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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 02:45

Pyrénées - Rugby en Bigorre  

 Le Triangle d’or (1/5) 

 La montée vers la gloire et le FC Lourdes

 

 

 

 

Jean Gachasin ci dessus, Michel Crauste ci dessous au Parc

  

 Comme les frères Prat, Crauste, Gachassin, Dintrans, et bien d’autres…… Sur les rues sans embouteillages. Louison Bobet torturait ses furoncles sur les routes du Tour de France cycliste, et la capitale française du ballon rond s'était installée à Reims grâce à un football champagne. La capitale du ballon ovale était à Lourdes où se jouait un rugby lui aussi plein de bulles. Lourdes où les femmes baissaient les yeux devant la Vierge Marie à la grotte de Massabielle et où les hommes écarquillaient les leurs au stade Antoine Béguère devant les dieux du rugby. Les années 50 finissaient dans l'indolence, la fureur des sixties se laissait à peine deviner à travers « Rock around the clock »» et le rugby sonnait à midi à tous les clochers de Bigorre. 

 S’il naquit en 1911, et si son terrain se nommait "du Paradis" en bas de la ville, le Football Club Lourdais ne poussa la porte dorée des canonisées du sport qu'en 1948. Avant cela, il avait connu l'enfer de trois défaites en finale : en 1939 contre Bourg-en-Bresse (2e division) en 1945 contre Agen (lre division) et l'année suivante contre le voisin palois.

Le championnat de France 1948 fut le bon grâce à un paquet baptisé "le rouleau compresseur" par les chroniqueurs sportifs de l’époque. Derrière cette légion dirigée par Jean Prat, jeune troisième ligne d'immense talent porté depuis peu au capitanat, brillait Henri Claverie , espoir du football remarqué par le Toulouse Football Club et les Girondins de Bordeaux mais trop attaché à sa ville et au ballon ovale pour les quitter.

Cette équipe devint championne de France  contre Toulon, dans cette cathédrale du rugby qu'était alors le stade des Ponts Jumeaux à Toulouse.

On dit que l'arbitre de la rencontre fit rejouer une mêlée à trois reprises avant d'accorder l'essai aux avants lourdais, non pour juger si leur poussée était régulière mais pour son régal personnel... Il faut dire qu'invaincu durant a saison, ce FCL de Neandertal inscrivit quinze essais "anonymes;", c'est-à-dire marqués par tout le paquet d'avants s'écroulant comme un seul homme dans l'en-but adverse. 

 À Lourdes pas plus qu’à Toulon, Agen, Bègles ou Montferrand, places fortes du rugby d’après guerre, personne ne se doutait alors que ce premier bouclier de Brennus allait être suivi de sept autres, en vingt ans. Un règne commençait. 

 

 Académie du beau jeu 

 

Cela n'alla pas sans mal, comme s'en souvient Jean Abadie, ancien employé des PTT, comme on disait à l'époque, et chantre du rugby lourdais au même titre que le bouillant Pierre Cazalis : "Les supporters commencèrent à manifester sérieusement lorsque après ce titre acquis grâce à un pack extraordinaire, leur équipe changea sa façon déjouer et devint  une proie facile pour ses adversaires. " Mais Jean Prat avait compris qu’il fallait aller vers un rugby total, en partie grâce à son frère cadet Maurice, fier croisé du jeu d'attaque. C'est ainsi que le Football Lourdais devint l'Académie du beau jeu, avec un nouveau président (Antoine Béguère, entrepreneur prospère), un nouvel entraîneur (Henri Laffont) et une nouvelle génération de joueurs ma niant le ballon comme les religieuses de la ville le chapelet. Une fois vaincus les adversaires et convaincus les supporters, la France entière se mit à prendre régulièrement la route de la petite ville de Bigorre. Tour à tour, l'USA Perpignan en 1952, Mont-de-Marsan en 1953, Dax en 1956, le Racing Club de France en 1957, Mazamet en 1958 et Béziers en 1960 prirent la leçon en finale. Les professeurs étaient les frères Prat (Jean et Maurice) et Labazuy (François et Antoine). Ils étaient épaulés par les massifs piliers Saint-Pastous, Buzy, Taillantou et Manterola, les légers talonneurs Abadie et Deslus, les massifs deuxièmes lignes Guinle et Laffont, les explosifs troisièmes lignes Henri Domec et "Jeanjean" Barthe, et derrière, le doux "Bichon" Martine, le malin Rancoule, le marqueur Tarricq, enfin, le virevoltant "Papillon" Lacaze, tous internationaux, évidemment. 

 

Jamais en France rugby n'avait été aussi léger qu'à Lourdes. 

 

La décade prodigieuse 

 

Plus que d'une génération spontanée, il s'agissait de joueurs com­plémentaires, intelligemment recrutés si on ne trouvait pas mieux sur place, tenus dans deux mains de fer : celles de Jean et Maurice Prat. Deux monstres d'acharnement technique et tactique, intégristes d'une certaine forme de rugby où l'on jouait toujours à quinze, où l'on recherchait à être un attaquant de plus que les défenseurs adverses, où le ballon allait plus vite que celui qui le portait, où l'art de la passe était poussé à l'extrême. Quiconque a passé une nuit entière à "L’Auberge" de Maurice Prat, dans le pré contigu au stade, à voir le maître des lieux refaire le match, en faisant bouger sur la nappe des verres et des couteaux cen­sés représenter les joueurs, sait ce que le mot "passion" veut dire. Quiconque a vu au "Winger", le bar juste à côté, Jean Prat en bras de chemise servir les cafés à moins d'une heure du coup d'envoi, puis l'apéritif alors que ses équipiers sortaient à peine de la douche, savent ce que le mot "travail" entend. 

