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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 11:59

Ariège – Pyrénées -  Polémique- La guerre des morilles relancée dans l'Ariège

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La guéguerre des « doryphores » s'éteindra-t-elle un jour ? Ce n'est un secret pour personne, et cela depuis des lustres, que les véhicules immatriculés en Haute-Garonne n'ont pas forcément droit de cité dans l'Ariège, particulièrement à l'époque des champignons. D'un côté on argue que Toulouse est la mamelle nourricière d'un département pauvre ce qui donnerait le droit de faire n'importe quoi comme au temps des colonies, de l'autre on utilise beaucoup le couteau qui finit par avoir raison des pneus les plus costauds. On mesure bien toute la validité de tous ces arguments qui faisaient dire à Michel Audiard dans les « Tontons flingueurs » : « les c… ça ose tout, c'est même à cela qu'on les reconnaît ». Deux personnes de Miremont (31), Maria et Jean-Claude Fabulet, respectivement âgés de 74 et 77 ans, en ont fait les frais voici une quinzaine de jours. Jean-Claude, qui se remet d'une opération du cœur, et Maria qui a été opérée des membres supérieurs, décident d'une promenade à Caussou pour s'aérer. Ils se garent à la sortie du village, là où il y a des panneaux de randonnée. Ils font leur petit tour, essayent de jeter un coup d'œil près du ruisseau local pour voir s'il y a des morilles. Au retour ils constatent que l'un des pneus de leur véhicule est à plat. Jean-Claude aura un mal fou, vu son état, à réparer. Leur garagiste diagnostiquera par la suite la cause du problème ; un coup de couteau dans le pneu.

Nos deux braves retraités sont particulièrement choqués par cette histoire. Par cette hostilité idiote et manifeste, dont ils ont du mal à se remettre. Leur intention est de porter plainte. Maria a écrit une longue lettre au maire du village. On y lit ceci : « Faudra-t-il payer un passe-droit pour profiter du soleil dans ce beau coin d'Ariège, surtout pour des personnes de notre âge ? » La lettre est arrivée avec du retard par rapport aux faits. Jean-Claude et Maria ont trop de mal à récupérer. La tristesse, c'est douloureux.

Querelle ancienne....

Crever les pneus des voitures venant de Haute-Garonne et qui stationnent près des bois à champignons ? Cela est arrivé, bien sûr, et pas qu'en Ariège, dans d'autres départements particulièrement bien lotis en champignons, comme le sud du Tarn, l'Aude, l'Aveyron...

Mais depuis de nombreuses années, il semble bien que les choses se soient calmées. De telles «guéguerres» ne nous ont pas été signalées depuis belle lurette.

Alors, acte isolé ou renaissance d'une vieille habitude ?

Source la Dépêche du midi

Le Pèlerin

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 07:11

À l'assemblée générale de Transhumances en Couserans, on a appris que le point de départ serait Biert au lieu de Massat. Explications.transhumance-en-couserans.jpg

 

Les Transhumances cette année partiront de Biert et non pas Massat.

Les transhumances en Couserans ne démarreront pas cette année de Massat mais de Biert. « Quand vous avez d'un côté une mairie et des associations qui vous accueillent à bras ouverts, sont derrière vous à 200 % et que de l'autre on nous envoie un courrier à travers lequel on peu t lire un manque de volonté et d'investissement, on fait vite le choix. » Et Jean-Luc Mirouze, président de Transhumances en Couserans, a fait son choix, ce sera Biert. De son côté, Léon-Pierre Galy-Gasparrou, maire de Massat, évoque des raisons quelque peu différentes : « Le conseil municipal de Massat met des moyens techniques et matériels importants à la disposition de cette manifestation tous les ans, il est donc normal qu'on puisse demander des comptes à cette association qui doit se conformer à une certaine transparence. »

Derrière le discours poli de chacun, on retrouve la question toujours épidermique de l'ours : « Mon équipe a été la première en 2001 à relancer les transhumances en Couserans, affirme M. Galy-Gasparrou. Et cet outil était au service des éleveurs et à la valorisation du patrimoine montagnard. Aujourd'hui, il s'agit d'une opération commerciale et d'un vecteur de communication politicienne. » A Transhumances en Couserans, on se défend d'être une tribune politique contre la réintroduction de l'ours slovène dans les Pyrénées ariégeoises : « Nous n'avons jamais pris de carte à l'ASPAP (Association de sauvegarde du patrimoine d'Ariège-Pyrénées) (ndlr : association connue comme anti-ours) et nous ne sommes pas une association politique ; il y a des gens chez nous de tous bords, ce n'est pas parce qu'on a des subventions du conseil général ou régional qu'on est forcément politisé. Nous ne cherchons pas la polémique », maintient Jean-Luc Mirouze. Cet ancien président de Transhumances en pays massatois nuance ses propos : « Si l'association n'a jamais voulu se positionner au sujet de l'ours et reste toujours neutre, cela n'empêche pas que certains éleveurs, de façon individuelle, aient leur carte à l'ASPAP. Toujours est-il qu'il faut poser la question franchement : comment les éleveurs peuvent-ils aujourd'hui cautionner l'implantation des plantigrades dans la région ? »

