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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 06:52

Piratage - Pour la première fois, les dossiers des internautes soupçonnés d'avoir téléchargé illégalement ont été transmis à la justice...

telechargement-de-musique.jpg

Une personne télécharge de la musique

 

Après la prévention, l’heure est venue à la répression. La Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) a pour la première fois commencé à transmettre à la justice des dossiers d'internautes soupçonnés d'avoir procédé à des téléchargements illégaux. «Les dossiers sont en ce moment envoyés en flux continu dans toute la France, auprès des parquets des lieux de résidence» des internautes, a-t-elle affirmé. Les procureurs de la république décideront ensuite si le dossier «mérite d’être traité par le juge». Seul un juge pourra décider de la coupure de la connexion Internet ou non.  «Le procureur peut aussi, compte tenu de la gravité des faits, poursuivre l'internaute sur la base pénale de la contrefaçon», indique le Point.

La Hadopi n'était pas en mesure de donner le nombre exact de dossiers en cours de transmission. Le 30 décembre dernier, l'autorité recensait 165 internautes entrés dans la «troisième phase». Cette troisième phase est l'ultime étape avant un possible appel à la justice, si la Commission de protection des droits - qui examine les dossiers - le décide.

La Hadopi, accusée d'inefficacité et d'entrave à la liberté sur le Net

Très contestée depuis sa création, accusée à la fois d'inefficacité et d'entrave à la liberté sur le Net, la Hadopi est notamment dans le collimateur du candidat socialiste à la présidentielle. Dans son programme, François Hollande a annoncé qu'il remplacerait la loi Hadopi par «une grande loi signant l'acte 2 de l'exception culturelle française», conciliant «la défense des droits des créateurs» et «un accès aux oeuvres par Internet facilité et sécurisé». Aurélie Filippetti, chargée de la culture auprès du candidat, a ensuite précisé à la presse que l'envoi de courriels d'avertissement aux internautes qui pratiquent le téléchargement illégal serait supprimé.

La Hadopi a en effet une réponse graduée face aux internautes accusés de piratage: l'organisation envoie d'abord par courriel une première «recommandation» puis, si l'internaute persiste, elle envoie par courrier recommandé et par courriel une deuxième recommandation après six mois. Puis, si le piratage est toujours avéré dans les 12 mois suivants, la Commission de protection des droits convoque les internautes, étudie les dossiers au cas par cas et décide ou non de les transmettre à la justice.

822.000 premières recommandations

Les premières recommandations sont parties en octobre 2010, selon l'Hadopi qui précise qu'au 30 décembre 2011 elle avait envoyé 822.000 premières recommandations et 68.343 deuxièmes recommandations.

Si les internautes sont convaincus de piratage par la justice, ils risquent une amende maximum de 1.500 euros, assortie éventuellement d'une suspension d'accès à Internet d'une durée maximum d'un mois.

Source 20minutes.fr Anaëlle Grondin avec AFP

Le Pèlerin

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 07:30

Multimédias - Eutelsat a lancé un satellite dédié à l'Internet à haut débit

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Le satellite de nouvelle génération KA-SAT, construit par EADS Astrium, a été lancé dimanche soir par une fusée Proton depuis la base de Baïkonour au Kazakhstan. L'opérateur Eutelsat va commercialiser des services d'Internet à haut débit à partir de mai 2011.

L'opérateur Eutelsat entend en faire la démonstration avec son satellite de nouvelle génération KA-SAT, construit par EADS Astrium, qui a été lancé dimanche soir par une fusée Proton depuis la base de Baïkonour au Kazakhstan.

Ce satellite sera uniquement dédié à Internet : il fournira un débit équivalent aux offres ADSL terrestre pour les particuliers et les entreprises. Ses concepteurs parlent même de débit de 10 mégabits par seconde (Mb/s) en réception et de 4 Mb/s en émission. La puissance de KA-SAT devrait permettre de desservir jusqu'à un million d'utilisateurs en Europe (dont 200.000 en France). Cette solution sera commercialisée à partir de mai 2011 par une soixantaine de distributeurs en Europe, dont SFR ou Numéo pour la France.

« Cette nouvelle technologie va démontrer que le satellite est une solution complémentaire au déploiement de la fibre optique pour la couverture en haut débit de la France et de l'Europe », souligne Michel de Rosen, directeur général d'Eutelsat. Le groupe a investi 350 millions d'euros dans le développement et le lancement de KA-SAT ainsi que dans la fabrication de dix stations au sol réparties dans toute l'Europe. Cette nouvelle offre devrait permettre à l'opérateur satellitaire de générer 100 millions d'euros de chiffre d'affaires à partir de 2014.

Source La Tribune.fr

Le Pèlerin

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 07:05

France - Téléphonie. Free Mobile ne s'est pas fait que des amis

freebox free mobile

En débarquant sur le marché de la téléphonie mobile la semaine dernière, Free Mobile a fait l'effet d'un tremblement de terre. Et l'onde de choc n'est, semble-t-il, pas près de s'arrêter, tant du côté des consommateurs que de celui des opérateurs.

