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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 00:55

Des touristes américains dans la vallée des M’Zab

Paysage de Ghardaia

 

Un paysage d’une beauté fascinante, une oasis dense où s'élèvent fièrement, à l'assaut du ciel, des palmiers centenaires irrigués par un système hydraulique traditionnel. Une architecture prodigieuse et des coutumes enracinées depuis des siècles. Ghardaïa est tout simplement saisissante…

“Ghardaïa est classée site touristique par l'Unesco comme patrimoine mondial en1982”, commence par expliquer le guide du groupe de touristes américains venus découvrir l’une des plus anciennes villes du Sud algérien. “Elle fut fondée par les Mozabites il y a plus de mille ans pour abriter leur communauté après la chute de l'État rostémide. Situé à 500 kilomètres au sud d'Alger, le village fut implanté au beau milieu d'un désert rocailleux. Les autres villes mozabites datant de cette époque sont El-Atteuf, Melika, Bounoura et Beni Izguène”, continue-t-il, laissant le soin à Sofiane de faire la traduction en anglais. Responsable d’une agence de voyages et de tourisme, Sofiane Boukert se met également dans la peau du guide avec une aisance inouïe. “Je dois avouer qu’il existe un manque flagrant dans le corps des guides professionnels. On s’arrange comme on peut, mais il y a lieu de remédier à la situation. Les groupes à Ghardaïa se succèdent et la demande est de plus en plus importante”, a-t-il affirmé, déplorant à l’occasion tous les obstacles qui entravent l’essor de cette activité génératrice de richesses et de postes d’emploi pour la région. C’est le moins que l’on puisse dire, à tel point qu’il ne nous a même pas été possible de prendre un café au lait à l’hôtel El-Djanoub, le plus grand établissement hôtelier de la ville et de la région. “Nous n’avons pas de lait”, nous dit-on, comme si c’était l’évidence même. Bien entendu, pour les étrangers qui veulent prendre de l’alcool vu qu’ils sont dans le cadre d’un séjour de détente, il ne fallait surtout pas s’y aventurer tant l’endroit est très mal fréquenté. “Rien ni personne ne gâchera notre séjour”, s’écrient Radya, l’une des touristes algériennes, et son amie Sarah, ainsi que Hamdi qui faisaient partie du groupe qui comptait également deux Français. Les professionnels du domaine étant conscients de ces lacunes tentent de contourner l’obstacle de ce manque d’infrastructures par des initiatives privées.  L’agence de voyages s’est associée à un autochtone du nom de Toufik (commerce familial), possédant une palmeraie aménagée pour recevoir des touristes. Un véritable joyeux qui reflète les spécificités de la région et fait ressortir son authenticité. Toufik est fier de sa ville, de son histoire qu’il raconte avec passion et témoigne de sa gratitude de cette terre nourricière à travers ce projet touristique dont il confie les rênes, à présent, à son fils Nabil qui cultive tant de respects aux aïeux. C’est le propre d’un Mozabite…

Style architectural unique pour cette ville aux mille minarets

Les Mozabites sont d'origine berbère et parlent le mozabite qui se ressemble beaucoup au chaoui et un peu moins au kabyle, targui et chelhi. En effet, dans l'histoire de la doctrine ibadite, après avoir été effectivement pourchassés d'Irak, les détenteurs de cette pratique musulmane (qui sont de diverses origines : arabe, perse... ) ont trouvé refuge chez les populations berbères de l'Afrique du Nord, en Libye (Djabel Nafoussa), Tunisie (Djerba) et Algérie (Tiherte, actuelle Tiaret). Dans cette dernière, ils ont fondé l'État rostomide (1er État algérien indépendant) dont les Mozabites étaient parmi les fondateurs. Ensuite, cet État, après avoir duré plusieurs siècles, fut envahi par les tribus arabes des Banou Hilal (venus d'Égypte), et fut détruit. Donc, les Mozabites détenteurs de la doctrine ibadite se sont exilés à Sedrata (Ouargla), puis dans la vallée de M'zab où ils ont construis les villes (ksour) en partant d'E-Atef (Tadjninte) et terminant par Berriane (At Ibergane).

C’est là la succession historique de l'arrivée de la doctrine ibadite en Algérie ; et il faut préciser que les Mozabites sont des berbères qui pratiquent cette doctrine musulmane venue de l'Est. Une discrète communauté installée là depuis dix siècles. Cette communauté forme, au milieu des populations du Sahara, une nation bien à part réputée pour la sévérité de ses mœurs et une grande culture du secret. On les surnomme “les puritains du désert”. Personne ne fume… ni ne boit.

Ces musulmans schismatiques suivent la doctrine ibadite née au VIIe siècle d’un différend concernant la succession du Prophète Mohammed (QSSSL). Ils sont aujourd’hui près de 300 000 disséminés dans toute l’Algérie et au-delà. Mais le cœur des Mozabites est à Ghardaïa. Ces mystérieux gardiens de la “porte du désert” règnent en maîtres absolus sur le M’zab qu’ils ont su rendre attractif, riche et prospère.

Visite de Beni Izguène et pique-nique au pied d’une dune : les Américains sous le charme de Sebseb

La visite de Beni Izguène figure en bonne place dans le programme concocté par l’agencier Sofiane et ses associés. Cette cité où le temps paraît comme suspendu incarne parfaitement cette virtuosité architecturale qui fait tant la réputation internationale de Ghardaïa. Représentant l’une des cités de Ghardaïa, sa dénomination vient du fait que les premiers habitants de cette cité étaient les ouled Annan, dont l’un de leurs ancêtres s’appelait Izguène. Beni Izguène a gardé jusqu’à nos jours son aspect architectural initial. Il faut dire à son sujet que c’est la cité la plus conservatrice de la vallée. Le ksar de Beni Izguène comporte quatre portes principales et des portes secondaires dites khardjate. Il est entouré de tous les côtés d’un mur d’enceinte avec des bordjs à différents endroits.

Les maisons du ksar sont édifiées de façon à permettre à chaque foyer de recevoir les rayons du soleil, sans que cela gêne le voisinage. S’en est suivie la visite du souk, où le berrah, un vendeur à la criée, en plus de la vente aux enchères qui se pratique telle une vrai bourse à l’ancienne. Cela ne manque pas d’amuser les touristes qui ont emporté des souvenirs plein la tête et des produits artisanaux plein les valises, au grand bonheur de nos artisanaux. Les Américains autant que les Français et les Algériens eux-mêmes (venus du Nord) étaient très attentifs aux explications des guides et ne manquaient pas de poser beaucoup de questions immortalisant ces instants précieux avec de nombreux clics de leurs appareils photos.

Le pique-nique organisé a Sebseb, au pied d’une magnifique dune de sable, a permis, inéluctablement, à tout le groupe de savourer un moment de détente et de contemplation… un moment d’évasion qui n’a pas de prix.

Source Liberté Nabila Saïdoun

Le Pèlerin

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 09:49

Ghardaïa Ancienne et nouvelle ville de Beni-Izguen : Les sœurs jumelles

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Du haut de son perchoir, Beni-Izguen jette un regard fier et hautain sur la vallée du M’zab. Dans ses prunelles ocres, brille une lueur tantôt nostalgique tantôt pétillante, selon son humeur changeante. Nostalgique quand elle se pare de son costume d’antan et pétillante quand elle se vêt de son habit conçu à l’ancienne mais aux couleurs plus éclatantes.

