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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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19 mars 2017 7 19 /03 /mars /2017 19:24

L'homme est-il responsable de la désertification du Sahara il y a 8.000 ans ?

Le désert du Sahara en Algérie, vu depuis un drone

Le désert du Sahara en Algérie, vu depuis un drone

Selon un archéologue, le grand désert africain serait un des premiers exemples de changement climatique d'origine humaine.

Il y a de cela 10.000 à 11.000 ans, il pleuvait sur le Sahara. Ce qui est aujourd'hui le plus grand désert chaud du monde accueillait une végétation riche, des lacs, une faune variée avec des éléphants, des girafes... Nos ancêtres ont habité ces savanes et forêts sahariennes, vivant de chasse et de cueillette.

Une "période sèche" de 1.000 ans

"C'était dix fois plus humide qu'aujourd'hui", explique Jessica Tierney, spécialiste en géosciences à l'université de l'Arizona, qui vient de publier une étude sur cette période verdoyante de la région saharienne dans la revue "Science Advances". En comparaison, aujourd'hui, la pluviométrie est de 35 à 100 millimètres par an...

En examinant des sédiments marins, l'équipe du professeur Tierney a pu retranscrire la pluviométrie de la région en remontant jusqu'à 25.000 ans en arrière. De quoi mettre en relief un lien entre les migrations d'Homo sapiens et l'humidité du lieu. En effet, certains scientifiques suggèrent que les populations humaines ont quitté le Sahara au fur et à mesure qu'il se désertifiait. Or, selon les résultats recueillis par cette équipe, les migrations se seraient produites il y a 8.000 ans... au milieu de la période dite du "Sahara vert".

L'explication ? Une période d'environ 1.000 ans, durant laquelle le Sahara serait devenu plus sec. Le millénaire de sécheresse (relative) aurait poussé les humains à émigrer. Une fois cette période terminée, les humains seraient revenus, mais dans d'autres circonstances.

"Ce qui est intéressant, c'est que les gens qui sont revenus après la période sèche étaient différents, la plupart étaient des éleveurs. La période sèche sépare deux cultures différentes. Nos enregistrements fournissent un contexte climatique pour ce changement dans l'occupation et le mode de vie de l'ouest du Sahara."

L'oscillation de la Terre, cause de la désertification ?

La fin définitive de cette période verdoyante, connue des spécialistes sous le nom de "subpluviale néolithique", se situerait aux environs de 3.000 ans avant notre ère. La cause de ce changement divise encore les scientifiques. Certains la font remonter à 7 millions d'années, avec la disparition progressive d'un grand océan qui aurait donné naissance à la Méditerranée, la mer Noire et la mer Caspienne, et aurait ensuite causé les variations climatiques de la région.

Pour d'autres, le changement viendrait de l'oscillation de l'orbite de la Terre. L'axe de notre planète n'est en effet pas fixe, il effectue un mouvement de rotation qui dure environ 26.000 ans, un phénomène connu sous le nom de précession des équinoxes. Mais ce mouvement n'est pas fluide. Sous l'influence d'autres facteurs, comme la présence de la Lune, il connaît aussi quelques oscillations.

La rotation de l'axe de la Terre, ou précession des équinoxes. (NASA)

La rotation de l'axe de la Terre, ou précession des équinoxes. (NASA)

Selon certaines études, lorsque le Sahara était couvert par la végétation, l'ensoleillement de l'hémisphère sud était plus important l'été, ce qui renforçait la mousson d'Afrique de l'ouest, et amenait des pluies abondantes sur le Sahara. Les changements dans l'orbite auraient affaibli la mousson, et asséché la région.

Et si c'était l'humanité ?

Une nouvelle théorie vient aujourd'hui offrir une explication différente à la désertification : la présence des humains. Le professeur David Wright, archéologue de l'université nationale de Séoul, vient de la publier dans la revue "Frontiers in Earth Science".

En comparant les données archéologiques sur l'apparition de l'élevage dans la région saharienne avec l'évolution sur la durée de certains types de végétation associés à une région désertique, l'archéologue a pu bâtir sa théorie.

Sud Algérien - L’Histoire du Sahara

Voici environ 8.000 ans, les premières communautés pastorales se seraient installées dans la région du Nil, et auraient commencé à se répandre vers l'ouest. Et cette progression serait synchrone avec l'augmentation de la végétation désertique.

Comment cela a-t-il pu se produire ? L'arrivée de tribus dont la ressource principale est l'élevage a eu des conséquences sur l'environnement. Ces civilisations ont aménagé l'espace, incendié des zones qu'ils souhaitaient dédier à leurs animaux, et plus globalement procédé à une déforestation. Le changement dans la végétation, et notamment la disparition de zones de forêts et de savanes, a pu changer la quantité de lumière solaire reflétée par le sol, qui a son tour aurait influencé la circulation atmosphérique. Les moussons, qui irriguaient le Sahara, auraient alors faibli, poussant la région sur le chemin de la désertification.

Ne niant pas l'influence de l'oscillation de l'orbite terrestre, le professeur Wright estime toutefois que l'action humaine a été un facteur déterminant dans l'évolution du climat saharien. Il cite de nombreux exemples de changements écologiques et climatiques dus aux humains dans le monde.

"En Asie de l'est, il y a des théories bien établies sur la manière dont les populations néolithiques ont changé le paysage de manière si profonde que les moussons ont cessé de pénétrer loin dans les terres", explique-t-il.

Pour lui, un scénario similaire s'appliquerait au Sahara. Dans un contexte fragilisé par les changements dans l'orbite de la planète, l'humanité aurait fait basculer la région dans la désertification, qui ne se serait peut-être pas produite sans son intervention.

L'anthropocène, cette époque de l'histoire de la Terre qui a débuté lorsque les activités humaines ont eu un impact global significatif sur la Terre, aurait donc débuté dans la préhistoire, et la période de la révolution industrielle, actuellement considérée comme le début de "l'âge des humains", ne serait qu'une sorte de "grande accélération" de l'influence de l'humanité sur le climat de la planète.