Casse-tête

Ces derniers avaient bien sûr anticipé l'arrivée du 4e opérateur - qu'ils avaient tenté de circonscrire en vain - en lançant des offres low cost de 10 à 20 % moins chères que leurs forfaits classiques et sans engagement : Sosh chez Orange, séries Red chez SFR et B and You chez Bouygues Telecom. Mais les deux forfaits de Free - 19,99 €pour du tout illimité et 2 € pour 1 heure d'appels et 60 SMS par mois - ont fait l'effet d'un coup de bambou. Depuis, les trois opérateurs historiques ont « ajusté » leurs tarifs… mais qui restent - à services équivalents - plus chers que Free. Les petits opérateurs mobiles virtuels (les MVNO qui louent le réseau d'un des trois grands) se sont alignés en proposant des offres à 19,99 € voire moins, mais là, ce sont les services qui ne suivent pas. Ceux que Xavier Niel a qualifiés de « pigeons » s'ils restaient encore chez leur opérateur, ne se privent pas de railler les nouvelles offres des concurrents de Free. Et certains entendent bien sanctionner par principe leur opérateur…

De fait, les demandes de portabilité ont triplé depuis le 10 janvier, passant de 10-15 000 à 30-40 000 par jour, selon le Groupement d'intérêt économique-Entité de la gestion de la portabilité (GIE-EGP), véritablement débordé et qui peine à tenir le délai légal de trois jours pour porter un numéro d'un opérateur à l'autre.

D'ailleurs, les équipes commerciales des trois opérateurs historiques en relation avec les clients peinent à endiguer l'exode… Un exode qui fait fi de la dernière polémique en vigueur : Free n'aurait pas allumé toutes ses antennes qui couvrent 27 % de la population, préférant voir ses nouveaux abonnés utiliser le réseau d'Orange en vertu de l'accord d'itinérance passé entre les deux sociétés, selon la CFE-CGC/UNSA de France Télécom-Orange.

Loin de ces considérations, les consommateurs semblent avoir choisi : 8 sur 10 seraient prêts à partir chez Free, devenu pour ses concurrents un vrai casse-tête.

Philippe Rioux

En quête d'un forfait bon marché... chez les autres

Comment les opérateurs tels qu'Orange, SFR ou Bouygues telecom réagissent face aux deux dernières offres alléchantes de Free Mobile ? En théorie, ils sont prêts à « concéder » quelques efforts commerciaux pour les « déjà » clients, mais pour le quidam qui veut faire affaire dans les boutiques du centre-ville de Toulouse, mieux vaut entrer dans le détail avant de s'abonner en toute tranquillité. Et l'affaire n'est pas gagnée d'avance.

Chez SFR, un vendeur vous reçoit tout sourire avant de proposer « quand même d'aller sur le site internet pour souscrire aux meilleures offres ».

- Mais si je souhaite savoir sur place ce que vous proposez comme tarif pour un forfait mobile ? Dans le même ordre de prix que le forfait Free à 19,99 euros ou l'offre qui fait scandale à 2 euros (60 minutes d'appels en France et 60 SMS en France), le vendeur toulousain est sur ses gardes mais vous invite à revenir. « Je pense que vous devriez attendre, le temps que SFR mette en place de nouveaux tarifs. On aura des offres, je pense, plus intéressantes dans quelques jours », assure-t-il.

Client chez Orange, on se dirige alors vers la boutique. Ici, même question mais une proposition spontanée d'une conseillère : un forfait mobile en « illimité » pour 24,90 euros sans engagement et sans téléphone. « Chez Orange, nous sommes les derniers à pouvoir baisser les prix », indique la jeune femme. Un client, qui se dit « ancien utilisateur de Free », confie sa « préférence pour un opérateur chez qui on peut se rendre lorsqu'on a un souci, c'est utile ! ».

Réflexion faite, un argument partagé à la boutique Bouygues telecom dans la ville Rose. « Sans portable, on est aujourd'hui sur des forfaits mobile qui sont à 49,90 euros. On ne peut pas comparer nos tarifs avec ceux de Free qui ne fait que de la commande par internet, qui n'a pas (ou très peu) de boutiques en France. Notre société n'a pas les mêmes coûts fixes », explique une vendeuse. Néanmoins, pour sa clientèle, la proposition de l'opérateur peut aussi paraître « agressive », avec sa gamme de forfaits B & You remplacée par deux nouvelles offres à 19,99 euros par mois et à 9,99 euros par mois, alignée sur Sosh (Orange) et Red (SFR).

Gérald Camier

Patience pour migrer

Depuis la loi Chatel de 2008, vous pouvez, en effet, résilier votre contrat mobile avant la fin des 24 mois d'engagement normalement prévus, si votre contrat a été signé après le 1er juin 2008. Si vous avez effectué au moins 12 mois chez votre opérateur, vous devrez payer une indemnité de résiliation de 25 % du montant restant dû. Si vous avez effectué moins d'un an auprès de votre opérateur, il vous faudra payer, en plus, la totalité des mensualités dues sur cette année. Si l'on remplit toutes les conditions pour changer d'opérateurs, on peut alors envoyer une lettre de résiliation à son opérateur de téléphonie, en recommandé avec avis de réception.