Derrière ses multiples portails en bois, elle réserve mille surprises aux visiteurs tout en gardant jalousement ses secrets les plus intimes. Quand elle écarte les panneaux de sa vielle porte en bois de palmier, tout un monde s’ouvre. Tout de suite, on aperçoit les femmes couvertes de Hayek blancs et les hommes vêtus de gilets multicolores. Les enfants, tous mignons dans leurs petits habits traditionnels, fondent dans le décor que leurs aînés nourrissent de coutumes et us  et que beaucoup jugent sévères. La plupart d’entre-eux portent des lunettes de vue. Certains diront que c’est un signe de culture, que les mozabites s’abîment les yeux à force de lecture et de quête de savoir. Mais les plus réalistes diront tout simplement que le port de ces lunettes est une simple conséquence des mariages consanguins que les mozabites de Beni-Izguen affectionnent particulièrement.

Les étrangers indésirables dans l’ancienne ville

A la vue d’étrangers, les  habitants  de Beni-Izguen s’immobilisent aussitôt,  et restent aux aguets. Poliment mais fermement, ils suggèrent aux visiteurs d’attendre le guide. Car ici, dans l’ancienne cité, les étrangers ne sont pas les bienvenus. Sauf les touristes accompagnés par un guide ou par l’un des habitants de la cité. Le guide une fois là, et après avoir empoché 400 DA pour la visite guidée, conduit les visiteurs vers le petit musée implanté juste à l’entrée de la ville. Mais avant, il se fait un devoir de  rappeler  trois instructions auxquelles les touristes doivent se plier : Ne pas prendre les femmes en photos, ne pas fumer et ne pas porter des tenues indécentes. Alors commence la visite guidée.  Au musée, les visiteurs découvrent une partie des traditions des mozabites tandis que l’autre partie, celle qui se transmet de génération en génération à l’abri des regards, est gardée sous silence. Celle-là ne se dévoile qu’à l’ombre des palmiers.

La visite terminée, les touristes sont conduits vers les ruelles étroites où sont alignées, côte à côte, les maisons ancestrales aux fenêtres étroites et closes. Les quartiers sont admirablement dessinés et entretenus, d’une propreté impeccable qui rendrait jaloux les habitants de la Casbah d’Alger. Au niveau de chaque ruelle, un puit y est  implanté sous un palmier. Ici, chaque goutte d’eau est précieuse. Le gaspillage est un terme qui n’existe pas dans le vocabulaire  mozabite. «Quand on remonte le seau rempli d’eau du puit, il y a toujours des gouttes qui s’y échappent et se déversent sur le sol. Mais grâce aux palmiers implantés à proximité de ces puits, elles  sont vite récupérées puisqu’elles servent à l’irrigation de ces arbres», explique le guide. Les ruelles aboutissent toutes au grand phare où l’on peut admirer toute la ville de Ghardaïa et les cités environnantes. Une  vue fabuleuse s’offre à nous sur le patrimoine architectural de cette région. On  peut apercevoir le lit vide du oued de M’zab ainsi que la nouvelle ville de Beni-Izguen.  Une  réplique vivante de l’ancienne !

Pour le bien de la palmeraie

Un  portail en bois, flambant neuf, met la ville à l’abri des regards. Entourée également par une clôture qui ne laisse entrevoir aucune issue. A l’intérieur, les ruelles sont toutes aussi étroites que celles de l’ancienne cité, protégeant les habitants du soleil en leur offrant de la pénombre. Les maisons portent encore les traces d’une peinture récente mais leur allure donne une idée de ce qu’étaient les anciennes maisons construites il y a des siècles,  avant qu’elles ne soient ternies par le temps. Car les maisons nouvellement construites sont la copie  crachée des anciennes. Pour ne pas faire de jaloux, toutes les maisons se ressemblent et sont conçues à base de matériaux locaux, dont la pierre rouge. Chaque maison se compose d’un rez-de-chaussée, d’un premier étage et d’une terrasse.

C’est l’œuvre de jeunes entrepreneurs formés à Beni-Izguen dans des ateliers, par des experts. Prennent exemple sur l’ancien modèle, la nouvelle cité est d’une propreté irréprochable. Pour arriver à ce résultat, il fallait diviser la cité en plusieurs îlots. Chaque îlot est mis sous la responsabilité d’une personne qui se charge du nettoyage avec l’implication de jeunes enfants. Les puits d’eau,  en revanche, ne  font  pas  partie du  décor. Les mozabites préfèrent et de loin, le système de distribution d’eau moderne. «Ces constructions organisées permettent le retour de l’architecture mozabite d’un côté, et épargnent, d’un autre côté, la palmeraie qui a souffert ces derniers temps d’une extension anarchique», explique Brahim Fekhar, vice-président de l’association de l’orientation touristique de Ghardaïa. La palmeraie, en effet, qui s’étend sur plusieurs Kilomètres, s’est considérablement appauvrie pour céder la place aux nouvelles constructions.  Ce projet architectural qui a inspiré un bon nombre de pays étrangers et  même étudié dans les universités, au Canada notamment, a permis aussi le regroupement des mozabites de Beni-Izguen qui se sont dispersés un peu partout avec l’extension de la ville. «Les 17 000 habitants de Beni-Izguen ne pouvant pas habiter tous dans l’ancienne cité, les promoteurs mozabites ont pensé à concevoir une autre cité qui leur offre le même style de vie et le même environnement. Il s’agit, au fait, de réapprendre, à vivre ensemble, en communauté. L’objectif est de préserver le cachet socio-culturel de la vie des mozabites», ajoute M, Fekhar qui précisera que ce projet est le résultat d’une initiative privée.

Un toit pour tous

Quelques 1018 logements  ont été  construits   grâce à   ce projet. Des logements que chaque membre de la communauté contribue à bâtir, sous la responsabilité de l’association Temekres qui chapeaute le programme.  C’est ainsi que  chaque jeune couple se marie, il peut accéder  a un logement. Les célibataires, par contre, n’en ont pas droit. Sauf les divorcées ou les veuves qui perçoivent des aides d’une caisse zakat mise en place et alimentée spécialement pour elle. «Les nouveaux couples doivent verser à l’association une première tranche d’une valeur de 150 000 DA et le reste est payé au fur et à mesure, selon les moyens de chaque couple. Chacun cotise comme il peut. Il peut mettre 1000 DA comme il peut mettre 500 DA.

C’est une façon comme une autre d’encourager les jeunes à économiser. Les maisons donc sont construites au fur et à mesure. Une fois les  habitations  achevées, nous procédons à un tirage au sort en toute  transparence. Celui qui gagne au tirage au sort a son logement aussitôt, même s’il n’a pas fin d’honorer tous ses payements», fait savoir l’un des membres de cette association qui espère qu’en matière de logement, Beni-Izguen sera suivie comme exemple par les autres cités mozabites. «Pour les autres wilayas du pays, cette conception sera peut-être un peu difficile à appliquer. Car gérer une communauté est une chose, gérer toute une wilaya est toute autre chose», estime-t-il. Mais ce qui est sûr, c’est que ce modèle d’architecture est une aubaine pour Ghardaïa, du point de vue touristique notamment. Car les deux villes de Beni-Izguen, de véritables sœur jumelles, sont toutes les deux un plaisir pour l’œil.

