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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 08:03

Les scandales qui ont assombri le mandat de Sarkozy

Nicolas-Sarkozy.jpg

 

Nicolas Sarkozy, qui avait promis une «République irréprochable» au début de son mandat en 2007, a été rattrapé par une série de scandales et pourrait être encore affaibli par la mise en cause de plusieurs proches à moins de trois mois de la présidentielle. Soupçon de financement politique illégal, espionnage, pots-de-vin en marge d'une vente d'armes, favoritisme: les affaires embarrassantes pour le président de la République se sont succédé à un rythme soutenu ces deux dernières années. Ses prédécesseurs n'avaient pas été épargnés. Le socialiste François Mitterrand a été éclaboussé par le scandale d'écoutes de personnalités ordonnées par l'Elysée et, à droite, Jacques Chirac a été récemment condamné pour des emplois fictifs à l'époque où il était maire de Paris. Mais ils n'avaient pas été confrontés à une telle succession d'affaires, qui demeurent autant de bombes à retardement à moins de trois mois de la présidentielle. Un scrutin pour lequel les derniers sondages donnent Nicolas Sarkozy nettement battu par le socialiste François Hollande. Demain, un ministre sacrifié en 2010 sera sans doute inculpé dans le cadre de la tentaculaire affaire politico-fiscale liée à l'héritière du géant des cosmétiques L'Oréal, Liliane Bettencourt. Eric Woerth, ancien ministre et ex-trésorier du parti présidentiel UMP, devra répondre de soupçons de financement illégal de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007. Née d'un différend familial, l'affaire Bettencourt a pris à l'été 2010 un tour politique, après la révélation par la presse de l'existence d'écoutes pirates et de témoignages laissant entendre que les Bettencourt avaient pu financer illégalement le parti du président. Nicolas Sarkozy lui-même avait démenti avoir touché de l'argent liquide de la femme la plus riche de France, soutien notoire de l'UMP, tandis que l'opposition de gauche ironisait sur la «République des proches» qui se serait substituée à la «République irréprochable» promise par le chef de l'Etat. L'affaire avait assez embarrassé le pouvoir pour qu'il fasse surveiller les conversations téléphoniques de journalistes du Monde qui enquêtaient sur l'affaire Bettencourt. C'est cette affaire dans l'affaire qui va aboutir à la mise en cause de plusieurs proches du président: le premier touché est le patron du contre-espionnage français, Bernard Squarcini, inculpé le 17 octobre 2011, en particulier de «collecte illicite de données». Dans la foulée, le chef de la police Frédéric Péchenard est entendu par la juge chargée de l'affaire. Puis, en janvier dernier, c'est au tour du procureur de Nanterre (près de Paris) Philippe Courroye d'être inculpé. L'autre vaste affaire qui empoisonne le quinquennat est le dossier «Karachi» sur des commissions occultes et dans lequel deux autres proches du président ont été inculpés. Dans ce dossier, les juges veulent savoir si des commissions versées légalement en marge de contrats d'armement conclus en 1994 avec le Pakistan et l'Arabie saoudite ont donné lieu à des rétrocommissions qui auraient financé illégalement la campagne présidentielle de l'ex-Premier ministre Edouard Balladur en 1995. M.Sarkozy était à l'époque l'un de ses plus proches collaborateurs et son porte-parole. Ce dossier des rétrocommissions embarrasse d'autant plus que la justice se demande s'il n'est pas à lié à un attentat en mai 2002 à Karachi, dans lequel onze Français ont été tués. Nicolas Bazire, ancien directeur de campagne d'Edouard Balladur, a été inculpé en septembre de «complicité d'abus de biens sociaux» dans le volet financier du dossier Karachi. Deux mois plus tard, Thierry Gaubert, ancien conseiller en communication de Nicolas Sarkozy, l'était à son tour pour «subornation de témoin». Il est soupçonné d'avoir fait pression sur son épouse qui affirmait qu'il s'était rendu en Suisse pour récupérer de «volumineuses» valises de billets. Le président n'est lui-même jamais directement mis en cause dans ces dossiers, mais la gauche exige que «Nicolas Sarkozy s'explique».

Source L’Expression Tahar Fattani

Le Pèlerin

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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 11:21

« Toutes les civilisations ne se valent pas», a déclaré le ministre de l'Intérieur français

Claude Gueant Daho Ould Kablia

Des jours avec, des jours sans...

 

