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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

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Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 15:21
Free Mobile aurait réduit de 7 euros par mois la perte de pouvoir d'achat
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L'arrivée de Free Mobile a permis de rendre en moyenne 7 euros de pouvoir d'achat par mois aux ménages.
Selon "60 Millions de consommateurs", l'arrivée de Free sur le marché mobile en début d'année a permis de réduire de 7 euros par mois la baisse de pouvoir d'achat des Français. Un effet direct et indirect, puisque si les clients du nouvel arrivant bénéficient directement de ses prix réduits, les abonnés des opérateurs concurrents ont également vu leur facture diminuer.
Entre les mois de juin 2011 et 2012, le magazine estime à 30 euros par mois la perte de pouvoir d'achat des ménages au revenu moyen de 3259 euros nets par foyer, qu'ont entraînée une inflation de 1,9% non compensée par une hausse des revenus de 0,9%. Sans Free Mobile, cette perte aurait été de 37 euros par mois. Rappelons en revanche qu'en passant par la branche mobile d'Iliad, les consommateurs doivent reprendre à leur compte l'achat des téléphones que, contrairement à ses concurrents, Free Mobile ne subventionne pas.
Source Le Journal du Net
Le Pèlerin
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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 06:10
Iliad a affiché des résultats semestriels très positifs, portés par l'entrée de Free sur le marché du mobile français...
  free-2.jpg
Free Mobile a déjà généré 320 millions d’euros de revenus au premier semestre 2012 et a surtout attiré 3,6 millions de clients, notamment au détriment des trois opérateurs historiques qui connaissent, pour leur part, une année difficile.  
Cette mise en place de Free Mobile répond à une stratégie bien huilée qui nous avait été présentée par Xavier Niel en janvier dernier. Jusqu’où le quatrième opérateur français peut-il aller?
Free Mobile peut-il continuer d’accroître son nombre de clients?
Free Mobile a attiré 3,6 millions d'abonnés mobiles, soit 5,4% du parc français en moins de six mois. La marge de croissance est importante. «En termes de croissance de son parc, tout dépendra des concurrents», concède Vincent Teulade, directeur spécialiste télécoms au cabinet PWC. Il est vrai que les trois opérateurs historiques communiquent sur la baisse des départs de leurs clients. Et la baisse de leurs tarifs pourra convaincre les récalcitrants de rester.    
Pour Alexandre Latrides, analyste chez Oddo Securities, «Free va continuer à prendre des parts de marché – pour atteindre 5 millions de clients, d’ici la fin de l’année, ndlr - et ce n’est pas une surprise, explique-t-il. Leur rythme de croissance est très supérieur à ce qui était attendu. Ils ont un objectif à terme de 15% de parts de marché et peuvent avoir la prétention de 25%.»  
L’analyste explique qu’il est simple pour un nouvel acteur de grignoter des parts de marché au début car chaque nouvel arrivant est un nouveau client. Pour un opérateur comme Orange, qui perd 6 millions d’abonnés chaque année, avant d’en gagner un, il faut d’abord en gagner 6 millions.    
Conserver son avance: Quid des tarifs et de la 4G?    
«Il ne devrait pas y avoir de changement de tarifs car leur offre est bien positionnée», dit Vincent Teulade. «Les tarifs resteront bas», confirme Alexandre Latrides. «Free conservera un gap tant qu’ils souhaiteront gagner des parts de marché.»    
«La 4G [pour rappel, Free dispose de la première licence 4G, et pas de la seconde] n’amènera qu’un lent renouvellement du parc, à l’image de ce qui s’était passé avec le passage de la 2G à la 3G», conclut Vincent Teulade.   
Il faudrait attendre deux à trois ans, selon les analyses, avant de noter un désavantage comparatif entre Free et les autres opérateurs, mais nul ne sait de quoi l’avenir de Free sera fait.    
Source 20minutes.fr Bertrand de Volontat    
Le Pèlerin
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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 14:53
 Free Mobile a 6 mois et déjà 3,6 millions d'abonnés
free-mobile-logo 
Six mois seulement après son lancement, Free Mobile est déjà un succès commercial. Au deuxième trimestre 2012, le petit nouveau de la téléphonie mobile a gagné 1 million d'abonnés. Au total, la filiale d'Iliad en détient 3,6 millions, soit 5,4% du marché français. Dans le même temps, la Free Box, qui permet d'avoir accès à internet et au téléphone fixe à la maison, progresse également (+334 000).
"C'est le meilleur semestre de l'histoire de Free en termes de recrutements, explique Thomas Reynaud, le directeur financier de l'entreprise, dans un entretien à Reuters. "On bénéficie désormais de notre nouveau statut d'opérateur intégré fixe-mobile avec des synergies de coûts, des synergies de revenus", ajoute-t-il. Sur ses premiers mois d'existence, Free a enregistré une hausse de son chiffre d'affaire de 40%, qui atteint 1,44 milliard d'euros. En revanche, le résultat net de l'entreprise baisse de 45% à 80 millions à cause du lancement du mobile mais il reste largement positif.
De son côté, Free Mobile a généré un chiffre d'affaires de 320 millions d'euros au cours du premier semestre, avec une perte opérationnelle de 44 millions. Cette dernière est toutefois environ deux fois inférieure aux prévisions. "On a une bonne répartition entre les différents types de forfaits. On a des abonnés qui sont très satisfaits, qui sont là, qui consomment et dont une part non négligeable se porte sur le forfait à 19,99 euros", précise Thomas Raynaud.
L'opérateur entend poursuivre son rythme de croissance et gagner de nouveaux abonnés afin d'atteindre 15% du marché à moyen terme et 25% à long terme. "Lorsqu'on voit que nous avons réussi à prendre plus de 5% de parts de marché en moins de six mois, ce n'est pas une tendance qui a vocation à s'arrêter brutalement", indiqué Thomas Reynaud.
Source La Dépêche du Midi
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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 06:51