Source Horizons Farida Belkhiri

Le Pèlerin

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 06:53

Sud algérien - Sous le signe de l’innovation : La vallée du M’zab accueille le 11e salon de l’automobile

salon-auto-ghardaia.jpg

 

Ghardaïa abritera du 09 au 14 février la 11e édition du salon de l’automobile du Sud Algérien, sous le signe de l’innovation. Une manifestation annuelle qui permet la rencontre des professionnels de l’industrie automobile pour présenter les nouveautés en matière de marques, de produits et d’offres.

Par ce salon, l’organisateur de cet événement, ComEvent Algérie Sarl, table pour les automobiles conçues dans le respect de l’environnement, dont leur slogan «Pour que l’automobile ne soit plus jamais comme avant». Parmi les nouveautés, l’Amarok de Volkswagen qui sera présentée à ce salon en avant-première ainsi que la nouvelle gamme d’Aldicar et de Hyundai, qui seront présents avec force cette année. Fidèle à son habitude, ComEvent compte, cette année encore, lancer «la reine du franchissement». Une formule qui permet de démontrer la qualité de franchissement des Pick up, 4x4 et SUV et des Toyota FJ Cruise. C’est ce dernier d’ailleurs qui a été champion de l’édition précédente, contre les Mitsubishi et Nissan. Les épreuves du franchissement se dérouleront cette année sur un terrain de 35 km au centre ville de Ghardaïa.

Le salon sera accompagné par des campagnes de prévention routières quotidiennes, par M. Lazouni notamment, qui seront diffusées sur les ondes des radios locales, de Ghardaïa, Ouargla et Laghouat. Une tombola Sid Auto est également au programme. A l’issu d’un concours, un visiteur partira avec une Chevrolet.

Le 5e salon «Equip Auto Algeria» programmé en avril

La cinquième édition du Salon professionnel de l’Equipement Automobile et de Garage «Equip Auto Algeria» se tiendra du 18 au 27 avril à Alger, à l’initiative de Promosalons, une filiale du comité pour la promotion à l’étranger des salons français. Ce salon qui accueille chaque année 180 exposants internationaux et algériens, espère, lors cette édition, la visite de 5 000 visiteurs professionnels algériens, tunisiens, français, espagnols, marocains, libyens et turcs, entre autres.

Source Horizons Farida B .

Le Pèlerin

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 06:55

Sud algérien - Béchar - L'ancienne palmeraie sera réhabilitée
palmeraie-bechar.jpg

La réhabilitation de la vieille palmeraie de la ville de Béchar, dans l'extrême Sud-Ouest, débutera au début de l'année 2010, selon les services de l’APC.
Le projet vise à restaurer cette palmeraie qui longe sur 17 km les berges de l'oued Béchar, et porte sur la plantation de milliers de nouveaux arbres, la réalisation d’un réseau d’éclairage public, en plus du forage d’un puits pour les besoins de l’irrigation, a-t-on précisé au bureau des espaces verts et de l’environnement de la commune. L'objectif de l'opération est d'offrir aux habitants de Béchar une aire de repos et de loisirs et aussi de contribuer à l’embellissement de la cité, explique Mohamed M'rah, responsable du bureau communal.
Pour l’année 2010, un financement de 6 millions de dinars sera injecté pour la poursuite des efforts de maintenance et d'entretien des espaces verts, ainsi qu’à l’acquisition d’arbres d'essences diverses pour la poursuite du programme de plantation à travers les 35 quartiers et cités d’habitation de la ville afin de rendre le climat plus doux, surtout en été, a-t-il souligné.
Le bureau des espaces verts et de l’environnement de la commune a procédé ces deux dernières années à la concrétisation de plusieurs projets et opérations de gestion, de maintenance et d'entretien des espaces publics, a affirmé son responsable. Une enveloppe de 12 millions de dinars a été dégagée pour la concrétisation de trois opérations allant dans le sens de l’amélioration du cadre de vie à l’intérieur du tissu urbain de la ville de Béchar.
Il s’agit de la poursuite des travaux d’entretien d’une dizaine d’espaces verts recensés à travers des quartiers et cités de la ville, de l’aménagement de nouveaux sites dans le même genre et de l’acquisition de plus de 3 000 arbres. En outre, un montant de 17 millions de dinars a été consacré à la réalisation d’un système d’irrigation de l’ensemble des espaces verts et à l’alimentation courante des jets d’eaux, poursuit M. Mrah. Pour les projets en cours, trois jets d’eau sont à l'étude, ainsi que le lancement imminent des travaux de réalisation d’un mur de protection contre les crues de l’oued Béchar du jardin public de la ville qui s’étend sur 1 hectare et l’aménagement de ses espaces verts.
Ces deux dernières opérations ont bénéficié d’une enveloppe de 30 millions de dinars au titre de la rénovation et de la protection de ce site naturel centenaire, a-t-il ajouté. Le bureau des espaces verts et de l’environnement de la commune de Béchar comprend outre un technicien des réseaux, une douzaine de jardiniers qualifiés et autres agents spécialisés dotés d'équipements et d'outils adéquats.
Il compte beaucoup sur l’aide et la contribution des autres instances concernées par la gestion et la maintenance des équipements publics urbains, notamment les directions des travaux publics, du logement et des équipements publics et de l’environnement, pour soutenir ses efforts à travers leurs différents programmes et projets de développement urbain, conclut M. M’rah.
Source Info soir R.L. / APS
Le Pèlerin

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 10:06

Sud algérien - 11e marathon des dunes - Voir Taghit et... courir

marathon des dunes

 

Trois étapes ont rassemblé 120 participants, parmi lesquels Samy Moulay le benjamin de 13 ans, Mohamed Selmet, le vétéran de 76 ans, venu de Paris, et un nombre éloquent de marathoniens représentant les pays d’Europe.