Source Le Nouvel Observateur Jean-Paul Fritz

Le Pèlerin

 

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 23:05

Ruée vers l’or dans le sud algérien

De l’or en Algérie

Dans le Sahara algérien, des chasseurs d'or clandestins venus du Mali, du Niger ou du Ghana affluent en grand nombre à la recherche du métal précieux dont le cours atteint aujourd'hui des sommets. A leurs risques et périls.
Tamanrasset, en plein désert, capitale du Hoggar, à 2000 kilomètres au Sud d’Alger. C’est la ville la plus cosmopolite du pays, rassemblant près d’une quarantaine de nationalités, essentiellement africaines, constituant 20% de la population locale. A l’un des postes de gendarmerie de la ville, des Nigériens, Maliens et Algériens sont menottés et une caméra de la télévision nationale les filme de dos. A leurs pieds, des détecteurs d’or mais pas de trace du précieux métal.
Eldorado clandestin
Depuis quelques mois, des groupes sont régulièrement arrêtés, extracteurs clandestins armés de matériel lourd. Il ne s’agit pas d’orpaillage dans les rivières car nous sommes bien dans un désert mais d’extraction pure et dure, et depuis quelques temps, ce ne sont plus des détecteurs saisis et des dizaines de grammes du métal précieux mais d’une véritable industrie, 4X4, marteaux piqueurs et groupes électrogènes. Dans le Hoggar ou le Tassili N’Ajjers voisin, deux anciens socles géologiques recelant de précieuses matières, c’est la ruée, le cours de l’or ayant atteint des sommets en ces temps de crise financière internationale. La tâche a l’air aussi simple que complexe, prospecter dans des territoires désertiques aussi grands que la France et l’Espagne réunis, poussé par les légendes et rumeurs de découvertes fabuleuses qui alimentent les conversations à Tamanrasset. On parle de kilos, de filons et de trésors, là où les officiels annoncent une teneur maximale de 18 grammes par tonne. Qui a raison ?
L’Afrique des matières premières
De Tamanrasset, le Mali n’est qu’à quelques kilomètres, ce même pays, troisième producteur d’or en Afrique derrière l’Afrique du Sud et le Ghana, ce qui représente pour lui 70% des ses exportations. Au Mali, la récolte artisanale de l’or est un très vieux métier et on y raconte encore l’histoire du roi Kankou Moussa qui en partant à la Mecque, avait emporté 8 tonnes d’or provenant de l’orpaillage traditionnel qu’il a distribuées sur son chemin, faisant baisser le cours au passage. Si le Mali possède actuellement 7 mines en exploitation et compte en ouvrir 6 autres au courant de l’année prochaine avec les Canadiens, Australiens, Sud-Africains et Chinois, la Mauritanie exploite aussi de l’or avec le Canadien Kinross à Inchiri dans la région d’Akjoujt.
Au Niger enfin, le site clandestin de Djado au Nord du pays, près de la frontière algérienne, attire quelques 10000 personnes venues de partout chercher fortune. C’est donc de par ce contexte géologique que l’Algérie, obnubilée par les hydrocarbures et en retard sur ses voisins par rapport à l’exploitation de matières précieuses, est devenue la nouvelle terre de l’Eldorado. C’est ainsi que les Maliens, Ghanéens et Nigériens, les plus expérimentés, s’associent aux Algériens pour extraire de l’or, même si la loi et les services de sécurité algériens sont beaucoup moins tolérants que leurs voisins. La technique est rudimentaire, casser des affleurements rocheux et broyer des tonnes de grès et de granites pour quelques grammes de bonheur. A 1000 dollars l’once (28 grammes environ), c’est la roue de la fortune. 
Les bijoux d’Alger
Centre-ville, la Bourse d’Alger. Molle, inerte et sans intérêt particulier, elle représente une vague institution déconnectée du système financier international. L’immeuble est vide mais dehors, l’activité y est inversement proportionnelle. « Cassé, cassé », interpelle un jeune homme assis sur le mur de la Bourse en voyant une élégante dame ornée de bijoux passer devant lui. Il ne s’agit pas de casser quelque chose ou quelqu’un mais de récupérer de l’or cassé, c’est-à-dire bijoux d’occasion, bouts de métal jaune ou restes précieux pour les revendre au poids.
Comme partout ailleurs dans le monde, le cours de l’or a considérablement grimpé, représentant ici pour chaque once l’équivalent du salaire d’un cadre supérieur (4000 dinars le gramme, soit environ 35 euros). C’est d’ailleurs à Alger que la Sonatrach, exploitant d’hydrocarbures, a investit pour récupérer les actions de l’ENOR (entreprise nationale de l’or) en 2006 et xploiter avec l’Australien Gold Mining (GMA) un gisement à l’extrême-sud algérien, au bord de la frontière malienne. L’opération s’est avérée un échec, les deux mines de Tirek et Amesmessa, annoncées prometteuses par les officiels à 4 tonnes d’or par an ne produisent aujourd’hui plus un seul gramme, parasitées par de sombres affaires de malversations, ce que ne cesse de dénoncer l’ancien directeur de l’or pour Tamanrasset, Adila Kaoues, aujourd’hui à la retraite. L’intervention des Qataris et de l’ex-ministre de l’énergie Chakib Khelil (poursuivi par la justice), « la fuite des Australiens partis sans lâcher un dollar mais avec un bilan catastrophique a causé près d’1 milliard de dollars de pertes pour l’Algérie.» Adila Kaoues avait averti tout le monde en son temps de cette arnaque, y compris le ministre de l’énergie de l’époque, Chakib Khelil, qui lui aurait dit : « Tu as un salaire mensuel de 160.000 dinars [1000 euros], que veux-tu de plus ? De quoi tu te mêles ? »
Privés de désert
C’est tout le paradoxe, pendant qu’une mine d’or officielle dépose son bilan, les officieux activent partout. Dans les confins du Sahara, les Algériens, aidés par leurs voisins du Sud qui connaissent mieux ce métal précieux, s’emploient à déterrer l’or, faisant craindre aux services sécurité de Tamanrasset l’émergence d’une nouvelle mafia à l’image de celle des armes et de la drogue, pour du métal jaune non raffiné qui s’échange clandestinement à 20 000 euros le kilo. Au niveau règlementaire, seuls les Chinois s’en sortent, explorant un gisement à 100 kilomètres au Nord de Tamanrasset sur la faille de Sil Edrar, bien que personne n’ait de véritables détails sur cette opération.
En théorie, l’Algérie pourrait produire 4 tonnes d’or chaque année, ces mêmes 4 tonnes que le ministre des mines malien, Boubou Cissé, annonce comme extraites chaque année des rivières du Mali par orpaillage et qui échappent totalement à la fiscalité du pays. La loi minière algérienne est stricte, pas question, hors entreprise spécialisée, d’aller chercher et extraire de l’or tout seul. Il faut une concession, délivrée par le ministère, un permis d’exploration puis d’exploitation, avec la preuve d’une assise financière solide. Entretemps, le cours de l’or grimpe et grimpe sur fond de faillite financière mondiale, et de guerre planétaires probables pour s’emparer des stocks d’or. L’Algérie possède 174 tonnes d’or en lingots au niveau de sa banque centrale, soit 4,4% des réserves de la planète, à la 25ème place mondiale et à la 1ère au niveau africain, devançant l’Afrique du Sud et la Libye. Pour le reste, il faut creuser.
Source Mondafrique Chawki Amari

Le Pèlerin

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 05:49

Sud algérien - Festival international des arts de l’Ahaggar : Tin Hinan, entre mythe et réalité
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L’inauguration officielle de la première édition du Festival international des arts de l’Ahaggar (Tin Hinan-Abalessa) a eu lieu avant hier à Tamanrasset