Durant cette décade prodigieuse comme le rugby français n'en a pas connu d'autre entre 1960 et 1985 (à l'exception notoire de Béziers), seul Perpignan battit Lourdes à la finale 1955, (11-6). En sept finales gagnées entre 1948 et 1960, le FCL a inscrit 22 essais. Dans le même temps, il a remporté deux coupes de France (contre Béziers en 1950 et contre Tarbes en 1951) ainsi que trois challenges du Manoir (contre Pau en 1953, contre Toulon en 1954 et contre Perpignan en 1956). 

Mais les meilleures choses ont une fin. "Papillon" Lacaze et Barthe émigrèrent chez les treizistes, Jean Prat prit sa retraite, Martine finit par mettre ses épaules fragiles dans le coton, François Labazuy par­tit finir sa carrière à Tarbes avant d'entraîner Bagnères-de-Bigorre. Une autre génération leva. Ses joueurs avaient pour nom Gachassin, Campaès, Halçaren, les cousins Jean-Henri et Jean-Pierre Mir, Hauser, Dunet, Cazenave, Bourdette. 

 

Source Pyrénées Magazine 

 

Le Pèlerin (à suivre) 

Tour à tour, Lourdes, Tarbes et Bagnères de Bigorre ont marqué l’histoire du Rugby. Chacun aux angles d’un triangle de 18 kilomètres. Les trois clubs ont vécu des rivalités sans parvenir à s’unir au moment du passage au professionnalisme. Si nul ne peut dire de quoi demain sera fait, tous les amoureux du beau jeu garderont en mémoire des joueurs incomparables. 

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 02:44

Ariège – Pyrénées - La Légende de Pyrène

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Pyrène, une jolie jeune fille était assise sur le seuil de sa maison et filait paisiblement sa quenouille en rêvant à un jeune homme aux traits doux, à l'air hardi. Elle poussa un cri de surprise. Il y avait devant elle un jeune homme aux traits doux et hardis à la fois, au regard vif et aux abondants cheveux bruns.

Qui es-tu ? murmura enfin la jeune fille.

Je suis Hercule, dit l'homme, je ne fais que passer. J'ai très soif. Je suis
allé capturer les bœufs à cornes d'or et je retourne chez moi.

Elle le regardait avec des yeux brillants et il revint à la nuit tombante près de la maison.

J'aimerais tant que tu restes ici, dit Pyrène. Que tu deviennes berger.
Nous aurions le plus beau troupeau du pays.

Oui, répondit sincèrement Hercule. Le soir, tu entendras mon appel
quand je regrouperai le troupeau. Tu sauras alors que je ne tarderai plus.
Tout l'été ils se rencontrèrent ainsi au plus secret de la forêt. Nul ne
connaissait leur amour. Mais avec l'automne le temps de ces amours allait
prendre fin.

J'irai trouver tes parents, dit Hercule, et l'on se mariera.

Hercule attendait Pyrène assis sur un rocher et respirant les mille odeurs d'herbe et de feuilles. Pyrène n'allait pas tarder. Hercule était heureux. Soudain, il entendit dans le ciel l'appel des oies sauvages. Il reconnut aus­sitôt leurs cris profonds et sut qu'elles retournaient vers son pays. En lui tout se bouleversa. C'est un présage, se dit-il. Il faut que je parte. Il se leva et partit aussitôt vers l'est, pris brusquement par la migration. Comme à son habitude, Pyrène, le cœur léger, alla près des rochers pour retrouver Hercule. Elle était aujourd'hui encore plus heureuse. Elle allait lui annoncer qu'elle attendait un enfant.

.Arrivée, elle appela Hercule mais nul ne lui répondit. Alors elle comprit tout : Hercule était parti.

La plus terrible tristesse s'abattit sur la jeune fille. Elle n'hésita pas. Elle courut vers l'est sans plus attendre, à perdre haleine, traversant les four­rés de ronces, grimpant aux flancs arides des collines, pataugeant dans les étangs, ne s'arrêtant que pour boire et pour pleurer. Quand elle com­prit qu'elle ne rattraperait jamais Hercule, elle se coucha sur l'herbe et poussa un immense cri.

Alors les loups affamés arrivèrent. Pyrène lutta quelque temps, puis elle lâcha son bâton, poussant un cri encore plus fort que les autres. Les loups se jetèrent sur elle. Hercule au loin entendit ce cri. Il n'hé­sita pas, et revint en courant. Mais lorsqu'il arriva, il n'y avait plus sur le sol que quelques os blanchis. Fou de douleur il s'attaqua aux rochers, les remua et les jeta sur les loups qui s'enfuyaient. Ensuite il déposa les restes de la jeune fille sur une literie de fleurs et de feuilles. Puis il empila de gros blocs de pierre en guise de tombeau. Tant que dura sa tristesse il amassa ainsi les rochers créant une haute montagne. Avant de partir, il mit le feu. Tout brûla : forêts, bois, prairies. Des marins grecs passant au large nommèrent la montagne de feu en leur langage.

Contes traditionnels des Pyrénées. Michel Cosem

Éditions Milan!