Claude Guéant, lors d'un colloque organisé, samedi dernier, par une organisation estudiantine apparentée de droite. Et voilà une grande partie de la presse française et européenne faisant la «une» avec cette idiotie «philosophique» oubliant au passage l'effet publicitaire gratuit, servi à son auteur qui ne cache pas son objectif: l'électorat de la droite populaire et extrémiste. Malin, ce Claude Guéant. Pourquoi alors le présent article ? Ne tombe-t-il pas dans le piège médiatique tendu par le ministre alors qu'il prétend le dénoncer ? Peut-être, mais puisque la tempête médiatique est déclenchée, faisons comme les grands navigateurs: pour sauver le bateau du naufrage, prenons le large, éloignons-nous des côtes et des récifs, plongeons au cœur de la tempête. Reprenons. En distinguant des inégalités dans les acquis de la civilisation humaine, le ministre français fait la différence entre celle judéo-chrétienne et celle musulmane essentiellement. Parce que les apports des autres civilisations précolombienne, asiatique, inca, aztèque, maya, inuit et… sont dans l'esprit de monsieur Guéant mortes et si lointaines de la France d'aujourd'hui en veille électorale. Et puis, puisque le ministre nous entraîne dans «l'affrontement des civilisations» qui revient à la mode en ces temps de crises multiples, renvoyons, à notre tour, M. Guéant à la sienne: «Jusqu'à quand me tourmenteriez-vous et me broierez-vous avec des mots ? Voilà dix ans que vous m'insultez. N'avez-vous pas honte de me torturer ?» (Job. La Bible, JB, 19, 2-3). Cela ne suffit pas ? Renvoyons M. Guéant à la «rationalité» et l'esprit des lumières dont il semble se revendiquer: «Le mal provient de la liberté» (E. Kant in La religion dans les limites de la simple raison). Ainsi, le ministre français ne se retrouve ni dans la «charité chrétienne», ni dans le rationalisme de la pensée moderne, si tant est qu'il en a conscience. Au point de vue de la morale du judéo-christianisme, M. Guéant fait le «Mal». Au point de la modernité, il abuse de la liberté pour faire «Mal». Même en abondant dans sa logique qui consiste à différencier, juger et opposer les civilisations, sa bêtise lui revient à la face: son héritage religieux lui a été légué par des immigrés (les chrétiens venus d'ailleurs); idem pour les racines de sa langue (Romains et Grecs); les chiffres avec lesquels il compte sont arabes et jusqu'à sa nourriture et sa musique qui sont un «butin» ramené par les vagues successives de migrants. Car, il est clair que ce sont les immigrés (y compris ceux dits intégrés) et les étrangers qui sont dans le viseur des propos du ministre français. Les civilisations, monsieur le Ministre, sont un héritage universel commun à l'humanité dont il est bon d'en tirer profit en ces temps de mondialisation accélérée. Mais si vous persistez à renvoyer les uns et les autres à leurs origines et leur héritage, je crains que la France en sorte grande perdante, jusqu'à ne plus savoir compter, dire les mots et encore moins s'amuser.

Source Le Quotidien d’Oran M'hammedi Bouzina Med

Le Pèlerin

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 22:36

La conviction des Scientifiques

Terre-poussiere-au-milieu-de-l-univers.jpg

 

 

«La probabilité que notre univers soit issu du hasard est comparable à celle d'un archer réussissant à planter sa flèche au milieu d'une cible carrée de 1 cm de côté et située à l'autre bout de l'univers.» Trinh Xuan Thuan (Astrophysicien)

