4 théories sur l’évolution qui ont été déterminantes à la compréhension de notre monde
Essentielle à la compréhension du monde et des sciences, la théorie de l’évolution n’a rien d’une vérité et se développe constamment. Peu à peu, elle s’est enrichie des techniques et savoirs dont la science disposait, pour aboutir à la théorie qui prévaut actuellement.
Le transformisme
Jean - Baptiste de Lamarck
Jean-Baptiste de Lamarck, naturaliste français, a largement participé à l’évolution de la science, notamment en réalisant la classification des invertébrés au début du XIXe siècle, ou encore en élaborant la théorie du transformisme.
Participant partiellement à la théorie évolutionniste qui viendra plus tard par Darwin, elle prévoit que les individus s’adaptent à leur milieu en transformant leur corps de manière incontrôlée. Selon les conditions environnementales d’un être vivant, celui-ci va donc durablement changer son organisme en faisant apparaitre, disparaitre ou en modifiant des organes. Lamarckprendra en exemple le cou gigantesque de la girafe, allongé au fil du temps pour permettre au mammifère d’atteindre les feuillages hauts des arbres.
Charles Darwin et la théorie de l’évolutionnisme
Né plus de 60 ans après Lamarck, en 1809, le BritanniqueCharles Darwin était aussi naturaliste. En 1859, il propose sa théorie dite “évolutionniste”, qui considère que la Terre s’est peuplée de plantes, d’animaux et d’hommes au fur et à mesure d’une longue évolution commençant avec les organismes unicellulaires.
Selon Darwin, et c’est là un point important de sa théorie, l’évolution se fait par sélection naturelle : les individus les plus adaptés à leur milieu ont davantage de chances de se reproduire, et donc de faire perdurer leur espèce. L’évolutionnisme, comme le transformisme, prévoit donc une évolution progressive des métabolismes et une transmission des caractères à long terme à la descendance.
Le néodarwinisme - Gregor Mendel
En 1866, Gregor Johann Mendel explique ce qu’on appelle la “transmission des caractères innés”. Concrètement, ses lois posent les bases de la génétique et permettent d’expliquer scientifiquement comment les gènes transmettent des caractères d’un individu à l’autre.
Plus tard, en 1930, va naître le néodarwinisme, soit une théorie synthétique de l’évolution. Elle prévoit que l’évolution est graduelle et se fait par modifications successives, que la sélection naturelle fait survivre les espèces les mieux adaptées, et enfin qu’il existe deux possibilités d’évolution par mutation.
Ernst Mayr
Selon la théorie permise par les travaux des scientifiquesTheodosius Dobzhansky, Ernst Mayr et George Simpson, les nouvelles espèces naissent soit par anagenèse, soit par cladogenèse. Alors que la première résulte du remplacement d’une lignée par une autre, la seconde se fait par scission d’une lignée en deux autres.
Les équilibres ponctués
Stephen Jay Gould
En se servant des théories élaborées par leurs prédécesseurs et des erreurs qu’elles contenaient, Stephen Jay Gould et Niles Eldredge, deux scientifiques américains experts de la paléontologie, ont conçu la théorie dite des équilibres ponctués.
Constatant notamment, grâce à la découverte de fossiles, que l’évolution graduelle des espèces ne semblait totalement correspondre à la réalité, ils ont déterminé que l’évolution se faisait certainement lors de périodes d’intense activité évolutive séparées par de longues phases de stagnation. Selon les deux chercheurs, l’évolution se fait donc par des transitions ponctuelles et rapides entre espèces, ce que la paléontologie semble confirmer, tout comme une grande partie de la communauté scientifique actuelle.
Ces théories, même si elles se contredisent en partie, ont toutes participé à celles qui leur ont succédé. Nul doute, donc, que l’actuelle théorie soit un jour remplacée par celle qui prime actuellement
Source Soo Curious Maxime Magnier
Le Pèlerin