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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 23:10

 50 raisons d'aimer l'Union Européenne

 

 

Pour les 50 ans du traité de Rome, The Independent a trouvé 50 raisons d'aimer l'Union Européenne et faire – peut-être – changer d'avis les britanniques.

1. Il n'y a plus de guerres entre nations européennes.

2. La démocratie triomphe dans vingt-sept pays.

3. Des pays autrefois pauvres comme l'Irlande, la Grèce et le Portugal prospèrent aujourd'hui.

4. L'Europe a créé le plus grand marché du monde.

5. Les consommateurs européens bénéficient de droits inédits.

6. Les pays coopèrent à l'échelle du continent dans le domaine de l'immigration.

7. Les polices coopèrent par le biais d'Europol.

8. Des lois permettent aux Britanniques d'acheter plus facilement des propriétés en Europe.

9. Les plages et les rivières sont plus propres dans toute l'Europe.

10. Les travailleurs européens reçoivent tous légalement quatre semaines de congés payés par an.

11. La peine de mort est interdite (incompatible avec l'adhésion à l'UE).

12. La concurrence entre entreprises privées permet de téléphoner moins cher.

13. La bureaucratie européenne est réduite (24 000 employés, moins qu'à la BBC ).

14. Les Français remangent du bœuf anglais.

15. Les langues minoritaires comme l'irlandais, le gallois et le catalan sont reconnues et préservées.

16. L'Europe contribue à sauver la planète en réduisant les émissions de CO2.

17. On utilise une seule monnaie de Bantry à Berlin (excepté au Royaume-Uni).

18. L'Europe refuse d'accueillir les tyrans comme le Zimbabwéen Robert Mugabe.

19. L'aide de l'Union européenne aux pays développés est le double de celle des Etats-Unis.

20. Les normes de sécurité pour les cars, les bus et les avions sont strictes.

21. L'aide médicale est gratuite pour les touristes.

22. Les forces européennes de maintien de la paix sont présentes sur des points chauds à travers le monde.

23. Le marché unique européen a permis à tous les citoyens de voyager bon marché et a apporté une nouvelle prospérité à des villes oubliées.

24. Les animaux domestiques ont aussi un passeport.

25. Le trajet Londres-Paris ne prend plus que 2 h 35 par l'Eurostar.

26. La perspective d'une adhésion de la Turquie a accéléré sa modernisation.

27. La possibilité d'acheter hors de leurs frontières donne plus de pouvoir aux consommateurs pour faire évoluer les marchés.

28. Les voyages bon marché et les programmes d'échanges universitaires augmentent la mobilité des jeunes Européens.

29. L'étiquetage des produits alimentaires est beaucoup plus clair.

30. Il n'y a plus de contrôles interminables aux frontières (excepté au Royaume-Uni).

31. Les passagers victimes de retards dans le trafic aérien sont dédommagés.

32. Les tests sur les animaux pour l'industrie cosmétique sont strictement interdits.

33. La faune et la flore sauvages de l'Europe sont mieux protégées.

34. Le fonds de développement régional a aidé les zones les plus défavorisées du Royaume-Uni.

35. Les permis de conduire européens sont valables dans toute l'UE.

36. Les Britanniques se sentent bien moins insulaires.

37. Les bananes européennes sont toujours courbées, en dépit des craintes des sceptiques.

38. La croissance économique est forte, plus que la croissance américaine l'an dernier.

39. Le marché unique a amené les meilleurs footballeurs du continent en Grande-Bretagne.

40. La législation sur les droits de l'homme protège les droits des individus.

41. Le Parlement européen assure le contrôle démocratique de toutes les lois européennes.

42. L'Union européenne renforce la souveraineté des Etats, elle ne l'affaiblit pas.

43. Le développement de l'Union est un contrepoids efficace à la puissance des Etats-Unis et de la Chine.

44. L'immigration européenne a renforcé l'économie britannique.

45. Les Européens, sauf les Britanniques, parlent de plus en plus de langues étrangères.

46. L'Europe montre à la Grande-Bretagne comment on peut financer correctement un service de santé national.

47. Les restaurants britanniques sont beaucoup plus cosmopolites.

48. La mobilité totale permet de faire carrrière dans toute l'Europe.

49. L'Europe a révolutionné l'attitude des Britanniques envers la nourriture et la cuisine.

50. Les listes comme celle-ci rendent fous les eurosceptiques.

Source : The Independent- Courrier
International

 

