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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 07:53

44ème édition de la fête du tapis prévue du 19 au 24 mars à Ghardaïa

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La 44e édition de la Fête du tapis de Ghardaïa (600 km au sud d’Alger), sera célébrée du 19 au 24 mars courant, avec la participation de plus d’une trentaine de wilayas, a-t-on appris, jeudi, auprès des organisateurs.

Le comité d’organisation s’active pour assurer une organisation parfaite de cette Fête du tapis traditionnel, qui coïncide avec les vacances scolaires de printemps, et stimuler les activités touristiques et artisanales, a indiqué un membre du comité d’organisation.

Plus d’une trentaine de wilayas ont confirmé leur participation à cette fête annuelle qui constitue une «aubaine» pour mettre en valeur les richesses de l’art traditionnel que recèlent les localités de la wilaya, et attirer un grand nombre de touristes et autres personnes intéressées par les tapis traditionnels afin de faire bénéficier l’économie locale, a-t-il soutenu.

Des expositions-ventes de produits artisanaux de différentes associations et microentreprises de jeunes filles, ainsi qu’un concours national du meilleur tapis sont prévus durant cette manifestation. A travers cette fête annuelle du tapis, les organisateurs veulent soutenir la pérennité de l’art traditionnel et le savoir-faire exprimé à travers le tapis tissé par la femme au foyer de la région. En prévision de cette manifestation qui a pris une dimension nationale, de nombreuses opérations d’embellissement de la ville de Ghardaïa et du site d’exposition, prévu au Palais des expositions au quartier de Bouhraoua, à l’entrée de la ville, sont effectuées par les services de la commune. Des activités à caractère culturel et sportif sont aussi prévues durant cette période, dans les quatre communes que compte la Vallée du M’zab, notamment des tournois de pétanque, des journées de poésie populaire et des soirées musicales.

Source L’Expression

Le Pèlerin

 

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 07:37

Algérie - Le Président Directeur Général de la Sonatrach devrait se rendre aujourd’hui à Hassi Messaoud

hassi messaoud

 

……Afin de rencontrer les travailleurs de la zone pétrolière. Le voyage de Nouredine Cherouati coïncide avec la reprise de la protestation à Hassi R’mel, Rhourde Ennous et Hamra.

Nouredine Cherouati reprend aujourd’hui son bâton de pèlerin. Le patron de la Sonatrach se rendra aujourd’hui à Hassi Messaoud pour rencontrer les travailleurs des unités de production. C’est le second voyage de Cherouati après le périple qui l’a mené, la semaine dernière, de Hassi R’mel à Rhourde Ennous. «Le PDG prévoit de rencontrer les travailleurs afin de débattre avec eux de leurs conditions socioprofessionnelles. Les travailleurs ne sont pas dupes, ils savent que le seul est unique objectif de ce déplacement est de calmer les esprits», indique un cadre de la compagnie pétrolière en poste à Hassi- Messaoud. Selon lui, les travailleurs de plusieurs unités ont été conviés à participer à cette rencontre. «Nous savons déjà que le collectif de Tin Foué Tanbenkort a décliné l’invitation. Ils ont précisé qu’ils s’alignaient sur la position des travailleurs de Hassi Rmel», note notre source. De leur côté, les travailleurs de Hassi R’mel reprendront dès aujourd’hui leur mouvement de protestation. «La décision de reconduire la protestation a été prise jeudi dernier lors d’un rassemblement. Les travailleurs sont convaincus que la direction générale de la Sonatrach n’a fait preuve d’aucune bonne volonté pour prendre en considération notre plate-forme de revendications. La note du P-dg n’est, finalement, que de la poudre aux yeux. Les décisions prises par Cherouati sont très floues et il nous a été impossible d’obtenir des éclaircissements auprès de la direction générale et des représentants de la section syndicale. Nous n’avons reçu aucune réponse», explique un des membres du collectif des délégués. Donc, dès aujourd’hui, les travailleurs de Hassi R’mel, Rhourde Ennous, et Hamra boycotteront le déjeuner et se rendront à leurs postes à pied. Ces derniers temps, il existe une réelle coordination entre les collectifs des trois unités de production. «Toutes les actions sont conduites en concertation avec les autres bases. Mais il est vrai que nous faisons en sorte de suivre les décisions prises par Hassi R’mel car ce sont eux qui ont initié le mouvement», note pour sa part un travailleur de Hamra. Au niveau de cette unité de production, les pétroliers ont le sentiment d’avoir été floués au lendemain de leur rencontre avec le P-dg de Sonatrach. «Nouredine Cherouati nous avait déclaré qu’il était prêt à accepter toutes nos revendications et que seuls quelques points de notre plate-forme devaient obtenir l’aval du conseil d’administration. Mais il suffit de lire sa note pour comprendre qu’il n’y a aucune volonté de prendre en considération nos revendications. Nous n’avons rien obtenu de concret», souligne- t-il. En plus de l’indexation de l'indemnité de zone et des conditions de vie (IZCV) sur le SNMG actuel, les revendications des travailleurs des unités de production de la Sonatrach exigent, entres autres, l’alignement du salaire de base de l’ensemble des agents (il varie actuellement de 8 à 30%) ainsi que l’instauration du système de travail 4x4 pour l’ensemble des personnels en poste au Sud.