40000 demandes par jour

Il existe par ailleurs une procédure plus simple et plus sûre si l'on souhaite conserver son numéro de téléphone actuel et le faire porter sur un forfait Free. Il faut préalablement connaître la date de fin d'engagement de son contrat ainsi que le numéro RIO (Relevé d'Identité Opérateur). Pour cela, il faut composer le 3179 sur son mobile (appel gratuit). Ces éléments peuvent ensuite être transmis à Free Mobile qui va se charger de la résiliation et de la portabilité du numéro. L'organisme qui gère la portabilité, le GIE-EGP, étant débordé par les demandes qui ont triplé depuis le lancement de Free Mobile (entre 35 000 et 40 000 demandes par jour), les délais ont été allongés de 3 à 8-10 jours. Et encore Free se limite à l'envoi de 25 000 à 30 000 demandes par jour pour éviter le pire. La rançon du succès.

Ph.R.

Xavier Niel : « Notre objectif: changer la vie des gens »

Xavier Niel, 44 ans, est le PDG d'Iliad, maison mère du fournisseur d'accès à internet Free et de Free Mobile. Après avoir fait fortune dans le Minitel, ce patron atypique a révolutionné l'internet en France en lançant la Freebox en 2002 qui a donné le « la » en terme de tarif (29,99 € par mois) sur le tripleplay. Dix jours après le lancement de ses forfaits Free Mobile, Xavier Niel est revenu en exclusivité pour La Dépêche sur cette nouvelle aventure et ses projets.

Le lancement des forfaits Free Mobile a suscité un énorme engouement auprès du public. Vous attendiez-vous à un tel succès ?

Je ne suis pas sûr qu'on avait pris conscience à quel point les Français comprenaient qu'il y avait un problème avec leur abonnement. L'engouement, plus que par nous, il est provoqué par cette prise de conscience des Français qui payaient trop cher leur facture de téléphone. Et je pense qu'on a été trop agressif dans notre présentation. On n'avait peut-être pas besoin de l'être.

Vous regrettez d'avoir employé le terme de « pigeons » que vous avez utilisé pour qualifier les abonnés mobiles ?

Non je ne le regrette pas. On pensait que l'on avait besoin d'utiliser des mots durs pour avoir une sorte d'effet réveil. Et en fait, les gens étaient déjà bien conscients d'avoir un problème avec leur facture de téléphone mobile. Le côté limité, encadré était un problème car c'est quelque chose que l'on n'a plus sur sa ligne fixe et les gens s'en rendent très bien compte.

Peut-on savoir combien vous avez d'abonnés à Free Mobile ?

On ne peut pas communiquer là-dessus. Notre seul moyen est de faire un communiqué financier pour que tous les investisseurs se retrouvent sur un pied d'égalité, ce qu'on n'a pas l'intention de faire au demeurant.

Votre réseau va-t-il pourvoir accueillir tous les nouveaux abonnés ? Certains affirment que toutes vos antennes ne seraient pas activées. Qu'en est-il ?

On a un réseau qui fonctionne très bien. Il est activé, il couvre une part insuffisante de la population, on aimerait bien sûr qu'il couvre 100 % de la population, mais il en couvre déjà 30 %.

Vos concurrents ont réagi en lançant de nouveaux forfaits ou en baissant leurs forfaits existants. Quelle est votre réaction ?

Nos petits camarades ont touché uniquement les forfaits qui ne sont pas vendus. Donc en fait ils ont baissé les prix des forfaits internet sur lesquels ils ont très peu d'abonnés, donc en fait la très grande majorité des Français continue d'être dans la pigeonnade. Puisqu'ils continuent à avoir des forfaits classiques sur lesquels ils n'ont rien touché.

Pensez-vous que vos concurrents vont être obligés de s'aligner ?

Si on fait un parallèle avec ce qui s'est passé pour internet, au début tout le monde nie et se dit «on va s'en sortir. » Puis au bout d'un moment, la pression est trop forte et on est obligé de tout baisser. Pour l'instant, ils résistent sur la quasi-totalité de leurs forfaits. Mais quand il y aura le feu dans la maison et qu'il y aura trop de résiliations, ce jour-là, ils changeront pour enfin appliquer à tout le monde des forfaits à des prix vraimentplus normaux.

On vous a comparé à Steve Jobs. Y a-t-il des points communs entre Apple et Free ?

On fait des choses différentes. Apple fait des produits extrêmement luxueux qui s'adresser à des gens qui en ont les moyens. À l'inverse, on est plutôt dans un modèle grand public. On essaye d'avoir le produit le plus innovant et le moins cher possible, accessible au plus grand nombre. Quant au format de ma présentation, c'est quelque chose de très classique aux États-Unis.

Pour les mois à venir, quelles surprises préparez-vous ?

Sur le mobile, il y a beaucoup de choses à faire. On lance une offre de départ que l'on va améliorer. On a travaillé sur le tarif, on va montrer ce que l'on a fait en termes d'innovations, ce qui peut changer la vie des gens. À partir du moment où on a un lien permanent à internet, on se pose la question de savoir ce qu'on peut apporter et qui peut améliorer ou modifier votre vie. On peut imaginer des choses autour de cela. Comme l'écosystème des applications pour mobiles est déjà très développé, il faut trouver des idées que seul un opérateur de réseau peut réaliser. Notre objectif est d'être le plus innovant et le plus accessible.