 

Le Pèlerin

 

 

 

 

 

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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 00:01

La sensualité

 

 

La sensualité, c'est votre enthousiasme et votre passion à accomplir quelque chose; c'est le sourire de tendresse que vous adressez à un enfant; c'est votre gentillesse lorsque vous ouvrez la porte à une dame dans un magasin; c'est votre satisfaction et votre fierté d'un travail bien fait; c'est la douceur que vous prodiguez à un ami qui a besoin d'être consolé; c'est votre admiration devant un coucher de soleil; c'est le plaisir que vous ressentez à caresser un chaton; c'est de savourer la chaleur et la beauté d'un feu qui brûle dans le foyer; etc.

Entre sensuel, c'est être capable de percevoir la beauté de ce monde et de vibrer à cette beauté. Plus vous êtes sensuel, plus vous vous aimez et aimez les gens, et plus vous êtes aimé. L'amour est quelque chose de sensuel avant d'être sexuel. Les gens qui réussissent le plus dans la vie dégagent une sensualité naturelle Les personnes qui vibrent à leur sensualité réussissent bien dans la vie. Ils sont aimés et respectés par les autres parce qu'ils sont propagateurs de bons sentiments. Ils aiment rendre service aux gens, produire de la qualité dans ce qu'ils font et offrir le meilleur d'eux-mêmes aux autres.

Ce n'est pas la performance sexuelle qui produit de l'amour, mais les émotions et les sentiments qui entourent l'acte sexuel tels que la chaleur, la tendresse, la gentillesse, la douceur, l'ouverture, l'acceptation des différences. Alors que la sexualité est un acte occasionnel, la sensualité est quelque chose qui a besoin d'être cultivé et entretenu chaque jour. Les couples qui sont heureux d'être ensemble toute leur vie sont ceux qui partagent leur sensualité.

Plus vous êtes sensuel et moins votre apparence physique revêt de l'importance. Une personne sensuelle se sent bien intérieurement quel que soit le vêtement qu'elle porte. Votre sensualité est l'expression de ce que vous êtes intérieurement. Les gens heureux ont une sensualité naturelle. Leur corps vibre à la beauté de leur sentiments intérieurs, et par conséquent, leur corps dégage une beauté qui est au-delà des standards culturels de beauté physique.  La sensualité de chaque personne est aussi unique que ses empreintes digitales.

Si vous n'êtes pas heureux là où vous êtes, vous ne serez pas heureux où que vous alliez !

 



(Auteur inconnu - )

 

 

 

De la part d’une Correspondante

 

 

 

Le Pèlerin

 

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25 janvier 2007 4 25 /01 /janvier /2007 08:23

20 000 ème visiteur

 

 

 

J'ai ouvert ce blog le 22 février 2006 et j'ai attendu neuf mois pour avoir 10 000 visiteurs.

 

Deux mois plus tard, hier plus précisément, j'enregistrais mon 20 000 ème visiteur..

 

Je tiens à remercier tous mes lecteurs qui sont de plus en plus présents pour lire les articles insérés dans ce blog.

 

J'apprécie toujours les commentaires, qui me font parfois défaut.

Une petite cinquantaine de commentaires pour prés de 1000 articles produits c'est relativement peu.

Mais dans la mesure où vous êtes de plus en plus nombreux à me lire, cela voudrait dire que je suis sur la bonne voie.