Samy Moulay, le plus jeune des marathoniens, est vivement attendu aux abords de l’arrivée où une foule de jeunes et de moins jeunes - pratiquement le «Tout-Igli» - participe à la réussite de ce 11e Marathon des Dunes qui se déroule du 27 décembre 2010 au 2 janvier 2011 à Taghit-Igli, deux belles stations dans cette splendide Saoura. En effet, Igli, la deuxième étape, attend Samy, le benjamin sur ses treize ans, un enfant qui nous vient de Djelfa avec son papa, cardiologue de profession, lui aussi marathonien. Elle attend avec une certaine curiosité ce «petit diable» que le bruit désigne, dans la rubrique des potins de la course, comme étant décidé d’aller vers la même performance que celle des deux précédentes années lorsque, serein comme un pinson, il arrive bien en avance, laissant derrière lui son géniteur non moins fier, bien sûr, d’avoir enfanté un grand athlète pour son âge et qui sait, un futur savant, peut-être, s’il reste sur ce caractère de battant... L’année passée, dans le Hoggar, ne m’a-t-il pas dit à l’oreille - que j’ai aussitôt relevé dans un article -: «Je vais vaincre mon papa...»? Et au paternel, amoureux de la nature et de l’activité physique, de lancer tout fier, loin de son fils, dans un sentiment d’auguste générosité: «Je vais quand même le laisser partir!...»
Ainsi, le Marathon des Dunes pour la famille Moulay est une bonne occasion pour se remettre en forme, s’oxygéner et mesurer ses capacités à travers l’effort, en sillonnant de beaux sites que la nature a maintes fois remis à l’oeuvre. Il est aussi un événement des plus propices pour les retrouvailles, dans un climat culturel et touristique où la convivialité, le rapprochement et l’entente sont de rigueur. En tout cas, les Moulay, père et fils, sont un exemple de courage, d’engagement, de simplicité et, on ne le dira pas assez, un modèle d’éducation qui gagne à être suivi par les jeunes.
«Bon sang ne saurait mentir!», car, encore une fois, Samy boucle ses 14 km de la 2e étape, bien avant son papa, sous les applaudissements nourris d’une population en liesse, plantée là, dans ce décor particulier, divinement paré par Dame nature qui déploie ses meilleurs atours en cette journée de fête. Aujourd’hui, il est plus qu’évident que Samy embellit ce décor qui est relevé, lui aussi, par les troupes folkloriques auxquelles se mêle l’odeur forte de la poudre que crachent d’un seul coup, en une parfaite harmonie, des tromblons et de vieux fusils évasés, dans un fracas assourdissant.
Pour cela, il y a lieu de signaler qu’Igli a participé, plus qu’ailleurs, grandement, spontanément, à cette 11e édition du Marathon des Dunes, qu’ont abrité les luxuriantes oasis des fins confins de la région de Béchar. En effet, elle a déployé un notable effort de mobilisation de toute sa population, accueillante, disponible et démonstrative, pour une participation effective à cette fête sportive et culturelle. Igli, n’a-t-elle pas été bâtie sur ce lieu de rencontre des Oueds Ghir et Zouzfana qui forment l’Oued Saoura - ce dernier fait son lit le long du Grand Erg Occidental - pour s’étonner qu’aujourd’hui elle aille étreindre chaleureusement tous ses hôtes et leur réserver un excellent accueil? N’a-t-on pas compris que sa situation géographique, où se réunissent les deux cours d’eau, déteint immanquablement sur le caractère de ses habitants, et lui donne ce nom qui, en «chleuh», signifie jonction, et par extrapolation, veut dire rapprochement, hospitalité ou encore... partage et convivialité?
En insistant plus particulièrement sur cette Daïra, à cause de sa parfaite préparation, nous n’allons pas oublier ceux qui la maintiennent en bonnes conditions d’accueil et de gestion des grandes manifestations internationales, comme notamment le Marathon de cette année qui, en plus de l’élite algérienne de l’ANP, de la DGSN et des autres participants nationaux, a regroupé plusieurs étrangers venus de huit pays à savoir: la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Australie, la Belgique, la Grande-Bretagne, le Canada et l’Autriche.
Nous espérons que les autres régions de notre superbe et vaste Sahara, en comptant sur leur initiative et ce sentiment qui les porte à se surpasser, feront de même pour les prochaines éditions afin que cette manifestation, qui prend de plus en plus de l’ampleur, soit véritablement un appel aux jeunes et aux étrangers qui viennent renouer avec l’exotisme de nos plus belles contrées touristiques. Ainsi, le Marathon des Dunes rentrera de plain-pied dans un circuit qui l’érigera comme une manifestation socio-économique et culturelle des plus grandioses de notre pays, dans un espace où les oasis sahariennes ne constitueront plus pour la majorité des observateurs étrangers un univers opaque et paradoxal, mais des lieux de confluence des cultures de la Méditerranée et des pays de l’Afrique.
Une région ensorcellante
Sortons de cette merveilleuse cité d’Igli et allons voir les autres aspects de ce Marathon plein de promesses, dans ces régions sahariennes, Taghit et autres Beni-Abbès, Kerzaz, Timimoun, que Dieu a faites belles, pour qu’elles s’enorgueillissent d’un splendide paysage aux formes et aux couleurs naturelles admirables. Oui, cette compétition sportive à l’origine, qui se répand sur d’autres horizons où interviennent de riches programmes touristiques et culturels, est en droit de prétendre à sa doyenneté dans ce domaine du marathon, vis-à-vis de secteurs concernés qui, hélas, malgré de grands moyens, font dans les projets sans lendemain. Ceux-là, les secteurs ne comprennent pas que la «visibilité» ne remplace pas l’activité et que la «communication», même si elle est nécessaire, ne remplace pas l’action. Et, sans complaisance aucune, l’action des Rezkane, au nom de la société «Sport Events International», va dans le «moufid», tant leurs gestes sont multiformes et pleins de recettes concrètes pour un Sud qui souffre de trop d’inconvenances: le laisser-aller et même l’abandon dans certains endroits. C’est vrai qu’ils ne sont pas l’expédient miracle en ces temps moroses, mais ils contribuent courageusement avec tous ceux qui les entourent, sponsors et autre personnel d’encadrement, à présenter des activités intéressantes et on ne peut plus réalistes, profitables aux régions qui les accueillent.
Rappelons présentement ce qu’a été cette dernière édition du Marathon des Dunes, en milieu naturel vierge, et donc propice à toutes les initiatives qui peuvent féconder des conséquences incroyables et surprenantes sur tous les plans. Parlons des domaines du sport en général, où les étapes, dans le périmètre Taghit-Igli, ont été le clou du spectacle. Évoquons le tourisme, par le truchement de visites et de grandes randonnées pour la connaissance du Sud et, enfin, l’Histoire par les visites aux sites qui racontent l’Antiquité à travers les marques indélébiles qu’elle conserve dans un environnement que l’érosion et l’oubli, quand ils persistent, peuvent abîmer davantage.
Donner ici le programme du séjour de l’importante délégation qui représentait ce 11e Marathon des Dunes, n’est pas superflu, bien au contraire, c’est un repère pour évaluer les efforts consentis dans l’espoir de promouvoir le Sud algérien. Il y a lieu de signaler que cette dernière édition a été placée sous le haut patronage du Wali de Bechar, M.Zaâlène Abdelghani, qui a fait le déplacement à Taghit pour donner le coup d’envoi, saluer tous les participants et les assurer de son entière disponibilité pour que cette manifestation se déroule dans de bonnes conditions. En effet, le programme a été riche, comme chaque année d’ailleurs. Six jours pleins dans une région ensorcelante, d’après les expressions sincères de ceux venus d’Europe, expressions que nous partageons foncièrement, puisque nous aussi, sommes des profanes émerveillés par la beauté de ce vaste territoire qui nous appartient.
Du sport, il y en avait bien sûr, à côté d’autres activités qui évoluent autour de cette remarquable compétition qui est le Marathon des Dunes. Trois étapes ont rassemblé 120 participants, parmi lesquels Samy Moulay le benjamin de 13 ans, Mohamed Selmet, le vétéran de 76 ans, un émigré qui nous vient de Paris, et un nombre éloquent de marathoniens représentant les pays d’Europe. Tout s’est bien déroulé, selon le programme arrêté. Il faudrait peut-être insister sur cette bonne organisation pour dire à ceux du Quai d’Orsay que l’aspect sécuritaire a été bien pris en charge et que notre pays multiplie ses efforts pour garantir la sérénité à ses hôtes.