Un événement marqué par la présence de Messaoud Djari, wali de Tamanrasset, Mourad Betrouni, représentant du ministère de la Culture, et Farid Ighil Ahriz, commissaire du festival. Durant la matinée d’hier, Ali Sayad, chercheur au Cnprh, est revenu largement et avec force détails sur « l’énigme » que constitue la reine des Touareg, Tin Hinan. Intitulée « Histoire et histoires », la conférence a été l’occasion de revisiter l’épopée de cette femme, vénérée des populations locales. « Il y a plusieurs entrées pour aborder Tin Hinan, son mausolée et l’inventaire du mobilier funéraire découvert dans le tombeau », estime-t-il, en rappelant qu’un nombre important d’interrogations continue d’alimenter la part du mythe et de la réalité entourant cette femme symbole.
Le chercheur du Cnprh a évoqué de prime abord le mythe fondateur de cette reine berbère colporté par ceux qui se réclament d’elle, à savoir les Touareg nobles de Kel Ghila. Par la suite, M. Sayad a abordé la légende romancée des guides touristiques qui inspirent depuis Platon de nombreux récits légendaires, dont l’œuvre de fiction de Pierre Benoit, L’Atlantide, où se mêlent, avec Antinéa, l’héroïne, l’exotisme à une intrigue mouvementée. Selon lui, il subsiste aussi l’illusion donnée par le « découvreur », l’Américain d’origine polonaise, Byron Kuhn, qui se faisait appeler comte de Prorork. Un peu plus loin, le conférencier a rappelé le travail important effectué par des archéologues étrangers sur les sites de fouilles archéologiques.
En dernier lieu, M. Sayad a évoqué les chroniques arabes rapportées par le penseur et philosophe Ibn Kaldoun, dans lesquelles les tribus et dynasties berbères attribuent à Tiski la maternité de Howar, ancêtre de Howara qui donnèrent leur nom au Hoggar. En conclusion, M. Sayad dira qu’une analyse des éléments de l’Histoire et d’histoires s’avère possible pour une meilleure connaissance de Tin Hinan, femme qui eut suffisamment d’influence et d’affluence pour que la mémoire targuie ait pu garder son souvenir. Le chercheur du Cnprh a rappelé que le squelette de Tin Hinan, qui se trouve au musée du Bardo, à Alger, a été barbouillé de « goudron » durant les années 1960 à la faculté de médecine d’Alger, d’où la difficulté de le soumettre à des tests ADN.
Interrogé sur l’abandon du tombeau de Tin Hinan, se trouvant dans la région de Abalessa, à 120 km du chef-lieu de la wilaya, Farid Ighil Ahriz, directeur général de l’Office national du parc de l’Ahaggar, s’est défendu de cet allégation, en estimant que le site bénéficie de la bienveillance des autorités locales. « Il y a eu différents aménagements et améliorations. Le site de Tin Hinan se porte bien et nos agents assurent leur travail convenablement », conclut-il. A noter que la conférence que devait animer Abdenbi Zendri, enseignant à l’université de Tamanrasset, sur « Le rôle de la femme dans la préservation du patrimoine culturel », n’a pas eu lieu en raison de l’absence du conférencier.

Source El Watan Hocine Lamriben
Le Pèlerin

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13 septembre 2015 7 13 /09 /septembre /2015 05:39

Dans le désert du Hoggar, sur les pas du Père de Foucauld

Le Père de Foucauld
L'abbé pierre à l'Assekrem
Votre Serviteur au Bordj à Tam

Ici, on calcule les distances en jours ou en semaines, pas en kilomètres.
Ces dromadaires, qui déambulent d'un air dédaigneux dans le pittoresque marché à bestiaux de Tamanrasset, ont mis trois semaines à venir du Niger ou du Mali. Accroupis, la tête recouverte d'un voile pour se protéger des rafales de poussière, propriétaires et acheteurs potentiels discutent à voix basse.
" Ils négocient. Cela peut prendre des jours et des jours. Nous, les Touaregs, ne sommes jamais pressés", dit l'un d'eux en souriant. L'atmosphère est à l'optimisme, le tourisme semble en effet repartir
Dans les campements touaregs comme sur les marchés de la ville, ce n’est pas l’enthousiasme mais la prudence. qui domine. L’on craint énormément l’événement qui fera fuir le touriste.. mais les affaires semblent reprendre . La béatification de Charles de Foucauld en 2005 , à Rome. A fait un bien énorme et a attiré les touristes ce dont se réjouissent les habitants de "Tam".
Il n'y a pas besoin d'être chrétien ni croyant pour s'intéresser au Père de Foucauld ainsi qu'à son sujet d'études préféré : les Touaregs. "On présente trop souvent Foucauld sous l'aspect uniquement religieux, en négligeant les autres facettes de sa personnalité. Beaucoup ignorent qu'il a été un formidable linguiste, le premier grand spécialiste de la langue et de la culture touarègues. Et aussi un écrivain de talent, auteur de plus de 6 000 lettres. Il a en outre été un excellent dessinateur", souligne Antoine Chatelard, membre de l'ordre des Petits Frères de Jésus, installé à Tamanrasset depuis 1954. D'après ce religieux, spécialiste du père de Foucauld, il faudra encore longtemps pour que s'efface l'étiquette d'"espion déguisé en moine" et de "suppôt du colonialisme" accolée à l'ancien officier de l'armée française, mais les choses évoluent tout doucement en Algérie.
Foucauld ? Le nom de cet aristocrate brillant, fêtard agnostique qui retrouve la foi en 1886, à l'âge de 28 ans, et mène dès lors une vie ascétique, ne dit rien aux jeunes Algériens. La génération du dessus, elle, n'ignore pas que le "marabout" français a passé à Tamanrasset les onze dernières années de sa vie. Et, pour beaucoup d'Algériens, la "frégate" (la maisonnette chapelle de Foucauld), le bordj et l'ermitage de l'Assekrem - les trois lieux où il a vécu entre 1905 et 1916 - font aujourd'hui partie du patrimoine national.
A l'entrée du bordj, on peut encore voir la trace de la balle qui a traversé la tête de Foucauld, le 1er décembre 1916, avant de se ficher dans le mur. Ce jour-là, des pillards touaregs envahissent le fortin où s'est installé le religieux quelques mois plus tôt. Foucauld est ligoté. Le benjamin de la bande est chargé de le surveiller tandis que ses compères fouillent la demeure. Entendant deux soldats français s'approcher, le jeune gardien est pris de panique et tire sur son prisonnier. Le "frère universel", comme Foucauld se surnomme, cède pour de bon à "l'appel du maître". Il avait 58 ans. Quelques 15 000 disciples, hommes et femmes, se réclament aujourd'hui de lui à travers le monde.
" J'aime bien Foucauld et je ne supporte pas qu'on dise du mal de lui ! Je n'ai qu'une crainte : que les deux Pères, Edouard (80 ans) et Alain (84 ans), qui ont pris sa relève à l'Assekrem, ne soient pas remplacés, le jour où ils partiront", déclare Mokhtar Zounga, en conduisant son 4 × 4 sur la piste rocailleuse qui monte à l'ermitage, dans un décor de western.
L’Assekrem ce piton rocheux situé à 2780 mètres d'altitude, balayé par le vent, le spectacle est inoubliable. Des aiguilles semblables à des orgues, d'énormes roches rectangulaires posées sur l'horizon comme des molaires, des pics somptueux, des cratères de volcan... On comprend que Foucauld ait choisi ce lieu sauvage et sublime pour y planter son ermitage, une simple bergerie.
Le Pèlerin
 