Le titre assez provocateur est là pour attirer l'attention sur l'existence de Dieu dans ce XXIe siècle où la science réalise des prouesses et où l'homme est de plus en plus barbare. «Si Dieu n'existe pas, alors tout est permis.» Pourtant, des scientifiques et non des moindres -ne confondant pas leur travail scientifique avec leur conviction personnelle- sont dans le doute. Beaucoup d'entre eux ont fait le saut. Ils revendiquent leur croyance en un «principe créateur» qui règle d'une façon parfaite le mouvement de l'Univers.
Plus on plonge dans l'infiniment petit, plus on trouve que les limites nous échappent, Plus on plonge dans l'infiniment grand, on s'aperçoit que la Terre est une poussière dans le tohu-bohu, une sorte de chaos initial universel que Dieu a mis en ordre. De l'infiniment petit à l'infiniment grand, l'homme se donne un sentiment de puissance bâti sur du vent et chaque événement survenu le remet à sa place. Le mythe de Prométhée a toujours accompagné l'homme ce tard venu dans la création, dans sa folie des grandeurs insultant de ce fait, l'ordre harmonieux du monde qui fait que chaque astre tourne sur une orbite et il suffirait d'une petite erreur dans «les calculs», dans la précision des vingt constantes universelles pour que le système de l'univers tel que nous le voyons n'ai jamais paru. Et pourtant, il est là disent les physiciens, depuis le big bang il y a 15 milliards d'années.
Ce que dit la Physique
On sait justement que le big bang nous a fait découvrir une histoire imprévue et fantastique. Il a eu une naissance, grandiose, il grandit maintenant, et peut-être connaîtra-t-il un jour la vieillesse, et la mort. L'histoire connue commence alors que l'univers avait déjà atteint l'âge de 10-43 secondes. - le temps de Planck. Avant, on ne sait rien. Cette période inconnue est d'une brièveté inouïe: A cet «âge» de 10-43 secondes l'Univers était vraiment tout petit: il était alors des millions de milliards de fois plus petit qu'un atome! Il était chaud, une fièvre gigantesque, cosmique! Des milliards de milliards de degrés! Puis, pour une raison inconnue, que les scientifiques ne s'expliquent pas, le vide si vivant s'est mis à enfler. C'est comme si quelqu'un a donné le signal du début. En moins de temps, nous dit Françoise Harrois-Monin, qu'un battement de cil (entre 10-43 et 10-32 seconde), son volume a été multiplié par 1050! Et sans que l'on sache pourquoi, sont apparues les premières particules de matière. Après cette barrière fatidique des trois cent mille ans, des nuages de gaz se sont formés. Ils donnèrent naissance aux milliards de galaxies pendant près de 15 milliards d'années. Une minuscule poussière - Notre Terre - en faisait partie. (1)
Le «visage de Dieu»? C'est l'expression qu'utilisa l'astrophysicien George Smoot (prix Nobel 2006) lorsque le 23 avril 1992, il réussit, grâce au satellite Cobe, à prendre des photos de la naissance de l'Univers tel qu'il émergeait des ténèbres cosmiques tout juste 380.000 ans après le big bang. Depuis, cette expression a fait le tour du monde. Les frères Bogdanov, auteurs d'un ouvrage: «Le visage de Dieu», résument pour Anne Catherine Renaud leur ouvrage: Oui, Dieu existe. L'image d'un ordre extrêmement précis est associée à la première lumière qui précède le big-bang. Robert W.Wilson tout à fait par hasard, en 1965, a découvert le rayonnement fossile, qui est l'écho de l'immense explosion originelle.(2)
Cette réflexion élégante du mystère de l'harmonie de l'univers nous est donnée par une série d'entretiens du philosophe Jean Guitton avec les deux astrophysiciens biens connus Igor et Grichka Bogdanov. Ecoutons-les: «Rappelons-nous que la réalité tout entière repose sur un petit nombre de constantes cosmologiques: moins de quinze. Il s'agit de la constante de gravitation, de la vitesse de la lumière, du zéro absolu, de la constante de Planck, etc. Nous connaissons la valeur de chacune de ces constantes avec une remarquable précision. Or, si une seule de ces constantes avait été un tant soit peu modifiée, alors l'univers - du moins tel que nous le connaissons -, n'aurait pas pu apparaître. Un exemple frappant est donné par la densité initiale de l'univers:si cette densité s'était écartée un tant soit peu de la valeur critique qui était la sienne dès 10-35 seconde après le big bang, l'univers n'aurait pas pu se constituer. Aujourd'hui, le rapport entre la densité critique de l'univers et la densité critique originelle est de l'ordre de 0,1; or il a été incroyablement près de 1 au départ, jusqu'à laquelle nous remontons. L'écart avec le seuil critique a été extraordinairement faible (de l'ordre de 10-40) un instant après le big bang de sorte que l'univers a donc été «équilibré» juste après sa naissance. Ceci a permis le déclenchement de toutes les phases qui ont suivi.»(3)
Ceci rejoint la probabilité de l'astrophysicien Trinh Xuan Thuan cité plus haut. De plus, «l'origine de la vie, déclare Francis Crick, prix Nobel de Biologie, paraît actuellement tenir du miracle, tant il y a de conditions à réunir pour la mettre en oeuvre». Nous sommes donc en présence du mystère de la création de l'Univers, de la vie sous toutes ses formes et de l'avènement de l'homme ce tard venu dans l'échelle du temps. De même, George Ellis, astrophysicien anglais avoue que l'ajustement si précis des lois de l'univers est un miracle: ´´Un ajustement stupéfiant se produit dans les lois de l'univers, rendant la vie possible. En réalisant cela, il est difficile de ne pas utiliser le terme ´´miracle´´ sans prendre position sur le statut ontologique de ce monde´´ (G.Ellis, le principe anthropique)Enfin, Paul Davies, célèbre astrophysicien britannique, s'émerveille lui aussi de l'ajustement de cette horloge: ´´Il y a pour moi des preuves très fortes que quelque chose se passe derrière tout ça...on a l'impression que quelqu'un a ajusté ces nombres des lois de la nature afin de créer l'univers...la sensation d'un dessein intelligent est débordante´´ (P.Davies, l'empreinte cosmique, p.203.)
Ce que disent les scientifiques de l'existence de Dieu
On dit que beaucoup de scientifiques ont un rapport à Dieu de plus en plus net car basé sur une foi qui n'est pas celle du «charbonnier». Pour l'écrivain Jim Holt dans son livre ´´La Science a ressuscité Dieu´´, il écrit: ´´Je me rappelle avoir vu il y a quelques mois un sondage dans le magazine scientifique ´´Nature´´ qui indiquait que presque la moitié des physiciens, biologistes et mathématiciens américains croyaient en Dieu, et pas seulement en une abstraction métaphysique mais en une entité qui se soucie des affaires humaines et qui entend nos prières, c'est-à-dire le Dieu d'Abraham, d'Issaac et de Jacob´´http://www.thesigns.fr/ces-scientifiques-qui-reconnaissent-levidence/ 25 Août, 2011 (4)
Ainsi, même si «on a longtemps pensé que la science allait chasser la fonction religieuse, c'était une erreur», comme le souligne l'astrophysicien Hubert Reeves. On rapporte l'angoisse d'Einstein qui n'hésitait pas à écrire que «la science s'arrête aux pieds de l'échelle de Jacob». Si Einstein est respecté et écouté, il n'en est pas moins, à la fin de sa vie en butte aux jeunes physiciens qui proposent une théorie basée sur les incertitudes (Heisenberg, Bohr). Einstein n'adhère pas à cette vision probabiliste de la réalité. Pour lui, Dieu ne joue pas aux dés. Il refuse que le résultat d'une expérience ne puisse être unique et prédit avec certitude.
