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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 22:27

L’Ariège en vigilance orange "neige et verglas" : Nouvelle dégradation attendue pour dimanche 5 février

0 Vebre sous la neige janvier 2010 (10)

Vèbre sous la neige

 

Le département de l’Ariège est de nouveau placé en alerte orange pour neige et verglas depuis cet après- midi 16 heures.

Une dégradation des conditions météorologiques dans la journée du dimanche 5 février est annoncée .

D’importantes chutes de neige sont prévues, de 15 et 30 cm sur l’ensemble du département entre dimanche et lundi.

Des interdictions de circulation des transports en commun et des poids-lourds de plus de 19 tonnes pourraient entrer en vigueur dès demain, dimanche 5 février, en soirée.

Dans ces circonstances nous vous invitons à la plus grande vigilance, et à limiter ou différer vos déplacements.

Nous vous rappelons que les équipements spéciaux sont obligatoires pour l’accès aux domaines skiables.

Des contrôles stricts seront effectués et tout véhicule non équipé devra faire demi-tour.

Compte tenu des prévisions météorologiques pour la journée de dimanche, il est recommandé de redescendre des stations de ski avant 16 heures.

En raison du fort risque d’avalanche, la pratique des sports d’hiver en dehors des domaines skiables est rigoureusement proscrite : votre vie et la vie d’autres personnes peuvent être mises en danger.

Nous vous demandons d’apporter une attention particulière aux personnes susceptibles d’être vulnérables dans votre entourage : personnes âgées, isolées, handicapées, malades ....

Nous vous recommandons d’être très prudents dans l’utilisation des moyens de chauffage . Pour éviter toute intoxication au monoxyde de carbone, intoxication qui peut être mortelle, veillez à maintenir une bonne ventilation dans votre logement.

Dans ces circonstances exceptionnelles, les structures d’hébergement d’urgence procèdent à une mise à l’abri en surcapacité, les maraudes sont renforcées et les services de police, de gendarmerie, du Samu social et du SDIS renforcent leur vigilance.

Les vestiaires du gymnase “Jo Boussion” à Saint-Girons restent ouverts, un accueil de jour est assuré ce week-end par le foyer Léo Lagrange, 16 rue Noël Peyrevidal à Foix, par la Croix Rouge, 2 rue Paul Bert à Saint-Girons et par le Foyer Hérisson Bellor à Pamiers.

Signalez sans délai toute personne sans abri qui aurait besoin d’aide ou d’une prise en charge immédiate, par appel au 115 (numéro de l’urgence sociale 24 h/24h - appel gratuit). Communiqué de la préfecture de l’Ariège 4 février 18 heures

Source La Gazette Ariégeoise

Le Pèlerin

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 00:00

Saint-Quirc. Daumazan. Rencontre avec Jean-François le bouilleur de cru

Jean-Francois-le-bouilleur-de-cru.jpg

 

Comme chaque année en fin d'année, le bouilleur de cru ambulant a installé son alambic sur la rive droite de l'Arize, du côté des abattoirs, à proximité du pont qui enjambe la rivière. Des volutes de fumée, des parfums fruités enivrants ont attiré un bon nombre de personnes les unes en simples curieux, les autres, les bouilleurs de cru, amenant le marc issu de toutes sortes de fruits fermentés dont les sucs sucrés vont de la chaudière en cuivre au distillateur puis sont réfrigérés et garnissent les bonbonnes de leur nectar à 50 degrés.

Ils donneront quelques années et décennies plus tard d'excellentes eaux-de-vie. La goutte ou la gniole toujours appréciée qui accompagnent souvent le café dans les repas de fêtes de nos régions. Des eaux-de-vie de poire, de prune… toutes alliant saveurs et senteurs délicieuses qui réveillent joyeusement le palais des convives.

Jean-François Maury raconte : « Dans notre famille nous sommes bouilleur de cru, puis plus tard bouilleur de cru ambulant depuis 1806. Mon père a 72 ans et exerce toujours le métier. Je représente la quatrième génération dans la profession et dès l'âge de 12 ans j'éprouvais un grand intérêt pour cette activité de plein air avec la sensation d'une grande liberté. Et puis j'aime les contacts, j'aime parler avec les visiteurs, d'autant que l'on voyage de village en village, de patois en patois, de coutumes en coutumes, d'histoires en histoires, toujours les mêmes et sans cesse renouvelés. Des clients que l'on retrouve d'automne en automne et qui deviennent des amis, depuis le Massatois jusque dans le Gers et l'Aude, au total plus de sept mois de déplacements dans cinq départements, avec mon père »… Et l'automne prochain, des volutes bleues et des senteurs agréables signaleront le retour de Jean-François Maury et son alambic, témoignant ainsi de la pérennité d'un vieux métier patrimonial.