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11 août 2015 2 11 /08 /août /2015 23:09
Lundi 12 mars - Dernière journée à Tamanrasset et Décollage pour Alger 
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Visite au Bordj
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Philppe près de la Frégate
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à l'intérieur de la Chapelle dessus ainsi que les suvantes
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Propos de Charles de Foucauld
Nous avons visité le Marché Africain ainsi que le petit marché d’artisanat local, les petites échoppes vendant des tissus des plus colorés. (photo ci-dessous)
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Notre docteur viendra nous retrouver avec son ami pour aller manger dans un petit restaurant proposant des grillades…ces petits restos ont un nom bien précis, mais j’en ai oublié la dénomination.
En fait la majeure partie d’entre eux sont tenus par des immigrés du Niger ou du Mali…Qu’en est-il advenu ce jour là ? Il semblerait qu’il y ait eu un contrôle d’identité….et qu’aucun d’eux n’ait pu ouvrir ce jour…
En Algérie aussi on fait donc la chasse aux sans papiers.. Finalement nous nous rabattrons sur l’un d’eux originaire ….de la région algéroise….qui nous servit de quoi nous régaler…
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Après le repas nous sommes retournés au marché africain…nous avons traversé l’oued immensement large où de nombreux commerçants vendent des articles d’artisanat local…
Nous avons visité les nombreuses petites ruelles de Tamanrasset et avons pris de nombreuses photos
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Philippe dans l'une des ruelles de Tamanrasset
Il faisait assez chaud aussi nous sommes allés nous désaltérer dans un bar .
Nous nous sommes retrouvés ensuite à l’agence de Larshen ou nous en profitions pour prendre une dernière douche avant de partir et de sacrifier aux dernières formalités
Larshen nous recommanda de laisser là nos derniers cailloux souvenirs ( y compris le sable, si nous en avions.)
En effet l’Algérie a eu à faire à des touristes indélicats, pilleurs de pierres représentants des gravures ou des peintures rupestres…et depuis les Policiers y font la chasse
J’avais ramassé avec Rachid 2 cailloux chacun des plus ordinaires à l ‘Assekrem…Il me fallut vider complètement mon sac pour les retrouver et les laisse là…
Larshen avait organisé une soirée où tous les Touristes, les guides, Antoine et lui même étaient présents
Nous eûmes droit à un excellent couscous et à une soirée des plus agréables…
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La soirée d'au revoir de Larshen
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Parmi les touristes figuraient de nombreux Italiens qui prenaient le même avion que nous et qui filaient ensuite sur Milan
Là nous apprenions que notre avion aurait du retard…Enfin vers 23h00 nous étions à l’aéroport…Nous attendrons jusqu’à 2h15 du matin, pour prendre notre avion
En attendant et après effectués tous nos contrôles j’avisais quelques pierres autour d’une plante dans la salle d’attente.. j’en profitais pour prendre à nouveau 6 cailloux…( 2 chacun…)..
Finalement nous eûmes droit à la reconnaissance des bagages et une dernière fouille corporelle
Mon policier naturellement découvrit les cailloux que j’avais dans la poche.. Il appela aussitôt son chef qui s‘écria : «Ah M’sieur c’est formellement interdit» Je n’emporterai aucun souvenir de Tam, aussi futile soit il … mis à part ces quelques mots que je vous rapporte.
Philippe et Rachid s’endormirent dans la salle d’attente
Nous avons finalement décollé à plus de 2h30 et sommes arrivés aux alentours de 5h00
à l’aéroport d’Alger Maison Blanche
Dès notre descente d’avion, le premier à nous accueillir était Mourad. .On ne voyait que lui vêtu d’un gilet phosphorescent….qui ne lui permettait pas de passer inaperçu
C’est vrai qu’il travaillait à la Maintenance d’Air Algérie et il avait usé de sa faculté d’accès à la piste pour nous accueillir …cela nous faisait énormément plaisir.
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L'arrivée à Alger ( Maison Blanche)
Arrivés dans la salle d’embarquement mon trouvions M’Hamed et Isma.. la famille était presque au complet.. ils n’avaient guère dormi de la journée…Mais nous primes aussitôt la voiture et dès que nous sommes arrivés près de la côte, cela sentait un peu Tipasa et Cherchell
Il est bon de revenir à la maison tout de même…
 
Ainsi s’achevait notre premier voyage dans le Sud algérien.. Nous nous sommes promis de revenir dès l’an prochain dans la région de Djanet
 
Le Pèlerin
Nous avons rencontré un ami à lui qui nous conduira tout le long de notre visite à Tamanrasset.
Nous avons visité le Marché africain, très pittoresque ; Rachid n’oubliera pas de faire un saut à l’ONAT ( Office National du Tourisme) car il nous fallait préparer déjà l’année suivante et prendre des adresses
Nous sommes allés ensuite à la Frégate, et la petite chapelle de forme allongée, édifiée en 1905, par Charles de Foucauld . Antoine Chatelard vit à proximité
Il y a sur Tamanrasset, trois frères, trois sœurs, et trois laïques
Antoine Chatelard (dont je consacre d’ailleurs un blog…), nous fit visiter les lieux. Je pris de nombreuses photos des lieux en sa présence d’Antoine…
 
Il était 6h45 et J’avais bien dormi dans le bungalow du Docteur Boudaoud
Le jardin était extraordinaire et il m’aura fallu descendre jusqu’à Tamanrasset pour voir un jardin aussi varié et aussi agréable.Les lieux étaient fort calmes …

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La Montagne d’Adrienne semblait veiller sur nous
 
Phlippe et Rachid semblaient dormir dans le bungalow voisin et j’en profitais pour faire un tour dans le jardin tant il paraissait calme et reposant
7h 30 Philippe et Rachid se réveillèrent.. Je prenais une douche sommaire, imité en cela par Rachid et Philippe….La cuisine était équipée et nous avons pris un petit déjeuner léger.
9h00 Notre cher Docteur Boudaoud venait nous chercher pour nous conduire en ville.
Arrivés en son cabinet j’en profitais pour faire un transfert de fichiers photos. J’avais pris tant de photos..!!
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10 août 2015 1 10 /08 /août /2015 23:01
Dimanche 11 mars 2007- Lever du soleil à l’Assekrem
et retour à Tamanrasset – un jardin extraordinaire
 
Je me réveillais vers 5h00….En effet il me fallait me préparer et partir tôt pour pouvoir photographier mon lever de soleil….Il me fallait 20 minutes pour atteindre l’Ermitage au sommet de l’Assekrem….J’avais prévu quelques provisions, mais je ne les utiliserai guère.
Le lever du soleil à l’Ermitage était annoncé pour 6h50, aussi je décampais à 6h20…. J’arrivais à 6h40 ; Philippe me rejoindra 5 mn plus tard…Frère Edouard venait de se lever.
Nous échangions quelques mots …la température était de 0° C / + 1°C, alors que la nuit précédente avait enregistré une température de mois 5°C ( la température la plus basse de cet hiver).
Le ciel était légèrement capricieux et le soleil avait des difficultés à se monter. Il ne se montrera que vers 7h00 enveloppé d’une légère brume.
J’en pris toutefois de nombreuses photos et avec un peu d’imagination, nous pouvions deviner ce que nous aurions vu sans la brume
Peut être reviendrions nous une autre fois et bénéficier de conditions météorologiques plus clémentes.
 