Le gros mot est lâché. Il faut dire cependant que malgré l'absence d'amalgame, l'ASPAP est présente lors des animations de Transhumances en Couserans et que réciproquement, à Guzet, lors des Pastoralies 2009, Transhumances aura aussi son stand.

Quant au caractère commercial de l'opération, Jean-Luc Mirouze avoue : « Clairement, on a envie de faire travailler les commerces locaux, c'est sûr. »

Pour le chef de file de la municipalité massatoise, il n'y a aucun tabou non plus : « J'ai porté mon adhésion au programme ours. Pour autant, à Massat, nous sommes en démocratie et la liberté de parole existe. Transhumances en Couserans sera la bienvenue le jour où elle respectera les règles normales qu'une association peut avoir avec son financeur, qu'elle présentera des comptes réguliers et que ses objectifs moraux seront compatibles avec la loi 1901. Le jour où elle ne sera plus empreinte d'une volonté militante et la tribune politique sur le thème populiste et corporatiste de l'anti-ours. »

Léon-Pierre Galy-Gasparrou reproche à l'organisation de l'association d'avoir eu « un comportement grossier en 2008 avec la population » et d'avoir dégradé des biens prêtés par la municipalité. Une chose étant sûre, géographie oblige, la transhumance passera quoi qu'il arrive par Massat. Avec ou sans les animations inhérentes.

Une vitrine du pastoralisme couserannais

Les Transhumances en Couserans qui regroupent les quatre fédérations du Massatois, de Bethmale, du Biros et du haut Salat sont la vitrine incontestée du pastoralisme du Couserans. Ce sont 54 éleveurs et 9182 bêtes (bovins, ovins, équins). Lors de l'assemblée générale de l'association, qui vient de fêter ses dix bougies, Jean-Luc Mirouze a tenu à remercier l'implication de Claude Baquié, « initiateur de ces manifestations, à qui nous adressons nos meilleurs souhaits de rétablissement » ; de Christian Delon et Michel Talieu.

En 2009, Transhumances repart sur les mêmes bases que l'année dernière à ceci près qu'une dégustation de produits régionaux aura lieu pour la première fois lors de la transhumance en haut Salat. Et que l'un des points d'arrivée, le 6 juin, sera la place Jean-Ibanès, à 11 h 30, avec des animations diverses avec un repas campagnard le soir à Engomer. Cette année, l'association mise surtout sur une communication Internet. « On est en train de dynamiser notre site car nous montons en puissance dans ce secteur. L'année prochaine, on compte mettre en place des séjours labellisés, des week-ends tout préparés pour les touristes. »

L'association tient aussi à informer qu'elle a voté à l'unanimité une motion pour sauvegarder l'abattoir de Saint-Girons et qu'elle est toujours en partenariat avec l'office de tourisme de Saint-Girons et le conseil de développement du pays Couserans qui abrite désormais la secrétaire de Transhumances en Couserans.

Programme des transhumances : le samedi 30 mai, départ de Biert (600 bêtes) ; Sentein, Lescure, Saint-Girons, Engomer, le 6 juin (3000 bêtes) ; du 4 au 7, Lasserre, Saint-Girons, Seix, étang de Lers ; le 7, Bethmale et le cirque de Campuls ; le 12, Saint-Lizier ; le 13, Oust-Seix ; le 14, Salau, Aula.

Source La dépêche du Midi

Le Pèlerin

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 09:50

Saint-Lizier. Les habits neufs des évêques

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Plus qu'une visite de chantier, c'est une découverte d'un site magnifiquement restauré qu'ont effectué les responsables du département et la région, porteurs du projet de réhabilitation du palais des évêques de Saint-Lizier.