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

 

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 09:26

La situation était évoquée, hier, à Istanbul.

La fonte des glaces remonte à 20 000 ans.

Les glaciers fondent et, avec eux, l'espoir de pouvoir lutter contre la lente et tenace transformation de nos paysages pyrénéens. À l'heure où se déroule à Istanbul le 5e Forum international de l'eau, la disparition des glaciers illustre par l'exemple le problème crucial de l'appauvrissement des ressources en eau du fait du réchauffement de la planète.
Hier, le président du Conseil régional Midi-Pyrénées intervenait à ce forum en tant que président du comité de bassin Adour Garonne. Le propos était de rappeler que si la pénurie d'eau était un problème du Sud, elle concernait aussi les pays de l'hémisphère nord. Exemple justement, les Pyrénées et leurs glaciers qui sont le témoin permanent des modifications climatiques.
Dans son état des lieux, la Région s'appuie sur l'étude de Serge Planton, ingénieur météorologue qui a participé aux travaux du GIEC, le Groupe d'experts internationaux sur l'évolution du climat, dont les contributions ont servi de base au protocole de Kyoto.
Ce qu'on appelle communément le château d'eau des Pyrénées se vide peu à peu sous l'effet aussi de l'évaporation intense. C'est le cas de celui d'Ossoue et du Taillon dont le front a reculé de 48 mètres ces cinq dernières années. « Depuis les années 1900, ces glaciers sont passés de 20 à 3,5 km2,, soit 80 % de leur surface. Le seul glacier d'Ossoue perd chaque année 1,50 m de hauteur », rappelait récemment le glaciologue Pierre René qui préside l'association Moraine dont le siège est à Luchon.
Cette accélération du phénomène de fonte ne peut surprendre quand on sait que la température moyenne en Midi-Pyrénées a augmenté de 1,1 degré en trente ans seulement. Selon Météo France et l'Association régionale pour l'environnement, le réchauffement a même été supérieur de deux degrés dans les deux départements de la Haute-Garonne et du Lot. Quant aux précipitations, elles ont diminué de 15 % sur la même période, et même de 25 % en Ariège et dans le Tarn.
Et s'il faut apporter deux preuves supplémentaires de ce réchauffement, on retiendra que depuis 1990, les dates de vendange dans le piémont pyrénéen ont été avancées de 15 jours. Autre indicateur de poids : les espèces forestières sont remontées d'environ 29 mètres par décennie au cours du XXe siècle…

L'Espagne très concernée

Selon le Service mondial de surveillance des glaciers, les glaciers de la planète fondent à un rythme jamais enregistré depuis 5000 ans.
Côté espagnol, si la fonte se maintient au rythme actuel, les glaciers pourraient disparaître d'ici vingt ans. Les scientifiques ne cessent de rappeler les effets catastrophiques que cette fonte aura sur l'agriculture. Ce sont les glaciers qui alimentent les rivières, notamment en été, fournissant de l'eau pour l'irrigation. Côté espagnol, les glaciers coulent jusqu'au Gállego ou au Cinca qui courent alimenter les collines et les plaines du sud des Pyrénées. En Espagne, le problème de l'eau se pose avec acuité. L'an passé du fait de la sécheresse qui sévissait en Catalogne, le gouvernement avait dû faire appel à des bateaux-citernes pour approvisionner Barcelone.
Jean-Louis Lechene, guide de haute montagne à cauterets (65).
«Ça fait mal au cœur»

« Quand j'observe certains glaciers, ça fait mal au cœur de voir qu'ils n'ont plus d'appuis ». Même les « séracs », dans le jargon des montagnards, ces blocs de glace de grande taille formés par la fracturation et premières couches du glacier, disparaissent. Rien ne va plus, considère Jean-Louis Lechêne. Le guide de haute montagne, installé en indépendant à Cauterets (Hautes-Pyrénées), voit les glaciers fondre les uns après les autres sans pouvoir influer sur le cours des choses.
Car, outre le phénomène naturel - la fonte des glaces remonte à 20 000 ans - , tout s'accélère depuis quelques années. Avec un pic depuis l'année de sécheresse de 1976. « ça modifie le paysage, ajoute Jean-Louis Lechêne. L'aspect minéral est toujours visible mais l'aspect glaciaire a disparu. C'est un peu comparable à la vulcanologie. » Le guide expérimenté affirme avoir toujours entendu parler de la fonte des glaciers. « Les anciens, nos prédécesseurs, dit-il, ont souvent vu fondre les glaciers, et si, derrière, l'on a des redoux importants comme on le constate régulièrement, les conséquences sont importantes sur le monde de l'agriculture. Bientôt en France, on sera peut-être amené à faire comme les Espagnols qui font déjà des retenues d'eau sur leurs versants de montagne ». Les derniers séracs transformés en eau étaient ceux du petit Vignemale, suspendus entre 2010 et 3 000 mètres d'altitude, pas plus tard qu'en 2007. Ceux du Mont Perdu (côté aragonais) n'existent plus depuis les années cinquante.