Source Le Soir d’Algérie – Tarek Hafid

Le Pèlerin

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 10:40

Sud algérien - ENTP Hassi Messaoud - La base ouvrière va maintenir sa protesta

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Le collectif des travailleurs de l’ENTP, une des filiales de Sonatrach dont la direction générale se trouve à Hassi Messaoud, exprime son soutien au combat des travailleurs de Sonatrach.

Malgré les nouvelles résolutions prises par le Top Management de Sonatrach hier, la note de service n°5, émanant de la direction générale de Sonatrach, n’a pas eu l’effet escompté. La base ouvrière reste déterminée à mener jusqu’au bout sa protestation.

Ainsi, après le soutien infaillible des différentes zones de production du Sud aux revendications de leurs collègues de Hassi R’mel, malgré la faible mobilisation de Sonatrach DP Hassi Messaoud, Haoudh El Hamra et Berkaoui, qui n’ont pas encore joint la protestation, c’est au tour du collectif des travailleurs de l’ENTP, une des filiales de Sonatrach dont la direction générale se trouve à Hassi Messaoud d’exprimer son «soutien au combat des travailleurs de Sonatrach production».

Dans un communiqué rendu public hier, ces derniers appellent les travailleurs à se mobiliser et participer massivement à un grand rassemblement prévu demain à la base vie du 11 Décembre 1960 de Hassi Messaoud entre 12h30 et 13h30. Il est à noter enfin que nos différents interlocuteurs, dans le secteur pétrolier, soulignent le fait que ce sont effectivement les travailleurs soumis au système de relève qui souffrent le plus du problème majeur de la non-cotisation des IFRI et indemnité de zone, ce qui les plonge dans une situation de précarité totale au lendemain de la retraite puisqu’ils sont privés de plus de la moitié de ce qu’ils avaient l’habitude de toucher en tant que salariés. Les augmentations exigées par les travailleurs basés au Sud concernent donc le régime indemnitaire en particulier. Des IFRI, qui n’ont jamais subi une quelconque augmentation depuis leur injection dans les salaires durant les années 1990. En outre et depuis la mise en œuvre de la nouvelle grille des salaires de Sonatrach en 2009, un mécontentement a été enregistré dans les zones où la rudesse du travail motive cette réaction.

Des mesures d’apaisement

Dans un communiqué express affiché tous azimuts à travers toutes les provinces pétrolières du pays hier, le PDG de Sonatrach, Noureddine Cherouati, a pris quatre mesures d’apaisement en faveur des pétroliers du sud du pays. Il s’agit de l’extension du bénéfice de l’indemnité compensatoire IZCV pour le personnel soumis à relève, ayant exercé trente-deux années de travail effectif et sans condition d’âge, le bénéfice de l’Allocation de fin de carrière (AFC) calculée sur le salaire de base actuel, la confirmation de l’indexation des heures supplémentaires (HS) sur le salaire de base actuel, l’indexation des formules de calcul des montants de l’Indemnité de travail posté (ITP), de l’Indemnité de nuisance (IN) et de l’Indemnité de zone et conditions de vie (IZCV) au salaire de base actuel.