Les Etats se dotent de virus

cyber attaque

 

C'est à se demander s'il faut suivre le rythme effréné du progrès technologique? En matière informatique, chaque jour nous confirme à la plus grande prudence. La dernière alerte fait état d'un virus «spécial banques» qui vole des informations à la banque et les mots de passe. Il s'attaque aussi aux configurations système et serait même capable d'attaquer les systèmes de contrôle. Il a été découvert par la société Kaspersky spécialisée dans les antivirus informatiques. Il semblerait que ce virus, appelé Gauss, est un cheval de Troie qui agit depuis septembre 2011 et serait présent aujourd'hui sur des dizaines de milliers d'ordinateurs à travers le monde. En réalité, personne n'a le chiffre exact. Une chose est sûre, la propagation par la Toile de ce genre de programme est à l'infini. On parle de banques libanaises qui seraient infectées, de Citybank et de Paypal. Rien ne dit que sa localisation se limite à ces seules banques. D'autant que ce fameux virus ne serait pas encore activé. Il attend les commandes des serveurs de contrôle. Pour être plus complet, précisons que Gauss est la version améliorée du virus Stuxnet créé pour «reprogrammer» les installations nucléaires iraniennes. Ce qui avait fait beaucoup de bruit en 2010. C'est dire que le système de défense d'un pays doit intégrer des paramètres qui n'existaient pas il y a seulement deux ou trois décennies. La force de dissuasion est en train de changer de forme de manière imperceptible. Elle ne peut plus être seulement nucléaire si ce même nucléaire peut être reprogrammé à distance par l'ennemi. Les points sensibles d'un pays ne manquent pas. Il y a les banques dont on parle aujourd'hui, mais il y a aussi toutes les structures de l'Etat qui vont de l'état civil aux douanes en passant par les différents fichiers nationaux comme ceux des passeports ou des cartes d'identité nationale. Sans oublier les services de sécurité eux-mêmes. Tout est aujourd'hui informatisé. La différence réside dans la connexion à l'international. Voire dans la plus petite ouverture dictée par les nécessités de l'interactivité. Le danger ainsi mesuré met les responsables de tous les pays devant de lourdes responsabilités. Devant des choix impossibles. On ne peut se soustraire à la civilisation des nouvelles technologies tout en ne sachant pas trop comment s'en protéger. C'est là que s'illustre à la perfection la différence entre les simples «consommateurs» de ces nouvelles technologies que nous sommes et ceux qui les mettent au point. Après avoir subi durant des années, plusieurs attaques informatiques de l'extérieur, le Japon vient de décider de réagir. Des chercheurs travaillent depuis trois années à la mise au point d'un virus «d'Etat» capable «de détecter une attaque extérieure, de la neutraliser et de remonter à ses auteurs». Le gouvernement qui a débloqué la somme de près de deux millions d'Euros, pour la recherche, a confié la mission à la société Fujitsu. Le gouvernement japonais prévoit même de modifier sa législation qui interdit actuellement le développement de virus. Il compte bien se défendre. Comme pour les armes, il est difficile de dire qu'elles sont strictement «défensives». La distance qui sépare la défense de l'attaque est en réalité si mince. Bien sûr qu'il n'est pas question de nous priver des nouvelles technologies. Il faut juste penser à dépasser la simple «consommation» et verser, nous aussi, dans la recherche. C'est une activité à rattacher au ministère de la Défense nationale. A voir les tout petits «jongler» avec le computer, on a tendance à minimiser le phénomène et n'y voir que le jeu. Alors que dans ces computeurs se déroule, en silence, la guerre des étoiles qui a commencé à l'époque du président américain Ronald Reagan. Avant de basculer nos données dans les réseaux, il nous faudra «tourner» la question sept fois. Même à ce «tarif», la bonne décision n'est pas garantie!

