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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 04:23

De l’avis de beaucoup de politologues, l’Algérie «n’a jamais connu une telle instabilité à ses frontières Sud».

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Coup d’Etat au Mali, insécurité au Niger, scission au Soudan… les poches de conflit se multiplient dans la région sur fond de menaces d’ingérence étrangère.

Mais au-delà des aspects sécuritaires et politiques, cette instabilité pose des interrogations sur les véritables enjeux économiques que représente la région et qui dessinent les stratégies adoptées par les puissances occidentales vis-à-vis d’elle.
Les richesses énergétiques et minières ne manquent pas dans la région, connue pourtant pour être l’une des plus pauvres au monde.
Pétrole, gaz, or, uranium, diamant, phosphate, bauxite, plutonium, manganèse, cobalt… sont autant de bonnes raisons qui font de la région «un espace de convoitises» qui «attise les appétits des grands groupes internationaux», a écrit le journal l’Humanité (10 janvier 2011).

Outre le français Areva, premier producteur mondial d’uranium, American Corporation, BHP, CNCP et d’autres sont présents au Sénégal, au Soudan, au Mali, au Niger…
La rivalité franco-américaine s’active autour d’une région instable, emprise avec toutes sortes de fléaux : trafic de drogue, traite d’êtres humains, immigration clandestine et le terrorisme qui, «malgré de réelles menaces, sert d’alibi pour légitimer le discours et la stratégie sécuritaires occidentaux», qui cherchent à «sécuriser leurs approvisionnements en matières énergétiques et minérales», selon le journal français.

Pour certains observateurs, la recherche d’une mainmise sur les richesses naturelles que recèle la région par les puissances mondiales est ce qui suscite leur intérêt et aussi leur inquiétude vis-à-vis de la région et de son instabilité.
Mahdi Taje expert du Sahel, chercheur à l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire de Paris, estime, dans un entretien accordé à la presse mauritanienne, que «la réalité géographique de cette zone permettrait à certains Etats, s’ils se positionnent économiquement et militairement de mieux contrôler les richesses des Etats du Maghreb et les richesses d’Afrique de l’Ouest». Leur objectif est de «se positionner au sein de ce couloir stratégique pour sécuriser leurs approvisionnements en matières sensibles, énergétiques et minérales, vers le golfe de Guinée pour les débouchées américains, vers le Sahara et la Méditerranée pour l’Europe enfin vers la Mer Rouge pour l’Asie».

Importance économique croissante

Il faut dire que l’importance économique de la région n’a cessé de s’étendre ces dernières années, suite «aux découvertes énergétiques au Tchad et en Mauritanie», souligne le politologue M’hand Berkouk (dans un entretien à El Watan). Selon lui, «c’est l’enjeu énergétique qui peut expliquer cet engouement de la France, de la Chine et des USA». Récemment encore, le pétrolier français Total annonçait avoir signé deux permis d’exploration avec les autorités mauritaniennes sur le bassin de Taoudéni, jugé très «prometteur».
Selon l’agence internationale de l’énergie, la demande mondiale en pétrole et en gaz naturel devrait doubler dans les vingt prochaines années.

Les Etats-Unis qui importent 15% de leurs besoins d’Afrique devraient en importer 25% en 2015».
De ce point de vue, «le Sahel pourrait alors jouer un rôle prépondérant de fournisseur d’énergie», notamment avec l’entrée du Tchad et de la Mauritanie dans le cercle des pays producteurs de pétrole, pense Mohamed Saleck, directeur du Centre mauritanien de recherches sur le développement et le futur dans une contribution intitulée «Sahel : une géopolitique de l’invisible !», publié sur son site web.

Côté ressources minières, la tendance est similaire. Le Mali est considéré comme le troisième producteur d’or en Afrique, le Niger et le second producteur mondial d’uranium, ce qui le place au centre des intérêts français au vu de son important programme nucléaire. Selon Mhand Berkouk, «avant de conclure les accords d’indépendance (1960) avec le Niger, la France s’est assurée du droit exclusif à l’exploitation des mines d’uranium». Areva, la compagnie chargée de l’exploitation de ce minerai, «n’hésite pas à utiliser toutes les méthodes, y compris l’incitation à la violence, pour préserver ce privilège. En septembre 2007, elle avait financé le Mouvement de la jeunesse démocratique du Niger pour s’insurger contre l’Etat nigérien», explique-t-il.

Ancienne puissance coloniale dans la région, la France cherche donc à sécuriser ses approvisionnements.
A côté de la France, «les Etats-Unis ont un autre projet qui est déjà mis en place à travers d’un oléoduc qui désenclave le pétrole tchadien à travers le golfe de Guinée», selon Mahdi Taje. Enfin, la Chine «désenclave le pétrole sud-soudanais vers Port-Soudan et l’exporte à travers la mer Rouge».

