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  • : Algérie Pyrénées - de Toulouse à Tamanrasset
  • : L'Algérie où je suis né, le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942, je ne l'oublierai jamais. J'ai quitté ce pays en 1962 pour n'y retourner que 42 ans plus tard. Midi-Pyrénées m'a accueilli; j'ai mis du temps pour m'en imprégner...mais j'adore
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De Toulouse à Tamanrasset

 

cirque-de-gavarnie.jpg

Le cirque de Gavarnie

L'Algérie, j'y suis né le jour du débarquement des Américains, le 8 novembre 1942. J'ai quitté ce pays merveilleux en 1962, pour n'y retourner qu'en août 2004, soit 42 ans plus tard...
Midi-Pyrénées m'a accueilli. J'ai mis du temps pour m'imprégner de Toulouse mais j'ai de suite été charmé par ce massif montagneux et ses rivières vagabondes que je parcours avec amour...Ah ces chères Pyrénées, que je m'y trouve bien ...! Vous y trouverez de nombreux articles dédiés à cette magnifique région et la capitale de Midi Pyrénées : Toulouse
L'Algérie, j'y suis revenu dix fois depuis; j'ai apprécié la chaleur de l'accueil, un accueil inégalé de par le monde.......L'espérance d'abord ...Une relative désillusion ensuite...Pourquoi alors que le pays a un potentiel énorme...Les gens sont perdus et ne savent pus que faire....Les jeunes n'en parlons pas, ils ne trouvent leur salut que dans la fuite....Est-il bon de dénoncer cela? Ce n'est pas en se taisant que les choses avanceront.
Il y a un décalage énorme entre la pensée du peuple et des amis que je rencontre régulièrement et les propos tenus dans les divers forums qui reprennent généralement les milieux lobbyistes relayant les consignes gouvernementales...
Les piliers de l'Algérie, à savoir, armée, religion et tenants du pouvoir sont un frein au développement de l'Algérie ....Le Pays est en veilleuse....Les gens reçoivent des ….sucettes...Juste le nécessaire... pour que ....rien nez bouge....
Pourtant des individus valeureux il y en a ....Mais pourquoi garder des élites qui pourraient remettre en cause une situation permettant aux tenants des institutions de profiter des immenses ressources de l'Algérie. Le peuple devenu passif n'a plus qu'un seul espoir : Dieu envers qui il se retourne de plus en plus...Dieu et la famille, cette famille qui revêt une importance capitale en Algérie.

Le vent de la réforme n'est pas passé en Algérie tant les citoyens sont sclérosés dans les habitudes et les traditions relevant des siècles passés....La réforme voire la révolution passera....à l'heure d'Internet, on ne peut bâillonner le peuple indéfiniment...Cela prendra du temps mais cela se ferra...
Pour le moment le tiens à saluer tous les amis que j'ai en Algérie et Dieu sait que j'en ai....C'est pour eux que j'écris ces blogs, quand bien même je choisis souvent mes articles dans la presse algérienne....pour ne pas froisser la susceptibilité à fleur de peau de l'Algérien...

Cordialement,
Le Pèlerin

 

 

 

 

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 04:49

Groupes sanguins pour 4 alimentations différentes pour une meilleure santé – 1/6

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Introduction

Déjà Hippocrate, le père de la médecine, voici XXV siècles recommandait pour comprendre l’origine des maladies d’étudier d’abord l’environnement du patient. Lorsqu’il parlait d’environnement, il tenait compte de l’environnement climatique, géographique, physique, et il insistait sur le fait d’étudier attentivement le comportement de l’individu dans sa façon de boire et de manger. Le père de la médecine s’intéressait au terrain de son patient.
Bien plus tard en 1900, c’est en Autriche et plus précisément à Vienne que le docteur Karl Landsteiner découvre le premier les groupes sanguins O, A, B, AB. Il complètera sa découverte avec le système rhésus positif et négatif aux USA avec un de ses élèves Philip Levine. Cette découverte révolutionne le monde de la médecine, car elle donne une explication sur le TERRAIN de l’homme.
En 1952, les travaux d’un biologiste français Jean Dausset donnent au monde médical l’explication d’une autre incompatibilité entre groupes sanguins :
Le système HLA qui est aussi une autre forme de TERRAIN. En assistant à une hémorragie lors d’un accouchement, puis à sa transfusion sanguine pour éviter une mort certaine, il constate que la patiente fait un rejet. Pourtant donneur et receveur sont du même groupe sanguin, et malgré cela un accident d’incompatibilité a lieu. Dausset imagine alors qu’il existe des facteurs sur les globules blancs capables de nous différencier. Le système HLA vient d’être découvert. A titre d’information, sachez que ce dernier compte à lui seul plus de 600 millions de combinaisons.
Curieusement, il faudra attendre trente ans plus tard, en 1982, pour que le Docteur Peter d’Adamo médecin américain fasse à la suite de ses recherches une extrapolation sur l’incompatibilité du sang et de l’alimentation, en ayant à l’esprit le TERRAIN.
Il constate que certains types d’aliments sont plutôt A, alors que d’autres sont B, O, ou AB, et donc s’agglutinent en présence d’un sang incompatible. La digestion a bien lieu, mais pas d’une manière parfaite, et l’individu s’intoxique en mangeant des aliments qui ne lui conviennent pas.
En réalité, il ne s’intoxique pas, mais s’encrasse, on peut alors parler de pathologies d’encrassage, liées à une alimentation non compatible avec le terrain de l’individu.
On peut faire le comparatif avec une voiture neuve, avec laquelle on fait le plein d’un carburant de mauvaise qualité. La voiture roule sans aucun problème pendant de nombreux kilomètres, mais les différents filtres se bouchent progressivement, et la voiture risque de tomber en panne, si le propriétaire du véhicule persiste à l’alimenter de ce carburant de qualité médiocre.
Le corps humain agit de même, si vous l’alimentez avec de mauvais aliments…il dysfonctionne, et parfois gravement.
Dans sa démarche thérapeutique le Docteur Peter d’Adamo ne tient pas compte du système HLA car les combinaisons sont trop nombreuses et il se cantonne au groupe sanguin des globules rouges pour affiner sa thérapeutique, tout en sachant qu’elle n’est pas complète, mais plus précise qu’auparavant.
En ostéopathie, nous traitons de nombreux patients en cabinet avec des résultats positifs, et des échecs, comme tous les praticiens.
Bon nombre d’entre nous sommes toujours à la recherche du résultat optimum.
Pourquoi tel patient que j’ai parfaitement normalisé revient avec la même lésion ? Pourquoi celui ci souffre encore alors qu’il est parfaitement normalisé ?
L’un des paramètres vient de l’ALIMENTATION. Still, puis Littlejohn préconisaient déjà de s‘alimenter correctement. Ils allaient même plus loin en considérant qu’une alimentation déséquilibrée étaient une lésion ostéopathique.
Evidemment ce n’est pas non plus la seule réponse sur le plan thérapeutique, car il faut savoir prendre compte d’autres facteurs comme l’émotionnel le psychosomatique, l’occlusion dentaire, le morphotype, la génétique du patient, le système HLA. A cela rajoutons les paramètres que nous ne connaissons pas et nous aurons fait le tour de la question.
On peut donc d’un point de vue thérapeutique, essayer de mieux cibler nos traitements par une alimentation adaptée au groupe sanguin, et les compléter par une nutrithérapie pour optimiser nos résultats.
Le lecteur peut trouver ce concept un peu farfelu et se poser la question :
Pourquoi un rééquilibrage alimentaire par rapport au groupe sanguin ?
La réponse est pourtant simple :
Chacun d’entre nous porte sur ses globules rouges ou érythrocytes la marque A, B, O, ou AB.
Si Jules de groupe A, ne tolère pas qu’on lui transfuse le sang de Bertrand, de groupe B, c’est parce que son sang contient naturellement de véritables missiles anti-B, concoctés par son système immunitaire et qui s’attaquent aux globules rouges de Bertrand arborant la marque B.
Résultat, les deux sangs mélangés coagulent et forment de dangereux caillots dans les vaisseaux. Il en est de même avec l’alimentation et certains nutriments qui sont incompatibles avec le groupe sanguin.
Mais aussi parce que l’agriculteur qui cultive une plante dans un champ ne met pas le même engrais en fonction de la composition du sol, du TERRAIN. L’apport en engrais est différent si le sol est argileux, schisteux, ou calcaire…
L’ostéopathe pour avoir une démarche holistique, dans la lignée de Still, et de Littlejohn, se doit d’équilibrer par la nutrition le complexe acido-basique, et combler les carences qui finalement sont les grands responsables de l’homéostasie du corps, car c’est le TERRAIN qui compte !
Pour la petite histoire on raconte que Pasteur sur son lit de mort a dit : « C’est Claude Bernard qui avait raison, le microbe et le virus ne sont rien, seul le Terrain compte ! » Alors occupons nous du terrain par l’alimentation et la nutrithérapie.