 
 
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Un lever de soleil bien brumeux
 
 
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De la brune...et il n 'y faisait pas chaud

 

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L'Ermitage de Charles de Foucauld
 
 
Frère Edouard nous offrit un café au fait et quelques biscuits
Nous ne remercierons jamais assez Frère Edouard pour son accueil ses explications son hospitalité et sa gentillesse. Nous repartions une heure plus tard pour rejoindre le refuge en contrebas….Rachid dormait …Il récupérait d’une mauvaise nuit.
 
Ci dessous, photos avec le Frère Edouard 
 
 
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Le Refuge vu de l'Assekrem
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Le refuge au pied de l'Assekrem
Rachid au Refuge
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Mustapha et Salah au refuge
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Photos suivantes ..en redescendant de l'Assekrem
 
 
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Philippe à dos de dromadaire
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Arrêt au pied du Mont Ihagen
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Votre Serviteur au repos
 Nous avons pris notre petit déjeuner préparé par Mustapha vers 8h45….comme d’habitude…Nous avons pris nos dernières photos des lieux….Un dernier regard et nous voilà repartis vers Tamanrasset….
Il nous a fallu redescendre ces chemins caillouteux que nous avions pris en montant
La descente était pire que la montée que je vous ai décrite précédemment. Je prenais de nombreuses photos d ces lieux.
En descendant nous rencontrerons d’autres Targuis. Ce fût l’occasion pour Salah et Mustapha d’échanger leurs impressions avec eux.
Je prendrai de nombreuses photos des pitons rocheux des alentours car la région en présentait de nombreux très magnifiques.
Nous nous sommes arrêtés face à l’un d’eux ( le pic Iharene) pour y prendre notre déjeuner…ce fût notre dernier servi par Mustapha….Nous n’étions plus qu’à une trentaine de km de Tamanrasset…Nous n’avons pas oublié d’effectuer une petite sieste pour autant …
Le dernier segment fut effectué assez rapidement….Nous étions de retour à Tam vers 16h15.
 
Arrivés à Tamanrasset, nous avions rendez vous chez Larshen le responsable de notre agence pour les dernières formalités…Il était toujours aussi magnifique et très digne dans sa tenue de Targui.
Il faut dire qu’il s’était déjà rendu deux fois à La Mecque et restait un valeureux pratiquant de l’Islam …il arborait sur son PC une photo dans laquelle il sert la main de notre Pape actuel à l’occasion d’une rencontre au Vatican avec lui.
Après nous être douchés, Larshen nous conduisit chez notre chirurgien dentiste le Docteur Boudaoud .
Celui-ci nous conduisit « au jardin ».
 
Le Jardin un petit coin de Paradis
 
 
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Le jardin était un lieu magnifique où il recevait ses amis ….un mini jardin ’essai où il y plante toutes sortes d’arbres et de plantes les plus divers à deux pas de la Montagne d’Adrienne.
Tout d’abord il y avait un puit de plus de 20 mètres pour assurer l’alimentation en eau de ce jardin…. Une jeune gazelle en liberté (une seconde plus âgée…un mâle vivait dans un enclos).
 
Il y avait un appartement doté de tout le nécessaire pour recevoir des amis et y passer de très bons moments…
Vous énumérer tout ce qui est planté serait tâche difficile, tant il y en avait. Je vous en citerai quelques uns toutefois.
Un massif de canne à sucre, un jujubier, un manguier, des cotonniers,des palmiers dattiers, abricotiers, figuiers (traditionnels et de Barbarie), karmousiers,  citronniers, orangers, néfliers, cognassiers, grenadiers, pommiers, pêchers, poiriers, pruniers, des melons et des pastèques, du fenouil, des tomates, des légumes les plus divers sans oublier les fleurs (dont de nombreuses espèces de roses magnifiques ) et les arbres fleuris, dont des bougainvillées de toute beauté, des plants de verveine, et autres pour effectuer les tisanes les plis diverses…les plants de henné…et j’en oublie…
Un abris tonnelle construit en dur était aménagé…L’on pouvait s’y prélasser et y paresser…
Adrienne la fille aînée de notre Docteur, à peine âgée de treize ans nous fit un magnifique exposé sur les lieux …cette fille était hyper douée…a treize ans elle était en classe te troisième et elle était déjà la journaliste de son collège dont elle était la responsable du journal.
Elle s’affairait autour d’une branche de canne à sucre…En effet son professeur lui avait affirmé que l’on ne trouvait de la canne à sucre que dans les contrées équatoriales …et de citer nombre de pays….
Mais j’en ai dans mon jardin s’écria Adrienne…Le professeur incrédule mettra cette erreur sous le compte se son jeune âge…..eh oui elle en avait dans son jardin et elle s’apprêtait à le lui démontrer dès le lendemain.
Nous avons passé une soirée inoubliable en ces lieux…
Nous avions regagné nos bungalows…Rachid pourra dormir puisque je dormais seul dans un bungalow circulaire très bien emménagé.
L’épouse de notre Docteur qui avait un enfant d’à peine un mois, ainsi que son fils et des amis nous ont rejoints pour cette soirée…Notre bienfaiteur nous avait préparé un couscous et des grillades dont je garderai un souvenir inoubliable.
Parmi les amis, Smaïl d’Air Algérie et Saïd l’ami de toujours. Airbus est devenu un sujet curant…. 
 
Le soir nous avons effectué quelques partie de pétanque dont je garderai le meilleur souvenir…je ne sais plus qui a gagné ou perdu mais cela se passa fort bien et la soirée se passa admirablement bien.
A Minuit ce fut l’extinction des feux car notre dentiste travaillait le lendemain et Adrienne devait mener ses morceaux de canne à sucre au Collège…Je ne mis pas très longtemps pour m’endormir tant les lieux étaient calmes, tant le repas avait été copieux et tant l’accueil avait été convivial et chaleureux. 
 
 
A suivre…
 
Le Pèlerin
Demain – Dernière journée à Tamanrasset et Décollage pour Alger
 
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9 août 2015 7 09 /08 /août /2015 23:48
Samedi 10 mars 2007- Coucher du soleil à l’Assekrem
 Nous nous réveillions congelés…mais une bonne nouvelle au réveil car le ciel était dégagé malgré une petite brume légère.
Nous pouvions voir nettement le Mont Akarakra que l’on semblait pouvoir toucher avec la main tant il était près de nous.
 