A travers sa compagnie pétrolière CNPN, la Chine est le plus gros investisseur étranger au Soudan, avec 5 milliards de dollars dans le développement de champs pétroliers. Selon l’AIE, l’Asie, notamment la Chine et l’Inde, devrait être responsable de 65% environ de l’augmentation totale de la demande d’énergie de tous les pays en développement, d’ici 2030.
En clair, les atouts économiques du Sahel sont devenus objet d’antagonismes politico-économique entre les principales puissances mondiales pour «le contrôle de ses richesses». Un objectif qui va façonner en grande partie leur approche vis-à-vis de l’instabilité de la région.

Source El Watan Safia Berkouk

Le Pèlerin

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 04:21

La ville ressemble à un agrégat d’immeubles édifiés sans aucun plan d’urbanisme.

ville-hassi-messaoud.jpg

 

A l’annonce de la création de la nouvelle ville de Hassi Messaoud, en2003, les citoyens de la région commençaient déjà à rêver et à se faire des idées sur les prestations de service qu’assureront les nouvelles structures projetées en perspective. Six ans après, les délais annoncés pour le lancement des travaux de la nouvelle ville sont largement dépassés et rien ne se profile à l’horizon.
Le projet, qui est relativement équidistant entre la commune actuelle de Hassi Messaoud (70 km) et les grandes agglomérations de Touggourt et Ouargla (90 km), semble piétiner. Le périmètre de cette nouvelle agglomération devra, rappelons-le, couvrir une superficie de 4483 hectares, avec des espaces pour le programme d’habitat destiné à accueillir une population de l’ordre de 80 000 habitants, selon des données techniques du projet.

Le coût de la nouvelle ville, dont les délais prévisionnels sont de 96 mois (8 ans), est estimé à quelque 6 milliards de dollars. Au chef-lieu de daïra, bon nombre de citoyens ne se font pas trop d’illusions, notamment après le dégel des procédures de délivrance des permis de construire à Hassi Messaoud, qui augure déjà d’une extension annoncée du tissu urbain. Les habitants de Hassi Messaoud, qui a souffert des années durant de l’anarchie et de la mauvaise gouvernance, sont plutôt préoccupés, aujourd’hui, par les conditions de vie dans leur localité. La ville ressemble, en effet, à un agrégat d’immeubles édifiés sans aucun plan d’urbanisme. Le marché de la ville est dans un état lamentable et les prix des fruits et légumes, qui y sont étalés, dépassent tout entendement avec, en plus, une hygiène qui laisse à désirer.
A cela s’ajoute le problème de la déperdition scolaire qui ne cesse de s’aggraver, car nul n’ignore que les wilayas du Sud caracolent en bas du classement, chaque année, pour ce qui est des résultats de fin d’année.

Quant à ceux qui sont en âge de travailler, ils doivent s’armer d’une bonne dose de patience face au problème du chômage qui se pose avec beaucoup d’acuité. Les jeunes chômeurs de Hassi Messaoud ne cessent d’ailleurs de réclamer des postes d’emploi, tout en dénonçant leur exclusion sociale. Pourtant, Hassi Messaoud, classée commune la plus riche en Algérie, occupe la seconde place au niveau africain avec des recettes annuelles dépassant les 245 millions de dollars, correspondant à la collecte d’impôts et taxes prélevés sur plus de 149 entreprises pétrolières et de services qui exercent sur son territoire.

Source El Watan A. Rabah

Le Pèlerin

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 04:44

200 milliards de dinars pour la Transsaharienne

route-transsaharienne_.jpg

 

L'ouverture de la Transsaharienne, permettra à l'Algérie, aux pays voisins et africains, de bénéficier de grandes retombées commerciales et économiques.

La 56e session du comité de liaison de la route transsaharienne (Clrt), a tenu sa réunion hier, au Cercle national de l'Armée de Beni Messous, à Alger. Programmée pour deux jours, les 23 et 24 avril, cette rencontre annuelle, a regroupé les pays membres du comité, notamment l'Algérie, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Tchad et la Tunisie. L'objectif de cette rencontre, vise entre autres, l'évaluation des actions entreprises à savoir, l'avancement des travaux de la route transsaharienne, la continuité de la dynamisation de la cohérence des actions entre les pays membres, la conduite d'une réflexion concertée quant au cadrage du plan d'action futur pour parachèvement de la Transsaharienne et ensuite, l'identification des potentialités d'échanges commerciaux entre les pays membres et africains de manière générale.

Pour rappel, le projet de la route transsaharienne, a enrigistré un retard notable qui est lié aux différents facteurs de financement, de sécurité et autres obstacles techniques qui ont étés avancés. Ayadi Mohamed, secrétaire général du comité «Clrt» a indiqué en marge de l'ouverture des travaux que «l'axe Alger-Tamanrasset, est un axe principal du projet de la Transsaharienne. C'est un très bon exemple d'approche en matière d'aménagement du territoire, aussi bien pour l'Algérie que pour les pays voisins», a-t-il souligné avant d'ajouter que «l'ouverture de cette grande route, permettra aux pays voisins et africains de transiter par l'Algérie dans les opérations de transport des marchandises et de la circulation des personnes», selon M.Ayadi.

