Jack Lang, bouc émissaire du Parti socialiste
Le système électoral introduit par la cinquième république, s’il a introduit une stabilité de notre système législatif et gouvernemental a également opposé les français en deux camps…et nous voilà en train de nous taper dessus les uns contre les autres …
Les états major pensent pour l’individu et on n’a plus le droit d’avoir des idées….Le parti veille pour vous…. !!!!
Que proposait donc cette révision de la constitution qui mérite que l’on s’entre déchire….RIEN… !!! Au contraire il y avait beaucoup de choses que les démocrates avaient proposé auparavant….Merci Monsieur Jack Lang de nous avoir permis de faire un pas en avant. Je vous livre toutefois, pour information l’article que j’ai récupéré sur 20minutes.fr qyui fait écho à cette délibération du congrès sur la constitution
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La marge était plus serrée que prévue. Alors que les dernières rumeurs parlementaires annonçaient que la réforme des institutions allait passer avec un matelas de 5 à 10 voix, le Congrès réuni à Versailles a poussé un grand «oh» de surprise en apprenant que le texte était adopté avec 539 voix «pour», soit juste une de plus que la majorité des 3/5e requise.
Cette marge étriquée a fait se tourner tous les regards vers Jack Lang, seul socialiste à avoir voté «pour» la réforme. Dans les travées du Congrès, de nombreux parlementaires PS pestaient contre le député du Pas-de-Calais, dont le vote n'a pourtant pas été décisif. Le texte serait quand même passé s'il s'était prononcé «contre» comme ses camarades socialistes.
Des sanctions pour Jack Lang?
La camaraderie n'était pas au menu des réactions des cadors du parti. Ségolène Royal a cité François Mitterrand pour dézinguer son ancien conseiller pendant la campagne présidentielle: «Sur le chemin de la trahison, il n'y a que le fleuve de la honte à traverser». «Le général de Gaulle disait que la vieillesse est un naufrage, je regrette que Jack Lang nous en fasse la démonstration», lâche même Henri Emmanuelli.
François Hollande a estimé que Jack Lang «s'est démarqué seul de son groupe, de son parti». «Je crois qu'il a pris une grande responsabilité. Ce n'est pas lui qui a fait passer la réforme, mais il s'est quand même placé depuis plusieurs mois dans une position qui n'était pas celle de son parti». Interrogé sur de possibles sanctions, le premier secrétaire du PS a déclaré, sibyllin, que l'ex-ministre de la Culture «doit maintenant prendre conscience de ce qu'il a fait et en tirer toutes les conclusions sur le plan moral».
Très discret dans les couloirs du Congrès lundi, Jack Lang a réagi par voix de communiqué de presse dans la soirée. Le député du Pas-de-Calais a maintenu que la réforme des institutions renforçait «les droits du Parlement, des citoyens et de l'opposition», tout en déclarant rester «plus que jamais un opposant déterminé à la politique de régression sociale du gouvernement».
L'ouverture a fonctionné mieux que prévu
«De toutes mes forces, je continuerai à me battre, sur tous les fronts, pour faire obstacle au projet dangereux et néfaste de cette majorité», a-t-il encore déclaré. La position de Jack Lang s'explique aussi par sa présence dans le comité Balladur qui était chargé de réfléchir au rééquilibrage des institutions, et dont les recommandations sont à l'origine de la réforme votée lundi.
La présence de l'ex-ministre de la Culture dans la mission dirigée par Edouard Balladur avait créée la polémique à gauche, à une époque où Nicolas Sarkozy multipliait les «prises» de choix dans sa politique d'ouverture. Une stratégie qui visait à diviser le Parti socialiste. Avec Jack Lang, l'ouverture a certainement fonctionné mieux que prévu.
Fin de citation
Le Pèlerin