Le communiqué souligne que ces résolutions ont été prises en concertation avec les représentants des travailleurs de Hassi R’mel, Hamra, Rhourde Nouss et Gassi Touil ainsi que les élus syndicaux des localités concernées, et ce, dans le cadre des différentes visites effectuées ces derniers jours par le PDG de Sonatrach, le SG de la Fédération nationale des travailleurs du pétrole, du gaz et de la chimie (FNTPGC) ainsi que le SG du syndicat national de Sonatrach. Il est précisé par ailleurs que le délai de trois semaines, demandé lundi à Hassi R’mel par Noureddine Cherouati pour les négociations est maintenu.

Cette période verra la ratification d’un accord salarial avec le partenaire social sur l’augmentation du taux et du montant des primes et indemnités. Les autres préoccupations soulevées par les collectifs feront l’objet d’un examen approfondi, dans une étape suivante, précise le communiqué.

Source El Watan Houria Alioua

Le Pèlerin

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 10:15

Marathon international de Tiout : Une course dans l’oasis

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Le Marathon de Tiout, qui en est à sa deuxième édition, et organisé par l’agence Eventos, revient à la fin de ce mois de mars. Les performances réalisées en matière d’organisation et de compétition, lors de la première édition, permettent à cet évènement de se placer à la plus haute sphère des marathons algériens. Les témoignages des participants de l’année écoulée sont unanimes à dire que «ce fut absolument magique. Il fallait y être et nous y serons en 2011».

Aussi, les champions du monde militaires qui y ont pris part, lui ont donné toute sa valeur compétitive. Ils ont brillé de mille feux et ont donc offert le plus beau des cadeaux qui soit : celui du spectacle de haut niveau. Pour cette nouvelle édition, les organisateurs ont reçu les promesses que ces champions récidiveront. Ce qu’il faut retenir aussi, c’est que Novo Nordisk, leader mondial dans le traitement du diabète, sera présent sur le site de la compétition avec son stand mobile et procédera, chez tous les participants, à une action de dépistage de diabète, avec mesures anthropométriques et tests de glycémie capillaire.

D’ailleurs, le slogan adopté par les organisateurs est «J’appelle à changer le diabète».

Quant à la ville de Tiout, elle est toujours accueillante, gardant sa dimension humaine, culturelle et  touristique, ce qui a fait toute sa réputation. Le paysage est chargé de valeurs historiques constituant un exemple exceptionnel de l’interaction pluriséculaire entre les hommes et leur environnement et on succombe à ses charmes (voir le site www.mid.com.dz).

Par ailleurs, un comité d’organisation, reconnu pour ses compétences, assure le bon déroulement de la compétition. Les trois boucles de 14 km chacune seront courues durant trois matinées, donnant ainsi tout le loisir aux compétiteurs de s’évader l’après-midi pour apprécier les sites touristiques.

Enfin, l’organisateur en l’occurrence, Mohammed Zerrouki, manager de l’agence Eventos , nous a confié que quelque 250 participants, dont l’élite de la DGSN et celle de la Protection civile, prendront part à cette seconde édition du Marathon international de Tiout.