A suivre

 

Thierry Liévois Ostéopathe
Responsable de l'enseignement au Collège d'Ostéopathie Traditionnelle du Nord. Cotn.fr
792 rue Gal de Gaulle 59910 Bondues

Le Pèlerin

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 04:48

Santé - Groupes sanguins pour 4 alimentations différentes pour une meilleure santé – 2/6

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4 groupes sanguins pour 4 alimentations différentes

La nourriture de l’un est le poison de l’autre.

Combien de fois avez vous pu constater que ce que vous digériez bien votre voisin lui ne le pouvait pas ? Mais aussi que certaines personnes perdent du poids avec un régime donné, et d’autres pas du tout.
Tout cela n’est pas du hasard, et dépend de votre code génétique. or qui mieux que le sang marque votre empreinte génétique et nous indique par son immunoglobuline votre terrain.
Si vous vous laissez guider par votre groupe sanguin pour votre alimentation et votre mode de vie, vous vous porterez mieux, vous vous maintiendrez à votre poids idéal et vous ralentirez le processus de vieillissement de votre corps.
Chaque groupe sanguin contient le message génétique de l’alimentation et du mode de vie de nos ancêtres, et bon nombre de ces caractéristiques nous affecte encore.
Le nom de votre groupe sanguin est celui de l’antigène donc vos globules rouges sont porteurs.
Le GROUPE O constitue un cas à part car il ne possède aucun antigène d’où son nom. C’est un moyen mnémotechnique pour ce rappeler que ce groupe possède zéro antigène.
Le GROUPE A apparaît lorsque au sucre de base vient s’ajouter un autre sucre le N- acétyl – galactosamine = le groupe A.
Le GROUPE B apparaît lorsque le sucre de base est combiné à un autre sucre le D – galactosamine ou antigène B = groupe B.
Le GROUPE AB combine le sucre de base et les deux sucres qui caractérisent le groupe A et B. En clair le sucre de base + N- acétyl – galactosamine + D – galactosamine = le groupe AB.
Le système antigénique est primordial pour bien comprendre l’importance de l’alimentation dans notre santé. En présence d’un antigène étranger dans votre organisme les antigènes de votre groupe sanguin produisent immédiatement des anticorps pour combattre l’intrus. Il se produit alors une réaction d’agglutination, c’est à dire que les anticorps s’agrègent aux intrus pour les rendre collants et repérables ce qui facilite leur élimination.
Cette facilitation à s’agglutiner est majeure entre les groupes sanguins. Enfin on a compris que certaines personnes pouvaient échanger leurs sangs alors que d’autres ne le pouvaient pas. On sait ainsi quels groupes sanguins sont identifiés comme amis et d’autres comme ennemis.
Le groupe sanguin O ne possède pas d’antigènes, il est donc donneur universel mais il ne peut pas recevoir du A, du B, du AB, à cause des antigènes A et B présents dans le sang O. L’O ne peut recevoir que du O.
Le groupe sanguin A est porteur d’antigène B qui agglutinent le sang B et donc le rejettent. Il ne peut donc pas recevoir du B et du AB.
Le groupe sanguin B est porteur d’antigène A qui agglutinent le sang A et donc ils rejettent le A et le AB.
Au delà du sang il en est de même avec les aliments. En effet nombres d’entre eux suscitent un processus d’agglutination mais pas dans tous les groupes sanguins. Ce qui signifie qu’un aliment exerçant une action néfaste sur les cellules sanguines d’un groupe ,peut être bénéfique à celles d’un autre. Comme par le plus grand des hasards la plupart des antigènes des aliments ressemblent beaucoup aux antigènes A et B. Il y a donc un lien tangible en votre groupe sanguin et votre alimentation.
Cependant, certaines personnes ayant une alimentation non adaptée à leur groupe sanguin n’auront pas de réactions car leurs capacités d’adaptation sont très importantes, par contre d’autres feront allergies, arthroses, maladies auto-immunes, cancers. Une alimentation adaptée à leur groupe sanguin modifiera le terrain et améliora ou stoppera la symptomatologie, mais dans notre société moderne il s’agit d’un choix de vie qui n’est pas forcément facile.
Le choix d’une alimentation en fonction de votre groupe sanguin fonctionne parce qu’il propose un plan d’action logique, scientifiquement établi et prouvé, et correspondant à votre profil cellulaire.
On distingue au niveau alimentaire trois qualificatifs :
Bénéfique = qui a une action curative. On peut parler d’aliments médicaments.
Neutre = qui agit comme un aliment.
Toxique = qui agit comme un poison sur votre terrain, s’ils sont pris d’une façon régulière.

A suivre

 

Thierry Liévois Ostéopathe
Responsable de l'enseignement au Collège d'Ostéopathie Traditionnelle du Nord. Cotn.fr
792 rue Gal de Gaulle 59910 Bondues

Le Pèlerin

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 04:47

Santé - Groupes sanguins pour 4 alimentations différentes pour une meilleure santé – 3/6

Aliments-et-groupes-sanguins-3.jpg

 

 

L’alimentation du Groupe O

Le groupe O est le groupe sanguin le plus ancien environ 40 000 ans av J.C. La plupart des premiers hommes appartenaient tous au groupe O, et vivaient de la chasse(insectes, animaux), de la cueillette(baies, racines, feuilles).
Le groupe O constitue un cas à part car il ne possède aucun antigène d’où son nom. C’est un moyen mnémotechnique pour ce rappeler que ce groupe possède zéro antigène.
Pour les personnes du groupe sanguin O le mode de vie idéal associe une alimentation hyperprotéinée à une activité physique intensive.
Précisons tout de même que les viandes consommées aujourd’hui sont trop grasses et contaminées par l’usage des hormones et des antibiotiques et favorisent les maladies cardio-vasculaires et les cancers. Il faut donc quand on le peut, privilégier les viandes issues de l’agriculture biologique et celles qui sont maigres.
Les individus du groupe O supportent mal les laitages et les céréales car leur appareil digestif n’est pas adapté à «ces nouveaux aliments ».

Aliments bénéfiques

Viandes : Bœuf maigre, agneau, mouton, veau, foie de veau, gibier à poil.
Poissons, crustacés, mollusques : Brochet, capitaine, colin, espadon, flétan, hareng, maquereau, morue, merlan, perche, sardine, saumon, sole, truite.
Huiles et corps gras : huile de graine de lin, huile d’olive.
Noix et graines : graines de courge, noix.
Pois et légumes secs : haricot adzuki, haricot coco, haricot cornille.
Céréales et produits céréaliers : pain de blé germé.
Légumes : ail, algues, artichaut, betteraves, blettes, brocolis, chicorée, chou frisé, chou rave, épinards, navet, oignons jaunes et rouges, patate douce, persil, pissenlit, poireau, poivron rouge, potiron raifort, romaine, scarole, topinambour.
Fruits : figues fraîches et séchées, pruneaux, prunes.
Boissons : eau gazeuse, eau, thé, vin rouge pour leurs actions anti-oxydantes.

Aliments neutres

Viandes : Caille, canard, dinde, lapin, faisan, poulet, perdreau.
Poissons, crustacés, mollusques : Anchois, anguille, bar, calmar, carpe, clams, coquille St Jacques, crabe, crevette, escargot, grenouilles, homard, huîtres, langoustes, moules, requins, thon, truite de mer.
Laitage et œufs : Beurre, fêta, fromage de chèvre, fromage de soja, lait de soja, mozzarelle, œufs.
Huiles et corps gras : huile de colza, huile de foie de morue, huile de sésame.
Noix et graines : amandes, beurre d’amande, beurre de tournesol, châtaigne, graines de sésame, graines de tournesol, noisettes, noix de pécan.
Pois et légumes secs : fèves, flageolets, graines de soja rouges, haricots beurres, haricots noirs, haricots soissons, petits pois, pois chiches, pois gourmands.
Céréales et produits céréaliers : amarante, biscotte de seigle, crème de riz, épeautre, farine d’orge, de riz, de sarrasin, de seigle, galettes de riz, millet soufflé, orge, pain de soja, pain de millet pain de riz complet, pain de seigle, riz blanc, basmati, complet, soufflé, sauvage, sarrasin, son de riz.
Légumes : Aneth, asperges, bambou, carottes, céleri, cerfeuil, ciboule, concombre, courges, courgettes, cresson, échalote, endive, fenouil, gingembre, laitue, olives, piment, radis, rutabaga, soja, tofu, tomate.
Fruits : abricots, ananas, banane, carambole, cassis, cerises, citrons, dattes, figues, framboises, goyave, grenades, groseilles, kaki, kiwi, mangue, myrtilles, pamplemousse, papaye, pastèque, pêche pomme, raisins.
Boissons : bière, vin blanc.

