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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 07:57

Le plus grand fleuve d’Algérie et le plus petit

eau tamanrasset

 

Impressionnant projet que celui du transfert des eaux vers Tamanrasset, occasion pour le Président de sortir enfin de chez lui afin de l’inaugurer. Cette énorme réalisation, équivalente de l’autoroute Est-Ouest, n’est pas réductible, comme elle a été présentée, au seul approvisionnement en eau d’une ville qui en manque. C’est une véritable artère vitale, une nervure centrale et une ligne de partage comme un gros câble internet. Ainsi, avec ses 740 kilomètres, l’autoroute aquatique In Salah-Tamanrasset devient de fait le plus grand fleuve d’Algérie, devançant le Chélif et ses 725 kilomètres. Elle va, comme un fleuve, irriguer la région, le Tidikelt, le Mouydir et le Hoggar. Avec des relais à chaque kilomètre, sur lesquels des vannes ont été installées, qui pourront plus tard et en fonction du débit, être raccordées afin de créer de nouveaux bras, comme un fleuve. Il faut donc féliciter le Président pour ce projet, même si nous n’avons pas réellement à remercier un Etat qui donne de l’eau à ses citoyens et leur construit des routes. Même si aussi, petite «ridiculerie» au tableau, le Président en a profité pour inaugurer une cité de quelques logements.

On voit mal en effet Barack Obama ou Angela Merkel aller dans un coin reculé de leur pays pour inaugurer des appartements. C’est encore dommage, le Président n’a pas profité de cette sortie pour éclairer ses administrés, inquiets, sur ce qu’il compte réellement faire pour sortir des années soixante-dix. On pourra contester cette vision, tout comme les nobles citoyens de Chlef pourront contester que leur oued restera officiellement le plus grand fleuve d’Algérie. Sauf qu’en réalité, ce n’est pas un fleuve, qui coule par définition en permanence, mais un oued qui ne coule que de temps en temps. Comme le Président d’ailleurs, qui apparaît par intermittence et de moins en moins. Question à caractère hydrologique : est-il en train de couler ?

Source El Watan Chawki Amari

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 09:21
Bouteflika attendu aujourd’hui à Tamanrasset

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Il faut que vous sortiez tous. Notre cher Président arrive demain (aujourd’hui, ndlr), il faut bien l’accueillir. Que Dieu l’aide à triompher», scande, armé d’un mégaphone, le chauffeur d’une Toyota 4x4.

Le message s’adresse aux habitants de la ville de Tamanrasset qui accueillera, aujourd’hui, le président Abdelaziz Bouteflika. Le chauffeur en question est évidemment un fonctionnaire de la wilaya chargé de la mobilisation des citoyens locaux pour réussir l’accueil populaire à l’hôte «rare» de la capitale de l’Ahaggar. Selon des témoins sur place, cette campagne a été entamée vendredi dernier. Les responsables locaux ne veulent rien laisser au hasard pour assurer un accueil des plus chaleureux au chef de l’Etat qui, faut-il le souligner, n’a pas effectué de visite officielle à l’intérieur du pays depuis plusieurs mois.

Outre la sensibilisation de la population, les responsables de la wilaya et de la commune de Tamanrasset ont aussi mis les moyens pour embellir la ville pour l’occasion. «Ils ont même réussi à construire un joli jet d’eau en l’espace de 15 jours au niveau de la rue de Tahaggart», affirme un citoyen rencontré au centre-ville de Tamanrasset. Les principaux axes routiers sont agrémentés d’emblèmes et autres étendards rouge, vert et blanc. «Les préparatifs ont commencé depuis plusieurs semaines. Tout le monde est mobilisé pour préparer  l’événement», affirme un fonctionnaire. Et les préparatifs se sont poursuivis jusqu’à une heure tardive, hier. Des ouvriers de la commune tentent de retaper les chaussées défoncées et de réparer l’éclairage public de la ville.

Tamanrasset s’apprête donc à vivre un événement important : l’inauguration officielle d’un projet qui transformera la vie des Tamanrastis.

De l’or bleu, en attendant un nouveau réseau de distribution

Il s’agit du mégaprojet de transfert d’eau d’In Salah vers le chef-lieu de la wilaya de Tamanrasset (sur 770 km). «Nous avions un défi de l’eau et nous l’avons relevé», déclare un responsable de l’APC de cette ville. Ce projet est d’une importance capitale pour la population locale. Ici, précise un autre citoyen, on l’attendait avec impatience : «Nous sommes habitués au goutte à goutte. Ce projet étanchera notre soif.»