Source El Watan Chafik B

Le Pèlerin

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 09:27

Le ministre des Ressources en eau l’a annoncé à la radio chaine I

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Le méga projet relatif au transfert d’eau d’Ain Salah vers Tamanrasset a vu le jour. En effet, le coup d’envoi a été lancé hier dans la matinée avec le transfert des premières quantités d’eau vers des réservoirs de Tamanrasset. C’est ce qu’a annoncé le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal, lors de son intervention à l’émission «Tahaoulet» de la radio chaine I. Le ministre a fait savoir que le transfert a été effectué sur une des deux canalisations parallèles mises en place sur 770 km.  Il a rassuré que d’ici à une semaine  l’eau coulera dans tous les robinets de la wilaya et a promis de se déplacer pour s’assurer du bon déroulement de l’opération. «Nous avons promis de réceptionner ce projet à la fin du mois de mars. Une promesse tenue», a-t-il dit soulignant que ce projet permettra une distribution «équitable» de l’eau pour tous les citoyens algériens. Le ministre a fait savoir que d’autres projets du genre sont inscrits dans le programme quinquennal 2010-2014 citant, entre autres, le transfert d’eau du nord de M’Sila vers Djelfa touchant le sud de Tiaret sur 600 km, indiquant que l’étude de faisabilité devra être prête d’ici à la fin de l’année en cours pour lancer le projet en été 2012.  «C’est un projet, a-t-il indiqué, qui apportera plus d’opportunités de développement dans les Hauts plateaux».  Sur l’épuration d’Oued El Harrach, le ministre a informé que l’étude lancée conjointement avec le ministère de l’Environnement et la wilaya d’Alger est presque terminée. A la question de savoir, par ailleurs, quel serait le nombre des participants attendus au salon international de l’eau, prévu à la fin du mois d’avril, le ministre a avancé que cette édition connaîtra la participation de  320 exposants.

Gestion déléguée : L’Algérie veut reconduire le contrat de Suez

Evoquant la gestion déléguée de la distribution de l’eau, le ministre a fait savoir que concernant l’opérateur français Suez intervenant dans la wilaya d’Alger, des pourparlers ont été enclenchées en vue de reconduire le contrat de ce dernier. «Le contrat d’exercice de Suez expirera dans six mois. Nous voulons qu’elle reste car elle a réalisé des résultats satisfaisants», a-t-il dit soulignant que la société espagnole qui a pris en charge la région oranaise a également réalisé des résultats acceptables, contrairement aux deux autres qui sont intervenus à Constantine et à Annaba.

Source Horizons Wassila Ould Hamouda

Le Pèlerin

 

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 07:49

Sud algérien - Après Hassi R’mel, la colère s’étend à d’autres bases de la Sonatrach

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Le mouvement de protestation initié par les travailleurs de la Sonatrach à Hassi R’mel s’étend aujourd’hui à d’autres sites de production. Les pétroliers, qui agissent en dehors de tout cadre syndical, exigent des revalorisations salariales.

Le secteur des hydrocarbures est sous très haute tension. Le mouvement de protestation s’étend à l’ensemble des unités relevant de la division production de la Sonatrach. Après Hassi R’mel, c’est au tour des travailleurs des plates-formes de Hassi-Messaoud, Hamra et de Rhourde Ennous de prendre le relais de la protesta. «Nous avons décidé d’organiser dimanche matin (aujourd’hui, ndlr) une marche entre la base-vie et le siège de la direction générale. Les travailleurs ont décidé d’entamer une grève de la faim immédiatement après la remise, au directeur, de la plateforme de revendications», explique un cadre de l’unité Hamra qui est exploité par la Sonatrach en partenariat avec des compagnies étrangères. Notre interlocuteur, qui a requis l’anonymat, a tenu à préciser que ce mouvement se déroule en dehors de tout cadre syndical. «Notre fédération a été incapable de défendre nos intérêts. D’ailleurs, des travailleurs ont décidé de déchirer leur carte d’adhérent pour montrer, de manière symbolique, qu’ils se démarquent définitivement des structures de l’UGTA. Il est temps que tous ceux qui sont au sommet de la pyramide, que ce soit au gouvernement, à la Sonatrach ou à la Centrale syndicale, prennent conscience de la situation difficile que nous subissons. » Les travailleurs de la Sonatrach à Hassi-Messaoud et Rhourde Ennous devraient appliquer le même procéder en organisant des marches et des grèves de la faim. Actuellement, la question de l’arrêt du processus de production n’a pas encore été retenue. «Nous sommes parfaitement conscients des enjeux économiques. Il est hors de question d’arrêter la production d’hydrocarbures. Mais cette possibilité semble se profiler au niveau de la plate-forme de Hassi R’mel», souligne notre source. Une radicalisation du mouvement risque de s’avérer fatale, surtout en l’absence de partenaire social fiable et représentatif. Notons que les revendications des travailleurs de la Sonatrach portent essentiellement sur la revalorisation de certaines primes. C’est notamment le cas de l’indemnité de zone et des conditions de vie (IZTV) qui est resté calée sur un SNMG à 6 800 dinars. L’absence de mise à jour du mécanisme de calcul de cette prime s’est avérée particulièrement pénalisante pour les travailleurs basés dans le sud du pays

Source Le Soir d’Algérie Tarek Hafid

Le Pèlerin

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 11:43

Sud algérien - La colère gronde chez les travailleurs de Hassi R’mel

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Un millier de travailleurs à Hassi R’mel ont décidé de se rassembler, hier, devant la direction régionale de Sonatrach.