 

Si certains d'entre vous avaient des articles, voire des idées d'articles sur les sujets traités, ils sont les bienvenus...j'en profite pour vous présenter ma famille en quelques photos:

Un repas en famille à Toulouse

4 petis enfants: Leny, Pablo, Enzo et Maïlis à qui il manque une dent..

et comme il en manquait deux à l'appelle, je vous présente Mahaut et Mila

 

 

Amicalement,

 

 

 

Le Pèlerin
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19 janvier 2007 5 19 /01 /janvier /2007 00:02

Le1er février 2007, dans toute la France :

 

Participez à la plus grande mobilisation des citoyens contre le Changement Climatique!

 

L'Alliance pour la Planète (groupement national d'associations environnementales) lance un appel simple à tous les citoyens, 5 minutes de répit pour la planète : tout le monde éteint ses veilles et lumières le 1er février 2007 entre 19h55 et 20h00

 

Il ne s'agit pas d'économiser 5 minutes d'électricité uniquement ce jour-là, mais d'attirer l'attention des citoyens, des médias et des décideurs sur le gaspillage d'énergie et l'urgence de passer à l'action ! 5 minutes de répit pour la planète : ça ne prend pas longtemps, ça ne coûte rien, et ça montrera aux candidats à la Présidentielle que le changement climatique est un sujet qui doit peser dans le débat politique.

 

Pourquoi le 1er février? Ce jour là sortira, à Paris, le nouveau rapport du groupe d'experts climatiques des Nations Unies. Cet événement aura lieu en France : il ne faut pas laisser passer cette occasion de braquer les projecteurs sur l'urgence de la situation climatique mondiale.

 

Si nous y participons tous, cette action aura un réel poids médiatique et politique, moins de trois mois avant l'élection présidentielle!

 

Faites circuler au maximum cet appel autour de vous et dans tous vos réseaux ! Faites-le aussi apparaître sur votre site Internet et dans vos news letters.

 

Contact/ information : Cyrielle, Les Amis de la Terre: 01 48 51 18 95.

 

Information relayée par:

 

Le Pèlerin.

 

 

 

 

 

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26 septembre 2006 2 26 /09 /septembre /2006 23:20

 Message à réflexion...au nom de la libre expression  

 Voici un texte qui nous fait réfléchir. Ce pasteur a de l'audace! Peut-être que vous aimerez lire cette prière faite au Kansas à l'ouverture de la session à la Kansas House of Representatives. Il semble que la prière dérange encore certaines personnes. Quand le pasteur Joe Wright a été demandé pour dire la prière d'ouverture de la session au Sénat du Kansas, tout le monde s'attendait à une prière ordinaire; mais voici ce qu'ils ont entendu :
Seigneur, nous venons vers toi aujourd'hui pour te demander pardon et pour te demander de nous guider. Nous savons que ta Parole nous dit : «Malheur à ceux qui appellent bien ce qui est mal » et c'est exactement ce que nous avons fait.
Nous avons perdu notre équilibre spirituel et nous avons renversé nos valeurs.
Nous avons exploité le pauvre et nous appelons cela «la loterie».
Nous avons récompensé la paresse et nous avons appelé cela «l'aide sociale».
Nous avons tué nos enfants pas encore nés et nous avons appelé ça «le libre choix».
Nous avons abattu des avorteurs et nous avons appelé ça «la justice».
Nous avons négligé de discipliner nos enfants et nous avons appelé ça «développer leur estime de soi». 
Nous avons abusé du pouvoir et nous avons appelé ça «la politique».
Nous avons convoité les biens de nos voisins et nous avons appelé ça «avoir de l'ambition».
Nous avons pollué les ondes radio et télé avec la grossièreté et la pornographie et nous avons appelé ça «liberté d'expression».
O Dieu, sonde notre cœur; purifie-nous et libère-nous de nos péchés. Amen.
La réaction fut immédiate. Un parlementaire a quitté la salle durant la prière. Trois autres ont critiqué la prière du pasteur et un autre a qualifié cette prière de «message d'intolérance».
Dans les 6 semaines qui suivirent, l'église Central Christian Church où le pasteur Wright travaille, a reçu plus de 5 000 appels téléphoniques dont seulement 47 étaient défavorables aux propos du pasteur. Cette église reçoit maintenant des demandes du monde entier: Inde, Afrique, Asie, pour avoir la prière du pasteur Wright.
Le commentateur Paul Harvey a diffusé cette prière à son émission de Radio "The Rest of the Story" (La suite de l'histoire) et a reçu un accueil plus favorable pour cette émission que pour aucune autre. 
Un vrai message à réflexion!