Le Palais des Évêques, « la belle endormie » comme l'appelait le député Henri Nayrou, n'a plus l'air d'être en sommeil. Le président du conseil régional, Martin Malvy, accompagné de tous ses conseillers ariégeois, a pu le constater lors de sa visite. Le département, propriétaire du site, a pour cela organisé une visite du chantier du musée départemental et de Notre Dame de La Sède. Le président du conseil du conseil général, Augustin Bonrepaux et la conservatrice du musée, ont donc eu à cœur de dévoiler ce à quoi ressemblera ce futur site muséographique, à un an de l'ouverture prévue. Les élus ont donc arpenté les locaux vides et achevés du site, prêts à accueillir les œuvres issues de la période romaine propre au Couserans : trésor monétaire de Saint-Girons, collection du haut moyen âge, sarcophages, éléments d'architecture romaine, et bien entendu, la collection Jacques Begouen d'art populaire issue du XXe siècle. La visite s'est poursuivie par la cathédrale Notre Dame de la Sède dont la dernière phase de travaux de restauration est achevée. Il reste à présent à étudier en détail les découvertes des peintures murales afin d'éclairer les visiteurs, notamment sur les sibylles liées aux patriarches, peintes vers la fin du XVème, début XVI ème. Les élus n'ont pas hésité à grimper sur l'échafaudage toujours en place pour se retrouver nez-à-nez avec les fresques du plafond.

La visite s'est terminée par passage dans l'un des appartements de la résidence touristique, où l'un des occupants a eu la gentillesse d'accueillir dans son salon les présidents ainsi que les députés ariégeois. La conclusion s'est déroulée à l'inauguration du restaurant « le Carré des Anges » où chaque élus a pu saluer cette « résurrection » du site où rien n'aurait pu se faire sans un mariage des financements publics et privés donnant ainsi lieu à un pôle départemental majeur s'articulant autour d'un site culturel, historique et touristique, porteurs d'emplois et d'économie pour le Couserans. 

Une table angélique

À l'issue de la visite du palais les très nombreux invités ont apprécié l'inauguration du restaurant crée par Paul Fontvielle « Le carré de l'ange » dans l'enceinte du palais. Jouant du contraste et avec une décoration résolument contemporaine, le chef couseranais, qui s'est déjà brillamment illustré à Saint-Girons et à Guzet a une nouvelle fois réussi son pari. Son nouvel établissement allie gastronomie et environnement, terroir et innovation, passé, présent et futur dans une gamme de couleurs, de saveurs et d'élégance uniques. Cet espace restauration, dans un des sites les plus prestigieux du département devrait donner un nouveau souffle, non seulement à Saint-Lizier mais à l'ensemble du Couserans qui possède là un outil dominant la vallée à couper le souffle. Et comme le confiait un responsable de l'économie départementale : « Si on pouvait avoir une dizaine de Paul Fontvielle en Ariège, tout irait bien ».

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 09:43

"J'ai payé 5000 dollars pour venir en France"

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Un foyer d'hébergement d'urgence au nord de l'Ariège. Ici, vivent des hommes et des femmes d'origine étrangère et en attente de régularisation. Sans papiers, certains se cachent, préférant de très loin la clandestinité aux persécutions dont ils se disent victimes et aux fausses promesses de vie meilleure dans leur pays en guerre.

Igor, la trentaine, est d'origine géorgienne. Il a quitté son pays en 2003. « J'ai payé 5 000 dollars (environ 3 700 euros) pour partir de mon pays. J'ai donné l'argent à une personne avant de monter dans un camion bondé. Peut-être que le chauffeur a pris 2 000 ou 3 000 dollars… Mais ce que je voulais c'était quitter la dictature. Je suis arrivé à Toulouse et je me suis rendu à Foix avec trois personnes qui connaissaient cette région. Ils ont demandé l'asile politique. Je me suis fait arrêter à plusieurs reprises par la police. J'ai séjourné au centre de rétention de Cornebarrieu à quatre reprises. Aujourd'hui, je vis caché. »

Manuel, 47 ans, originaire d'Angola, est arrivé en France en 2003 pour demander l'asile politique. « Ma famille m'a aidé à fuir mon pays car j'étais un opposant politique. Pour ma propre survie, j'ai gagné la France en avion. L'administration m'a dirigé vers le sud de la France et l'Ariège. Ici, on m'a dit qu'il y avait des structures et des possibilités d'hébergement. Je ne peux pas repartir dans mon pays, c'est impossible. Pourtant l'Angola est riche mais cette richesse ne profite pas aux populations locales. C'est cela le vrai problème. » En Ariège, ce foyer d'hébergement affiche complet. Des mineurs ont transité dans cette structure en attendant d'être placés dans des maisons de l'enfance et des lieux plus adaptés. Des adolescents de plus en plus en « souffrance car ils ont du mal à supporter l'exil forcé », témoigne un responsable de foyer. L'un de ces mineurs s'est taillé les veines et a été hospitalisé. « Ils n'ont pas de chance car en Géorgie, il n'y a pas de foyers d'accueil pour eux, il n'y a pas d'avenir », ajoute un sans-papier géorgien.