Ce rassemblement n’est que le début «d’un large mouvement de contestation», expliquent des représentants des travailleurs de Hassi R’mel. Ces derniers n’entendent plus rester «indifférents face à la hogra et au mépris des décideurs», confient-ils. «Nous allons crier notre colère pour que nos dirigeants sachent bien que nous sommes déterminés cette fois-ci à faire aboutir nos revendications. Aujourd’hui, c’est un rassemblement, demain, ce sera une marche à Hassi R’mel», menace Ali Arhab, un représentant des travailleurs protestataires de Hassi R’mel. Notre interlocuteur assure que la colère qui gronde dans cette région, s’amplifie de jour en jour. «Les travailleurs ont vraiment la rage au cœur et ils ne demandent qu’une chose : une grève générale et des actions encore plus radicales. Mais nous essayons de nous organiser pour être plus efficaces. Nous allons aborder les étapes l’une après l’autre, en n’excluant aucun moyen de protestation», signale encore Ali Arhab.

Selon d’autres interlocuteurs, les travailleurs à Hassi Rm’el pourraient décider de boycotter les transports mis à leur disposition par Sonatrach. «Nous allons rejoindre nos bases à pied. Comme ça, des centaines de travailleurs formeront des marches dans toute la région de Hassi R’mel», expliquent des représentants de ce mouvement ouvrier qui commence à ébranler Sonatrach. «Nous allons continuer à nous abstenir de manger. Aucune loi ne nous interdit de ne pas manger.

Et puis, nous sommes en train de préparer une coordination nationale qui regroupera également les travailleurs de Sonatrach des autres régions du pays. Désormais, si la situation dégénère, c’est aux responsables de la société d’assumer leurs responsabilités», relève dans ce sillage Ali Arhab. Soulignons qu’un appel à la mobilisation a été distribué aux travailleurs de  Sonatrach. Intitulé «Halte à la hogra»,  cet appel rapporte les interrogations des travailleurs «sur les véritables motivations des dirigeants de Sonatrach». Ces derniers sont accusés par les initiateurs de cet appel d’essayer «de faire durer dans le temps l’aboutissement des revendications occultées depuis des années en recourant à des propositions insignifiantes qui ne reflètent ni l’image de l’entreprise ni les efforts de ses travailleurs», indique-t-on dans cette déclaration.

«Au moment où tous les secteurs d’activité connaissent des augmentations de salaires conséquentes, les décideurs de l’entreprise Sonatrach continuent d’ignorer les préoccupations majeures de leurs travailleurs en affichant un mépris et un silence absolu en complicité avec le syndicat national. Ce dernier s’est désinvesti de ses prérogatives,  en priorisant leurs intérêts et privilèges au détriment des droits légitimes des travailleurs», lit-on encore dans ce document qui s’adresse à plus de 1400 salariés à Hassi R’mel. Ces travailleurs sont invités, en dernier lieu, par cet appel à  «faire valoir leurs droits légitimes par tous les moyens», mais «sans porter atteinte à l’outil de production», est-il précisé.

Source El Watan Abderrahmane Semmar

Le Pèlerin

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 06:18

Al Arabiya diffuse une revendication audio d’Al Qaîda

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L’oasis de Djanet dans le Sud algérien lieu du rapt de la touriste italienne .

L ‘enlèvement de la touriste italienne, Maria Sandra Mariani, à Djanet le  février dernier vient d’être revendiqué par les terroristes d’AQMI

(Al Qaîda) dans un enregistrement audiophonique diffusé par la chaîne Al Arabia.