Aliments toxiques

Viandes : Bacon, jambon blanc, oie, porc.
Poissons, crustacés, mollusques : Barracudas, caviar, hareng saur, lambi, poisson chat, poulpe, saumon fumé.
Laitage : Tous les laitages en général car le métabolisme des groupes O n’est pas adapté.
Huiles et corps gras : huile d’arachide, huile de carthame, huile de maïs.
Noix et graines : Beurre de cacahuète, cacahuète, graines de pavot, noix du Brésil, noix de cajou, pistaches.
Pois et légumes secs : graines de tamarin, haricot blancs, haricots rouges, lentilles rouges et vertes.
Céréales et produits céréaliers : Les personnes du groupe O ne tolère absolument pas le blé complet et doivent l’éliminer totalement de leur alimentation. Blé, boulgour, couscous, cornflake, farine d’avoine, farine de blé, de blé complet, de blé dur, de blé germé, au gluten, de maïs, flocons d’avoine, germe de blé, pain complet, pain multicéréales, pâtes fraîches, pâtes au sarrasin, semoule de blé, semoule de maïs, son d’avoine et de blé.
Légumes : aubergine, avocat, champignon de Paris, chou, chou blanc, choux de Bruxelles, chou chinois, chou rouge, chou-fleur, maïs, moutarde, olives noires, pommes de terre, schiitaké.
Fruits : banane plantain, clémentines, fraises, melon, mûres, noix de coco, orange rhubarbe.
Boissons : alcools forts, café, café décaféiné, cidre, soda, et thé déthéiné, eau du robinet car riche en nitrates et nitrites.
D’après les livres :
4 groupes sanguins 4 régimes du Dr Peter J.D’Adamo aux éditions Michel Lafon
L’alimentation anti-oxydante du Dr Serge Rafal aux éditions Marabout

A suivre

 

Thierry Liévois Ostéopathe
Responsable de l'enseignement au Collège d'Ostéopathie Traditionnelle du Nord. Cotn.fr
792 rue Gal de Gaulle 59910 Bondues

Le Pèlerin

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 04:46

Santé - Groupes sanguins pour 4 alimentations différentes pour une meilleure santé – 4/6

Aliments et groupes sanguins

 

L’alimentation du Groupe A

Le groupe A est apparu en Asie et au moyen Orient environ 25 000 av J.C. Le A est similaire à celui de ses ancêtres, les premiers cultivateurs sédentarisés, et il doit avoir une alimentation de type végétarien. Les groupes sanguins A supportent mal l’alimentation hyperprotéinée riche en viande, le laitage crée aussi chez eux une hypersécrétion de mucosités dans les sinus et les voies respiratoires. Enfin les sucres blancs raffinés leurs sont aussi néfastes. Pour une meilleure santé le groupe A doit consommer des aliments aussi proche de la nature que possible, frais, purs et issus de l’agriculture biologique quand c’est possible. Les personnes A ont une prédisposition aux affections cardiaques, aux cancers et au diabète. Une alimentation adaptée à leur groupe sanguin permettra de diminuer les risques, ou de stabilisée les pathologies en cours, et même de les améliorer.

Aliments bénéfiques

Poissons, crustacés, mollusques : Capitaine, carpe, escargots, maquereau, merlan, mérou, perche, sardine, saumon, truite.
Laitage et œufs : Fromage de soja, lait de soja.
Huiles et corps gras : huile de graine de lin, huile d’olive.
Noix et graines : beurre de cacahuète, cacahuètes, graines de courge.
Pois et légumes secs : Flageolets, graines de soja rouge, haricot adzuki, haricot coco, haricot cornille, haricots noirs, lentilles rouges et vertes.
Céréales et produits céréaliers : Amarante, farine d’avoine, de riz, de sarrasin, de seigle, galette de riz, pain de blé germé, pain de soja, pâtes au sarrasin.
Légumes : Ail, artichaut, betteraves, blettes, brocolis, carottes, chicorée, chou frisé, chou rave, épinards, navet, oignons jaunes et rouges, persil, pissenlit poireau, potiron, romaine, scarole, tofu, topinambour.
Fruits : Abricots, ananas, cerises, citron, figues fraîches et séchées, mûres, myrtilles, pamplemousse, pruneaux, prunes.
Boissons : jus d’abricot, d’ananas, de carotte de céleri, de cerise noire, de citron de pamplemousse de pruneau, eau, thé vert, vin rouge.

Aliments neutres

Viandes : dinde, poulet.
Poissons, crustacés, mollusques : Bar, brochet, daurade, éperlan, espadon, esturgeon, ormeau, requin, thon.
Laitage et œufs : Fêta, fromage de chèvre, lait de chèvre, yaourt.
Huiles et corps gras : huile de colza, huile de foie de morue.
Noix et graines : Amandes, beurre d’amande, beurre de tournesol, châtaignes, graines de sésame, graines de tournesol, noisettes, noix.
Pois et légumes secs : fèves, haricots soissons, haricots verts, petits pois, pois gourmands.
Céréales et produits céréaliers : Blé kamut, boulgour, cornflakes, couscous, crème de riz, épeautre, farine de blé dur, de blé germé, d’épeautre, au gluten, de maïs, d’orge, flocons d’avoines, galette de seigle, millet, orge, pain d’épeautre, de riz complet, sans gluten, de seigle, pâtes d’épeautre, quinoa, riz basmati, blanc, complet, sauvage, soufflé, son d’avoine, son de blé.
Légumes : Algues, asperges, avocat, bambou, betteraves, céleri, cerfeuil, choux de Bruxelles, chou-fleur, ciboule, concombre, coriandre, coulemelles, courges, courgettes, cresson, échalote, endive, fenouil, laitue, maïs, moutarde, oignons, olives vertes, radis, rutabaga, soja, trévisane.
Fruits : Cassis, citron vert, dattes, figues de barbarie, fraises, framboises, goyave, grenade, groseilles, kaki, kiwi, nectarine, pastèques, pêches, poire, pomme, raisin blanc, et noir.
Boissons : jus de chou, de concombre, de pommes de raisin,. cidre et vin blanc.

Aliments toxiques

Viandes : Agneau, bacon, bœuf, cailles, canard, cœur, faisan, foie, jambon, lapin, mouton, oie, porc, veau. Fuyez les aliments carnés transformés comme le jambon, les saucisses, les charcuteries.
Poissons, crustacés, mollusques : Anchois, anguille, barracudas, calmars, grenouilles, haddock, harengs, homard, caviars, clams, colin, coquille St Jacques, crabe, crevettes, écrevisses, flet, huîtres, lotte, moules, poissons chat, poulpe, saumon fumé, sole.
Laitage et œufs : babeurre, beurre, bleu, brie, camembert, cheddar, crème glacée, emmenthal, fromage frais, gouda, gruyère, lait demi-écrémé, lait écrémé, lait entier, munster, parmesan, petit lait provolone.
Huiles et corps gras : huile d’arachide, huile de carthame, huile de maïs, huile de sésame.
Noix et graines : noix du Brésil, noix de cajou, pistaches.
Pois et légumes secs : graines de tamarin, haricot blancs, haricots rouges, pois chiches.
Céréales et produits céréaliers : Les personnes du groupe A qui souffrent d’asthme, ou d’infection ORL à répétition veilleront à limiter leur apport en blé car ce dernier favorise la sécrétion de mucosité. Blé concassé, crème de blé, farine de blé dur, pain complet, pain multicéréales, pâtes fraîches, farine complète, farine de froment, germe de blé, pain azyme, pâtes à la semoule de blé, son de blé
Légumes : aubergine, champignon de Paris, chou blanc, chou rouge, olives noires, patates douces, piment, pomme de terre, poivrons jaunes et rouges, tomates qui sont un cas à part car très toxiques pour les groupes A et B.
Fruits : banane plantain, clémentines, clémentines, mangue, melon, noix de coco, orange, papaye, rhubarbe.
Boissons : Jus d’orange, de papaye, de tomate, alcools forts, bière, eau gazeuse, sodas, thé déthéiné, café, café décaféiné, eau du robinet.
D’après les livres :
4 groupes sanguins 4 régimes du Dr Peter J.D’Adamo aux éditions Michel Lafon
L’alimentation anti-oxydante du Dr Serge Rafal aux éditions Marabout

L’alimentation du GROUPE B

Le groupe B est apparu sur les hauts plateau de l’Himalaya environ 15 000 av J.C.
Dans l’ensemble les personnes du groupe B sont vives et solides, résistent bien à la plupart des maladies graves du monde moderne. L’alimentation du B est équilibrée, proche de la nature et inclut un grand éventail d’aliments. Il englobe le meilleur du règne animal O, et du règne végétal A.
Notons que le groupe B est le seul groupe sanguin qui autorise la consommation d’une grande variété de laitages.