Immigration : ces enfants clandestins

Un Arménien de 16 ans arrive avec 50 dollars en poche à Pamiers (Ariège). Seul, il se dirige vers les bénévoles du secours populaire qui distribuent les repas. C'est soir de réveillon de Noël. Conduit au commissariat de la ville, le jeune garçon raconte que ses parents sont morts et qu’un oncle …»

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 06:02

Ariège – Pyrénées - Larcat. Bientôt des maraîchers sur terrasses

terrasses-larcat.jpg

 

23 000 ha de terrasses en Ariège. Certes, toutes ne sont pas dans un parfait état, mais ne serait-il pas dommage de délaisser ces espaces bâtis à la sueur de nos anciens, alors que certains pourraient permettre à de nouveaux projets de voir le jour ?

A Larcat, la réponse est claire : il faut encourager ce genre de projet. C'est pourquoi les villageois ont dit « oui » à Thomas et Yolande lorsque ceux-ci sont venus présenter leur projet d'installation en maraîchage sur terrasses.

Ni une ni deux, une dynamique s'est installée, qui a permis cet hiver de constituer l'Association foncière libre des potagers de Larcat. Cette association rassemble les 25 propriétaires d'une cinquantaine de parcelles sur environ 1,5 ha d'anciennes terrasses de culture, situées juste en contrebas du village. A travers elle, les propriétaires ont l'intention de mettre leurs terrains à disposition des jeunes maraîchers, qui vont ainsi pouvoir produire leurs légumes. D'ici là, il va falloir débroussailler les terrains et remettre en état les terrasses, dont les murets sont parfois dégradés, voire complètement effondrés. C'est dans cette optique que ce projet s'inscrit dans le cadre de l'opération « 1001 terrasses d'Ariège », portée par la fédération pastorale avec le soutien du département.

En effet, la fédération pastorale de l'Ariège se propose d'accompagner des projets de remise en valeur de terrasses. Si vous conduisez une activité valorisant une zone de terrasses ou que vous projetez de le faire, la fédération pastorale peut vous aider dans les domaines suivants : expertise technique, restauration d'ouvrages en pierre sèche, formation aux techniques de construction, promotion, mise en réseau.

Contact : fédération pastorale de l'Ariège, hôtel du département, 09000 Foix, tél. 05.61.02.09.66 ; courriel : federation.pastorale@pastoralisme09.fr

Message personnel…

…Voilà une initiative qui pourrait bien être suivie ailleurs où il y a également bien des terrasses qui mériteraient d’être cultivées….et au prix où sont les légumes… !!!

Source La dépêche du Midi

Le Pèlerin

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 23:37

Mazères. Un rendez-vous à ne pas manquer le 25 avril - Foire de printemps

Mazeres--1-.jpg

La foire de printemps, c'est un rendez-vous incontournable dans la bastide. Elle débutera à partir de 8 heures par une foire commerciale et artisanale. Place de l'Eglise, vous pourrez découvrir la ferme d'autrefois avec exposition agricole des plus beaux bovins de race gasconne et limousine, porcs lourds, chevaux lourds, mérens, ovins et en particulier quelques spécimens ariégeois primés au Salon de l'agriculture à Paris. Vous pourrez également apprécier sur place la qualité exceptionnelle et la saveur des porcs lourds ariégeois ou de l'agneau label rouge avec des stands de dégustations gratuites. Place de la Bascule, les apprentis de divers CFA de la région vous proposeront des ateliers de découpe, pendant que d'autres pourront admirer un bœuf entier cuit à la broche depuis la veille prévu pour le repas de la foire. A partir de 9 heures et toute la journée, avec les écuries de Majouraut, vous pourrez admirer en alternance dans les jardins du séminaire des démonstrations de voltige équestre, des jeux Pony-games ouverts à tout public, y compris les enfants.

Les passionnés pourront assister à une présentation et des démonstrations de dressage avec les mérens. Sous la halle couverte, divers stands vous attendent, dont l'exposition de meubles avec l'entreprise Plazolles, ainsi que divers vieux métiers, les miniatures, les desserts d'autrefois, le pain au feu de bois et l'incontournable alambic. A 10 heures, dans les rues de Mazères, place au défilé de détail, calèche, cavaliers, et outillages anciens attelés.

A 13 heures, rendez-vous à la salle Phébus et la place de la Bascule pour déguster le bœuf à la broche et les charcuteries traditionnelles ariégeoises. A partir de 15 h 30, dans les rues de Mazères, vous pourrez assister à un défilé de plus de 200 tracteurs anciens attelés de chars décorés. Sans oublier le 17e vide-greniers de printemps. Toute la journée sera animée musicalement avec banda et l'accordéon de.

Source La Dépêche du Midi Christian Brugère

Le Pèlerin

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 08:24

Le prestige et ses petites tracasseries

saint-betrand-de-comminges.jpg

 

Toute interférence visuelle est désormais bannie de cette belle perspective.