La visite de Abdelaziz Bouteflika a pour but justement de lancer officiellement la distribution de l’eau potable dans la ville. Il fera le déplacement spécialement pour constater de ses propres yeux sa première importante réalisation depuis son arrivée à la tête de l’Etat. Ainsi, la première réalisation qui sera inaugurée par le président de la République est la station de contrôle du transfert de l’alimentation en eau potable d’In Salah à Tamanrasset. Ensuite, il inaugurera la sixième station de pompage et une stèle commémorant la réalisation du projet, baptisée Illamane (il y a de l’eau). Le projet, d’un coût avoisinant les 3 milliards de dollars, vise, rappelons-le, à assurer les besoins en eau potable de la ville de Tamanrasset et des centres situés tout le long du transfert, estimés à 100 000 m3/jour à l’horizon 2050. Toutefois, le rêve des habitants de Tamanrasset n’est pas totalement réalisé.

L’eau n’arrive pas dans tous les robinets. La vétusté du réseau de distribution constitue un sérieux handicap. Les quantités d’eau pompées depuis la réception de ce projet, il y a quelques semaines, se déversent dans les rues de la ville. Pratiquement à chaque coin, il y a des flaques d’eau. «On ne sait pas pourquoi on n’a pas renouvelé le réseau en parallèle de la réalisation de ce transfert», se demandent des citoyens rencontrés.   

Source El Watan Madjid Makedhi

Envoyé special

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 17:07

Sud algérien - Le couffin de Barkat

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Depuis février dernier, Saïd Barkat, ministre de la Solidarité nationale, effectue une tournée dans le sud du pays. Ce soudain intérêt pour une région marginalisée aurait pu passer inaperçu tant il est vrai que les visites protocolaires des ministres n’intéressent plus personne, mis à part les invités aux dîners fastueux des walis. Mais la manière avec laquelle ce marathon est mené suscite déjà des questions. M. Barkat, qui gère un budget important, est allé à Adrar, Bordj Badji Mokhtar, Tamanrasset, Béchar, Ghardaïa, El Ménéa, Naâma, El Bayadh, Laghouat, El Oued. L’ex-ministre de l’Agriculture y a remis des produits alimentaires, promis des postes d’emploi aux jeunes, des aides aux femmes au foyer et des projets dans le cadre de l’opération Blanche Algérie de protection de l’environnement. Une opération aux résultats inconnus.

Les villes et villages algériens sont-ils plus propres depuis le lancement de Blanche Algérie en 2009 ?

Saïd Barkat, qui n’a toujours pas présenté le bilan détaillé du Programme de soutien aux agriculteurs (PNDRA), un plan qui a consommé des milliards de dinars sans que l’agriculture algérienne enregistre de meilleures performances, a parlé à Adrar de «programme national » pour soutenir «les familles nécessiteuses». Pourquoi ce «programme» n’a-t-il pas été mis en application auparavant ? A-t-on répertorié avec exactitude le nombre de «familles nécessiteuses» en Algérie ? Il est évident que les couffins de Saïd Barkat, qui ressemblent aux brioches de Marie Antoinette, n’ont été remplis qu’après les émeutes des jeunes, en janvier dernier, et la poursuite des contestations sociales dans tous les secteurs depuis cette date. Situation entretenue par le mouvement évolutif des révoltes arabes qui fait reculer chaque jour, voire chaque heure, les barrières de la peur.

Le but est de tenter de calmer les esprits, d’acheter «la paix» et de s’assurer le confort de «la docilité» par le sac de semoule et les microbus. Une attitude «royaliste», hautaine et sans finesse. L’Algérien est réduit à un tube digestif et à un mineur qui a besoin «d’assistance». Les appels des chômeurs et des populations appauvries du Sud n’ont jamais été entendus à El Mouradia ou ailleurs. On a fait semblant, pour un temps, d’y prêter attention. Sans plus. M. Barkat fait du bruit dans les contrées du Sud pour faire oublier les silences indécents des palais d’Alger. Daho Ould Kablia, ministre de l’Intérieur, a reçu dernièrement «les notables» du Sud – qui ne représentent pas la population – pour dire que l’Etat «prend en charge» les problèmes des gens du Sahara. Un discours qui ne fait plus recette. Ould Kablia ou Barkat se sont-ils souciés des billets de banque qui manquent dans les bureaux de poste du Sud et même du Nord ? Les gens du Hoggar, du Gourrara, de la Saoura, du M’zab et des Ziban savent depuis longtemps que les vents de sable ne tuent pas et que les promesses du Nord ne remplissent pas les puits d’eau.