L'ensemble des tronçons du projet de la Transsaharienne», qui a été développé dans une politique homogène, en particulier le domaine des transports, auront des répercussions très positives dans les échanges commerciaux particulièrement pour la partie Nord des pays sahéliens, a ajouté le directeur du Clrt. Selon le directeur de l'administration du projet, la Transsaharienne, s'étend sur une distance de plus de 4000 km. Quant à l'enveloppe globale du projet, celle-ci a été estimée à 200 milliards de DA, selon notre source, responsable de l'administration de ce projet, joint par téléphone. Le financement est assuré par les pays membres et les banques tel que BAD, BID, Badea et l'Opep. Par ailleurs, aucun délai de réalisation n'a filtré concernant ce projet du XXIe siècle. Tenant compte de la dimension du projet transsaharien, plusieurs organismes et institutions ont marqué de leur présence, cette rencontre ouverte aux débats entre les spécialistes qui devront apporter des solutions aux tronçons de la route qui n'ont pas été achevés depuis.

Les ambassadeurs des pays membres, les représentants des ministères ayant des relations avec le projet, les entreprises, les bureaux d'études, les laboratoires, les écoles, sont quelques-uns des organismes qui ont participé à cette rencontre qui a été estimée comme décisive, pour l'avenir et la continuité du projet dans les meilleures conditions.

Source L’Expression Amar Chekar

Le Pèlerin

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 05:58

Biskra - Les vendeuses de rêves

 

Contre quelques dinars, ces chouaffate offrent un espoir chimérique au client du jour.
Mille ans avant notre ère, les Olmèques du golfe du Mexique jetaient les bases d’une astrologie, adoptée par la suite, par les Aztèques, Toltèques et Mayas. Dans les antiques Athènes et Rome, les Haruspices prétendaient lire l’avenir dans le comportement ou les entrailles des animaux. En Asie, le Li King se basa sur l’interprétation des fendillements des carapaces des tortues. A Biskra, les guezzanate, entendre par-là voyantes, sillonnent les rues et ruelles en criant «Ana guezzana en guezzène fil ma oual kess» (je suis celle qui lit l’avenir dans l’eau et le verre. Etrangères le plus souvent à la région, elles opèrent en solo ou en duo selon que l’endroit soit sécurisé ou pas. Vêtues de robes multicolores, sans voile, elles attirent l’attention par leur voix mais aussi par leur accoutrement. Un foulard serti de brillant, des yeux outrageusement maquillées de khol, une dentition mettant en valeur une canine en or massif, donnant à leur sourire une étrange sensation de beauté et de méfiance. Opérant dans des endroits isolés, elles guettent leur proie, le plus souvent désespérée, et à laquelle elles promettent monts et merveilles. Avec un savoir-faire singulier, elles racontent des balivernes puisées du quotidien. En contrepartie de quelques dinars, ces chouaffate offrent un espoir chimériques au client du jour. Elles s’installent sur les bords des routes nationales, elles bravent ainsi le froid de l’hiver et la chaleur torride de l’été et surtout le risque d’une éventuelle agression. En ces temps durs, ces guezzanate semblent avoir des jours heureux devant elles, avec certaines personnes ayant perdu tout espoir de trouver un job ou de pouvoir rencontrer l’âme soeur. Le créneau est porteur. Certaines chaouaffate exercent chez elles sur rendez-vous s’il vous plaît! Il en est de même pour la médecine traditionnelle. Jadis, au temps du colonialisme, et par manque de médecins, de structures hospitalières et surtout de l’ignorance, le coiffeur faisait office d’arracheur de dents, ou suceur de sang à l’aide de trompes ou ventouses placées sur la nuque, opération censée soulager des maux de tête ou réduire l’hypertension méconnue à l’époque. On a également les rebouteux. Ces praticiens soignaient les fractures et luxations en utilisant farine, oeufs et henné comme emplâtre. Ils ont souvent recours au feu comme moyen thérapeutique appelé communément «el key», la cautérisation. La lecture du «khfif» est également usitée. Le procédé consiste en la mise à l’eau d’une quantité de plomb précédemment fondu. La praticienne interprétait à sa manière la forme prise alors par le plomb plongé dans un mortier défiant ainsi les règles du Rorschach, créateur du test de personnalité du même nom. Ces pratiques ancestrales sont toujours légion, concurrençant la science enseignée aux médecins, psychologues et autres thérapeutes. A ces charlatans s’ajoutent les «herboristes» du week-end qui prescrivent des coctions comportant tisanes et camomille associées à des lézards et autres. Quant à connaître la position des services de la santé et du commerce face à ces déferlantes qui nuisent aussi bien à la santé publique qu’a l’économie, mystère et boule de gomme.