Le Pèlerin

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 02:41
 

Ariège – Pyrénées - Les Sabots de Bethmale

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Les Maures avaient depuis longtemps envahi le pays. Vers eux coulaient toutes les richesses et l’on s’attendait bien à les voir en profiter longtemps. Le chef de la vallée de Bethmale s’appellait Boabdil, comme le dernier roi de Grenade dont il était un lointain parent. Son fils, qui s’appelait Boabdil aussi, lui ressemblait comme une goutte d’eau. Il n’aimait pas beaucoup se livrer à un quelconque travail et les jeux de la guerre ne l’intéressaient pas. Toute la journée il se promenait dans les prairies fraîches à l’ombre des noisetiers, ou bien, mollement assis sur la rive d’un torrent il confiait à l’eau ses tendres espérances.

Ce fut pourtant bien par hasard qu’il rencontra la plus jolie fille du pays. Ses moutons attirés par l’herbe fine au bord du torrent la menèrent tout simplement à Boabdil. Quand les regards des deux jeunes gens se croisèrent, ils tombèrent follement amoureux. Pourtant elle était déjà fian­cée et son fiancé était dans la montagne avec tous les hommes des vil­lages de la vallée qui avaient fui devant les Maures. Là-haut, dans les forêts profondes, près des étangs gelés et des abîmes vertigineux, ils s’entraînaient au combat, taillant des arcs et des flèches, traquant les ours et les isards. Mais ils passaient aussi une grande partie de leur temps à scruter ce qui se passait dans la vallée. La belle jeune fille n’hésita pas. Elle se laissa fléchir par la voix douce de Boabdil, ses gestes langoureux et ses rêveries infinies. Elle les préféra au parler rocailleux et abrupt du garçon de la montagne.

Celui-ci ne tarda pas à être averti de la trahison de sa fiancée. Il ne lais­sa rien paraître de ses sentiments, mais on le vit plus souvent parcourir la montagne, charrier du bois, remuer les blocs. Un matin, il découvrit un noyer déraciné par la tempête. Les racines , effilées de l’arbre semblaient vouloir griffer les nuages. Il entreprit de les scier et alla les laver au torrent. Ensuite, il décida de se faire une bonne paire de sabots. Assis sur une pierre plate qui dominait la val­lée et d’où la vue s’étendait à tous les villages, il creusa la racine, polit, tailla et réussit des sabots dont le bout fin comme une aiguille remontait jusqu’aux genoux.

Quelques temps après, tous les bergers vêtus de peaux de moutons, de peaux d’ours ou de loups se rassemblèrent dans la montagne, puis s’élancèrent pareils à l’avalanche dans la vallée. Ils étaient armés d’arcs, de flèches, de lances, d’épées. Les Maures, surpris, essayèrent de fuir mais les bergers ne leur en laissèrent pas la possibilité. Il y eut quelques combats farouches, le sang coula jusqu’au torrent, et les bergers sortirent victorieux. Dès le lendemain, les vainqueurs défilèrent dans les rues d’Ayet. À leur tête avançait l’ex-fiancé, le visage haut, la poitrine gonflée. Tous les gens rassemblés poussèrent un cri de stupéfaction en le voyant. À chacune des pointes de ces sabots était enfilé un cœur : celui de Boabdil et celui de la plus jolie fille de la vallée qu’il avait séduite. Maintenant vous savez pourquoi les fiancés de la vallée de Bethmale offrent à leurs fiancées une paire de sabots au long bout qu’ils ont eux-mêmes soigneusement façonnés.

Extrait des Contes traditionnels des Pyrénées Michel Cosem - (Ed. Milan).

Le Pèlerin

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 23:51

  Le Pic d’Anie

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Sur le pic d'Anie est un esprit mélancolique, solitaire, inhospitalier. Sa taille dépasse celle du plus haut sapin ; son jardin, qu'il cultive avec soin, et d'où il écarte les neiges et les frimas, est situé sur le haut du pic. Là croissent des végétaux dont le suc a des puissances surnaturelles ; la liqueur qui en provient décuple la force des hommes ; quelques gouttes suffisent pour écarter les démons, gardiens des trésors que renferment les cavernes et les vieux châteaux. Si des étrangers voulaient cueillir ces puissants végétaux ou visiter la demeure du génie, celui-ci susciterait aussitôt d'effroyables tempêtes. Les habitants de la vallée d'Aspe et du  village de Lescun redoutent encore les terribles effets de l'implacable colère de ce dieu du mont escarpé.

Source E.de Garais (dit Karl-des-Monts), Les légendes des - Pyrénées, Paris,

Le Pèlerin

 

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 07:52

Vèbre en Ariège


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La nouvelle église 
 


 

 
Vèbre est situé à mi-chemin entre Ax les thermes et Tarascon sur Ariège soit à 12 / 13 km de chacun des deux centres.
Il se situe à 45 km du Pas de la Case, paradis de montagne, de glisse en hiver et du shopping, au sein de la principauté d’Andorre...
 
La rivière Ariège traverse la cité au milieu des prés et de la verdure. 

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Le Pont sur l'Ariège

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L'Ariège calme et paisible au regard


Agrandir le plan

Vèbre se situe sur la RN 20 en ce lieu-dit « La Remise », (une portion toute en ligne droite sur laquelle, on aurait tendance à rouler de façon excessive, mais attention aux automobilistes non avertis, la vitesse est limitée à 50 km heure et les gendarmes ariégeois sont inflexibles voire un peu zélés).
Mais la majeure partie du village est implantée sur le Quié (versant exposé au soleil) – voir annexe 1. 