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le Mont Akarakra
 
 
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Départ, direction l'Assekrem
 
 
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Une montée dans un désert caillouteux à l'aspect totalement désolé
 
Après notre petit déjeuner et le train train habituel, nous redémarrions à 9h15. Nous reprenions le Hoggar …le reg sec caillouteux par excellence….On dirait que toute la misère du monde s’y est abattue…On peut se demander ce qu’est venu faire en ce lieu le Père Charles de Foucauld. Nous rencontrions deux campements de Nomades, avant de nous arrêter à Afilal. Là il y avait de l’eau en abondance…Une rivière coulait et nous pûmes même voir quelques barbots dans les eaux claires et froides de l’oued….Nous en avons profité pour visiter les lieux et faire une toilette dont j’avais personnellement grand besoin.
Nous avons rencontré des touristes italiens et autres ; parmi eux se trouvaient trois sœurs qui effectuaient un pèlerinage en ces lieux imprégnés de spiritualité.
 
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Mustapha et Philippe à Afilal
 
Nous avons pu voir également un troupeau de plus de 150 chèvres…la gardienne tu troupeau, une dame âgée nous quémanda quelques bricoles à manger. Nous avons vidé nos sacs pour lui donner satisfaction…des barres de céréale….En effet nous n’étions désormais plus loin de la fin de notre périple et nous n’avions plus besoin de tels additifs …tant la cuisine touareg avait été amplement suffisante.
Nous nous sommes arrêtes quelques kilomètres plus loin, à 20 km de Tamanrasset. Nous y avons pris une petite collation.
Notre repas : une salade composée de verdure, salade, fenouil, tomates, fromage, clémentines et naturellement nos trois thés habituels.
Le Hoggar est très désertique et caillouteux ; le chemin qui nous mène à l’Assekrem est difficile d’accès; il longe un oued qui descend de l’Assekrem près de Tizouillac haut lieu de l’escalade.
Nous sommes près du plateau aiguille Taggaargist ??
 
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Rencontre avec d'autres Targuis
 
 
Philippe , Rachid et moi atteignions finalement le Refuge de l’ Ermitage de Charles de Foucauld
Après une courte halte nous grimpions jusqu’à l’Ermitage de l’Assekrem
- le site est si grandiose qu’un blog particulier lui sera dédié.
 
Nous y avons trouvé le Frère Edouard qui a décidé de vivre ici, si près du ciel et si loin de la civilisation (Oh certes il y a les Touristes…)
Frère Edouard est né en 1927 à Alger; il est arrivé à l’Assekrem en 1972…Il a vécu à Alger entre 1955 et 1972
52,5 ans en Algérie
Ordonné prêtre en 1951. il a vécu près de Saint Etienne France, entre 1952 et 1954.
 
Adresse :
 
Frère Edouard
BP 77
11000 Tamanrasset
Algérie
 
Frère Edouard a habité 4 à 5 ans cité Brossette à Hussein-Dey. Sa vie professionnelle. Il l’a passée en Algérie…Il a pris la nationalité Algérienne et reçoit donc une retraite du gouvernement Algérien.
 
Frère Edouard nous a présenté une copie de l’Encyclopédie des langues berbères et touareg (4 volumes) qu’avait confectionné le Père Charles de Foucauld….un travail immense …un hommage à
Civilisation Touareg (civilisation Amazir ?)
 
L’original se trouve à l’ INALCO (Institut National des langues orientales)
 
Frère Edouard évoquera les Poésies de Charles de Foucauld, les Poésie Touareg, les
Textes touareg en prose, Regards sur la culture Touareg, aux éditions
Salem Chaker (Edisud à Aix en Provence)
Frère Edouard nous évoquera les visites :
du Général de Gaulle et de l’une de ses phrases célèbres….. ??!!..
de l’Abbé Pierre
De sa formation Saint Cyrienne, il fût à l’origine de la localisation de la ville de Tamanrasset pour des raisons stratégiques….Les Français en effet étaient initialement installés à Tazrouk (à 160 km de Tamanrasset),  pour se fixer finalement sur les lieux actuels où a lieu une messe tous les matins.
Frère Edouard évoqua la fréquence des touristes :
D’octobre à mai :
50/ jour dont une majorité d’européens
De Juin – Septembre
2 à 3 par jour Surtout des Algériens
Ces chiffres n’atteignent pas ceux qui ont précédé l’époque de la décennie noire (bien que la région n’ai pas eu à souffrir du moindre trouble pendant cette période). 
Frère Edouard partage sa vie avec Frères Alain Edouard et Frère XXXX…..l’un parti à Tamanrasset
A pied et dos de dromadaire, l’autre parti apporter de l’aide à des amis situés à Tamanrasset.
Philippe prenait les photos des lieux…En effet, mon appareil de photo était en panne de batterie et heureusement, son appareil disposait encore d’un peu d’énergie…
Il prit donc les photos de ce fameux coucher de soleil dont Charles de Foucauld disait qu’avec les levers de Soleil, c’est à l’Assekrem que l’on trouvais les plus merveilleux au monde
 
 
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Le Coucher de soleil
Nous n’oublierons pas de ramasser deuxmorceaux de cailloux plats , des plus ordinaires, en guise de souvenir de ces lieux…
Comment vivent les Frères ? Comment sont ils ravitaillés ?
Une station météorologique (30 stations de ce type existent au monde) s’est installée tout près de l’Ermitage au sommet de l’Assekrem…De ce fait une navette apporte le matériel nécessaire au bon fonctionnement de la station et fournit également l’Ermitage deux fois par mois
La moindre goutte d’eau est récupéré. L’installation de 2 drains et la récupération des eaux des toits permettent d’approvisionner une citerne de 15 000 litres (lors d’un violent orage la citerne peut se remplir en 30 minutes)
Un tuyau de jonction en PVC noir légèrement enterré permet d’alimenter les locaux près vde l’Ermitage…Ainsi au plus froid de l’hiver, il sera toujours possible de prendre une douche de 40 ° entre 11h00 et 13h00 (au plus froid)
A 20h00 nous prenions notre dîner au refuge de l’Assekrem…
Le soir nous dormirons donc au refuge…au pied de l’Assekrem….je connaîtrais quelques problèmes pour recharger mon appareil de photos numérique… les lieux ne sont guère alimentés que par l’énergie solaire…mais j’y réussissais tout de même….J’étais prêt à conserver d’autres souvenirs de ce paysage merveilleux.
Nous nous couchions finalement dans une chambre du refuge …mais une fois de plus Rachid ne dormira guère…Je ronflais, parait-il de plus en plus…
A suivre…
Demain – Lever du soleil à l’Assekrem et retour à Tamanrasset
 Le Pèlerin
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8 août 2015 6 08 /08 /août /2015 23:09
Vendredi 9 mars 2007 – Le Hoggar - La nuit du 9 mars fût la plus froide de l’hiver
 Mustapha prépare le feu pour le petit déjeuner..nous nous sommes gelés cette nuit
Le matin le vent avait faibli, mais il était toujours présent
Le temps semblait frais mais en fait c’est le vent qui accentuait l’impression de froid
Après notre petit déjeuner comme d’habitude, nos préparatifs habituels et un peu de toilette …..avec les moyens du bord, nous sommes partis vers 9h45.
Il est vrai que nous avions une roue à plat….mais Salah avait une pompe à main qui lui permettra de regonfler notre pneu   Je trouvais le procédé si archaïque que j’en pris une photo.
Salah se promettais de changer la chambre à air à la prochaine étape. Pendant ce temps Mustapha était de corvée de bois en vue de notre prochain arrêt. Rachid paraissait un peu fatigué….Il anticipait déjà
«  S’il y a encore du vent ce soir, je dors <dans le 4X4 » s’écriait-il…
Nous voilà enfin partis…Nous contournerons la montagne par l’oued Fotes (toujours lui)
Puis après une demi heure de route nous avons pris un grand oued, l’ oued Indalag où nous trouverons de nombreux dromadaires puis l’oued Tafete
Nous trouvions là des camps de nomades et distribuions le thé, les gâteaux, les allumettes les bonbons que nous avions emporté à cet effet.
 