Dans ce qui suit nous allons rapporter, et sans être exhaustif les réflexions de scientifiques connus. Le savant anglais Sir William Herschel (1738-1822), fondateur de l'astronomie stellaire écrit:»Plus le domaine de la science s'étend, plus nombreux deviennent les arguments puissants et irréfutables prouvant l'existence d'un Créateur éternel à la puissance illimitée et infinie. Les géologues, les mathématiciens, les astronomes et les naturalistes ont tous collaboré à bâtir l'édifice de la science qui est, en vérité, le socle de la Grandeur suprême de Dieu l'unique» (4)
Le plus grand nom de la bactériologie, Louis Pasteur affirme: «Un peu de science éloigne de Dieu, mais beaucoup y ramène.» William Thomson (1824,1907) fondateur de la thermodynamique, disait: «La science affirme positivement l'existence d'un pouvoir créateur qu'elle nous pousse à accepter comme un article de foi.» il dit aussi: «Ne soyez pas effrayés d'être des penseurs libres. Si vous pensez suffisamment fort, vous serez contraints par la science à croire en Dieu.» Thomas Edison (1847,1931) celui qui inventa l'ampoule electrique affirme: «J'admire tous les ingénieurs, mais surtout le plus grand d'entre eux: Dieu!». (4)
Anthony Flew est un des plus grands philosophes athées de ce siècle, il a choisi l'athéisme à l'âge de 15 ans, et après l'avoir défendu pendant plus de 54 ans, à 81 ans il annonce avec regret: «Comme les gens ont été certainement influencés par moi, je veux essayer de corriger les énormes dommages que j'ai dû occasionner.» Il affirme, expliquant les raisons de son retour: «Les recherches des biologistes sur l'ADN ont montré, par la complexité presque inconcevable des arrangements nécessaires pour produire [la vie], qu'une intelligence devait nécessairement être impliquée.» Max Planck, physicien allemand fondateur de la physique quantique moderne disait: «Toute personne s'intéressant sérieusement à la science, quel que soit le domaine, lira les inscriptions suivantes sur la porte du temple de la connaissance: «Crois.» La foi est une caractéristique dont ne peut se passer un scientifique.» (Max Planck, Where Is Science Going?, Allen & Unwin, 1933, p. 214 (4)
Ancien directeur à la Nasa, l'homme qui a fait alunir Armstrong, Werner Von Braun a déclaré: «On ne peut être confronté à la loi et à l'ordre de l'univers sans conclure qu'il doit exister une conception et un but derrière tout ça... Plus nous comprenons les complexités de l'univers et ses rouages, plus nous avons des raisons de nous étonner de la conception inhérente qui le sous-tend... Etre forcé de ne croire qu'en une seule conclusion - que tout dans l'univers soit apparu par le fait du hasard - violerait l'objectivité de la science elle-même... Quel processus aléatoire pourrait produire le cerveau d'un homme ou le système de l'oeil humain?...» (Dennis R. Petersen, Unlocking the Mysteries of Creation, Creation) (4)
Dembski, un des savants mathématiciens renommés de notre époque, souligne que la science est une tentative pour comprendre le monde: «Le monde est la création de Dieu, et les savants dans leur compréhension du monde reconstituent simplement les pensées de Dieu. Les savants ne sont pas des créateurs mais des découvreurs... La chose importante concernant l'acte de création est qu'elle révèle le Créateur. L'acte de création porte toujours la signature du Créateur.» (William Dembski, The Act of Creation) Enfin, le physicien Mehdi Golshani, de l'Université de Technologie Sharif à Téhéran, dans une interview à Newsweek, a souligné sa croyance en Dieu et que la recherche scientifique complète la religion: «Les phénomènes naturels sont les signes de Dieu dans l'univers et les étudier est pratiquement une obligation religieuse. Le Coran demande aux humains de «parcourir la terre, et de voir comment Il a initié la création». Les recherches sont un acte d'adoration, puisqu'elles révèlent les merveilles de la création de Dieu. «Science finds god news week 20 Jully 1998 (4)
Dieu pour les philosophes
Les philosophes sont en première ligne de par leur vocation à s'interroger sur l'existence ou non de Dieu. Peut-on décider qu'un événement est bon ou mal. Si «Mais alors, que deviendra l'homme, sans Dieu et sans immortalité? Tout est permis, par conséquent, tout est licite?» Personne n'a rien à nous dire sur notre manière de vivre. En effet, s'il n'y a pas de Dieu, alors il n'y pas de règles objectives qui dictent ce qui est bon ou mauvais. Par conséquent, dans un monde sans Dieu, qui est en droit de dire ce qui est bien ou mal? Est-ce par exemple par hasard que l'univers s'est formé? Pour le philosophe Jean Guitton: «(...) Ni les galaxies et leurs milliards d'étoiles, ni les planètes et les formes de vie qu'elles contiennent ne sont un accident ou une simple «fluctuation du hasard.» Nous ne sommes pas apparus «comme ça», un beau jour plutôt qu'un autre, parce qu'une paire de dés cosmiques a roulé du bon côté. Pour les frères Bogdanov: les lois de probabilité indiquent que ces ordinateurs devraient calculer pendant des milliards de milliards d'années, c'est-à-dire pendant une durée quasiment infinie, avant qu'une combinaison de nombres comparable à ceux qui ont permis l'éclosion de l'univers et de la vie puisse apparaître. Autrement dit, la probabilité que l'univers ait été engendré par le hasard est pratiquement nulle.(...)» (3)
Jean-Paul Sartre (1905-1980) est un philosophe et écrivain français qui reçut le prix Nobel de littérature en 1964. Il est considéré comme étant le fondateur de l'existentialisme athée, un courant de pensée et une forme d'athéisme qui aborde et la question de l'existence de l'Homme sans référence à un être divin et qui prétend que Dieu et la nature humaine sont des concepts inéxistants. Vers la fin de sa vie, Jean-Paul Sartre s'est mis à reconnaître l'existence d'un créateur. Voici ci-dessous ce que rapporte le magazine américain «National Review» (Examen National) le 11 juin 1982. L'article a été écrit par Thomas Molnar, professeur de littérature française à l'université de Brooklyn: Au printemps1980 un mois avant sa mort, le Nouvel Observateur publie une série d'interviews que Sartre a eues avec l'un de ses amis, Pierre Victor (Benny Levy) «Je ne pense pas être le résultat d'un pur hasard de simple poussière de l'univers mais plutôt quelqu'un qui était attendu, préparé, en bref, un être que seulement un créateur aurait pu créer et cette idée d'une main créatrice se réfère à Dieu.» Après sa mort, sa compagne Simone de Beauvoir publie la «cérémonie des adieux» dans laquelle elle attaque Sartre «Tous mes amis, tous les sartriens me supportent dans ma consternation» (5). Enfin, il faut mentionner à en croire les éditeurs du magazine «Wired», qui rapportent en 1996 qu'en réalité, Jean-Paul Sartre se serait converti au judaïsme probablement influencé par son ami et confident Benny Levy, juif orthodoxe (6).
Il y aurait de fait un consensus des scientifiques sur l'existence d'un horloger transcendant réglant l'univers et de ce fait observant les actes des humains qui ont le vertige de la puissance, eux qui ne sont qu'une poussière dans l'espace et un battement de cils dans le temps de la civilisation humaine dont l'homme est à tort si imbu.
1. Chems Eddine Chitour: Science, foi et désenchantement du monde. Réed. OPU 2007
2. Anne-Catherine Renaud: Les frères Bogdanov: «Le visage de Dieu» Le Matin 05.06.2010
3. Jean Guitton, Igor et Grichka Bogdanov. Dieu et la science, Entretiens Ed Grasset 1991.
4. Les scientifiques confirment les signes de Dieu http://www.dieu-existe.com/scientifique-confirme-signes.php
5. Magazine Wired, L'espoir maintenant: Les interviews de 1980 mai 1996
6. La conversion du fondateur d'une des branches de l'athéisme http://www.thesigns.fr/conversion-jean-paul-sartre/ 29 Décembre, 2011.