Aliments bénéfiques

Viandes : Agneau, mouton, gibier à poil, lapin.
Poissons, crustacés, mollusques : Alose, baudroie, brochet, caviar, colin, daurade, esturgeon, flet, flétan, haddock, maquereau, mérou, morue, sardine, sole, truite.
Laitage et œufs : Cottage cheese, fêta, fromage de chèvre, kéfir, lait de chèvre, lait demi écrémé, lait écrémé, yaourts.
Huiles et corps gras : Huile d’olive.
Pois et légumes secs : haricot beurre, haricots mojettes, haricots rouges.
Céréales et produits céréaliers : Epeautre, farine d’avoine, de riz, flocons d’avoine, galette de riz, millet, pain de blé germé, pain de riz complet, riz soufflé, son d’avoine, son de riz.
Légumes : Aubergine, betterave, brocolis, carotte, chou blanc, de Bruxelles, chou chinois, chou-fleur, chou frisé, chou rouge, moutarde, patate douce, persil, piment, poivron jaune, rouge, vert, shiitaké.
Fruits : Ananas, banane, papaye, prunes, raisin blanc et noir.
Boissons : eau thé vert, vin rouge.

Aliments neutres

Viandes : Bœuf, dinde faisan, foie, veau.
Poissons, crustacés, mollusques : Calmar, capitaine, carpe, clams, coquille St Jacques, éperlans, espadon, harengs, lotte,
Laitage et œufs : Babeurre, beurre, brie, emmenthal, fromage frais, fromage de soja, lait de soja, munster, neufchâtel, œufs, camembert, cheddar, édam, gouda, gruyère, lait entier, parmesan, petit-lait, provolone.
Huiles et corps gras : Huile de foie de morue, huile de graine de lin.
Noix et graines : Amandes, beurre d’amande, châtaigne, noix, noix du Brésil, noix de pécan.
Pois et légumes secs : fèves, flageolets, graines de soja, graines de tamarin, haricots blancs, haricots soissons, petits pois, pois gourmands.
Céréales et produits céréaliers : Crème de riz, farine, farine d’épeautre, pain sans gluten, pain de soja, pâtes fraîches, pâtes de semoule de blé dur, riz basmati, blanc et complet.
Légumes : Ail, algues, aneth, asperges, bambou, blettes, céleri, cerfeuil, champignon de Paris, chicorée, chou-rave, ciboule, concombre, courges, courgettes, cresson échalotes, endives, épinards, fenouil, gingembre, laitue, navet, oignons, pissenlit, poireau, pomme de terre, romaine, roquette, rutabaga, scarole trévisane.
Fruits : Abricots, banane plantain, cassis cerise, citron, citron vert, clémentines dattes, figues, fraises, framboises, goyave, groseilles, kiwi, mangue, melon, mures, myrtilles, nectarine, orange, pamplemousse, pastèque, pêche, poire, pomme, pruneaux, raisins secs
Boissons : bière, cidre, vin blanc.

Aliments toxiques

Viandes : Bacon, caille, canard, cœur, jambon blanc, oie, perdreau, porc, poulet.
Poissons, crustacés, mollusques : Anchois, anguille, bar, barracuda, clams, crabe, crevettes, écrevisses, escargots, grenouilles, homards, huîtres, lambi, langouste, moules, poulpe, saumon fumé.
Laitage : Crèmes glacées, fromage bleu.
Huiles et corps gras : huile d’arachide, huile de carthame, huile de maïs, huile de colza, huile de sésame, huile de tournesol.
Noix et graines : Beurre de cacahuète, cacahuète, beurre de tournesol, noisettes, noix de cajou, graines de courges, graines de pavot, graines de sésame, pistaches.
Pois et légumes secs : Haricot adzuki, haricots coco, cornille, noirs, lentilles rouges et vertes, pois chiches.
Céréales et produits céréaliers : Amarante, bagels, blé concassé, boulgour, couscous, cornflake, farine complète, au gluten, de maïs, d’orge, farine de seigle, germe de blé, orge pain complet, pain de seigle, pâtes au sarrasin riz sauveaqe, sarrasin, seigle, son de blé, d’avoine, farine de blé, de blé complet, de blé dur, de blé germé, au gluten, de maïs, flocons d’avoine, germe de blé, pain complet, pain multicéréales, pâtes fraîches, pâtes au sarrasin, semoule de blé
Légumes : Artichaut, avocat, maïs, olives noires vertes, potiron, radis, pousses de soja, tofu, tomate, topinambour.
Fruits : Carambole, figue de barbarie, grenade, kaki, noix de coco, rhubarbe.
Boissons : alcools forts, eau gazeuse, sodas, café, café décaféiné, eau du robinet car riche en nitrates et nitrites.
D’après les livres :
4 groupes sanguins 4 régimes du Dr Peter J.D’Adamo aux éditions Michel Lafon
L’alimentation anti-oxydante du Dr Serge Rafal aux éditions Marabout
A suivre
Thierry Liévois Ostéopathe
Responsable de l'enseignement au Collège d'Ostéopathie Traditionnelle du Nord. Cotn.fr
792 rue Gal de Gaulle 59910 Bondues

Le Pèlerin

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 04:43

Santé - Groupes sanguins pour 4 alimentations différentes pour une meilleure santé – 5/6

Aliments et groupes sanguins 2

 

L’alimentation du Groupe AB

Le groupe AB est un mutant, c’est aussi le plus rare, le plus récent, et il apparaît vers l’an 900 soit 10 à 12 siècles.
Le groupe AB est d’une grande complexité biologique. Il a hérité à la fois des caractères du groupe A et celui du groupe B, il affiche un système immunitaire performant et apte à produire des anticorps spécifiques en cas d’agression microbienne. Ils sont en revanche prédisposés à certains cancers car le groupe AB considère tout agent ou cellule ressemblant au A ou au B comme ami, si bien qu’il fabrique moins d’anticorps.

Aliments bénéfiques

Viandes : Agneau, dinde, lapin, mouton.
Poissons, crustacés, mollusques : Alose, baudroie, brochet, capitaine, colin, daurade, escargot, esturgeon, maquereau, mérou, morue, sardine, thon, truite de mer.
Laitage et œufs

Fêta, fromage de chèvre, kéfir, lait de chèvre, mozzarelle, ricotta, yaourt.
Huiles et corps gras : Huile d’olive.
Noix et graines

Beurre de cacahuète, cacahuètes, châtaignes, noix.
Pois et légumes secs

Graines de soja, haricots coco, haricots mojettes, lentilles vertes.
Céréales et produits céréaliers

Epeautre, farine d’avoine, de blé germé, de riz, de seigle, flocons d’avoine, galettes de riz, de seigle, millet, pain de blé germé, pain complet, pain de seigle, pain de soja, riz basmati, blanc complet, sauvage, soufflé, son d’avoine et de riz.
Légumes

Ail, aubergine, betterave, brocolis, céleri, chou-fleur, chou frisé, concombre, igname, moutarde, patate douce, persil, pissenlit, shiitaké, tofu.
Fruits

Ananas, cerise, citron, figues, groseille, kiwi, pamplemousse, prunes, raisins.
Boissons : Eau, thé vert, vin rouge.

Aliments neutres

Viandes :

Faisan, foie.
Poissons, crustacés, mollusques

Calmars, carpe, caviar, coquille St Jacques, éperlan, espadon, hareng, lotte, merlan, moules, ormeaux, perche, poisson chat, requin saumon.
Laitage et œufs

Cheddar, édam, emmenthal, fromage de soja, gouda, gruyère, lait demi écrémé, lait écrémé, lait de soja, munster, neufchâtel, petit lait, œufs.
Huiles et corps gras : Beurre clarifié, huile d’arachide, de colza, de foie de morue, de graine de lin.
Noix et graines : .Amandes, beurre d’amande, noix du Brésil, de cajou, de macadamia, de pécan, pignons, pistaches.
Pois et légumes secs

Fèves, flageolets, graines de tamarin, haricots blancs, de soissons, lentilles rouges, petits pois, pois gourmands.
Céréales et produits céréaliers

Amarante, blé concassé, boulgour, couscous, crème de blé, crème de riz, farine, farine de blé dur, complète, d’épeautre, au gluten, flocons de soja, germe de blé, orge, pain azyme, pain complet, d’épeautre, muticéréales, sans gluten, pâtes fraîches, pâtes au blé dur, son de blé.
Légumes

Algues, asperges, bambou, blettes, carottes, carvi, cerfeuil, champignons de Pais, chicorée, chou blanc, de Bruxelles, chinois, chou-rave, chou romanesco, rouge, ciboule, coriandre, courges, courgettes, cresson, échalotes, endives, épinards, fenouil, gingembre, laitue, mesclun, navet, oignons jaunes, rouge, olives vertes, poireau, pomme de terre potiron, romaine, roquette, rutabaga, scarole, tomate, trévisane.
Fruits

Abricot, banane plantain, cassis, citron, clémentines, dattes, fraises, framboises, groseilles, melon mûres, myrtilles, nectarine, papaye, pastèque, pêche, poire, pomme, pruneaux, raisins secs.
Boissons

Bière, cidre, eau gazeuse, vin blanc.