 
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Baraquements de Nomades
 
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Les Nomades jardinent un peu , blé quelques légumes
 
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Nous avons pu y voir des jardins où les Nomades Touaregs plantaient un peu de blé, quelques tomates et élevaient des chèvres qui de toute évidence manquaient de nourriture.
Il y avait un puits et nous avons fait le plein d’eau (photo)
 
 
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Provision d'eau chez les Nomades
 
 
Nous prendrons ensuite la direction de Tazrouk, le village le plus frais du Sud Algérien où il y a une fête réputée première semaine d’août. Notre chemin serpentera au milieu d’un paysage caillouteux….Direction Ahaggar 
Nous rencontrions un camion en panne ….une butée d’embrayage cassée….Salah s’arrêta car il y a une grande solidarité entre Touaregs ….Mais Salah ne pouvaient les aider et d’autre part le problème semblait en voie de résolution.
Nous étions sur l’ oued Ilafsaouene très large à cet endroit
Nous y trouverons une végétation un peu moins aride et quelques campements de Nomades Touaregs…Il est vrai qu’il faisait un peu frais….La montée s’accentua, lente et accidentée jusqu’au plateau de Tin AKaraba un plateau brumeux ….voir Internet ….
A Tifererin au milieu d’un paysage rocailleux et doté de rochers aux formes les plus diverses, je confectionnais un cairn dont je pris d’ailleurs quelques photos avec toute l’équipe.
 
 
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Quelques vues un peu brumeuses
 
 
Ci-dessous Votre Serviteur
 
 
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Mustapha et Philippe
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Philippe
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Arrêt pour le Pin nic de la mi journée 
 
 
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Nous arrivions enfin tout prés de la montagne Akaraka sur le plateau Akaraka qui mène à l’Assekrem…Nous nous arrêterons à Mazoulet
Il y faisait très froid
A 17h30 nous nous sommes installés….Dès le coucher du soleil, nous nous sommes gelés.
Il y avait beaucoup de brume et c’est à peine si l’on voyait le massif Akaraka pourtant tout prés.
J’étais frigorifié….et Rachid se demandait ce que le Père Foucauld était bien venu faire dans< un tel endroit….Nous apprendrons plus tard que le thermomètre était descendu à 0° C en ce lieu et moins cinq à l’Assekrem ce qui faisait la nuit la plus froide de l’hiver saharien… !!
Mustapha avait préparé un bon feu dont je décidais de m’approcher….Il nous prépara une soupe bien chaude qui nous fit le plus grand bien….Le repas soupe, lentilles, orange, dattes, me réconforta d’autant plus que le ciel se levait et qu’à nouveau nous avions notre ciel tout étoilé…
Rachid nous fit le coup des malades mentaux
Je doublais mes vêtements ajoutais un second pull et un second pantalon enfilais mon bonnet le cheich autour du cou et m’engonçais dans mon duvet adossé au 4X4
Cette nuit là, même Mustapha, habitué à dormir qu’avec une seule couverture en prit une seconde, car il ne faisait vraiment pas chaud…
Je m’endormis vers 21h45 ….Rachid qui avait trop froid pris possession du 4X4 dans lequel il y dormit…plutôt mal d’ailleurs tant le froid était présent même à l’intérieur du 4X4
A suivre…
Le Pèlerin
 Demain – Coucher du soleil à l’Assekrem
 
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7 août 2015 5 07 /08 /août /2015 23:58
Jeudi 8 mars 2007 - Du Tassili au Hoggar
 
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l ’oued Tin Tarabine
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Toujours sur l ’oued Tin Tarabine
 
Je me suis levé à 6h35.
Nos deux Targuis étaient à peine éveillés…Ils se hâtèrent de préparer le petit déjeuner.
Mes deux autres compères dormaient encore.
J’en profitais pour faire une petite ballade
Après avoir escaladé quelques rochers, j’avais une vue magnifique sur l’oued tout proche
J’en pris d’ailleurs quelques photos
Je retournais au campement car le petit déjeuner devait être prêt.
Philippe et Rachid se lèveront vers 7h10 et nous avons pris notre petit déjeuner vers 7h30
Toute la colonie fit un tour sur l’oued à nouveau…Nous primes encore quelques photos souvenir et primes la route à nouveau vers 8h50.
Nous sommes repartis par l’oued de verdure…Nous y trouverons des troupeaux de dromadaires et un troupeau de chèvres dont je pris quelques photos.
Nous avons continué par l ’oued Tin Tarabine qui s’élargissait au fur et à mesure que nous avancions ;
L’oued par ailleurs était de plus en plus sec. Il était encadré de massifs rocheux (style canyon en plus large)
Dernière gravure du Tassili…un Tapinoir ; j’en pris quelques photos. 
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Nous roulions le long de Dune Tegoulgourine à gauche Thiberlarlarine . En face Il y avait des dunes magnifiques et plus loin des montagnes encaissées formant ainsi un paysage extraordinaire.
Soudain devant nous, nous pûmes apercevoir un lac….mais ce n’était qu’un mirage…l’illusion était collective.
Nous pouvions admirer le Mont Mihat à droite du plateau…Notre 4X4 s’engagea sur la gauche du plateau où il y avait quelques arbres et où nous nous arrêterons pour déjeuner.
Nous étions dans l’ oued In Tahibinte
Après notre repas nous fîmes une petite sieste.
Il y eut un petit vent de sable et nous sommes repartis.
 Il nous fallait faire demi tour car nous nous étions avancés pour trouver un bon coin à l’abri du vent
Nous prenions à nouveau un plateau. Nous étions face à la montagne des Fotes….le vent était de plus en plus violent…Nous avons pris l’ oued Fotes …l’altitude était de 1100 m environ.
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La vallée était légèrement verdoyante et très agréable et nous avons à nouveau cherché un coin pour y passer la nuit…Il nous faudra une demie heure pour trouver quelque chose de convenable, car le vent se faisait de plus en plus violent (nous apprendrons au retour que les touristes qui se trouvaient alors dans le Tassili se lèveront avec 40 cm de sable sur leurs duvets et couvertures)
Nous avons laissé notre 4X4 pour marcher un peu et explorer les environs
Nous marcherons longuement à pied au milieu de la végétation.
Rachid et Salah d’un coté, Philippe Mustafa et moi de l’autre.
Nous avons trouvé des traces de gazelles….visiblement elles étaient nombreuses mais étaient bien cachées…les hommes la chassent malgré l’interdiction alors….
Nous avons vu des ânes qui se sont enfuis à notre approche..
Nous avons grimpé sur la colline voisine….la vallée en contre bas était magnifique et j’en pris de nombreuses photos
 