Source L’Expression Zouhir Mebarki

Le Pèlerin

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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 03:24

Hadopi : la police du Web fliquée par Aurélie Filippetti  aurelie-filippetti.jpg

 

Alors qu’à la demande de François Hollande, une mission censée plancher sur l’avenir de la loi anti-téléchargement illégal est en cours, la ministre française de la Culture a annoncé son intention de réduire les crédits alloués à la loi dite Hadopi.

En décembre 2011, elle avait qualifié la loi Hadopi de "catastrophe dont il faut sortir". La ministre de la Culture et de la communication Aurélie Filippetti vient de passer de la parole aux actes en annonçant, dans une interview accordée le 1er août au site du Nouvel Observateur, la réduction des crédits alloués à la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi), dont les contours ont été définis par la loi Création et Internet du 12 juin 2009. Une décision qui vient torpiller une mission de concertation nommée par François Hollande, à la tête de laquelle le gouvernement a placé l’ex-patron de Canal Plus Pierre Lescure, qui doit rendre ses conclusions en mars.

"Une machine à spams qui coûte cher"

"Sur le plan financier, 12 millions d’euros annuel et 60 agents, c’est cher pour envoyer un million d’e-mails," a taclé Aurélie Filippetti. Une allusion à l’envoi d’avertissements précédant la coupure de la connexion internet. Cette mesure est prévue dans la loi en cas d’abus de téléchargement illégal, par un internaute, d’œuvres protégées par le droit d’auteur. Une opinion que partage Benjamin Sonntag, cofondateur de La Quadrature du Net – une organisation de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet - contacté par FRANCE 24. L'entrepreneur qualifie, lui, le dispositif de l’ère Sarkozy de "grosse machine à spams qui coûte cher."

 Lors de la campagne présidentielle, François Hollande avait annoncé vouloir réviser la controversée Hadopi et la remplacer par une "grande loi signant l'acte II de l'exception culturelle française", conciliant "la défense des droits des créateurs" et "un accès aux œuvres par Internet facilité et sécurisé".

L’échec imputé à la Haute Autorité en terme de répression des abonnés fraudeurs n’est pas le seul. Les résultats escomptés sur son autre mission – l’amélioration de l’offre légale en ligne - ne sont pas beaucoup plus probants, selon la ministre de la Culture. "L’Hadopi n’a pas rempli sa mission de développement de l’offre légale," tranche-t-elle, toujours dans les colonnes du Nouvel observateur.

"La culture, c’est le partage"

Les offres légales labellisées par l’Hadopi sont au nombre de 59. Cependant, le marché pâtit de monopoles, selon Benjamin Sonntag, pour qui le constat est catastrophique : "Contrairement à ce qui est dit, les plateformes légales n’ont pas été améliorées : Amazon ou Apple, par exemple, trustent toujours le marché. L’Hadopi se félicite, à tort, d’une baisse du peer-to-peer – systèmes de partage de fichiers entre particuliers comme par exemple Pirate bay, Torrentz.eu, ou le déjà vieux eMule - mais c’est parce que les internautes se sont dirigés vers des systèmes centralisés. Ces derniers se caractérisent par le fait d’inciter l’utilisateur à prendre un abonnement s’il veut télécharger plus vite. Ces systèmes-là, tels le feu Megaupload ou encore DepositFiles, font du business," détaille le spécialiste. "C’est une erreur de tenter d’interdire les partages hors marché et d’ailleurs, il n’y aurait aucun intérêt à le faire : la culture, c’est le partage," martèle-t-il.

Flou artistique autour de la politique du gouvernement

Toutefois, bien que les défenseurs des libertés sur Internet se félicitent de la mise au pas d’Hadopi par le gouvernement Ayrault, la nouvelle politique menée dans les domaines culturel et numérique peine à convaincre : "Que ce soit en ce qui concerne l’action de Fleur Pellerin (la ministre déléguée à l’Économie numérique) ou celle d’Aurélie Filippetti, on nage dans le flou. Le seul signal que nous avons reçu, c’est celui de la nomination de Pierre Lescure et il n’est pas très engageant pour la défense des libertés des citoyens sur Internet, étant donné que l’homme en question est loin d’être neutre," commente Benjamin Sonntag.