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On appréciera la douceur du climat, surtout en hiver de par son exposition exceptionnelle.
Vèbre ne se situe qu’à guère plus de 100 km à vol d’oiseau de Perpignan….l’ensoleillement y est donc abondant mais le vent qui sévit en pays catalan, épargne notre village, qui bénéficie donc d’un climat exceptionnel.
 
 
Vèbre est adossé au Quié en versant sud, première marche précédant , sur ce même versant, les pics majestueux de Saint Barthélemy et du Soularac, la célèbre Carriere de Talc de Trimouns, les lacs avoisinants.
 
Sur le versant nord, le massif du Plateau de Beille est imposant. Sa végétation est abondante et propice à la chasse, la randonnée et la recherche de champignons. En hiver il offre un domaine de ski de fond de plus de 90 km de pistes ; ainsi que le petit village de Lassur.
 
Plus à l’est on apercevra :
 
- Les vestiges du Château de Lordat, voir annexe 3. 

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- Le village et l’église d’ Unac
 
- Le câble de prés de 10 km ramène le talc extrait de la Carrière de Trimouns jusqu’au centre de traitement à Luzenac / Garanou.
 
- Le petit village d’Urs, tout prés de l’Ariège ; son petit château mérite qu’on s’y arrête de l’extérieur car la demeure est privée. 
 
-La dent d’Orlu prône au loin non loin de la vallée menant en Andorre, et laisse entrevoir des randonnées inoubliables. 
 
 
La vallée s’ouvre à l’ouest sur Albiès, puis sur Les Cabannes qui présente un carrefour de vallées très ensoleillé.
 
Vèbre est peuplé de 125 habitants environ, résidants sur la commune. Il y a 150 ans, le village hébergeait environ 800 habitants.
 
L‘épicerie locale ainsi que l’école ont disparu….Ainsi va la désertification de nos campagnes…..
 
Son église construite en ……est imposante (voir photo ci-dessus).
 
Une précédente église existait sur la commune ; construite il y a plus d’un millénaire…… elle était en ruine lorsqu’elle fut transformée en une maison privée, dont le propriétaire (Mr le Diacre du village) conserva le caractère religieux sur l’une partie de la bâtisse rénovée.
 
La disparition d’un grand nombre de maisons favorisa l’éclosion de nombreux jardins potagers et fleuris qui font de ce village un ensemble agréable à la végétation équilibrée.
 
Les habitants se réunissent à l’initiative du conseil municipal et du comité des fêtes à «La Pountare» tout prés de l’Ariège à l’occasion de la Saint Jean. 

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Quant à votre serviteur, il est perché tout en haut de Vèbre et bénéficie de cette vue magnifique face à la Haute Ariège avec ses voisins fidèles, les familles Canal / Poncy et la famille Cadenat.
  
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Chez Moi

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Chez les familles Poncy et Canal

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Chez  Les Cadenat

L’altitude y est modérée, 620 mètres. Quelques efforts nous permettent d’accéder aux Roches à l’altitude de 1000 mètres environ, puis au sommet du Quié de Vèbre soit 1230 m.
 
La vue de chez moi est magnifique ; elle permet d’avoir une vue admirable sur la vallée de l’Ariège, dans toute sa splendeur, ainsi qu’une vue sur :
 
- La vallée menant à la Carrière de Talc de Trimouns au nord-est
 
- Le Plateau de Beille tout au sud.
 
Derrière se situent :
 
-   La route des Corniches, qui même de Bouan au col de la Chioula.
-    
-   Les pics de Saint Barthélemy et de Soularac
 
2 Les commerces de Vèbre
 
a)Les commerces fixes :
 
Sur la RN20 (La Remise):
 
2.1 Restaurants
 
« Le Bonanza »,
 
« El Paso » où l’on y trouve une cuisine de goût pour un prix fort modeste.
 
«  Le Coche » un ancien restaurant transformé en gîte, où l’on peu toutefois vous servir un repas.
 
2.2 Divers
 
1 Station service, mécanique, vente de véhicules d’occasion
 
On peut citer également :
 
1 Atelier d’art (récemment installé)
 
Cours d'Art plastiques : mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi toute l'année de 9h à 11 h30 et de 15h à 17h30, cours du soir possible...
Ventes de tableaux, ardoises peintes et commande (fresques, tableaux, portraits...)
Contact : Michel Littée - La Remise 09310 Vèbre Tél. 0665045708
 
 
1 Caserne de pompiers intercommunale,
 
1 Transporteur d’animaux vivants
 
Les Commerces ambulants:
 
Un Boulanger
Un Boucher / Charcutier qui passe 2 fois par semaine
Un marchand de produits surgelés 1 fois par mois
Un marchand de légumes passant occasionnellement
 
 
3. Les randonnées
 
Le tour du Quié
 
Partir de la place centrale de Vèbre. Vous y trouverez un chemin balisé par un point jaune   . Prendre la direction d’Albiès pendant 2 km environ.
A proximité d’un ruisseau prendre un chemin balisé point jaune qui grimpe sur la droite, jusqu’à Caychax.
A la fontaine de Caychax prendre à droite direction Appy, par l’intermédiaire d’un chemin terreux qui vous mènera à Appy
 
Avant de sortir d’Appy, prendre à droite le chemin balisé point jaune direction est.
Traverser un petit ruisseau puis prendre à droite le même chemin ainsi balisé, direction Garanou et ce jusqu’à Urs.
Reprendre la direction de Vèbre par le chemin goudronné pour rallier le point de départ.
Durée de la randonnée 3 h 00
 
Vèbre / Albiès aller retour
 
(Avec variante par la rive gauche de l’Ariège).
 