de la part d'une Correspondante,

Le Pèlerin 

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25 juin 2006 7 25 /06 /juin /2006 11:27

 Les ratés du sifflet

Polémique. Faute de réformes, l'arbitrage n'est pas au niveau du jeu et de l'organisation de ce mondial. victime numéro 1 : les bleus

Il n’y a pas plus conservateur que la FIFA   

Faute de pouvoir vous parler des buts marqués par l’équipe de France…Si nous parlions des buts que l’on a failli marquer.

Très exactement 31,5 centimètres… Les ordinateurs du site de la chaîne allemande Première ont mesuré avec haute précision la distance entre le point de la ligne le plus à l'intérieur du but et l'extrémité du ballon repoussé par le (bon) gardien coréen Jong. Vieira avait bien marqué de la tête le but du 2-0 sur le corner de Zidane. La dissection des images prouve que le ballon repris de façon similaire par le libero argentin Ayala lors du match face à la Côte d'Ivoire avait aussi franchi la ligne. Sans conséquence pour les Sud-Américains, cette injustice renforce doutes et paranoïa dans les têtes bleues.

Fautes accumulées

En criant au complot contre l'Afrique, le géant dégingandé du Togo Emmanuel Adebayor a tenu des propos très durs (et exagérés) sur les penalties évidents non sifflés en sa faveur sur des fautes du défenseur lyonnais Patrick Muller, décidément heureux avec les arbitres (sa main sur le tir d'Henry lors du match France-Suisse aurait pu être sanctionnée). « Oui, les Togolais comme les Français sont floués» avoue l'honnête sélectionneur suisse Jacob Kuhn. Tout cela, les caméras l'ont vu.

Mensonge et vidéo

Et si l'arbitre en avait une de caméra ? L'image ne résout pas tout mais ne ment pas. La Ligue nationale française a proposé maintes fois d'appliquer la vidéo, sur l'exemple du « football-rugby ». Comme sur les situations d'en-but pour le XV, l'usage de ce quatrième arbitre serait limité au franchissement de la ligne, aux buts de la main, aux fautes en limite de surface. Or cette FIFA qui diffuse l'information uniquement par le biais de son site internet pour mieux la contrôler, qui a vendu en ligne tous les billets de la coupe du monde pour diminuer ses charges, reste obscurantiste à la technologie la plus simple susceptible de rendre l'arbitrage plus juste. Même des essais en plein champ ont été interdits aux Français ! Le risque de contamination sans doute. Le patron de la FIFA Sepp Blatter s'obstine à inventer le ballon à puce, expérimenté lors du mondial junior mais qui ne détecte pas la ligne dans 100 % des situations. « Le ballon à puce sert surtout à enterrer notre dossier vidéo » explique-t-on à la Ligue Nationale où on ne décolère pas contre Platini, consultant de Blatter sur le sujet.

Choix arbitraires

Pour des raisons encore plus politiques, la FIFA refuse aussi une sélection mondialisée des arbitres. Si les 40 meilleurs de la planète officiaient en ce moment en Allemagne, le Mexicain Archundia de France-Corée, le Paraguayen et les Guatémaltèques de Suisse-Togo regarderaient les matches à la télé dirigés par des professionnels espagnols (les meilleurs), italiens, brésiliens, des « semi-pros» français et allemands rompus aux rythmes et aux placements du haut niveau. Mais pour atteindre les hautes sphères de l'ONU du football et y rester, rien ne vaut les vieilles recettes clientélistes : servir tout le monde et ne vexer personne, ni les petits pays qui pèsent une voix, ni le lobby des arbitres. Le conservatisme est inscrit dans les lois du football. Gravé dans le marbre ?