Cet homme des médias est en effet intimement lié à l’industrie de la culture : directeur du théâtre de Marigny, il est également l’ancien codirecteur général de Vivendi Universal. "Avec lui, le risque que les lobbys du divertissement soient encore les maîtres est grand. On ne s’attend pas à grand chose de sa part," confie le cofondateur de La Quadrature du Net, n’hésitant pas à parler de conflit d’intérêts. "Par pitié, mettez plutôt des artistes et des citoyens aux commandes !" s’emporte-t-il.

Pourtant, là encore, le flou persiste sur le réel rôle que jouera l’ancien patron de Canal Plus dans la mission qui porte son nom. En effet, alors que trône derrière lui un comité de pilotage, composé notamment d’Aurélie Filippetti elle-même, certains relèvent qu'il n’occuperait en réalité qu’une place de second rang. Les annonces de la ministre apparaissent ainsi comme un torpillage de la mission, dont les conclusions ne sont pas attendues avant sept mois.

Cependant, loin de la politique française, la bataille se joue pour l’heure au niveau de l'Union européenne, selon Benjamin Sonntag. Après le rejet du traité anti-contrefaçon Acta par le Parlement, un nouveau-né inquiet les défenseurs des libertés sur Internet : le projet Indect, destiné à lutter contre le terrorisme.

Source France 24 Charlotte Oberti

Le Pèlerin

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 18:15

Free Mobile : un impact réel sur le porte monnaie des Français

Xavier Niel Illiad

 

Près de 5 mois après l’annonce de Free Mobile, Médiamétrie et l’Université Paris-Dauphine ont réalisé un baromètre de l’économie numérique sur le premier trimestre de l’année en cours. Parmi les questions posées, une concernait le prix des forfaits mobiles. Les résultats montrent un impact « bien réel » de l’arrivée du quatrième opérateur sur le prix moyen du forfait en France.

Ainsi, on compte 36% des interrogés qui possèdent un forfait à moins de 20 euros et notamment une augmentation de 31% des utilisateurs au forfait en dessous de 10 euros entre le premier trimestre 2011 et le premier trimestre 2012. De plus, sur la même période, les forfaits entre 51 et 80 euros ont diminué de 22,7%. Pour résumer, tous les forfaits au-dessus de 20 euros ont perdu des clients.

Les + 50 ans ont massivement adhéré aux forfaits à -10€

En détaillant le prix des forfaits par âge, on s’aperçoit que les plus de 50 ans sont ceux qui ont le plus répondu aux forfaits à moins de 10 euros (+42,3% en un an). Autre chiffre significatif, l’augmentation du nombreux de forfaits entre 11 et 20 euros chez les 35-49 ans : +44% en l’espace d’un an. Enfin, la part de personnes n’ayant pas souscrit de forfait à lourdement chuté sur la même période : -76%.

L’impact de Free Mobile, qui propose deux forfaits respectivement à 2 et 19,99 euros, est indéniable sur le prix des forfaits dans l’Hexagone. Les offres des concurrents, qui ont baissé voir aligné leurs forfaits mobiles, ont également contribué à ces chiffres.

Source : Médiamétrie Johann Mise

Le Pèlerin

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 09:06

Xavier Niel invite Orange à marier son réseau avec celui de Free Mobile

Xavier Niel Illiad

 

Invité à commenter les résultats de Free-Iliad, le fondateur du groupe de télécom lance une perche à l'opérateur historique. Xavier Niel estime être en mesure de doubler de taille d'ici 2015.

Le groupe Iliad, propriétaire des opérateurs Free et Alice, a vu son chiffre d'affaires bondir de 28,6% à 656 millions d'euros au premier trimestre grâce aux bonnes performances de Free mobile et à la croissance des activités fixes. (PRM/SIPA)

Sur le même sujet

Challenges : Quel est le premier bilan de l’offre Free Mobile?

Xavier Niel : Au 31 mars 2012, nous avions conquis 2,6 millions d’abonnés, soit 4% du marché français du mobile. C’est beaucoup plus que ce que nous attendions, puisque les analystes prévoyaient 2 millions d’abonnés à la fin de l’année. Cela représente un chiffre d’affaires de 97,5 millions d’euros au premier trimestre. Nous avons eu une croissance continue du nombre d’abonnés et les polémiques sur l’état de notre réseau ont eu un impact positif sur notre recrutement. Nos abonnés s’équilibrent bien entre les deux types de forfaits, et entre Freenautes et nouveaux clients.

Quel est l’effet de Free Mobile sur votre business?