Ceci dit, voyons sur le plan du tourisme ce que les Rezkane, avec la collaboration des collectivités locales, ont proposé aux participants, lors de séances de dépaysement, dans le Sud algérien. Eh bien, ils leur ont proposé des déjeuners à l’extérieur du camp où ils étaient hébergés. Ils leur ont préparé des repas agrestes, dans des palmeraies, sous des «Kheimate», dans des «Zribate», ils leur ont fait visiter des «Ksours», des monuments historiques, des mosquées très anciennes, des «Zaouïas», des marchés traditionnels, des gravures rupestres et, bien entendu, ils leur ont organisé des ballades à travers les dunes. Cela ne suffisait pas; il fallait les programmer pour assister à une course de chameaux, aux danses séculaires et à d’autres activités qui relèvent des traditions millénaires, bref, ils leur ont permis d’avoir un bon regard sur le patrimoine matériel et immatériel du Sahara. Nonobstant ces activités, ils ont tenu, également, à ce que la culture soit là, présente, tous les soirs, parmi les 120 participants et leur aréopage qui formait cet encadrement efficace et non moins attentif. Plusieurs conférences ont été animées par les Kamel Bouchama, ancien ministre et ancien ambassadeur, l’incontournable Yacine Ould Moussa, expert international en économie, Hakim Ferradji, docteur en Staps de l’université de Rouen et le Pr Hamid Berchiche, ancien ministre, sénateur et doyen de la faculté de droit.
N’est-ce pas du béton un programme pareil qui ne vous laisse aucun répit, mais beaucoup de regrets quand, le dernier jour, lorsque vous êtes sur le chemin du retour, vous vous sentez tristes de quitter ceux que vous avez aimés au cours d’un agréable séjour qui vous paraît une éternité?
Enfin, et on ne le dira pas assez, la société «Sport Events International», a su mettre au point des techniques aussi diverses qu’ingénieuses dans ce Grand Sud, à travers une compétition haute de couleurs. Par ce moyen, elle essaie de faire face, pour ce qui concerne les domaines où elle intervient, aux insuffisances flagrantes constatées dans ces régions qui souffrent d’un manque d’intérêt, malgré le travail inlassable des états-majors locaux qui ahanent - et le verbe est à sa place - pour donner quelque chose à ces populations qui sont en droit de recevoir leur part de sollicitude et de respect.
C’est de cette manière, et seulement de cette manière, que n’importe quel visiteur ose abonder dans le sens de la comparaison entre ceux qui travaillent et ceux qui... promettent de travailler. Ce n’est pas de la critique gratuite, c’est un constat, hélas douloureux, qui nous fait dire qu’il faudrait que l’on retrousse nos manches et qu’on fasse des efforts pour sortir du confort de la paresse, de la vie au jour le jour, de l’instinct de conservation qui nous protège pour enfin... rattraper le retard. Les Rezkane, au nom de la société «Sport Events International», ont pris des risques et donné des finalités à leurs mouvements. Alors, plus ces finalités et ces rêves sont ambitieux, plus ils sont capables de les mettre en mouvement, et nous avec eux...
Sait-on vendre notre produit?
Pour l’instant, nous disons, malgré tous les efforts consentis par les autorités locales, la situation dans ce Grand Sud est au même point que celle du Nord, pour ne pas faillir à ce sentiment d’abandon, malheureusement. Il n’y a aucune contradiction dans cet écrit. Une explication de notre part s’impose.
Le paysage est beau, splendide, merveilleux, pour reprendre les qualificatifs déjà employés pour le raconter à ceux qui ne connaissent pas ce Sud féerique - encore un autre qualificatif, sans aucun excès de notre part - ou revenir avec cette impression de tout homme (ou femme) conscient, qui vous exprime tout de go: «Ah, que ne pourrait-on faire dans ce Sud, si on lui donnait des moyens!»... Mais notre Sud est-il conforme aux normes acceptables d’accueil, pour attirer les nationaux d’abord, et les étrangers ensuite? Non, ce qu’il a aujourd’hui, n’est pas suffisant et nous l’avons constaté, encore une fois, à l’occasion de ce 11e Marathon des Dunes où beaucoup de jeunes venus du Nord, que nous avons rencontrés, ne trouvaient pas, sans être exigeants, les commodités les plus élémentaires, pour passer un séjour convenable. Certes, il y a de l’ambiance, et la population est accueillante, elle aime partager, elle est conviviale autour du verre de thé, un rite qui se perpétue de génération en génération..., mais ce n’est pas tout. Les jeunes, et tous ceux qui viennent, aimeraient trouver plus d’aises dans ce Sud pourtant rayonnant de beauté, de sérénité et où, dans tous les cas, le spectacle est toujours grandiose...
Il ne lui faut pas grand-chose, franchement, parce que Dieu lui a donné l’essentiel. Il lui a donné un contenu éternel, matérialisé par de divines structures de base, bien faites, bien étudiées, notamment ces dunes imposantes, majestueuses, ce soleil éternel et ce climat adéquat où poussent de fraîches palmeraies. Il lui reste seulement cet effort, le nôtre, pour apporter notre valeur ajoutée. Le faisons-nous vraiment? Au premier regard..., non! Il n’y a pas beaucoup de traces montrant notre participation, même si les autorités locales, du wali au président d’APC, comme affirmé précédemment, se démènent avec grands espoirs. Mais ce dévouement n’est pas suffisant, hélas, puisque le développement du Sud est l’affaire, avant et après tout, d’une politique claire et précise..., une politique suivie d’une sérieuse mise en oeuvre par les pouvoirs publics.
Que remarquons-nous aujourd’hui? Une certaine désuétude qui se lit sur les palmiers, ces arbres élancés vers le ciel, qui se meurent lentement depuis des années, parce que nous ne les avons pas entourés d’attention, comme le faisaient ceux qui nous ont précédés. La même désuétude se lit dans ces Ksours, majestueusement édifiés en leur temps, mais qui, présentement, sont délabrés et abandonnés. Ils ressemblent à ces ruines anonymes, alors qu’ils témoignent, aux yeux de ceux qui s’intéressent à l’Histoire, d’une certaine majesté de ces Berbères et de leurs pratiques ancestrales. Elle se lit également dans ces dunes qui, imposantes elles aussi, mais lamentablement esseulées, souffrent d’un manque d’exploitation et de visites qui leur amènent ce plus d’intérêt dont elles ont besoin pour remplir convenablement leur tâche dans ce désert de tous les mystères. Elle se lit enfin, dans le manque flagrant d’infrastructures adéquates ou des aménagements sommaires pour recevoir les visiteurs dans des conditions acceptables.
Avec toutes ces carences, c’est-à-dire avec cette nonchalance ou ce manque de compétence dans la vente de notre produit national, comment voulez-vous que le Sud soit une destination privilégiée du tourisme national et international, au moment où nous n’avons pratiquement que cela pour pénétrer la compétition?
Et là, il faut s’en convaincre, une fois pour toutes, que le développement de cette industrie en Algérie, doit se faire dans le Sud et non au Nord où nous ne sommes ni performants ni concurrentiels devant les nations qui ont déjà pris beaucoup d’avance sur nous.
Que faudrait-il alors? La réponse n’est pas loin de nous. Elle se situe dans cet engagement de l’Etat, mais surtout du secteur privé, qui doit jouer son rôle par de sérieux investissements dans ce Sud qui lui appartient. Cet engagement doit être nécessairement accompagné de facilités, pour ne pas sombrer dans le dédale d’une administration bureaucratisée à outrance.
C’est la première condition de réussite qui va à l’encontre du vide et annihile ces réflexes démagogiques qui consistent à étaler sur du papier une «politique» qui ne peut jamais se concrétiser sur le terrain.
C’est alors que cette réussite, que nous souhaitons tous, va permettre au jeune Samy qui a créé une sorte de complicité au niveau de la jeunesse de cette Saoura aux magnifiques cités, de revenir constamment dans ce Grand Sud..., une région qui sera plus accueillante, plus rayonnante, parce que mieux aménagée. Là, en jeune étudiant, et nous en sommes certains, il fera ce constat positif: «Malgré les mouvements convulsifs d’une gestion à l’emporte-pièce qu’elle a connus et qu’elle a défaits, l’Algérie profonde est encore indemne...»