Ci dessous , une vallée asez verdoyante
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Tayouste Mustafa récupérait le Tayouste ce chewing gum sur les acacias.
Les épines d’acacia sont très solides….l’un d’elles me transperça la semelle et se planta dans le pied ….J’étais pourtant convenablement équipé. …
Impossible de les en sortir….Mustafa me les arrachera avec ses dents…. !!
De retour au campement, le vent ne nous avais pas quittés….Salah nous préparera une protection contre le 4X4, avec les couvertures, protection qui nous permettra de dîner sans encombres…..Quant à eux ils firent comme d’habitude ; ils semblaient aguerris contre le vent.
Ce Soir nous mangerons des spaghettis et notre soupe habituelle et toujours nos dattes de Ghardaïa.
Le soir nous étions dans nos duvets de bonne heure
Rachid nous fit encore le coup de la misère
La nuit, est ce le fait de mes ronflements est ce l’effet des deux ou encore le tout, Rachid ne s’endormira que vers 3h30 du matin….Il passa le temps à regarder le spectacle merveilleux des étoiles fixes ou filantes , nous conta -t-il dit il le lendemain.
De mon coté je dormirai assez bien pour ne me réveiller que vers 5h00 du matin
A suivre…
Demain – Le Hoggar - La nuit du 9 mars fût la plus froide de l’hiver
Le Pèlerin
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6 août 2015 4 06 /08 /août /2015 23:54
Mercredi 7 mars 2007 - Le Tassili du Hoggar (2) le site archéologique de Youf A Haket et l’oued magnifique Tin Tarabine
Photo du matin avant de partir
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J’étais réveillé à 4h00 ; j’en ai profité pour faire ¾ d’heure de gym….J’ai en effet besoin de me remuer et je fais un peu de gras….je me suis rendormi jusqu’à 6h15….mes amis Touaregs venaient de se lever…..Philippe et Rachid se lèveront vers 7h00.
Après notre petit déjeuner habituel et le rangement des affaires sur le 4X4 nous sommes partis à 8h30….la routine….
Nous visiterons le site de Tagara ; nous traverserons le plateau de Hagbeti un plateau de 70 km de long….Nous nous arrêterons sur une dune, car le Toyota s’était quelque peu ensablé et il nous faudra pousser. Puis nous prendrons la direction de l’oued Tine Tarabine / Isilinterkfin où nous rencontrerons des touristes français mais aussi allemands et hollandais….assez peu loquaces…Nous échangeâmes quelques mots avec deux femmes touristes….mais nous n’étions pas là pour faire la causette
Il y avait un peu de végétation ( des coucourges), des dromadaires que nous n’approchions qu’avec méfiance…les femelles sont parait il agressives….. !! Nous y verrons des gravures rupestres ( Kulkaken)
 
Voir les photos ci-dessous
 
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Puis nous nous dirigerons vers le plateau de Tercé où nous trouverons des rochers de toutes formes (champignons, phallus, tortues …)
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Votre serviteur quelque part en ces lieux
 
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Nous nous arrêterons pour un pic nic à Youf aghlan ;
Ci-dessous le pic-nic de mi-journée par Maitre Mustapha
Après notre repas nous sombrions dans les bras de Morphée pour une bonne sieste….
Je pris quelques photos
Nous n’avons repris notre chemin qu’à 16h00
Nous sommes arrivés sur le site archéologique de Youf A Haket dont on voit ci-dessous le panneau indicateur
 
(
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Le site était magnifique. Il y avait de nombreuses gravures dont beaucoup représentaient des éléphants
Il y a dû avoir un végétation intense à l’époque…et il y en avait encore quelques restes tant le site sous la forme d’un grand oued asséché était vert, avec de grands arbres témoignant d’une végétation passée luxuriante
Cela ressemblait au Kenya du moins aux flashes documentaires que l’on peut voir à la télé ou au cinéma.
Nous continuions sur le Tercé avec ses monuments étonnants dont je pris de nombreuses photos.
 
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Un monument du Tercé (mais comment tient-il ?
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Un éléphant
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Lever de lune naissant derrière les monuments
L’oued était vraiment magnifique…Il y avait de nombreux arbres…Nous nous y sommes arrêtés pour y passer la nuit.
Nous avons rencontre 5 4X4 de touristes conduits par un seul guide…Nous avons failli nous ensabler …du sable jusqu’à l’axe. Il nous faudra pousser à nouveau ….nous nous en sommes sortis
Nous nos sommes arrêtes un peu plus loin tout prés de roches représentants deux éléphants, tout près de l’oued magnifique Tin Tarabine 
Mustapha nous a confectionné une Taguéla (voir bison futé)….Il m’en donnera la recette (voir ci-dessous)
 
Recette de la Taguéla
 
Mettre 1kg de semoule dans une bassine
Ajouter de l’eau froide
Laisser gonfler un peu
Ajouter du sel
Pétrir pendant 8 à 10 mn de manière à ne pas former de grumeaux de l’extérieur vers le centre de la bassine
Ajouter toujours de l’eau au fur et à mesure de manière à former une pâte consistante prête à cuire
Mettre la boule au feu ; pour cela, débarrasser les cendres et laisser place à un lit de sable chaud
Y déposer la boule de pain et l’aplatir de manière à former une boule de 25 à 30 cm de diamètre environ et 5/6 cm d’épaisseur
Recouvrir de sable chaud que l’on avait mis préalablement de coté
Recouvrir le tout de braises incandescentes
Laisser cuire 30 mn environ
Une fois cuit l’on émiettera notre pain et le présentera dans nos assiettes
On y ajoutera notre sauce (objet d’une autre recette)
Je me suis régalé
Mais j’en ai abusé un peu trop et il me faudra user d’un peu de bicarbonate de soude pour me faciliter la digestion et passer une nuit malgré tout un peu agitée de ce coté là.
Le Targui qui menait 5 véhicules est venu dire bonjour à nos deux Targuis
Ils prendront le thé ensemble et échangeront de longs propos…visiblement, ils étaient heureux de se retrouver
Nous nous coucherons vers 22h00
Je voulais assister à mon lever de lune habituel….mais il y avait mes éléphants juste devant et lorsque je me suis endormi, la lune venait à peine d’apparaître vers 22h15 au dessus de nos deux pachydermes
Les autres dormaient déjà….il est vrai que je n’avais pas encore digéré mon excès de Taguéla…
 
A suivre…
 Demain – Du Tassili au Hoggar
 Le Pèlerin
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