Le chiffre d’affaires consolidé d’Iliad a progressé de 29%, à 656 millions d’euros. Le lancement de Free Mobile et celui de la Freebox Révolution, il y a un an, nous permettent de nous imposer comme premier opérateur alternatif français sur l’Internet haut débit.

Les problèmes enregistrés sur votre réseau mobile ont-ils été résolus?

Nous nous sommes retrouvés face à un succès encore plus fort que celui envisagé. Il y a eu deux pannes en mars liées à la saturation d’un lien qui nous unit à Orange, dans le cadre de l’itinérance. Ces incidents ont duré une à deux heures. Parallèlement, nous avons eu des problèmes de saturation récurrents du réseau du fait de notre succès. Nous avons signé des avenants à notre contrat avec Orange tenant compte de cette consommation exceptionnelle, et tout est rentré dans l’ordre.

France Télécom affirme que ce contrat pourrait lui rapporter 2 milliards d’euros, deux fois plus que prévu…

Jusqu’à présent, ils ont dit aux investisseurs que cela leur rapportait 1 milliard, maintenant, ils parlent de 2 milliards. J’ai un contrat avec eux qui m’interdit de citer des chiffres…

Vous démentez?

Nous avons l’ambition de développer notre réseau au plus vite. Nous n’avons pas créé un opérateur mobile pour enrichir France Télécom. Nous nous battons pour terminer rapidement la couverture des grandes villes.

Comment jugez-vous la riposte de vos concurrents?

Nous n’avons pas compris leur absence d’anticipation. Nous pensions qu’ils se préparaient pour le lancement de notre offre. France Télécom, l’acteur historique, a une légitimité à avoir un prix plus élevé que les autres.

Quels sont les atouts des autres?

Bouygues Telecom a réagi immédiatement de manière plutôt intelligente, en ne touchant pas à ses offres chères tout en développant des offres agressives, mais sans vraie relation abonnés. Cela n’empêche pas la baisse de revenu par utilisateur. Et le consommateur a l’impression d’avoir été pris pour un idiot pendant des années. SFR n’a eu aucune réaction. Très naturellement, c’est devenu notre principale source de recrutement d’abonnés, devant Bouygues Telecom et les opérateurs virtuels.

On vous a reproché votre agressivité lors de la présentation de l’offre…

Quand vous faites un lancement, vous avez peur que cela ne marche pas. Nous avons souffert six ans pour en arriver là. C’est une histoire longue et semée d’embûches. Ce qui a été fait par nos concurrents est souvent inavouable. Heureusement, quelques personnalités déterminées, au gouvernement, à l’Arcep, à l’Autorité de la concurrence, n’ont jamais perdu de vue l’intérêt général. Nous avons commencé à répéter notre présentation un mois avant le lancement. Plus vous avancez, plus vous avez peur et plus vous devenez dur dans vos propos. Et au bout, vous allez peut-être un peu loin sur certaines choses.

Feriez-vous cette présentation à l’identique aujourd’hui?

Non, ce serait moins agressif. Mais à ce jour, je n’ai pas été attaqué en diffamation pour avoir dit que les Français ont été considérés comme des pigeons. Lors de la dernière assemblée générale de Vivendi, son président, Jean-René Fourtou, a reconnu que SFR serait désormais "très largement bénéficiaire" après avoir réalisé "des bénéfices à des hauteurs exceptionnelles". Et les opérateurs installés répètent que tout est revenu à la normale. Il y a donc encore un peu d’espace économique pour jouer dans ce monde.

Considérez-vous Free Mobile comme une marque low cost?

Notre modèle est le même que pour la Freebox : faire le produit le plus haut de gamme au meilleur prix. Pour le mobile, nous sommes le seul opérateur à n’utiliser que des équipementiers européens, alors que tous nos concurrents utilisent des équipementiers chinois. Free Mobile n’a délocalisé aucun de ses emplois. Notre siège est installé dans de beaux locaux au centre de Paris.

Estimez-vous avoir été aidé par l’Arcep, le régulateur du secteur, comme certains le prétendent?

L’Arcep a fait son job, qui était de vérifier si nous respections nos obligations de déploiement. La couverture de notre réseau a été mesurée trois fois : deux fois sous le contrôle de l’Arcep et une fois par l’Agence nationale des fréquences, à la demande du ministre Eric Besson. Leurs mesures ont confirmé que notre déploiement correspondait aux obligations de notre licence : une couverture de 27% de la population avec 95% de succès des appels. Certains concurrents ont prétendu que nous ne respections pas nos obligations. Ce débat a totalement disparu aujourd’hui.

Quel est votre modèle économique dans le mobile?