Expert. «Cela a apporté de la transparence»

Olivier Gayraud, chargé de mission à Consommation logement cadre de vie (CLCV).

En une semaine à peine, déjà près d'un million de clients chez Free. Que vous inspire cet engouement soudain ?

Aujourd'hui, on a peu de retours du terrain, car les souscriptions à Free sont justement ouvertes depuis peu. L'offre de Free, c'est au demeurant ce qu'il fallait pour maintenir la concurrence sur le marché du téléphone mobile. À 19,99 euros, c'est une offre intéressante sur le contenu et le tarif, mais on en sait finalement assez peu, pour l'heure, sur la qualité du réseau de l'opérateur. Encore moins sur son service client. Le prix low cost, c'est bien mais ça ne fait pas tout. On manque de recul.

Les utilisateurs de téléphone mobile doivent-ils se ruer sur une offre aussi alléchante sans précautions ?

Le seul conseil que je peux donner, c'est de ne pas se précipiter et attendre les réactions de la concurrence. Aussi bien SFR, qu'Orange et Bouygues telecom, on a revu les tarifs à la baisse au niveau de ce qui est comparable : c'est-à-dire un forfait sans engagement et sans l'achat du portable. Il faut bien évidemment en parler avec son opérateur actuel. Mais la difficulté, c'est de comparer toutes les offres des différents opérateurs.

ça reste souvent opaque pour les consommateurs non avertis ?

Oui et la position de Free a peut-être apporté davantage de clarté dans ce qu'on paye à l'opérateur. Notamment en ce qui concerne la facture et la proportion entre ce qu'on paye pour l'abonnement téléphonique et ce que nous coûte le remboursement de notre portable. Du coup, les autres opérateurs ont déjà mis en place leur système low cost, d'une manière assez rapide d'ailleurs. Probablement que les nouveaux utilisateurs de mobiles Free - ce qui est assez nouveau pour la société de téléphonie - ont eu une réaction épidermique avec leur ancien opérateur et pensé qu'ils s'étaient fait avoir. Cependant, à long terme, je ne pense pas que les tarifs de Free resteront à 20 euros. C'est une offre pour conquérir un marché. Pas pour le conserver définitivement.

Orange ne s'alignera pas sur les prix   

Orange ne s'alignera pas sur les prix de Free, dont l'entrée tonitruante sur le marché de la téléphonie mobile avec une offre à bas coûts bouscule les opérateurs en place, déclare le le PDG de France Télécom, Stéphane Richard, dans un entretien accordé au Journal du dimanche.

 Free Mobile (groupe Iliad) a dévoilé le 10 janvier deux forfaits à prix choc, nettement inférieurs aux standards en vigueur en France, en proposant une offre tout illimité à 19,99 euros par mois et un forfait de base à deux euros par mois. (Voir )

 "On peut toujours faire moins cher mais c'est souvent moins bien. Nous ne nous alignerons jamais sur les prix de Free car nous offrons la sécurité, la fiabilité, des innovations", souligne Stéphane Richard dans le JDD.

 Orange a toutefois riposté début janvier à l'offre de Free en annonçant la baisse des tarifs de sa gamme de forfaits "low cost" Sosh qui porte sur une petite partie de la base de l'opérateur.

Source La Dépêche du Midi G. C.

Le Pèlerin

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 10:13

1 abonnement 60 mn 60 sms à 2 euros

Gratuit pour les abonnés Free

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 Xavier Niel  

Enfin le jour Free ! Après des semaines d'un buzz intense, savamment orchestré par le patron de Free Xavier Niel, l'opérateur dévoile aujourd'hui son offre de téléphonie mobile, Free

L'invitation «personnelle» est tombée lundi matin dans les boites mail des journalistes : «Free a le plaisir de vous convier le mardi 10 janvier 2012 à 8h30, inscription obligatoire, A demain :)». La conférence de presse a lieu au siège social de l'opérateur, au 16 rue de La ville l’Evêque, dans le 8e arrondissement de Paris. Les reporters du Parisien et du parisien.fr sont sur place.
Xavier Niel finit des trémolos dans la voie en lisant sa liste de remerciements, notamment sur la fin il remercie des gens qui ont disparu/
9h48. "Plus rien ne sera comme avant", jure Xavier Niel.
9h47. Le réseau. Xavier Niel promet que la couverture du territoire sera quasi-totale, y compris dans le Cantal. "Le 10 janvier est le début de votre libération, la fin du carcan".

