’issue du sommet. «D’autres avions, français, sont prêts à intervenir contre des blindés qui menaceraient des civils désarmés», a-t-il ajouté. Selon des sources militaires, ce sont des avions de chasse Rafale qui ont survolé la Libye. Le premier tir a eu lieu à 16h45 GMT contre «un véhicule libyen   clairement identifié comme appartenant aux forces pro-El Gueddafi », selon l’état-major français. Le porte-avions Charles de Gaulle devait également appareiller aujourd’hui de   Toulon au sud, en direction de la Libye, a précisé hier l’état-major des armées. «Il est clair que la France assure le leadership de l’action militaire dans l’espace aérien libyen», a déclaré le Premier ministre belge, Yves Leterme. «Notre coalition est prête à agir», a affirmé de son côté le président américain, Barack   Obama, sans préciser le degré de participation des Etats-Unis.

La secrétaire   d’Etat américaine, Hillary Clinton, présente à Paris, a promis de fournir des «capacités  uniques», celles dont ne disposent pas leurs alliés. Selon des experts, il pourrait s’agir de missiles anti-radar. Dans un nouvel appel au colonel Mouammar El Gueddafi, Nicolas Sarkozy a déclaré   qu’il est «encore temps» pour le dictateur de Tripoli  d’«éviter le pire», à condition de respecter «sans délai et sans réserve» toutes les exigences de la communauté   internationale. Ce sommet intervenait 48 heures après le vote de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU.


Laquelle autorise le recours à la force pour protéger les   civils de l’offensive du régime contre les insurgés. «Le colonel El Gueddafi a méprisé cet avertissement. Au cours  des dernières heures, ses forces ont intensifié leurs offensives meurtrières», a relevé Nicolas Sarkozy, ce qu’a démenti le régime libyen. «Il est d’une importance vitale de passer à l’action de manière urgente», a   estimé le Premier ministre britannique, David Cameron, dont le pays est avec la   France aux avant-postes de la coalition. Le Qatar et plusieurs pays européens, comme la Belgique, les  Pays-Bas, le Danemark, la Norvège, et  l’Espagne, ainsi que le Canada, ont confirmé à Paris leur volonté de participer aux   opérations militaires, en fournissant des avions, ignorant les mises en garde du régime d’El Gueddafi.
Le chef du gouvernement espagnol, José Luis Zapatero, a indiqué que son pays enverrait 4 avions de chasse F18 et un ravitailleur pour faire respecter une zone d’exclusion aérienne en Libye. L’Italie offre «pour le moment» ses bases   militaires sans exclure une participation future plus importante, a déclaré Silvio Berlusconi.

Reste le rôle de l’OTAN, lequel reste jusque-là une inconnue. Il est possible que l’Organisation intervienne dans des opérations prévues par la résolution de l’ONU. Opérations qui nécessitent du temps et de gros moyens pour être mises en œuvre. Exemple de ces opérations, l’imposition d’une zone d’exclusion aérienne et le contrôle maritime de l’embargo sur les armes.
Le but du sommet est de montrer l’unité d’une bonne partie de la communauté internationale face à Mouammar El Gueddafi. Outre des chefs de   gouvernement européens, ont pris part à cette rencontre  les ministres des Affaires étrangères du Qatar, des Emirats arabes unis, du Maroc et de la Jordanie et  La Ligue arabe.  La Russie a réagi suite à ces premières attaques en exprimant son regret quant à l’intervention armée   «étrangère» en Libye.

«A Moscou, nous regrettons cette intervention armée, effectuée dans le cadre de la résolution 1973 de l’ONU, adoptée à la hâte», a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe, Alexandre Loukachevitch. Le diplomate russe appelle à un cessez-le-feu le plus   rapidement possible en Libye. «Nous restons convaincus que pour régler de manière stable le conflit   interne» en Libye, «il faut rapidement arrêter les effusions de sang et que   les Libyens entament le dialogue».  De son côté, le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a repoussé hier à la dernière minute un voyage qu’il devait effectuer en Russie, afin de pouvoir suivre la situation en Libye, a annoncé le Pentagone. «Il retarde son voyage d’au moins 24 heures afin de pouvoir suivre la situation en Libye depuis Washington», a déclaré le porte-parole du ministre, Geoff Morrell, à la base militaire aérienne d’Andrews, près de Washington.

El Gueddafi «a perdu toute légitimité», selon Ban Ki-moon :

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a estimé que le dirigeant libyen Mouammar El Gueddafi avait «perdu toute légitimité» et devait abandonner le pouvoir, dans une interview au quotidien espagnol El Mundo publié hier et repris par l’AFP. «El Gueddafi a perdu toute légitimité. Il ne peut rester au pouvoir en Libye.   Quoiqu’il arrive, il doit partir», a-t-il déclaré.

Source El Watan Amnay Idir

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0
20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 06:29

Conflit en Libye: La coalition internationale lance les bombardements, Kadhafi menace d'armer la population

Missile-de-croisiere-Tomahawk-tire-depuis-le-destroyer-amer.jpg

Des missiles Tomahawk et des raids aériens ont frappé les positions libyennes...