Aquitaine et Languedoc gagnés par les eaux

Pour les scientifiques, il n'y a plus d'équivoque possible. La montée du niveau de la mer affectera de vastes zones terrestres d'ici 2 100. Et, parmi elles, l'Aquitaine et le Languedoc Roussillon. Régionalement, les données sont confirmées par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). L'étude correspond d'ailleurs au scénario mondial publié par le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec). Ces 2 000 scientifiques réunis fin janvier à Paris affirment que la température moyenne de la planète pourrait grimper de +1,1 à +6,4 °C d'ici à 2100 par rapport à la fin du XXe siècle du fait d'une activité humaine mal gérée et mal contrôlée.
L'hypothèse basse est celle d'une montée du niveau de la mer de 88 cm cumulée à une augmentation des tempêtes, en raison du réchauffement climatique. L'hypothèse haute pourrait être multipliée par deux.

Risque d'érosion

Selon BRGM, le risque d'érosion s'accentuera le long de la côte sableuse d'Aquitaine qui devrait cependant résister contrairement à d'autres zones plus fragiles, plus urbanisées, le long des rivières et des estuaires, comme Cap Ferret. Soulac, Biscarosse, Capbreton sont menacées par l'érosion.
Au Pays Basque la côte rocheuse est particulièrement exposée et l'érosion devrait s'y accentuer, menaçant également quelques petites plages, comme celle de la baie de Socoa à Saint-Jean-de-Luz.
En Languedoc-Roussillon, les risques devraient augmenter le long de la côte sableuse, affectant les villes et les infrastructures touristiques. Sont déjà classés comme sites à risque Port Leucate, Port Barcarés, Valras plage, Marseillan, Palavas-les-Flots.
Les pires des scénarios sont en train de se réaliser.

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 07:12

La carrière de Talc de Trimouns

«Trimouns» doit son nom occitan aux trois monts,Pour l’extraction, on traverse la veine dans sa largeur et c’est parce que le filon de talc s’enfonce dans le sous-sol qu’il faut continuellement le dégager des rochers stériles qui le recouvrent et stabiliser la cavité.
On parle de découverture: il faut 8 tonnes de déblais pour 1 tonne de talc. Après le passage des artificiers qui font imploser la roche en profondeur pour la broyer, c’est une pelle hydraulique géante montée sur chenilles qui évacue 30 tonnes de roches stériles par godets sur d’imposants camions bennes (d’une capacité de 100 tonnes) vers une zone de décharge
. qui jadis s’élevaient autour du col où affleurait une roche blanche et douce: le talc.
C’est aujourd’hui une des plus grandes carrières de talc du monde à ciel ouvert avec une superficie de 1 100 hectares qui surplombe à 1800 mètres d’altitude les vallées de l’Ariège.
Dans ce gisement ariégeois, le talc noble représente 3% de la production: on l’utilise essentiellement en pharmacie, en cosmétologie, pour la fabrication des dentifrices, des parfums mais également dans les confiseries, la charcuterie industrielle… ou en chirurgie des poumons pour recoller la plèvre.
Les 97% restants sont constitués par le talc dit industriel qui rentre notamment dans la composition de la pâte à papier (meilleure impression), la céramique, la peinture (meilleure application), le caoutchouc, les explosifs, les matières plastiques…
Une voiture de fabrication récente contient en moyenne 8kg de talc répartis dans les ailes, le pare-choc, le tableau de bord, les pneumatiques, les catalyseurs.
Dès les époques les plus reculées les hommes se servaient déjà de la poudre de talc comme liant rentrant dans la composition des pigments des peintures des grottes.
Mais il faudra attendre le XIXe siècle, après la découverte accidentelle du filon du Trimouns par un berger, pour qu’un ramassage artisanal s’organise: la roche blanche est descendue dans des chariots tirés par des bœufs ou à dos de mulets, elle est ensuite broyée dans des moulins à farine.
La poudre ainsi obtenue est vendue aux droguistes ou apothicaires toulousains, mais elle est surtout utilisée comme support en sulfate de cuivre pour traiter les vignes.
Le développement de la papeterie ariégeoise et l’arrivée du chemin de fer en 1888 à Luzenac déclenchent l’ère industrielle: ainsi entre 1888 et 1905, date à laquelle «la Société Anonyme des Talcs de Luzenac» est fondée, la production passe de 800 tonnes à 20 000 tonnes, puis 75 000 tonnes en 1930.
Enfin en 1988, un évènement important a lieu: Talc de Luzenac France rentre dans le groupe Rio Tinto et sa production est aujourd’hui de 435 000 tonnes, soit un chiffre d’affaires de plus de 85 millions d’euros (ce qui en fait le premier employeur de la Haute Ariège et le troisième du département).C’est en visitant la carrière du Trimouns que l’on se rend véritablement compte de l’ampleur de la production ariégeoise de talc dont on estime la réserve  à 50 millions de tonnes… soit encore un siècle d’extraction possible!
L’extraction du minerai exige un tri extrêmement sélectif, des pelles hydrauliques de taille plus modeste travaillent en butte avec un godet étroit permettant un abatage sélectif et assurent un premier tri mécanique.
Ensuite, une grande partie des minerais transite par une station de tri automatique: une caméra haute résolution analyse la couleur et permet de détecter les talcs blancs à l’intérieur des minerais mixtes et de les faire dévier par jet d’air comprimé.