9h45. Une  dernière surprise: le forfait à 2 euros pour les abonnées Freebox sera à 0 euro !
9h43. Sous le siège de chaque personne présent dans la salle, FreeMobile a placé un de ces forfaits à 2 euros. "C'est de la corruption'", s'amuse Niel. "Mais offrez -le
9h40. Xavier Niel en colère. Le patron de Free évoque le "forfait RSA" mis en place par les autres opérateurs et le gouvernement à 10 euros par mois pour 40 minutes de téléphone et 40 SMS. "C'est un forfait Racket Super Arnaque" s'énerve Xavier Niel. "Nous proposerons le nôtre à 2 euros pour 60 min de voix et 60 sms !"
9h38. Rabais pour les abonnés Free. Le forfait pour les abonées Freebox sera à 15, 99 euros, comme l'avaient deviné certains internautes.
"Les souscriptions pourront se faire sur mobile.free.fr ou dans les quelques boutiques dont nous disposons".
9h35. Niel: "Donnez une leçon à votre opérateur. Dites lui aujourd'hui que vous avez compris. Appelez-le et venez nous rejoindre ou demandez-lui le même tarif. On vous laisse le choix des armes."
9h33. Avec les mobiles inclus, Free reste 2 fois moins cher que les autres opérateurs, assure le patron de Free.
9h31. "On a déjà signé avec Apple, ils seront accessibles avec les forfaits Free". Niel prend un exemple: l'iPhone 4S pourra être accessible à 1 euro, grâce à un crédit. "On veut rendre du pouvoir d'achat aux Français. On considère que nous sommes alignés sur le prix du marché, aux autres opérateurs de venir s'aligner"
9h28. Sur sa promesse de diviser par deux la facture des Français. Xavier Niel compare des offres équivalentes et assure : "nous sommes 4,1 moins cher que Orange et 4,3 que SFR. Le tout sans limite de données internet".
«Si vous ne venez pas chez vous, les pigeons c'est vous.»
9h25. Niel présente son offre : 19,99 euros. Applaudissements dans la salle. "Je remercie mes collègues", s'amuse Xavier Niel. L'un d'entre eux crie : "Robin des Bois"
9h20 : conclusion de Niel : "appels illimités, sms et mms illimités, internet illimité".
- Internet : "On va vous proposer du vrai internet". 3 giga d'utilisation, pas 500 méga comme les autres", continue Xavier Niel. Il rappelle le réseau Hotspot , qui va permettre de se connecter aussi sur son téléphone.
- SMS et MMS. "Un SMS à 10 centimes d'euros, des MMS à 30 centimes d'euros". "On vous presse comme des citrons". Pour Niel, "ils doivent être illimités et inclus dans notre forfait idéal."
- "L'arnaque des prix". "Les Français connaissent les prix les plus élevés du monde". 15,6 centimes la minute de téléphone pour la France et autour de 50 centimes pour les appels vers l'Europe, "une frontière virtuelle". "Nos forfaits seront illimités l'Europe, USA et Canada et les Dom".
- Niel se moque de SFR. En évoquant les offres simples de Free, il sort un épais guide SFR et dénonce des offres trop complexes.
- Niel: "Free, c'est la liberté !". Pas d'engagement, explique le boss de Free qui précise, "comme de toute façon, nous avons les meilleurs offres, nous n'avons pas peur que vous partiez".
- Compte à rebours. La fusée décolle. Xavier Niel monte sur scène.
-Dans cette vidéo réalisée sur le modèle de "Message à caractère informatif", avec des images de vieilles séries télé,
Jean-Bernard Lévy, président de Vivendi, et Martin Bouygues sont moqués. A la fin de la vidéo, applaudissements dans la salle. 
- La keynote commence avec une vidéo "Free contre tous".
- 9 heures : les journalistes sont installés dans la salle de conférence pleine. Une quinzaine de caméras s'apprêtent à filmer la Keynote de Niel.
- 8h55 : début à 9h15 ? Selon nos informations, la keynote devrait débuter vers 9h15.
- 8h50 : un player sur live.free.fr. La page de lancement de free.fr héberge désormais un player vidéo, dans l'attente de la keynote. Dans le code source de la page, se cache un poney...
Free : lancement de l'offre mobile par Free
- 8h45 : une «keynote» de 40 minutes. Selon nos informations, la conférence de presse prendra la forme d'une «keynote» de Xavier Niel. Le patron de Free a répété hier et «il était sur une base de 40 minutes», confient les organisateurs.
- 8h35 : toujours l'attente. La salle de la conférence de presse n'est toujours pas ouverte. Petit déjeuner pour certains journalistes, d'autres attendent de s'installer.
- 8h30 : Free a tout compris. Selon Vincent Leclabart, président de l'agence indépendante de publicité Australie, interrogé par La Tribune, «pour s'offrir une telle campagne, Xavier Niel aurait dû débourser entre 7 et 8 millions d'euros».
- 8h20 : ouverture des portes. «Dans le calme», préviennent les vigiles. Contrôle des papiers, certains journalistes doivent se mettre sur le côté.
- 8h10 : l'attente. Les portes sont encore fermées au siège de l'opérateur, indique un reporter du parisien.fr sur place : «une trentaine de journalistes sont sur place et attendent devant la porte de l'immeuble gardée par 5 vigiles».
- 8 heures : retard. La page live.free.fr annonce désormais que «la conférence de présentation débute à partir de 9h», et non plus 8h30.
- 7h45 : Numericable contraint de modifier son calendrier. Il y a un mois, l'opérateur avait programmé pour aujourd’hui un grand événement destiné à dévoiler « une offre révolutionnaire ». L’annonce par Free hier matin d’une conférence de presse le même jour pour présenter son offre mobile a poussé le câblo-opérateur, agacé, à modifier son calendrier. Pas question d’être victime du buzz autour de la nouvelle offre de son concurrent.
- 7h30 : que réserve Free Mobile ? Fin du suspense ce matin. Selon nos informations, il semblerait au final que Free s’appuie sur quatre ou cinq forfaits simples allant du basique — deux heures d’appels avec SMS — jusqu’au tout-illimité, la fourchette de prix oscillant probablement entre 5 € et 15,99 €.