Source Liberté

Le Pèlerin

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 06:49

Présidentielle 2012: François Bayrou, ses idées

francois-bayrou.jpg

 

Politique - A l’ occasion de l'élection présidentielle, «20 Minutes» présente les principales idées des candidats...

François Bayrou a dévoilé son programme le 7 décembre dernier, lors de l’annonce de sa candidature officielle. Le programme complet est consultable sur le site bayrou.fr. Ses idées sont également longuement exposées dans son livre 2012, Etat d’urgence.

Le programme du Mouvement démocrate s'organise autour d'un triptyque, placé sous le signe de «l’éthique exigeante»: Produire, instruire, construire.

Produire: La relance de la production nationale est primordiale pour combler la crise de la dette et le déficit du commerce extérieur français. Le candidat explique ainsi qu’il faut «mobiliser la volonté nationale pour que la France redevienne le grand pays producteur et exportateur».

Il souhaite soutenir les productions économiques «fortes» (aviation, pharmacie, tourisme) et «aider les points en fragilité, agriculture; et reconquérir les espaces où nous n’existons plus, tous les autres, même le textile, même l’électroménager.»
Partisan du «produit en France», il souhaite en outre «construire une proximité entre grandes entreprises et TPE/PME… en mettant en réseau les entreprises, les producteurs, les distributeurs et les très grands réseaux de distributeurs que nous avons la chance, d'origine française, d'avoir dans le monde».
Instruire: Souhaitant redonner à l’école «la première place», en «préservant dans les cinq années les moyens de l’école, du collège, du lycée, de l’université, de remplacer poste pour poste tous les départs à la retraite», François Bayrou, ancien professeur puis ministre de l’Education nationale souhaite augmenter le niveau d'exigence de chaque niveau de l'école.

Il veut en outre effectuer un «repérage des enseignements qui réussissent», «identifier et transmettre ces expériences [qui connaissent des succès ndlr] aux autres enseignants»; proposer une «scolarité particulière» aux élèves difficiles; améliorer l’orientation et l’autonomie des élèves, avec, notamment, une spécialisation et une formation professionnelle à l’université.
Construire: Souhaitant réhabiliter la démocratie, François Bayrou insiste sur un président de la République «indépendant» des réseaux et des corruptions, «sain»; une justice et une presse «indépendantes»; le vote à la proportionnelle à l’Assemblée nationale et la fin des cumuls de mandats; mais aussi la règle d’or, avec la fin des «dettes de fonctionnement de l’Etat».
Citons, parmi ses idées, la volonté de mettre en place une «majorité de courage», rassemblant des personnalités de droite et de gauche pour gouverner; son europhilie, ou encore son vœu de mettre en place une fiscalité favorisant les comportements éco-responsables.

Source 20minutes.fr Anne-Laëtitia Béraud

Le Pèlerin

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 09:51

Cette loi était-elle opportune ?

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Rien ne va plus entre Ankara et Paris. Les relations bilatérales déjà éprouvées par l’opposition de la France à l’adhésion de la Turquie à l’UE, prennent un sérieux coup et frôlent la crise diplomatique, en raison d’une loi française sur les génocides. Le quai d’Orsay qui semble pris de court par la réaction virulente et rapide d’Ankara, souffle, depuis hier, le chaud et le froid.

«Je pense que cette initiative n'était pas opportune, mais le Parlement a voté», a déclaré le chef de la diplomatie française à Bordeaux (sud-ouest de la France). «J'avais appelé les autorités turques à ne pas surréagir au vote du Parlement. Je constate qu'il y a eu des déclarations sans doute excessives», a-t-il jugé.
«Il y a beaucoup de raisons de maintenir entre la France et la Turquie des relations de confiance et même d'amitié, j'ose le mot (...)», a ajouté M. Juppé. M. Erdogan avait appelé, hier, la France à «assumer son propre passé», l'accusant d'avoir «commis un génocide en Algérie». «Les Algériens ont été brûlés collectivement dans des fours. Ils ont été martyrisés sans pitié», a-t-il affirmé, ajoutant qu'«on estime que 15% de la population algérienne a été massacrée par les Français à partir de 1945. Il s'agit d'un génocide». «Si le président français, M. Sarkozy, ne sait pas qu'il y a eu un génocide, il peut demander à son père, Pal Sarkozy (...) qui a été légionnaire en Algérie dans les années 1940», a-t-il ajouté. «Je suis sûr qu'il (Pal Sarkozy) a beaucoup de choses à dire à son fils sur les massacres commis par les Français en Algérie.» Il a accusé le président Nicolas Sarkozy d'avoir «commencé à chercher des gains électoraux en utilisant la haine des musulmans et du Turc». Des élections présidentielles sont prévues au printemps prochain en France. «Ce vote qui a eu lieu en France, une France où vivent cinq millions de musulmans, a clairement montré à quel point le racisme, la discrimination, et l'islamophobie ont atteint des dimensions dangereuses en France et en Europe», a dit le Premier ministre turc. La veille, M. Erdogan avait averti que ce vote «allait ouvrir des plaies irréparables et très graves dans les relations bilatérales», accusant les législateurs français de faire de la politique sur «le racisme, la discrimination et la xénophobie». Malgré les nombreux avertissements d'Ankara, qui a dépêché plusieurs délégations à Paris, l'Assemblée nationale française a voté jeudi une proposition de loi «réprimant d'un an de prison et d'une amende la contestation du génocide arménien de 1915-1917». Ankara réfute le caractère «génocidaire» de ces événements.
Les relations entre les deux pays, deux alliés au sein de l'OTAN, n'étaient pas déjà au beau fixe, en raison notamment de l'opposition de la France à la candidature de la Turquie pour son adhésion à l'Union européenne (UE).La Turquie a ainsi décidé le rappel «pour consultation» de son ambassadeur en France, la suspension des visites bilatérales, l'annulation des exercices militaires conjoints et le rejet de tout projet d'escale en Turquie de la Marine française. Dans un communiqué rendu public hier, le Quai d'Orsay a dit que la France «regrette ces décisions». «La Turquie est pour la France un allié et un partenaire stratégique avec lequel le développement de nos relations a enregistré des progrès remarquables dans tous les domaines depuis des années», a ajouté le communiqué.