Dans un enregistrement audio diffusé par la chaîne Al Arabya, les terroristes d’Al Qaîda ont revendiqué le rapt de la touriste italienne, enlevée le 2 février dernier à Djanet. Le directeur de l’agence Ténéré a reconnu formellement la voix de sa cliente, l’otage Sandra Mariani, âgée de 53 ans.Des terroristes se présentant au nom d’AQMI (Al Qaîda au Maghreb islamique) ont revendiqué hier l’enlèvement, le 2 février dernier à Djanet, de la touriste italienne, Maria Sandra Mariani, âgée de 53 ans.

Dans un enregistrement audio, non encore authentifié et diffusé très tôt dans la matinée par la chaîne de télévision Al Arabiya, une voix masculine qui déclare en arabe : «Nous, Al Qaîda au Maghreb islamique, déclarons détenir cette femme depuis le mercredi 2 février et souhaitons qu’elle puisse s’adresser à son chef d’Etat», avant de donner la parole à l’otage, présentée comme Maria Sandra

Mariani : «Je suis Italienne et j’ai été enlevée le mercredi 2 février en Algérie. Je suis toujours détenue par Al Qaîda au Maghreb islamique, bataillon Tarek ibn Zyad. Je demande à Al Arabiya de bien communiquer cette communication.» Bien étrange est cette revendication. Habituellement, AQMI utilise d’autres canaux pour revendiquer ses actes, à savoir la chaîne Al Jazeera ou des sites web islamistes.

En tout état de cause, le directeur de l’agence Ténéré, Ahmed Kheirani, qui a organisé le séjour de l’otage à Djanet, est catégorique. «La voix que j’ai entendue est bien celle de Maria Sandrani. Je suis content qu’elle soit en vie», nous dit-il.

Mais jusqu’en fin de journée, il n’a eu aucune autre information. Cette revendication a suscité de «l’espoir» chez les nombreux responsables des agences de tourisme du sud du pays et surtout les guides de la région, avec lesquels nous nous sommes entretenus pas téléphone, et qui sont, faut-il le préciser, impliqués dans les opérations de recherche de l’otage même au-delà de la frontière avec les pays limitrophes, depuis deux semaines déjà. «Pour nous, c’est un bon signe. Au moins, cela veut dire qu’elle est vivante. C’est le plus important pour nous…», déclare un des plus anciens guides de la région de Tamanrasset.

Pour sa part, Ahmed Kheirani, confiera : «Trop de rumeurs ont circulé à son sujet. Maintenant, au moins, nous savons qu’elle est saine et sauve».

Le guide qui accompagnait l’otage lors de l’enlèvement avait révélé il y a une dizaine de jours à El Watan : «Qu’une bande de 13 à 14 hommes armés, parlant un arabe mauritanien, venus à bord de deux 4x4, ont investi les lieux au coucher du soleil, dans la journée de mercredi à la recherche d’un groupe de touristes, ils ont embarqué l’Italienne et les trois Algériens présents, en l’occurrence le guide, un gardien et un berger de passage. Après avoir roulé des heures, ils ont abandonné les Algériens non loin de la frontière avec le Niger, et emmené l’otage vers une destination inconnue.» Les traces retrouvées par les services de sécurité et les guides de la région démontrent que les ravisseurs étaient sortis de la ville de Djanet, avant de se terminer à la frontière avec le Niger. Pour lui, il est très certain que l’otage ne se trouve plus sur le territoire algérien.

Les trois Algériens qui accompagnaient la ressortissante italienne avaient été interpellés une première fois, puis une seconde fois, pour être maintenus en garde à vue par les gendarmes durant 48 heures avant d’être relâchés sous la pression de leurs familles et de leurs proches. Certains guides de la région affirment que les ravisseurs seraient en réalité des mercenaires.

«Ils étaient venus pour enlever un groupe de touristes. Mais il n’y avait que l’Italienne. Ils l’ont prise pour la revendre à Abou Zeid. Celui-ci aurait refusé de prendre une femme, mais il aurait fini par le faire. Ce qui explique le retard dans la revendication…», disent-ils.