Source Le Parisien.fr

Le Pèlerin

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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 05:17

Al Jazeera pousse Canal+ à la diffusion de Ligue des Champions en clair

Al Jazeera

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«Le patron de Canal+ n'est pas du genre à se laisser taper trois fois de suite sur la tête sans réagir» Philippe Bailly, président de l'agence NPA conseil

Désormais, la guerre est totale sur le marché de l'audiovisuel français. Après avoir décroché, il y a tout juste trois jours les droits de retransmission des 133 matchs de la Champions League pour la somme exorbitante de 60 millions d'euros à la chaîne cryptée Canal+, soit le double que mettait jusque-là le groupe de Bertrand Meheut, Al Jazeera pousse la très célèbre chaîne à péage à opter pour le marché des droits tv du football en clair, puisque Canal+ vient de remporter les droits de diffusion en France du premier choix des matchs de Ligue des champions de football en clair pour la modique somme de 40 millions d'euros. Canal+ a ainsi écarté pour la première fois de son histoire TF1 des droits de diffusion du premier choix des matchs de la Ligue des champions. Une première dans l'histoire de cette compétition européenne emblématique puisque jusque-là ces treize matchs de foot les plus prestigieux de la planète étaient du ressort des chaînes généralistes en clair. Les 25 millions que TF1 avait proposés pour diffuser les affiches de cette compétition n'ont pas suffi puisque Canal+ avait placé la barre haut avec moins de 50 millions d'euros, sachant que la première télévision française ne pouvait aller au-delà. Il faut rappeler que pour les saisons 2012-2015, la Ligue des champions ne sera accessible qu'en télévision payante puisque sa diffusion est désormais entièrement entre les mains d'Al Jazeera Sport, laquelle doit être lancée avant l'été prochain une chaîne pour diffuser ses matchs achetés à coup de millions d'euros. Cette bataille sur le marché audiovisuel profite à l'UEFA, doublant pratiquement le montant de ses droits de retransmission qui passe de 56 millions d'euros à une centaine de millions, au grand bonheur de Michel Platini. Canal+ est capable de rassembler jusqu'à 2,5 millions de téléspectateurs, une audience parfois proche de celle de TF1. Réagissant dans le journal Le Parisien, Philippe Bailly, président de l'agence NPA Conseil, a déclaré que la réaction énergique de Canal+ est plus naturelle et plus prévisible. Canal+ ne voulait pas que la Ligue des Champions échappe à son offre. Canal+ sauve son offre de football premium et le groupe se trouve aujourd'hui à reconsidérer la question de foot+ dont il ne voulait plus, faute de rentabilité. S'exprimant sur la venue d'Al Jazeera et ses conséquences sur le marché du Droit TV en France, il a déclaré: «J'ai longtemps pensé qu'Al Jazeera était un chiffon agité par la Ligue de football professionnel pour faire remonter les droits Or, aujourd'hui elle s'apprête à lancer deux chaînes. Tout le monde peut se tromper car en observant leur stratégie autant ils sont allés de manière raisonnable sur la Ligue 1, autant ils y sont allés franco sur la Ligue des Champions avec 61 millions là où Canal+ en paie 31. Le risque de tension sur le prix des droits de diffusion existe.» Quoi qu'il en soit, Al Jazeera a bien bouleversé le paysage audiovisuel français. Canal+ devra désormais demander au CSA une dérogation au même titre que la cérémonie des Césars pour diffuser les matchs en clair.

Source L’Expression

Le Pèlerin

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 16:44

Multimédias - TV LED : la technologie TV qu'il vous faut ?

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Apparu au grand public en 2008, le téléviseur LED aura mis trois ans pour réellement se démocratiser. Désormais, la différence de prix avec un LCD à néons est cosmétique et permet aux nouveaux acquéreurs de porter plus volontiers leur choix sur un appareil LED. Des couleurs plus justes et chatoyantes, un contraste rivalisant avec celui des Plasma, une consommation réduite, une finesse de rasoir, le LED est définitivement destiné à la TV de 2011.

Source Tom’s Guide

Le Pèlerin

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 00:21

Santé – Multimédias - Le WiFi nuirait à la qualité du sperme

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Les scientifiques très sérieux du journal argentin « Fertility and Sterility » publient les résultats d’une étude selon laquelle le WiFi nuirait à la qualité des spermatozoïdes de ses utilisateurs.

Poser son ordinateur portable sur ses genoux, si celui-ci est connecté en WiFi

, peut être nocif selon ces chercheurs : « Nos données suggèrent que l’usage d’un ordinateur connecté sans fil à Internet et positionné près des organes reproducteurs mâles peut diminuer la qualité du sperme humain ». L’étude a porté sur 29 hommes en bonne santé, pour qui des échantillons de semence ont été analysés. En plaçant ces échantillons sous un ordinateur connecté au WiFi, les scientifiques ont constaté qu’en quatre heures d’exposition, un quart des spermatozoïdes étaient devenus inertes. Et 9 % d’entre eux avaient un ADN endommagé.