Source Infosoir R. I. / AFP

Le Pèlerin

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 00:37

C’est Noël, retrouvons nous avec les êtres chers sans oublier l’Autre!

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Au delà de l’aspect purement religieux de cet évènement, puisse Noël être l’occasion d’exprimer notre amour et notre désir de paix envers l’autre…

J’ai une pensée particulière pour les plus démunis d’entre nous, et tous ceux qui souffrent des méfaits de la haine et d’une époque pas toujours très tendre envers celui qui est différent.

Et si j’étais à sa place?...

Pour ceux qui ne sont pas isolés, retrouvons nous avec les êtres chers. Ils sont indispensables à notre épanouissement et à notre bonheur.

La fête de Noël est une belle occasion de manifester tout notre attachement, et souhaiter que se réalisent tous vos désirs pour la nouvelle année!

Joyeux Noël et Bonne Année

Le Pèlerin

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 07:26

«Une connerie sans nom», estime Alain Juppé

Alain Juppe

 

Le projet de loi sur la négation des génocides et notamment le génocide arménien par la Turquie a été adopté à l’Assemblée nationale française par des députés de droite comme de gauche. «Cette proposition de loi est… une connerie sans nom», avait averti la veille en conseil des ministres le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé. De quoi la France se mêle-t-elle ? protestent beaucoup.
Evoquant une «trahison de l’Histoire», le pouvoir turc a immédiatement rappelé son ambassadeur en France, annoncé la suspension des visites et le gel de sa coopération politique et militaire avec la France, comme elle a annulé les exercices militaires communs en cours. Très tôt le matin, près d’un millier de personnes se sont massées devant l’Assemblée nationale avec, entre autres, ce slogan «La pêche aux voix ne doit pas se faire sur l’histoire d’un pays».

Que dit cette loi ? Que les négationnistes de génocide, reconnus par la loi française, seront pénalisés d’un an de prison et 45 000 euros d’amende. Or, la Shoah relève du droit international et elle est déjà punie par la loi. Ce nouveau projet de loi vise en réalité le «génocide d’Arméniens par la Turquie durant la Première Guerre mondiale». Bien qu’enrobée et noyée comme on le voit dans le terme «les génocides», sans plus de précision, il s’agit bien, pour les initiateurs de la loi, et à leur tête le président Sarkozy, du génocide arménien perpétré entre 1915 et 1917, par l’empire ottoman, reconnu par la France en janvier 2001, et qui aurait fait 1,5 million de victimes arméniennes. Cette hypocrisie sémantique apporte d’ailleurs de l’eau au moulin des adversaires de cette loi qui trouvent dans ce texte les arguments pour s’y opposer. S’il s’agit réellement d’une loi portant sur tous les génocides, pourquoi n’a-t-on pas fait de même pour le génocide du Rwanda par exemple ? La France, réagissent certains, «avait à voir avec le génocide des juifs dans la mesure où des Français les avaient dénoncés aux Allemands et contribué ainsi à leur génocide, mais en quoi sommes-nous concernés par le génocide perpétré sur les Arméniens ?» Pour d’autres, «la France devrait plutôt voter une loi incriminant toute négation des massacres génocidaires de Sétif et de Guelma en Algérie». Encore une loi qui crée de la zizanie, y compris au sein de la majorité. Selon une information rapportée par le Canard enchaîné, reprise par plusieurs médias et non démentie par le principal intéressé, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, aurait déclaré avant l’adoption de ce texte : «Cette proposition de loi est intellectuellement, économiquement et diplomatiquement une connerie sans nom. On n’a pas à se lancer dans un concours des génocides. Tout ça pour tenter de récupérer les voix des Français d’origine arménienne. C’est ridicule.» L’enjeu est manifestement là, mais pas seulement d’ailleurs. La population française – d’origine arménienne — qui votera à la présidentielle en 2012, est estimée en France à un demi million. Ce n’est pas négligeable pour un candidat à la présidentielle sortant qui a besoin plus que jamais d’augmenter les intentions de vote en sa faveur. Les députés socialistes qui ont voté cette loi ne sont pas en reste de cette opération de charme en direction des Arméniens, d’autant que beaucoup d’entre eux comptent suffisamment d’Arméniens dans leurs circonscriptions qui, par ce vote, pourraient leur assurer leur réélection aux législatives de 2012. L’autre enjeu est à dimension européenne. Sarkozy a toujours clamé son hostilité à l’entrée de la Turquie à l’Union européenne, rejoignant en cela une grande partie de la droite et son extrême qui ont toujours été contre l’entrée d’un pays à majorité musulmane dans l’UE. Toujours au plan international, et selon certains analystes, le président Sarkozy ne doit pas voir d’un très bon œil la part très grande que prend actuellement la Turquie dans sa tentative de règlement des dossiers iranien, syrien et israélo-palestinien. Si sa médiation et ses tentatives venaient à aboutir, cela pourrait conférer à la Turquie une aura internationale que cherche désespérément à s’assurer le président français et favorisera peut-être même une place à l’UE. Le texte qui vient d’être voté devra passer devant le Sénat, avant son adoption définitive. Mais là, pas de crainte. Même à majorité socialiste, le projet de loi passera sans problème, la gauche s’étant déjà prononcée pour ce texte alors que beaucoup d’historiens de cette mouvance dénoncent cette dérive consistant à faire écrire l’Histoire par les politiques, ce qui n’est pas leur rôle.
Source le Soir d’Algérie Khadidja Baba-Ahmed