La coalition internationale est passée à l'offensive samedi, les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni lançant des raids aériens et plus de 100 missiles Tomahawk sur des objectifs en Libye, suscitant de violentes menaces de riposte du leader Mouammar Kadhafi. Après des semaines d'hésitations, un mandat de l'ONU et un appui arabe, une réunion extraordinaire à Paris des Occidentaux et de pays arabes a abouti à l'intervention militaire souhaitée par l'opposition libyenne pour stopper la répression de sa révolte lancée il y a plus d'un mois contre le régime Kadhafi.

>> Retouvez tous les événements de la journée de samedi par ici

Dans un enregistrement sonore diffusé par la télévision officielle quelques heures après le début des opérations, le numéro un libyen a menacé d'attaquer des objectifs «civils et militaires» en Méditerranée et affirmé que les «dépôts d'armes» étaient ouverts pour défendre le pays bordant cette mer.

Dénonçant une «agression croisée injustifiée», Kadhafi qui refuse de quitter le pouvoir malgré les appels de toutes parts à s'en aller, a affirmé que la Méditerranée était devenue «un vrai champ de bataille». Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont lancé une vague de plus de 110 missiles de croisière Tomahawk à partir de navires et sous-marins qui ont frappé à partir de 19h GMT plus de 20 objectifs, dont des systèmes de défense antiaérienne et des noeuds de communication stratégiques, tous sur la côte.

Les frappes se déroulant de nuit, il faudra «un peu de temps» pour évaluer l'impact des attaques, a précisé l'amiral américain William Gortney. L'intervention est coordonnée d'un QG américain en Allemagne, mais elle a été lancée par une frappe aérienne française contre un véhicule des forces pro-Kadhafi à 16h45 GMT, le premier tir après le feu vert jeudi de l'ONU au recours à la force pour protéger la population civile.

«Tous les avions sont rentrés», selon l'état-major français

Les autorités libyennes ont annoncé que des objectifs civils avaient été touchés, en particulier un hôpital, et évoqué de «nombreuses victimes civiles» mais il n'était pas possible de confirmer ces informations de source indépendante. Le chef du Parlement, Mohammed Zwei, a affirmé que les bombardements avaient fait de «nombreuses victimes» et de «graves dégâts matériels» à Tripoli et à Misrata, quelque 200 km plus à l'est. Les raids «ennemis» ont aussi touché des «objectifs civils» dans les villes côtières à Zouara, Syrte, la ville natale de Kadhafi, et Benghazi, bastion rebelle, selon un porte-parole militaire libyen.

La télévision libyenne a affirmé qu'un avion français avait été abattu à Tripoli, ce que l'état-major français a démenti. L'opération internationale a été en revanche saluée par des tirs de joie et des coups de klaxon à Al-Marj, à une centaine de kilomètres au nord-est de Benghazi, épicentre de l'insurrection à un millier de kilomètres à l'est de Tripoli.

«Nous ne pouvons pas rester les bras ballants»

Ces derniers jours, les rebelles reculaient face à l'avancée des forces gouvernementales qui avaient réussi à reprendre le contrôle de plusieurs villes dans l'Est, profitant des tergiversations de la communauté internationale en vue d'une intervention. «L'usage de la force n'était pas l'option qui avait notre préférence, a déclaré le président américain Barack Obama. Mais nous ne pouvons pas rester les bras ballants quand un tyran dit à son peuple qu'il ne fera pas de quartier.»

Néanmoins, Obama, longtemps réservé sur une nouvelle intervention militaire américaine dans le monde musulman après l'Irak et l'Afghanistan, a annoncé avoir autorisé «une action militaire limitée en Libye» réaffirmant que les Etats-Unis ne déploieraient pas de troupes au sol. La Russie, qui s'était abstenue lors du vote de la résolution à l'ONU, a regretté l'intervention armée. Le comité de l'Union africaine sur la Libye, attendu dimanche à Tripoli, a lui aussi rejeté «toute intervention militaire».

Benghazi resiste

La résolution de l'ONU exige l'arrêt complet des attaques contre des civils, impose une zone d'exclusion aérienne en Libye et permet des frappes pour contraindre les pro-Kadhafi à cesser la répression qui a fait des centaines de morts et poussé 300.000 personnes à fuir le pays depuis le 15 février. Alors que ces frappes semblaient imminentes, les forces de Kadhafi avaient attaqué Benghazi dès l'aube, et avaient abattu un avion militaire des rebelles. Avançant vers la ville avec des chars, elles avaient tiré à l'arme lourde contre des quartiers résidentiels, selon des témoins.

Craignant le pire, des milliers de personnes ont fui Benghazi par familles entières. Voitures, minibus, camions ont pris la direction du nord-est, et de longues files d'attente se sont formées devant les stations service et les boulangeries. Mais plus loin le long de la route, les passagers de ce début d'exode ont pu bénéficier de la solidarité des habitants, qui offraient de l'eau, de l'essence, de la nourriture, un hébergement. La Croix rouge internationale a mis en garde contre les risques encourus par les civils, et appelé toutes les parties à se conformer rigoureusement au droit international humanitaire.

Source 20minutes.fr

Le Pèlerin

Partager cet article
Repost0