 La notoriété a parfois ses revers. Illustration à Saint-Bertrand-de-Comminges et Valcabrère, deux petites communes du sud du département qui viennent de rentrer, par décret du Premier ministre, dans le club très fermé des sites classés. Cette boucle de la Garonne, et l'inestimable perspective qui relie la Cathédrale Sainte-Marie de Saint-Bertrand à la Basilique Saint-Just de Valcabrère, sont donc élevées depuis le 29 mars au rang de fleurons du patrimoine paysager français. « Le moment est important puisque, grâce à ce classement qui intervient au nom de l'intérêt général, le site bénéficie désormais des garanties maximales en matière de protection », insiste Bernard Bahut, le sous-préfet de Saint-Gaudens.
Les terrains classés, 474 hectares en tout sur les deux communes, sont essentiellement agricoles. « Ils sont désormais protégés de tout urbanisme industriel, commercial ou résidentiel. Seules des constructions agricoles seront autorisées à titre très exceptionnel », indique Jean-Philippe Guérinet, de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL).
Pour le touriste connaisseur, les deux villages vont se hérisser du fameux panneau « sites classé ». Peut-être un de trop pour Michelle Molles, la maire de Saint-Bertrand. « Nous sommes déjà classés au titre des plus beaux villages de France, du patrimoine mondial de l'Unesco et, depuis peu, des grands sites de Midi-Pyrénées, ça va faire beaucoup », énumère-t-elle sans cacher son scepticisme. Ce qu'elle voit surtout c'est « de nouvelles contraintes et des administrés pas très contents ». Notamment ceux qui viennent de voir leurs parcelles constructibles du Mont (un coteau) passer en terrains agricoles. « Qui va les indemniser et le seront-ils
? », demande l'élue. « Sans compter que pour la moindre construction agricole, même une grange, le dossier sera instruit à Paris avec les délais qui vont avec ».
Pierre Verdier, le maire de Valcabrère, est persuadé que « le classement ne fera pas venir un touriste de plus ». Il a eu droit lui aussi à ses petites surprises foncières. Avec notamment le déclassement de deux parcelles où des permis de construire étaient en cours, dont u pour un jeune couple bien embêté. « Les cas sont réglés», dit-il cependant. Et finalement, il prend les choses avec philosophie : « Nous avons un tel patrimoine qu'il faut le préserver même au prix de quelques lourdeurs ».

 

 

 

Source 20minutes.fr Hélène Ménal

 

Le Pèlerin

 

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 23:33

La Libre pensée ariègeoise organise une grande journée républicaine et laïque
le 3 avril 2010 18h30 au Carla  Bayle – Salle polyvalente - Entrée gratuite
F Ferrer 3 avril 2010