Réformes forcées

Si les erreurs persistent à peser aussi lourd sur une compétition par ailleurs la plus alléchante depuis longtemps sur le plan du jeu, la FIFA devra se convertir au réformisme. La coupe du monde engage tellement d'intérêts économiques et sociaux que les bailleurs de fonds du football ne supporteront pas longtemps cet aléa et les conséquences boursières voire les débordements qu'il peut entraîner dans les tribunes

Le Pèlerin

 

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30 mai 2006 2 30 /05 /mai /2006 23:57

 

 

 

 

 

Pourquoi j'ai cessé d'admirer la France

par Denis MacShane, député travailliste, ancien ministre britannique des Affaires européennes

 

 

 

 

 

 

Bonjour, un député travailliste, ancien ministre britannique des Affaires européennes critique le système français, a-t-il raison ? A-t-il tord ? Toutes les politiques ont échoué, l'emploi, les réformes, la banlieue, l'université, l'égalité des chance, la vente des rafales, même la saga du Clemenceau a été un échec, on a de quoi se poser des questions sur ce mal bien français.

'A travers le monde, les francophiles observent les événements de France avec stupéfaction. '

La crise politique et économique en France n'est plus l'affaire privée des Français. A travers le monde, les francophiles observent les événements de France avec stupéfaction. Les Européens voient leurs espoirs et leurs ambitions s'évanouir au spectacle d'un Etat pilier de l'Europe qui rejette la modernité. Quand l'Union Européenne devrait être audacieuse, innovante, incarner un continent du mouvement, la France choisit l'immobilisme, effarée par le changement. S'incliner devant une poignée d'étudiants et un quarteron de leaders syndicaux est une chose. Mais, désormais, Matignon capitule devant les buralistes en renvoyant à des jours meilleurs une loi contre la cigarette dans les lieux publics que le reste de l'Europe a déjà mise en place.

 



Mais quand la France approuvera-t-elle une réforme ? Les conservateurs, à droite comme à gauche, sont la force dominante en France. En 1968, jeune étudiant à Oxford, je suis venu à Paris pour partager l'enthousiasme du changement. Aujourd'hui, les étudiants protestent contre la novation. Le dieu du statu quo est l'idole du moment. Pour emprunter à Tomaso di Lampedusa, «rien en France ne doit évoluer de manière que tout soit pareil». C'est la voie royale vers nulle part alors que l'acceptation de la modernité favoriserait tout sauf l'immobilisme.

Les élites françaises, de droite comme de gauche, paient là le prix de leur refus de la modernité. Quand Jacques Chirac s'oppose à la directive sur les services, quand Laurent Fabius rejette la Constitution européenne et quand Valéry Giscard d'Estaing s'oppose à l'élargissement de l'Europe, naturellement les étudiants et les syndicats s'intègrent, à leur manière, au chœur de ces «nonistes». Quand la société et l'économie sont, ainsi, bloquées, c'est au politique d'assumer ses responsabilités. C'est ce qu'a fait, courageusement, Gerhard Schröder en Allemagne quand il a admis ne pas pouvoir réaliser son programme de gouvernement.

 

Il a organisé des élections anticipées pour permettre à l'Allemagne d'aller, quand même, de l'avant. La France attendra-t-elle jusqu'en mai 2007 ?

Pour un Britannique, la France est comme un remake des années 70 au Royaume-Uni. A l'époque, toutes les réformes, fussent-elles modestes, étaient systématiquement rejetées par les syndicats et le Labour. En 1974, quand le Parti travailliste est arrivé au pouvoir, son autorité était nulle en ceci que pour y parvenir, il avait pactisé avec les opposants des réformes.

 

 

 

 On connaît la suite avec la voie ouverte à Mrs Thatcher par les «nonistes» du moment.