Source  L’Expression


Le Pèlerin

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 06:39

Adrar, entre le passé et le présent

 



 

Des habitations furent construites et constituèrent le premier embryon de la ville qui recensait entre 200 et 300 âmes pour en atteindre 3 000 en 1961 et un peu plus de 50 000 en 2006.
La première école fut érigée en 1933 et le premier dispensaire en 1943. Aujourd’hui, Adrar est en train de devenir un lieu de villégiature bien que le thermomètre affiche généralement en été plus de 42°, ce qui permet aux dattes de mûrir, mais, il fait bon d’y vivre.
Il faut reconnaître que la ville a connu un bond spectaculaire. En un quart de siècle, elle a changé et commençait à plaire à ses habitants ainsi qu’aux visiteurs. C’est une ville vouée entièrement au culte de l’Islam, terre d’asile et qui est un véritable havre de paix.
Tous ceux qui ont goûté à l’eau de sa foggara vous diront que nul n’échappe à sa beauté et à sa féerie légendaires qui attirent de nombreux investisseurs, touchant plusieurs domaines.  
La région du Touat continue toujours à émerveiller et exercer son charme fascinant et la gorgée d’eau vous fera indubitablement revenir.
Connue pour ses «ziarette», coutumes ancestrales qui se perpétuent à travers le temps et les générations et dont le secret est source  de bienfaisance et de prospérité.
L’habit qui prévaut est inéluctablement le chech et la gandoura, vêtement ample pour mieux se protéger de la rudesse du climat et se sentir à l’aise.
Généreux, humbles et hospitaliers, les Adraris prennent les choses comme elles se présentent et considèrent que tout ce qui vient du ciel, dont du bon Dieu, est le bienvenu.
Feu Cheikh Belkbir,  personnage charismatique, les a imprégnés de sa sagesse, de sa piété, de sa soumission et son abnégation pour le seigneur.
Les prémices d’une vie, le pourquoi d’une existence et son utilité. Son ancien mosquée a été complètement rasée pour en ériger une autre, plus spacieuse et plus belle, un véritable bijou architectural.
Adrar est dominée par la couleur ocre que l’on retrouve partout, d’où son nom de ville rouge. Elle est surtout connue pour ses palmiers, sa poterie et ses foggara.
Les foggara, ce sont ces anciennes conduites d’eau souterraines destinées à irriguer la palmeraie.
Ouvrage hydraulique pour réduire au maximum l’évaporation, les foggaras dont le creusement a été réalisé par la main de l’homme permettent de drainer l’eau du sous-sol et de l’amener par gravité à partir d’une succession de puits d’aération jusqu’à ce qu’elle émerge à la surface du sol sous forme d’une grande seguia, redistribuée ensuite par un distributeur de pierre (kesria) vers de petites rigoles.
Le partage de l’eau est matérialisé par des «peignes» répartiteurs en pierres, placés à travers des canaux d’irrigation qui assurent toutes les divisions et subdivisions. Le fonctionnement, quant à lui, est contrôlé par un «kial», lequel détermine la quantité d’eau en fonction du montant de l’écot versé par le demandeur. Une trouvaille extraordinaire qui continue d’émerveiller à ce jour et dont la réalisation est attribuée au génie de l’homme.
Aujourd’hui, la ville d’Adrar est en pleine mue et les nombreuses réalisations achevées ou en voie de l’être sont un signe de son développement. L’image de la citerne tractée par un tracteur pour servir à l’irrigation des arbres est dépassée. Le goutte-à-goutte, plus esthétique et plus efficace, la remplace et permet aux piétons de déambuler sous leur ombrage. Plusieurs avenues sont bordées d’arcades recouvertes de roseaux. Il faut rappeler que quand le soleil tape fort, il vaut mieux ne pas se risquer sous ce soleil de plomb. On a l’impression parfois de l’avoir juste au-dessus de la tête.
Si auparavant, la route qui menait au quartier de Bni Ouskout paraissait furtive et désemparée, aujourd’hui ce n’est plus le cas, une route à double voie inondée de lumière la remplace et la circulation, grâce aux nombreux axes, devient plus fluide.
Des lampadaires admirablement décorés et sertis de motifs et renvoyant au côté traditionnel, apportent une note de gaieté le soir, lorsque les habitants se pavanent à la recherche d’un brin de fraîcheur. A Adrar, on circule librement. On se sent plus en sécurité qu’ailleurs.
Si une seule école existait et faisait office de lieu de culture, d’enseignement et d’éducation jadis, en 2007, les écoles primaires, les CEM, les lycées ne se comptent plus. Ce qui a énormément contribué à la scolarisation des filles.  Même dans les contrées les plus reculées et les plus isolées, l’école est là.
L’université africaine est la preuve tangible du formidable essor économique qu’est en train de vivre la wilaya et les autorités locales sous la houlette de Djari Messouad, wali d’Adrar, en sont conscientes et ne ménagent aucun effort pour l’épanouissement de cette région appelée à devenir une plaque tournante et un carrefour incontournable dans les années à venir.
La radio locale, grâce au dynamisme de son personnel et de son directeur, joue un rôle prépondérant dans la région par la tenue de forums, d’émissions variées qui trouvent bonne audience.
La construction de logements sociaux et ruraux va bon train et le PSS (Plan spécial Sud) a été mis en place afin de répondre à une demande sans cesse croissante.
Il faut rappeler que la wilaya compte 294 ksour et la plupart des habitations sont en pisé (toub) et le défi à relever est colossal.  Aussi, la réalisation de pareilles structures bat son plein et au niveau de la ville d’Adrar, de nouveaux quartiers ont vu le jour (140 logements, Tililène, route de l’aéroport…). Jadis endroit désertique et désolé, aujourd’hui parcourir les dédales de ces quartiers est rassurant.
Adrar est en train de voler la vedette à certaines grands villes et les investisseurs accourent de partout.  Aujourd’hui, les Adraris ne font plus la queue devant les stations d’essence à la recherche d’une bouteille de gaz, le gaz domestique est dans les ménages dont la préparation du couscous est un régal pour le palais.
Une réussite dont ils ont le secret, les visiteurs le confirment.
Auparavant, se rendre sous un soleil de plomb, représentait une rude épreuve physique, seuls quelques taxis aux allers et venues timorées parcouraient la ville.
Actuellement, le transport privé est venu à la rescousse et les circuits proposés donnent entière satisfaction.
Il suffit de faire des courses et les bras lourdement chargés, monter dans un bus ou dans un taxi et arriver sans encombres à destination.
Pratiquement toutes les destinations sont desservies (Alger, Oran, Sétif, Ghardaïa, Tindouf, Béchar, Hassi Messaoud…).
Les passagers ont l’embarras du choix : par route ou par avion.
L’assainissement,  jadis inexistant, seules quelques fosses perdues ou septiques étaient utilisées, est devenu réalité.
La centrale électrique est alimentée au gaz produit par la raffinerie de Sbâa (40 km d’Adrar).