Une fois trié et réduit en morceaux par un concasseur, le minerai est descendu vers l’usine par un téléphérique de 5 kilomètres de long produisant sa propre électricité (1000m de dénivelé en 24 minutes).
Il fonctionne depuis 1976 à une cadence de 180 tonnes/heure et permet d’acheminer 3800 tonnes de talc par jour tout en évitant 15 000 allers-retours de camions sur la route de Trimouns pendant les campagnes d’extractions…
A l’arrivée des minerais à l’usine de Luzenac, ceux-ci sont stockés dans d’immenses hangars d’une superficie équivalente à deux terrains de foot, soit une capacité totale de 300 000 tonnes.

Ainsi en hiver, quand l’activité de la carrière est interrompue par la neige (elle est en activité de mai à octobre exclusivement), l’usine peut continuer de fonctionner.

Le minerai qui contient en moyenne 5% d’eau doit être asséché avant broyage: des fours rotatifs à 80° assèchent 14 tonnes de talc à l’heure.
Enfin, des moulins gigantesques ou «broyeurs pendulaires» réduisent les morceaux de talc en une poudre de finesse standard permettant de répondre à de nouvelles utilisations (1500 tonnes sont expédiées/jour dans des camions ou des wagons citernes).

L’usine de Luzenac offre une gamme de plus de 60 produits finis, adaptés à chaque industrie utilisatrice dans plus de 70 pays différents.
La société Talcs de Luzenac France, soucieuse de préserver la qualité de l’environnement et du cadre naturel, investit chaque année 150 000 euros dans des programmes permettant notamment de réduire l’impact visuel, les émissions de poussière, les fumées, le bruit, pour gérer les déchets et épurer l’eau.
Ils sont chaque année près de 10 000 à visiter ce gigantesque chantier en activité… après les grottes préhistoriques, les châteaux cathares, les randonnées en montagne, c’est une autre manière de découvrir le département de l’Ariège à travers le tourisme industriel.

Visite de la Carrière de Trimouns

Renseignements: Office de Tourisme de Luzenac

05 61 64 68 05 et www.vallees-ax.com
La visite dure 1 heure, elle s’effectue en car dans la limite des places disponibles, avec un guide officiel depuis le parking de la carrière situé à 15km de Luzenac (compter 30 minutes pour y accéder).
Source Annie de l'Office de Tourisme de Luzenac
Le Pèlerin

 

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 06:52

Histoire Locale. Au XVe, Pamiers est l'enjeu de querelles féodales

 

La ville devient l'épicentre de la guerre fratricide de succession de Navarre. Jean de Narbonne et son fils Gaston contestent l'héritage de Catherine de Navarre.
Gaston de Foix était au sein des troupes de son père Jean de Foix.