Source El Watan Fayçal Métaoui

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 09:36

Le carrefour des jeunes talents

 cinema Algerie

Dans le cadre du développement de l’esprit de créativité et de compétitivité chez les jeunes, la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tamanrasset a organisé, en collaboration avec la Ligue des activités culturelles et artistiques et l’Office des établissements de jeunes, le grand concours des activités scientifiques et culturelles de jeunes.

Du 19 au 22 du mois en cours, la wilaya a connu une mosaïque d’activités constituant une passerelle et une locomotive de connaissances visant à l’instauration d’une véritable culture de tourisme local avec la création de différents espaces où se rencontrent des  jeunes entre 7 et 35 ans pour véhiculer leur propre culture et expérience.

“La manifestation, souligne Oukacem Abdelkader, conseiller pédagogique de la jeunesse et des sports et membre du comité d’organisation,  a vu la participation de 700 candidats venus de 10 communes de la wilaya. L’objectif est de développer et diversifier leur talent et motivation en mettant en évidence l’importance accordée à la classe juvénile. Cette dernière agit dans le cadre du mouvement associatif organisé et structuré en mesure de représenter et d’honorer le pays dans des compétitions internationales.” Il ajoute : “L’initiative vise à responsabiliser le jeune en l’incitant à l’encadrement d’un nombre important de personnes dans pareilles occasions tout en mettant l’accent sur les talentueux et les aptitudes précieuses déterminant leur rôle au sein de la société.” Placé sous le thème  “Pour un environnement propre et salubre”, le programme, aussi riche que varié, du concours, qui en est à sa 11e édition, porte sur plusieurs activités, notamment sur la manipulation et la maîtrise du matériel audiovisuel, de la programmation informatique et une pluralité d’arts culturels. Des expositions de peintures ayant trait à l’environnement et des produits artisanaux sont également au programme de la manifestation dont l’ouverture s’est passée dans une ambiance de fête où s’entremêlaient les chants des troupes folkloriques et les sons de divers instruments musicaux de l’homme bleu à l’hospitalité coutumière.

Les youyous fusaient de partout faisant ainsi de l’itinéraire des troupes musicales, de la Maison de jeunes de Sersouf vers le complexe sportif d'Amechouen, un carrefour des arts culturels réalisés avec maestria. L’évènement a été également marqué par la participation des handicapés de l’école des jeunes sourds de la wilaya au concours de danse, notamment traditionnelle. Un défi, explique le directeur de l’établissement, lancé par ces impotents pour faire valoir leurs capacités et talents et surpasser leur handicap. En effet, et bien que ce soit difficile de suivre le rythme des instruments pour un sourd, l’harmonieux spectacle qu’ils ont donné en a laissé pantois plus d’un.

Source El Watan Arezki K.

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 09:05

Sud algérien - Ghardaïa - Engouement pour le Salon du tapis

fete du tapis à Ghardaia

 

Plus de 6 000 personnes ont visité le Salon du tapis, ouvert samedi dernier à l’occasion de la célébration de la 44e édition de la fête du Tapis, au palais des expositions de la wilaya.

Cette exposition vente de produits d'artisanat, qui s’est achevée jeudi, a drainé un nombreux public en quête d’objets artisanaux, particulièrement le tapis et autres bijoux de différentes régions du pays.

Encouragés par les vacances scolaires et le temps printanier à Ghardaïa, de nombreuses familles de diverses wilayas du pays, en vacances dans la région, ont saisi l'opportunité pour visiter ce salon auquel ont participé 200 exposants d'une trentaine de wilayas, spécialisés dans une quinzaine d’activités artisanales, signalent les organisateurs.

«De nombreuses familles, en visite dans le M’zab, ainsi que des curistes venus profiter des eaux thermales de Zelfana, ont effectué le déplacement au palais des expositions, sis à Bouhraoua, quartier périphérique de Ghardaïa, pour acheter des objets d’artisanat, ou tout simplement admirer les potentialités artisanales de notre pays», a expliqué un exposant.