Vèbre Château de Lordat  aller retour
 
A Urs prendre direction Axiat, mais au carrefour de chemin prendre à droite direction Garanou….Rentre par le chemin goudronné qui longe l’Ariège jusqu’à Vèbre
 
Durée de la randonnée 2h00
 
 
4 Renseignements pratiques

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La Mairie
 
Pour information, cliquez sur le lien suivant :
 
 
 
 
 
5 Mise à jour
 
Ce blog sera régulièrement mis à jour, au fur et à mesure, de la récupération d’informations, récentes ou anciennes.
Les lecteurs sont conviés à fournir d’éventuelles informations qui seront immédiatement incluses dans ce blog, pour le bénéfice de tous. Merci d’avance….
 
Annexes
 
Annexe 1
 
 
Situé entre Ussat-les-Bains et Les Vèbre /Urs, dans la vallée de l'Ariège, le massif du Quié est un formidable terrain d'aventure pour les escaladeurs, les randonneurs et les amateurs de VTT. Particulièrement bien situé à proximité de Toulouse et non loin de l'Espagne. Les grandes voies ont été ouvertes dans les dalles du Quié de Sinsat; elles comptent parmi les plus ardues de France. L'une des plus célèbres, "Protéine élastique", a été équipée en 1983, de même que les premières voies du rocher-école. Elle nécessite une solide technique.
 
Annexe 2
 
 
La Dent d'Orlu a la réputation d'être une montagne difficile.
 
Elle est célèbre, elle est redoutable, elle est dangereuse, elle est mortelle. C'est une des rares parois pyrénéennes à avoir plus de 1100m... Les escaladeurs, rochassiers et pitonnassiers de talent empruntent la redoutable paroi Sud; il faut penser un instant au courage qu'il leur faut pour vaincre ces roches droites et lisses ».
Michel Sébastien s'ex­prime ainsi au sujet de la Dent d'Orlu. Sa face Nord a belle allure mais c'est surtout la face Sud qui attire les spécia­listes des escalades. Aujourd'hui, tout a été pratiquement fait dans cette immense et subli­me face Sud et des voies dont l'escalade et l'équipement étaient impensables il y a encore un demi-siècle ont été ouvertes et sont I aujourd'hui régulièrement gravies.
 
Annexe 3
 
 
 
Ce bastion féodal qui n'a jamais capitulé, domine de près de 400 mètres la vallée de l'Ariège, sur un promontoire, point stratégique au-dessus du gou­lot d'étranglement qui donne accès à l'Espagne. Un des plus anciens châteaux du Pays de Foix, il est déjà mentionné en 1034 lors de l'héritage de Roger 1er, comte de Carcassonne. Il appartenait à la famille de Lordat, une des plus puissantes du Comté de Foix qui régna sur toute la Haute Ariège, depuis Tarascon jusqu'à la frontière de Catalogne.
 
Annexe 4
 
 
Mine de talc à ciel ouvert située à 1800 m d'altitude, sur le flanc du pic Soularac, à 9 km d'Ax-les-Thermes. C'est la plus grande carrière de talc du monde. Ce gisement exceptionnel est exploité par la Société des Talcs de Luzenac qui achemine le minerai grâce à une noria d'énormes godets qui descendent par câble à l'usine située au village en contrebas. La carrière forme un immense amphithéâtre d'une blancheur immaculée. Visites guidées et commentées organi­sées à partir de l'Office de Tourisme de Luzenac.
 
 
Le Pèlerin
 
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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 05:06
Ariège – Pyrénées - RN 20 : 37 millions d'euros pour débloquer la situation

 

Annonce décisive, hier, des parlementaires ariégeois avec 37 millions d'euros pour achever la déviation d'Ax (notre photo) et entamer les études sur le reste de l'itinéraire depuis Tarascon

L'Ariège a été entendue. Le gouvernement débloque 37 millions d'euros pour l'achèvement de la déviation d'Ax-les-Thermes et l'étude de la modernisation de l'axe à partir de Tarascon.

Pour une bonne nouvelle, c'est une bonne nouvelle. Le gouvernement va débloquer 37 millions d'euros pour la RN 20/E9 pour financer l'achèvement de la déviation d'Ax-les-Thermes et l'étude de modernisation de l'axe à partir de Tarascon, a annoncé, hier, Jean-Pierre Bel, sénateur de l'Ariège et président du Sénat au nom des parlementaires ariégeois Frédérique Massat et Alain Fauré. Très attendue, cette décision va permettre à ce dossier très important pour l'économie de l'Ariège de sortir de l'impasse dans laquelle il était engagé depuis 2002. «Cet itinéraire constitue un enjeu majeur d'aménagement du territoire et de lutte contre la fracture territoriale», soulignent les parlementaires. L'achèvement avait été annoncé pour 2007 avant d'être repoussé à 2011. Le conseil général refusait notamment de contribuer financièrement au chantier à hauteur de 6 millions d'euros sans assurance de l'Etat de poursuivre l'aménagement de la RN 20 sur le reste de l'itinéraire à partir de Tarascon.