Source la Nouvelle République               

Le Pèlerin




 

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 05:51

Les Touareg algériens refusent de se réunir au Maroc

Idebir Ahmed. Amenokal des Touareg

 

 

Plusieurs chefs de tribus et notables des tribus touareg des wilayas d’Adrar, Tamanrasset et Illizi ont « catégoriquement » refusé des invitations et des facilitations de voyages qui leur ont été proposées par le Maroc pour tenir une réunion dans ce pays.

C’est ce qu’ont indiqué à Echorouk des sources locales à Tamanrasset. « Des parties marocaines officielles ont contacté plusieurs notables des tribus touareg à travers des intermédiaires pour les inviter à prendre part à une réunion au Maroc. Des facilitations et des privilèges ont été accordés à ces notables », a révélé à Echorouk cette source. « Toutefois, les concernés ont catégoriquement refusé l’offre marocaine et ont cessé tout contact avec les intermédiaires après qu’il soit avéré que la proposition marocaine avait des visées politiques suspectes », a-t-elle ajouté. En effet, les chefs et notables des tribus touareg d’Adrar, Tamanrasset et Illizi ont découvert que la proposition marocaine avait des objectifs politiques malsains. L’expérience des Azawads vécue par les Touareg du nord du Mali leur a ouvert les yeux. Il n’est un secret pour personne que les Azawads ont tenu des réunions au Maroc avant d’entrer en confrontations armées avec l’armée malienne. Ils ont même obtenu une aide financière et militaire. Nos sources n’ont pas pu identifier avec exactitude les parties qui ont envoyé les invitations aux chefs des tribus touareg. Selon nos sources, plusieurs leaders des grandes tribus touareg des trois wilayas citées ont reçu des invitations indirectes. Selon nos sources, le Maroc veut mettre en danger la sécurité dans la région du Sahel pour affaiblir la position de l’Algérie. A souligner dans ce contexte que les relations algéro marocaines sont instables à cause de la question du Sahara Occidental.

Source Echourouk

Le Pèlerin

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 04:57

Le 7e Sud’Agral de Biskra se veut une réponse aux attentes des professionnels de l’agriculture saharienne et steppique.

jardin hassi messaoud

 