«Cette manifestation annuelle constitue une excellente occasion pour de nombreux voyageurs et touristes pour acquérir un objet d'artisanat, en souvenir de leur séjour dans le M’zab», souligne le même exposant.

Le gérant d’une résidence touristique a affirmé, de son côté, que le retour de la fête du Tapis après une absence de cinq années, dans sa 44e édition, a insufflé une dynamique à l’activité touristique et artisanale de la région ainsi qu'à la scène culturelle. «Toutes les structures touristiques d’hébergement ont affiché complet durant cette fête», a fait savoir ce gérant, visiblement satisfait. De nombreux élus locaux de Ghardaïa estiment que la revitalisation des fêtes locales, notamment les fête du Tapis de Ghardaïa, du Ksar d’El-Menea et du Méhari de Metlili, constituent un bon moyen de redynamiser l’économie locale et permettre aux nombreuses familles de la région, spécialisées dans l’artisanat, d’écouler leurs produits. «Ces fêtes constituent aussi une bonne occasion de créer de l'animation culturelle et de générer un revenu pour de nombreuses familles», a souligné le président de l’Assemblée populaire de wilaya de Ghardaïa.

La cérémonie de clôture de cette 44e édition de la fête du Tapis, à laquelle ont participé les autorités locales, a été organisée jeudi soir, dans une ambiance festive, au cinéma M’zab ou ont été primés les meilleurs tapis, stands d’exposition, de char du défilé et d’affiches.

Source Infosoir R.L. / APS

Le Pèlerin

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 08:07

Exploration des hydrocarbures - Désintérêt manifeste des compagnies étrangères

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Les compagnies pétrolières étrangères manifestent de moins en moins leur intérêt pour le domaine minier national, l’exploration des hydrocarbures. Un manque d’engouement qui reste à expliquer, au-delà de l’attentisme des investisseurs étrangers.

Pour la troisième fois, l’appel d’offres pour l’attribution des blocs de recherche et d’exploitation d’hydrocarbures, lancé dans le cadre de la loi 05-07, ne suscite pas l’engouement des compagnies étrangères. Jeudi dernier, sur une dizaine de blocs proposés par l’Alnaft (Agence nationale de valorisation des ressources en hydrocarbures), seulement deux blocs ont été attribués. Les groupes Cepsa (Espagne) et Sonatrach ont remporté respectivement les périmètres Rhourde Errouni II et Rhourde Farès (situés dans le bassin de Berkine). Les deux groupes avaient été retenus pour avoir obtenu les meilleures notes lors de l’évaluation des offres. Deux autres compagnies pétrolières, l’indonésienne Pertamina et le groupement algéro-émirati Petrogas Kougp avaient également soumissionné mais pour le même périmètre (Rhourde Errouni II). Les deux contrats remportés seront signés le 31 mars 2011. Un intérêt faible, d’autant que 85 compagnies, d’une trentaine de nationalités, avaient été pré-qualifiées par l’Alnaft, dans le cadre de l’appel d’offres lancé en septembre 2010, et quatre offres soumises lors de la séance d’adjudication de jeudi, tenue en présence du ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi. Un intérêt davantage remarquable, décevant même, dans la mesure où, hormis Sonatrach qui participe pour la première fois et était le seul soumissionnaire pour le bloc Rhourde Farès, une seule compagnie étrangère a été retenue. Voire, les autres entreprises dont des majors n’ont manifesté aucune offre pour les périmètres non attribués, en séance tenante, comme innové par l’Alnaft, et situés dans des bassins sédimentaires à fort potentiel. Rappelons que ces périmètres sont Guern Cheikh dans le bassin de Oued Mya, Isarène Ouest, Timissit Est et Bordj Omar Driss N (Illizi), Belharzi (Sbâa), Zemlet En Naga et Rhourde El Louh II (bassin de Berkine) et Hodna Ouest (Tell). Ainsi, les compagnies étrangères manifestent de plus en plus leur désintérêt pour le domaine minier national, avec 7 blocs attribués sur 26 périmètres proposés lors des deux appels d’offres précédents. Un manque d’engouement qui reste à expliquer, au-delà de l’attentisme des investisseurs étrangers, peut-être motivé, comme l’explique le ministre de l’Energie, par les conséquences de la crise économique mondiale. Et cela même si M. Yousfi a considéré que ce résultat est appréciable, «c’est déjà un pas», et qu’il reste à l’Algérie de promouvoir davantage le domaine national, et en continuant à encourager le partenariat étranger. Sans prendre en considération le fait que la versatilité, l’instabilité juridique expliquerait aussi le manque d’engouement des compagnies étrangères à prendre le risque, malgré l’attractivité du domaine national. Une désaffection qui risque de se reproduire lors du prochain appel d’offres qui devrait être lancé avant la fin 2011.