En tout état de cause, Sandra serait maintenant entre les mains de Abou Zeid, mais nous ne savons toujours pas quelles sont ses demandes. A signaler, enfin, que jeudi dernier le gouvernement suédois a rendu public un communiqué dans lequel il a recommandé à ses ressortissants «d’éviter tout voyage non nécessaire dans le Sahel algérien, qui comprend les frontières de l’Algérie avec la Mauritanie, le Mali, le Niger et la Libye, ainsi que les régions touristiques de Tamanrasset et Djanet».

Source El Watan Salima Tlemçani

Le Pèlerin

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 11:35

L’ANP sur les traces des ravisseurs

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Selon les dernières informations l’otage aurait été emmenée par les ravisseurs au Niger.

Une vaste action militaire de recherches et d’investigations est actuellement menée dans le Sud algérien pour tenter de retrouver la trace de la ressortissante italienne enlevée mercredi dernier à 170 km de la ville de Djanet dans la wilaya d’Illizi. Les dernières informations faisaient état jusqu’à hier, que l’otage aurait été emmenée par les ravisseurs au Niger. Pendant ce temps, Rome multiplie ses contacts avec Alger pour coordonner les informations, priant les services de sécurité algériens de préserver la vie de la ressortissante qui était entrée en Algérie le 24 janvier, dans le cadre d’un séjour touristique. Forte d’une expérience incontestable sur une durée de 20 ans, Alger a assuré que tous les moyens seront mobilisés pour récupérer la victime saine et sauve, si celle-ci se trouvait toujours sur le territoire algérien. Le ministère des Affaires étrangères italien déclare observer toute la réserve nécessaire sur cette affaire afin de ne pas interférer dans les recherches en cours.

Des sources sécuritaires nous avaient confié que c’est le groupe d’un certain Abd El Karim qui a rallié le Gspc il y a une année, après avoir négocié avec le tristement célèbre Abou Zeid, qui est derrière le rapt. Le plan de cette organisation terroriste, branche d’Al Qaîda au Maghreb, est de plus en plus facile à décoder. Après avoir contraint la France à faire débarquer des unités militaires au Sahel, sur le territoire malien et mauritanien, cette nébuleuse serait à la recherche de moyens pour imposer une présence militaire étrangère sur le territoire algérien, selon une lecture des services de sécurité. Au-delà des rançons que ce réseau criminel cherche à obtenir, il tente de semer le doute, instaurer l’insécurité et l’instabilité dans la région. C’est le second rapt opéré par le Gspc dans le Sud algérien depuis 2003, année où 32 touristes européens avaient été kidnappés par le groupe d’Abd El Rezzak El Para. 16 d’entre eux seront libérés dans un premier temps par les forces spéciales algériennes lors d’un raid déclenché, alors que les autres seront libérés après de longs pourparlers qui ont abouti au versement d’une rançon.

Toujours dans ce contexte, le 21 août 2006 une vingtaine de touristes principalement des Italiens seront enlevés au Niger par le Front des forces révolutionnaires au Sahara, qui finiront par être libérés lors d’une intervention libyenne après 53 jours de captivité.

En 2008, deux Autrichiens connaîtront le même sort dans le Sahara tunisien par ce qu’on appelle Al Qaîda au Maghreb. S’enchaînent ensuite plusieurs rapts contre les ressortissants européens, des Français notamment. Quatre Français de la société Areva ont été enlevés par le Mouvement nigérien pour la justice, au Niger. Sur ce même territoire Al Qaîda au Maghreb kidnappe deux diplomates canadiens. Puis un autre rapt en 2009 contre quatre touristes entre le Mali et le Niger. Durant cette même année, trois Espagnols seront enlevés à leur tour à Nouakchott, alors que deux Italiens seront enlevés en Mauritanie toujours. Parmi les otages enlevés en 2010, un Français sera exécuté et récemment, lors d’un raid mixte entre militaires nigériens et français, deux jeunes otages enlevés à Niamey seront retrouvés morts dans des circonstances non encore élucidées.

Al Qaîda en 2009 avait également exécuté un otage britannique, pays ayant totalement rejeté le chantage des terroristes.