L’objectif attendu de ce Salon, prévu à partir de lundi prochain, c’est d’abord l’information délivrée en direction des professionnels censés participer au développement de l’agriculture dans les zones steppiques. Mais aussi la fixation des populations rurales en faisant émerger des compétences et le savoir-faire local.
Cette édition, placée sous le thème «Sahara, terre d'avenir», réunira une cinquantaine d'exposants nationaux et étrangers venus du Liban, de Palestine et de Jordanie, selon son président Mustapha Chaouch qui s'attend à recevoir la visite de pas moins de 3 000 professionnels du secteur agricole. Mais, Sud’Agral s’adresse en priorité aux opérateurs de l’Algérie et des pays du Sahel qui ont en commun des régions désertiques, arides ou semi-arides, pour lesquelles ont été développées des techniques agricoles et pastorales spécifiques.
Cette agriculture qui est loin d’avoir livré tout son potentiel, aspire avec la conjonction d’un savoir-faire traditionnel et les technologies d’avant-garde, à produire des miracles qui ouvrent toutes les espérances.
Cet événement économique permettra aux professionnels de découvrir une gamme très variée d'équipements, de matériels et de produits, et servira à mettre en relation experts et producteurs, selon le président du comité d'organisation.
Le Salon sera également une opportunité pour présenter les multiples avantages accordés aux investisseurs, a-il ajouté. La manifestation, qui sera organisée à la salle omnisports El-Alia de la capitale des Ziban, donnera lieu au montage de 15 stands pour les exposants et à 24 séances scientifiques et autres ateliers ouverts à l’intention des agriculteurs, selon le programme du Salon.
Une dizaine d’autobus assureront une navette pour assurer la desserte des communes de la wilaya durant la manifestation, parallèlement à l'organisation d’un concours du meilleur plat traditionnel et du meilleur grimpeur de palmiers dattiers.
L'événement comporte également deux journées de conférences et des ateliers animés par des chercheurs et experts des Instituts agricoles spécialisés.
Les interventions et débats permettront de faire le point, entre autres, sur le dispositif du Renouveau agricole rural, les particularités de la steppe et du Grand sud, la protection des palmeraies, la diversification des cultures et de l'élevage en zones arides et semi-arides, toujours selon le programme de ce Salon.
La 6e édition Sud’Agral organisée l’année dernière dans cette même wilaya avait, pour rappel, pour thème «Pour une meilleure sécurité alimentaire cap sur l’agriculture saharienne».

Source Le Soir d’Algérie Synthèse A. B.

Le Pèlerin

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 09:35

L'Algérie accélère ses projets

eau insalah

 

Alger s'inquiète du risque de contagion sécessionniste des Touaregs maliens sur ceux du sud du pays. Pour la contenir, le gouvernement annonce de nombreux grands projets d'équipements.
La partition du Mali inquiète l'Algérie. Dans la foulée des événements qui secouent son voisin du sud avec notamment la proclamation par le Mouvement de libération de l'Azawad (MNLA) de l'indépendance du nord Mali, le gouvernement algérien a annoncé plusieurs grands projets pour le sud, très peu développé. Une autoroute de 1.000 km pour relier la capitale à Ghardaïa pour plus d'un milliard d'euros, deux hôpitaux hospitalo-universitaires (CHU) et des centres anti-cancer dans deux villes du sud, Bechar et Ouargla, pour 100 millions d'euros, des projets de transfert d'eau et création de dix entreprises publiques pour lutter contre le chômage endémique dans cette région, riche en hydrocarbures, qui nourrit l'Algérie.
Transfert d'eau entre In Salah et Tamanrasset
Fait inhabituel, le Premier ministre Ahmed Ouyahia s'est rendu à Tamanrasset à l'extrême du sud, pour rencontrer les chefs des tribus Touaregs et réaffirmer la présence de l'Etat dans ces régions déshéritées. Les autorités algériennes s'inquiètent de la contagion sécessionniste des Touareg du Mali sur ceux d'Algérie. Et pour se justifier d'avoir respecté le sacro-saint principe de l'équilibre régional dans la redistribution des richesses issues de la vente des hydrocarbures, le gouvernement rappelle aussi la réalisation d'un projet gigantesque de transfert d'eau entre In Salah et Tamanrasset, sur 750 km, pour plus de deux milliards de dollars." Ce projet était une vue de l'esprit il y a quelques années, maintenant, c'est une réalité », se vante le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal. Mais ce projet destiné à résoudre la grave crise d'eau qui affecte Tamanrasset constitue une exception.
Nombreuses manifestations du sud contre le nord
Les régions du sud manquent de tout, même de l'électricité, pourtant produite avec du gaz extrait dans le sous sol saharien ! Le pouvoir algérien, même s'il ferme les yeux sur les activités de contrebande des Touaregs, a beaucoup de choses à se reprocher. Les habitants du sud manifestent souvent pour réclamer du travail et dénoncer le favoritisme dont bénéficient les gens du nord dans le recrutement dans les bases pétrolières du sud. Aucun ministre originaire du grand sud ne siège au gouvernement. Les postes importants au sein des institutions de l'Etat et des entreprises publiques sont occupés majoritairement par les gens du nord. Pour se soigner, les malades du sud sont souvent obligés de faire des milliers de kilomètres pour se déplacer à Alger. Les habitants des villes du sud manifestent souvent pour réclamer du travail et dénoncer le favoritisme dont bénéficient les gens du nord dans le recrutement dans les bases pétrolières du sud.
Source La Tribune Hamid Guemache

Le Pèlerin

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 07:15

Algérie - Les ambitions indépendantistees touaregs inquiètent Tamanrasset

toaregs tamanrasset

Planté devant d'énormes ignames exposées à même le sol, Jaafar accueille l'étranger avec un large sourire. "Vive l'Azawad islamique libre !", lance le Touareg malien alors que la nuit tombe, ce samedi 7 avril, sur le marché de Tamanrasset, dans le Sud algérien. "Je suis tellement content, cela fait cinquante ans que nous attendons cela !", s'exclame-t-il en levant la main en signe de victoire, sous l'œil vaguement inquiet d'un militaire algérien en maraude.