Le Pèlerin

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 07:10

Claude Guéant: «Il faut prendre des mesures spécifiques» à la délinquance étrangère

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Claude Guéant il y a quelques jours en Algérie

Cet article fait suite à l'article précédent

 Politique - Le ministre souhaite aussi étendre les peines plancher aux «réitérants»...

Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a dit jeudi sur Europe 1 sa volonté de «prendre des mesures spécifiques» pour lutter contre la «délinquance étrangère», exprimant sa volonté de faire adopter une loi sur le sujet.

Interdits de séjour

Ce texte viserait à la possibilité d'accompagner d'une interdiction de séjour toute condamnation pénale pour des étrangers installés en France «depuis peu de temps» et sans «attache familiale», a précisé le ministre. «Ce n'est pas du tout le retour de la double peine, mais je fais un constat: c'est que la délinquance étrangère (...) est supérieure à la moyenne enregistrée dans notre pays», a déclaré le ministre.

Il a expliqué qu'une étude de l'Observatoire nationale de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) allait «bientôt» permettre de «quantifier» le phénomène. «Il faut donc prendre des mesures spécifiques», a argumenté le ministre. «Il n'est pas question d'appliquer ce régime à des personnes qui disposeraient d'une carte de séjour en France, qui auraient une famille, des enfants, etc», a dit le ministre. Elle pourrait en revanche s'appliquer à «quelqu'un qui est en France depuis peu de temps, qui n'a pas d'attache familiale».

Peine plancher pour les récidivistes et pour les « réitérants »

Pour tout individu dans ce cas qui se rendrait coupable de faits de délinquance, «il est normal qu'il soit privé de l'autorisation qui lui a été donnée de séjourner dans notre pays pour quelques temps au moins en fonction de la gravité des faits commis», selon Claude Guéant qui «espère bien faire adopter» ce texte.

Claude Guéant a également confirmé son intention d'étendre l'application des peines plancher aux réitérants et non plus seulement aux récidivistes, c'est à dire aux personnes condamnées pour d'autres types de délits que ceux pour lesquels elles sont de nouveau jugées. Ces deux sujets ont été abordés mardi soir lors d'un dîner avec des parlementaires UMP.

Source 20minutes.fr AFP

Le Pèlerin

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 07:01

Interview - Pour l'historien Stéphane Sirot, l'attitude de l'État à l'égard des grévistes est une première depuis les années 30...

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Cet article fait suite à l'article précédent

La substitution des agents de sûreté aéroportuaire grévistes par les forces de l’ordre à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle a créé la polémique, plusieurs syndicats dénonçant cette décision du gouvernement assimilée à un «cassage» de la grève. Contacté par 20 Minutes, Stéphane Sirot, historien et spécialiste des mouvements sociaux, apporte son éclairage.

La réquisition des forces de l’ordre, est-ce une façon de «briser la grève»?

Oui, c’est même une façon assez inhabituelle de le faire. Quand on observe les conflits sociaux depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la force publique ou l’armée n’ont été utilisées que lorsque les mouvements sociaux concernaient des secteurs vitaux. Mais pour les autres services, qui relèvent des entreprises privées, l’Etat ne s’est jamais permis d’intervenir. Cela nous renvoie très loin en arrière, aux années 30, quand le gouvernement intervenait de cette façon. On revit cela, de manière assez inédite dans la configuration contemporaine des conflits sociaux.

Le secteur de la sûreté aéroportuaire ne rentre pas dans la catégorie des «professions vitales»?

Ça n’a même strictement aucun rapport. Ce secteur n’est pas contrôlé par l’Etat, on est dans la configuration classique d’une entreprise privée confrontée à un conflit social.

Comment expliquer cette décision du gouvernement?

C’est une illustration supplémentaire d’un dérèglement des relations sociales, avec un droit de grève de plus en plus contraint et l’Etat qui délaisse son rôle de médiateur et préfère le pourrissement du conflit ou la reprise du travail par la contrainte. C’est aussi un signe politique à l’égard de l’électorat traditionnel de la droite républicaine, pour laquelle il est de bon ton de montrer une certaine fermeté dans les conflits sociaux.

Des syndicats d’agents de sûreté aéroportuaire dénoncent le fait que leurs remplaçants n’ont pas les agrémentations ou la formation nécessaire. Va-t-il y avoir un problème de légalité de cette réquisition?

Légalement, cela peut poser un problème. Ce sera aux tribunaux d’en décider le cas échéant. Mais surtout, cela pose la question d’un usage douteux de la force publique.

Certains secteurs jugés «sensibles» par le gouvernement n’ont-ils aucun espoir de voir leurs grèves porter leurs fruits?

C’est sûr que le gouvernement envoie un signal particulier aux salariés du privé qui feront grève. Va-t-il faire le choix d’intervenir dès qu’une grève gêne le public?