Moins coûteux pour le conseil général

En débloquant cette enveloppe de 37 millions d'euros, le ministre des transports Frédéric Cuvillier a réduit la participation du conseil général de 6 à 4,5 millions d'euros, soit une économie de 1,5 million d'euros. C'est toujours mieux que rien même si certains espéraient voir la contribution du département être réduite de manière beaucoup plus drastique voire annulée.

L'annonce de ces nouveaux financements contribue à débloquer la situation : la signature du contrat liant le département à l'état va être mise à l'ordre du jour de la prochaine commission permanente. Le calendrier de reprise des travaux n'est pas encore connu. L'achèvement de la déviation d'Ax-les-Thermes est le chantier le plus urgent. Son coût était à 22 millions d'euros. Les surcoûts entraînés par l'arrêt des travaux avec la prise de mesures conservatoires étaient évalués au minimum à 250 000 € par la préfecture de région en avril 2012. Seront-ils plus élevés ? Seuls les techniciens pourront répondre.

Pour Ax, cette perspective de voir s'achever enfin la déviation va rimer avec soulagement. Rappelons que jusqu'à 12 000 à 13 000 véhicules empruntent tous les jours la RN 20 qui mène à Andorre et dessert les stations de ski (Beille, Bonascre, Ascou…).

La ville d'Ax, littéralement asphyxiée par le trafic routier à certaines heures, devrait respirer. Les crédits alloués vont également financer les études de faisabilité de modernisation de la section de la RN 20 à partir de Tarascon. L'occasion de réfléchir et de chiffrer des solutions pour sécuriser ou contourner les traversées de villages comme Sinsat ou Mérens-les-Vals. Là, les problèmes de sécurité routière se posent de manière aiguë. Comme le rappelait récemment dans nos colonnes, Augustin Bonrepaux, le président du conseil général, «sur l'axe E9, qui est, je le rappelle, une route nationale, un itinéraire européen, entre Toulouse et le tunnel du Puymorens, les accidents surviennent sur les cantons de Tarascon, des Cabannes et d'Ax-les-Thermes.»

Mais l'essentiel, comme le rappellent la plupart des observateurs, est la reprise des travaux et la prise en compte des besoins en sécurité routière et de désenclavement de l'Ariège. Au delà, l'étude sur une mise en concession cofinancée par le conseil général et la CCI devrait être prochainement rendue. De quoi fournir de nouveaux éléments de réflexion. Une chose est sûre, le dossier de la RN 20 a pris un nouveau départ.

Source La Dépêche du Midi Ar.P

Le Pèlerin

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 03:36

Un projet de parc de 11 éoliennes à Gudas et Malléon

Gudas-Malleon.jpg

Photomontages : la zone 1 dans son ensemble vu de Peny Gudas. En bas, zone 2 vue depuis l'entrée de Malléon.

 

La société énergies des collines d'Ariège porte un projet d'un parc de onze éoliennes réparties sur les territoires de Gudas et Malléon. La consultation publique démarre aujourd'hui dans les mairies, sur internet et par courrier.

Le projet de parc éolien de Gudas et Malléon revient sur le devant de la scène. Onze éoliennes se répartiraient entre deux zones sur les hauteurs des territoires des communes de Gudas et Malléon, Calzan a été abandonné. La consultation publique démarre aujourd'hui dans les mairies des deux communes, sur internet et par courrier (lire ci-dessous). Le projet de parc éolien est porté par la société «énergies des collines d'Ariège» détenue par la société anglaise Vélocita elle-même créée par Riverstone, un groupe américain d'investissement dans l'énergie (pétrole, cycles combinés à gaz) et énergies renouvelables (solaire, éolien, biomasse…).

Éoliennes : mat de 80 à 110 m

Les onze machines seraient réparties sur deux zones différentes (six éoliennes à Gudas pour un total de 15 mégawatts, cinq éoliennes à Malléon pour un total de 12,5 mégawatts), dans une zone classée zone de développement éolien en décembre 2011 par la préfecture de l'Ariège, selon le porteur de projet. L'installation d'un mat de mesure de 80 mètres de haut a permis selon énergies des collines d'Ariège de «valider la ressource en vent du secteur. Un vent de Nord-Ouest avec une moyenne annuelle de près de 25 km/h» qui donnerait aux éoliennes, toujours selon le porteur de projet, «une efficacité énergétique supérieure de 185 à 20 % à la moyenne nationale.» Les mats des machines, installées en crêtes, feraient entre 80 et 110 m de haut selon le dossier consultable sur internet. L'ensemble pourrait atteindre «une hauteur maximale en bout de pale de 150 m de haut.» Les éoliennes seraient positionnées au-delà des 500 m minimums des premières habitations prévus par la loi. La société énergies des collines d'Ariège avance des arguments environnementaux et financiers pour convaincre de l'intérêt de son projet. D'une part, selon le dossier de consultation, la puissance installée de 27,5 mégawatts produirait 64 millions de kilowattheures par an, soit la consommation d'environ 25 000 personnes. Cela éviterait le rejet de 19 000 tonnes de CO2 dans l'atmosphère. énergies des collines d'Ariège espère également séduire avec la promesse de 170 000 € de retombées fiscales pour les communes de Malléon, Gudas et la communauté de communes de Varilhes. Depuis 2011, le projet a été revu à la baisse en passant de 50 MW à 27,5 MW (nos éditions du 29/10/2009 et du 25/10/2011). Cela sera-t-il suffisant pour convaincre ? Une forte opposition contre le projet s'est déjà exprimée auparavant par la voix notamment de l'association «Vent contre nature» et d'élus notamment écologistes. Réponse au terme de la période de consultation.