« Francisco Ferrer pensait que nul n’est méchant volontairement et que tout le mal qui est dans le monde vient de l’ignorance. C’est pourquoi les ignorants l’ont assassiné et l’ignorance criminelle se perpétue encore aujourd’hui à travers de nouvelles et inlassables inquisitions. En face d’elles pourtant, quelques victimes, dont Ferrer, seront toujours vivantes. » Albert Camus
Francisco Ferrer (1857 – 1909)
«Dans la soirée du 13 octobre 1909, le vieux Paris de la grande Révolution, la Rome éternelle qui deux fois s’est reconquise sur les empereurs et les papes, l’Angleterre libérale, l’Allemagne philosophe, la Belgique indépendante, et les peuples de l’Europe centrale, et l’Amérique républicaine, tout le monde civilisé en un mot était frappé d’une indicible stupeur. Francisco FERRER, le fondateur de l’Ecole Moderne à Barcelone, l’éditeur rationaliste, le directeur de la revue L’Ecole rénovée, le Président de la Ligue internationale pour l’éducation rationnelle de l’enfance, venait d’être fusillé par la très catholique monarchie espagnole.
Francisco Ferrer y Guardia naquit le 10 janvier 1857, à Abella, joli village situé à 15 kilomètres au nord de Barcelone. Eduqué religieusement dans une famille catholique et royaliste, c’est vers l’âge de treize ou quatorze ans, chez un employeur anticlérical qui l’avait pris en amitié, qu’il commença à ouvrir les yeux.
En 1884 il était initié à la Franc-maçonnerie, à la loge Verdad (Vérité) de Barcelone. Lors de la naissance de sa première fille, Trinidad, il avait consenti à la laisser baptiser et à lui donner un nom très catholique. Mais ce fut la dernière concession, car ses autres enfants ne furent pas baptisés et se nommèrent Paz (Paix), Luz (Lumière), Sol (Soleil) et son fils Riego, en souvenir du général Riego pour lequel Ferrer professait une vive admiration.
Obligé de s’expatrier, il vient à Paris, en 1886, où il devient secrétaire de Ruiz Zorilla, un des chefs du parti républicain espagnol. Le 16 mars 1890, il est affilié à la maçonnerie française, où il obtiendra plus tard les plus hauts grades. Professeur d’espagnol à l’Association philotechnique en 1894 et au lycée Condorcet en 1895.
Il hérite en 1901 d’une demoiselle Meunier, que ses projets d’écoles laïques à Barcelone avaient conquis.
L’Ecole Moderne fut fondée en août 1901 ; elle ouvrit avec trente élèves, douze fillettes et dix-huit garçons. A la fin de la première année, le nombre total d’écoliers était passé à soixante-dix.
Cinq ans plus tard, cinquante écoles laïques appliquaient les méthodes rationalistes d’enseignement, répandues par la maison d’édition que Ferrer avait créée à côté de son école et qui proposait une trentaine de volumes. Une fête qui eut lieu le vendredi saint 12 avril 1906, rassembla à Barcelone mille sept cents élèves des écoles rationalistes.
La fureur de l’Eglise ne connut plus de bornes
Toute la presse cléricale donna de la gueule. La campagne aboutit à l’arrestation de Ferrer et à la fermeture des écoles, en juin 1906.
Après treize mois d’emprisonnement Ferrer fut acquitté triomphalement. Mais les écoles étaient fermées.
Loin de se décourager, Ferrer ne perd pas une minute ; il fonde une ligue : la Ligue internationale pour l’éducation rationnelle de l’enfance, sous la présidence d’honneur d’Anatole France et avec les concours de C.A. Laisant, Charles Albert, Lucien Descaves, Sébastien Faure, Grandjouan, M. et Mme Maeterlink, Malato, Naquet, Sembat, Yvetot, etc. La ligue publie des revues en Belgique, en France, en Italie, en Amérique, en Espagne, etc.
Ferrer prépare l’ouverture d’une Ecole normale, où seront formés les éducateurs.
C’en est trop! il faut que cet homme disparaisse.
Le 16 juillet 1909, pour protester contre la guerre du Maroc, la grève générale fut déclarée à Barcelone. Ferrer fut accusé d’avoir fomenté l’insurrection ; on l’arrêta le 31 août.
Condamné à mort en un procès inique, harcelé jusqu’au poteau par les prêtres qu’il repoussa, voici comment il mourut :
«Ferrer avait les mains liées derrière le dos. On lui banda les yeux et il resta seul, tout droit, la tête dressée très haut, comme s’il eut voulu voir, malgré le bandeau, les fusils braqués devant lui. Il avait avancé légèrement le pied droit et semblait ainsi se pencher un peu en avant comme s’il bravait la mort. Avant que les fusils s’abaissent il cria d’une voix forte : Mes enfants, visez bien ! Ce n’est pas votre faute. Je suis innocent. Vive l’Ecole Moderne !»
Source  http://penselibre.org/spip.php?article164 A.Lapeyre
Le Pèlerin

 