Yousfi mise sur les hydrocarbures non conventionnels

Néanmoins, Youcef Yousfi en appelle à accentuer l’effort d’exploration des hydrocarbures, la mobilisation des capacités et compétences nationales en matière de formation des experts. Mais aussi à inciter les opérateurs pétroliers, Sonatrach notamment, à prospecter davantage dans les bassins moins connus, situés notamment dans le sud-ouest et au nord du pays, ainsi pour l’offshore. Par ailleurs, le ministre de l’Energie a indiqué que des propositions sont à l’étude pour le développement de la prospection et production des hydrocarbures non conventionnels notamment les schistes. Selon M. Yousfi, ces propositions seront soumises au gouvernement en vue de valoriser le potentiel «extrêmement important » de ces ressources et en accentuer l’effort d’exploration.

Medgaz

Les quantités contractuelles acheminées dès le début avril

Le gazoduc transméditerranéen reliant Beni Saf (Algérie) à Almeria (Espagne) sera définitivement opérationnel dès avril prochain. Jeudi, le ministre de l’Energie et des Mines a indiqué que les quantités contractuelles (8 milliards de m3 par an) seront acheminées dès le début du mois prochain. Auparavant, le représentant du groupe espagnol Cepsa, qui avait remporté un bloc d’exploration d’hydrocarbures, avait évoqué la date du 1er avril pour la mise en service de ce gazoduc. Rappelons que Sonatrach détient la majorité dans le consortium qui gère Medgaz avec 36% des actions, tandis que les sociétés espagnoles Cepsa et Iberdrola détiennent 20% chacune, alors que Endesa (Espagne) et GDF – Suez (France) disposent de 12% chacune. Par ailleurs, le ministre de l’Energie a écarté la possibilité d’une réunion imminente de l’Opep, d’autant que le marché est suffisamment approvisionné en pétrole.

A cause des troubles en Libye

Les parapétroliers se retirent momentanément

Les sociétés de services pétroliers algériennes se retirent momentanément de Libye à cause de la grave situation dans ce pays. Selon le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, s’exprimant jeudi dernier, à l’issue d’une séance d’attribution de blocs d’hydrocarbures, plusieurs parapétroliers ont quitté la Libye, «mais ils reviendront, nous le souhaitons, dès l’apaisement de la situation». Pour autant, les investissements algériens en Libye se poursuivront, affirme M. Yousfi. Rappelons que 80 employés de la filiale de Sonatrach (Sipex), présente dans deux blocs d’exploration à Ghadamès, ont été rapatriés début mars.

Grève des travailleurs de Sonatrach à Hassi R’mel

«Beaucoup de revendications sont légitimes», selon Yousfi

Les revendications des travailleurs de Sonatrach, en grève à Hassi R’mel, sont pour «beaucoup légitimes», selon le ministre de l’Energie et des Mines. Jeudi dernier, Youcef Yousfi a affirmé que ces revendications sont légitimes et «en train d’être prises en charge». En ce sens, des discussions sont lancées entre les concernés et la direction de Sonatrach, un préaccord devant aboutir avant la fin mars 2011 à entériner par l’exécutif. Cela même si l’on minimise, au niveau du staff dirigeant de Sonatrach, l’ampleur du mouvement de grève, arguant que seulement 200 travailleurs sur un effectif de 3 000 ont participé à cette action.

Source Le Soir d’Algérie Chérif Bennaceur

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 07:29

Le Sud algérien veut se placer

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En participant à cet événement, l’Algérie veut repositionner son produit touristique sur les marchés internationaux et européens.

Timimoun s’invite à Paris. C’est avec un décor typiquement saharien que l’Algérie s’expose au Salon international du tourisme à Paris. Le stand offre une véritable ouverture sur le Grand Sud. De la métropole au désert, le voyage vous invite à un autre monde, un dépaysement...

Sur une surface de 100 m², le stand propose aux visiteurs de découvrir la beauté du Sud algérien. Tableaux, habits, tapis, dattes, couleurs, tout inspirait un Sahara aux mille facettes.