Aliments toxiques

Viandes

Bacon, bœuf, caille, canard, cœur, gibier à poil, jambon, oie, perdreau, porc, poulet, veau.
Poissons, crustacés, mollusques

Anchois, anguille, bar, barracuda, clams, crevette, crabe, écrevisses, flet, flétan, grenouille, haddock, hareng, homard, huîtres, lambi, langouste, poulpe, sole.
Laitage et œufs

Babeurre, beurre, bleu, brie, camembert, crèmes glacées, lait entier, parmesan, provolone.
Huiles et corps gras

Huile de carthame, de maïs, de sésame, de tournesol.
Noix et graines : Beurre de tournesol, graines de courges de pavot, de sésame, de tournesol, noisettes.
Pois et légumes secs

Haricots adzuki, haricots beurre, haricots cornille, noirs, rouges pois chiches.
Céréales et produits céréaliers : Blé kamut, cornflakes, farine de mais, farine d’orge, pâtes au sarrasin, sarrasin.
Légumes

Artichaut, avocat, maïs, olives noires, piment, poivron jaune, rouge, vert, radis soja, topinambour.
Fruits

Banane, carambole, figue de barbarie, goyave, grenade, kaki, mangue, noix de coco, orange, rhubarbe.
Boissons

Alcools forts, sodas, café, café décaféiné, eau du robinet car riche en nitrates et nitrites.
D’après les livres :
4 groupes sanguins 4 régimes du Dr Peter J.D’Adamo aux éditions Michel Lafon
L’alimentation anti-oxydante du Dr Serge Rafal aux éditions Marabout
A suivre

Thierry Liévois Ostéopathe
Responsable de l'enseignement au Collège d'Ostéopathie Traditionnelle du Nord. Cotn.fr
792 rue Gal de Gaulle 59910 Bondues

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 04:40

Santé - Groupes sanguins pour 4 alimentations différentes pour une meilleure santé – 6/6

Aliments et groupes sanguins 3

 

Alimentation commune aux Groupe O, A, B, AB.

Poissons de préférence gras.
Anchois, maquereau, morue, sardine, saumon, thon, truite car riche en acide linolénique ou acide gras oméga 3.
Légumes
Ail, betteraves, brocolis, carotte, céleri, cerfeuil, épinard, fenouil, oignons.
Fruits
Abricot, cerises, citron, myrtilles, pommes, pamplemousse.
Boissons
Thé 4 à 5 tasses par jour
Vin rouge 2 à 3 verres par jour.
Compléments alimentaires
Vitamines A (à limiter pour les groupes A), C, et E, manganèse, cuivre, sélénium, zinc.
Produits toxiques responsables de nombreuses maladies.

Café, et café décaféiné (augmentent l’acidité gastrique, indigeste)
Sucre blanc (arthrose)
Alcools forts( augmentent le taux de radicaux libres, et de cancers)
Sels pour son rôle dans HTA.
Cigarettes (augmentent le taux des maladies cardio-vasculaires, le taux des radicaux libres, et accélèrent le vieillissement cellulaire)

Conseils micro-nutritionnels pour certaines maladies.

Maladies cardio-vasculaires

Acide gras oméga 3 (huile de poisson gras)

Acide gras mono-insaturés.(huile d’olive)

Vitamines C et E

Flavonïdes.(thé, vin rouge)

Sélénéium.

Vitamines B6, B9, B12.

Diabète gras

Vitamines C et E.

Zinc

Chrome

Flavonoïdes

Vitamines B3, B6.

Maladies du système nerveux

Acides gras essentiels.

Vitamines du groupe B.

Vitamines A, C, E.

Acides aminés soufrés.

Zinc, sélénium.

Ginkgo biloba. (Mémoire)

Affections rhumatologiques.

Acide gras oméga 3 et oméga 6.

Vitamines A, C, E.

Acides aminés soufrés.

Sélénium.

Zinc.

Maladie de Crohn et maladies en gastro-entérologie.

Antioxydants.

Vitamine B9.

Zinc.

Probiotiques.

Fibres.

Exemple clinique

Rien n’est plus parlant qu’un exemple. Pour cela je voudrai vous présenter le cas le plus révélateur d’une pathologie d’intoxication qu’il m’a été donné de traiter.
La patiente Véronique B, 30 ans, célibataire, sans surcharge pondérale, m’avait été envoyée par une podologue, car cette patiente souffrait de lombalgies chroniques invalidantes avec des épisodes aigus depuis 3 ans.
Elle ne pouvait plus marcher plus de 400 mètres sans devoir s’arrêter à cause des douleurs. Faire les courses lui devenait pénible, car elle devait soulever des sacs, et qu’elle n’en était plus capable.
Les douleurs étaient telles qu’elle refusait les sorties avec ses amis. Elle ne pouvait plus danser, ni rester trop longtemps debout à soutenir une conversation. Les activités sportives n’étaient plus possibles, et évidemment elle déprimait, car elle avait toujours été très active et plein d’entrain.
En résumé un vrai calvaire.
Son dossier était particulièrement imposant. Une flopée d’examens, radios, scanners, IRM, prise de sang, scintigraphie avaient été faites depuis 3 ans. Elle avait aussi suivi de nombreuses consultations en tout genre, et avait été examinée par de nombreux spécialistes, rhumatologues, neurologues, psychiatres, radiologues…sans succès. D’un point de vu thérapeutique elle prenait journellement des doses de cheval en anti-inflammatoires, et en anti douleurs, sans amélioration notable.
Son cas décontenançait les médecins qui l’avaient auscultés. (Généraliste, rhumatologue, neurologue, psychiatre…)
Incapables du moindre diagnostic, elle avait été hospitalisée pendant une semaine pour un check up complet. Le diagnostic final était sans appel : sclérose en plaque atypique, et on lui avait déconseillé d’avoir des enfants. Pourtant, ses examens ne présentaient aucun signe de SEP.
En désespoir, on lui avait prescrit des semelles orthopédiques… « Pour voir si cela pouvait apporter une certaine amélioration de sa symptomatologie. »
La podologue aussi désemparée que tous les médecins qu’elle avait consulté, lui avait conseillé de voir un Ostéopathe, au cas ou !
C’est comme cela que Mme B est amené à consulter un ostéopathe.
Après un interrogatoire sur l’origine de sa maladie, j’avais examiné sa dernière radio, un bassin de face.
Incroyable, j’avais déjà une partie de la solution.
La radio montrait des gaz très importants dans les intestins, et des matières fécales d’une façon anormale.
La première question que je lui ai alors posée, était la suivante :
Vous arrive t-il d’avoir des douleurs au ventre ?
Sa réponse fut floue : Non pas vraiment ? Il fallait insister sur « le pas vraiment » en l’interrogeant plus précisément !
Lui arrivait-il d’avoir des douleurs abdominales de quelques secondes à quelques minutes ?
Cette fois surprise ! Effectivement il lui arrivait d’avoir des douleurs abdominales qui l’obligeaient à se plier en deux pour se soulager… « Mais cela se passait au bout de quelques minutes… mais enfin comme tout le monde, rien d’anormal ! »
Très vite nous avons orienté nos questions vers l’alimentaire.
Elle était d’un groupe sanguin A et adorait la viande et la charcuterie qu’elle mangeait tous les jours, et elle s’auto intoxiquait. (acidose)
Les muscles para vertébraux étaient durs et spasmés. Je l’ai donc traitée classiquement par un traitement général d’ostéopathie doux puis par un travail structurel (équilibration du bassin, des lombaires, des dorsales et des cervicales), puis viscéral.(travail sur le gros et petit intestin, et par un pompage du foie)
Après une explication de notre théorie, je lui ai conseillé une alimentation de type A en supprimant d’une façon très sévère tous les aliments carnés pendant une durée de 3 semaines. La patiente a alors été traitée de nouveau en ostéopathie par deux fois . Les traitements ont été espacés de 3 semaines puis de 4 semaines.
En deux mois et nous avions réglé le problème, là ou la médecine moderne n’avait pas donné de résultats.
Enfin, elle ne prenait plus de médicaments, elle ne déprimait plus…elle revivait !
Son médecin généraliste n’en revenait pas…et ne comprenait pas !
Depuis je vois cette patiente une à deux fois par an depuis deux ans pour un travail ostéopathique de prévention, et elle se porte bien. Elle a repris le sport, le bricolage, s’est mariée, et a eu un petit garçon !
Attention ami lecteur, il s’agit d’un cas exceptionnel !
Conclusion

Cette lecture permettra à l’étudiant et au praticien chevronné de comprendre pourquoi l’alimentation à un rôle essentiel dans le traitement médical ou ostéopathique. Il vous sortira de la caricature : « Vous devez cesser de consommer des produits laitiers ! » Réactions propres aux ostéopathes et aux homéopathes mais sans autres explications. Vous affinerez une solution à chacun par une alimentation personnalisée en fonction de son groupe sanguin.
Nous conseillons à tous nos patients victime de pathologie d’encrassage de tendre vers cette alimentation en évitant les aliments toxiques, surtout s’ils sont pris d’une façon régulière.
Cette méthodologie permet un retour plus rapide à l’équilibre et vous aidera à soulager plus efficacement les torticolis, les lombalgies, les sciatiques, les migraines, les lésions ostéopathiques récidivantes…qui ne sont pas d’origine mécanique mais d’origine toxémique, et il y en a !
Pour certaine pathologie chronique comme l’arthrose, les migraines, la maladie de Crohn… il en est de même. On peut améliorer le terrain mais soyons réaliste ne parlons jamais de guérison, et nous resterons sérieux.
Dans ces pathologies dites d’encrassage, la lésion primaire est l’Alimentation.
Votre traitement ostéopathique aussi performant soit il, n’est alors qu’un cataplasme sur une jambe de bois si vous ne pensez pas à rééquilibrer la nutrition de votre patient. Avec un peu de bon sens vous pouvez affirmer : « dites moi ce que vous mangez et je vous dirai comment est votre santé. »
N’oubliez pas que « bien manger c’est se soigner. » Professeur Bernard.
Ajoutons pour conclure notre article que « ce qui chez l’un est nourriture s’est révélé pour l’autre un amer poison. » Lucrèce.