Source L’Expression Kamel Bouchama

Le Pèlerin

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 09:39

Augmentation des prix du sucre et de l’huile  Le sud du pays gagné par les émeutes

chomage sud algerien

Des groupuscules de jeunes ont tenté dans la nuit de jeudi à vendredi d’organiser des marches sporadiques dans certains quartiers populaires de la ville de Ghardaïa, a constaté sur place un journaliste de l’APS. Ces groupuscules ont improvisé des marches dans les quartiers de Theniet El Makhzan et Benghanem de Ghardaïa qui n’ont pas eu d’impacts sur la rue, à l’exception de la destruction d’un abri-bus à Benghanem au lieudit «carrefour El Korti». Les motivations de ces jeunes, diverses et sans base commune, semblent plutôt être une volonté de suivre le mouvement de protestation vécu ces derniers jours au nord du pays. Des informations non encore confirmées, font état d’un mouvement de protestation limité qui aurait éclaté dans la matinée de vendredi dans la localité d’El-Meghaïer, à quelque 150 km du chef-lieu de wilaya d’El Oued. La bourgade d’El-Foulia, commune de Reguiba, à une quarantaine de km du chef-lieu de wilaya d’El Oued, a vécu durant la journée de jeudi des troubles vite maîtrisés par les forces de maintien de l’ordre, ont rapporté des témoins oculaires. De nombreux jeunes ont tenté de bloquer la route et ont brûlé des pneus, pour se faire entendre sur des revendications portant, notamment sur la cherté de la vie, a-t-on précisé sans faire état de dégâts. La veille, la localité d’El-Hadeb, à la sortie de la commune de Rouissat, dans la périphérie de Ouargla, avait connu aussi un mouvement de protestation. Des jeunes ont bloqué la route et mis le feu à de vieux pneus pour protester, cette fois-ci, contre les «mauvaises conditions d’alimentation de leur localité en énergie électrique». Aucun autre évènement n’a été signalé dans les autres wilayas du Sud (Laghouat, Nâama, El-Bayadh, Béchar, Tindouf, Illizi et Tamanrasset) où le calme règne vendredi matin sur l’ensemble de ces régions.

Source L’Expression APS

Le Pèlerin

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 07:39

Tamanrasset - «Ameni» à l’honneur du dromadaire

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Un festival dédié au dromadaire sera organisé dans sa première édition, du 7 au 9 janvier à l'initiative de la Chambre de l'agriculture de la wilaya.

Initiée sous le signe «Ameni» (rendez-vous en langue targuie), cette manifestation qui se tiendra au lieu dit Oued Amded, dans la localité d'Abalessa (170 km de Tamanrasset), vise la protection du patrimoine camelin et l'encouragement des chameliers dans le développement de cette richesse animale, ont indiqué des éleveurs.

Le dromadaire, qui a accompagné l'homme dans sa conquête du Grand Sud algérien, fait partie intégrante de la vie socio-économique des Touareg de l'Ahaggar, au regard de son apport dans pratiquement toutes les activités des sociétés sahariennes, y compris touristiques, a souligné Benmalek Bey, opérateur de tourisme dans la wilaya de Tamanrasset. Selon M. Bey, le prochain festival, outre son caractère spécifique, devra connaître une large participation d'agences de tourisme et de voyages, dans le but de promouvoir le tourisme saharien et vulgariser les atouts touristiques de la région de Tamanrasset.

Ce festival, a estimé pour sa part un éleveur, devra être mis à profit par les participants pour examiner les contraintes rencontrées en matière d'élevage camelin, les voies de préservation de cette richesse animale et l'échange d'expériences entre éleveurs et responsables du secteur de l'agriculture. Les éleveurs de la région de l'Ahaggar fondent de grands espoirs sur cette manifestation agricole susceptible d'aboutir à la mise au point d'une stratégie à même de jeter, en coordination avec les responsables du secteur agricole, les bases d'un plan d'action devant garantir un nouvel essor à la filière et valoriser cette richesse dans la région de Tamanrasset.

Le programme de ce 1er festival du dromadaire prévoit des concours sur les meilleures chamelles laitières, tente et dromadaire et sur les meilleurs produits traditionnels préservés, ainsi que l'organisation d'une course de méharis. Le dromadaire mesure 1,80 à 2 m de haut et pèse entre 300 et 600 kg. Sa durée de vie varie de 40 à 50 ans. Il est surnommé vaisseau du désert. Les mâles sont 10% plus lourds que les femelles.

Le dromadaire, de couleur beige, gris ou caramel, est un animal adapté par excellence à la vie désertique. La large plante de ses pieds est munie de coussinets élastiques qui lui permettent de se protéger contre la brûlure de sable mais aussi d’amortir les chocs. Cet animal mange de tout entre 4 et 5 kg par jour.

Il supporte des chaleurs de plus de 50 degrés et peut rester plusieurs jours sans boire. Mais lorsque l’occasion se présente, il peut avaler en l’espace de 10 mn plus d’une centaine de litres.

Source Infosoir R.L. / APS

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 07:40

L’AQMI plombe le tourisme à Tam

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Depuis quelques années, Tamanrasset draine un grand nombre de touristes étrangers évalué entre 15 000 et 30 000 visiteurs par an. L’année 2010 a été marquée par les mouvements terroristes d’Aqmi, provoquant la chute du tourisme et de l’économie locale.

La ville de Tamanrasset est incontestablement la plus grande région touristique en Algérie. Elle attire chaque année des milliers de touristes venus du monde entier pour découvrir les richesses dont elle regorge. Le secret de cette région, contrairement aux villes du Nord, réside dans ses potentialités naturelles, géologiques, culturelles, archéologiques et cultuelles.

Cette activité touristique a favorisé une évolution économique dans la capitale du Hoggar et un espace promoteur de création d’emplois.

Par contre, l’année 2010 a été marquée par des événements bouleversants qui risquent de compromettre les perspectives de développement à Tamanrasset.

Considéré comme l’essence et l’élément moteur de la survie de ses habitants, le tourisme a subi un grand coup à cause de l’insécurité due aux agissements d’AQMI dans les régions du Sahel. “Si la situation persiste, Tamanrasset risque de couler”, a déclaré Askiou Mohamed, chef de cabinet à l’APC.

La paranoïa provoquée autour de la présence terroriste dans la ville est due à sa situation géographique. Elle côtoie, au sud-ouest, la République du Mali et, au sud-est, la République du Niger.

Ce facteur a généré peur et méfiance chez les visiteurs français représentant la majorité des voyageurs étrangers. “Les médias et le gouvernement français ont joué un rôle majeur pour semer la panique dans les esprits”, regrette à ce propos Nicolas Loizillon, durant trente-six ans attaché commercial dans le tourisme entre Paris et Tamanrasset. Il s’est installé depuis dix ans dans la région de Tamanrasset et dirige l’une des plus importantes agences de tourisme Akar Akar.