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 10:03

 Midi – Pyrénées  
7
idées de sorties ce week-end
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Zoom cette semaine sur le festival du Rire à Toulouse et la vente aux enchères « Toques et Clochers » à Limoux
1 -Toulouse : la nuit de l'humour
C'est désormais un rendez-vous incontournable du festival d'humour toulousain. Chaque édition du Printemps du rire s'achève par une grande soirée au Zénith. La XVe édition ne déroge pas à la règle avec un plateau d'une dizaine d'humoristes, samedi 27 mars.
Éric Blanc, Sellig, La Cerise sur le piano, Krissie Illing, Éric Toulis, le vainqueur des Duels pour rire ou encore La Lesbienne invisible seront réunis dans une mise en scène d'Éric Bouvron. Celui qui a fait sensation avec son spectacle « Bushman » prend en main les rênes de la soirée. « Je veux que pendant trois heures, les spectateurs assistent à un véritable show avec des sketches, mais aussi de la musique, de la danse, du rythme », commente Éric Bouvron. « Les gens doivent dire en sortant, c'est l'événement de l'année. J'ai déjà quelques idées même si on a peu de temps pour réunir tout le monde et répéter. Le spectacle débutera avec la Reine d'Angleterre et finira avec un dictateur africain. Krissie Illing et Éric Blanc vont nous aider à parvenir à cet objectif de faire rire et de surprendre… ».
3h de spectacle pour 10 €
La volonté des organisateurs est de donner à tous la possibilité d'assister au spectacle. Un prix unique a donc été fixé à 10€. Cette politique tarifaire permet chaque année à plus de 7 000 personnes de se payer une bonne tranche de rigolade. Parmi les humoristes présents, Krissie Illing a déjà séduit les Toulousains lors de son passage au café-théâtre les Minimes au début du mois, lors du festival d'Humour des arts au féminin. La sympathique anglaise qui réside dans le Gers campe une Reine d'Angleterre hilarante, aux mimiques irrésistibles et à l'énergie débordante. Ce petit bout de femme renouvelle le genre avec beaucoup d'originalité et d'humour… anglais bien entendu.
Humour
Toulouse > Printemps du rire. Derniers jours. Le festival d'humour toulousain se poursuit jusqu'au samedi 27 mars avec la Nuit du Printemps à 20 h 30, au Zénith (avenue Raymond-Badiou, métro : Arènes ou Patte d'Oie). Tarif : 10€. Tél. 05 62 21 23 24. Possibilité de voir aussi, ce vendredi : Jean-Marie Bigard au Casino, Warren Zavatta à Altigone, Yves Lecoq à Muret ou encore Florence Foresti au Zénith.
2 - Ariège/ Labastide de Sérou : spectacle équestre
« ça sent le cheval» au centre national du mérens à Labastide-de-Sérou (Ariège). Dimanche, à 15 heures, de l'action et de l'humour avec le nouveau spectacle de la compagnie Andjaï avec trois chevaux de mérens et un poney sur le thème d'un cavalier et d'une cavalière qui se disputent, s'éloignent et se rapprochent au gré des tours de piste.Mis en scène par Eric Burbail avec Laurent Galinier et Gaëlle Besgrove. Entrée libre. Plus de renseignements sur le site www.andjai.com 
3 - Tarn/ Albi >Salon du livre jeunesse.
11e édition samedi 27 mars et dimanche 28 mars. Aux Moulins albigeois, 4, rue Porta, de10 heures à 18h30 : dédicaces, expositions, ateliers, contes en présence d'une quinzaine d'auteurs. Le salon se déroule en journées continues. L'entrée est libre et gratuite. Atelier graphique proposé par les éditions Artopterre (pour les 6-10 ans). Kamishibaï, petit théâtre japonais (pour les 4-6 ans). Atelier graphique proposé par les éditions Artopterre (pour les 6-10 ans). Les contes de Marie-Christine (pour les 3-5 ans). Pendant ces deux journées, stand des éditions Le Griffon Bleu, avec ses auteurs, des éditions Gallimard, des éditions Bilboquet, etc. Exposition d'originaux de Julie Eugène et Ronan Badel. Tél.06 12 11 70 80.
4 - Toques et clochers
Aude/ Limoux >Vins et patrimoine. Chaque année aux Rameaux, les amateurs et les acheteurs professionnels de vins se pressent à Limoux (Aude) pour participer aux Toques et Clochers. L'événement, créé voilà 21 ans par les vignerons du Sieur d'Arques pour restaurer les clochers des 41 villages de l'aire de Limoux, débute par une journée de festivités autour du vin et des caveaux ouverts au grand public. La fête vigneronne 2010 a lieu demain à Couiza. Les 1 300 habitants de cette commune située entre Limoux et Quillan recevront de 9 heures 30 à minuit une foule de 30 000 à 40 000 visiteurs. Quantités de points de restauration (14), de groupes musicaux (25) seront en place pour accompagner samedi tous les passionnés dans de joyeuses dégustations. Huit caveaux serviront le meilleur du blanc des 65 parcelles sélectionnées dans l'appellation. Les amateurs pourront également goûter l'AOC rouge et bien sûr les célèbres bulles de Limoux. Dimanche, sous le marteau du commissaire-priseur Jacques Deleau, 102 fûts de blancs et l6 de rouges feront chanter quelque 500 acheteurs potentiels pour la vente aux enchères. Le bénéfice finance chaque année en partie la restauration du clocher du village où la fête vigneronne a eu lieu la veille. Enfin, une toque trois étoiles préside toujours la vente aux enchères. L'Italien Massimiliano Alajmo se déplace de Padoue pour concocter aussi le soir un dîner de gala de 800 convives.
5 - Gers/ Saint-Mont > Vignobles en fête.
Jean-Pierre Coffe sera l'invité d'honneur du week-end Vignobles en fête organisé à l'initiative des très dynamiques Producteurs Plaimont. Début des animations vendredi 26 mars au soir, à Lupiac (Gers) avec une soirée tapas et musique. Samedi 27 et dimanche 28 mars, de 10 heures à 19 heures, à la cave de Saint-Mont, initiation gratuite à la dégustation des vins de la coopérative en présence de l'œnologue Jean-Pierre Casamayor. Samedi, évocation en costumes d'époque quand le vin mis en fût était béni par les moines. Egalement concert de Jazz in Marciac samedi à 21h avec Kevin Mahogany Band. Tél.05 62 69 62 87 (www.plaimont.com).
6 - Aveyron/Baraqueville > Blues.
Lax & Blues. 8e festival de blues samedi 27 mars au hameau de Lax (Aveyron) dédié aux trente ans de la mort de Bon Scott, chanteur d'ACDC. De 19 heures à 3 heures, on applaudira les groupes Cotton Belly's, Hot Chicken, Alex and the Moon Shiner, Scottland et Gas. Le festival se déroule à la salle des fêtes et sous un chapiteau dressé tout près. Prix du pass : 10€. Tout renseignement sur www.laxandblues.fr 
7 - Tarn-et-Garonne - Montauban : Marathon
Le 3e marathon de Montauban (Tarn-et-Garonne) propose tout un week-end d'animations dans la ville à partir de l'esplanade des Fontaines. Samedi 27 mars, les enfants seront en piste pour une course « T'es pas cap'tour » et de nombreuses activités avant la pasta party qui réunira le soir toutes les générations au marché gare. On ne se couchera pas trop tard (l'heure d'été nous privera de 60 minutes de sommeil) pour être aux inscriptions et à la remise des dossards dès 7 heures dimanche matin. Trois courses au programme : 10 km, 21 km et marathon.www.marathon-montauban.com 
Source La Dépêche du Midi
Le Pèlerin