Jusqu'en 1483, tant que régna François Fébus sur le comté de Foix et sur le royaume de Navarre, dont il avait hérité de sa grand-mère, tout alla pour le mieux. Mais, à sa mort, fort jeune et surtout sans descendance, c'est à sa sœur Catherine que devaient revenir ces riches provinces. C'était cependant compter sans leur oncle Jean, titré vicomte de Narbonne, frère de leur père Gaston, prince de Viane. Pamiers devint alors un des enjeux essentiels de cette guerre familiale qui va, pendant dix ans, ravager la contrée. Sans vergogne, alors que la famille de Grailly a hérité du comté de Foix par une femme, de même que du royaume de Navarre, Jean de Foix invoque la loi salique, en vigueur au royaume de France, pour réclamer l'héritage de son grand-père. Il faut dire que le fait d'être le beau-frère du roi de France Louis XII n'y est pas totalement étranger, d'autant que Catherine n'a que 13 ans et que sa mère est une veuve, depuis presque quinze ans, isolée. Cette querelle familiale divise alors noblesse du pays et cités. Beaucoup de villes, dont Pamiers, prêtent immédiatement serment à Catherine de Navarre mais certains nobles de la contrée, comme Gaspard de Villemur, Jean de Chateauverdun ou François de Lévis, rallient le vicomte de Narbonne. Dès 1484, Jean de Foix s'empare de Mazères et de Montaut puis vient menacer Pamiers en campant ses troupes sous les murs de la cité. Il somme les habitants de lui prêter hommage mais Bertrand de Rabonit, désigné par la population, lui répond du haut de la porte de Lestang qu'il peut pénètre en ville mais que Pamiers ne le reconnaîtra pas comme l'héritier du comté et de la Navarre. Excédé, Jean de Foix se replie sur Le Mas-Saint-Antonin où, malgré la résistance acharnée de l'évêque Pascal Dufour, il investit la place en mettant le feu aux portes et en abattant l'enceinte à coups de boulets. Il expulse alors le prélat, qui se réfugie en ville et désigne comme évêque le compétiteur de Dufour, Mathieu d'Artigueloube, qui a rallié sa bannière. Au passage, il détruit l'évêché, le cloître, le couvent et la cathédrale. Il tente ensuite d'entrer dans Pamiers en attaquant par la porte de Loumet mais ses troupes sont vivement repoussées par les habitants. Jean de Lautrec, envoyé en renfort par la régente Madeleine, arrive quelque temps plus tard et rétablit un peu le calme : François de Lévis est même fait prisonnier fin 1484. Mais, alors qu'il rentre à Pamiers par Loumet, Jean de Foix en embuscade s'infiltre dans la ville à sa suite.
La bataille rangée dans les rues appaméennes est cependant évitée et les adversaires arrivent enfin à un accord : Saint-Ybars, Mazères, Saverdun, Montaut, Le Carla-Bayle, Montégut, La Tour-du-Crieu et Le Mas-Saint-Antonin sont donnés au vicomte de Narbonne. Est-ce enfin la paix ? Non ; quelques mois plus tard, les troupes de Catherine de Navarre reprennent Le Mas-Saint-Antonin, Montaut, Montégut et Saint-Ybars, tandis que Le Carla-Bayle est rasé. Sans le savoir, pour Pamiers, des jours sombres se préparent.
Source La Dépêche du Midi
Le Pèlerin

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 06:04

Les Diversités de l’Ariège - Saint Girons
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Massipou, Bethmale, Tondeille, Moulis, Cabrioulet, Trois-laits et combien d'autres. Presque autant de fromages que d'habitants. Il n'est que de parcourir, sous les platanes, le marché du samedi à Saint-Girons pour se convaincre de cette diversité qui sied bien à cette terre d'Ariège partagée entre la rudesse séduisante des reliefs du Couserans et les douceurs méditerranéennes du pays de Mirepoix. 
Jeunes et moins jeunes, artisans et paysans, post-soixante-huitards intégrés et bobos new age tout droit débarqués de la City se retrouvent là, à Saint-Girons, au carrefour de ces dix-huit vallées, pour prendre, le temps d'une matinée, le pouls de ce pays adossé aux sommets pyrénéens du Valier et de l'Andorre. Ça fleure bon la brebis, la vache, la chèvre, le poulet rôti, le miel, la confiture artisanale, le savon au lait d'ânesse, mais aussi, et depuis longtemps, les épices d'Asie.

Après les courses, rendez-vous au Café de l'Union, où l'on saucissonne avec les produits du marché avant de rejoindre la petite cité de Saint-Lizier, membre de la confrérie très fermée des "Plus beaux villages de France".