“Dans les bonnes années, on accueillait de 15 000 à 30 000 touristes par an (d’octobre à mai). Nous avons enregistré seulement 40 touristes dans la période octobre-décembre 2010. Depuis la fermeture du tassili du Hoggar, les gens ne viennent plus ! C’est une sorte de barrière, car c’est l’endroit le plus prisé”, s’est-il insurgé. Et d’ajouter : “La loi Kouchner stipule aux agences, s’il y a enlèvement, que rien ne sera garanti pour la sécurité de leurs clients. L’affaire des otages a pris de l’ampleur. Je vis ici et je trouve que le climat est serein.”

Selon les autorités françaises, Tamanrasset est probablement touchée par ce fléau et les touristes risquent un grave danger. “Le Quai d’Orsay déconseille aux agences les destinations vers le Sud. Deux compagnies ont arrêté la navette (Aigle Azur et Point Afrique), incitées par la baisse du flux touristique”, a témoigné Nicolas Loizillon.

Le tourisme comme alternative

Environ 85 agences touristiques collaborent avec des agences internationales pour des circuits dans le désert. La wilaya s’étend sur une superficie de 557 906,22 kilomètres carrés avec ses plaines, ses plateaux, ses massifs et son tassili. Elle draine un nombre considérable de touristes étrangers de France, d’Espagne, d’Allemagne, d’Italie… Mais depuis les derniers événements terroristes, la plupart ont fermé boutique et seulement quelques-unes travaillent toujours. “Maintenant que le marché international ne fonctionne plus aussi bien, nous visons le tourisme algérien. Nous attendons pour cette période 150 visiteurs nationaux. Ce secteur se développe de plus en plus. Malgré le problème du transport aérien”, a précisé Nicolas Loizillon. Dans la période d’octobre à mai de cette année, la ville a enregistré 4 000 touristes seulement. “Nous constatons une légère baisse par rapport à l’an dernier. À la même période, nous avions reçu plus de 6 000 vacanciers”, a souligné Dahadj Abderrahmane, directeur du tourisme de la wilaya. Et d’expliquer que “cette baisse est le résultat des effets néfastes de la crise économique et des problèmes du voisinage. Par précaution, nous déconseillons quelques sites frontaliers comme le tassili du Hoggar”.

En effet, les dispositions sécuritaires fonctionnent de la même manière que l’an dernier. L’Office du parc national de l’Ahagar (Opna) compte 50 postes de contrôle et de sécurité pour assister les personnes en danger et préserver le site des pilleurs. “Le dispositif sécuritaire est le même, aucun changement n’a été opéré. Il n’y a rien de spécial”, a-t-il précisé. Pour les responsables de la wilaya, le flux est certes en baisse mais les conditions ne sont pas aussi dramatiques parce que d’autres prérogatives sont en ligne de mire. “Nous visons le tourisme algérien !” Sauf que cet objectif reste difficile à réaliser. Pour parcourir les milliers de kilomètres entre le Nord et le Sud, le billet d’avion coûte entre 36 000 et 40 000 DA ! Entre autres, les tarifs des circuits et de l’hôtel sont au-dessus des bourses moyennes. Sur cet inconvénient, Dahadj Abderrahmane rétorque que “la question a été posée à Air Algérie. En attente d’une réaction, on préfère miser sur le transport terrestre”.

Dans le but de drainer du monde, des festivités culturelles seront organisées au cours des mois prochains. “Il faut réhabiliter les fêtes locales. En janvier, on organise la fête du chameau et le festival des arts de l’Ahaggar”, recommande-t-il. Cette initiative semble prometteuse, un groupe de jeunes de la ville d’Annaba compte faire le déplacement pour assister au festival qui aura lieu à Abalessa. “Nous prendrons la route pour rejoindre Tam. Nous ne voulons pas rater cet évènement. On l’a déjà fait l’année dernière”, a témoigné Amine tout content.

Les multiples ressources de Tam !

Outre le secteur touristique qui représente 50% des recettes, Tamanrasset vit aussi à travers plusieurs secteurs notamment, l’agriculture, l’élevage, l’artisanat et les minerais. “C’est vrai, l’une des plus grandes activités est le tourisme. Mais, la région est dotée d’un important gisement d’or, et dispose aussi de l’agriculture dont la production de dattes”, a signalé Askiou Mohammed.

L’artisanat est l’une des principales activités dans la wilaya. Malgré les idées reçues, le commerce est plus important chez les nationaux que les étrangers. Ahmed, un jeune artisan de père en fils, tient une boutique au centre-ville.

“La meilleure saison est celle des vacances. Les consommateurs algériens sont plus nombreux que les étrangers. À cause de la baisse du tourisme nous travaillons moins qu’avant”, a-t-il dit avec frustration. Et d’ajouter : “Heureusement, notre marchandise s’exporte tant à l’étranger qu’à travers le territoire.”

Par ailleurs, la wilaya jouit, ces dernières années, de plusieurs secteurs qui offrent de l’emploi à ses habitants. “La construction du barrage pour amener l’eau d’In Salah à Tamanrasset, a offert des centaines de postes. Sans compter, les autres domaines, comme le commerce exercé toujours avec les pays voisins”, a ajouté le chef du cabinet de l’APC.

Si parmi les activités premières figure l’agriculture, l’industrie est en bonne voie grâce aux potentialités naturelles. On note la découverte de “gisements métallifères d’or, d’uranium, de wolfram et d’étain”.

De plus, la dernière décennie a vu l’évolution du secteur du bâtiment et des travaux publics qui a fait croître l’utilisation des matériaux de construction dont la plupart sont locaux.

Ces matériaux sont fabriqués avec des matériaux naturels géologiques, à savoir, les formations du basalte, le sable graveleux et le sable fin, l’utilisation de la pierre, du gravier, du sable. La polémique sur la présence d’AQMI dans le Sud algérien, provoquée par les médias de l’autre côté de la Méditerranée, a engendré un vent de panique.

Mais, les curieux, avides d’aventure, sont toujours au rendez-vous pour contempler les splendeurs du désert.

Rencontrés en plein centre-ville, un groupe de touristes français a répondu à unanimité : “Nous sommes là pour contempler les merveilles du Sud. Nous faisons confiance au dispositif sécuritaire. Nous sommes venus pour les fêtes de fin d’année et nous y resterons.”

Source Horizons Hana Menasria

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 19:14

Sahara : les agences de voyages annoncent une année blanche

tourisme tam 2010 la deprime

 

La saison vient à peine de commencer, le réveillon du 31 et son cortège de furtifs mais nombreux touristes n'est pas encore passé, mais déjà les professionnels du tourisme du Sud algérien s'inquiètent. La fermeture de certains circuits pour des raisons de sécurité leur fait perdre beaucoup d'argent

Pas plus de 2000 touristes cette année dans l'extrême Sud

Combien de touristes –étrangers et locaux- passent-ils chaque année dans le Sud algérien ? «Environ 20 000 selon les chiffres officiels», avance Nadjah Boudjeloua, secrétaire général de la Fédération nationale des associations d'agences de voyage. «Au cours des dix dernières années, 10 000 touristes en moyenne sont venus dans l'extrême Sud (Hoggar et Tassili) via des voyages organisés. Pour les touristes nationaux, nous n'avons que les statistiques pour la boucle des oasis, soit 200 000 par an, précise Said Boukhelifa, chargé du tourisme saharien au ministère du Tourisme. Mais cette année, en ce qui concerne l'extrême sud, le nombre de touristes ne dépasse pas les 2000…». En particulier à Tamanrasset, à en croire les professionnels du tourisme sur place. «A l'exception des étrangers qui viennent dans le cadre de missions, les particuliers sont très rares», constate une agence de voyages locale. Sur les milliers de circuits fermés (El Ghoussour, Tinakachaker, Tagrera, Tagelmemt, Tahagart…, ndlr) pour des raisons de sécurité, il ne resterait plus que des possibilités d'excursions de quatre à cinq jours maximum. «Le Hoggar est clairement plus touché que le Tassili, reconnaît Nadjah Boudjeloua. C'est pourquoi nous espérons que le flux perdu par cette région sera compensé par les touristes qui se rabattront sur la région de Djanet.»