Pour des échantillons similaires en dehors d’une exposition au WiFi, 14 % des spermatozoïdes arrêtent de nager, 3 % présentent un ADN endommagé. Pour les chercheurs, ces effets sont causés par les radiations électromagnétiques émises lors des communications sans fil des ordinateurs. Ils précisent toutefois que « nous ne savons pas, à l’heure actuelle, si cet effet est induit par tous les ordinateurs connectés au Wi-Fi ou quels usages augmentent cet effet ».

Click here to find out more!Source Tom’s Guide

Le Pèlerin

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 06:27

Multimédias - Vers la fin de l'accès illimité à l'Internet fixe?

internauteUn homme pianote sur un clavier d'ordinateur.

France Télécom, de son côté, dément toute notion de «bridage»...

Va-t-il falloir surveiller sa consommation d’Internet à domicile ? L'accès illimité à l'internet fixe à la maison fait l'objet d'une réflexion des opérateurs, affirme le site spécialisé Owni, faisant état d'un document de la Fédération française des télécoms (FFT).

Selon le site, ce document envisage «le principe de forfaits internet fixe et plafonnés».

«Une réflexion sur la segmentation des offres»

Une «réduction du débit au-delà d'un seuil de volume de données consommées» est envisagé par les opérateurs, qui justifient une telle mesure par une raison de «gestion de trafic», explique Owni.

«Il n'est absolument pas question de limiter les offres à la maison», a affirmé de son côté un porte-parole de France Telecom, interrogé par l'AFP. «Il n'y a pas de notion de bridage dans la réflexion en cours», a-t-il ajouté. «Il y a une réflexion sur la segmentation des offres, pas du tout sur une limitation», selon ce porte-parole.

Le document dévoilé par Owni, en date du 21 juillet, est une réponse à une consultation menée par l'autorité de régulation des télécoms, l'Arcep, sur la neutralité des réseaux, explique le site.

«Pas de projet à court terme», selon France Télécom

Chez France Telecom, on rappelle que dans le cas de l'internet mobile où les consommations ont été «exponentielles», «il y a eu des réflexions pour faire des limitations pour permettre à tout le monde d'avoir un service qui ne soit pas dégradé».

«Ce qui n'est pas du tout le cas pour internet à la maison où aujourd'hui il n'y a aucune limitation dans l'usage», a souligné le porte-parole de l'opérateur.

«Il n'y a absolument pas de projet à court terme de changement du business model qui est partagé par tous», a-t-il encore assuré.

La limitation est «inacceptable pour UFC-Que Choisir»

L'opérateur envisage toutefois de revoir la «segmentation» pour l'internet fixe, qui pourrait consister en «des offres plus adaptées, peut-être plus chères mais avec un débit plus important».

La mise en place de cette nouvelle «segmentation» de l'offre «va prendre des mois, voire des années», selon le porte-parole de France Telecom.

Une limitation de l'accès illimité à l'internet fixe est «inacceptable», aux yeux de l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, citée par le site Owni. «Limiter internet sur le fixe n'a aucune justification économique», lui a déclaré Edouard Barreiro, en charge des questions numériques au sein de l'association.

Source 20minutes.fr AFP

Le Pèlerin

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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 03:27

Tout ce qui va changer

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C'est le 8 novembre que tout va se jouer : la région passera alors entièrement au numérique, délaissant le signal analogique. Les Midi-Pyrénéens seront les avant-derniers à effectuer le saut technologique. D'ici là, France Télé Numérique, organisme public mis en place pour faciliter la transition, s'attelle déjà aux préparatifs. Éric Forens, délégué régional et Jean-Yves Haby, directeur délégué aux régions, font le point.

Quel calendrier pour le passage au numérique ?

Dès le 8 septembre, ceux qui utilisent encore le signal analogique verront apparaître un bandeau sur leur écran leur indiquant qu'il faut s'équiper pour passer à la TNT. Dans la nuit du 26 au 27 septembre, un changement d'émetteur aura lieu, sans conséquence pour une grande majorité d'usagers. Enfin, le 8 novembre, le signal analogique disparaît. Toutes les personnes équipées pour recevoir la TNT devront refaire une recherche des canaux. Et c'est tout ! Dès la rentrée, une camionnette circulera à travers le département en tant que point d'information mobile. Les plus de 70 ans pourront bénéficier d'une aide à l'installation gratuite, assurée par des étudiants spécialement formés, en prenant un simple rendez-vous.

Faut-il changer son matériel ?

Quelle que soit la situation, faire un état des lieux est important. Mais pas besoin de changer son poste ou son antenne ! Si le téléviseur est antérieur à mars 2008, la TNT n'est pas toujours intégrée : il faudra peut-être acheter un adaptateur. Des récepteurs qui pourront être branchés sur tout téléviseur disposant d'une prise péritel (systématique depuis 1981). Dans de rares cas, il faudra aussi procéder à une réorientation de l'antenne râteau. Enfin, il subsiste des zones encore plus rares où la TNT ne pourra pas être reçue via les ondes classiques. France Télé Numérique peut alors proposer une aide jusqu'à 250 € pour permettre la réception via un autre moyen : ADSL, satellite…

Où en est la région ?