Comme dans l’ADSL, nous visons une marge brute de 50%, en misant sur 10 à 20 millions d’abonnés. L’offre à 20 euros est un modèle forfaitaire dans lequel nous sommes confortables. Dans celui à 0 ou 2 euros, nous vivons des dépassements, facturés à prix bas, mais sur lesquels nous générons des -profits. Depuis des années, la voix et le SMS sont vendus très cher alors que cela ne coûte rien à produire. Dans le même temps, les services de données sont quasiment offerts alors qu’ils sont chers à produire. A terme, tout le monde consommera de la donnée et prendra un forfait du type 20 euros. En attendant, nous trouvons intelligent, d’un point de vue marketing et social, de proposer une offre qui permette de payer le juste prix pour la voix et le SMS. Il y a un silence total sur cette offre à 2 euros, comme si elle n’existait pas.

Vous permet-elle de dégager une marge de 50%?

Oui, nous y serons. Ce type d’offre pousse les gens à ressortir de vieux téléphones 2G. La consommation est différente. A la fin, nous savons que la totalité du trafic sera 3G. Nous touchons une population qui soit ne pouvait pas y accéder, soit y accédait à un prix délirant.

Et vous vous attaquez au modèle très français de la subvention des téléphones…

Quand les consommateurs prenaient un forfait à 80 ou 100 euros par mois, ils avaient le sentiment d’un abonnement très cher et de téléphones quasi gratuits. Nous nous adressons à un consommateur intelligent, qui comprend que le terminal a un prix, et nous laissons sa liberté à chacun : soit d’acquérir de manière transparente un abonnement sans engagement d’une part, et le téléphone avec un crédit si nécessaire d’autre part, soit de se tourner vers les offres subventionnées, de rester coincé pendant vingt-quatre mois et de payer l’abonnement deux fois plus cher. Le subventionnement, c’est du crédit déguisé, qui ne respecte pas les lois sur le crédit à la consommation. Ça explosera un jour parce que, juridiquement, ce n’est pas tenable.

Croyez-vous à une consolidation du secteur en France?

Certains parlent d’un rapprochement entre Bouygues et SFR d’une part, et Free et Orange de l’autre. Historiquement, nous avons toujours été proches de France Télécom. Nous sommes l’un de ses tout premiers clients. Je ne parle pas forcément d’un rapprochement capitalistique, mais d’autres choses intelligentes comme le rapprochement de nos réseaux pour améliorer la couverture du territoire.

Ou de mutualiser vos achats?

Contrairement à ce que disent nos concurrents, le pricing power est du côté des vendeurs de mobiles sur les modèles les plus demandés. Les économies d’échelle sont assez rares et la rapidité de décision d’une petite structure comme la nôtre est souvent un avantage.

Un acteur étranger pourrait-il entrer sur ce marché?

Le marché français est particulier en ce sens que tous les acteurs sont des nationaux. A part Cuba, je ne vois pas d’autre exemple; même en Chine et en Corée du Nord, ce n’est plus le cas. Ce marché est en train de devenir agressif, j’espère qu’il va le devenir plus encore. Pas sûr qu’un étranger ait envie d’y entrer.

Envisagez-vous un développement à l’international?

Iliad est un pur actif télécoms en France. Nous faisions plus de 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires l’année dernière et nous avons l’ambition de doubler de taille d’ici à 2015. Je n’ai pas envie de créer une autre activité. J’investis à l’étranger à travers mon holding personnel et avec des partenaires. C’est le cas d’Israël, avec Michael Boukobza. Nous venons d’obtenir la licence, ma participation de 30% est purement financière.

Dans combien de pays avez-vous investi?

Plein! Mais pour vivre heureux, vivons cachés.