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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 00:28

Culture - Cinq trésors d'art précolombien appartenant au musée,  présentés pour la première fois au public. En vitrines depuis hier.
Auch-musee-scenes-erotiques.jpg 

Pénis de libation, vagin de libation, vase à anse étrier avec un double goulot en forme de pénis en érection, bol à goulot en forme de pénis en érection, scène de copulation anale, pièces de culture andine Mochica et Chancay, sont entrées hier matin, dans les « vitrines dossier » du musée des Jacobins.
« Encore jamais présentées au public, il s'agit de cinq céramiques provenant du don de Micheline Lions. Don qui a considérablement augmenté la collection d'art précolombien du musée d'Auch, le musée de France le plus riche en la matière, avec celui du quai Branly. Nous faisons écho à son exposition printanière intitulée Sexe, mort et sacrifice dans la religion Mochica » indique le conservateur Fabien Ferrer-Joly.
« Les céramiques érotiques mochicas que l'on va découvrir sont des représentations dont le réalisme peut choquer. Cette imagerie sexuelle qui met en scène des personnages mais aussi des animaux et des squelettes, ne s'inspire pas de la vie quotidienne mais serait associée au rite de passage du monde des vivants à celui des morts. Elles n'auraient rien d'érotique. À la lumière des dernières études scientifiques, ces représentations, souvent crues, sont liées à la mythologie et à la cosmologie des Mochicas. Passage du monde des vivants au monde des morts en favorisant l'échange des substances nourricières telles que le sang et le liquide séminal entre les vivants, les divinités ou les esprits des ancêtres. Échanges dont la pratique incombe aux souverains et aux dignitaires religieux » commente Fabien Ferrer-Joly.
Sodomie, masturbation, fellation, ici ; et là, femme au vagin hypertrophié gage de fertilité : les scènes représentées n'évoquent pas qu'une copulation procréative mais aussi des actes sexuels non-procréatifs. « En l'absence d'écriture Mochica, les chercheurs qui explorent cette iconographie très codifiée, essaient de mettre en équation les relations multiples et complexes avec la mort, le sacrifice, la fertilité et le concept de l'au-delà, de cette culture des Andes qui perdura entre les IIe et VIIe siècles après J.-C. » peut-on lire dans le livre que publie actuellement le musée du Quai Branly. Il sera en vente aux Jacobins.
Ce n'est pas interdit aux enfants
Pour la première fois, en plus de 200 ans d'existence, le musée des Jacobins met en garde les visiteurs que « certaines pièces exposées peuvent heurter la sensibilité du jeune public ». Ces céramiques érotiques qui contribuent à la connaissance et au dialogue des cultures ne sont pas sous voile mais accessibles à tous. Dans quelques jours, une nouvelle salle restaurée, mettra en valeur dans de nouvelles vitrines, les trésors précolombiens du musée d'Auch : « 100 nouvelles pièces encore jamais vues sur les 120 qui seront présentées ». Là aussi, les céramiques, support idéologique, nous ouvriront les portes d'un monde fantasmagorique où le crapaud félin côtoie le serpent renard.
Jusqu'au 31 mars, le musée est ouvert : du lundi au vendredi, de 14 heures à 17 heures ; le samedi et le dimanche, de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures. Dès le 1er avril, ouverture tous les jours de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures. Entrée: 4 €; gratuit jusqu'à 18 ans. Tél.05 62 05 74 79.
Source la Dépêche du Midi
Le Pèlerin

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