Consultation

A la Mairie de Gudas

Les mardis 7 et 14 Mai de 14h30 à 18h30. Le jeudi 16 Mai de 9h à 12h et de 17h30 à 19h30. A la Mairie de Malléon Les lundis 6 et 13 Mai de 13h30 à 17h30.

Les vendredis 10 et 17 Mai de 9h à 13h30. Le jeudi 16 Mai de 17h30 à 19h30.

Par courrier à l'adresse suivante Cieo - BP 50035 -

75921 Paris Cedex 19. Par internet : http://collinesdariege.parc-eolien.info/

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 03:28

Tarascon-sur-Ariège les 8 et 9mai 2013

Foire-2013-Tarascon-sur-Ariege.jpg

 

Cette année, le champion de France de tonte traditionnelle sera là.

Mercredi et jeudi, c'est la foire de Tarascon. Un rendez-vous immanquable aussi bien pour les éleveurs, pour les touristes que pour les familles. Et pour la 756e année, les races pyrénéennes sont à l'honneur.

La foire de Tarascon approche. Pour beaucoup d'Ariégeois, le rendez-vous est immanquable. Et à Tarascon, on se prépare déjà depuis plusieurs semaines à accueillir des centaines de bêtes avant leur montée aux estives, les éleveurs, les producteurs locaux mais aussi européens et bien sûr, les plus de 10 000 visiteurs par jour.

«Depuis que nous avons relancé la foire en 2001, c'est un des événements les plus importants du département. La ruralité de montagne est vivante et c'est pourquoi nous mettons les races pyrénéennes en avant», explique Alain Sutra, maire de Tarascon. Mercredi et jeudi, les visiteurs pourront donc croiser des brebis tarasconnaises, des chevaux de Mérens et des castillonais mais aussi du porc noir et des chiens des Pyrénées, patou, ariégeois et braque. Et au-delà des races d'ici, c'est toute vie d'autrefois que la foire permet de découvrir. «Les métiers d'antan mais aussi la vie du canton et les traditions sont au cœur de cette 756e édition», reconnaît Alain Sutra. Mais la foire a aussi un aspect économique important : c'est un rendez-vous important pour les éleveurs et les 300 commerçants qui font le déplacement. Les artisans mais aussi les restaurateurs de produits locaux seront présents et certains viennent même d'Espagne et d'Italie, jumelés avec Tarascon.

C'est l'affaire de toute une ville

Alors qu'avant la foire était cantonnée à la rive droite de la ville et au foirail, dorénavant, elle s'est étendue à tout Tarascon. Des animations autour des métiers anciens comme la tonte mais aussi des jeux pour les enfants sont au programme pour permettre au visiteur de se balader. Et côté nouveauté, il ne faut pas oublier le concert des Cantaïres, le mercredi soir…

«C'est ce qui est intéressant dans la foire de printemps : très tôt le matin, il y a surtout des éleveurs qui travaillent, à midi, des visiteurs qui dégustent les produits du terroir et l'après-midi des enfants qui profitent des animations», décrit Alain Sutra, avant de conseiller à tous, «de passer par l'ancienne route car côté RN20, les places pour se garer sont chères !»

Le programme

Mercredi et jeudi, toute la journée, dès 8 heures, marché aux bestiaux, exposition et vente de produits locaux et européens, nombreuses animations… Mercredi, à 10h30, démonstration de tonte, à 17heures, remise de médailles, à 19heures, concert des Cantaïres. Jeudi, défilé des troupeaux à 10h30, dégustations, clôture…

Source La Dépêche du Midi Pauline Amiel

Le Pèlerin

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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 23:29

Tous les soirs, jusqu'au 29 juillet, « La Reine Margot » est jouée sur la plaine de la Courade, face au cirque de Gavarnie

cirque-de-gavarnie.jpg

La plaine de la Courade, située au pied de l'incontournable cirque de Gavarnie, Hautes-Pyrénées, est actuellement le théâtre d'une certaine « Reine Margot ». Dans le cadre du 25e Festival de Gavarnie, le lieu classé au patrimoine mondial de l'Unesco accueille tous les soirs des centaines de spectateurs pour une représentation en plein air de l'œuvre d'Alexandre Dumas. Sur scène, les comédiens se mettent dans la peau des personnages historiques, Marguerite de Valois dite « Margot », Henri de Navarre, Charles IX de Valois ou encore Catherine de Médicis, pour raconter deux années de la vie de Margot. Elle est âgée d'à peine 20 ans en cet été de 1512, « entre violences, trahisons et passions amoureuses ».