Source 20minutes.fr

Propos recueillis par Nicolas Bégasse

Le Pèlerin

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 06:24

L’Islam doit rester dans les Mosquées au Maroc

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Il est une expression vide de sens et surtout qui trompe son monde : "islamistes modérés". Un religieux qui investit le champ politique n'a que faire de la modération. Montesquieu explique dans De l'esprit des lois comment "le bien politique, comme le bien moral, se trouve toujours entre deux limites". Or les islamistes de par le monde ne connaissent que le versant extrême même s'ils tiennent un discours rassurant.
Nous savons que le religieux et le politique, conjugués avec les techniques modernes de la communication, aboutissent à un régime autocrate. La machine de la régression et de l'annulation des libertés individuelles se met en marche parfois déguisée sous le vocable de "la normalisation" et de "l'authenticité".
On marie l'irrationnel avec le droit objectif. Cela ne va pas ensemble, pire, cela aggrave les problèmes notamment dans le domaine économique. Le recours aux principes religieux pour lutter contre la pauvreté et la corruption est un leurre, une inadéquation totale avec les principes de modernité. On fait la morale aux gens au lieu de s'attaquer aux racines du mal qui sont d'ordre économique et politique.
L'islam bien compris est une belle religion ; elle devrait rester dans les coeurs et dans les mosquées. D'ailleurs Dieu insiste sur la responsabilité de la personne dans ses actes. Elle n'a pas besoin d'un gouvernement religieux pour lui dicter ce qu'elle a à faire. Or l'islamisme politique se caractérise en général par une action directe sur le mode de vie des gens.
Cela commence par quelques prêches moralisants et finit par des décrets et des lois (fatwas) qui gouvernent la vie quotidienne des citoyens. Il empêche de penser ou mieux pense à la place des citoyens. A quoi bon penser, douter, débattre puisque tout est écrit d'avance.
Le Maroc a de tout temps été musulman et n'a jamais éprouvé le besoin de mélanger la religion et la politique. Des confréries ont toujours existé, se comportant souvent de manière décalée par rapport au rite malékite et animant des débats critiques entre elles. Pourquoi ce pays tombe-t-il aujourd'hui entre les mains de politiciens ambitieux, assez bien implantés dans les milieux populaires et au programme assez flou ? Que s'est-il passé ? Je ne crois pas à l'effet domino, car la situation de la Tunisie n'a rien à voir avec ce que vit le Maroc, depuis l'arrivée du roi Mohammed VI.
Un constat : la démocratie en tant que système électoral a profité à un parti motivé et très actif sur le terrain. Ajoutons à cela le fait que les autres partis, les traditionnels et les nouveaux, qui sont tous musulmans mais ont plutôt un comportement laïque, n'ont pas su s'adresser au peuple et surtout à sa jeunesse désemparée. Le discours religieux est plus facile.
On a même entendu un candidat du Parti de la justice et du développement (PJD) promettre un "coin de paradis" à ceux qui auront voté pour lui. Le pire est que ça marche ! Allez concurrencer cette démagogie imbécile mais efficace !
L'islamisme marocain a été fabriqué depuis longtemps. On peut dater son émergence avec la politique irresponsable d'arabisation de l'enseignement dans le sens d'un monolinguisme où tout a été confié à la pensée islamique. Je me souviens en 1971 avoir quitté mon poste de professeur de philosophie le jour où le ministère de l'intérieur décida d'arabiser cet enseignement dans le but non avoué de limiter l'accès des élèves marocains aux textes jugés subversifs de la philosophie qui s'enseignait à l'époque en français.
On a remplacé les textes de Nietzsche, de Freud, de Marx, de Weber et bien d'autres par l'histoire de la pensée islamique, laquelle était enseignée parmi d'autres courants.
L'arabisation ratée de l'éducation nationale a été doublée par le recours à l'enseignement privé bilingue et ouvert sur d'autres cultures. Tous les responsables de cette politique n'ont pas ménagé leurs efforts pour inscrire leurs enfants dans les lycées de la Mission française ! Les diplômés francophones (en fait bilingues) trouvaient plus facilement du travail que ceux qui ne maîtrisaient que l'arabe.
Un fossé sociologique s'est creusé entre ces deux clans. Les islamistes vont recruter dans le milieu arabophone, frustré et marginalisé par le pouvoir.
Il n'y a pas que cet aspect qui a fait émerger l'islam politique au Maroc. La révolution iranienne, le travail de propagande des Frères musulmans, l'importance des chaînes satellitaires des pays du Golfe qui sont de véritables postes de prosélytisme, vont travailler l'imaginaire des Marocains enclins à entendre un discours qui les rassure d'autant plus que les autres partis ont montré leur incompétence ou leur naïveté.
L'autre élément important est que ces élections ne sont pas le résultat de la démocratie. Certes, les votes ont eu lieu sans interventions, sans truquages. Mais le fait que seulement 45 % des inscrits se soient déplacés pour voter veut dire que la pédagogie du travail démocratique n'a pas avancé. Car la démocratie n'est pas une technique mais une culture. Le Maroc n'a pas eu le temps de cultiver la démocratie dans les esprits.
Il faut du temps, car il ne suffit pas d'aller voter, encore faut-il voter dans un esprit qui met en avant les valeurs de la modernité (Etat de droit, respect de l'individu, etc.). Or tant que le champ religieux se mêle du politique, cette pédagogie est en échec.
Le Maroc n'est pas en mesure de faire l'économie d'une expérience islamiste. Espérons que ces politiciens ne feront pas trop de dégâts et ne feront pas fuir les touristes ni ne décourageront les investisseurs. On verra ce qu'ils feront une fois aux commandes.
Même noyés dans un gouvernement de coalition, les islamistes marocains risquent de bloquer l'évolution de ce pays où le fléau de la corruption, où la précarité et les inégalités sont de plus en plus intolérables.
Ces gros problèmes ne se résoudront pas par des prières, mais par une mobilisation rationnelle et une volonté politique qui fera de la lutte contre la pauvreté et la misère une priorité absolue.

Source Le Monde Tahar Benjelloun

Le Pèlerin

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