 


Dans les années 70, le Labour, allié aux syndicalistes communistes et aux étudiants trotskistes, employait le langage qui est celui du PS aujourd'hui. Résultat ? La droite au pouvoir durant deux générations. Alors, de voir côte à côte, dans les manifestations, la hiérarchie socialiste avec Marie George Buffet et Alain Krivine, c'était comme assister à un défilé de la 3e et de la 4e Internationale. Au XXIe siècle !
Les forces conservatrices, à droite et à gauche, dominent, en France, depuis deux décennies. La gauche a souffert de l'incapacité de Mitterrand et du PS de renouveler les idées et la pratique socialistes après leur défaite, en 1986. Elle n'a pas fait son aggiornamento. Tony Blair, lui, a éradiqué la pensée rétrograde d'un Labour déphasé. Willy Brandt, en Allemagne, et Felipe Gonzalez l'avaient précédé. Les vieilles politiques, les vieilles doctrines et les vieux leaders ont été mis au rancart. Radical et même brutal, mais nécessaire. En France, à gauche, personne ne semble vouloir être radical ni prendre de risques. Une sorte de «molletisme» convenu s'est installé.

A la fin du communisme, la France a esquivé l'adaptation au monde global. Elle s'est persuadée de la fin de l'Histoire et des vertus de son contrat social sans besoin de l'ajuster aux exigences de la modernité. La France a cessé de penser il y a quinze ans. Ou ses penseurs ont sombré dans le négativisme. Mais je suis confiant, une nouvelle génération de penseurs et de leaders politiques apparaîtra bientôt.

 

Il faut récuser les chants funèbres des «déclinistes». Ils dénoncent, ils dénigrent, mais ils ne proposent aucune alternative. L'Europe offre une palette de différentes politiques. Si les élites du PS et de l'UMP sont gênées de s'inspirer des bonnes réformes du Royaume-Uni, qu'ils regardent du côté de l'Espagne ! Ou qu'ils s'inspirent du modèle suédois.

 

 

 

Dans ce dernier cas, cela suppose une révolution dans la pensée et l'organisation des syndicats. Il n'y a jamais de grèves en Suède. Les syndicats sont unis. Ils ont rejeté les 35 heures dans les années 80. Les activistes communistes et trotskistes sont expulsés et marginalisés. Les syndicats ont accepté la globalisation et pratiquent la concertation avec les employeurs. Le modèle scandinave pourrait fonctionner en France mais à la condition que les syndicats, à l'occasion du centenaire de la Charte d'Amiens, fassent peau neuve. Les ouvriers britanniques de Peugeot en passe de perdre leur emploi, résultat de la mondialisation, n'attendent rien de leurs camarades français. Les syndicats français ont abandonné depuis longtemps les concepts de solidarité européenne et internationale. Les élus de Coventry ne feront pas de grève de la faim, pure posture dans une tranchée illusoire à l'ère de la mobilité et d'une nouvelle économie.

Cette crise française n'est pas une exclusivité. L'Italie concentre de fortes réticences au changement au cœur de la coalition qui doit succéder au gouvernement à Silvio Berlusconi. Tant que la France, l'Italie et l'Allemagne ne seront pas en harmonie avec le rythme anglo-espagnol scandinave de croissance et de création d'emplois, l'Europe demeurera au point mort.

De surcroît, l'apparition de différentes formes de protectionnisme et d'égoïsme national dans plusieurs pays rend plus difficiles l'unité et l'intégration européennes. Ouverte ou bien fermée, l'Europe. La France et ses partenaires doivent trouver les leaders prêts à dire la vérité même au prix de manifestations et de grèves de la faim : une Europe refermée sur elle-même est une Europe qui consent à sa disparition.

Toute ma vie, j'ai aimé la France. J'ai perdu l'admiration qu'elle m'inspirait. J'en suis navré. J'ai cessé de vanter ses vertus à mes collègues. Une France qui refuse le changement, qui appréhende la modernité comme une menace est une source d'inquiétude pour quiconque croit dans l'Europe. Et dans la France elle-même.