Terre de Tolérance

Ruelles étroites, vieilles maisons à colombages, vestiges de remparts gallo-romains, palais épiscopal et, surtout, deux cathédrales, dont l'une, coiffée d'un clocher de briques octogonal d'inspiration gothique toulousain, offre de magnifiques fresques romanes représentant les douze apôtres. Un cloître à l'architecture sobre, riche de quelques jolis chapiteaux romans, complète cet ensemble que l'on abandonne pour courir à la pharmacie de l'Hôtel-Dieu. Une officine du XVIIIe siècle, intacte, avec ses vitrines, ses fioles et ses faïences dont les flancs rebondis recélaient hier ici de l'Huile de chien, là de l'Elixir de longue vie ou du Vinaigre des quatre-voleurs, censé protéger de la peste.

A une soixantaine de kilomètres à l'est répondent d'autres fresques du XIIe siècle récemment restaurées. On y pénètre par une volée de marches, taillées dans une faille naturelle de la roche conduisant à une étonnante double nef.

Là, s'affiche une série de peintures aux couleurs vives représentant trois périodes de la vie du Christ. Les personnages, dont une Vierge couchée, présentent de grands yeux en amande et sont figés dans des attitudes hiératiques. On est sur les routes des chemins de Compostelle, qui, partant du Languedoc, fait notamment étape à Foix et à Saint-Lizier. Cette piété ne saurait cependant faire oublier qu'on est aussi en terre cathare et que la région administrée par les puissants comtes de Foix était terre de tolérance, d'accueil et surtout de refuge. Le chemin des "bonshommes" - nom que se donnaient les adeptes de cette religion - passe non loin de là, qui, après avoir été une route économique florissante, permettait aux derniers de ces "parfaits", poursuivis par la foudre papale et les troupes royales, de fuir en Catalogne vers la Cerdagne ou le Berguedà.

Les ruines sévères du château de Montségur, dont la défense fut en partie assurée par Pierre-Roger de Mirepoix, témoignent encore de cette sombre période. Du souvenir de ce seigneur ne subsiste aujourd'hui que son nom, porté par la plus charmante des bastides médiévales, Mirepoix. Un délicieux décor de théâtre qui s'organise autour d'une grande place où s'épanouissent boutiques et cafés. Et surtout, le Café Castignolles, une institution où la nouvelle foi tient moins aux débats sur la religion qu'à la manière de jouer au rugby.

 

Source : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3546,36-987066,0.html?xtor=RSS-3546#

Le Pèlerin

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 00:00

  Pyrénées - Le Pic du Midi comme si vous y étiez

1 A 2 877 mètres d'altitude, embarquez pour une mission d'exploration d'envergure à la découverte des mystères de la Galaxie. Au sommet du Pic du Midi de Bigorre apparaît tout de blanc vêtu l'Observatoire du Pic du Midi. Ouvert au public depuis l'an 2000, cette station est un haut lieu d'étude astronomique et climatique.
2 Le lac d'Oncet au pied du Pic du Midi de Bigorre est situé à 2 872 mètres d'altitude. Sa surface est de 6,7 hectares et sa profondeur de 16 mètres. Vous y trouverez des truites fario, des ombles chevaliers et des vairons.

3 Situé dans cette zone de l'atmosphère au-delà de laquelle les mouvements de l'air comme la pollution ou les atomes se raréfient ou disparaissent, le vaisseau de la découverte astronomique offre une vue des plus impressionnantes sur la chaine des Pyrénées, les plaines du grand Sud ainsi que les premiers contreforts du Massif Central

4 Il est possible d'accéder au Pic à pieds, par des sentiers de randonnée, ou bien en téléphérique, au départ de La Mongie. L'antenne que l'on aperçoit est l'antenne TDF qui alimente un septième du territoire français..

5 Comètes, météores, galaxies, voie lactée sont au cœur des activités du site. Les nombreux guetteurs d'étoiles professionnels viennent pour y étudier l'atmosphère, l'évolution de la couche d'ozone, les prévisions météorologiques, l'électricité atmosphérique ou la sismicité des Pyrénées. L'histoire du Pic du Midi est étroitement liée aux innovations que connut l'astronomie.

6 La spécificité de cet observatoire réside dans cette lumière extrêmement pure qui permet des prises de vue de la lune, du soleil et d'autres planètes. Pendant deux heures, les explorateurs d'un jour embarquent pour une croisière au cœur de la mécanique céleste.

7 La météorologie puis l'astronomie ont été les principales motivations de la création de cet observatoire. L'astronomie est encore à l'heure actuelle le domaine d'investigations scientifiques le plus important au Pic du Midi.