Un dangereux terroriste abattu

Les forces de sécurité ont, encore une fois, infligé un coup dur aux groupes terroristes au centre du pays. En effet, Les forces de sécurité ont mis hors état de nuire, vendredi 4 février, un dangereux terroriste à Haïzar dans la wilaya de Bouira, et ce après une poursuite, selon une source sûre. Il s’agit de Bouraïhan Kamel dit Kamel Abou Hafes, chargé de liaison entre les groupes terroristes. Le terroriste éliminé a rejoint les maquis en 1997. A noter que trois autres terroristes ont été éliminés et trois armes automatiques ont été récupérées, mercredi 2 février, dans la zone précitée. Cette opération intervient après l’offensive militaire menée par les Forces de sécurité contre les groupes terroristes écumant les maquis dans les wilayas de Boumerdès et Tizi Ouzou.

Source L’Expression Ikram Ghioua

Le Pèlerin

 

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 06:30

Une touriste italienne a été enlevée dans le sud de l'Algérie

Dromadaire

 

Il s'agit du premier Occidental à être kidnappé depuis 2003 dans cette zone algérienne du Sahel, une vaste bande désertique à cheval sur plusieurs pays devenue le fief des combattants d'Al-Qaïda au Maghreb islamique.

L'Italienne, âgée de 56 ans, dont l'identité n'a pas été révélée, a été enlevée mercredi, selon des sources sécuritaires algériennes.

Le rapt a eu lieu "à 18H30 au sud de la ville de Djanet, à 90 km de la frontière avec le Niger", a précisé le ministère italien des Affaires étrangères, citant la gendarmerie algérienne.

Elle se trouvait "en compagnie de trois Algériens faisant une excursion organisée par une agence de voyages", selon la même source qui a ajouté que les accompagnateurs auraient été libérés.

Les ravisseurs, "quatorze hommes, circulaient à bord de deux Toyota station", ont indiqué des sources sécuritaires à l'AFP.

Selon l'agence algérienne APS, ils ont autorisé leur otage à avertir avec leur téléphone cellulaire le patron de l’agence de voyages organisateur du périple. Il a aussitôt donné l'alerte.

L'armée, lancée à leur poursuite, n'a pas retrouvé leur trace, selon ces sources sécuritaires. Ils "sont probablement sortis du territoire national", ont-elles ajouté.

Rome a prié Alger de préserver la vie de sa ressortissante.

"Il a été demandé aux interlocuteurs algériens compétents de ne pas prendre d'initiatives qui (...) puissent mettre en danger la sécurité de la citoyenne italienne", ont déclaré les Affaires étrangères.

Le ministère italien a précisé que "comme dans toutes les affaires d'enlèvement de citoyens italiens, (il) gardera la réserve nécessaire sur cette affaire afin de ne pas interférer avec les activités de recherche".

En 2003, entre la mi-février et la mi-mars, 32 touristes européens voyageant en plusieurs groupes avaient été enlevés par des combattants islamistes dans le Sahara algérien qui couvre plus de 2 millions de km2. Les derniers avaient été libérés dans le nord du Mali en août de la même année.

Le Sahel, à cheval sur les territoires du Mali, Algérie, Mauritanie et Niger, est devenu le fief des islamistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a revendiqué plusieurs enlèvements d'Occidentaux dans les pays voisins de l'Algérie depuis plusieurs années.

L'Espagne a par ailleurs fait évacuer d'urgence deux de ses ressortissants du nord du Mali, frontalier de l'Algérie, leur évitant "un grand risque" d'enlèvement, avaient indiqué jeudi des sources humanitaire et administrative au Mali.

Le 7 janvier, Aqmi a enlevé en plein centre de Niamey deux jeunes Français, tués le lendemain lors d'une opération de sauvetage franco-nigérienne en territoire malien.

L'organisation, qui a ses bases dans le nord du Mali, retient depuis la mi-septembre en otage cinq Français et deux Africains, capturés au Niger. D'abord transférés au Mali, ils auraient été emmenés récemment hors de ce pays par leurs ravisseurs.

Fin septembre, après cet enlèvement, l'Algérie, la Mauritanie, le Niger et le Mali ont créé un centre commun de renseignements à Alger dans la foulée de la création d'un comité d'état-major opérationnel conjoint à Tamanrasset (sud algérien).

Mais aucune information n'a jamais été publiée sur les activités de ce groupement militaire sahélien.

Source El Watan

Le Pèlerin

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