Depuis le coup d'Etat militaire du 22 mars au Mali, suivi de la conquête de la partie nord du territoire par les indépendantistes touareg maliens, Tamanrasset, berceau des Touareg algériens du Hoggar, est sur le qui-vive, au rythme des événements de son voisin, de l'autre côté de la frontière.

Tout en rappelant son attachement à l'accord de 1964 de l'Organisation de l'Union africaine sur l'intangibilité des frontières issues du colonialisme après l'indépendance des pays de la zone, Alger multiplie les messages d'apaisement sur la recherche d'une "solution politique".

Car, bien que les Touareg algériens ne se soient jamais révoltés, à la différence des "cousins" maliens ou nigériens, la création d'une république indépendante touareg aux portes du pays est une question sensible ici, bien plus que dans la Kabylie du nord. "Un Etat touareg à nos frontières", s'alarmait ainsi à la "une", le 7 avril, le quotidien Liberté.

"Ici, les Touareg sont bien, affirme l'aménokal, le chef des Touareg du Hoggar, Ahmed Edaber. Avant, nous avions un problème d'eau mais plus maintenant, et chaque village a l'électricité. C'est la pauvreté au Mali qui a déclenché tout ça." "Tam", comme on appelle ici la capitale du Sud algérien, possède depuis cinq ans son université, et des travaux colossaux ont été entrepris pour acheminer de l'eau, depuis une importante réserve à plus de 700 km.

Victime d'un attentat kamikaze

Mais l'inquiétude prévaut. Le 5 avril, le consul algérien de Gao, au Mali, et six autres diplomates ont été enlevés. Un mois plus tôt, le 3 mars, Tamanrasset a été, pour la première fois de son histoire, visée par un attentat kamikaze en plein centre-ville contre une caserne de gendarmerie, qui a fait une quarantaine de blessés.

Deux actions revendiquées par le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'ouest (Mujao), un obscur groupe présenté comme une dissidence d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), qui paraît se concentrer sur tous les points sensibles de l'Algérie. En décembre 2011, le même groupe avait revendiqué l'enlèvement de deux Espagnols et d'une Italienne à Tindouf, fief des Sahraouis séparatistes, au sud-ouest du pays.

A Tamanrasset, les traces de l'attentat ont été effacées. Les murs vert bouteille de la caserne ont été refaits à neuf, les véhicules incendiés ont disparu. Toutes les vitrines des petits commerces situés dans cette artère principale qui sépare deux quartiers populaires ont été réparées. Seule subsiste l'enseigne déchiquetée d'une pharmacie.

Les effectifs des forces de sécurité ont doublé dans la capitale du Hoggar qui n'en manque pas. Les casernes de l'armée, de la police et de la gendarmerie sont innombrables, à chaque carrefour. "Même moi, je ne peux pas vous dire combien il y en a", s'amuse un notable. Les avions de reconnaissance vrombissent dans le ciel. "On se croirait au Salon du Bourget", ironise ce familier de la France. Depuis 2010, la ville abrite également, derrière de hauts murs d'enceinte, le Centre d'état-major commun opérationnel conjoint (Cemoc), créé avec le Mali, la Mauritanie et le Niger, pour lutter contre l'insécurité au Sahel. Plus loin, le long des 1000 km de frontières, d'importants renforts militaires ont été déployés.

"Les ingrédients nous inquiètent, soupire Abdelkrim Touhami. Il y a une haine indescriptible depuis la guerre de Bush en Irak contre l'Occident qui veut asseoir un droit à deux vitesses, et la fin de Kadhafi a provoqué encore de la haine."

Candidat aux élections législatives algériennes, cet ancien enseignant de français connaît bien toute la région, du Mali au Niger, pour avoir été consul plusieurs années à Agadez. "S'il n'y a pas une forme d'aide pour soutenir ces pays, l'extrémisme a de beaux jours devant lui, ça gagne du terrain", observe-t-il, en soulignant la présence au Mali de nombreux Touareg revenus de Libye et lourdement armés. "Le pick-up est une arme redoutable, on peut monter des RPG [lance-roquettes] dessus, ça permet de piquer et d'être mobile", souligne encore M.Touhami.

Assécher la rébellion

Dans cette zone traditionnelle de grand trafic qu'est le Sud algérien, notamment en essence, des mesures ont été prises avec l'objectif d'assécher la rébellion touareg, qui se double d'une menace terroriste avec la présence de groupes djihadistes.