Source Challenges

Propos recueillis par Gilles Fontaine et Jean-Baptiste Diebold

Le Pèlerin

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 09:51

Al Jazeera Sport baisse ses prix pour favoriser BeIN Sport

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C'était hier, le 1er juin que le groupe Al Jazeera a lancé, en France, sa nouvelle chaîne HD, entièrement dédiée au sport BeIN Sport 1. Cette nouvelle chaîne va faire son entrée dans le paysage audiovisuel français et algérien et proposera les meilleurs événements sportifs, via les principaux FAI mais aussi par satellite. Ces nouvelles chaînes sont proposées par les principaux FAI. Pour les recevoir par satellite, l'unique solution consiste à souscrire un abonnement à BIS TV, qui se vend officiellement en Algérie. C'est également une bonne nouvelle pour les pirates du programme BIS TV, qui est copié sur la carte pirate dragon et revange nouvelle générale de la carte Oumnia. C'est essentiellement pour cette raison que le groupe Al Jazeera Sport a également créé une offre pour Al Jazeera Sport pour une durée seulement de trois mois pour 3000 DA. L'objectif est de vendre le maximum de cartes avant l'EURO et de laisser ensuite l'espace de commercialisation pour la nouvelle chaîne francophone de sport. A cette occasion BIS Télévisions propose une nouvelle option beIN Sport», accessible pour 10,90 euros/mois (Offre ultimum: bouquet Panorama + option Cinéma + option Night) et environ 13.000 DA en Algérie. BeIN Sport 1 sera disponible sur le canal 23. Il faut noter que BIS Télévision est le seul opérateur à proposer l'option be IN Sport sur deux satellite, Eutelsat 5 West A (ex-AB3) positionné à 5° Ouest et Eutelsat Hot Bird, positionné à 13° Est. Les signaux sont cryptés, ils exploitent le contrôle d'accès Viaccess, toutefois, trois plages quotidiennes sont diffusées en clair (essentiellement les émissions de plateau). La réception peut s'effectuer à l'aide de parabole individuelle ou collective. Ces deux chaînes sont également présentes sur le satellite Astra 19,2° Est pour les abonnés qui reçoivent le bouquet TV d'Orange sur cette position orbitale. L'opérateur proposera les deux nouvelles chaînes à ses clients à compter du 7 juin 2012. Le bouquet sera accessible pour 11 euros/mois sans engagement. La diffusion du football dans les lieux publics est importante. Canal+ l'a bien compris, la venue d'Al Jazeera Sport en France va révolutionner le paysage audiovisuel français. Elle a lancé son offre Barsat qui permet aux cafés de disposer d'un abonnement spécial pour la diffusion par satellite des matchs de football. Marseille contre PSG fait beaucoup d'audience dans les cafés d'Ile-de-France par exemple: le café gagne des clients et la chaîne se fait connaître. Pour BeIN Sport 1, rien ne semble prévu. Une situation aussi frustrante pour les débits de boissons que pénalisante pour la chaîne. Au niveau des hôtels, silence radio aussi. Avec une offre riche en football, les téléspectateurs pourront suivre 100% de la Ligue A (8 matchs sur 10 en direct) soit les 38 journées. Ainsi que 100% des mythiques Champion's League et Europa League. Mais aussi 100% de la Ligue espagnole et la série A italienne... sans oublier l'intégralité des matchs de l'Euro 2012. Mais également, du basket-ball, de la boxe, du volley-ball, du tennis, de la voile, du surf, de l'athlétisme, des sports mécaniques et hippiques, et bien d'autres grands rendez-vous sportifs à découvrir sur beIN Sport dont le coup d'envoi qui a été donné hier à 19h00 pour beIN Sport 1 et courant août pour beIN Sport2.

Source L’Expression Amira Soltane

Le Pèlerin

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 05:30

La cyberguerre secrète d'Obama contre l'Iran

Le président iranien visite une usine d enrichissement d u

 

Monde - Une enquête publiée dans le «New York Times» confirme que les Etats-Unis et Israël ont bien créé le ver informatique Stuxnet, qui a visé les installations nucléaires iraniennes en 2010...

Ceci n'est pas un roman d’espionnage high-tech de Michael Crichton ou de Neal Stephenson. Dans une longue enquête dont le New York Times publie un extrait, vendredi, le journaliste David Sangers confirme ce que de nombreux experts suspectaient: le ver informatique Stuxnet, qui a attaqué les installations nucléaires iraniennes en 2010, est bien sorti des labos américains et israéliens; et son échappée belle sur le Net, n'était pas prévue.

L'opération «Olympic Games» a commencé sous George W. Bush, selon les témoignages anonymes de plusieurs personnes ayant participé au projet. Lors de la passation de pouvoir, Bush a conseillé à Obama de conserver le programme. Il l'a étendu.

Collaboration avec Israël

Pour concevoir une cyber-arme de destruction massive, Washington a dû cartographier les installations iraniennes. Pour cela, du code informatique a été injecté dans du matériel fabriqué par Siemens (l'enquête ne dit pas si l’entreprise allemande était au courant). Une réplique partielle des centrifugeuses a ensuite été construite en grand secret aux Etats-Unis, en utilisant des vieux modèles rendus par Kadhafi lors de l'arrêt du programme libyen.

Les Etats-Unis ont choisi de collaborer avec Israël pour mettre au point un ver informatique ultra-sophistiqué pour deux raisons: les connaissances avancées des scientifiques de l'Etat hébreu; et pour éviter que les responsables israéliens, qui s'impatientaient, ne bombardent les usines d'enrichissement de Téhéran, déclenchant une guerre dans la région.