 

 

 

Je pense qu’il y a une grande part de vrai dans ce qui est dit, mais je pense le peuple français capable de réagir

 


 

 

 

 

            Le Pèlerin

 

 

 

 

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21 mai 2006 7 21 /05 /mai /2006 23:13

   L’Impasse tragique

L’augmentation du prix du pétrole et les velléités nucléaires des dirigeants iraniens provoquent le retour de questions de fond que l'on se posait vers la fin des années « 60 » et que l'apparition du chômage, durant la décennie suivante, avait totalement occulté. Où va nous mener le prométhéisme technicien ? La route du «progrès», du «développement», de la «croissance» n'aboutit-elle pas à une impasse tragique et peut-être apocalyptique ? A quoi bon consommer tant pour produire plus au sein d'un système où les désirs et les imaginaires sont manipulés par la publicité ? Quelles catastrophes nous promet le sac écologique de la planète ? Le travail peut-il assumer la tâche essentielle de socialisation de l'homme alors qu'il est de plus en plus parcellarisé ? Ces points d'interrogation faisaient l'objet de débats lorsque j'étais étudiant. Au nom d'une exigence de « liberté » sans doute mal définie, on récusait la société de consommation et de spectacle, le règne de l'éphémère, le productivisme et la dilapidation qu'il génère. Après un sommeil de trente années, ce genre de problématique ressurgit mais dans un contexte différent, plus angoissé et pour cause. On sait désormais que l'ère du pétrole aura une fin relativement proche. On sait que la dissémination nucléaire changera radicalement la donne géopolitique et nous accule à vivre sur une poudrière. On sait que le modèle de développement qui a fait la prospérité de l'Occident n'est pas applicable à la Chine, à l'lnde, au Brésil et autres futurs géants économiques, sous peine de cataclysmes sans fin. On sait que les « progrès » de la biologie promettent à brève échéance un Frankenstein monstrueux. On sait aussi que les métissages mentaux enclenchés par l'évolution des moyens de communication (télévision, voyages, immigrations de masse etc.) aboutissent à une perte effrayante des ancrages spirituel moraux, culturels, patriotiques, familiaux. Le relativisme qui s'en suit, exalté puérilement par quelques intellos nous rapproche du pur nihilisme. On sait tout cela et ça fait peur. En somme, on prend acte, avec douleur d'une condamnation à vivre dans l'absurde. Or l'absurde est invivable. D'où ces replis plus ou moins aigres sur l'ethnie, la confession, la « tribu » dans les banlieues, l'ego un peu partout. D'où l'émergence simultanée du terroriste et du supporter double symptôme d'une quête sans issue. 

L’'humanité est au pied d'un mur gigantesque et devant un précipice. 

La mutation de son destin est sûrement la plus cruciale depuis la fin de la protohistoire. Elle ne s'en tirera pas en ripolinant ses vieux crédos rationalistes et scientistes. Pas davantage en invoquant des âges d'or mirifiques. Encore moins en se calfeutrant dans l'angélisme progressiste, ll faut tout repenser en se demandant jusqu'à quel point l'homme peut être une « variable d'adaptation », comme disent les économistes, sans devenir complètement fou. C'est l'esclave qui s'adapte, enseignait Ellul, un des premiers penseurs à avoir pris la mesure des défis auxquels nous sommes confrontés. La tâche sera rude et nos mœurs faussement démocratiques nous inclinent à la paresse intellectuelle. Nos mœurs tout court nous incitent à défendre becs et ongles un mode d'existence confortable, certes, mais à tous égards mortifère, Il faut avoir le courage d'admettre que nos mini débats hexagonaux (CPE, présidentielle, etc.) ne sont pas à la hauteur des enjeux. La vraie question, c'est le sens de la vie et l'avenir d'une engeance qui a trop touillé les marmites de Lucifer. 

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

 

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