Sur un mât chinois à 8 mètres du sol

« C'est une véritable période charnière entre deux dynasties, celle des Valois et des Bourbon », explique Bruno Spiesser, le metteur en scène. Pendant près de deux heures, le public savoure un savant mélange de théâtre et de diverses disciplines artistiques qui donnent une autre dimension à l'œuvre. Le spectateur apprécie aussi certains moments forts et inattendus, notamment les acrobaties et autres pirouettes du circassien Baptiste Lhomme, perché sur son mât chinois, à 8 m de hauteur, et qui se fait le narrateur de cette histoire. Parmi les performances les plus surprenantes, il faut souligner les parenthèses lyriques et émouvantes offertes par la soprano Sophie Dardaine, à la fin de chaque tableau. Des scènes de combats à la dague et à la rapière se jouent sur les sentiers à proximité. « Pour les scènes de chasse à cheval, nous jouons avec la profondeur de la colline. Nous utilisons aussi le moindre arbuste, qui devient un élément de la mise en scène. Il s'agit pour les comédiens de se fondre dans le paysage », poursuit Bruno Spiesser. Outre le jeu des acteurs, les amateurs d'espace apprécient le décor atypique de ce théâtre éphémère : le cirque de Gavarnie, qui se dévoile au gré de la météo, tour à tour dissimulé par les nuages puis sublimé par les éclaircies. Un arrière-plan exceptionnel pour raconter « l'histoire incroyable de la reine Margot et son combat de jeune femme cultivée, dont le cœur balance entre l'amour d'un protestant et la fidélité à son mari et à sa famille ». Une pièce de théâtre qu'il faudra découvrir jusqu'au 29 juillet. Passé cette date, le Cirque sera rendu aux randonneurs.

Pratique

Tous les soirs au cirque de Gavarnie à 21h, jusqu'au 29 juillet. Retour aux flambeaux au village vers 23h. Tarifs plein 20 €, gratuit moins de 6 ans. Navette tous les week-ends depuis Tarbes. Tel. 05.62.92.49.10. www.gavarnie.com/

Source La Dépêche du Midi

Le Pèlerin

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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 05:59

Une montagne d'émotions: «Gare aux morilles!»

Morilles-fraiches-.jpg

 

 

C’est en faisant d’étranges vrilles
Que les cueilleurs du canton
Recherchaient ces sacrées morilles
Concentrés, baissant le menton
A plusieurs ou bien solitaires,
Lorgnant tous un endroit précis
Que rigoureusement mon père
M’a défendu de nommer ici…

Gare aux morilles!

Oui, je sais ce que vous vous dites, ce plagiat parodique est bien saugrenu. Il n’empêche, pour connaître quelques aficionados de la morchella vulgaris ou esculenta, voire rotunda, la période de l’année que nous vivons est particulièrement enthousiasmante!
Et le retour du soleil ces derniers jours après ces mois de pluie et de neige ne fait qu’accroître cette tension palpable qui relègue l’affaire Cahuzac et la disparition de la dame de Fer enfouis dans les tréfonds de l’hypothalamus du chasseur de morilles.
Samedi dernier, alors que l’Homme sage observait une nouvelle fois tomber la neige ou la pluie confortablement installé dans son fauteuil devant sa cheminée, j’encadrais un groupe d’habitués de Toulouse dans le Vicdessos.
Il s’agissait de la première randonnée «champêtre» de l’année et nous progressions sous une neige fine et délicate en direction du village d’Orus.
Malgré cette météo quelque peu déprimante et des températures grelottantes, l’ambiance était bon enfant.
Du coin de l’œil, je pistais le regard de mon collègue dès que nous passions devant un frêne et ne pouvais résister longtemps à lancer LE sujet dans la conversation.
Au son du mot «morille», ce dernier leva la tête, huma l’air et fronça les sourcils. Je lui proposais de réaliser un petit exposé sur ce champignon aussi laid que délicieux durant la première pause de notre sortie.
Brillamment, il relatait les différentes variétés de cette famille complexe et les lieux où les débusquer: «il faut laisser l’œil s’habituer à la morille car cette dernière est particulièrement discrète dans son environnement. Là où il y a des Pézizes, on peut regarder de plus près car les deux familles aiment les mêmes lieux.
La morille pousse en nappe, ce qui permet souvent d’en trouver plusieurs dans un petit périmètre. Et attention, la giromytre comestible, contrairement à son nom, est mortelle et ressemble beaucoup à la morille vulgaire !»
Alors qu’il terminait son propos sur les façons de conserver ou de consommer le précieux sésame, les participants remettaient en place leurs sacs à dos. Et là, un petit miracle se produisit. Mon regard traînait sur le dernier sac encore au sol lorsque je l’aperçus. Elle était là, bien sagement installée à proximité du cabas, écoutant attentivement les dernières paroles du professeur es-morilles.
«Stop !» criais-je certainement un peu fort. Surpris, tous se tournèrent vers moi alors que je créais un périmètre de sécurité de mes longs bras autour de la zone habitée.
Fébrilement, nous observons les alentours à la recherche des frères, des sœurs, cousins et amis de notre première trouvaille. Quelques minutes plus tard, la poche plastique bien remplie et les sourires de rigueur, nous retrouvons un peu plus légers les rudes lacets menant au village.
Passant Orus en direction de Sentenac sur le chemin des Nobits (le chemin des amoureux, rien à voir avec les personnages du célèbre roman de Tolkien…), de nouveaux congénères venaient grossir les rangs des coiffées dans le panier improvisé.
Nous pouvions rentrés sereins de ce samedi annoncé fâcheux et finalement parfaitement agréable par cette cueillette et l’observation des premiers coucous et autres muscaris ornant les sentiers multi centenaires façonnés par les hommes et le temps et malmenés cet hiver par la neige.
Au fait, j’y pense… Que sont devenues les précieuses perles d’humus?... J’imagine mon collègue les ranger délicatement les unes à côté des autres pour les faire sécher dans les meilleures conditions et en profiter toute l’année. Où ça? Dans un lieu tenu secret, car gare aux morilles!
Stéphane Grochowski, Accompagnateur en Montagne
www.itinerance-pyrenees.com

Le Pèlerin

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