Bibliographie

Dr Peter J. D’Adamo 4 groupes sanguins 4 régimes aux éditions Michel Lafon.1996. 
Pr Jean Bernard La légende du sang aux éditions Flammarion 1992
Pr Michel Massol La nutrithérapie aux éditions PUF 1998.
Jean-Louis Pasteur toutes les vitamines pour vivre sans médicaments. Aux éditions j’ai lu 1991.
Dr Serge Rafal L’alimentation anti-oxydante aux éditions Marabout. 2000.
Dr Jean Seignalet L’ALIMENTATION ou la troisième médecine aux éditions Ecologie Humaine François –Xavier de Guibert 1998.
John Werhnam Notes sur les principes de l’ostéopathie par J.M Littlejohn édité par la clinique ostéopathique de Maidstone 1974.

Thierry Liévois Ostéopathe
Responsable de l'enseignement au Collège d'Ostéopathie Traditionnelle du Nord. Cotn.fr
792 rue Gal de Gaulle 59910 Bondues

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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 04:11

Santé - Le poivre, l’épice qui guérit !

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Le poivre a des vertus digestives, anti rhume, anti douleur, il aide à soigner la gastro-entérite, les bronchites, et il stimule la libido… Le poivre met du piquant dans la vie et nous garde en bonne santé. 

Le point sur ses propriétés avec Médisite !

Le poivre est bon pour la digestion

Le poivre aide à digérer ! On le sait, la digestion débute par la bouche et dans ce processus, la salivation joue un rôle important. Elle commence à séparer certains composants de nos aliments pour les rendre plus faciles à assimiler par l'organisme, elle forme le bol alimentaire en amalgamant les aliments réduits en bouillie par la mastication et elle protège les dents en réduisant l'acidité du milieu buccal. Or, « la chavicine, une résine piquante contenue dans le poivre, possède la faculté d'augmenter la production de salive », souligne le Dr Guy Avril. D’où son action positive sur le processus digestif 

Le poivre est anti kilo !

En cas de régime, lorsqu'on privilégie les aliments sans gras, sans sauce, le poivre permet de réveiller les soupes, salades, viandes et autres poissons grillés, et donc de mieux supporter la diète.
A noter : l'effet piquant du poivre peut être aussi très utile dans une situation un peu particulière. « En vieillissant, les personnes âgées voient leur goût s'altérer. Dès lors, tout devient insipide et elles perdent l'envie même de manger, surtout si elles sont seules. Ajouter systématiquement du poivre aux plats permet de stimuler les bourgeons du goût et redonner envie de se mettre à table. », explique le Dr Guy Avril.

Du poivre contre la bronchite, la laryngite, le rhume…

« Le poivre facilite l'élimination des mucosités et possède une action désinfectante et antalgique locale. C'est pourquoi il est très utile contre les maux de l'hiver : bronchite, laryngite ou rhume, par exemple. », explique le Dr Guy Avril.
Contre les maux de gorge, le médecin nous livre d’ailleurs une recette plutôt efficace : « dans 25 cl d'eau bouillante, laissez infuser 20 graines de poivre moulu et 2 gousses d'ail, et sucrez largement au miel. A prendre 3 fois par jour en cas de laryngite ou de rhino-pharyngite. »

Le poivre calme la douleur !

Nos grands-mères utilisaient volontiers des liniments, c'est-à-dire des mélanges à base d'huiles, pour frictionner le corps et soulager certaines affections. « Comme la moutarde, le poivre peut être employé dans la confection de linimenst efficaces contre les maux de tête, les douleurs articulaires, musclaires, la goutte... », affirme le Dr Guy Avril.
Sa recette : dans une petite poêle, faire revenir une cuiller à café de poivre en poudre dans 10 cl d'huile de sésame, puis laisser refroidir et filtrer. Ensuite massez les parties douloureuses.

Le poivre stimule la libido

« Le poivre a une action aphrodisiaque, probablement due à ses vertus tonifiantes et à son action vasodilatatrice. », explique le Dr Guy Avril. En effet, lors de la montée de l'excitation, les organes sexuels, de l'homme mais aussi de la femme, gonflent. Un phénomène dû à l'augmentation du calibre des vaisseaux sanguins qui les irriguent. Pour mieux se préparer au plaisir, on peut donc pimenter ses dîners en amoureux ou, comme le conseille le médecin « croquer chaque jour 6 graines de poivre avec 4 amandes et un verre de lait. »
Les amandes sont elles-mêmes considérées comme aphrodisiaques (elles contiennent de l'arginine, un acide aminé qui pourrait être impliqué dans le mécanisme de l'érection). Quant au lait, il est réputé aphrodisiaque dans certains pays, probablement parce qu'il contiendrait des peptides stimulant la production d'endorphine.

Le poivre anti gastro !

Vous êtes sujet aux troubles intestinaux et aux gastro-entérites ? Pensez au poivre !
En prévention : « Le poivre est un antibiotique et un antiparasitaire intestinal qui permet également de réduire la fermentation. », explique le Dr Guy Avril.
En curatif, si vous êtes déjà malade : « Vous pouvez l'associer avec de la coriandre, du gingembre et surtout du curcuma, vous obtiendrez alors un puissant cocktail désinfectant. » précise notre médecin.

Le poivre est diurétique

Le poivre aide aussi l'organisme à éliminer les toxines parce qu’il a des propriétés diurétiques. « Il provoque la dilatation de l'artère rénale, c'est-à-dire qu'il augmente la production d'urine.
A noter : Cette propriété détoxifiante est encore amplifiée par un autre processus. « Le poivre augmente aussi le calibre des vaisseaux capillaires à la surface de la peau, ce qui a un effet diaphorique. En clair, il facilite la transpiration », précise le Dr Guy Avril.

Le poivre est anti dyspepsie

Le poivre peut soulager les dyspepsies et ses symptômes : ballonnements, éructation, flatulences, sensation de lourdeur.
« La pipérine, le principal actif du poivre, celui qui lui donne son goût piquant, excite les enzymes digestives, composants qui facilitent l'assimilation des protéines, des lipides, et de certains glucides fournis par l'alimentation, explique le Dr Guy Avril. Elle permet ainsi de soulager les désagréments liés à cette pathologie. »
En clair : si vous êtes sujet à ces petits soucis, avant de foncer chez le pharmacien essayez d’abord de poivrer un peu plus vos repas !

Le poivre assainit l’organisme, détoxifie

Avantage de la pipérine, principe actif très présent dans le poivre (5 et 8% de sa composition) : « Elle stimule la production de bile par le foie, on dit qu'elle a un effet cholérétique », précise le Dr Guy Avril. Une très bonne chose, car c'est grâce à la bile que l’organe joue son rôle d'épurateur : il lui permet de se débarrasser (et donc de débarrasser l'organisme) des toxines. Après sécrétion, la bile est ensuite stockée dans la vésicule puis évacuée via l'intestin.
Astuce pour les adeptes du régime « détox » : n'hésitez pas à ajouter quelques tours de moulin à poivre dans vos soupes de légumes !

Quel poivre choisir ?

« Le poivre est la graine d'une liane, le poivrier. », explique le Dr Guy Avril. « Il en existe différentes sortes : noir, blanc, gris ou rose. Ils ont tous à peu près les mêmes propriétés car tous contiennent de la pipérine. Néanmoins, pour en profiter au mieux, il est préférable d'acheter du poivre en grain et de le moudre au moulin, au fur et à mesure de ses besoins. Par ailleurs, il ne faut pas confondre le poivre avec le chili qui est un piment, toutefois très intéressant aussi car il contient de la capsaïcine, une substance qui a fait l'objet de nombreuses études. »

Poivre-curcuma : des vertus santé multipliées

Le curcuma est l'épice vedette des études internationales qui lui confèrent des vertus anti tumorales, antioxydantes et anti-inflammatoire. Or la pipérine du poivre peut multiplier par 20 la biodisponibilité des principes actifs du curcuma. Si vous appréciez également le curcuma n’hésitez pas à le mettre au menu !

Dans quels cas éviter le poivre ?