Infection de l'intérieur

Est alors venu le moment crucial: la phase d'infection avec un ver baptisé «the bug» (l'insecte). Des clés USB contenant le mouchard ont été introduites directement sur site, visiblement par des espions et des ingénieurs iraniens qui ignoraient ce qu'ils transportaient.

Le ver a permis aux Etats-Unis d'accélérer ou de ralentir des centrifugeuses, provoquant des surchauffes ou diminuant leur efficacité. Selon les experts, l'Iran aurait perdu entre 10 et 15% de sa capacité d'enrichissement d'uranium au moment des attaques.

Dans un premier temps, Téhéran n'a pas compris d'où venait le problème. Un signal «tout va bien» était en effet envoyé au système de monitoring. Des gardes placés devant les centrifugeuses ne pouvaient que constater les dégâts et plusieurs scientifiques ont été limogés.

L'échappée belle de Stuxnet sur le Net

Selon les témoignages recueillis par David Sangers, Barack Obama était impliqué «au plus près», avec des meetings hebdomadaires. Et puis en juin 2010, le ver s'est échappé du site d'enrichissement de Natanz, sans doute après avoir infecté l'ordinateur portable d'un membre du personnel iranien.

«Devrait-on tout arrêter?», a demandé Obama lors d'une réunion de crise. Ses conseillers estimant que le ver pouvait encore faire des dégâts, l'opération continue: 1.000 des 5.000 centrifugeuses auraient été mises hors-service à ce moment.

Pendant ce temps-là, le ver, baptisé Stuxnet par les experts, s'est répandu sur Internet, permettant à des chercheurs d'étudier son code et à Téhéran de réagir. Après avoir d'abord nié la cyberattaque, Mahmoud Ahmadinejad a fini par la confirmer, minimisant toutefois son importance.

Deux ans plus tard, de multiples variantes de Stuxnet ont vu le jour, comme Duqu. Certains experts estiment que les infrastructures américaines pourraient à leur tour être victimes de cyber-attaques. Car une arme, même virtuelle, peut se retourner contre vous.

Source 20minutes.fr Philippe Berry

Le Pèlerin

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 17:46

Cartel des mobiles: Orange définitivement condamné

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Sept ans après le début de la procédure pour entente entre Orange, SFR et Bouygues Télécom sur le marché de la téléphonie mobile, tous les pourvois et les recours sont épuisés.

La boutique Orange des Champs Elysées.

France Télécom

L'affaire d'entente dans la téléphonie mobile entre SFR, Bouygues Telecom et Orange, sanctionnés en 2005 par l'Autorité de la concurrence, a connu mercredi son épilogue judiciaire, avec le rejet par la Cour de cassation d'un ultime pourvoi de la société Orange. En novembre 2005, l'Autorité (ex-Conseil) de la Concurrence avait infligé une amende record de 534 millions d'euros aux trois opérateurs de téléphonie mobile, pour s'être entendus entre 2000 et 2002 en vue de se répartir les parts de marché, et pour avoir échangé, entre 1997 et 2003, des informations confidentielles et stratégiques.

Cette affaire a donné lieu en sept ans à trois recours en appel et trois pourvois en cassation repoussant d'autant l'issue de la procédure. La première décision de l'Autorité de la concurrence avait été confirmée par la cour d'appel de Paris en décembre 2006.

Les trois opérateurs avaient alors porté l'affaire devant la cour de cassation qui, en juin 2007, confirmait l'existence de cette entente, ainsi que la plus grande partie de l'amende, soit 442 millions d'euros.

En revanche, la cour avait annulé une partie du jugement portant sur l'échange d'informations stratégiques et renvoyé le dossier devant la cour d'appel, pour qu'elle statue à nouveau sur cette amende restante d'un montant de 92 millions d'euros.

Après une nouvelle navette, le dossier revenait en avril 2010 devant la cour de cassation, qui confirmait les amendes de 35 et 16 millions d'euros prononcées contre SFR et Bouygues Telecom. Mais elle annulait celle de 41 millions d'euros infligée à Orange, estimant que la cour d'appel avait insuffisamment motivé l'évaluation du "dommage causé" par Orange "à l'économie", et renvoyait cette partie de l'affaire à un nouvel examen par la cour d'appel de Paris, qui confirmait le 30 juin 2011 la "sanction pécuniaire" de 41 millions d'euros contre Orange.

Orange s'était alors pourvu en cassation, mais la chambre commerciale financière et économique de la Cour de cassation a rejeté mercredi le pourvoi formé par Orange, mettant ainsi fin à toutes les procédures de recours et pourvois. Le montant total des amendes prononcées en 2005 par l'Autorité de la concurrence contre les trois opérateurs est donc définitif.

Source L’Expansion AFP

Le Pèlerin

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