Un paysage qui capte la curiosité des visiteurs qui sont à la recherche d’un tourisme atypique. «Nous voulons, à travers cette conception, mettre en valeur le Sahara algérien qui se distingue par ses richesses et son étendue», a reconnu le P-DG de l’Office national du tourisme (ONT), Ahmed Bouchedjira. Rencontré au stand, ce responsable explique que l’objectif est de valoriser ce patrimoine et faire sa promotion sur le plan international. «Nous voulons nous distinguer du Maroc et de la Tunisie», a-t-il affirmé avant d’ajouter: «Le Sahara algérien est l’un des déserts les plus captivants au monde.» En mettant en valeur ce label, l’Algérie tente de récupérer une clientèle. «C’est le moment ou jamais pour nous de revenir sur la scène», estime le patron de l’ONT.

L’Algérie participe du 17 au 20 mars à la 36e édition du Salon «Le monde à Paris» (MAP/France) avec l’objectif de repositionner le produit touristique algérien sur les marchés internationaux et européens.

Le thème retenu pour cette édition s’intitule «Les fêtes et festivals», un sujet qui représente un atout exceptionnel pour la valorisation d’une destination. Ce choix, explique le patron de l’ONT, est dicté par la volonté de promouvoir la culture de l’Algérie et ses différentes fêtes et ses festivals en tant que patrimoine authentique et originel. Plus de 25 opérateurs et professionnels du métier, dont des agences de voyages exposent leurs produits au pavillon de l’Algérie. A l’instar du secteur public, des opérateurs privés font la promotion du label algérien. Ils proposent des séjours dans les différentes villes du Sud telles que Tamanrasset, Ghardaïa, Timimoun. Des offres qui ont capté l’intérêt des visiteurs lesquels ont pris d’assaut le stand pour s’informer des différentes formules. Pour la première journée, jeudi dernier, le stand algérien a été pris d’assaut par les visiteurs qui sont à la recherche de nouvelles destinations. «C’est merveilleux le Sud algérien, j’ai visité l’Askrem qui est un endroit féerique», témoigne un visiteur d’origine canadienne. «J’ai tellement entendu parler du Sahara que je suis venue pour découvrir les offres de voyage», confie une sexagénaire accompagnée de son fils.

Malgré le manque d’infrastructures hôtelières, le Grand Sahara reste une destination prisée. «La demande sur le Sud dépasse l’offre», fait savoir un responsable de l’agence Méditerranée Europe Tourisme.

Pour ce tour-opérateur, le Grand Sud est la clé du développement du tourisme en Algérie. «Je crois que l’étendue du Grand Sud nous permet de devenir une destination incontournable», assure ce responsable. Il y a lieu de rappeler que cette 36e édition, qui se déroulera du 17 au 20 mars, compte près de 450 exposants venus de différents pays. Or, malgré la présence des poids lourds du tourisme, il reste difficile de convaincre les visiteurs. Ce salon intervient cette année dans une conjoncture particulière marquée par les révolutions tunisienne et égyptienne ainsi que le séisme au Japon.

Ce dernier est le grand absent cette année, contrairement à la Tunisie qui n’a pas raté ce rendez-vous.

Source L’Expression Nadia Benakli

Envoyée spéciale à Paris

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 06:33

La vallée du M’zab à l’heure de la fête du Tapis

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La quarante-quatrième édition de la fête du Tapis traditionnel à Ghardaïa est prévue du 19 au 24 mars 2011, au palais des Expositions de Bouhraoua, à la sortie nord de la ville en direction de Laghouat.

Pas moins de 28 wilayas, représentées par quelque 194 exposants, seront présentes à cette importante manifestation économique, a-t-on appris lors du point de presse organisé par la cellule de communication de la wilaya, en collaboration avec la direction de la PME et la Chambre de l’artisanat et des métiers de Ghardaïa.

C’est, nous dit-on, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, M. Smaïl Mimoune, qui présidera la cérémonie d’ouverture, coïncidant avec la date de la fête de la Victoire. Pas moins de cinq ambassadeurs sont attendus dans la vallée pendant ces journées. Il s’agirait de ceux d’Indonésie, de Côte-d’Ivoire, d’Argentine, du Chili et de l’Union européenne.