Si le poivre est, la plupart du temps, un atout santé, mieux vaut tout de même l'éviter dans certains cas. « Il est préférable de réduire sa consommation en cas d'ulcère à l'estomac, car il irrite la muqueuse gastrique. De même, le poivre n'est pas recommandé lors d'une crise hémorroïdaire. », prévient le Dr Guy Avril. « Dans la médecine ayurvédique il est dit que l’épice ajoute du feu au feu. Les tempéraments colériques, très actifs, qui transpirent beaucoup, appelés Pitta chez les Indiens, ont donc intérêt à ne pas en abuser. »

Source Medisite Isabelle Palacin, journaliste santé 

Validé par Dr Guy Avril, médecin généraliste formé à la diététique ayurvédique

Le Pèlerin

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 07:21

Riches en potassium, les bananes réduisent le risque d'AVC

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D'après la méta-analyse de chercheurs de l'OMS, rétablir un niveau correct de potassium dans l'organisme -quand il en manque- peut réduire le risque d'AVC (accident vasculaire cérébral) de 24%. Comme les bananes sont particulièrement riches en potassium (413mg/100g), il peut être très utile pour la santé des vaisseaux de les consommer régulièrement. Les chercheurs ont sélectionné 33 essais contrôlés randomisés et études de cohorte. Chez les adultes, l'augmentation de la prise de potassium réduit la pression artérielle systolique de 3,49mmHg et diastolique de 1,96mmHg, sans avoir d'effets négatifs sur les concentrations de lipides dans le sang, de catécholamines ou sur la fonction rénale. Le plus grand effet étant obtenu avec une prise de potassium comprise entre 90 et 120mmol/jour. Les scientifiques estiment ainsi qu'une plus grande consommation de potassium (sans dépasser 3,500mg/jour) est "potentiellement bénéfique" pour la plupart des gens à la fonction rénale normale, pour prévenir ou contrôler l'hypertension artérielle et le risque d'AVC.
Source : BMJ doi.org/10.1136/bmj.f1378 online 5 April 2013 Effect of increased potassium intake on cardiovascular risk factors and disease: systematic review and meta-analyses.

Source Medisite Aurélie Blaize, journaliste santé

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 05:52

L’aubépine peut être utilisée en cas de palpitations et d’anxiété

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Le nom « aubépine » provient du  latin « Crataegus laevigata (C. oxyacantha) »

Son nom vulgaire est donc :

Aubépine, épine blanche, noble épine, bois de mai.

De la famille des rosacées

Elle se récolte g'avril à juin, au début de la floraison.

Ses Propriétés

L’aubépine peut être utilisée en cas de palpitations et d’anxiété puisqu’elle ralentit le rythme cardiaque, détend les muscles et abaisse légèrement la tension artérielle. Ses effets hypotensifs ont notamment été prouvés dans une étude publiée en 2006 (1). Une étude serbe a par ailleurs mis en avant les propriétés anti-inflammatoires de l’aubépine (2).

Aubépine : Etudes scientifiques

(1) Walker AF, Hypotensive effects of hawthorn for patients with diabetes taking prescription drugs: a randomised controlled trial, Br J Gen Pract. 2006 Jun;56(527):437-43.

(2) VM Tadic, Anti-inflammatory, gastroprotective, free-radical-scavenging, and antimicrobial activities of hawthorn berries ethanol extract, J Agric Food Chem. 2008 Sep 10;56(17):7700-9. Epub 2008 Aug 13.

Un peu d’Histoire

L'aubépine est originaire d'Eurasie. Elle est employée comme plante médicinale depuis le Moyen-âge. Au XXe siècle, on la recommandait déjà contre l'angine de poitrine et l'hypertension artérielle.

Comment la reconnaître?

L'aubépine est un arbuste qui peut mesurer une dizaine de mètres de haut. Ses fleurs, blanches ou roses, possèdent 5 pétales et sont disposées en grappes. Ses fruits sont petits et rouges à l'automne.

Aubépine : Parties utilisées

Les sommités fleuries.

Posologie

En usage interne
Contre les troubles de l'excitabilité cardiaque, l'insuffisance cardiaque légère et les troubles mineurs du sommeil.
Infusion : 1 à 2 cuillères à café de sommités fleuries séchées pour une tasse d'eau bouillante. Laisser infuser 10 minutes. Boire 2 ou 3 tasses par jour, 3 semaines par mois.

En cas de persistance des symptômes, consultez un médecin.

Précautions d'emploi

Exerçant une action puissante sur le cœur, l'aubépine ne doit être utilisée que sur avis médical.

Attention : Les plantes ne sont pas des remèdes anodins. Ne jamais dépasser les doses indiquées.

Source Medisite

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 10:03

La sieste, on a de moins en moins le temps de la faire...

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Et pourtant, elle est bénéfique au coeur, améliore la mémoire, facilite la digestion... Elle lutterait même contre Alzheimer. Voici les bonnes raisons de la faire !

La sieste améliore la concentration

Une sieste de courte durée (entre 10 et 30 min) a des effets bénéfiques sur la concentration et la vigilance.

Pourquoi ? Parce que faire une sieste en milieu de journée permet au cerveau de se mettre en veille, et de se recharger, pour redémarrer ensuite de plus belle.
Aucun organe, en effet, ne souffre plus du manque de sommeil que le cerveau, un manque que la sieste peut permettre d'éviter. En effet, les parties cérébrales en charge de la concentration et de la vigilance se "rechargent" tout particulièrement durant le sommeil grâce au glucose transporté jusqu'à elles par le système circulatoire sanguin.

Les bienfaits de la sieste sur la concentration et la vigilance ont d'ailleurs été prouvés par des études réalisées par la Nasa sur des pilotes. Elles ont démontré que la vigilance est améliorée de 54% chez les personnes ayant fait la sieste !

En pratique : Pour gagner en vigilance, particulièrement si vous prenez la route, ou si vous exercez une activité demandant beaucoup de concentration, prévoyez de faire une sieste de 10 à 30 minutes, soit après le déjeuner, soit dès que vous sentez que vous fatiguez : si vous prenez la route, vous pouvez faire une sieste de 10 minutes chaque fois que vous faites une pause.

La sieste : bonne pour la mémoire !

La sieste, c'est prouvé, a des effets bénéfiques sur la mémoire.
Pourquoi ? Parce qu'une courte sieste suffit à reposer le cerveau, lui permettant de "mettre de l'ordre". Ce sont les échanges entre les neurones qui construisent la mémoire. Or c'est pendant le sommeil que ces connexions neuronales sont remodelées", explique le Dr Didier Cugy, médecin du sommeil. Si vous en manquez, "vous saturez les neurones et ils perdent de leur capacité".

Les bienfaits de la sieste sur la mémoire ont été démontrés par la même étude de la Nasa ayant analysé les effets de la sieste sur la mémoire (1). Selon ses résultats, les personnes qui font la sieste ont des performances de mémorisation et d'acuité intellectuelle améliorées de 34%.

En pratique : Une courte sieste de moins d'une demi-heure, entre 14 et 16h, est suffisante pour "mieux récupérer et restituer les capacités intellectuelles".

La sieste, des vertus contre Alzheimer ?

La sieste ayant des effets bénéfiques sur la mémoire, les chercheurs s'intéressent de très près à ses vertus contre la maladie d'Alzheimer. Et il se pourrait bien qu'elle en ait, à condition qu'elle ne soit pas trop longue...

Pourquoi ? Parce que la sieste permet de rebooster les processus de la mémoire et qu'elle permet aux neurones de "mieux s'organiser" explique le Dr Didier Cugy, médecin du sommeil, elle pourrait avoir un effet bénéfique sur la maladie d'Alzheimer. Elle pourrait "en ralentir la progression", précise notre spécialiste, en protégeant les neurones.

Des effets à l'étude : Les effets de la sieste sur la maladie d'Alzheimer sont encore à l'étude. Plusieurs travaux ont fait un lien entre la qualité du sommeil et la maladie d'Alzheimer. Une étude, réalisée en 2000 au Japon sur 337 patients atteints de la maladie d'Alzheimer, a montré qu'une courte sieste (moins d'une heure) pourrait avoir un effet protecteur sur la maladie (contrairement à une sieste de plus d'une heure qui pourrait en augmenter les risques et symptômes). Des études plus approfondies sont encore nécessaires.

La sieste facilite la digestion

Faire la sieste après manger aide à mieux digérer !
Pourquoi ? Une sieste après le repas, permet au corps de se concentrer exclusivement sur le fonctionnement du système digestif. C'est parce que l'organisme est sollicité après le repas, que l'on ressent en général un coup de barre après le déjeuner. "Pour bien digérer, l'organisme demande du repos en sécrétant des substances appelées neurohormones qui accentuent le besoin de sommeil", explique le Dr Didier Cugy, médecin du sommeil. De façon naturelle, l'organisme tend à couper les autres activités de l'organisme, pour concentrer son énergie sur la digestion. Faire la sieste est donc une excellente solution. Elle évite non seulement de se sentir fatigué pendant le processus de digestion, mais permet à l'organisme de bien digérer, puisqu'il n'a qu'à se concentrer sur cette action !