8 Depuis plus d'un siècle, les astronomes y étudient le Soleil, les planètes, les étoiles et les galaxies ; les physiciens y analysent l'atmosphère (gaz à effet de serre et ozone), et y font des expériences liées à la médecine de montagne  

9 De multiples photographies du plus profond de l'univers prises par le télescope Bernard Lyot, le plus grand télescope de France, sont également exposés afin d'éclairer les multiples facettes des missions menées au Pic.  

10 Sous la coupole Baillaud, construite en 1908, la magie de l'activité solaire n'a plus aucun mystère. Avec l'installation d'un télescope astronomique, cette coupole est un des hauts lieux d'observation du ciel.

11 C'est dans cette coupole que se situe la lunette Jean Rösch. Elle contient une lunette de 50 cm de diamètre équipée d'un spectrographe qui permet d'observer la surface du soleil (photosphère et chromosphère).

12 Généralement le site n'est pas accessible de nuit mais il arrive parfois que des soirées à thèmes soient organisées. Au programme : coucher de soleil sur les Pyrénées, visite du site, découverte de l'astronomie, observation céleste au télescope 200 mm, repas traditionnel...

Source l'Internaute

Le Pèlerin

 

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 05:59

Andorre la Vieille 
  Drapeau et écusson de pierre andorrans

 

L'institution de la coprincipauté trouve ses origines dans les Paréages signés au XIIIème siècle, entre l'évêque d'Urgell et le comte de Foix.
Au XVIème siècle, les droits de coprince du comte furent transmis à la Couronne de France.
L'actuel Parlement (pouvoir législatif), appelé Conseil General, est issu de la création, en 1419, du Conseil de la Terra.
En 1866 commence en Andorre un processus de démocratisation avec La Nova Reforma, qui modernise le système électoral. Le suffrage universel masculin et en 1970 le droit de vote aux femmes est octroyé.
En 1978 le nombre traditionnel des paroisses passe de six à sept. Les paroisses (divisions administratives et territoriales), administrées par les Communs(mairies), sont : Andorra la Vella, Canillo, Encamp, Escaldes-Engordany, La Massana, Ordino et Sant Julià de Lòria.
Début 1982 le Consell Executiu (le Gouvernement) est constitué. Il est présidé par le Chef du Gouvernement et composé de plusieurs Ministres; sa fonction est d'appliquer la politique de l'Etat.
La modernisation atteint son apogée le 14 mars 1993 avec l'approbation via référendum, du texte constitutionnel définissant le pays comme un État de droit, démocratique et social.
Grâce à la Constitution, l'Andorre adhère progressivement aux organismes internationaux : en juillet 1993 à l'ONU, au Conseil de l'Europe en novembre 1994, puis à l'UNESCO, l'OSCE, l'OMS, l'OMT, l'UNICEF, la Croix Rouge (ONG)… Depuis l'application de la Constitution, la représentation au Consell General (Parlement) est mixte.
Des vingt-huit consellers generals qui le composent, quatorze sont élus au niveau national alors que les quatorze restants sont élus à raison de deux par paroisse.
Le Consell General est présidé par le Síndic General et le Subsíndic.
Le Blason d'Andorre
Les couleurs du drapeau sont le Bleu, le Jaune et le Rouge. Sur le Jaune figure un blason divisé en quatre quartiers.
Le quartier supérieur gauche montre la mitre dorée et la crosse d'or, sur fond de gueule; sur le quartier inférieur gauche, les quatre barres des Maisons Catalanes, de gueule sur fond d'or ;
ur le quartier supérieur droit les trois barres du Comté de Foix, de gueule sur fond d'or ; sur le quartier inférieur droit les vaches du Vicomté de Béarn, avec collier d'azur, la clochette et les cornes sur fond d'or.
Au bas du blason, nous pouvons lire l'inscription : Virtus Unita Fortior (L'Union fait la Force)
’hymne andorran
Vous trouverez ci-dessous les paroles des deux versions : en Catalan, langue officielle de l'Andorre, et en Français.
C'est à celui qui fut Prince-Evêque d'Andorre, le Docteur Benlloch que sont dues les paroles de l'hymne andorran.
Homme d'église originaire de Sant Julia de Loria, le Révérend Père Marfany en composa la musique.
Il fut interprété pour la première fois le 8 septembre 1921 au Sanctuaire National de la Principauté le jour de la Vierge de Meritxell, Fête Nationale de l'Andorre.
Version traduite en français
Le Grand Charlemagne, mon père,
Nous délivra des arabes,
et du ciel me donna la vie,
Meritxell notre mère.
Je suis née Princesse héritière
neutre entre deux nations,
Je reste la seule fille
de l'empire de Charlemagne.
Croyante et libre onze siècles
Croyante et libre je veux demeurer
Que les Fueros soient mes tuteurs
Et mes Princes mes défenseurs !
Source andorre.fr
Le Pèlerin