Rappelons que cette fête annuelle, ancrée depuis des lustres dans les traditions de la région, a été annulée trois fois de suite pour des raisons objectives. En 2008, en raison de l’instabilité que connaissait la région suite aux évènements qui ont ébranlé la sympathique ville de Berriane ; en 2009 suite aux dévastatrices inondations qui ont affecté la vallée du M’zab ; le 30 septembre 2008 et en 2010, en raison de l’occupation du palais des Expositions par les sinistrés des intempéries qui n’avaient pas encore été relogés.

Coïncidant avec les vacances scolaires de printemps, ces 5 journées qui seront intensément riches, tant du point de vue économique qu’aux plans culturel et sportif, permettront certainement à beaucoup de familles, de toutes les contrées d’Algérie, de pouvoir visiter cette belle vallée du M’zab, véritable musée à ciel ouvert, classée patrimoine universel de l’humanité par l’Unesco.

Ce qui permettra sans aucun doute aux artisans de la région de présenter et d’écouler leurs produits du terroir, très appréciés par les touristes qui ne manqueront certainement pas d’affluer en grand nombre dans cette région.

En sus du tapis, qui aura bien sûr la part belle, il y aura aussi des exposants en tannerie, en dinanderie, en bijouterie traditionnelle (argent), en poterie, en broderie, en vêtement traditionnel (fetla) et en céramique artistique.

Aussi, pour donner un caractère festif à cette semaine par une animation non-stop, les organisateurs, avec le concours de la direction de la culture et de celle de la jeunesse et des sports de la wilaya de Ghardaïa, ont concocté un riche programme culturel, notamment par l’organisation de journées de poésies populaires et de soirées musicales.

Les troupes folkloriques de la région, célèbres pour leurs zornas, karkabou et baroud, donneront des couleurs à la vallée du M’zab, assurant, comme à leur habitude, une liesse populaire. Encore une fois, et ce à chaque fois que la région organise un évènement majeur, le seul point noir reste le problème récurrent des “rachitiques” capacités hôtelières de la région resurgit. Pour l’’hôtel El-Djanoub, une importante partie de cet édifice tombe en ruine depuis des lustres, et ses capacités restent très en deçà des besoins.

Quant au magnifique et majestueux hôtel Rostémide, il demeure tristement clos malgré les 54 milliards de centimes engloutis pour sa réfection et restauration, et la venue d’une commission d’enquête dépêchée par le ministre de tutelle pour faire la lumière sur les tenants et les aboutissements de cette scabreuse situation.

Source Liberté L. Kachemad

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 06:50

Algérie - Grand Sud : Les ratés de l’Etat

hassi messaoud

 

Entre les travailleurs des bases pétrolières et les chômeurs, le Sud réclame un salaire digne de ce nom ou un travail et de meilleures conditions de vie. Des revendications récurrentes depuis 2004. Pourquoi le Sud n’a-t-il pas profité de l’argent injecté par l’Etat ? La stratégie de développement a-t-elle été la bonne ? El Watan Week-end a enquêté.

Au cours de la matinée d’hier, les manifestations des chômeurs ont repris de plus belle, bloquant les accès à la ville de Hassi Messaoud, secouée par la contestation depuis le 18 février dernier. Durant la nuit, des dizaines de manifestants ont été tabassés à coups de matraque par les brigades antiémeute de la gendarmerie. «Nous demandons à rencontrer le chef de daïra afin de lui faire part de notre ras-le-bol contre le clientélisme et le népotisme du bureau de main-d’œuvre de la ville la plus riche d’Algérie», explique Sid Ahmed Daha, l’un des représentants des chômeurs de Hassi Messaoud, joint par téléphone par la rédaction web d’El Watan. «Nous sommes tous les enfants des travailleurs venus s’installer dans les années 1980, encouragés par l’Etat», explique Hichame, licencié en psychologie industrielle depuis 2006, un des délégués de quartier. Il a aussi été élu par les protestataires pour s’occuper de l’agence de recrutement de Hassi Messaoud, nouvellement créée, pour le placement des jeunes. «Nous avons tous ouvert les yeux dans cette ville. Le certificat de résidence ? On ne peut l’obtenir que de cette ville. Et on ne peut s’inscrire pour prétendre à un emploi que dans cette ville. Alors, nous demandons à être respectés ! Qu’on arrête de nous prendre pour des idiots !»