Que faire ? Ne faites pas la sieste directement après le repas ! Attendez une quinzaine de minutes avant de vous préparer à dormir. Une sieste de moins d'une demi-heure est suffisante pour favoriser une bonne digestion, et pour refaire le plein d'énergie.

La sieste est bénéfique au coeur !

Une étude réalisée en 2000 aux Etats-Unis sur environ 1000 personnes a démontré que les risques de problèmes cardiovasculaires étaient plus importants chez les gens pratiquant la sieste. Cependant, comme l'explique le Dr Didier Cugy, médecin du sommeil, des précisions ont depuis été apportées : "Cette étude datée de 2000 ne prenait pas en compte les gens faisant de l'apnée du sommeil, pathologie qui provoque effectivement 5 à 7 fois plus de problèmes cardiovasculaires que chez d'autres individus. Or, si on enlève les gens faisant de l'apnée du sommeil, propice aux maladies cardiovasculaires et qui ont tendance à dormir plus, on se rend compte que chez le reste de la population, la sieste a plutôt un effet bénéfique, puisqu'elle contribue au repos physique".

La sieste, anti stress !

La sieste a un effet bénéfique sur les nerfs et permet une meilleure gestion du stress!

Pourquoi ? Le stress vient souvent d'un manque de sommeil. La sieste peut donc vous permettre de mieux gérer le cumul de fatigue et de récupérer dans la journée si besoin. Son action : un effet relaxant. C'est un moment de détente, permettant de relâcher la tension, "rééquilibrant le système nerveux et reposant le corps", explique le Dr Didier Cugy, médecin du sommeil.

En pratique : "Pour les gens ayant du mal à s'endormir, un kinésithérapeute peut indiquer des exercices respiratoires de relaxation", explique le Dr Cugy. La bonne durée : Express (5 à 10 min) ou courte (20 à 30 min) !

La sieste améliore l’humeur

La sieste peut avoir un effet bénéfique sur l'humeur en vous détendant, en permettant à votre cerveau et votre organisme en général de recharger les batteries.

Pourquoi ? C'est bien connu, quand on manque de sommeil, on est plutôt de mauvaise humeur, on perd vite patience, on s'énerve facilement... Une courte sieste dans la journée permet de récupérer et de recharger les batteries pour continuer la journée en étant plus reposé et dynamique. "Le corps se recharge à bloc pendant la nuit et dans la journée, on peut le recharger encore un peu en faisant la sieste pour qu'il reparte de plus belle", explique le Dr Didier Cugy.

En pratique : Faire la sieste dans la journée, entre 13h et 16h, même une dizaine de minutes, peut vous permettre de retrouver dynamisme et bonne humeur comme après une bonne nuit de sommeil !

Sieste : quelle est la durée idéale ?

Combien de temps faut-il dormir pour que la sieste soit bénéfique ?

On peut distinguer trois types de sieste :
- La sieste express : 5 à 10 min
- La sieste standard : 20 à 30 min
- La sieste prolongée : 1h à 1h30

Le Dr Cugy, médecin du sommeil, préconise deux attitudes :
- Soit on fait une sieste de moins de 30 minutes, de sommeil superficiel, pour se réveiller en forme.
- Soit on s'offre un cycle complet de 1h à 1h30 : "si l'on se réveille lors de la phase de sommeil profond, on risque d'être 'vaseux'", explique le Dr Cugy, il faut donc faire le cycle complet.

Un cycle du sommeil dure entre 1 h et 1h30. Ce cycle comporte une phase de sommeil superficiel, une phase de sommeil profond, et une phase de sommeil paradoxal, "le sommeil où l'on rêve". Durant la nuit, les cycles se répètent. Pas pendant la sieste (elle est trop courte).
Il faut donc apprendre à connaître son rythme pour la faire efficacement et qu'elle soit vraiment agréable. Pour savoir quelle est la durée de votre cycle, le Dr Cugy conseille de le tester tout simplement : faites la sieste, quand vous êtes en vacances, ou en week-end, et voyez au bout de combien de temps vous vous réveillez seul.

D'après une étude réalisée en 2006 aux Etats-Unis, une sieste trop longue (de plus de 30 min) n'aurait pas de bénéfice pour la santé. Des siestes trop longues et trop fréquentes pourraient dérégler le cycle de sommeil et, contrairement à une sieste courte, laisserait le dormeur "vaseux".

La sieste peut-elle entraîner des insomnies ?

Le rôle de la sieste est de compenser, de compléter une nuit de sommeil, pas de la perturber !
"Normalement, lorsque l'on se réveille le matin, on doit être en forme : le dernier cycle de sommeil doit être achevé", explique le Dr Didier Cugy, médecin du sommeil.
Un cycle de sommeil dure entre 1h et 1h30 et se partage en trois parties à durée variable selon les individus : sommeil superficiel, sommeil profond et sommeil paradoxal. "Il vaut mieux se réveiller un peu plus tôt, plutôt que de couper un cycle de sommeil. On peut alors faire la sieste pour rattraper et recharger un peu les batteries en milieu de journée", précise le spécialiste. A noter : "La première partie de la nuit sert à la récupération physique, tandis que la seconde permet la récupération intellectuelle. Souvent, on tronque sur la dernière partie de la nuit lorsque l'on dort peu..."

Sieste : mode d'emploi !

"Cela dépend des gens" explique le Dr Didier Cugy. Certaines personnes peuvent arriver à s'endormir dans des positions inconfortables, ou dans des lieux bruyants. "Le mieux reste de privilégier le confort. Allongez-vous si possible, évitez un endroit trop lumineux ou trop bruyant, déchaussez-vous, dégrafez votre ceinture, et détendez-vous !".

Bien sûr, tout dépend des gens : certains auront besoin d'un bon matelas, d'autres s'accommoderont d'un fauteuil, tandis que d'autres pourront faire une sieste de 10 min sur les toilettes.

Pour les gens ayant du mal à se détendre et à s'endormir, il existe aussi des techniques de respiration. Si vous êtes dans ce cas-là, tournez-vous vers un spécialiste, comme un kinésithérapeute par exemple, qui vous indiquera les exercices à faire.

Avons-nous tous besoin de faire la sieste ?

La sieste est-elle bénéfique pour tout le monde ? "Rien n'indique le contraire", affirme le Dr Didier Cugy, médecin du sommeil. "Ver de terre, mouche, homme, tout le monde dort ! Le sommeil est une fonction de récupération physique et psychique, il restitue les capacités que l'organisme perd pendant qu'il est éveillé." La sieste est une affaire d'horloge biologique ! Il existe des personnes qui n'ont pas besoin de beaucoup dormir, et d'autres qui ont vraiment besoin de beaucoup de sommeil. Ainsi, notre horloge interne détermine notre besoin ou non de faire une sieste, plus ou moins longue. Dans tous les cas, la sieste est utile : "elle booste les petits dormeurs et aide les gros dormeurs à récupérer, en particulier quand le gros dormeur n'a pas le temps de faire de longues nuits".

Faut-il faire la sieste tous les jours ?

D'après le Dr Didier Cugy, médecin du sommeil, la sieste peut se faire tous les jours, en fonction de la charge du travail, de la durée de la nuit, s'il y a ou non un coup de barre dans la journée... Si vous n'avez pas de coup de fatigue dans la journée, il est inutile de faire la sieste : cela risquerait d'empiéter sur le temps de sommeil de la nuit suivante. La sieste est souvent une bonne solution pour les gens travaillant en horaires décalés, la nuit par exemple.

Il est plus difficile de faire la sieste quand on est sur son lieu de travail, en open-space par exemple. Dans ces cas-là, il faut essayer de s'isoler autant que possible. A savoir : de plus en plus, des 'lobby sieste' se montent. Il s'agit de groupes de défense des bienfaits de la sieste. Il existe même, en région parisienne, des clubs de sieste, où l'on peut aller, comme on va en salle de sport, pour faire la sieste !

Sources

- Remerciements au Dr Didier Cugy, médecin du sommeil, pour son expertise, sa disponibilité et son attention.

(1) Le guide officiel de la Sieste, Frédéric Ploton, Ed Jouvence, 2008
(2) Associations between retrospectively recalled napping behavior and later development of Alzheimer's disease: association with APOE genotypes.
Asada T, Motonaga T, Yamagata Z, Uno M, Takahashi K. Sleep. 2000 Aug 1;23(5):629-34, Department of Old Age Psychiatry, National Center of Neurology and Psychiatry, Teikyo University School of Medicine, Japan http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10947030
(3) Siesta and the risk of coronary heart disease: results from a population-based, case-control study in Costa Rica Hannia Campos and Xinia Siles International Journal of Epidemiology 2000;29:429-437
(4) Good sleep, bad sleep!
The role of daytime naps in healthy adults, Dhand R, Sohal H , Curr Opin Pulm Med. 2006 Nov;12(6):379-82

Source Medisite Elodie Barakat, journaliste santé

Validé par Dr Didier Cugy, médecin du sommeil

Le Pèlerin

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