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 06:59

Le château : un témoignage intact du passé

chateau-de-foix.jpg

 

Dominer la ville de Foix, pré­fecture de l'Ariège, n'est pas facile. C'est pourtant ce que fait le château depuis des siècles, per­ché sur son rocher, au sommet de la cité comtale. Place touristique importante, le fief est renommé comme haut lieu du catharisme. Succédant à une construction fortifiée qui remonte aux Vile et Ville siècles, le château est légué en 1002 par Roger 1er, comte de Carcassonne, à son cadet Ber­nard. Les murs restent dans la fa­mille car les enjeux sont impor­tants. Rappelons qu'à cette épo­que, la famille seigneuriale règne sur le pays et habite dans le châ­teau qui lui permet de comman­der les accès à la haute vallée de l'Ariège, de surveiller le pays, tout en se protégeant derrière des mu­railles imprenables. Ce fief, in­touchable, devient trente ans plus tard, en 1034, le chef-lieu du comté de Foix et joue un rôle dé­terminant dans l'histoire. Per­sonnalités brillantes et puissan­tes, âmes de la résistance occitane pendant la croisade des Albigeois, trouvent refuge dans la forteresse. Le château, régulièrement assiégé, notamment par les troupes de Si­mon de Montfort, résiste et n'est pris qu'une seule fois mais bien plus tard, en 1486, par trahison.

 Siège du gouverneur du pays de Foix, le château continue à assu­rer la défense du pays, notam­ment pendant les guerres de re­ligion. Il subsiste seul, de tous les châteaux de la région, après or­dre de rasement par le cardinal de Richelieu, entre 1632 et 1638. Jusqu'à la Révolution, la forte­resse, siège de garnison, est émaillée de réceptions grandio­ses. À noter les venues successi­ves de puissants gouverneurs dont le comte de Tréville et le ma­réchal de Ségur, ministre de Louis XVI. Plus tard, en 1862, les tours carrées de la bâtisse servent de prison politique. Depuis 1930, le château abrite les collections dé­partementales du musée de l'Ariège. Préhistoire, archéologie gallo-romaine et médiévale font bon ménage dans les salles du château qui à racontent au visi­teurs les siècles passés
                                                  Le château dominant Foix.

 

Ci-dessous Notre-dame de Montgauzy

 

Montgauzy (Mont de la Joie) est un lieu de pèlerinage situé sur les hauteurs de la cité comtale connu depuis 1112. Cou­vent et église sont détruits pendant les guerres de reli­gion, seule l'église est recons­truite. À l'emplacement du couvent, en 1844, est bâtie l'école normale d'instituteurs où le célèbre compositeur Ga­briel Fauré passe son enfance. De l'église s'offre un joli point de vue sur l'ensemble de la ville. Actuellement, l'ancienne école normale accueille le cen­tre universitaire de l'Ariège qui regroupe l'IUFM, l'uni­versité Toulouse le Mirail. À voir, avec, au milieu d'un dé­cor naturel, à 1,5 km du cen­tre-ville, en direction du cen­tre universitaire. Il est possi­ble d'y aller à pied du cœur de la ville.
Source Guide Ariège Pyrénées
Le Pèlerin

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 14:52

« Quand Toulouse va, une partie de l'Ariège va bien »

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La CCI de l'Ariège vient de tenir son assemblée générale. L'occasion pour Paul-Louis Maurat, le président, d'accueillir Alain Di Crescenzo, le président de la CCI de Toulouse, qui a animé une conférence-débat sur la métropolisation et les retombées en Ariège. Interview.

Qu'est-ce que l'Ariège peut espérer de la métropolisation autour de Toulouse ?

L'Ariège peut espérer des retombées économiques notamment dans l'aéronautique. Nos entreprises s'organisent pour recruter, EADS regarde les montées en charge. Quand Toulouse va bien (dans l'aéronautique, NDLR), une partie de l'Ariège va bien.

Quid des grands projets ?

Il faut continuer à travailler sur l'E9, l'itinéraire Toulouse-Barcelone à 2 x 2 voies. C'est une route d'intérêt international. Je vais entamer des démarches auprès du Parlement européen. L'autre projet est le second aéroport régional. Dans quinze ans, Toulouse sera saturé et l'Ariège reste le seul site en lice. Il faut être candidat et faire les réserves foncières. Quelle entreprise serait capable d'amener 25 000 emplois ?

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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