Pas des moins que rien

Chawki, ingénieur d’Etat en géologie depuis 2009, un des neuf délégués de quartier, revient sur la genèse du mouvement. «Cela remonte à plus de deux mois, quand quarante chômeurs de Hassi Messaoud ont fait irruption au siège de la daïra pour exiger du travail. La nouvelle s’est tout de suite propagée. La plupart d’entre nous sommes universitaires, licenciés, ingénieurs ou titulaires de certificats de qualification. Des citoyens issus de bonne famille et pas des moins que rien. Nous ne demandons qu’un travail dans une ville industrielle capable de répondre à nos attentes. L’offre existe bel et bien, mais ceux qui sont chargés de nous trouver un emploi sont des corrompus. Les autorités locales sont au courant, mais personne ne bouge le petit doigt.»

Le responsable du bureau communal de l’emploi de Hassi Messaoud a été relevé de ses fonctions. Ghobchi Madani, 26 ans, manœuvre de sonde, qui faisait partie des chômeurs à avoir tenté un suicide collectif l’été dernier à Ouargla, squatte toujours un des «100 locaux par commune» de Abdelaziz Bouteflika, à l’entrée de son quartier, Said Otba, car il ne peut plus vivre avec ses parents et ses sœurs dans la même chambre. Il est actuellement manutentionnaire au marché du ksar pour subvenir aux besoins de sa famille. Les autorités ont demandé aux manifestants un délai de 15 jours. Un discours que les révoltés du Sud refusent. «Nous irons à Alger voir qui de droit et nous resterons devant le siège de la daïra jusqu’à ce qu’on daigne régler nos problèmes.»

Source El Watan Saïd Oul Hadj

Envoyé spécial à assi-Messaoud

Le Pèlerin

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 06:55

Algérie - Mégaprojet de transfert de l’eau - Le précieux liquide arrive à Tamanrasset

eau tamanrasset

L’eau potable coulera très prochainement dans les robinets à Tamanrasset. Selon ministre des Ressources en eau, c’est une question de deux ou trois jours.

Le défi lancé par Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, de voir de l’eau couler des robinets des foyers à Tamanrasset, a été apparemment relevé. Hier, lors de la mise en service du mégaprojet d’alimentation en eau potable de la ville de Tamanrasset à partir d’In Salah, le ministre a annoncé que «la ville de Tamanrasset sera très prochainement desservie, au plus tard dans deux ou trois jours». Il expliquera que dans un premier stade, la ville sera alimentée à hauteur de 50 000 m3/j, avant d’atteindre les 100 000 m3/j dans six mois. «C’est l’équivalent des besoins des habitants de Tamanrasset à l’horizon 2050», précise-t-il Quant à la qualité de l’eau, le ministre a assuré qu’elle est en voie d’amélioration. «Le taux de turbidité (clarté de l’eau) est en train de diminuer de jour en jour. Nous sommes parvenus à passer de 400% à 65%. Une fois atteint, l’eau sera prête pour la consommation». Aussi, la désinfection des canalisations reliant les réservoirs et les châteaux d’eau qui desservent la ville s’impose. «Cinq équipes de l’Algérienne des eaux sont installées au niveau des stations de traitement pour assurer la javellisation des conduites ainsi que leur rinçage », a-t-il dit. S’agissant du réseau de canalisation de la ville de Tamanrasset, le ministre a indiqué que celui-ci «n’a pratiquement jamais été utilisé à cause de la rareté de l’eau dans la région». D’ailleurs, poursuit-il, «une étude pour la modernisation définitive de ce réseau a été lancée par un bureau d’études étranger. Elle sera finalisée fin de l’année 2011. Il sera alors relié au réseau actuel dont les travaux de réhabilitation sont en cours». Etalé sur une distance de 750 km en double, le projet a duré 38 mois. Un délai «légèrement» dépassé à cause de travaux supplémentaires «non prévus» dans l’étude du projet. Selon Abdelmalek Sellal, la réalisation du projet aura coûté 197 milliards de dinars, soit «un coût nettement inférieur à celui d’un projet d’un pays voisin», a-t-il dit. M. Sellal a également évoqué la réalisation de la station de déminéralisation à In Salah, qui permettra de réduire le taux de salinité dans l’eau potable. Il a toutefois reconnu que la bureaucratie est à l’origine des retards dans le lancement des projets. «Pour qu’une opération passe par la commission des marchés publics, il faut au moins deux années», a-t-il souligné. Il est à rappeler que ce mégaprojet comprend, entre autres, 24 forages, 6 stations de pompage, ainsi que 1 258 km de conduites.

Source le Soir d’Algérie Rym Nasri

Le Pèlerin

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