Seule une douzaine d'agences pourront traverser cette crise

Pour les agences et certains cadres du ministère, cette saison est déjà qualifiée de «blanche». Et il ne faut pas se faire d'illusion : sur les quelque 130 agences du Sud –il y en a un peu plus de 80 dans Tamanrasset et ses environs, et une cinquantaine dans le Tassili- ne résisteront que les plus grandes, solides financièrement, et les plus sérieuses. «Et cela ne dépasse pas la douzaine», souligne un cadre du ministère. Et un autre de dénoncer plus virulent : «Si les agences développaient des circuits vraiment originaux au lieu d'exploiter toujours les filons qui rapportent, comme l'Assekrem, elles n'auraient pas à déposer le bilan.». Pour Bachir Djeribi, président du Syndicat national des agences de voyages, ce genre de remarque est un mauvais procès d'intention. «De nouveaux créneaux ont été ouverts et certains professionnels ont réellement investi. Moi-même, via Kendo Adventure Tamanrasset, j'ai acheté des VTT à 2 700 euros ! Depuis 2005, je développe le quad, la moto et la rino. Et depuis trois ans, j'attends des autorisations pour un projet d'introduction de montgolfières et d'école de pilotage»

Plus de cent personnes par circuit se retrouvent sur le carreau

«Que va-t-on faire de nos employés ? On ne travaille pas comme n'importe quelle agence !, se plaint un professionnel du Hoggar qui a fermé son agence. Dans le Sud, un déplacement coûte cher. On ne peut mettre que quatre personnes dans un 4x4. Huit jours de circuit mobilisent environ 110 personnes en emplois directs et indirects : guides, cuisiniers, chameliers, artisans, bouchers». Sans compter les frais d'entretien. «Changer un jeu de pneus, remplacer le matériel de couchage ou de restauration… tous ces frais représentent 25 à 30% du budget d'une agence, estime Bachir Djeribi. Et même la plus modeste embauche trois à quatre personnes à l'année. Car pour avoir une bonne saison, les meilleurs guides et les meilleurs cuisiniers, il faut les payer à l'année pour être sûrs qu'ils ne partiront pas ailleurs. Conclusion : une petite structure qui emmène quatre personnes en excursion à l'Assekrem y sera de sa poche».

Avant un premier bilan chiffré, à attendre fin avril, les investisseurs pourront aborder leurs problèmes avec les services du ministère du Tourisme et de l'Artisanat qui organisent une rencontre nationale à Alger au courant de la première quinzaine du mois de janvier 2011.

Source le Quotidien d’Oran Malika Bechari

Le Pèlerin

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 08:20

L’inquiétude des agences de voyages

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La sécurité dans le Grand Sud et l’application du décret exécutif n°10-186 du 14 juillet 2010 fixant les conditions et les modalités de création et d’exploitation des agences de tourisme et de voyages ont été évoquées lors de la visite à Djanet, en ce mois de décembre, de Smaïn Mimoune, ministre du Tourisme et de l’Artisanat.

Les responsables des agences de voyages ont clairement fait savoir au représentant du gouvernement que les dernières déclarations du Quai d’Orsay dans sa rubrique «Conseils aux voyageurs» sont  «injustes et inappropriées». En effet, il est stipulé dans la dernière mise à jour du 7 octobre 2010 que «les régions les plus touristiques (Tamanrasset et Djanet notamment), qui redeviennent fréquentées avec la fin de l’été, présentent un risque croissant, notamment d’enlèvement de touristes par les groupes armés de la zone sahélienne». Or, il n’a été enregistré jusque-là aucun incident dans cette région, du moins sur le territoire algérien.

Ce genre d’appréciation a eu des répercussions négatives et laisse supposer que le Sud algérien est infréquentable, d’autant plus que l’Algérie a un déficit d’image sur le plan touristique.  D’ailleurs, le nombre de touristes est légèrement inférieur à la saison précédente. Pour montrer que ce jugement est excessif, les gérants d’agences de voyages citent la récente visite de deux jours de l’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, David D. Pearce, dans la wilaya de Tamanrasset, les 20 et 21 décembre 2010. «Un diplomate américain aurait-il pu s’aventurer dans cette zone si le risque d’insécurité était si élevé ?», s’interroge l’un d’eux. S’ils s’inquiètent autant, c’est parce que plus de 80% de la population de Djanet vit directement ou indirectement de tourisme. Une dépendance totale et à la moindre crise, cela ce fait sentir sur le chiffre d’affaires. 41 agences de voyages activent, et leurs propriétaires l’ont clairement souligné au ministre : «Le tourisme saharien a ses caractéristiques : c’est un tourisme saisonnier qui nous permet de travailler uniquement 6 mois et plus précisément 78 jours.» 

Les responsables d’agences ont aussi évoqué d’autres soucis : les formalités consulaires relatives au visa qui ne sont pas unifiées, la cherté du billet d’avion d’Air Algérie qui n’encourage pas le tourisme domestique, le manque de publicité dans les grands supports de presse nationaux et étrangers, l’achat des 4x4 qui ne sont pas «un produit de luxe mais un outil de travail» et la non-conformité de l’aéroport de Djanet aux normes mondiales. Revenant sur l’application du décret relatif aux agences qui a soulevé plusieurs questions, le ministre a affirmé : «Il vise à assurer une meilleure professionnalisation et une moralité. Il faut assainir le secteur des agences parasitaires émettrices seulement de billets. Nous voulons aller progressivement vers le réceptif. Et dans ce cadre, l’Office national du tourisme (ONT) doit jouer pleinement son rôle et cibler des marchés porteurs.» Décrypté, le message du ministre est le suivant : «On ne doit plus participer aux salons internationaux pour faire de la figuration. Il faut convaincre en s’appuyant sur des arguments et persuader, en jouant sur la corde de la sensibilité.

Il faut revenir avec des carnets de commandes remplis et non avec de simples communiqués de presse…» Le ministre a aussi fait remarquer qu’il est temps de réviser certaines lois, comme celle relative aux zones d’expansion touristique (ZET) qui date de 2003  et qui vise à créer des effets d’entraînement positifs sur l’économie nationale. Elles sont implantées dans toute région ou étendue de territoire jouissant de qualités ou de particularités naturelles, culturelles, humaines et créatives propices au tourisme, se prêtant au développement d’une infrastructure touristique et pouvant être exploitées pour le développement d’au moins une, sinon plusieurs formes rentables de tourisme.

Source El Watan Kamel Benelkadi

Le Pèlerin

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