Sur 1,4 million de personnes, près d'un million reçoit les chaînes via une antenne râteau. Même si beaucoup de monde a déjà adopté la TNT, 9 % restent néanmoins dépendantes de l'analogique à l'heure actuelle. Habituellement, dans les autres régions, nous étions plutôt autour de 4 ou 5 %.

Informations sur www.tousaunumerique.fr ou au 0970 818 818.

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 07:01

Al-Jazeera met 90 millions d'euros dans le foot français

Al Jazeera

La ministre française de Sports n'y était pas favorable mais n'y peut rien. Al-Jazeera entre dans le foot français. L'ordre n'a pas été bouleversé sur les droits de diffusion des matchs de la ligue 1 de football français.

La chaîne qatarie vient cependant d'y creuser son petit trou et s'apprête à lancer une chaîne francophone.

Pour préserver sa prééminence, Canal Plus a déboursé jeudi 420 millions d'euros en s'offrant les plus belles affiches. Al-Jazeera, pour 90 millions d'euros, s'est offert une entrée significative. Et pour ladite somme, elle prend autant de matchs que Canal Plus. De la quantité qui permet d'alimenter un bouquet qui s'étoffe à la mesure des ambitions mondiales de la chaîne qatarie, Al-Jazeera prend un lot de deux matchs de Ligue 1, le vendredi soir et le dimanche à 14 heures, et deux magazines.    Canal Plus s'est porté acquéreur de 4 lots. Il reste encore trois lots à vendre. Le président de la Ligue de football professionnel française, Frédéric Thiriez, a déclaré que les « prix de réserve ont été atteints sur ces cinq lots. L'attribution des lots aboutit à une répartition assez simple : Canal+ aura deux matches, le samedi à 17 heures et le dimanche soir, Al-Jazeera aura deux matches, le vendredi soir et dimanche 14 heures ». Et en filigrane de cette entrée dans le champ français, un «petit séisme», selon un journal hexagonal, la chaîne qatarie se prépare à la création d'une chaîne francophone. Nasser el-Khelaifi, directeur d'Al-Jazeera Sport, qui vient aussi de prendre la présidence du conseil de surveillance du Paris-Saint-Germain, souligne que « c'est une excellente opportunité ». « Nous sommes très heureux d'avoir remporté le lot n°5 des droits de diffusion de la Ligue 1. Nous prolongeons notre partenariat avec la Ligue. Nous avions déjà obtenu les droits de retransmission internationaux. Aujourd'hui, c'est la suite de l'histoire. Pour nous, c'est un projet fantastique et très motivant qui suppose le lancement de notre chaîne en France. Nous allons commencer avec ces produits d'une excellente qualité que sont ceux de la Ligue. Nous sommes tous très impatients de mettre ces projets en œuvre. Cette chaîne française consacrée à 100% au sport aura un rayonnement francophone au Moyen-Orient ». Cette chaîne en langue française « à destination des francophones» reste encore à définir.
La «préférence nationale» ne s'applique pas
Pour l'heure, les Qataris ont débauché Charles Biétry, directeur éditorial de l'Equipe TV, pour diriger la chaîne. Alors que la ministre française des Sports, Chantal Jouanno, tout en admettant ne pouvoir « interdire », a affiché ses réserves à l'égard de l'entrée d'Al-Jazeera, le président de la LNF, Frédéric Thiriez, a salué son entrée en tant que nouvel acteur. « Al-Jazeera est un partenaire respectable et respecté dans le monde entier », lequel s'engage sur un partenariat de long terme. Il a d'ailleurs contré la ministre des Sports, le ministre du Budget François Baroin, en soulignant que la « préférence nationale ne s'applique pas à un appel d'offres régi par la loi. Les bavardages sur le sujet m'ont surpris
Nous ne faisons aucune discrimination entre les candidats et nous sommes fiers de nouer un partenariat avec un groupe mondial respectable et respecté ». De son côté, Charles Biétry a nié que l'arrivée d'Al-Jazeera soit une déclaration de guerre à Canal Plus. « Nous allons juste faire autre chose pour satisfaire d'autres gens », a-t-il dit en critiquant Chantal Jouanno qui lui « semble déjà en campagne électorale et qui parle beaucoup Ce n'est pas une affaire de marché mais avant tout d'amour. Nasser et tout le monde au Qatar sont des gens avant tout amoureux du sport et nous allons faire une chaîne d'amour, une chaîne humaine et pas une chaîne de marché. Que ça soit très clair ».
Une conquête du marché sans souci de rentabilité rapide
C'est pourtant bien une affaire de marché que la chaîne entreprend de conquérir à l'échelle mondiale en y mettant le prix et ne se souciant pas de sa rentabilité sur le court terme. C'est ce qui fait d'ailleurs d'Al-Jazeera un redoutable concurrent. Elle peut investir sans compter en comptant sur le fonds souverain du Qatar. Mais cela ne signifie pas que le but de rentabilité est absent. La manière dont la chaîne a négocié, chèrement, le monopole des droits de diffusion de la Coupe du Monde dans la région Mena, lui a permis, par la suite, d'imposer ses prix à l'ensemble du monde arabe. Actuellement, le bouquet Al-Jazeera comporte plus de 20 chaînes sportives et touche entre 30 et 40 millions de téléspectateurs.

Source Le Quotidien d’Oran Salem Ferdi
Le Pèlerin        

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