A "Tam", il est devenu nécessaire de justifier le remplissage de bidons d'essence aux pompes. Et à la frontière, que le ministre de l'intérieur, Daho Ould Kablia, n'exclut pas de fermer, les passages ne se font plus qu'au compte-gouttes. L'Algérie dispose par ce biais d'un puissant levier de pression, à manier avec précaution.

Dans une zone où le tracé des frontières n'a jamais été un obstacle et où il n'est pas rare de posséder plusieurs nationalités, les Touareg algériens "vivent bien", grâce aussi au commerce et à la contrebande. "Depuis quelques jours, la frontière est fermée, je vais devoir retourner avec mon camion par le Niger", râle Jaafar, le Touareg malien marchand de légumes et originaire de la région de Tombouctou, qui se décrit comme "un ancien combattant, formé dans le camp d'Oubaré en Libye." "Mais j'ai préféré quitter tout ça, je ne voulais pas devenir l'esclave de Kadhafi", précise-t-il.

La présence à Tamanrasset d'une forte communauté touareg malienne, implantée depuis les grandes sécheresses des années 1970, préoccupe. Et les craintes des autorités sont d'autant plus vives que l'Algérie s'apprête à voter, le 10 mai, pour des élections législatives présentées comme un enjeu majeur dans le contexte régional.

Après l'attentat, le premier ministre, Ahmed Ouyahia, chef du Rassemblement national démocratique (RND), parti de la coalition du gouvernement, est venu sur place le 6 avril. Le 9, le ministre de l'intérieur annonçait, dans Le Quotidien d'Oran, une "grande enquête" menée par la police à Tamanrasset "dans des quartiers où elle n'a jamais mis les pieds auparavant".

"Les Touareg algériens ne cherchent pas leur indépendance, ils sont en paix pour le moment", affirme, le visage enroulé dans un long turban pâle, Ourzig Chennoui, un notable touareg, ex-maire de la ville.

Reste une inconnue : les jeunes, moins sensibles aujourd'hui à l'autorité des anciens et de plus en plus réduits au chômage du fait de l'effondrement du tourisme. Depuis deux ans, les autorités algériennes n'accordent presque plus de visas aux visiteurs. Une mesure qui s'est accélérée avec le conflit en Libye et qui frappe de plein fouet les 82 agences de voyages de la ville.

Source Le Monde Isabelle Mandraud

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 04:37

Une campagne de reboisement pour fêter ce méga-projet

Reboisement-Tamanrasset-In--Salah-copie-1.jpg

A l’occasion du premier anniversaire de l’inauguration du méga-projet du transfert d’eau de In Salah vers Tamanrasset, la Conservation des forêts de la wilaya a organisé, avant-hier, une vaste campagne de reboisement.

Dans une ambiance de fête, les habitants de la nouvelle cité d’Adriane qui a été, rappelons-le, inaugurée par le président de la République le même jour que le projet d’AEP, ont participé à la plantation de 200 arbustes de différentes espèces sylvicoles. «En plus de son aspect  commémoratif, cette opération, explique  le conservateur des forêts, Abdellatif

Zerhouni, vise à encourager la régénération du couvert végétal et la création des espaces verts en milieu saharien.» M. Zerhouni a, à ce propos,  indiqué que  la capitale de l’Ahaggar a bénéficié d’une enveloppe financière de  plus de 459 millions de dinars  dans le cadre du programme de lutte contre la désertification,  la création d’aires de pacage et la mise en  valeur des terres agricoles. Une superficie de 13 hectares en palmiers et de 40 h en arbres fruitiers est concernée, dit-il, par ce programme de plantation.

229 kits solaires pour les nomades

La réalisation des bassins d’irrigation et d’abreuvement du cheptel est également prévue dans ce programme qui comprend, en outre, une opération d’acquisition de  229 kits solaires au profit de la population  nomade issue de plusieurs localités de la wilaya.

D’autres projets, parmi lesquels figurent la réalisation de nouvelles pistes et l’aménagement de forages agricoles sont inscrits dans le programme complémentaire de développement du Grand Sud, ajoute-t-il.  Par ailleurs, et compte tenu des sempiternels  problèmes liés au réseau d’alimentation en eau potable qui se trouve dans un état de dégradation très avancée, la ville de Tamanrasset sera dotée d’un nouveau réseau de distribution.

L’ouvrage devrait mettre un terme au scénario des mares aux canards qui se forment à chaque pompage d’eau en raison de fuites multiples. Se voulant rassurant, le  premier responsable de la wilaya, Saïd Meziane, a indiqué que «le marché a été octroyé à la société Cosider qui lancera les travaux de réalisation dans un délai d’un mois». Des travaux désormais possibles, après la finalisation des études réalisées par un bureau d’études français engagé par le ministère des Ressources en eau. «Tamanrasset sera ainsi la première wilaya à avoir bénéficié d’un projet d’une telle envergure, puisqu’il ne s’agit pas de réhabiliter le réseau existant mais d’en créer carrément un autre», a affirmé  Saïd Meziane

Source El Watan Bayah Ighil

Le Pèlerin

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